Eilinn_melani
[Le 17 Mai 1460, au matin]
[L'homme que j'aime n'a jamais existé]
La noce serait intime, cela avait été décidé dès le départ. Non pas que cela était une honte pour Eilinn Melani d'épouser le fils d'une pâtissière, mais parce que cela lui était extrêmement douloureux de renoncer aux vux monastiques, et de savoir que cette union ne serait ni heureuse, ni féconde. Il fallait également que son beau-père ne soit pas au courant de l'hymen, afin de ne pas s'y opposer.
S'était-elle perdue en chemin ? Parfois cela lui semblait évident, alors qu'à d'autres instants elle se contentait de ce destin.
La vicomtesse d'Avize avait reçu quelques cadeaux la veille, du vin du Lavardin et l'offre d'y séjourner librement avec son époux si cela était son souhait. Cela lui avait fait plaisir que son parrain (même si il ne l'était pas vraiment) pense à elle, et elle avait dissimulé quelques larmes à la pensée du Jardin d'Hiver. Un autre destin lui avait été offert, et elle avait le sentiment d'y renoncer.
Dans sa robe cousue par Clarinha, de l'Atelier Douceurs Toiles et Coutures (c'est bon mangez-en), Eilinn, accompagnée d'Alice et Alienor Marie, descendit de la voiture aux armes d'Avize pour attendre sur le perron les quelques invités qui viendraient. L'archidiaconesse ne devrait pas tarder non plus.
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Vicomtesse d'Avize, Diaconesse de Paris.
[L'homme que j'aime n'a jamais existé]
La noce serait intime, cela avait été décidé dès le départ. Non pas que cela était une honte pour Eilinn Melani d'épouser le fils d'une pâtissière, mais parce que cela lui était extrêmement douloureux de renoncer aux vux monastiques, et de savoir que cette union ne serait ni heureuse, ni féconde. Il fallait également que son beau-père ne soit pas au courant de l'hymen, afin de ne pas s'y opposer.
S'était-elle perdue en chemin ? Parfois cela lui semblait évident, alors qu'à d'autres instants elle se contentait de ce destin.
La vicomtesse d'Avize avait reçu quelques cadeaux la veille, du vin du Lavardin et l'offre d'y séjourner librement avec son époux si cela était son souhait. Cela lui avait fait plaisir que son parrain (même si il ne l'était pas vraiment) pense à elle, et elle avait dissimulé quelques larmes à la pensée du Jardin d'Hiver. Un autre destin lui avait été offert, et elle avait le sentiment d'y renoncer.
Dans sa robe cousue par Clarinha, de l'Atelier Douceurs Toiles et Coutures (c'est bon mangez-en), Eilinn, accompagnée d'Alice et Alienor Marie, descendit de la voiture aux armes d'Avize pour attendre sur le perron les quelques invités qui viendraient. L'archidiaconesse ne devrait pas tarder non plus.
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Vicomtesse d'Avize, Diaconesse de Paris.