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[RP - 18/04] Cathédrale - Sacre de Sa Majesté Vonafred

Harpege
Bon alors, le premier sacre, elle avait échappé en étant en Grèce. Pratique la Grèce. Le second, elle avait trouvé une excuse, même si elle s'en était mordu les doigts ensuite. Mais là, pas moyen d'éviter….

C'est donc à petits pas menus, juchée sur des escarpins en chevreau achetés en Italie et qui la hissaient presqu'à sa hauteur, enveloppée d'une myriade de tissus fins, de tous les tons de bleu, s'appuyant à peine sur son bras, saluant d'un sourire de rares visages connus, qu'elle pénétra en l'édifice. Un petit pas, on ne tortille pas, un autre petit pas, un saut, un sourire, et hop un petit saut de côté et on doit être à la bonne place. En se dévissant la tête pour apercevoir son fils tout de même.

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Pitt.bull
il y a des jours , ou contre tout l'or des mines, pas une fois il sortirait son séant du lit.
Mais là, ce fameux jour, pas moyen de le retenir, il avait trépigné senestre et dextre avaient été arpentés.

l'escorte ducale avait été réveillée avant le coq du père fouetard, les naseaux fumant des montures avaient précédés la troupe ducale, pitt pour une première à reims.

Tout à chacun serait fière de parier sur les motifs d'une telle envie.

Un amour pour sa majesté?? un culte pour la cathédrale?? une poignet d'asticot dans les braies?? que nenni, le duc de Normandie était juste fière, d'être en si belle compagnie.
Pas bien habille ainsi réhaussée, mais si élégante, hésitante qu'elle était, plus habile à la barre d'un navire sentant la poudre, que sur des escarpins.

Il la regardait les yeux brillant, sentant le bras posé sur le sien, ils l'accompagnait, collé à elle pour sûre qu'il allait en surprendre, en faire rire peu importe, elle souriait , dans ses reflets bleus, et lui tel un ducaillon , se contentait de l'imiter, sourire de courge, prenant garde de cadencer doucement, ce n'était pas le moment que sa cheville s'enfuit à babord à cause des escarpins
Victoire.
Victoire avait froid, et Reims c'était pas le sud, c'est donc emmitouflée dans sa mauvaise humeur qu'elle rejoint le groupe des Hospitaliers. La veille elle avait pris la peine d'étudier le fameux plan pour rapidement trouver sa place mais lorsqu'elle repéra le Sénéchal sur le parvis de la cathédrale elle fut rassurée de ne pas avoir à chercher son groupe.
Après un garde à vous exécuté comme il le fallait, elle répondit aux ordres d'Optat, se tenant droite comme un I en relevant le menton, prête pour l'inspection.

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Sakurahime
Troisième sacre auquel elle assistait, et à chaque fois, d'une place différente!
Que ce soit parmi la noblesse auvergnate, parmi ses soeurs Blanches dans la sécurité, ou comme aujourd'hui, parmi les officiers royaux, l'impression était toujours la même en entrant dans le lieu saint, sensation d'écrasement, de petitesse ou d’infinitésimale insignifiance, telle une fourmis noyée dans les jardins du Louvre.
Elle n'en montrait rien cependant, resserrant frileusement son tabar azuré autour de ses épaules.

Elle avait longuement hésité sur sa tenue. Elle n'aimait point le bleu, qui jurait atrocement avec le vert qu'elle aimait porter, couleur de son ordre, couleur de son fief, couleur de la paix.

Mais elle n'avait pu se résoudre à laisser son tabar au placard, symbole ostensible de sa fonction.

Trouvant la place qui leur était assignée, elle s'installa tranquillement, tuant le temps en observant les gens entrer, tentant de deviner quel frère ou soeur d'arme arriverait après.

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Anne_blanche
Finalement, le manteau vert se supportait très bien, malgré son poids. Au moins, ça protégeait du froid qui semblait se hisser depuis les dalles de pierre le long des jambes d'Anne. Elle resserra les pans d'étoffe autour d'elle, résignée à attendre sans rien voir, son placement et sa petite taille ne lui permettant que d'entendre.
Marie-Alice se retrouvait plus loin, plus à droite, au milieu de la vague bleue des Pairs. Anne avait aussi vu passer Julien et Melior, et de nombreux autres qu'elle connaissait depuis longtemps, mais qui ne la reconnaîtraient certainement pas, débarrassée qu'elle était de ses oripeaux mnémosyens.

Attendre, donc.
Que peut-on faire quand on attend, qu'on sait qu'on va encore devoir attendre plusieurs heures, qu'on a froid, et qu'on n'a pas envie de s'ennuyer ? Prier. Anne s'y attela consciencieusement, ce qui l'occupa une bonne demi-heure. Quel ennui d'être arrivée si tôt ! Si au moins une connaissance pouvait venir s'installer non loin, on pourrait bavarder à mi-voix, comme tous ceux qui alimentaient le bruissement flottant au niveau des têtes.

En attendant un éventuel camarade de papotage, Anne décida de se mettre debout, subrepticement. La plupart des gens étant assis dans l'attente de l'arrivée royale, elle pourrait voir autre chose que le dos de son voisin de devant, sans pour autant se faire remarquer : même debout, Anne ne dépassait les gens assis que d'une courte demi-tête.

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En attente.
Louison.
La princesse était jeune mais comment ne pas fondre devant son sourire angélique. Elle savait si bien en jouer. On l'avait apprêté comme il se doit, expliqué longuement que les grenouilles devraient rester au Louvre, qu'il ne faudrait pas courir à la recherche des petites cuillères de sa rouquine de mère, et tout un tas de règles pour cette journée dite spéciale.

Bien sûr, aucun adulte n'avait su vraiment lui expliquer de manière à ce qu'elle comprenne vraiment, mais si elle avait saisi quelque chose, c'est que ce n'était pas une journée propice aux farces ni autres facéties.

Elle était arrivée, on l'avait installé. Beaucoup d'adultes ici, et son frère pas encore là. Elle se demandait de quelle couleur serait le ciel de ce dernier aujourd'hui, la météo de Godrick était la chose la moins prévisible au monde pour la jeune demoiselle, et sans nul doute également pour le reste du monde.

Elle avait affiché sur son visage son sourire number four, celui des grandes occasions, elle avait regardé les personnes présentes. Certains visages lui étaient connus, et disons bien connus et non familiers, car à la vérité, dans la cathédrale, elle n'en avait reconnu aucun. Comble de malchance, les deux seuls visages familiers qu'elle avait vu, semblaient bloqués sur le parvis. Sa future marraine, qu'elle avait déjà adopté, Aanor, et l'une des dames qui courait après les cuillères de la Reyne. Elle aurait voulu prendre la main de sa marraine et l'emmener avec elle, mais on lui avait signifié que ce n'était pas possible pour le moment, peut être après...

Et comble de malchance, pas une seule friandise. Comprenez que son homme préféré number two était introuvable. Comble du désespoir. Heureusement que les parents allaient arriver, la petite se sentait bien isolée malgré la foule des inconnus qui l'entourait.

A quoi bon être une princesse, si elle n'avait personne pour lui tenir la main et lui faire passer le temps agréablement...

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Asphodelle
[Avant l'ouverture des portes aux invités]

Elle remonte d'un pas sûr et très rythmé la façade Nord de l'édifice.
Il faisait bien froid ce jour et le vent désagréable...mais elle n'avait pas souhaité s'encombrer d'un manteau. Sa brigandine de cuir épais, couvrait son thorax, et la protégeait déjà du froid, du reste.

Ayant aperçu les couleurs de l'Ordre Hospitalier de Saint Jean de Jérusalem, elle leur fait un signe militaire énergique accompagné d'un sourire franc et sincère, déclinant son identité et montrant ses galons de Préfet des Vidames de la Garde Episcopale, afin de pouvoir pénétrer dans l'édifice.

Après avoir été identifiée par l'un de ces prestigieux bastions de sécurité royale, et avoir reçu la permission de continuer, elle entre par la porte Nord, et rejoinds directement de là sa place.

Elle venait de faire le briefing à ses Hommes...et elle était sûre que tout se passerait bien.

Passant la travée affiliée à la sécurité, puis celle des Cardinaux, elle put voir combien tout avait été préparé avec grand goût.

Un parfum de fleur avait frappé son odorat, et la vision des renoncules, du lierre et de ces fleurs blanches qu'elle n'identifiait pas, parut un instant lui renvoyer l'image d'un jardin dans son renouveau printanier.

Par tous les Saints...quelle mission des plus agréables...garder des Princes d'Eglises dans un petit Paradis...
pense t'elle.

Les couleurs et les serpentins de nature qui embrassaient la pierre des colonnes et des piliers, réchauffaient le lieu et en même temps, lui apportaient une fraîcheur non pas froide, mais juste juvénile.

Cependant, elle ne pouvait se laisser aller à la contemplation, et devait d'ores et déjà se plonger dans la concentration et les réflexes de base : se souvenir des distances, de l'emplacement du mobilier, repérer les Gardes Royaux déjà postés, les obstacles au sol, ou à la vue, les coins sombres, les espaces dégagés, les zones de replis...

Elle avait salué d'une inclinaison respectueuse de tête et la main sur le coeur, le Grand Chambellan de France sous lequel elle menait travail ce jour, et était attentive aux Ordres Royaux - qu'elle saluait avec égale attention reconnaissant les galons des Grands-Maîtres - aux côtés desquels elle collaborera jusqu'à la complète terminaison de ce Sacrement et la dernière personne dans ce lieu.

Le pilier gauche au droit de la croisée du transept, au plus proche des Cardinaux et des officiants, était sa position.

D'ici, elle pourra voir le vaisseau central...la nef et les collatéraux. Il lui suffira également de tourner la tête pour entrevoir l'agitation des portes côtés Nord et Sud...tout comme la bonne tenue du lieu en arrière du côté du choeur.
Elle partageait cette position en symétrie avec Monseigneur Xena, une de ses Gardes férue au combat et aussi forte qu'un homme.

Dans pas longtemps, ses Hommes entreront à leur tour et prendront leur poste. Ils entreront également sous sa surveillance.


[Après l'ouverture des portes]

Le grand du moment commençait...les cloches tambourinaient joyeusement dans les oreilles comme un mariage...Asphodelle, la tenue briquée, l'uniforme impeccable sous sa brigandine, passe ses mains derrière le dos, les jambes bien positionnées, les cheveux tirés et plaqués en arrière.
Solide de rigueur et de rigidité, elle entreprends de commencer sa mission, passant son regard sur les visages qui s'offraient à ses yeux, de loin pour commencer.

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Wilfred_ivanhoe
[Avant ouverture des portes aux invités]


Wil ayant fait le chemin depuis Dole et non depuis la citadelle de la garde épiscopale et donc de Rome,ayant le chemin beaucoup plus court arriva dans les premiers en ce jour si important pour le royaume tout entier mais surtout pour lui,son premier sacre d'un Roy....

Wil allait y assurer la sécurité avec ses fresres d'armes de la garde épiscopale mais aussi avec les ordres royaux et la garde royale.
Il faisait tres tres froid et le vent glaçial mais Wil n'en avait cure,sa brigandine de cuir le protégeait du froid.

C'est donc dans un uniforme impeccable,bottes lustrées et tirré a quatre épingle que Wil se présenta a la porte et salua les membres des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem présents,il sourit et montra ses galons de Lieutenant de la garde épiscopale et apres autorisation entra dans l'édifice.

Wil fit quelques pas et admira la grandeur et la beauté du batiment,il se signa puis regarda quelques instants les personnes déja présentes.
Puis repéra sa place,salua le Grand Chambellan d'un signe de tete et d'un sourire,vit monseigneur Asphodelle a qui il fit un salut militaire impeccable et un énorme sourire.

Wil traversa l'édifice admirant les fleurs et les décorations et se posta a la place qui lui avait été attribué,il mit ses mains dans son dos,les jambes bien campées et ne bougea plus.


[apres ouverture des portes]

On entendit les cloches sonnées a tout va et le ballet des invités,des nobles,des clercs commença.
la cérémonie allait commencer....

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melior
Entrée solennelle des Pairs, donc pas solennel, port de tête altier...la noble attitude. Fallait bien être en représentation.
Aristote soit loué, quelques autres étaient déjà là, et il suffisait de rejoindre la marée bleue. Le mode mollusque sur fond de manteau bleu était-il admis ?
Ceci suscita une profonde réflexion en Melior.

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Jonhatan27
Jonhatan sur les ordres du premier huissier de France Alexandre* c'était placé au sein de la cathédrale. Il vit le garde royal qui était dans son périmètre et qui l'assisterai en cas où, un mal autrui faisait en ce jour trop de bruits.L’huissier royal porte un mantel d’azur orné aux épaules de trois lys d’or.

Il se mit assez en vue pour qu’un invité ne sachant point où aller se placer, puisse venir lui demander.

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*atalante
Laisser entrer les représentants du ministère religieux, puis les Pairs du royaume, les grands officiers dont mon chef, les Feudataires, puis notre tour viendra .
Attendre encore et encore, tel est le lot du soldat, mais heureusement, mes amies sont arrivée et attendent à mes cotés.
Bon, qui est ce que je vais connaitre d'autre là dedans, c'est que ça risque d'être long, et si je ne veux pas m'endormir, mieux vaux être à coté de quelqu'un que je connais pour discuter un peu, donc ne pas perdre Davia, Krystel et Kasia.

Tiens, qui vois je, mon regard se fait noir, une moue nait sur mon visage, j’aperçois le Duc du Bourbonnais-Auvergne, ouf, il ne sera pas dans le même groupe que moi, heureusement, parce que si j'ai envie de croiser des gens que je connais, certain, je préfère les éviter, et lui, je risquerai de dires des bêtises.
Tiens, Harpege, faudra que je lui dise bonjour et que je la remercie une fois de plus pour le voyage organisé.

Ha mais voilà, Sakurahime ma soeur de coeur, une de plus, et oui, elle est Héraut, donc dans mon groupe, bien cela
J'avance donc dans la nef pour venir me placer a son coté, je ne sais si les autres suivent au milieu de cette foule, ça clique un peu, faut dire que j'ai gardée mes jambières de plate. Je les aie astiqué moi même et quelque chose de bien, elles brillent de milles feux.
J'ai mis ma belle cuirasse et mon tabar de maréchale de France par dessus. Puis comme il fait souvent froid dans ces battisses, j'ai aussi pris ma grosse cape en peau de loup pour avoir bien chaud c'est que à attendre comme ça, on va prendre froid sinon.


Bonjour Sakurahime, tu vas bien, tu es seule?

édit pour mettre en concordance avec ce qui se passe sur le parvis.

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Maximien
C'est une belle journée qui s'annonce...
C'est donc par cette belle journée que le fils mirandolien suivit le détachement hospitalier.
Prenant place devant le parvis, il ne manquai plus que de monter la garde.
C'est ainsi que le maréchal des Hospitaliers allait passez sa journée, de sorte qu'aucun événement de perturbe le sacre.
Tels était son rôle.

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Liloia_de_baish
Remontée de Guyenne et de la Citadelle du Rey pour le sacre de notre Roy, je vins me poser à la place qu'on m'avait octroyée, à gauche des escaliers à l'extérieur de la Cathédrale.

Je jetais des regards discrets à gauche et à droite, cherchant du coin de l'œil mes frères et mes sœurs du Saint Sépulcre.

Droite, les mains bien à plat sur la garde de mon épée, frissonant dans l'air piquant de ce mois d’avril, j'observais la foule devant moi, espérant que rien ne viendrait troubler le sacre de notre Roy.

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Elianor_de_vergy
Mais qu'il faisait donc froid en Champagne! C'était la première idée qui avait traversé l'esprit de la frileuse poupée du Sud alors qu'elle avançait à pas lents sur le parvis de la cathédrale au bras du vicomte de Cessac. Sa seconde réaction avait été une sorte d'étonnement à se trouver à nouveau en ces lieux. Elle avait peine à se remémorer qu'un peu plus d'un an auparavant, elle avait asssisté au sacre de Sa Majesté Béatrice dans un tout autre état d'esprit. Elle était alors héraut d'armes, intendante des Menus Plaisirs, et c'est au bras de son époux qu'elle avait fait son entrée, sauvegardant ainsi une apparence harmonieuse à ce désastreux mariage. Elle se rendit compte alors combien elle s'était repliée sur sa Guyenne depuis, et combien cela lui avait fait de bien. Au fond, elle ne regrettait aucune de ces choses, aucune de ces fonctions dont elle s'était chargé alors, dans sa frénésie d'action. Dans son désir maladif de se montrer à la hauteur de l'ombre maternelle qui planait, encore et toujours, au-dessus d'elle. Dans sa vieille manie d'être une bonne petite fille.

Oh oui, elle avait changé. Et ne s'en portait que mieux, songea-t-elle en se tournant vers l'ami qui l'accompagnait ce jour, un sourire aux lèvres.


Nous y voilà cher ami. Pour être tout à fait honnête, nous en sommes à la partie la plus plaisante, si mes souvenirs sont bons: celle où l'on se réjouit d'assister à un tel évènement et où l'on repère les visages connus que l'on ira saluer après le sacre. La cérémonie elle-même.... Oh elle sera sans aucun doute superbe, pleine de pompe et de solennité mais...

Elle baissa quelque peu la voix et acheva, amusée.

Mais longuette, il faut bien l'avouer. Je compte sur vous pour me secouer si jamais je m'endors d'ennui !

Son sourire s'élargit tandis qu'elle désignait d'un petit signe de tête l'assemblée des pairs qui commençait à se réunir, aisément reconnaissables à leurs manteaux bleus.

Je vois que nos nobles pairs se rassemblent pour leur entrée solennelle...Je vous propose de gagner nos places dès maintenant, nous éviterons ainsi la bousculade des retardataires arrivant à la dernière minute!

Joignant le geste à la parole, elle lissa d'un geste machinal les plis de la somptueuse robe qu'elle devait au talent de Clarinha et, accentuant un peu la pression de sa main sur le bras du vicomte pour soulager sa mauvaise jambe d'un peu de son poids, elle pénétra avec lui dans l'impressionnant édifice. Remontant la nef d'un pas lent _ sa boiterie lui interdisait une allure plus rapide, et la précipitation aurait de toute façon été déplacée en un tel endroit _ ils gagnèrent les bancs réservés à la noblesse du royaume et furent assez chanceux pour en trouver un encore libre, sur lequel ils prirent place.
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Victoire_
[Avant l'ouverture des portes aux invités]

Arrivée sur le parvis de la Cathédrale, elle n’eût pas de peine à se diriger vers la façade Nord, les instructions qu’elle avait reçues avaient été parfaitement claires.
Le vent froid ne la rebutait pas, sous sa brigandine de cuir épais, les mains protégées de gants de cuir épais armé, elle avançait d’un pas assuré.

Elle avait particulièrement fait attention à ce que sa tenue soit parfaite, jusqu’à ses cheveux qu’elle avait remontés en un petit chignon recouvert d’un tissu de cuir.

A la porte Nord, les membres de l'Ordre Hospitalier de Saint Jean de Jérusalem étaient positionnés, après leur avoir adressé le salut militaire, sourire aux lèvres, elle se présenta et montra ses galons d’Aspirant Lieutenant de la Garde Episcopale afin de pouvoir entrer dans la Cathédrale.

Autorisation donnée, Victoire pénètra dans l’édifice, elle s’attendait à retrouver l’odeur d’encens mais ce fût le parfum des fleurs printanières qui la frappa en arrivant.

Elle n’eût que quelques pas à faire pour rejoindre sa position, elle salua le Grand Chambellan d'un signe de tête et vînt prendre place non loin de Monseigneur Asphodelle qu’elle ne manqua pas de saluer aussitôt accompagnant son geste d’un sourire.

Elle serait juste derrière les Cardinaux, dos à la porte Nord, en parallèle d’elle viendrait se positionner le Lieutenant Bibiche.
Au vu de sa position dans le transept, elle ne pourrait manquer les ordres de sa Préfête, elle pouvait aisément surveiller la porte Sud et, en tournant légèrement la tête son regard portait sur la plus grande partie du Chœur ainsi que de la Nef.

Les portes n’étant pas encore ouvertes, elle mît ce temps à profit pour scruter l’ensemble de l’édifice, prendre ses repères, se remémorer l’emplacement de ses sœurs et frères d’armes ainsi que ceux des membres des ordres Royaux.


[Après l'ouverture des portes]

Les cloches se mirent à sonner, les portes s’ouvrirent laissant passer les premiers invités, la cérémonie n’allait pas tarder à débuter.
Elle se redressa aussitôt, bien campée sur ses jambes, d’un geste assuré mit ses mains dans le dos, relèva légèrement le menton, la tête légèrement tournée sur sa droite vers l’entrée de l’édifice.


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