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[RP] Cathédrale de Montpellier

Fadette
Fadette écoutait les paroles de Julienas tout en songeant qu'elle aurait bien besoin de parler , de demander conseil...mais oserait t'elle aller au confessionnal , il y avait tellement longtemps qu'elle n'avait été ....en y reflechissant bien ...depuis son départ de chez les soeurs en réalité .
Elle rejeta cette idée et en murmurant tout bas "" cela servira a rien que de demander conseil "" et puis se mit a reciter sa priere quand il y invita



Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

_________________
Cornazzano
Cornazzano écouta avec attention le frere, quand celuil-ci eu fini, il reprit.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

_________________
Bibiche75
Le Diacre Julienas commençait sa messe. Bibiche y assistait avec plaisir. En plus des paroles dites "normales" d'un discours d'un début de cérémonie, Frère Julienas y mettait une émotion sincère. La jeune fille se sentait apaisée dans cette cathédrale.
Il était temps de réciter le credo. Bibiche s'exécuta avec l'ensemble des fidèles.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

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Julienas

Il s'approcha du Livre des Vertus pour débuter la lecture du jour.



Au préalable, il regarda l'assemblée, s'éclaircit la voix et dit :


"La semaine dernière, souvenez-vous, nous avons redécouvert à travers nostre lecture, le bonheur de vivre parmi la Création.
Aujourd'hui, nous découvrons la suite du Livre de la Création, dans le chapitre suivant, le 4, intitulé "le Doute"...


Il en fit la lecture lentement.

Citation:

1 Le petit groupe décida de s’arrêter un moment. Ils s’installèrent sur une colline verdoyante, où poussaient de superbes fleurs que les abeilles venaient butiner. Une légère brise venait courber l’herbe. Les oiseaux chantaient. Les étoiles venaient éclairer les créatures pendant qu’elles posaient leurs sacs à terre et s’asseyaient en cercle. L’ambiance était maussade, car elles se posaient toutes la même question.

2 Toutes les espèces qu’elles avaient rencontrées était doté d’un talent particulier. Les vaches, créatures qui broutaient placidement l’herbe, avaient une nombreuse famille. Les moutons avaient une laine douce et volumineuse. Les ailes des oiseaux leur servaient à parcourir le monde en volant. Les chevaux, nobles et fougueux animaux, galopaient à la vitesse de l’éclair. Les poissons étaient les maîtres des vastes océans. Les cochons étaient puissants et farouches.

3 Même les végétaux étaient dotés de talents uniques. Les chênes étaient dotés d’une longévité qui n’avait rien à envier à leur taille. Le blé se multipliait à l’envi, couvrant de larges territoires. Le maïs avait ses épis, gorgés de vie. Les fruits avaient un délicieux goût sucré et les légumes des senteurs appétissantes. Et le petit groupe s’interrogeait. Mais pourquoi leur espèce n’avait-elle aucun talent particulier ?

4 Certes, les créatures du petit groupe avaient des mains, mais leur force n’égalait pas celle du cochon. Certes, elles avaient des jambes, mais elles ne les amenaient pas aussi loin que les oiseaux et pas aussi vite que les chevaux. Certes, elles pouvaient procréer, mais pas autant que les vaches ou le blé. Certes, certaines étaient barbues, mais c’était une bien piètre consolation comparé à la volumineuse laine des moutons.

5 Certes, elles étaient pleines de vie et de santé, mais bien moins que le maïs, les fruits et les légumes. Et elles n’osèrent même pas se comparer à la longévité et à la taille des chênes. Toutes ces créatures, animales comme végétales, avaient de sérieux arguments pour affirmer, tel qu’elles le faisaient, qu’elles étaient les préférées de Dieu. Leurs talents étaient uniques. Alors, le petit groupe essaya de se trouver un talent qui était propre à son espèce.

6 Son espèce se tenait debout. Mais quel avantage cela lui donnait ? "Aucun", répondirent de concert tous les membres du groupe. Leurs mains leur servaient à construire des outils, mais c’était pour compenser le manque de griffes ou d’autres organes. Ainsi, leur estomac était si faible qu’il leur fallait cuire la viande pour la manger. Et leurs yeux étaient si peu perçants, contrairement aux chats ou aux hiboux, qu’il leur fallait s’éclairer dans le noir. Leur fourrure était si peu épaisse qu’ils devaient s’abriter lorsque la pluie, la neige ou la grêle tombaient ou lorsque le vent soufflait trop fort.

7 Faisant ce sinistre constat, les créatures du petit groupe se mirent à pleurer. Ils étaient persuadés que leur espèce était le moins aimée de Dieu, qu’Il les méprisait, qu’ils étaient la lie de Sa création. Un silence pesant s’était installé, alors que tous se regardaient mutuellement, chacun cherchant dans les regards des autres une réponse à ses questions. Mais ces regards ne portaient aucune réponse. Ils étaient juste dégoulinants de larmes.

8 Mais l’un d’eux était resté à l’écart du groupe. Il regardait vers les étoiles. Tous les membres du groupe le négligeaient, le considérant comme un faible d’esprit. Il leur répondait souvent "Heureux les pauvres en esprit...", mais ne savait que rajouter à cette réplique. Pourtant, de tous, il était le seul à se demander ce que Dieu désirait, au lieu de se plaindre de son sort. Cet homme s’appelait Oane.



Après un moment de silence propice à la réflexion de chacun et au cours duquel il s'était concentré, yeux clos, sur le fond de son homélie, préparée avec soin, il reprit la parole :

- Le Doute...
Étape essentielle dans la vie de chacun...
Qui n'a jamais douté ?


Silence...

- Mes soeurs, mes frères, il est bien sûr rassurant de se raccrocher à nos certitudes.
Tout comme nous inclinons tous naturellement à ce besoin de confiance.
Confiance en l'autre, confiance en l'avenir, confiance en la vie... c'est tellement plus sécurisant pour nous.
C'est même une nécessité !

Ceci-dit, il nous arrive fréquemment de douter.
Rien de mal en cela, le doute est aussi naturel que le besoin de certitude, de confiance que nous éprouvons tous.
J'oserais dire que c'est même l'étape bien souvent nécessaire pour entrevoir la Vérité, dans sa nudité absolue.
Foin des fausses croyances et des jugements erronés, le doute est ce gardien qui nous permet de rester lucide et d'approcher la sagesse...

Dans le texte du Livre des Vertus que nous venons d'entendre, les hommes ont acquis la certitude d'être les créatures les moins aimées de Dieu.
Ils en souffrent et cela les chagrine profondément.
Tous les hommes ?
Non !
Un seul parmi eux échappent à cette torpeur qui les plonge dans la tristesse.
Cet homme mes frères, c'est Oane.
Oane qui passe pour les autres pour un simplet, pour quelqu'un qu'on laissait de côté...
Hé bien mes frères, cet homme que l'on prend pour moins avisé que les autres, celui-là échappe à leur détresse.
Et comment donc ?


Il prend le verre d'eau préparé par le petit Pokemon64 et le vide d'un trait.

- Oane doute.
Oui mes frères.
Au lieu de se morfondre sur son sort comme le font ses frères et ses soeurs, il se tourne vers Dieu, et s'interroge.
Il s'interroge non pas sur lui même, non... pas plus que sur ses frères.
"Il est le seul à se demander ce que Dieu désirait" nous dit le texte.


Il sourit regardant les fidèles.

- Sommes-nous, nous aussi, capables de nous oublier nous-mêmes, nous qui ne cessons de nous apitoyer sur nostre triste sort, pour nous interroger ainsi des desseins du Très Haut ?
Quelle belle leçon de confiance que nous donne Oane convenons-en, voilà bien tout le sens de la Foy !
Il se demande ce que Dieu désire... tout simplement.
Voyez comme il échappe ainsi, contrairement à tous ses frères, à la tristesse qui les habite.
Il s'en remet à son Créateur, à nostre Créateur, ayant en Lui une confiance aveugle.
Nous verrons plus tard, un prochain dimanche, quelles étaient les attentes du Très Haut...

Pour le moment, retenons simplement ce message d'encouragement à douter avant de juger de façon péremptoire et erronée, et de nous tourner vers Dieu qui connait toutes les réponses à nos questions.

AMEN


Selon son habitude désormais, il va s'asseoir pour laisser à chacun le temps de méditer sur l'homélie prononcée.
La fatigue se faisant de nouveau ressentir, il mobilise ses forces, joint les mains et se recueille dans le silence qui emplissait le vaste édifice...



Après un moment relativement long, quand il sent avoir recouvré suffisamment de forces, il se lève pour inviter ses soeurs et ses frères à partager la communion.
Communion qu'il avait voulue cette fois plus frugale, craignant de voir partir les fidèles avant l'Envoi comme ce fut le cas la semaine précédente.


- Ensembles, nous partageons ces quelques bienfaits produits par les hommes, en signe de nostre grande Amitié Aristotélicienne.
L'occasion pour nous aussi de nous témoigner de nostre attachement aux traditions qui nous unissent.




Puis il ajoute, un brin inquiet...

- Et ne partez pas surtout avant le final !"

Et les voyant rire de ses propos, il rit à son tour et va trinquer avec eux.


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Bibiche75

Elle avait écouté religieusement l'homélie qu'avait prononcé le Frère Julienas.
La confiance en le Très-Haut.. Elle était sans limite pour Bibiche. Quand tout n'allait pas comme elle espérait, elle priait... Elle priait d'une telle ferveur, qu'elle s'en trouvait toujours apaisée, en se disant qu'il y avait bien plus triste sort que le sien. Elle avait tout pour être heureuse. Les petits problèmes qu'elle rencontrait parfois semblaient tout de suite dérisoires quand elle pensait à ces pauvres gens qui devaient trimer chaque jour et ce très durement afin de faire face à de très grandes difficultés financières pour nourrir leur familles.
Ses prières avaient été, pour elle, un très grand réconfort lorsqu'elle perdit son meilleur ami.

La jeune fille le regardait pendant son interprétation du passage du Livre des Vertus et lui souriait gentiment. Ensuite, il s'assit et le silence le plus complet se fit dans la Cathédrale. Le moment de se recueillir était venu. A l'instar des autres fidèles assis, Bibiche croisa ses mains tout en baissant la tête et se mit à méditer sur ce qu'elle venait d'entendre. Julienas avait bien raison. Rien ne servait à se lamenter sur son sort: "Aide-toi et le Ciel t'aidera!"


Ensemble, nous partageons ces quelques bienfaits produits par les hommes, en signe de nostre grande Amitié Aristotélicienne.
L'occasion pour nous aussi de nous témoigner de nostre attachement aux traditions qui nous unissent.
Et ne partez pas surtout avant le final !


Bibiche releva soudain la tête, accompagnant l'assemblée dans un éclat de rire qui anima le lieu saint. Quel sens aiguisé de l'humour, il avait ce diacre! Cette fois-ci, elle se promit de ne pas partir de suite après le festin, enfin la communion...

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Fadette
Elle se souvint des messes passés avec les soeurs , de la joie qui s'en degageait...Mais a l'heure actuelle elle n'était plus si sure d'elle et les paroles de Julienas raisonnaient encore en elle ...

Elle attendit et prefera sorir a la fin de la messe discretement que de se meler a la foule se disant que vu le monde , il ne s'apercevrait pas de son départ..

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Julienas

La communion achevée rapidement, il invita ses frères à regagner leur place puis s'adressa à l'assemblée.


"Quelques mots avant de nous quitter mes frères.

Tout d'abord, je vous rappelle que Nostre Très Haut, dans sa grande miséricorde, accorde la pardon à tout pénitent qui sait se montrer humble et enclin au repentir.
Vous trouverez un prêtre qui saura vous accueillir à l'Archevêché en cas de besoin...


Puis il enchaîne :

- Pas d'Office dimanche prochain célébré par vostre serviteur...

Il affiche un visage grave, ferme les yeux un instant, les ouvre et dit :

- Je ne peux pour le moment garantir qu'un autre célébrant pourra s'en charger, Monseigneur étant très occupé devant les lourdes taches qui l'occupent.

Il s'interrompt. Avale sa salive, prend une profonde respiration, puis reprend :

- Dans nos intentions de prières, nous pensons à toutes celles et ceux qui souffrent.
Que Dieu leur insuffle toute la force nécessaire et qu'ils retrouvent la simple joie d'exister parmi nous, dans nostre Amitié Aristotélicienne.

Gardez confiance, mes frères.
Tout comme Oane, n'écoutez pas tous ces colporteurs de rumeurs, pire, ceux qui sèment la zizanie entre vous.
Doutez, mes frères, doutez !
Doutez toujours, c'est le meilleur moyen de résister aux maléfices de ceux qui sont inspirés par la créature sans nom.
Doutez de leurs paroles de fiel enrobées dans du miel, ne tombez pas dans leurs pièges qui visent à vous désunir.


Il marque une pause.
Après un court moment, il ajoute :


- Mes soeurs, mes frères, il n'est qu'une parole dont on ne peut douter.
C'est la parole de Nostre Très Haut.
Lui seul, Lui qui nous aime comme ses enfants, Lui seul sait la valeur de chacun.
Ayez confiance mes frères.
Ayez confiance en Lui, Il sait tout, Il voit tout, Il entend tout.

Ayez de même confiance en l'avenir.
Tôt ou tard, la vérité finit toujours par triompher.
Conservez ces liens d'amitié qui nous ont toujours unis jusqu'à présent pour nostre plus grand bonheur.
Ne les gâchez pas ces liens !
Au contraire, entretenez les pour que nostre collectivité retrouve sa vitalité et sa bonne humeur comme il y a encore quelques semaines de ça...


Et, très sérieusement, regardant chacun tour à tour, il conclut d'une voix ferme :

- Ma soeur, mon frère, qu'as-tu fait de ton baptême ?
Souviens-toi que l'Amitié Aristotélicienne, l'Amour pour Dieu et ton prochain... est tout ce qui constitue le sens de la vie.

Allez dans la Paix de Christos mes frères, et que le Très Haut vous protège.

AMEN


Il les salua en s'inclinant assez longuement, puis, lui revint ce message d'espoir soufflé par un ange de la nuit dans ses songes...
Il décida de le partager avec les fidèles présents.
Et c'est donc avec un large sourire non feint qu'il cita :


- Ne vous en faites donc pas, tout nuage a tendance à s'évaporer avec le soleil."

Et sur cette note d'espoir qui avait su lui rendre la force de croire à nouveau en l'avenir, il suivit les fidèles qui quittaient l'édifice pour se rendre sur le parvis où l'on aimait échanger quelques propos...



Bibiche75
Le Diacre ne s'était pas fait avoir cette-ci. Il avait très vite abrégé la communion pour que chacun puisse retourner à sa place. Il reprit son discours en annonçant qu'il n'y aurait pas de messe la semaine suivante. Bibiche s'était habituée à cette sortie dominicale, la messe, pour rencontrer des gens qu'elle appréciait. Un voile de tristesse se posa sur son visage, mais le sourire lui revint aussitôt lorsque qu'il termina par une phrase, pleine d'espoir et surtout emplie de poésie.

" Ne vous en faites donc pas, tout nuage a tendance à s'évaporer avec le soleil."

La brunette regardait le diacre et lui sourit en lui faisant un hochement de tête discret. La messe était finie. Bibiche se leva et rejoignit l'officiant pour le saluer, un sourire franc affiché sur ses lèvres.


Merci mon Frère. C'était encore une bien belle cérémonie. Dommage qu'elle n'aura pas lieu la semaine prochaine...

Elle le salua de nouveau et le quitta en espérant le voir de nouveau en taverne, passer un agréable moment.
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Cornazzano
Cornazzano se leva, puis se diriga sur le pavis. En passant devant le frere, Cornazzano inclina poliment la tête en signe de remerciment.

Je vous remercie mon frere, passez une bonne journée.

Cornazzano monta sur son cheval, puis parti en direction de la mairie, bosser et bosser.
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Julienas


Il pénétra dans la cathédrale qui restait toujours ouverte.




Époque bénie où la population respectait les choses sacrées, hormis quelques hérétiques qu'on avait tôt fait de repérer.
La solidarité était de mise, la Foi très forte en ces temps dits obscurs.
Les hérétiques se cachaient, à moins d'être en nombre lorsqu'ils commettaient leurs exactions contre la Très Sainte Eglise, et si l'un d'entre eux s'avisait de venir pourrir le panier, les autres fruits du Très Haut savaient se préserver.

Certes, il arrivait parfois que quelques villageois tiennent de curieux propos en ville, qu'on eut pu prendre pour des délires d'hérétiques, mais c'était là le fait de quelques âmes qui "se perdaient un peu" comme disait Neajdalf, non sans humour, mais avec une bienveillance certaine.
Rien de bien grave dans tout cela... même si les villageois les croyaient possédés et qu'il fallait user de patience pour dissiper les malentendus qui pouvaient vite dégénérer et entrainer le pauvre égaré vers un destin des plus funestes...
Une fois que l'infortuné simple d'esprit avait retrouvé ses marques et la communauté rassurée, il finissait généralement par s'intégrer dans cette communauté de gens pieux.

C'est pourquoi, dans cette époque de ferveur religieuse où l'on baignait depuis la naissance dans la Foi du charbonnier mêlée de croyances des plus étranges aussi (la superstition était forte également), il ne s'expliquait toujours pas pourquoi les fidèles faisaient défaut à l'Office.

Il sourit songeant à celles et ceux qui réclamaient la messe, quand celle-ci ne pouvait être servie.
Sourire d'un père aimant, devant la mauvaise foi (c'est le cas de le dire) de ses enfants réclamant un privilège dont ils n'usent quasiment jamais...
Bouder ce qui est disponible pour le réclamer ensuite, quand le temps est passé...
C'était ça aussi la nature humaine, il fallait l'accepter.





Il s'agenouilla devant la statue de Christos, puis se mit à prier avec ferveur.


Ô Dieu tout-puissant et éternel,
Toi qui nous combles avec Ton infini amour,
bénis cette demeure qui est Ta Maison,
Bénis toutes celles et ceux qui y viendront,
Qu'elle puisse être un refuge et un toit sûr.
Bénis, ô Dieu, chaque mur et chaque colonne de cet édifice,
au nom de Ton amour immense et impossible à combler.

Amen
.


Il récita également son Credo, se signa puis se leva.
Il ne partit pas de suite, voulant encore s'imprégner du calme apaisant de l'endroit.
Il retoucha quelques bancs, ici et là, réajusta un porte lampe à huile excentré... procéda encore à une multitude de petits détails pour faire durer encore un peu ce moment privilégié.

Enfin, il regarda une dernière fois le maistre-autel, contempla les voûtes de l'imposante bâtisse, soupira, puis sortit.

Il sortit, apaisé.
Et bien que sur Montpellier le ciel était toujours chargé de gris, en for intérieur tout nuage s'était évaporé...


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Cornazzano
Cornazzano s'avanca puis ouvrit les deux portes imposante. Frere Julienas était parti de Montpellier. Cependant, il n'était pas qualifié pour le remplacer, il s'avanca donc sur un banc, puis commenca à reciter des paroles.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

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Alesia_le_garec
La voila hésitante , poussera t' elle les portes ou passera t' elle devant sans s'arrêter , elle ne sait , elle hésite , lève la tête et regarde le clocher qui domine , la croix qui siège tout en haut ...
Enfin ses mains se posent sur les portes et de toutes ses forces les poussent , elles s'ouvrent dans un grincement sinistre , cela l'étonne toujours , toute les églises , enfin le peu ou elle pénétra dans le passé elle se souviens de cela ....Des portes lourdes , grinçantes , comme pour être sur que si on y entre c'est qu'on le veux bien , pas par erreur , pas comme une porte ouverte malencontreusement .....mais pousser de son plein grès..
L'air si frais a l'intérieur la saisie , elle rabat les pans de sa cape, s'arrête , s'habitue a la lumière que les vitraux laissent passer , le jeu des couleurs , regarde le bénitier ..oui , non ....secoue la tête , tellement longtemps qu'elle n'a pas fait cela..
Elle marche jusqu'à l'autel , elle s'agenouille malgré tout par respect , fait son signe de croix, ainsi devant lui elle se sent petite en le voyant devant elle , n'ose lever les yeux

la prière , se rappellera t' elle de la prière , osera t' elle la réciter a nouveau ....Doucement pour ne pas ce tromper elle commence , puis prend de l'assurance a fur a mesure..


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN


Puis elle se leve , se place face a l'autel et s'adressant a lui... je vous demanderez rien aujourd'hui pour une fois je suis la que pour dire merci d''avoir placé sur ma route Justin...et sans va sans faire de bruit
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Galahadd
En ce jour beau jour de fin d'été, Mgr Galahadd avait préparé la Cathédrale pour le baptême pour Messire Seashell . Ce n'était pas vraiment un travail, intégré une nouvelle brebis dans son troupeau était toujours un moment de joie. Consultant la fiche il s’aperçut avec Plaisir que frère Juliénas avait accepté d’être son parrain.
Il fit sonner les cloches.

Les cierges étaient allumés, les bancs bien rangés, il n'y avait plus qu'à attendre le futur baptisé ainsi que tous les fidèles.
Il ouvrit les portes :
Rentrez mes amis, mes frères et sœurs , bienvenue en notre belle Cathédrale .
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Archevêque de Narbonne.
Julienas

La cathédrale Saint-Pierre.
Comme un retour au logis !



Il entra, se signa et fit sa génuflexion traditionnelle puis parcourut bas-côtés, transepts et choeur.

Le petit Pokemon64 avait, conformément à ses instructions, fait le ménage la veille, aidé en cela par la petite Barbison, sa "fiancée" comme il l'appelait.
L'archevêque les envoya ensuite tous deux sonner les quatre cloches de la cathédrale, ce que le petit s'empressa de faire, après deux semaines d'abstinence, entrainant avec lui sa petite amie...






Encore une fois, il se réjouissait à l'idée de retrouver les fidèles sur le parvis, et surtout d'accueillir son futur fillot.

Il sortit donc pour aller à leur rencontre, quand il vit Monseigneur Galahadd qui était arrivé.






"Bonjour Monseigneur. Mes respects du jour", dit-il en s'inclinant avec déférence...


Nikolai_jagellon
Seashell arriva un peu à la hâte derrière Monseigneur Galahadd, espérant ne pas arriver trop en retard...
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