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[RP] Cathédrale de Montpellier

Axel_de_fersen
Arrivant a Montpellier Bel vit le clocher de l'église , tout naturellement elle si dirigea d'un bon pas .
Poussant la lourde porte en bois elle pénétra dans ce lieu qu'elle affectait tant..
Elle se signa , puis traversant la Nef se rapprocha de l'autel , y alluma un cierge .

S'agenouillant sur le prie-dieu les mains jointes ,elle récita son credo ...

Ell se signa tout en se relevant , puis sortie de l'enceinte .

_________________
Guivrach
Guivrach a peine arriver en ville entra dans l'église et s'adressa d'une voix basse au très haut.

Trés haut permettez moi une fois de plus de chanter vos louanges dans cette église. permettez moi aussi d'une faire une pause dans mon voyage, non pas que je veuillent plus voyager de ville en ville pour chanter votre gloire mais juste le temps de me faire baptiser.

Merci très haut de m'avoir écouter.


Guivrach sortie de l'église et se tient sur le parvis pour être entendue de tous et commença a chanter.


Refrain
A Toi je m'abandonne
Je Te suivrai
Et quand mon heure sonne
Je Te verrai

Ma main est dans la Tienne
Aristote prends-là
Ta voie sera la mienne
Je suis Tes pas

Soulage ma détresse
Viens près de moi
Regarde ma faiblesse
Affermis-moi

Des profondeurs j'appelle
Ton nom, Aristote
A l'ombre de Tes ailes
J'ai accouru

Je garde Ta parole
Je T'obéis
Aristote, Tu me consoles
Sois mon appui

De l'ombre des ténèbres
Tu m'as tiré
Je chante et Te célèbre
Mon doux Berger


Une fois le chant fini il se dirigea vers une taverne, tout cela lui avait donner soif
Azelys
La bergère entendit des louanges à l'église et s'approcha. Elle ouvrit doucement le porte de l'église et écouta..

Magnifique, pensa t'elle

Elle se signa, attendit la fin da la litanie et sortit aussi discrètement qu'elle était venue.
Ayeline
Caché tout au fond de l église , se frottant les mains essayant de se réchauffé entre ses murs , la petite rousse s était à agenouillé à l écart de sorte de ne pas froissé les personnes de par sa tenue
quelques peut rudimentaire , en loque .

Les doigts croisés genoux au sol , les yeux clos priant à voix basse Aristot , son attention fut attiré par une voix nul autre pareil .

Ouvrant un œil , puis l autre cherchant d ou cette voix si douce pouvait venir , lorsque enfin son regard se porta sur un messire devant l entré .

Une léger sourire vint élargir ses lèvres écoutant le chant , se laissant ainsi porter par les paroles
puis un silence , presque lourd losqu il vint à finir ses louanges .

Doucement elle se signa et sortit
Alexandra1
La jeune mariée en lune de miel traversait de village en village faisant son chemin avec ses compagnons de voyage et son époux. Mais la brunette n'était pas qu'une jeune mariée, elle était aussi Première Archidiaconesse du diocèse d'Arles en Provence et ainsi agrémenta son voyage en visitant toutes les Églises et les Cathédrales qui se dressèrent sur sa route. Bien qu'elle avait prit congé de ses charges ecclésiastiques, sa spiritualité et la richesse culturel lui était important. La voilà donc, dans tout l'ensemble religieux qui la constituait ( Schwester et Warterin de l'Ordre Teutonique, Première Archidiacre d'Arles, Diaconesse de Marseille, fidèle et nouvelle mariée ) en train de gravir les quelques marches de cette Cathédrale qu'elle découvrait pour la toute première fois avec les yeux d'un enfant découvrant le calisson ou le nougat pour la toute première fois.

Une fois l'enceinte du saint lieux passé, sa gourmandise de la découverte lui en était presque péché et pour cette faison elle fit acte de pénitence en allant réciter la prière fédératrice de l'Église en silence. Près d'un banc elle s'agenouilla puis retira le capuchon de sa cape teutonique qu'elle laissa retomber sur ses épaules et enfin se signa. Mine timide, la jeune femme profita de sa posture plus discrète pour scruter des yeux l'endroit qui l'entourait en impreignant chaque détail dans sa mémoire. Un grand sourire à peine dissimuler que celles-ci se mirent à mimer quelques paroles:


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Puis un énorme poids de culpabilité vint peser sur ses épaules se rappelant qu'il y avait une manière de s'offrir à Dieu et qu'un minimum d'effort devait être fait avant de se présenter devant Lui; Livre des Vertus, Les Écrits des Saints et des Bienheureux, Saint Origène: De la prière.

Au moins elle avait su choisir un lieu de culte adéquat pour la prière bien que cette sérénité spirituelle pouvait se faire en tout lieu car chacun d'eux fait parti de l'univers. Et comme elle était à l'intrieur, il lui était difficile de savoir où se trouvait le levant mais elle présuma que ce fait fut sans doute considérer lors de la construction de la Cathédrale où elle se trouvait.

Mais voilà où tout se gâchait:

"Celui qui se dispose à prier doit se recueillir et se préparer quelque peu, pour être plus prompt, plus attentif à l’ensemble de sa prière. Il doit de même chasser toutes les anxiétés et tous les troubles de sa pensée, et s’efforcer de se rapprocher de la grandeur du Très-Haut. Songez bien qu’il est impie de se présenter au Très Haut sans attention et sans effort, avec une sorte de sans-gêne ou de désintéressement qui ne pourrait que contrarier le Très Haut."

Voilà ce qu'elle avait bien réussi à faire, se présenter pour prier alors que son attention était porter à la découverte de ce nouveau lieu. Ce qui n'était pas très malin de sa part !

"En venant à la prière, il faut présenter pour ainsi dire l’âme avant les mains, élever l’esprit vers Dieu avant les yeux, dégager l’esprit de la terre avant de se lever pour l’offrir au Très Haut.
L'amitié aristotélicienne doit présider son âme avant de s'adresser au Très Haut, c'est pourquoi, il faut oublier tout ressentiment des offenses qu’on croit avoir reçues, si on désire que Dieu pardonne le mal que l'on a commis."

C'était ici la première étape à franchir, elle devait donc se pardonner à elle-même son offense afin de se consacrer uniquement à lui et parvenir à lui présenter d'abord et avant tout son âme. Roulant des yeux devant sa bêtise, la pensée suivante lui vint à l'esprit: "Heureusement qu'il sait que je ne suis pas méchante ..." Et oui ! C'était là sa maigre consolation pour ses bêtises qu'elle savait petites et qui l'aidait à tendre vers la vertus plus qu'à toute autre chose.

Ainsi se reprit-elle en se levant debout se laissant à l'abandon dans les mains du Seigneur, bras légèrement écartés, paumes et yeux levés vers le ciel tout en se souvenant: "Comme les attitudes du corps sont innombrables, celle où nous étendons les mains et levons les yeux au ciel doit être sûrement préférée à toutes les autres, pour exprimer dans le corps, l’image des dispositions de l’âme pendant la prière." Elle prit donc cette position car son seul désir était de se consacrer uniquement à LUI.

L'object de sa prière n'était pas un bien matériel, l'honneur ou la richesse mais simplement l'Aimer en retour de son Amour.

Et une fois de plus, après s'être disposée à lui, l'avoir Aimé en retour de son Amour, elle s'agenouilla de nouveau, agenouillement spirituel, symbole de pécheur. Elle lui demanda de lui pardonner sa faute de ne s'être entièrement consacrée à lui avant d'entreprendre sa prière alors qu'elle s'était pardonnée elle-même et qu'en toute humilité, regret sincère, elle lui demanda pénitence.

Après un long moment de prière, de silence et de recueillement, elle se releva enfin et quitta le saint lieu avec la conviction qu'IL lui pardonnera sa mauvaise conduite car elle avait foi en Lui et elle savait qu'IL savait combien elle Lui vouait un Amour inconditionnel.

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Lonufiel
Lonufiel arriva sur le parvis de la cathédrale ouvrit la porte et entra.
Une fois à l'intèrieur il alla se chercher une place pour s'asseoir et en profiter pour prier pour les personnes qui ont du mal à se loger en cette hiver, pour ceux qui ont faim, pour ceux que la guerre a meurtri.

Ensuite il récita doucement :


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers
aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine,
Une et Indivisible; En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

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Azelys
Citation:


    À l’universalité des fidèles de la Très Sainte Église,
    À tous ceux qui liront ou se feront lire,
    Au Lion de Judas, suppôts du Diable,



    Salutations,


    Nous, membres de la Nonciature Apostolique, prenons la plume en ce jour pour faire part de notre profonde colère suite à la sauvage attaque menée contre la ville de Mende et à la mise en procès de notre Très Saint Père Innocent le Huitième par ces vils brigands sans morale que sont le Lion de Judas. En effet, il y a quelques temps, ces barbares sanguinaires ont attaqué la cité languedocienne et ont réussis à s’en emparer. Ces dépravés malfrats en ont donc profité pour mettre en procès Sa Sainteté le Pape, qui se trouvait apparemment en la ville.

    Comment le Saint-Père, empli de pureté et de vertu, premier représentant du Très-Haut sur terre, peut-il être mis en procès? Il n’y avait nulle raison pour mettre en procès ce Saint Homme, si ce n’est la vengeance personnelle de ces Serviteurs du Sans-Nom. Le crime, odieux en lui-même, est d’une ignominie incomparable lorsqu’il est commis à l’encontre de cet homme de bien, choisi par le Très Haut pour diriger Son Église et guider l’ensemble des fidèles dans la Foy Aristotélicienne.

    Nous faisons donc savoir, par monts et vallées que nous condamnons avec la plus grande fermeté et la plus rigide détermination la mise en procès, pour absolument aucune raison, du Saint Père Innocent VIII. L’infamie de ce crime dépasse l’entendement, et nous démontre encore une fois la noirceur de ce groupuscule composé de barbares hérétiques, serviteurs du Malin. Cela nous prouve, pour une énième fois, que ces personnages inqualifiables, plus vils les uns que les autres, ne sont qu’emplis de péchés et de vices.

    Nous ne pouvons qu’être soulagé d’avoir pu lire la missive du Comte du Languedoc, nous confirmant qu’il considérait ce procès n’ayant ni queue ni tête comme nul et non avenu. Nous assurons que nous sommes avec le Comté du Languedoc, et nous espérons vivement qu’ils réussiront à chasser au plus vite cette gangrène ordurière de leur terre. Ils peuvent contacter les Évêques et Archevêques locaux, ainsi que Son Excellence Arthurcano, Ambassadeur Apostolique, pour qu’ils puissent les aider à prendre les mesures nécessaires correctement.

    Nous prions également pour les habitants de Mendes, afin qu’ils puissent trouver la lumière du Très Haut à travers les mensonges de ces hérétiques. Nous prions pour qu’ils soient libérés sous peu du joug de ces abjects scélérats. Qu'ils sachent que le Très Haut est au côté de tous les fidèles.


    Que le Très Haut protège le Très Saint Père, le Languedoc et Mendes de la folie des hérétiques,




    Fait à Rome le XVe jour du mois décembre de l'an de grâce MCDLIX.

Ayena
Ayena s'en allait pour la messe. Parce que la messe c'est bien, ça fait du bien, on y rencontre du monde et lorsqu'on en sort on se sent ressourcé.
Quelle ne fut pas sa surprise de constater qu'encore une fois, la messe n'avait pas été préparée, que les cloches ne sonneraient pas, que chacun resterait chez soit et que le curé se faisait une grasse mat'. C'était indubitablement inacceptable.

Pour la peine, elle récita trois prières à l'intention de l'âme du curé qui sans doute finirait sur la lune et elle s'en fut, fâchée, écrire à ce glandouilleur professionnel.

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- Héraldique > Devenez beaux et belles !
Naudeas
L'abesse n'avait pas prié depuis des jours, les jours qu'elle avait prit pour voyager et rencontrer cette jeune fille. Souvenir d'une de ses amies qui avaient disparu depuis quelques temps déjà. Elle entra dans la Sainte Mère l'Eglise, fit une génuflexion en direction de l'autel. S'avanca doucement pour prendre une place réservée aux clercs. Elle patienta, le temps que le curé de la paroisse vienne enfin célébrer la messe.

C'est à genoux sur le prie Dieu, qu'elle était pour se faire pardonner de ses péchés tranquillement. L'inquisitrice attendit donc que la messe commence.

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Naudeas
Aucun badaud ne venait, elle secoua la tête, seul le vent venait s’engouffrer dans l'édifice. Toujours les mains jointes, la tête baissée, elle se mit à pardonner ses fautes.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés


Elle continua à faire sa propre messe en lisant dans le dogme. Puis enfin elle récita le crédo toujours en sussurant, des fois qu'il y ait d'autres fidèles et qu'ils viennent prier, mais ça elle ne doutait.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.


Une fois terminée, elle se signa une dernière fois, embrassa son médaillon de Vicaire, les yeux droits devant et sortie de la froide bâtisse.
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Charles
Le duc de Piémont était un homme pieux c'était de notoriété public, c'est logiquement que la maisonnée de garde le jour dominical s'était vu confier la collation et l'habillement de sa "Gracieuseté Ducale" pour pouvoir se rendre à la Cathédrale.

Comme le soleil brillait en ce 4ème jour de mars, Charles avait décidé de se rendre à pied de l'Hostel Saint Louis à l'édifice religieux, ce qui frappa le duc c'est de ne pas entendre les cloches appeler les fidèles et la réponse lui vint rapidement quand notre pieux homme s’aperçut que les portes étaient fermées et qu'aucun prêtre n'officiait, alors qu'un nom de prêtre était affiché sur l'écriteau.

La colère monta au nez de notre barbu et rouge de rage rentra chez lui prier dans sa chapelle, assurément le curé de Montpelhièr recevrait une lettre pour le sommer de s'expliquer.

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Ladyday
La ville était immense elle ressemblait à un labyrinthe , elle avait quand même trouvé le chemin ,lasse , les pieds couverts de poussière ,soulagée quand même d'être enfin arrivée , Lady pénétra dans la cathédrale .

elle se signa du pouce ,elle jeta un œil aux magnifiques vitraux ,et elle posa ses fesses sur un banc et se recueillie .

elle avait besoin de prier , dans ce voyage entreprit ,elle avait lâchée la main de son tendre Snake son coeur adorée , elle s'était retrouvée toute seule dans la nuit , sur un chemin désert ,entouré de rapaces qui croassaient méchamment , c'était comme toute une armée perchées dans les arbres .

elle n'avait guère fermer les yeux , juste des brins assoupissements ,et quand l'aube s'était mis à poindre ,elle avait repris la route toute seule , avec ses poules et son coq ,et soulager , la ville était devant ses yeux .

Méditant sur ce voyage épuisant ,elle soupira et murmura

___ Seigneur je te salue , gloire à toi Seigneur , je suis bien arrivée , je suis bien vivante , mes poules et mon coq aussi , personne n'a oser les voler , suis bien soulager !


et Puis Lady avait faim , elle se leva , longea l'allée et tranquillement se dirigea vers la sortie , sur le parvis le soleil l'éblouie ,et regardant ses atours si sale tout crasseux , elle se dit qu'il faudrait prendre un bon bain .

elle s'éloigna en fredonnant .
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Un fil , Deux Fils , Trois fils , Brodeuse de mots ...Un pot ,Deux pots Trois pots Confiturière ...
Julienas

Agenouillé devant la statue du Grand Arnaud, les mains jointes, il se recueillait dans le silence qui baignait l'édifice.
Fatigué...


"Seigneur, Tu as manifesté une grande bonté en faisant de Ton humble fils Ton fidèle serviteur.
Toi qui as crée tout ce qui nous environne à partir d'un point minuscule, accorde moi toujours sagesse et discernement pour que je sache remplir cette tâche au sein de Ton Église.


La flamme de la lampe vacillait et commençait à charbonner.



Il sectionna soigneusement l'extrémité de la mèche puis la remonta, à la lueur de la seconde lampe encore vaillante, et profita de l'occasion pour ajouter encore un peu d'huile.
Elle serait prête pour demain...


L'odeur d'huile brûlée se mêla à celle de l'encens.
Il ne ressentait pas le froid qui transperçait sa chemise, à peine le contact glacé de la lampe sur la pulpe de ses doigts.
Un léger frisson parcourut ses omoplates, il sourit...

Suivant la fumée qui s’élevait en direction de la voûte de l'absidiole, il y joignit ses prières...


- Mon Dieu, protège mes amis partis depuis quelques jours sur les routes.
Accorde Ta protection divine à celles et ceux qui s'apprètent à faire de même dans les heures et les jours à venir...
Mes pensées les suivent, Seigneur... et je...


Ses yeux se fermèrent malgré lui tandis qu'une sensation de vide se fit sentir brutalement au-dedans de lui-même.
"Je ne suis pas seul" tenta-t-il de se convaincre.
"Le Très Haut est avec moi.
Mes frères et mes soeurs ici présents sont ma famille...".

Le silence était tel qu'il aurait presque perçu les battements de son coeur.
Le sang afflua à ses tempes et le froid environnement renforça la sensation de chaleur sur son visage.

Il rouvrit les yeux, les détourna du regard grave d'Arnaud qui le surplombait et jeta un oeil à l'autel.
Ses pensées s'égarent alors sur le fond liturgique qui se formait progressivement dans son esprit depuis quelques jours.

Il sourit et récita son crédo.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN."


Après s'être signé, il se releva lentement, s'inclina devant le maître-autel et sortit.

"Maintenant, au travail !".

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Julienas

Il arriva à la cathédrale pour les derniers préparatifs précédant l'office dominical.
Pour sa première célébration, il avait pris soin de s'y prendre à l'avance, afin de ne pas être pris au dépourvu devant tout évènement imprévisible...





Il poussa la lourde porte, se signa et s'agenouilla face à la nef.

Le ménage ayant été fait la veille, il prit peu de temps pour fignoler la propreté des lieux

Il plaça le Grand Livre des Vertus sur le lin blanc recouvrant le maître-autel.




Puis il lui adjoint les instruments nécessaires à la célébration, tel que le calice qu'il emplit de vin couleur rubis, ainsi que quelques miches de pain pour la communion.

Il alluma ensuite bougies en suif et cierges en cire d'abeille.





Ce faisant, il envoya le petit Pokemon64 sonner les cloches de la cathédrale pour appeler les fidèles à l'office.





Il se réjouissait de les accueillir pour ce grand jour qui représentait beaucoup pour lui, regrettant juste que ses amis hors de Montpellier ne soient pas tous à ses côtés.

Néanmoins, c'est le coeur battant au rythme des cloches qu'il attendit les fidèles devant le parvis de la cathédrale...





(Hrp.
Avec l'accord de ljd Galahadd, Archevêque de Narbonne en charge de la paroisse de Montpellier, je devance quelque peu le début de la messe qui aura lieu demain.
Ceci en prévision des nombreuses absences sur les jours à venir, et donc pour permettre à chacun de se joindre à nous en postant dès ce soir.

Je serai moi-même absent dans la journée de demain, mais débuterai l'office avant mon départ et la poursuivrai dans la soirée, dès mon retour.

Bonnes fêtes à toutes et à tous...

/hrp)

_________________
Blanche_eulalie
Accompagnée de la Mama, la jeune Blanche avait eu l'autorisation de quitter, le temps d'une messe, sa geôle. Qui eu pensé que l’âpreté du couvent finirait par lui manquer ?
La jeune fille, bien qu'encore enfant, plissait les yeux trop longtemps habitués à l'obscurité de la petite bicoque.

Bientôt, elle serait de nouveau enfermée, et ce dans une cathédrale. Mais le climat austère de ce lieu lui était apaisant, elle pourrait alors se confier à Aristote avec plus de ferveur qu'à l'accoutumée.

Sur le parvis de la cathédrale, un homme en tenue de cérémonie religieuse. Blanche s'avança, suivit de la Mama, un sourire éteint sur ses pâles lèvres.


Mon père..
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