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[RP] Cathédrale de Montpellier

Fanny_


On s'adressait à lui, il aurait presque sursauté, s'il n'avait su se reprendre juste à temps, il comprit la moitié, fit un beau sourire et se leva pour aller jusqu'au pupitre.

Justine, je l'ai connu alors que j'étais maire d'Aix, une voyageuse d'agréable compagnie en taverne, jamais un mot plus haut que l'autre, elle a aussi une très belle plume. Nous nous sommes retrouvés dernièrement et c'est les yeux fermés que je lui ais confié ma fille Alizée. Elle s'en occupe comme si elle en était sa véritable mère.
Mais sous ses airs de demoiselle polie, courtoise, elle dissimule un esprit habile et pertinent, ne vous fiez pas à sa frêle silhouette, si gracile, elle sait faire montre de courage pour défendre les siens.

Son seul défaut est de penser trop aux autres et non un peu à elle...

Il s'arrêta, que dire, il fallait vivre à ses cotés ou la côtoyer pour savoir que c'était une femme bien. Bonne à marier, pour celle qui n'eut pas de chance en amour mais qui sait ce que la vie lui réservera, le bonheur se présente au moment où s'y attend le moins.

Il reprit sa place silencieusement.
Hypnosus
Le parrain de Justine avait bien parlé. Je revenais à mon pupitre puis :

- Il est temps de se diriger vers le baptistère, suivez moi s'il vous plait ...

Au moment ou je partais, je vis une statue de Christos bouger, puis vaciller, puis tomber....

PAAAAAAAAAAFFFFFFF

Juste à coté de Paquita, la pauvre n'avais rien... que s'était il passer... je regardais la poussière à l'endroit ou était la statue, elle allait tomber de toute manière... c'était une question de temps. Paquita ne semblait pas alarmé... mais, elle regardait Duflan avec des gros yeux... lui semblait sourire, étrange...



On se dirigaient alors vers le baptistère...



- Afin de vous témoigner de l' importance du baptême, je vous propose une lecture d un moment clé du livre des vertus. Ce texte parle de l importante du baptême:

Citation:
Le baptême permet à la vertu de racheter le péché, permet à l'Amour de vaincre l'acédie. Un vertueux qui n'est pas baptisé ne se verra pas effacer ses fautes, car Je n'ai pas béni son entrée dans la communauté de Mes fidèles. Mais ne crois pas que le fait d'être baptisé t'autorise à pécher sans vergogne. Ce sacrement n'est que le moyen de vivre dans la vertu. Mais tous ceux qui n'ont pas été baptisés, qu'ils soient enfants ou adultes, s'ils n'ont absolument jamais péché, pourront de même accéder au Paradis."
Je Lui demandais enfin :
"La Fin des Temps aura-t-elle forcément lieu?"
Il me répondit :
"Non, Je déciderai de détruire le monde si les humains s'abandonnent tant dans le péché qu'ils ont fini par donner raison à la créature à laquelle Je n'ai pas donné de nom. Sache que l'avenir du monde ne dépend que de votre vertu. À vous de respecter la parole que j'ai transmise à Aristote et Christos car, si vous vous comportez comme les habitants d'Oanylone, votre vice liera le sort du monde que vous aimez tant."
Alors, Dieu me dit que le temps était venu que je retourne chez moi, que mon rêve se finisse, et que je me réveille. Soulagé d'avoir tant appris de Dieu Lui-même, je retournais donc à mon lit douillet, où je me réveillais. Encore troublé par ces révélations, j'entrepris de coucher par écrit ce message de Dieu Lui-même.


- J'accueille a présent Justine comme futur baptisée. Je vous rappelle le sens du rituel qui vient.

- Par le baptême vous allez rentrer dans l Église Aristotélicienne. Votre foi vous amené a suivre une pastorale, puis elle vous a amené ici, en cette église. Je vous rappelle que l église aristotélicienne est une et indivisible. Je vous rappelle que vous devez vous l'avez de vos péchés afin de pouvoir libérer votre âme et rejoindre le saint père. Vous devrez suivre les préceptes de Christos et Aristote afin de préparer votre voyage vers le Très Haut. Vous êtes prêts ?

(êtes vous prêtes ? tadam tadam tadam...)
[/quote]
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Justine
Lorsque Hypnosus s'adressa à Paquita et Duflan, elle se retourna pour les regarder, l'oeil rieur, même carrément les deux... Jamais elle n'avait vu des personnes se détester aussi cordialement mais qui... comment dire... aimaient passer autant de temps ensemble. L'amour, la haine... si proches parait-il ? Elle leur adressa un sourire chaleureux pour les encourager à s'apprécier, et pas juste le temps du baptême... Vivement qu'ils se retrouvent tous après cette cérémonie pour la fêter harmonieusement...

Puis ramenant son regard sur le Frère alors qu'il reprenait la parole... Ho non... mais pourquoi demandait-il à Adrian de donne son avis sur Justine... ho noooon... Elle aurait voulu se trouver un petit trou pour se cacher dedans... Le rouge monta rapidement à ses joues, ses oreilles, le coeur se mit à battre lorsqu'il révéla sa pensée. Un petit trou vite ! Ô Seigneur ! Faites-moi devenir souris par pitié !
Ouf, merci Seigneur, Il lui venait en aide par le biais de Hypnosus qui l'invita alors à rejoindre le baptistère... elle l'accompagna, non sans avoir lancé un sourire à la fois gêné et reconnaissant, mais emprunt de douceur à Adrian.

Puis un fracas infernal résonna, s'amplifiant dans la cathédrale, les faisant sursauter... Une statue s'était écroulée tout près de Paquita... Justine, très inquiète, couru vers elle, posa une main sur son bras...

- Vous n'avez rien dame Paquita ? Vous n'êtes pas blessée ?! Elle l'aida à épousseter sa manche, sa jupe, parsemés de minuscules débris de plâtre. Visiblement rien de grave ne lui arriva, aussi elle rejoignit le diacre devant le bassin et l'écouta scrupuleusement.
Le pêcher, sous toutes ses formes, source de tant et tant de malheurs, de calamités ici bas sur terre... Elle leva ses yeux sur Adrian... le regarda quelques secondes... puis elle se concentra à nouveau.

Après un sourire chaleureux au Frère Hypnosus, lui répondit...

- Oui ! Je suis prête à me laver de mes pêchers si le Très Haut veut bien m'accompagner, à devenir encore meilleure et à partager Son amour avec quiconque le voudra bien, à répandre Sa bonne parole.

Une petite angoisse montait en elle cependant lorsqu'elle regarda le baptistère... il n'allait pas lui demander de plonger là dedans...
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Duflan
Il serrait fort ses mains et récitait intérieurement une prière

" Aristote faites que la statue tombe sur Paquita !
faites que la statue tombe faites que la statue tombe faites que la statue tombe faites que la statue tombe et j’arrêterais de boire, Aristote priez pour nous !" Quand un grand fracas se fit entendre du côté de la tavernière, il n'osait pas ouvrir les yeux, enfin il en était débarrassé, Paquita devait être en miette sous la statue, ça devait être horrible...Duflan lui souriait n'osant toujours pas relever les yeux et puis d'un coup l'angoisse...la peur...il avait promis de ne plus boire...mince....oui mais là ça se fêtait...hein ? Oauis...pas tous les jours qu'on est débarrassé de son ennemie.
D'un autre côté, il avait promis à Aristote et le type devait pas être trop conciliant sur les promesses, il ouvrit les yeux et...malheur...la maudite était encore vivante et entière.... raté.. .

Oh, quel catastrophe, personne n'a ren ? Hein ? Non bon Même pas une égratignure...ptscc décidément ces dieux c'est plus ce que c'était, pour la peine il se picolerait ce soir tient !
Et puis le baptême reprit et Duflan regardait à droite et à gauche jusqu'au moment où il entendit que dame Justine allait se laver...
Duflan imagina la jeune femme se dévêtir içi et se demanda où était la bassine d'ailleurs ?
Il trouva le moment fort intéressant et se mit à transpirer rien qu'a l'évocation du bain de Justine
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Hypnosus
Je voyais Justine imaculée, gracieuse quia attandait la suite des évènements, puis Duflan, qui... transpirait ? Paquita était elle, stable, comme a son habitude. Puis il fallait poursuivre...

- Très bien. Il est temps a présent de baptiser et de réciter le sermons d allégeance a l Église. Répondez à ces questions :

- Jures tu de toujours tendre vers la Vertu, telle qu'elle fut définie par le Très Haut à ses prophètes, de renoncer au mal et à tout ce qui conduit au pêché, et d'être un témoin de l'Amour que notre créateur nous porte et qu'à notre tour, nous lui vouons ?

Je voyais Justine puis je lui dit...

- Soeur Justine, c'était avant que l'on se baignait entièrement pour le baptême... a présent , je n'ai qu'à vous mettre un peu d'eau sur la tête, ca suffit juste à mouillé légèrement votre tete e votre robe... vous n'aurez pas besoin d'autre chose...

A ces mots, je vis Duflan qui faisait une sacré tête... Justine elle était heureuse, on aurait dit... puis Paquita, je la voyais prier, mais pourquoi priait elle, on aurait dit qu'elle priait pour autre chose que pour Justine.... elle était concentré.. puis une statue d'Aristote glissa...

Craaaaaaaaaaaacccc

La statue tomba juste devant Duflan, elle aurait pu le tuer d'un seul coup, mais que se passait il avec ces statues.... je voyais Paquita qui était d'un seul coup souriante, mais... pas tout a fait.... que se passait il ?

Me concentrant à nouveau...Je prends de l eau du baptistère et je verse de l eau sur la baptisée en disant :

"Je te baptise Justine au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité"




Je prenais alors un cierge allumé et je tendais à chacun un cierge puis je dis :

Tiens, voici un cierge, symbole de ton union avec l église. Prends ce cierge car tu es baptisée. Sache qu a présent tu es membre de la famille aristotélicienne. Tu te dois ne ne pas critiquer l Église ou de la trahir d aucune façon. Tu te dois aussi d apporter la lumière tout autour de toi ainsi que les messages d Aristote et de Christos.




Je pris alors une médaille d'Aristote dans ma main :

Justine tu peux a présent recevoir cette médaille montrant ton baptême.



( Vous pourrez l'ajouter comme signature lors des messages. C est un acte de ta foi.)

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Paquita.
Paquita commence par regarder la cérémonie. Que Justine est belle toute pure et fraîche à attendre le sacrement ! Le diacre Hypnosus est si concentré ! Voilà qui augure d'une célébration réussie.
La brune ne connait pas l'homme qui les assiste dans ce moment privilégié de la vie aristotélicienne, elle plisse les paupières pour accommoder sa vue et l'admirer quand des brtuits de pas lui font tourner la tête.
Elle étouffe un juron. Duflan ! Voyant comme mille chaudrons de cuivre ! rutilant ! et luisant de gras. Sa moustache enduite s'égoutte mollement sur sa chemise où des taches s'agrandissent tandis qu'à chacun de ses pas une goutte de suif tombe sur le tissu.
Elle se retourne bien vite en direction du choeur et fait comme si elle ne l'avait pas vu.

Peu à peu l'ennui la gagne et elle commence à regarder autour d'elle, les vitraux qu'elle admire, les piliers solides, les voutes majestueuses, la cathèdre finement sculptée.
Son regard est attiré par une bout de parchemin qui dépasse du socle d'une statue, juste à hauteur de ses yeux. Tout doucement, en vérifiant que personne ne la voit, elle tire sur le morceau qui résiste. Elle s'assure que personne ne la voit et réitère ses efforts. La statue vacille, elle arrive à gagner quelques pouces de parchemin mais l'essentiel reste bloqué par la masse imposante du Christos de pierre.
Elle s'imagine déjà en possession d'un document de la plus haute importance concernant Rome, la Papauté, l'avenir de la religion aristotélicienne ou encore détentrice d'une plan secret menant à un trésor pontifical enfoui depuis des siècles.

Han ! Elle n'a pu retenir un petit souffle d'effort. Le parchemin choit mollement au sol et elle se penche pour le ramasser.
Un courant d'air au dessus de son dos la surprend, puis un fracas épouvantable l'assourdit.
Elle se redresse, étonnée. Tout le monde la regarde. Des débris jonchent le sol autour d'elle. Incrédule, elle contemple le désastre. Le diacre s'inquiète de son état, elle le rassure d'un sourire contrit tout en dissimulant vivement le parchemin dans sa manche.

La cérémonie reprend, elle attend que plus personne ne fasse attention à elle pour sortir le message et le déchiffrer. Elle fronce les sourcils
Il est en latin, langue qu'elle pratique peu.



Merdum Por Celsius Lirarem


Même si ses notions sont quelques peu brumeuses, elle ne manque de comprendre et de blêmir à cette lecture. Elle ne connait qu'un seul être assez vil pour lui avoir glissé tel message ! Duflan ! Le fait qu'il ne va jamais à l'église, est plus païen qu'une horde de saxons ne l'effleure même pas. Elle est persuadée que lui seul peut lui avoir fait cet affront.

Alors que le Diacre les exhorte à la paix, elle sourit benoitement et hoche la tête de bas en haut, l'air angélique. Alors qu'elle adresse une prière très ferme au Très Haut.

Très Haut !
Toi et moy, on s'est tojorn bien accordés !
Tu m'as sortie de bien des pétrins
Et moy, j'ai confectionné moult pains pour ta gloire.
Me laisse point tomber pour ce coup là
Promis, je ferai un don pour remplacer la statue
De toute façon, l'était moche et Ton église mérite mieux !


Elle laisse son regard s'attarder sur le grand chandelier circulaire en fer forgé en forme de roue de charrette qui est suspendu à des chaines au dessus de la nef.

Tu vois, Très Haut,
ça serait point grand chose !
Juste un bon ges...
enfin, un geste de Ta part !
le Duf serait coupé en tranches façon frites, ça serait ren pour Toi !
et tant pour moy
Mercé d'avance
Amen


Elle termine sa prière et se lève pour suivre les autres près du baptistère.
Justine
- Oui je le jure ! Je jure de toujours veiller à rester vertueuse, de renoncer au mal ainsi qu'à tout ce qui peut conduire au pêché. Je jure de faire attention à l'amour que le Très Haut nous porte et de le lui rendre au centuple... Et je jure aussi de veiller à ce que messer Adrian ne fasse pas de bêtises. Ainsi fut prononcé le serment, du fond du coeur, sans hésitation, et surtout avec une joie enthousiaste.

Le Frère Hypnosus la soulagea tout à fait lorsqu'il lui annonça ne pas avoir à s'enfoncer dans la baptistère, elle n'osait imaginer le spectacle procuré par sa robe mouillée... Justine lui sourit donc mais sursauta au bruit de... Se retournant... Encore une statue à terre ! Yeux grands ouverts, elle contempla Aristote en petits morceaux, un peu comme ce jeu que les anglois nomment un peuzeule.

- Elle va être difficile à assembler et à recoller celle-ci... dit-elle mi riant, mi anxieuse. Mais c'est sourcils froncés, examinant le visage interrogatif de Hypnosus...

- Serait-ce un mauvais présage mon Frère ? Christos et maintenant Aristote...

Puis un peu plus fort à l'attention de Duflan...

- Vous n'avez point de mal messer Duflan ? C'est passé à un poil de votre belle moustache...

Se remettant doucement de ses émotions, elle fut heureuse de n'avoir finalement pas emmené Alizée avec eux. La petitoune qui adorait empiler des éléments divers aurait sûrement voulu descendre à terre pour aller voir d'un peu plus près les débris de plâtre...

Elle se replaça correctement devant le bassin, regarda l'onde pure, écouta avec attention les paroles du diacre, papillonna des paupières alors que le liquide froid et béni coula sur son front, le long de ses joues, sa poitrine, pour finir sur sa jupe. Une joie immense irradiait de son visage... Elle tendit les mains pour recevoir le cierge et la médaille qui prouvait son acceptation au sein de la famille Aristotélicienne et prononça quelques mots...

- C'est un honneur que de recevoir ce sacrement du Très Haut mon Frère, et je porterai ce symbole avec bonheur, car il est là pour nous rappeler l'amour que notre Créateur nous porte, ainsi que notre devoir... Sourire radieux... Merci Frère Hypnosus, merci.
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Duflan
Il est un peu déçu que Justine ne se baigne pas entierement, lui qui l'avait imaginé la scéne, décidément l'église et lui ça ferait toujours deux.
Il regarda le diacre mettre un peu d'eau sur la tête de la jeune femme et prononcer les mots du baptême, curieux que tout cela comme si on avait besoin d'avoir la tête propre pour entrer dans le paradis.
Duflan lui se disait qu'il devait y avoir un problème de poux en haut certainement ou un truc comme cela, en attendant il commençait à avoir faim.
Tout à sa réflexion sur comment se faire payer à manger ce soir, il entendit une sorte de craquement et d'un coup une statue s’effondra à deux poils de lui, instinctivement ses yeux se dirigèrent vers Paquita.
Oui, elle avait sourit c'est sûr, c'était elle cela ne faisait aucun doute


Boug...Il allait jurer mais ce repris de suite sachant où il était
Euh...oui ça va..merci ben.. doit avoir quelqu'un qui dégage des mauvaise ondes l'es sûr ! Regard bien appuyé vers Paquita et puis il trouva que cela devenez dangereux de rester içi, tout s’effondrait et mourir dans une église c'était hors de question, dans une auberge à la rigueur mais içi non

Oh, pis bravo dame Justine et félicitation tous mes vœux de bonheur Bon il y connaissait rien et répété des mots entendu dans un mariage
Z'allez m'excuser mais je dois filer, je pars en retraite pour prier et l'es temps que je file, pensez d'on faire abstinence et tout Bon c'était pas vraiment le cas chez les trappistes
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Fanny_


Le baptême était mouvementé, une statue qui se brise, deux êtres qui se cherchent et la future baptisée qui pense pouvoir sauver le démon. Il souriait, il s'attendait à une cérémonie plus conventionnelle mais non, elle était à l'image de chacun des protagonistes, pleine de vie.

Il toussa doucement en entendant Justine, l'innocence, l'espoir, comment changer un Félon ?
Hypnosus
- Félicitation Justine pour votre baptême! C'est un beau cadeau pour vous! J'espère que vous passerez de bonnes fêtes de la nativité! Bonne fêtes Bonnes fêtes à vous tous, passez de bonnes fêtes!
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Justine
Rassurée sur les paroles de Duflan, elle lui fit un grand sourire chaleureux...

- Merci à vous aussi d'être venu pour ce si grand jour messer Duflan, je vous revaudrai ça pour le jour de votre ba... balayage devant votre maison ! Oups... pas certain que l'homme soit baptisé, mieux vaut ne rien dire... Je surveillerai votre retour et vous apporterai des Montécaos à la cannelle, ça remplumera votre longue abstinence ! Elle lui fit deux bises amicales et une petite révérence, le regarda partir... quel brave homme !

Puis elle se tourne vers Paquita et prend ses deux mains dans les siennes...

- Dona Paquita, un immense merci à vous aussi, votre présence féminine m'a été d'un grand réconfort. Comptez sur moi pour venir vous rendre visite au Lo Banastié avec un panier de Montécaos aussi. Pas besoin de mots de passe, je ne suis pas moustachue... Rit et la bise elle aussi chaleureusement. A tout bientôt !

Un grand sourire au Frère...

- Frère Hypnosus, ce baptême a bien faillit ne jamais se faire... mais le Très Haut a veillé à ce que vous veniez jusqu'à Montpellier pour que ce soit vous qui vous chargiez de me faire rejoindre la grande famille Aristotélicienne... Grâce vous soit rendu d'avoir fait toute cette route... On se retrouvera à l'auberge de dona Paquita pour fêter ça ? Je vous donnerai un panier de Montécaos. Et si on ne se revoit pas sous peu, je vous souhaite de bonnes fêtes à vous aussi ! Et à lui aussi déposa deux bises sur chacun de ses joues tant elle lui était reconnaissante.

S'approchant alors de son parrain...

- Messer Adrian, merci de m'avoir accompagnée à ce si grand jour... Elle l'embrassa sur les joues, rosissantes, ma reconnaissance vous est illimitée, merci... Passant son bras sous le sien en souriant... Vous aimez les Montécaos à la cannelle ? Il y en a une pleine fournée à la maison. J'ai découvert la recette il y a peu de temps grâce à une dona de Provence qui m'a fait part de quelques secrets...

Après une salue de la main à tout le monde, elle entraina Adrian le long de l'allée centrale, le coeur en liesse... Enfin elle était baptisée !

- Bon alors... cher Parrain... ha ben oui maintenant vous êtes officiellement mon Parrain. Vous devez me guider, m'apprendre les textes, toussa... On commence quand ?
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Laura.wilder

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Paquita.
Paquita suit avec attention le déroulement du baptême de Justine. Elle s'est placée assez loin de Duflan afin de ne pas être tentée de lui écraser un pied en faisant mine de racler le sol pour tromper son attente. C'est qu'elle veut faire plaisir au diacre Hypnosus qui est si gentil.
Lui reviennent en mémoire les moments les plus heureux de son propre baptême sous les grands arbres et de la douche glacée dont Saino avait gratifié Amaël alors qu'elle même bénéficiait d'une ondée tiède.
Elle est heureuse pour Justine, cette jeune femme si aimable à la compagnie agréable.
Elle marmonne les prières pour se joindre par l'esprit autant que par le coeur à cet événement.
Quand Justine lui promet de venir la visiter, elle lui retourne son sourire le plus radieux.

Avec plaisir, chère Justine ! Vous serez tojorn la bienvenue au Banastié... vous !

Ce dernier mot qu'elle n'a pu s'empêcher d'ajouter avec un regard en coulisse à Duflan.

Elle serre ensuite dans ses mains celles d'Hypnosus pour le féliciter de ce baptême si joyeusement mené et salue d'une rapide révérence l'heureux parrain.
Hypnosus


MESSE DE LA SAINT NOEL


Le jour de la Saint Noel est arrivé. En ce jour de grâce, tous les villageois avaient le droit d'être heureux. s'il existe bien un jour ou il est bon de stopper les rancoeurs, de sourire et d'être heureux, c'est bien ce jour. Je n'avais pu officier le 24 et je me rattrapais donc le 25 Décembre. J'avais passé la journée du 24 à aller voir les vieillards et infirmes de la ville. Ces personnes que l'on oublient et qui fêtent ce jour tous seul, une vieille femme avait été tellement heureuse de me voir taper à sa porte pour les fêter cette fête d'espoir qu'elle m’avait offert une gravure d'elle ....



Tant de personnes seul et nous... nous continuons à nous querellez... enfin, la nature humaine est ainsi faite! J'avais donc passée le réveillon de la Saint Noel avec une famille pauvre, j'avais pris un crayon et une feuille, j'avais essayer de retranscrire la foi de ce jour... la foi, et l'espoir d'un avenir meilleur, d'un avenir sans maladies... une vie simple,, faite de travaille et de foi...



Juste prier parce que l'on avait la chance d'avoir à manger ce soir et que peu être ca ne serait pas le cas demain, c'est aussi ceci la foi même si bon nombre de villageois ont de l'argent... ils s'ennuient peu être ?

Me voici dans la cathédrale. N'étant que diacre, je voyais que le curé, l'évèque n'avaient pas réaliser d'office, j'en étais quand même attristé, moi un homme de si petite condition et bien j'y avais pensé! Je ne leur en veut pas mais la foi, ca se travaille et tout comme un bon berger il faut montrer que chemin, n'est ce pas ?


L'heure de la messe approchait, il était temps. La corde dans les mains, je me mis à tirer la corde de toutes mes forces…Que l'on fasse sonner les cloches …..

DING DONG DING DONG…….



Je prenais alors la parole :

- Très chère villageois, nous voici réuni en cette cathédrale pour fêter la Saint Noel, fêter ce jour de la naissance de Christos. Cette messe sers particulière car pour moi c'est la messe de la foi par excellence, elle sera courte car il se fait frais, mais ce sera une messe tournée vers l'importance de la foi et le fait de se retourner vers les autres. Qu'avez vous fait aujourd'hui ? vous avez travaillé, vous avez fait le fête avec des amis, votre famille ? Et les personne seuls, handicapés, vieux, ils ont besoin de vous. Alors 'il vous plait, prions ensemble et allons aider ces gens. L'hiver s'approche et les hommes et femme se faiblissent, il faut réagir et leur apporter de l'espoir. Ne restez pas seul vous aussi venez faire le fête avec nous, paroissiens. La grande religion aristotélicienne est une grande famille d'amour...


- Pour débuter notre messe, je vous propose de réciter ensemble le CREDO. :



- Le CREDO est la prière qui nous relient tous, s'il vous plait récitez le CREDO à voie basse durant cette messe, les faveurs d'aristote vous seront envoyé à vous et aux êtres qui en ont le plus besoin.

Je pris alors le livre des vertus. J'avais choisi un autre extrait de ce livre sacré.



- Voici le lecture de la naissance de Christos....



Chapitre 1

Lorsque j’ai connu Christos, celui-ci aimait à nous parler des heures durant, d’une voix passionnée autant que passionnante. Nous buvions ses paroles avec ferveur et en nourrissions nos âmes. Ce fut lors d’une de ces discussions que Christos nous raconta son enfance. Ainsi, je vous la rapporte, mes enfants, car cette partie de sa vie fut aussi belle que ce que j’ai vécu à ses côtés.

Maria vivait avec Giosep qu’elle allait épouser. Tous deux étaient d’humbles vagabonds, mais ils vivaient dans la vertu, en remerciant le Très Haut des bienfaits terrestres dont ils jouissaient. En outre, ils éprouvaient l’un pour l’autre un amour sincère et pur de toute luxure, leur vie était heureuse. Mais un jour, Maria vit en songe un cavalier venant de loin aller à sa rencontre. Arrivé devant sa maison, il mit pied à terre. C'était un homme d’allure majestueuse; il s’avança, et dit :

" Maria, n’aie crainte, car l'Eternel t’aime et t’a choisie. Aussi, un enfant va naître de toi, que tu nommeras Jeshua. Il sera un guide, un messie habité par Dieu. Il portera la parole de Dieu partout ou il lui sera donné d’aller et sauvera le peuple de ses péchés en lui enseignant la sagesse d’Aristote. "

Le cavalier repartit ensuite vers sa contrée lointaine comme il était venu. Maria se réveilla à ce moment là et vit Giosep devant elle la regarder avec des yeux amoureux.

Et il advint ce que le songe avait annoncé, Marie conçut un enfant, et les deux parents firent en tout selon la prophétie d’Aristote, le nommant Jeshua.

L’Enfant naquit à Bethléem, en Judée. Du fait du surpeuplement qui existait alors dans cette ville, le couple ne trouva pour se loger qu’une bicoque délabrée car il n’y avait plus de place ailleurs pour les accueillir. Mais lorsque l’enfant naquit, celui-ci semblait, à tous ceux qui le virent, être touché par la grâce divine, car il rayonnait de douceur et de calme. Si bien que les gens du petit village se cotisèrent pour que cet enfant béni de Dieu ait tout ce qui lui était nécessaire. Les uns amenèrent du linge, d’autres contribuèrent à la rénovation de la bicoque et d’autres encore amenèrent des vêtements neufs et de la nourriture aux deux heureux parents.

Maria était transfigurée par le bonheur. Sa joie la rendait lumineuse et elle remerciait chaque jour le Très Haut de la naissance de cet enfant.

C'est dans ce calme paisible que Jeshua commença sa vie, loin de toute violence et de toute perversion... jusqu'à ce que...


Je rangeais le livre puis voilà que venait le moment de la communion… Christos était né et l'espoir était le nouveau là, j'avais tellement espoir que les villageois puissent ressentit ce nouvel espoir. Les hommes ont besoin d'espérer, les hommes ont besoin de savoir, d'imaginer de quoi peuvent être fait leur devenir, sinon, ils rentrent dans des enfers des émotions, des enfers de l'alcool, de souffrances... l'espoir fait vivre et ce n'est pas aujourd'hui que cet espoir renait... quand cet espoir peut il revivre ?

Je levais la tete et je vis une jeune femme prier, pieusement, mon coeur se remplie de chaleur, sa faisait du bien de voir que la foi était toujours vivante ici même...



- Voici venu le temps de la communion. Mes frères, mes sœur, vous pouvez vous lever :




- Voici le pain et le vin. Vivons la communion de Christos tous ensemble en cette église. Vous êtes à présent tous bénis, mes frères, mes sœurs.
Prions ensemble pour tous les morts, pour tous les êtres qui ont besoin d'amour, pour le renouveau… pour tous les êtres qui sont partis, pour toutes les souffrances de cette année, laissez les derrière vous, ici dans cette cathédrale, détachez vous en et sentez vous propre, libre et joyeux....

AMEN

- La messe est terminée, vous pouvez rentrez chez vous. N'oubliez pas de passer du temps à vous occupez des hommes et femmes qui sont dans le besoin. Soyez juste et aimant, laissez le combat et la guerre derrière vous, ces combats ravagent le coeur et l'esprit, vous qui êtes de Hommes redevenez des animaux... retrouvez le chemin du coeur! Etre ua service des autres est de loin la plus grande et la plus belle qualité même si notre égo nous dissuade de le faire...

Faites sonner les cloches…


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Bibiche75
Les festivités de la St Noël étaient passées. Pourtant très croyante, Bibiche n'avait pas assisté à la cérémonie de la Nativité, comme elle en avait pourtant l'habitude. Le coeur n'y était pas. Elle avait préféré rester seule avec sa peine chez elle, dans son appartement de Montpellier.

C'était dimanche. Partout dans la ville, on pouvait entendre les cloches sonner. La Nîmoise se prépara pour aller assister à la messe dominicale. Pour cela elle prit un bain parfumé aux huiles florales qui laissaient une légère odeur sur sa peau fine et couleur de porcelaine. Elle revêtit une robe bleue, aux riches étoffes, incrustée de pierreries qu'elle gardait pour les grandes occasions. Elle se para de ses plus beaux atours, une coiffe sur sa tête pour le respect du lieu saint où elle se rendait pour prier.

Un regard vers la mer à travers la fenêtre. Le soleil se reflétait déjà sur l'eau calme de cette belle journée qui s'annonçait. Bibiche sortit de chez elle pour prendre un fiacre et se rendre jusqu'à la Cathédrale.

Quelques personnes s'étaient déjà installées quand elle pénétra dans l'église. La jeune femme marcha lentement sur la travée centrale. Elle s'arrêta pour faire une génuflexion et se signer à la vue de la statue de Christos. Elle se releva rapidement et trouva une place où s'asseoir en attendant le début de la messe.

La tête et le coeur embrouillés par tout ce qu'elle avait vécu ces dernières semaines, Bibiche était passée par tous les états d'âme, du Bonheur absolu à la Détresse la plus totale, en un rien de temps.. Elle récita le Confiteor afin d'essayer de soulager sa conscience. Elle parla tout bas, un sanglot dans la gorge.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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