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[RP - 18/04] Cathédrale - Sacre de Sa Majesté Vonafred

Arangil


[Avant l'ouverture des portes et l'entrée des invités ]

Chevaucher dans les bois en plein printemps était comme voyager par une vaste et lumineuse cathédrale. Les frondes créaient des arcades gothiques et unes inachevées voûtes du croisée, avec des traces vitrées des tendres bourgeons. La tiédeur du le soleil surélevait les parfums du la bosquet, en les faisant tourner la tête comme l'encens. Les papillons battaient des ales entre les arbres comme des images fugaces de vitrages du couleurs, et les pigeons entonnaient un cantique rauque, ensommeillé.

L'éventail du feuillage s'est agité en reconnaissance au passage du le Gormaz, qui voyageait confortablement dans la chaise, avec les longs étriers et son dos contre l'arçon. Après lui, le battre des harnais et les armes, le fracas des casques et le grincement des roues d'un carrosse troublé les oiseaux dans le bois et le terre vibré. Un paire de cavaliers ont surgi à la vue, avec ses magnifiques montures en avançant au trot, et derrière lui autres deux son apparus on portaient des voyantes banderoles en soie, avec un lion d'or couronné debout en portant un épée avec son main droite gantée.

Derrière les escortes avançait un carrosse, entraînée par quatre chevaux, du la race Tordillo, bellement harnaches et quelques clochettes d'argent tintant dans ses piaffements. À l'intérieur de la même, un femme voyageait, une dame adorable du noble lignée, avec les factions furies et claires comme un fontaine cristalline.

Le cortège est arrivée a la Cathedaral et s'est arrêtée aux portes; les chevaux ont brouter et faisons tinter les harnais. Le Duc d'Híjar, Marquis du Lerida, Comte de Besalú, Comte du Albarracín et Baron de Mora de Rubielos, mis pied à terre d'Arnor et ses escortes l'ont imité, et se mettant en garde à côté de la carrosse. Monsieur Gormaz habillait une tunique en soie blanche, avec des brodées dorées et enveloppé d'un manteau bleu, avec l'estampe de son blason héraldique, ajusté par un ceinture de boucle ornementée et de plaque. Il n'y avait pas de vanité dans les jeunes profils de son visage et la dissimulation dans les yeux obscurs. Il a ouvert la portière et aidé à descendre la dame, en s'arrêtant devant son épouse Trencacors et par quelques instants il s'est limité et la regarder. Une ébauche de sourire a courbé la bouche sévère et a illuminé les beaux yeux, et tout à coup tout son visage a rajeuni encore plus s'il tient, comme s'il avait un âge très inférieur à celle que ses traits encore jeunes dénonçaient.

Arangil a pris la main de son épouse, encore un peu accablée, comme s'il la couvraient dans une couverture chaude et moelleuse à la fin d'un voyage accidenté et il l'a chuchotée a l'oreille:


Vous êtes radieuse mon amour.

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Thibaut
Thibaut avait suivi ses frères et se soeurs depuis Genève, lieu de la Croisade, jusqu'à Reims. Il n'avait fait autant de chemin que depuis le jour où il avait quitté le Mans pour Genève.

Dans le camp des Teutoniques, en dehors de smurs de Reims, il était entouré de ses frères et de ses soeurs, attendant l'ordre de départ du Grand Maitre. Lorsque le cor sonna, tous se mirent en ordre, le Porte-Gonfanon Theudbald en tête. La bannière au vent, les hauts-dignitaires le suivant, les teutoniques, à cheval, défilaient fièrement dans la ville de Reims afin de rendre honneur au nouveau Roi de France, frère teutonique avant tout.

Jamais le Royaume de France n'a eu autant de chance que de tomber dans des mains aristotéliciennes, même si Thibaut n'y comprenait guère grand chose, les affaires séculières n'étant pas sa priorité.

Le cortège s'arrêta brusquement. On annonçait le carosse royal. De partout, la population cherchait à entrevoir le visage du nouveau Roi. A la suite de ses frères et soeurs, il se mit à hurler.



Deus Manum Ducit !!!


Il levait sa main droit, saluant le nouveau Roi.
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Alexandre*
[Entrée du Roy et de la Reyne de France]



Alexandre portait son uniforme arrivé tout juste pour le sacre grâce à la même couturière qui s'était occupé de vétir le Roy, et qui était trés habile de ses doigts et tenait en main le baton de Premier Huissier de France.

Il surveillait le placement lorsque il vit le Roy arrivé en compagnie de la Reyne.

Il s'avança jusqu'au milieu de l'allée centrale après avoir bousculé un certain nombre de personnes qui discutaillaient et de sa voix forte comme il lui revenait d'annoncer celui qui allait être sacré et que tout le monde attendait. Il tapa de son baton sur le sol de la cathédrale. Le son largement amplifié fit taire chacun.

Peuple de France, Pairs de France, Grands Officiers Royaux, Cardinaux, Nobles de France et d'ailleurs faitent place et accueillez Sa Majesté le Roy de France LouisVonafred et Sa Majesté la Reyne de France Leyah

Alexandre fit signe de dégager l'allée centrale et de laisser place, puis se mit de côté droit comme un "I", et fit une révérence au passage du Roy et de le Reyne

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Teia


Avant l'arrivée du couple royal :

Teia était arrivée avec ses frères et soeurs et avait pris place au côté de Frère ElOso, de Maximien et soeur Auda à l' entrée de la nef. Sur le parvis, il faisait froid et elle était heureuse d'avoir mis son mantel le plus épais. Le temps de la cérémonie, ils risquaient tous d'être gelé sur place. Elle vérifia que sa tenue était parfaite....oui, tout allait bien.

Elle regarda les têtes autour d'elles et aperçut des anciennes soeurs Dames Blanches dont Atalante qu'elle n'avait pas croisé depuis un moment puis Sakurahime, la prof.

Elle leur fit un petit signe de main en espérant pouvoir leur parler un peu plus tard. Elle aurait tant aimé avoir des nouvelles des DB et de la grande amazone.

Elle laissait ses yeux bleu marine se promenaient sur la foule. Il ne s'agissait pas de laisser passer quelqu'un qui n'eut pas à être là. Il y avait foule sur le parvis et cela faisait beaucoup de monde à surveiller. Le couple royal n'allait pas tarder à arriver.......
[/url]
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Alex..
[ Ordre du Temple La veille du Sacre ]

C'était un pour un jour glorieux qu'une équipée avait quitté l'enceinte de la Villeneuve pour un voyage un peu spécial. Le sacre du roy de france.
Les Templiers désigés étaient partis la veille et celà faisait plusieurs heures maintenant que le cortège faisait son chemin à travers les campagnes paisibles. Les éclaireurs ouvraient la marche quelques centaines de pas en avant du reste du cortège, et ils firent sonner le cor en voyant apparaître enfin à l'horizon les remparts de Reims, lieu de destination de la délégation.

Quelques pas en arrière, deux colonnes d'écuyers templiers suivaient au pas cadancé ayant pour mission d'escorter la troupe de Hauts Dignitaires Templiers. Et c'est en entonnant le chant Templier que les Templiers arrivèrent aux portes de la ville, gonfanon flottant au vent.

Ils avaient ensuite bivouaqué aux abords de la ville, montant un grand campement.

Le lendemain, le Sénéchal avait rassemblé tout le monde et il avait demandé à tout un chacun de mettre leurs habits d'apparat et de se rendre en la cathédrale.


[ Arrivée à la cathédrale ]

C'est au bras de sa promise que le Sénéchal de l'Ordre des Templiers fit son entrée dans la cathédrale de Reims.
La sainte batisse était pleine à craquer et il chercha des yeux où la délégation Templière allait se mettre.
L'espace d'un instant il se demanda si sa soeur allait se mêler à l'OCF ou rester avec eux.
Ah la la ! Ces futures allliances n'arrangeaient pas le protocole.

Il vit son Evêque Monseigneur Honorine et la salua d'un grand sourire. Elle portait fièrement les couleurs de son ordre.
Il regarda autour de lui. Décidément les Saintes Armées étaient très représentées. La Garde Episcopale bien entendu mais aussi les frères Teutoniques et les Santiagos et les Chevaliers Francs qui devaient être dans le coin ... quand à lui, il était fier de porter les couleurs de l'Ordre des Templiers.
Il se faufila tant bien que mal pour aller prendre place.

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Leello


Cette fois nous y étions, le couple était entré et c'était le moment où jamais pour être prêts à réagir en cas de besoin.

Elle fit signe aux membres de son groupe de faire un pas en avant resserrant ainsi les rangs tout en gardant un oeil dans le dos des autres gardes situés face à eux.
C'est le moment où tout le monde doit faire corps, peu importe son appartenance, tous sont réunis ici pour la même raison.
Leello appréciait cette entente et était soulager que cela était possible.

Elle croisa le regard du Grand Maréchal posté sur le parvis, c'est lui qui avait le plus de recul sur les extérieurs et qui pourrait voir avant tout le monde si quelque chose devenait inquiétant. Pour l'heure tout semblait paisible, son groupe était lui aussi en alerte et cela la rassurait légèrement.

Puis c'est le Sénéchal qu'elle observa, et là encore elle échangea quelques regard avec lui, de son côté aussi tout semblait calme, en définitive peut être que la cérémonie du Sacre se passerait dans le calme.

Elle gardait un oeil très attentif sur les nouvelles recrues qui était présentes et qu'elle tenait à protéger plus encore, car ils n'étaient pas encore habitué à ce type de mission et pouvaient se retrouver facilement en mauvaise posture par manque d'expérience.

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Akkar
[ L'Ordre du Temple arrivée dans la Cathédrale]

Akkar arriva dans la Cathédrale avec la délégation des Templiers derrière son frère Sénéchal .

Comme à son habitude il remarqua qu'il n'était pas tellement à son aise dans les grandes cérémonies, il était plus à son aise sur les champs de bataille cela devait être dû sans doute à sa timidité .
Donc c'est avec un grand trouble qu'il rentra dans l'édifice avec à son bras son épouse la douce Elyena sa femme depuis de si nombreuses années , ils avaient tout deux traversés tellement d'événement partageant les bons et les mauvais moment mais restant toujours soudés et tout aussi amoureux que le jour ou il avait répondu d'un petit oui timide à la question du Curé de Fécamp .

Actuellement ils allaient connaitre ensemble un nouveau fait historique le Sacre d'un nouveau Roy.
Tout à ses pensées il suivait son Sénéchal et sa promise et alla s'installer à ses cotés faisant un signe de tête saluant ainsi toutes les personnes qu'il reconnaissait dans l'assistance .

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Jonhatan27
Jonhatan entendit donc l'annonce du premier Huissier, il se mit droit comme un I et attendit dans sa tenue
le passage du Roy tout en regardant du coin de l'Œil la garce, non grâce de Kronembourg qui n'avait pas encore trouvé sa place, pourquoi n'était il pas venu lui demandé ou par exemple se trouvait la grâce Chancelière. Il allait encore le bon Kro, ne pas passer inaperçu.

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Melusine.de.kestel
Qui eut cru qu’un jour la Muse se sentirai plus à son aise dans le confort spartiate et martial d’un campement militaire plutôt que dans la quiétude parfumée d’une cathédrale un jour de sacre ? Pas elle en tout cas ; et pourtant … à croire qu’elle avait changé ou murit qui sait ? Le fait était là pourtant, bien droite dans sa tenue de cérémonie frappée de l’écu vert, sa fidèle lame au côté la brunette avait des fourmis dans les jambes et la sensation étrange de jouer un rôle qui ne lui seyait guère.

Elle se reprit et laissa son regard de glace glisser sur les invités qui peu à peu entraient dans l’édifice et rejoignaient les places qui leur étaient réservés selon les règles de l’étiquette ou les obligations de leur charge.

Les hommes semblaient avoir obéï aux règles de sécurité et à la bienséance qui leur interdisait de se présenter armés dans un lieu consacré et qui plus est devant leurs altesses royales ; mais il valait mieux rester vigilante, en ce moment solennel un accident serait des plus malvenus.

Pour tromper son impatience et rassurer son sens du devoir , elle fit quelques pas dans le déambulatoire, inspectant l’air de rien les recoins sombres et s’assurant que nul ne furetait dans les chapelles.

Citation:
Peuple de France, Pairs de France, Grands Officiers Royaux, Cardinaux, Nobles de France et d'ailleurs faites place et accueillez Sa Majesté le Roy de France LouisVonafred et Sa Majesté la Reyne de France Leyah


L’annonce la fit tressaillir et revenir discrètement sur ses pas à la place qui devait être la sienne pour la cérémonie.

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Robins
Je rentre dans la cathédrale majestueuse, Zoyah à mon bras. Un air de Nocturno, je ne sais pourquoi me vient en tête, sans doute pour m’isoler de ce qui me semble être une ruche, et pour savourer l’endroit, le jour et la spiritualité des lieux.
Habillez de noir, de pied en cap, avec pour tout parement, une chevalière gravée que je porte, souvenir d’une époque lointaine, mais qui me ramène au présent.

Le sacre de Louis, un fin sourire se dessine sur mes lèvres, l’imaginant faisant bientôt son entrée royale et de le revoir sur Prunette, aux deux images, mon sourire se fait encore plus large.
Je guide ma compagne du jour, vers l’endroit indiqué par les officiers s’occupant du protocole et un bras en avant je la laisse passer pour qu’elle puisse prendre place.
Je me plie dans une respectueuse génuflexion et je m’abîme dans une prière silencieuse.

Aristote et Saint Denis, protecteur des rois de France, priez pour Louis, Aristote et Saint Rémy apôtre des Francs, qui avez baptisé et sacré Clovis, priez pour la France. Aristote et Saint Louis, modèle des Rois de France, vous qui avez donné à la France la couronne, priez pour la France et Louis, guidez son choix et ses décisions.

Un murmure enfle, l’annonce du couple royal semble se faire, je me redresse et suis d'un regard, le mouvement de la foule qui se retourne.

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Delamark
Premier sacre pour le Dijonnais, et pas des moindres. Ah ça, non ! C'était son Roy, le seul, l'unique, celui en qui il avait toujours cru et celui en qui il fondait bien des espoirs pour le renouveau du Royaume de France. Ce même royaume dont il craignait la disparition en une floraison printanière de multiples provinces indépendantes, et la vision même d'un tel avenir si sombre et si dramatique suffisait à lui donner quelque poussée d'un urticaire bien virulent. Fort heureusement, et depuis peu, la seule pensée de Sa Majesté avait cet effet de pommade préventive, il n'avait alors plus à craindre vilaines démangeaisons, qui plus est visibles. Et oui, ça faisait tâche comme on dit !

Toutefois, il ne venait point là par excès de zèle, ni par grande curiosité à vrai dire, car son quotidien en Bourgogne, surtout par les temps qui couraient et qui n'étaient point de tout repos, lui accaparait déjà pas mal de sa disponibilité. S'il était là, c'était bien à l'invitation du Roy et, vous savez, lorsque le Roy veut, le Roy obtient. Et puis, comment refuser telle chose, m'auriez-vous dit. C'est pourtant très simple : on-ne-peut-pas, voilà ! Sinon quoi ? Et bien sinon ça veut tout de suite signifier qu'on en a cure, que l'on n'est point fidèle, que l'on n'est point de confiance, et ça c'est un coup à tomber rapidement en disgrâce, toussa toussa. Et puis zut ! François, lui, était plus que ravi d'avoir l'honneur d'une invitation royale. Combien d'autres personnes, hormis bien sûr les "inscrits d'office" que sont les proches parents, les Pairs, les officiers royaux, les feudataires et autres gradés de cette monarchie élective (chose qui n'existe que dans les RRs, of course), pouvaient se targuer d'avoir été ainsi conviées alors que nul signe annonciateur, quelques mois plus tôt, ne le présageait ? Pas beaucoup, certainement. C'te chance, hein !

La chance, le balafré en avait, assurément. Il devait, en plus, mener la délégation de fidèles Bourguignons. La chose ne fut pas aisée, tant ces loyalistes, pour la plupart, s'adonnaient à cette douce politique qu'est celle de l'autruche -qui était la meilleure soit dit en passant- ! Menace grandissante de fronde prenant naissance en Bourgogne ? What ! *Schplok* (= bruit d'une autruche rentrant sa tête dans une motte de terre, désolé j'ai pas mieux) Ah nan, pas vu ! Pas pris !
Qu'importe ! Un challenge supplémentaire était donné, il fallait y répondre. Qui avait-il convaincu finalement ? Cette Grincheuse d'Arambour, Bourgogne quoi. En fait, on pouvait même dire que Delamark menait la délégation de Bourgogne, càd elle et lui. Hahaha ! Non, à bien y réfléchir, ce n'était pas vraiment drôle. Et puis, il y aurait certainement d'autres confrères provinciaux puisqu'il était prévu que les convois, partis de Dijon, devaient se retrouver en la ville des Sacres. Plus qu'à espérer qu'ils soient tous aux abonnés présents, même s'ils n'allaient pas les attendre indéfiniment. Par prudence, chers lecteurs, nous ne les nommerons pas.


[Et plus tard, devant le lieu de tous les regards*, avant l'arrivée du couple royal]


Ah, la Cathédrale de Reims !
Quelle oeuvre ! Quelle architecture ! Il n'avait, de mémoire, jamais rien vu de tel, du moins celle de Dijon paraissait bien plus petite à côté. Pour le coup, il se disait que ça en valait déjà le détour, et un certain sentiment d'excitation commençait à faire son nid dans son esprit. Et, mon Dieu, quel monde ! C'était foule -ou full pour les perfides Angloy-, de ces rassemblements mi-tumultueux, mi-ordonnés qui pouvaient faire fuir les plus agoraphobes de la petite délégation. Un regard vers la Mesquine : avait-elle le même ressenti ?


[*Je ne parle pas de sous la robe à Arambour. D'abord ce n'est point un lieu. Et de deux, ça risque d'être humide. Comment ça, je risque la censure ? Oui bon, d'accord, ce n'est pas très fin, mais on peut peut-être y entrer comme dans du beurre !]
Arambour
-Madame, il y a le Sacre bientôt, vous irez n'est-ce pas ?
-Plutôt mourir Opportune ! Plutôt mourir !
-Pourtant, il y a François Delamark devant la porte Madame, et vous lui aviez dit que vous iriez au Sacre avec lui.
-J'ai dit ça moi ? Comment ça.... Devant la porte ?
-Et bien il vous attend devant la porte et ce n'est qu'une question de secondes avant qu'il toque.
-Ah.... Ah ! Mais ! Je ne suis point coiffée, mon coffre de voyage n'est point prêt, je ne l'ai point dit à Antonio et... toc toc toc. Bien. J'aviserais. Opportune ! Je pars !

Le ton était donné, la Démesquine se leva de son siège, la tête haute. Elle embarqua la première tenue portable de son placard, la plia dans un petit coffre et se dirigea vers la porte. D'un signe de tête, elle salua le dijonnais et alla chercher sa monture pour enfin prendre la direction de Reims. La jeune femme se demandait comment elle avait fait pour accepter de l'accompagner à ce Sacre. Elle avait horreur des bâtiments religieux, alors la fourrer dans le plus religieux des édifices religieux, c'était du suicide. Aussi, elle avait horreur des cérémonies ennuyeuses -et elle était héraut, cherchez l'erreur-, alors l’amener à la plus barbante des cérémonies du monde, c'était un suicide avec préméditation ! Toujours est-il qu'elle ne pouvait plus reculer, et elle s'enfonçait dans l'ennuyeux Domaine Royal avec François. Oui lui. Elle aurait pu accepter de la part de n'importe qui, mais de lui ! Il était passablement insupportable, profondément chiant et assurément grand adepte du "j'aime bien faire exactement ce que vous alliez faire, mais avant vous. Ca vous fait rager, et j'adore quand vous êtes grincheuse Arambour."

Le chemin vers Reims avait été long, atrocement long. Pour la simple et bonne raison qu'elle n'avait eu que la morne compagnie du balafré pendant toute la durée du voyage, et dieu seul sait combien cette seule compagnie pour la Gorella pouvait être usante. Du coup, elle avait parler. Dans l'espoir de faire passer le temps plus vite. De toute façon, François lui avait dit qu'elle était bavarde, autant lui donner raison pour une fois. Parait-il qu'à forcer d'entendre parler, l'on devient fou. Peut être réussirait-elle à le faire interner à la fin de leur périple, fou qu'il serait devenu ! Il n'y croyait pas trop. Le dijonnais avait développé un certain don pour choisir ce qu'il voulait entendre. Si bien qu'il entendait plus les critiques que les compliments qu'elle pouvait faire. Certes, elle en faisait rarement, mais cela arrivait de temps en temps. En plus, elle aimait bien casser les oreilles de François, elle avait même faillit lui raconter sa vie une fois, mais elle s'était ravisée.


    [Et plus tard, devant le lieu de tous les regards, avant l'arrivée du couple royal]

La Cathédrale. Cela faisait la deuxième fois qu'elle la voyait dans sa vie. Pour tout dire, cette vision ne lui avait pas du tout manqué et pour cause, elle n'aimait toujours pas les édifices religieux. Celui là encore moins que les autres, puisqu'il n'y avait pas son évêque pour l'autoriser à garder ses armes "au cas où les brigands ne comprennent pas que le dimanche n'était pas fait pour se battre et qu'ils avaient décidé de tuer tous les fidèles de l'église le jour de la messe". Scénario qui ne s'était jamais produit, puisqu'il n'y avait jamais de messe à Dijon. Heureusement ou non. Un regard fut lancé à François, ce regard qui disait "je peux encore faire demi tour ? S'il vous plaît ?". Et puis son bras se tendit bêtement en direction du dijonnais, elle était psychologiquement prête à pénétrer à l'intérieur et à s'ennuyer comme un rat crevé dans un fossé desséché.
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Magenoir
[Dans le groupe des Teutoniques]

Aujourd'hui était un grand jour pour le Royaume de France mais aussi pour l'Ordre Teutonique.
Un sacre royal? Cela est déjà une chose rare que peu de personnes peuvent vivre mais quand en plus le Roy était un Teutonique! Cela présagait déjà un reigne exceptionnel sous le signe de la religion Aristotélicienne.
Si les Teutoniques étaient présents, c'était donc pour le règne d'un Roy mais aussi un Frère!

Les Teutoniques partirent groupés depuis Geneve plusieurs jours avant le sacre. En tant que Chevalier et Haut-Dignitaire, Maric-Geoffroy avait le privilège d'être dans les premiers rangs du cortège Teutonique.
Le moment était solennel et émouvant, se suivant de près, tout l'Ordre marchait au pas. Les jeunes aidant les vieillards, les recrues proche de l'Ordenskreis. Là était la force fraternel des Teutoniques.

Nul doute qu'ils se feraient remarquer à Reims.

[Devant la cathédrale]

Après plusieurs jours de marche, ils arrivèrent à Reims, toujours en forme.
La foule était présente.
Le peuple Français, des Nobles, le Clergé, des anonymes, tous étaient presents pour le sacre.
Soudain, un homme annonça l'arrivée du carosse royal.
L'Ordre espérait se faire reconnaitre par le Roy de France et en.choeur lancerent la devise devant le carrosse qui passait.


- Deus Manum Ducit !
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L'Ordre Teutonique recrute!
Arthur7
Arthur avait accompagné la Duchesse dans ce déplacement exceptionnel. C'était la première fois qu'il assistait à ce genre d'évènement, et dire qu'il était peu surpris de l'affluence était peu dire, mais le vivre le laissait sans mot.
Le voyage avait été relativement long et chaotique, ce qui laissa des traces, ses articulations toutes endolories.
Il avait revêtu ses plus beaux apparats pour l'occasion.

Il se rapprocha davantage du groupe tourangeau composé de Hans' et la Duchesse, au milieu de la foule dense, qui s'était rassemblée en masse, unifiée plus que jamais, autour d'un seul Homme, leur Roy.

Le regard attentif pour la sécurité du groupe, bien qu'il fallait l'avouer, elle était déjà bien assurée par la Garde. Un peu sous pression Arthur, c'est vrai.

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Bouchenbiais
La foule est si dense à l'extérieur, le brouhaha si confus que l'on ne devine rien de ce qui se passe entre les murs aristoléliciens de la cathédrale.

Toujours sur les marches du parvis, alors qu'il se retourne pour botter le fondement d'un gamin qui essaie de lui faire les poches, il entend l'annonce de l'arrivée du Roy et de la Reyne.


Citation:
Peuple de France, Pairs de France, Grands Officiers Royaux, Cardinaux, Nobles de France et d'ailleurs faites place et accueillez Sa Majesté le Roy de France LouisVonafred et Sa Majesté la Reyne de France Leyah


Il laisse filer le polisson et malgré la bousculade, il lève les bras pour crier sa joie d'être là.


Longue vie au Roy! Vive le Roy! Vive le Roy!!
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"Œil pour œil et le monde entier finira aveugle!" GANDHI
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