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[RP] Cathédrale de Montpellier

Gally63
Xellotath fit alors agenouiller le jeune homme devant le baptistère à côté duquel elle se trouvait. Utilisant le calice prévu à cet usage, elle prit de l'eau dans le réceptacle en pierre et en fit couler sur le nouveau baptisé.

La diaconesse poursuivit alors.


Ecoutez le récit du premier baptême, institué par le prophète Christos lui-même :


Vita de Christos, Chapitre XII a écrit:
Lorsqu’il se trouva face à Christos, le centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

« Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! »

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des Romains, il prononça ces mots :
« Pécheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs péchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. »

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
« Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence. »

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au centurion :
« Par la grâce de l’Eternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. »

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

« Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très-Haut. Amen »

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit : « Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. »




Tristant, comme cette eau témoigne de la permanence de votre baptême, je vous baptise dans ce sacrement au nom de l’Eglise aristotélicienne et au nom du Très-Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

En souvenir de votre baptême, nouvelle naissance, et en signe de la foi que vous entretenez en votre âme, recevez ce cierge, symbole de la lumière divine dont vous vous engagez à être le porteur…



… ainsi que ce médaillon, que vous porterez en témoignage de votre engagement au sein de l’Eglise aristotélicienne.



Néanmoins, n'oubliez surtout pas que Dieu a dit à Ysupso :


« Mais ne crois pas que le fait d’être baptisé t’autorise à pécher sans vergogne. Ce sacrement n’est que le moyen de vivre dans la vertu. »

Tristant, vous voici désormais pleinement membre de la communauté aristotélicienne. Puissiez-vous être un modèle de foi et de vertu pour tous.

AMEN.
Petitechat
pc suivait consciencieuses le bon déroulement de la cérémonie. C’est avec la plus grande joie qu’elle regarda tristan son filleule donc, recevoir cette eau bénite, et que désormais il faisait parti de la grand famille d'Aristote.

pc toujours avec sa bougie en main fit un pas en arrière, laissant le temps d’un instant xello féliciter tristant , avant d’y aller a son tour

« Toute mes félicitations tristant , bienvenu parmi nous…j’espère qu’on pourra le fêter comme il se doit . »

Puis elle s’adressa à xello

« Bravo a toi aussi xello, se fut une très belle célébration »
Roland_fr
Roland se glissa dans la cathédrale.
Il avait l'esprit fort inquiet et vint se recueillir sous la croix d'Aristote.
Il murmura quelques paroles.
Aristote, toi qui nous éclaire depuis si longtemps
Guide nous vers la sérénité.


Sa gorge était nouée, quant il ajouta
O Tout Puissant, protège nous.
Nous accepterons le destin qui nous est réservé.

Sa voix trahissait un soupçon de lassitude.
Montpellier me manque déjà,
Mais nous avons tous nos responsabilités à honorer.
Protège Dame Enelram qui m'accompagne,
Protège nostre respecté Duc de Bourbon Auvergne,
Mon puissant seigneur qui nous accorde protection pendant notre retour.
Protège le Languedoc dans la période difficile qu'il traverse.

Il se signa et ferma les yeux un instant.

Puis il quitta la cathédrale, espérant un jour pouvoir y revenir.
Prisca.


Prisca de passage , s'arrêta à l'église pour y remercier le Très-Haut de l'avoir protéger pendant son voyage.
Elle regarda l'immense église qu'elle trouva impressionnante et froide, elle s'agenouilla à même le sol et se mit à prier...

Oh grand Aristote, protège nous sur les chemins, moi et mon compagnon...
merci de me l'avoir fait retrouver quand je n'y croyais plus...


Prisca se signa, et parti heureuse de son nouveau bonheur...
Coalbe2
Coalbe entra dans la cathédrale . Inquiète elle venait trouver du réconfort auprès d'Aristote. S'agenouilla et commença a prier ...

Elle espérait qu'Aristote entende ses prières et que tout pourrait aller pour le mieux dans les prochains jours, elle alluma un cierge.

Se releva, fit le signe de la croix et reparti travailler.
Landyves
Il y en a un qui rentrait tout juste du monastère le plus proche, c’était Yves.
Le blondinet s’était ressourcé une bonne semaine, mais il n’en restait pas moins qu’il se posait bien des questions sur son devenir.
Une amie lui avait écrit peu de temps avant qu’il ne se retire de la vie active, et quoi lui répondre à ses interrogations ? Elle avait son opinion sur bien des sujets, mais le jeune homme, lui, n’était pas toujours en accord avec ses dires.
Alors en ce jour de messe, qui ne semblait d’ailleurs pas être célébrée en la capitale languedocienne, il vint se recueillir avec le jeune Samuel qui entrait dans la cathédrale en précédant son père adoptif de quelques pas.

Le petit ne comprenait toujours pas les rituels effectués par les aristotéliciens, mais respectait tout de même, malgré son jeune âge, la ferveur de cet homme qu’il considéré maintenant comme son véritable père.
Se signant là, Yves rejoignit rapidement un banc, et s’assit après avoir invité l’enfant à faire de même.
Sa médaille toujours sur lui, le benêt la serra, et après avoir récité le crédo, il se mit à prier, longuement, cherchant à communier avec le Très-Haut, espérant trouver des réponses aux questions qu’il se posait, celles qu’il considérait comme les plus importantes et pressantes.

Samuel quant à lui, restait silencieux, s’inquiétant tout de même de voir quelques gouttes de sueur perler sur le front de son père. C’est que l’homme devait être dans un état second pour paraitre ainsi, mal en point. A croire qu’il n’y avait pas plus croyant, bien que de ses jeunes yeux, il ne pouvait l’affirmer avec exactitude.

Le nîmois resta là encore un moment, frottant doucement, mais nerveusement cette médaille qu’il avait retiré du tour de son cou peu de temps avant.
Des réponses, ce n’était pas simple d’en récolter. Et se jour là, autant dire qu’Yves fit choux blanc. Tant pis, il avait pu, une fois de plus, réitérer son engagement envers la religion.
Un regard attendrit en direction de Samuel, ces deux là ressortirent alors de l’édifice une bonne demi-heure après leur entrée, pour se rendre en quel endroit ? C’était encore à déterminer, bien que le benêt était tenté par une auberge, lieu propice pour y trouver un rafraichissement digne de ce nom.

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Liloie
Elle prie. Entre deux bancs de la cathédrale, à demi agenouillée, les mains jointes, elle prie.

Un peu plus tôt, avant d'entrer dans la cathédrale, elle avait supplié son homme d'arme pour ne pas qu'il l'accompagne. L'édifice se trouvant très calme à ces heures, Bérot avait accepté de la laisser seule quelques instants. L'homme d'arme était posté devant la lourde porte de la cathédrale. De temps à autres, il poussait légèrement la porte, juste de quoi l'entrouvrir pour y apercevoir la petite baronne qui, était toujours à ses prières.

Liloïe prie. Elle prie pour ces personnes... elle prie pour ce qu'il s'est passé ces derniers jours, elle prie pour son père, elle prie pour sa mère, elle prie. Elle prie pour lui... elle prie pour ce qu'elle a fait, elle prie pour ce qu'elle n'a pas fait. Elle prie pour ces moments passés, elle prie pour ses amis.
Elle aurait aimé que tout ce passe bien du côté d'Arles, elle aurait aimé savoir ce qu'avait leur amie Arlésienne, mais elle respecte leur choix. Elle aurait aimé qu'aucune disputes n'éclosent... elle aurait aimé ne jamais recevoir ce pigeon. Elle prie pour cet enfant Alaisien qui a perdu ses parents, elle prie pour lui. Elle prie pour eux.

Son père... son pauvre petit père est bien malade, elle rêve chaque jour qu'on puisse lui permettre de le revoir. Elle prie pour lui, pour qu'il aille mieux. Elle aimerait le voir... on lui interdit de le voir de peur qu'il ne lui transmette une vilaine maladie apparemment, mais Liloïe est certaine que ce n'est pas la raison, elle pense plutôt que c'est pour lui éviter toute souffrance, pour ne pas qu'elle voit l'état où il pourrait être. Elle l'aime, elle prie pour lui.

Elle prie pour un bouquet d'événement... elle prie pour cette petite fille dont le père se serait armé de l'arbalète, elle prie pour ce petit garçon qui aurait pu être un grand chevalier, elle prie pour ces moments..., elle prie pour lui, elle prie. Elle prie pour ce qui au départ, n'était qu'un joli conte.

Elle prie pour ces deux amis se trouvant dans le comté voisin. Elle prie pour eux, elle prie pour qu'ils aillent bien, elle prie. Elle prie pour MonSeigneur Griffes, elle prie pour le revoir un jour. Elle prie pour son baptême, elle prie pour Petitechat. Elle prie pour Bérot, pour la soirée d'hier, elle prie pour tout ceux qui en ont besoin.

Liloïe se relève enfin. Elle a fini de prier, elle adresse encore quelques mots à Aristote. Puis, plus tard, elle quittera la Cathédrale.

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Liloie
Comme elle avait envie de lui parler... comme il lui manquait... comme elle regrettait.... comme elle pleurait. Liloïe devrait quitter Montpellier... dans quelques heures. Elle avait passé sa soirée à l'hostel de la famille Desage a faire cherché la cotte de maille de sa chère mère. Elle aurait très bien pu la demandé comme pour se remémorer des souvenirs, mais ce n'était pas le cas, elle s'en servirait bien autrement. Elle se souvient de quelques cours d'épée qu'elle avait reçue, cette arme était très lourde pour elle, mais elle n'aurait pas le choix.

De nouveau à demi-agenouillée entre deux bancs, les mains jointes, Liloïe prie. Elle pense à ce départ, à cette crainte qu'elle a en elle, à ce désespoir, à ce courrier de l'ami Vince, à toutes ces âmes qui en ont besoin, elle pense à lui, elle prie, encore... et toujours. Elle se relève enfin, fait un signe de croix puis chuchote tout bas.


Pardonnez-moi si vous le pouver...

Elle regarde quelques bougies encore allumées, avant d'empreinter la porte et rejoindre l'obscurité.
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Alexouss
Venant de contrée lointaine, La Sainte Mère Russie, Sire Alexouss de Saratov arriva a Montpellier, rentra dans la Cathédrale, contempla l'architecture de ce magnifique batiment qui le laissa sans voix.


Malgré sa religion orthodoxe, il s'agenouilla afin de prier et de remercier Aristote de l'avoir protégé pendant son long périple.


Il demanda a Aristote, dans sa prière, de lui donner la force de retrouver son cher cousin Vladimir Koslov de Vladivostok quelque part dans le Royaume de France.

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Pouic
Un messager de l'archevêché de Narbonne vint placarder cet avis sur la porte de la grande cathédrale de Montpellier et s'en fut aussi vite qu'il était arrivé !
Citation:
Nous, Pouic, Archevêque métropolitain de Narbonne, par la grâce du Créateur et de Sa Sainteté le Pape Eugène cinquième,

Nommons temporairement Mgr Griffes à la charge de Curé de Montpellier pour nous assister.
Qu'Aristote le guide dans sa tâche !!.

Faict à Montpellier, ce quatrième jour du mois d' Aout mil quatre cent cinquante sept.
[/

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Ex-Edile de Pontarlier, élu haut la main sur la liste Hydrique...
Aeris_g.
Aeris passait devant la Cathédraledans elle fut une affiche sur les portes de cette dernière.

Qu'est ce que cela peut bien être?


Elle se dirigea afin de vérifier qu'il ne s'agissait pas d'un parchemin blasphémateur. Elle le lut tranquillement finit pas hurler.

Enfin ce n'est pas trop tôt,

Puis reprit d'un ton plus calme: un curé pour la Capitale et pas n'importe qui, Aristote nous a écouté !
Rose_de_damas
Dame Danny revenant du marché fit un détour par la cathédrale. Entrer dans ce lieu sacré lui plaisait . Des doutes elle en avait...
Un parchemin placardé sur la porte attira son attention.


-" Griffes, monseigneur Griffes est de nouveau parmi nous. En voilà une bonne nouvelle !

Il est vrai que l'huilière de Montpellier avait fait affaire avec Monseigneur alors qu'il était maire de la ville. Il l'avait soutenu dans ses démarches pour acquérir le fameux moulin à huile ...
Andreia
Andreia avait fait le chemin depuis Uzès afin de mener à bien quelques démarches, en vu de sceller sa vie à celle de son fiancé.

Après avoir fait un brin de toilette, suite à cette marche harassante, elle entra dans la Cathédrale afin d'y déposer, comme il se doit de l'être, une demande officielle de cérémonie de mariage, débutant par une publication des bans. Pour se faire, elle avait tout préparé déjà, pour faciliter la tâche du curé de la paroisse.

Faisant silence, elle s'avança vers l'autel et y déposa le document officiel de demande de cérémonie :


Citation:
Monseigneur,

Nous avons l’honneur de porter à votre connaissance, qu’il y a promesse
de mariage entre :

Damoiselle Andreia de Montjoie, actuellement domiciliée à Uzès - Comté du Languedoc, exerçant la profession d'Avocate de l'Ordre du Dragon et cultivatrice de Maïs

Et

Boniface Ryllas demeurant à Montpellier - Comté du Languedoc
exerçant la profession d'Avocat de l'Ordre du Dragon et étant également étudiant

Le domicile conjugal sera sis en la capitale Languedocienne.



Voici également nos certificats de baptême en bonne et due forme :

http://images.imagehotel.net/?uiez1plohy.jpg

http://www.servimg.com/image_preview.php?i=248&u=10046820

Donnant ces parchemins à qui de droit, elle se permis d'ajouter :

Nous souhaiterions que le Mariage soit célébré en la Petite Chapelle Saint Nicolaïde , l'accès à cette chapelle étant plus aisé pour nos témoins respectifs.


Puis, elle attendit que quelqu'un lui indique qui serait le plus à même d'officier lors de cette cérémonie et surtout, à quelle date. Elle se doutait qu'il y aurait des directives et autres démarches à réaliser, aussi, elle resta là, attendant de connaitre la suite.
Lakhdar_shaggash
Au matin quand le soleil pointa, il sortit de son fragile sommeil d’amant et revint à la réalité de sa journée. Après un petit déjeuner frugal, il pris se décida à prendre les chemins des jardins. Une brise passa, détachant des arbres quelques fleurs : et les lourdes grappes de lilas balancèrent dans l’air alangui leurs pléiades d’étoiles. Contre le mur d’une habitation passante, une sauterelle stridulante se mit à crisser ; et tout près, une libellule, longue et mince comme un fil bleu, palpita sur ses ailes de gaze brune. Lakhdar baissa la tête et rendit grâce au Seigneur pour la magnificence de ces créations.

Il fixa le ciel d’un gris intense et remarqua que les nuages, noirs d’être si lourds, allaient bientôt crever. L’orage menaçait. Soudain il y eut une sorte de silence ; l’air cessa de bourdonner d’insectes ; puis, après quatre secondes, de lourdes gouttes commencèrent à tomber. Des roulements de tonnerre retentirent, confirmant solennellement le début de l’orage. La lumière accentua ses contrastes, satura les couleurs et l’humidité s’empara de lui, telle une vague de vapeur déferlant sur la côte en raz de marée.

Il se réfugia dans la cathédrale de Montpellier. Il arborait une figure honnête, sincère, nette, quoique ses traits révélassent une tendance à la tristesse. Il s’avança lentement, dans ce lieu si chargé de prière. Le nombre considérable de procession semblait avoir piégé entre les murs un parfum d’encens, encore identifiable. Il inclina le genou droit, laissa choir sa tête et exécuta un signe de croix. A cet instant, son abnégation était totale. Il s’avança dans la nef centrale.

Après s’être posé sur un large banc de chêne, pour dédier sa prière au Très-Haut, il entreprit de réciter un credo :


- « Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN »


Il se sentit si léger qu’il eut l’impression que sa tête venait de heurter la lune. Son cœur manqua de se briser. Quelle formidable prière ! Chaque récitation était différente, le prenait au cœur et le touchait toujours plus dans sa foi, chaque récitation était une redécouverte.
Il n’aimait pas prier à haute voix, il referma donc les lèvres, et pria. Pour sa famille, et pour ses amis, pour sa mère, son père, sa sœur, Liloïe, Aymeric, et tant d’autres. Il les aimait tous.

En grandissant, Lakhdar avait reçu un don : la joie. Aucune difficulté ne la démontait. Face à un problème, il cherchait la solution. Puisque l’humilité et la modestie constituaient son caractère, n’estimant pas, en toute occasion, qu’elle méritait mieux, elle ne se sentait guère frustrée. Quelques heures plus tard, assis sur son banc, tant que la lumière se grisait pour laisser l’obscurité remonter du sol au ciel, Lakhdar ne se résolvait pas à entrer dans sa demeure.
Lakhdar_shaggash
L'annonce officielle venait juste de lui parvenir, accompagné de la consigne de l'afficher dans le lieu concerné. Ainsi, se pressa-t-il en direction de la majestueuse cathédrale de Montpellier. Il en était si fier; il avait enfin trouvé le courage d'emprunter la voie salvatrice. C'est maintenant aux yeux de tous qu'il devait montrer sa dévotion. Long et dur est le chemin, qui des enfers mènent à la lumière. C'était pour lui un premier pas que de se mettre au service des fidèles aristotéliciens.

Citation:
Nous, Père Pierroléon de Riddermark, Vicaire Général de la Province ecclésiastique de Narbonne,

Nommons temporairement Messire Lakhdar à la charge de Diacre de Montpellier, pour assurer le service dans cette paroisse

Précisons que cette nomination sera confirmée dès le retour de Mgr Pouic,

Qu'Aristote le guide dans ses nouvelles tâches !


Fait à Narbonne, ce vingt-et-unième jour du mois d' Aout mil quatre cent cinquante sept.



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