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[RP] Mariage d'Eilinn Melani et Ernest Durée

Eilinn_melani
Ernest s'avança pour recevoir le sacrement du baptême, Eilinn restant quelques pas en arrière, Alice toujours accrochée à sa robe. Elle ne lui reprocha rien, laissant l'albinos scotchée à ses jupons.

Un papillon surgit alors du carrosse, et Eilinn reconnut la patte de Clarinha pour la couture de la tenue extravagante. C'était une vision un peu surréaliste, Yolanda en tenue de fête alors que tout invitait à la sobriété. La petite blonde la salua, et Eilinn répondit d'une voix calme, avec un soupçon d'affection.


Oui. Tu es même plus jolie que la mariée.

Elle fut agréablement surprise de la venue d'Uriel, suivi quelques instants plus tard de Mère Eloin et leur adressa un signe discret alors que Titca arrivait pour entamer la messe. Bardieu lui avait offert sa bénédiction par missive, ainsi savait-elle qu'il ne viendrait pas.
Elle remonta l'allée menant à l'autel pour arriver non loin d'Ernest qui patientait et s'installa sur un banc au premier rang en attendant qu'on ait besoin d'elle pour le baptême, asseyant Alice par la même occasion.

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Vicomtesse d'Avize, Diaconesse de Paris.
--Titca
La Cathédrale doucement fut remplit par les enfants du Très-Haut, silhouette familière, ou inconnus à l'élégance extravaguent. Cela n'avait que très peu d'importance en soit, tous étant présent pour la raison que leurs dicte, le coeur, la raison ou la convenances. La Vipère aurait tant aimée être cette petite albinos, elle comprenait sa peine et la partageait sans trop de mal, voir Eilinn proche des épousailles était comme assister à la métamorphose d'un cygne en canard. Fermant les yeux un instant, elle prit une énième gorgée en ce raclant la gorge. Aux salutations d'Uriel elle ce força à être tactile et de lui accorder une accolade qui lui brisa le coeur en même temps que relança la douleur, elle avait fait le choix de fuir la vie, sa famille, ses proches et ne reviendras pas sur celui-ci, mais avait-elle le choix ? Dieu était taquin et appréciait voir ses enfants contourner ses pièges ou tomber en plein dans le puits. A Eloin elle leva sa fiole et bu une gorgée avant de quitter un peu d'autel et avancer contre le devant de la scène.

Vous êtes prêt ?! En avant !


Mes frères, mes soeurs, mes enfants. Prenez place au cœur de la Maison du Très-Haut et n'ayez craintes car ici vous ne serrez pas jugé. Oui, bon il était Simplet et plutôt timide le gamin, mais elle n'avait pas le droit de le juger ici-même,PIRE elle ce devait de cacher ce petit détail pour ne pas s'attirer les foudres de certains maniaque Romain et autres cerveaux censé la gouverner, ou aimant penser qu'ils en sont capable ? Bref ! Nous sommes ici pour recevoir Notre Frère Ernest dans la Très-Sainte Famille Aristotélicienne Romaine.

D'un geste de main lent et source de douleur, elle pointa vaguement un grand cierge allumé et dont la flamme éclaira un coin de mur. Non pas qu'elle soit spécialement en émotion totale devant le spectacle, la Vipère le fixa longuement sans un mot, il était imposant et censé représenter la lumière dans le cœur de tous ou la présence de Dieu qui illuminait le chemin de la vie et des vertus.

Dieu est présent dans le cœur de chacun d'entre nous, il prend plusieurs formes, nous punis comme un père, nous console comme un mère et nous ennuis souvent comme le fera tout bon frère. Il reconnaît les siens et juge les hommes avec amour et compréhension. Nous avons tous fait des erreurs et nous en ferons encore des centaines avant de finir notre vie, parfois nous nous prenons assez de recule pour constater de nos actes ont fait du mal, parfois absolument pas... C'est ainsi que son les enfants du Créateur, imparfait et tellement humain.

Mais il faut savoir demander pardon, à ceux que l'on à offenser, à celui qu'on à souhaiter détruire, mais surtout au Seigneur. Confessons-nous à notre Père et qu'il nous pardonne.


Main jointe, elle en profita pour repositionner ses manches et fixa le sol calmement, enfant confiant ses erreurs et exprima à haute voix afin que la petite assemblée soit capable de la copier.

Je confesse à Dieu Tout-puissant à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en paroles, en action- Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, De prier le Créateur pour moi. Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Relevant la tête, elle invita les invités à faire de même. Attendant en observant les lieux vaguement et discrètement bien entendu.

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Ernest_duree
Ernest, debout, tête basse, prononça les mots mécaniquement. Des Amis ? En avait-il ? Des péchés ? Il faisait tout impeccablement, ni acédie, ni colère... Tout était en dedans, de toute façon, et il n'avait aucunes passions, donc aucun débordement ni d'actes ni de pensées. Et cela importait-il, en fin de compte ? Les mots, il les prononça, de sa voix hachée - toujours hachée, sans cesse hachée.

-« Je confesse au Très - Haut à tous les Saints et - à vous aussi mes Amis parce - que j'ai péché en pensée en - paroles en action - je supplie tous les Saints et - vous mes Amis de prier - le Créateur pour moi que - le Très-Haut nous accorde le - pardon l'absolution et la - rémission de tous nos péchés. »

Il regarda, lentement, résolument, sa mère. Il faisait cela pour elle... Pour que son monde à lui ne change pas.
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Jehanne_elissa
La Goupil salua Yolanda d'un sourire enjoué. Quelle prestance !
La rouquine jetait des regards à chacun des présents. Ils étaient peu nombreux, mais tous sincèrement soucieux du devenir d'Eilinn (et, dans une moindre mesure, d'Ernest). Si l'on comptait en amis véritables, sans doute y en avait-il plus dans cette noce que dans toute autre noce plus mondaine, plus célébrée et plus luxueusement apprêtée.

Jehanne se plaça tout près d'Eilinn et récita, en même temps que tous, le confiteor :


- « Je confesse à Dieu Tout-puissant à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en paroles, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. »

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Yolanda_isabel
Aux propos d'Eilinn, elle sourit désabusée plus qu'amusée. Elle, belle ? A d'autres. Chacun des détails qui forment son être sont sans aucun doute très beau. Une opulente chevelure d'or liquide, des yeux de la couleur du ciel, des lèvres roses, et un tout pas pour autant joli au regard. Le bras glissé dans celui d'Ella, elle l'entraîne à sa suite, essayant de calquer son pas sur celui de la bourgeoise mal en point. Dans la cathédrale, elle soupire discrètement, se pliant par amitié - encore une fois - à une de ces foutues représentations pseudos sacrées.

-« Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. »

Blabla.. Blabla... Amen !
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Eilinn_melani
Sagement, la diaconesse récita la prière de confession, réfléchissant à ses péchés. Même si elle n'en trouvait pas vraiment à confesser, mais probablement était-ce là celui d'orgueil.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Vicomtesse d'Avize, Diaconesse de Paris.
Ella_duree


La chose est établie. Il sera baptisé. Ils seront mariés. Quelle meilleure femme aurait-elle pu lui trouver que celle qui se sacrifie pour eux trois ? Quelle meilleure femme aurait-elle pu lui trouver que cette pucelle qui s'avance comme pour aller au devant des souffrances que lui réservent la vie, sans faillir, une main qui se tend vers son fils, quelqu'un qu'il pourrait suivre quand elle ne serait plus.

Son bras est saisi et elle sursaute faiblement quand le visage se tourne vers son interlocuteur qui n'est autre que la petite Josselinière, qui n'est plus si petite du reste. Dieu que les gosses grandissent vite et sans elle. Et elle les suit, se laisse guider dans cette grande cathédrale. Elle laisse à l'abandon cet enfant qui a grandi dans son sein, voulu du plus profond. A l'abandon ? A Eilinn. Mais c'est l'Amour. Mais c'est la Raison qui la pousse à laisser son fils sous la coupe de la jeune fille. Effacée matriarche qui les regarde tous faire comme dans un rêve puisqu'elle n'a plus fréquenté de lieux saints depuis qu'un homme d'église lui en a refusée la porte parce que son fils était simplet et fruit du péché de luxure sans aucun doute. Devant l'autel, elle ne voit qu'un jeune homme aux épaules vigoureuses, au visage agréable à regarder. Imperceptiblement, le corps se tend vers cet autre au loin quand il la regarde, le sourire se glisse, fugitif, les larmes prennent le siège du regard lavande, dévalent les vallons de la maladie, se glissent entre chaque ride. N'allez pas croire que la Durée est triste. Bien au contraire, elle doit être la seule personne à se réjouir du spectacle, car bien plus que les autres, elle est égoïste, et ce qu'elle voit au loin, ce n'est pas tant Eilinn qui renonce à ses voeux chéris. Ce sont deux enfants qui survivront dans l'adversité au prix de quelques désillusions.

Et dans cette cathédrale, dans le ventre de Notre-Dame, une enfant du Très-Haut confesse plus qu'à son tour, ses pêchés, ses manigances, se justifiant en son for intérieur auprès du Père Eternel.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Que la chose soit acquise, qu'ils pensent ce qu'ils veulent. La vie de son fils vaut bien une hyménée.
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--Titca
Tous et toutes demandèrent pardon au Très-Haut avec leurs raisons, leurs croyances et l'importance personnellement qu'il donnait à ce père spirituel et invisible. La Vipère releva la tête et lança un regard à l'assemblée avant de tendre une main en direction d'Edmond qui lui apporta un petit livre relié rapidement et ayant vraisemblablement bien vécu, tournant rapidement les 'pages' elle ferma les yeux et lu à voix haute un petit passage qui résumait bien la situation et certainement la beauté et étrangeté de cette assemblée réunis autour d'une sorte de soutiens invisible et crainte présente.

Bientôt Ernest entra quand la Famille Aristotélicienne, il partagera notre combat quotidien pour suivre le chemin des vertus, mais également l'Amitié Aristotélicienne. Aristote nous décrit l'amitié par ces mots : ''Il faut surtout que l'intéressement ne soit pas trop prononcé dans le chef d'un des prétendus amis. Le juste milieu, celui de la vertu, c'est de savoir s'entourer d'amis véritables, de gens qui peuvent compter sur vous et sur qui vous pouvez compter. ''

Nous le savons, mais l'oublions souvent malheureusement. L'amitié est une fleur précise qui ne supporte pas, égo, la puissance et la gloire. Aristote disait encore : ''Un vrai ami est un égal car l'amitié doit être parfaitement réciproque et équitable. Si elle ne l'est pas, ce n'est plus de l'amitié mais de l'intéressement. Un roi ne peut rien attendre d'un mendiant, ce dernier est incapable de l'aider en cas de besoin, or l'entraide est la base de l'amitié. Donc il n'y a pas d'amitié possible entre personnes par trop inégales. '' Je ne suis point d'accord avec lui, nous tous mendiants ou Roi, nobles ou...pas pouvons êtes égal, sans abus et sans profit.


C'était vraiment l'idéal pour un Baptême ? Pas sur, mais le message était passé et l'amitié était aussi une preuve d'amour non ? Puis celui qui n'était pas content viendra ronchonner après la cérémonie, elle n'était pas d'humeur à ce poser trop de questions pour le moment. Alors la Vipère ce déplaça vers le Baptistère et invita Eilinn et Ernest à la rejoindre.

Venez me rejoindre, Eilinn peut-être souhaiterais-tu dire quelques mots à Ernest ? Ou inversement ... La paroles est à vous.

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Eilinn_melani
La vicomtesse se leva après un instant à rassembler ses pensées. Ainsi sa vassale lui ferait payer jusqu'à la lie ces épousailles, mais comme le condamné sait que le gibet l'attend inéluctablement, elle se dirigea vers le baptistère, alors qu'Ernest en faisait de même. Et parce qu'il fallait bien signifier à chacun l'importance de l'acte, elle se tourna vers lui, et lui accorda un sourire, puisant dans son apprentissage d'enfant noble les ressources nécessaires à "paraitre".

Elle en eut soudain le cœur aux bords des lèvres, à briser l'un des interdits promis au Duc du Lavardin, mais rien ne fut trahit sur son visage marmoréen, les yeux évoquant les lacs gelés du nord de l'Italie d'ou venait son père restant aussi froids et secs qu'à l'habitude.
Elle savait que cet instant ne serait pas encore le plus difficile, ainsi sa voix était haute et claire, habituée qu'elle était à prendre la parole dans la cathédrale pour les offices.


En ce jour, je m'engage à accompagner Ernest sur la voie de l'Amitié Aristotélicienne, à le guider vers la Vertu lorsque le Sans-Nom voudra le mener sur la voie du péché, à l'éclairer lorsque les ténèbres l'entoureront.


C'était une habile pirouette pour ne rien prononcer de personnel, mais il lui fallait bien quelques atouts pour tenir la cérémonie.
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Vicomtesse d'Avize, Diaconesse de Paris.
Ernest_duree
Sans-Nom, Vertu, Amitié... Aucun de ces mots ne résistait à celui qu'Ernest idolâtrait entre tous : Logique.
Il écouta sans le comprendre le sermon de l'officiante. Non qu'il fût sot. Mais il ne comprenait pas ce que l'amitié avait à voir avec la richesse ou l'orgueil. L'amitié, c'était le coeur, c'était l'amour, c'était la même chose, c'était sa mère, c'était Ella Durée qui le regardait couper le jambon dépassant de la tartine, c'était le client énonçant d'une traite l'objet de sa venue sans chichis, sachant par coeur chaque item en vitrine ; l'ami, c'était celui qui témoignait à l'égard d'Ernest la même logique que lui-même en témoignait au monde. Ni plus, ni moins. L'ami, c'était celui qui parlait son langage, et il sut vite que l'officiante n'en serait jamais une. Proche du baptistère, il oscillait d'avant en arrière, comme à chaque fois qu'un illogisme trop grand, qu'un inconnu trop béant se présentait à lui. Canaliser son énergie, expulser dans le mouvement de métronome de sa grande carcasse.

La petite spatule en argent, au bout de sa fine chaîne, oscillait de concert. Tic tac. Tic tac.


-"Je reçois Eilinn Mélani comme - ma marraine et suivrai le - chemin qu'elle me montrera."

Sauf si ça impliquait d'enfourner des macarons sans les avoir laissé croûter sous la moustiquaire. Faut pas abuser, non plus.
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--Titca
Vipère au bord du sifflement de rage. Bon sang Eilinn que fais-tu là ? Va t'en ! Part en courant, éclate de sanglots, cache toi derrière un évanouissement ! Pourquoi gâche tu ainsi tes rêves, ton désirs, ton plaisir ? Deux constat fut fait par la Religieuse à quelques secondes d'intervalle : Le premier était que la gamine avait grandie, le seconde qu'elle ne changerais pas d'avis. Sortant la fiole, elle bu une longue gorgée de son contenu et regarda l'œil sévère d'Aristote posé sur elle : '' Quoi ? '' .

L'échange des promesses de baptême fut bref et plein de vide, ce qui renforça la Vipère dans son idée du départ. Mais étrangement, elle avait confiance en la petite et ne semblait pas spécialement sur le point d'exprimer son ressenti devant l'assemblée. Une bonne chose en soit, car elle en aurait été plus que capable.


Merci, à tout deux. S'approchant du bord du baptistère, elle posa ses mains sur celui-ci soulagent un peu ses jambes. La douleur montait en elle comme l'eau d'une rivière après un violant orage et elle dû forcer un sourire pour ne pas laisser ses sentiments transparaitre. Dans cette ambiance de deuil, cela passera sans problème inaperçu.

Ernest, mon enfant... Auriez-vous l'obligeance de répéter après moi, le serment du jeune baptisé ? Elle le regarda et l'invita à s'approcher un peu de l'eau bénite trainant au fond du grand bac de pierre. Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde. Silence, laissant le soin au jeune homme de pouvoir répéter sans avoir à retenir le texte en entier. Chose rare chez la Vipère qui généralement débitait tout le texte et laissait le croyant ce débrouiller avec ça. Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin. Nouveau moment de silence, ou sagement elle laissa Ernest parler et fut plutôt calme. J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté. Petit geste de la main l'invitant à s'exprimer, puis sourire final. Je désire de mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant. Dernier mouvement de la main, attendant de vérifié qu'il ne trébuche pas sur ce passage très important, sinon ? Ben sinon elle l'aidera une nouvelle fois, avait-elle le choix ? Pour Eilinn et pour ce gamin, assurément.... non.

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Ernest_duree
Le silence. Pourquoi, le silence ? Qu'attendait-on ? Qu'il répétât ? Était-ce tout, ce petit bout de phrase ? Il répéta. De sa voix monocorde, sans rien croire, sinon qu'en répétant, il pourrait se marier, qu'en se mariant, sa mère resterait avec lui pour toujours, alors qu'elle était si faible... Voilà le fil rouge, la suite logique. Alors, s'il faut répéter un petit bout de phrase...

-« Je reconnais eu Dieu le - moteur du monde la pensée - suprême et la cause - efficiente et finale du - monde. »

Voilà ? Non. Un autre bout de phrase. Puis le silence. Un silence qui s'installa. Répéter celle-là également ? Que ne lui avait-on tout dit d'un coup, pour tout répéter ensuite ? Cela manquait singulièrement de logique. Cela, pire, témoignait du manque de foi de la diaconesse en la logique implacable et suprêmement intelligente du baptisé. En sa mémoire gigantesque, en son cerveau dévorant, lui prenant toute cette énergie, toute celle qu'il ne dépensait pas en vaines courbettes, serrements de mains ou détour de tête lorsqu'un bruit se fait entendre derrière soi.
Ernest était un ordinateur ; il était puissant et sa mémoire était infinie. Il ne lui manquait que le sentiment, il ne lui manquait que de comprendre l'illogisme des gens. Mais les machines sont programmées seulement pour le logique... Tic tac.
Après un silence, et oscillant sur ses pieds de plus en plus, extériorisant, sa mère le savait, Eilinn le savait, son alarme ainsi, il égrena consciencieusement les phrases, une à une, telles qu'elles lui étaient données à la becquée par l'officiante :


-« Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme - mon guide dans la connaissance de Dieu et je - jure de lui rester fidèle ainsi - qu'à son autorité seule - représentante sur Terre de l'Être divin. »

Parole, silence, parole.

-« J'accepte tout cela de - ma propre volonté pour le salut - de mon âme en vue de ma - résurrection près de Dieu dans - la contemplation éternelle de - Sa Beauté. »

Pour 0 Faire : "répéter phrase i"
Incrémenter i, retour début de boucle.
Mais oui.


-« Je désire que mon nom - apparaisse comme baptisé et - serviteur de Dieu tout puissant. »

Ernest finit la phrase, et Titca ne reprit pas sa litanie - autre chose viendrait, mais son intonation était par trop claire : stop. The end. Et ces phrases, toutes hachées, tronçonnées, débitées, ne formaient plus rien de cohérent dans leur incohérence. C'était de la bouillie de mots. Il fallait les ranger en ordre bien propret, à la queue-leu-leu. Aussi Ernest, l'avare de mots, sauf quand la logique était en jeu, dit de sa voix saccadée, mais non précipitée :

-« Je reconnais eu Dieu le - moteur du monde la pensée - suprême et la cause - efficiente et finale du - monde je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme - mon guide dans la connaissance de Dieu et je - jure de lui rester fidèle ainsi - qu'à son autorité seule - représentante sur Terre de l'Être divin j'accepte tout cela de - ma propre volonté pour le salut - de mon âme en vue de ma - résurrection près de Dieu dans - la contemplation éternelle de - Sa Beauté je désire que mon nom - apparaisse comme baptisé et - serviteur de Dieu tout puissant. »

Alors, il s'apaisa, et cessa d'osciller sur ses talons. L'ordre, bien que tout relatif, était de retour. Mère, es-tu fière ?
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--Titca
Décidément ce jeune homme cachait bien des mystères pour la religieuse qui ne trouvais rien de logique dans sa façon d'être. Il ce comportait en simplet et agissait en personnes plutôt normal, incompréhensible ! Mais loin d'avoir envie de comprendre en plein milieu d'un baptême, elle approuva encore sous le coup de l'étonnement. Bonne mémoire, comme la sienne en soit.

Plongeant ses mains dans l'eau modérément propre, elle forma une coupe de celle-ci et le regarda, finir avec de l'eau sur la tête n'avait rien d'agréable et elle ce promis de faire vite, ou du moins assez rapidement pour qu'il ne soit pas complétement trempé et refermé sur lui même. Après tout c'était son futur suzerain par alliance, autant commencer à le respecter immédiatement cela sera déjà ça de moins à faire pour plus tard.

Elle releva ses mains et les leva au-dessus de la tête d'Ernest, laissant l'eau caresser son fronts et le reste de son visage. Petit sourire avant de prononcer les paroles Saintes.


Ernest. Je te baptise au nom de l'Eglise Aristotélicienne et au nom du Très-Haut, pour l'amitiée de tous les Saints et pour l'amour du père de l'humanité. Retirant ses mains, elle lâcha l'eau restante dans le baptistère et fit signe à Edmond qui lui apporta un cierge allumée et une médaille. Le cierge fut tendu à l'homme et elle lui passa la médaille autour du cou délicatement. Que la lumière de ce cierge t'éclaire dans les moments difficile comme dans les moments de joie, il te montre le chemin de la vertu, de la foy et du pardon.


Regardant l'assemblée, elle sourit doucement.

Vous pouvez venir accueillir cet enfant du Très-Haut parmi-nous ! Que ce jour soit le jour de sa renaissance.

Ne tenant plus, la Vipère recula et s'appuya sur Edmond, un mariage après cela ? D'accord, mais donnons-lui quelques minutes, elle alla rejoindre une chaise et bu une longue gorgée de liqueur avant de s'adresser au domestique.

Nous reprenons dans quelques instants, occupe-les veux-tu.


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Eilinn_melani
La première partie de l'office s'achevait enfin. Le soulagement serait de courte durée, dès que Typhanie reprendrait l'office. Eilinn adressa un mot à Ernest. C'était certes important qu'il soit baptisé, mais la perspective de ce qui l'attendait lui coupait toute émotion.

Félicitations.

Eilinn fit signe à Aliénor-Marie d'approcher pour délester Ernest de la chandelle allumée. Il allait falloir qu'il ait les mains libérés pour la suite de la cérémonie.
Le comportement de l'archi-diaconesse l'inquiétait également, alors que celle-ci semblait boire régulièrement d'une fiole étrange, il faudrait l'interroger à ce sujet par la suite.
Mais pour l'instant, la vicomtesse souhaitait en finir.

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Vicomtesse d'Avize, Diaconesse de Paris.
--Titca
Pendant Edmond ''occupait'' les invités, comprenez : Il était planté comme un I et ne bougeait pas le petit doigt. La vipère autrefois si piquante, pouvait reprendre de son venin. Encore quelques jours, quelques heures, quelques mois, après quoi trépasser ne lui coutera plus rien d'important en soit. Le temps s'écoula et elle pu voir sur le regard de sa suzeraine une lassitude, une envie d'en finir qui ne manquait pas d'expression. Ce redressant, elle déposa la fiole sur l'autel et s'avança. Regard plutôt souriant avant de reprendre. Mariage ? Allons-y.

Fort bien. Les témoins approchez-vous des futurs époux. Eilinn, Ernest... Devant-moi.

Aucune colère, aucune haine, aucun sentiments réel, une envie d'en finir aussi pour d'autre motif cependant. Regard à la petite assemblée bien peu bavarde, décidément cela n'avait rien de festif toute cette histoire. Oubliée le repas et le banquet et surtout le poulet, il n'y en auras point, Typh pensait surtout que tous allaient renter chez eux et continuer leurs petites vie tranquil. Pas si mal en soit.

Nous allons unir ses deux âmes devant Dieu et les Saints. Celui qui à quelques choses à dire contre cette unions parle maintenant ou ce tait à jamais.

Moment de calme, de répit, de doutes, de silence en soit. Avant d'hausser les épaules, qui parlerait ? De toute façon Eilinn le voulait et l'officiante avait décidée que la volonté de cette gamine dépassait toute moral. Nul besoin de s'exprimer en soit, cela ne fera que brasser du vent et de la poussière. Attrapant son livre, elle regarda le couple et osa un sourire en coin. Que lire dans tel moment ? Regard et soupir, aucune idée.

Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

Et Dieu lui demanda: "Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre ? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !" Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: "Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste..." Et Dieu lui ordonna: "Parle et je te le dirai !"

Alors, Oane répondit: "Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur."

"C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste."

"Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour." Alors Dieu dit: "Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes."


Regard à Ernest, oui elle lui déclarait ... son affection ? La Vipère avait vraiment un problème en ce moment. Sourire à Eilinn genre : ''Tu as vu j'ai été toute gentille'' avant de reprendre la cérémonie.

Nous sommes les enfants de Dieu, capable d'aimer... De ce fait de nous unir dans l'amour de l'autre. Avec lui, pour lui, toujours et pour toujours. Ernest veux-tu prendre Eilinn pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

Elle le regarda, regarda les témoins, oups elle as oubliée de faire parler les témoins ! Tant pis hein, ils parlerons plus tard après tout.



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