[RP] Chapelle ardente pour le Cygne de Breizh

Chikaka10

Rapidement elle s'était rendue à l'hôtel de Clodeweck. L'annonce de la nouvelle ne fut pas aisée surtout dans les circonstances actuelles. Sous le choc, il avait fallu plusieurs verres à l’Éminence pour encaisser la triste nouvelle. Un fait qui l'inquiétait était qu'une armée puisse faucher ainsi une religieuse... La Touraine préparait elle encore quelque chose ?

Une fois rassurée sur le moral de son parrain, Chika avait enfourché son cheval et fut à nouveau à la Chapelle. A peine si son absence s'était vue. Elle s'approcha du maréchal, il devait être au courant de ce qui s'était passé.

Maréchal ! Il faut que je vous parle de quelque chose... cette même chose qui m'a amenée à partir d'ici pour voir son Éminence Clodeweck.

Entrainant son cousin à l'entrée de la Chapelle...

Voilà ! Monseigneur Verty s'est fait fauchée par une armée en Touraine... Apparemment ils sont en mode faucheuse là-bas. Elle a été salement atteinte et est mourante... Plus qu'à espérer qu'elle s'en sorte tout de même...

Chika n'avait nullement envie de vivre un autre enterrement familiale encore. Le mauvais sort semblait sur leur famille ... De plus, le fait que les armées fauchent là bas était plus qu'inquiétant.

A présent que vous êtes au courant je vais reprendre ma garde auprès de notre Patriarche.

Tournant respectueusement les talons elle retourna dans la chapelle reprendre sa place.
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Naeligdekerrandic

J'allais m'installer dans le fin fond de la salle, quand, alors que je ne m'y attendais guère

Citation:

Néanmoins lorsque la petite, devoir rendu au monarque revint vers lui. Il mit un genou en terre et ôta son heaume geste à la foi d'hommage à la représentante du Clan au Cromllech, n'en déplaise à d'aucuns, mais d'affection à l'égard de la fille de sa marraine dont il avait connu les premiers pleurs.
Il lui sourit et en un geste tellement familier déboucha à son attention la flasque de prunavampi qu'il portait toujours sur lui en ayant soin de la dissimuler au regard du public.

Bonjour jeune fille tu as bien grandi.

Le lieu n'était guère approprié à pareilles retrouvailles pourtant, je pris le flasque et en bus une rasade, avant de faire une grosse bisouille à Iom en lui disant à l'oreille :
Merci Iom. A bientôt au Clan.
Puis je me rendis au fin fond de la salle, attendant patiemment la fin de la cérémonie en regardant les grands qui venaient rendre hommage à notre suzerain.

Preciodekerroch

Venir encore une fois. Une dernière fois puisqu'elle le pouvait encore. L'émotion de la Violine était intense après avoir oeuvré dans les souterrains de Mâchecoul.

Elle ne s'approche pas de la dépouille. A demie cachée par l'un des piliers, elle a une vue d'ensemble sur celui qu'elle connait désormais comme nulle autre personne.

Simple lithanie qui s'échappe d'un souffle de ses lèvres.

Santez Nathan, hor patronez
Ni ho salud gant karantez,
Rouanez ar Zent, hag an Aelez,
C'houi a zo benniget
Hag a c'hrasou karget.

Ni ho ped, Nathan, gwerc'hez c'hlan,
Pa wezimp war hon tremenvan,
Da c'houlenn ouz Aristote
D'eomp eur yac'haat eürus.

Santez Nathan, hor patronez
Ni ho salud gant karantez,
Rouanez ar Zent, hag an Aelez,
C'houi a zo benniget
Hag a c'hrasou karget.

Sainte Nathan notre patronne
Nous vous saluons avec amour
Reine des Saints et des Anges
Vous êtes bénie
Et de grâces remplie

Nous vous prions, Nathan, vierge pure
Quand nous serons à l'agonie
De demander à Aristote
Pour nous un rétablissement heureux

Sainte Nathan notre patronne
Nous vous saluons avec amour
Reine des Saints et des Anges
Vous êtes bénie
Et de grâces remplie

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Camille.

Une ombre pâle entra dans la chapelle ardente, discrète et silencieuse. Camille était venue rendre hommage à l'homme dans la calme intimité de la nuit. Elle ne venait pas lui parler, ni consoler, ni louer celui qu'il avait été. Cela elle l'avait fait bien des fois depuis longtemps : messes pour l'homme mourant, pour le Grand Duc défunt, courrier officiel rédigé pour la nonciature. Elle avait bien des fois mis des mots de chagrin, de remerciement pour l'oeuvre accomplie, de compassion pour ceux qui restaient.

Cette nuit, c'est le coeur de celle qui fut tourangelle et qu'il avait faite bretonne par sa passion pour son pays qui venait s'installer simplement auprès du lit. Ignorante des gardes discrets, elle choisit le seul hommage qu'elle n'avait pas encore eu la force de se permettre et c'est dans le silence de la chapelle que roulèrent les larmes de chagrin d'une françoise devenue farouche bretonne de coeur par la seule force de cet homme qui venait de disparaitre.

Kenavo Elfyn, trugarez...
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Coldtracker

Maël accusa le coup quand il apprit pour Verty mais il n'en dit rien...

Il fit un signe montrant qu'il comprenait...

Il espérait qu'elle allait s'en sortir....
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...

Chapelle ardente pour le Cygne de Breizh

Roxannemontfortlaval

"J'avais quitté Bretagne,
De son Océan, l'eau reflétait des cieux la lumière agitée.
Mon char fuit, de Retz s'élevaient les côteaux
Et des Pics du Calvaire éclairant les berceaux
Les rayons du printemps, doux gage d'espérance
Du mont religieux semblait bénir la Breizh.

Bientôt j'atteinds Nantes et ses jardins pompeux
Des grandeurs d'Elfyn, témoins majestueux
Ces bois, ce mont sacré, ces campagnes fleuries
Poursuivaient de mon coeur, les vagues rêveries.

De profonds souvenirs, le charme ou la douleur
Elevaient en mon âme un besoin de bonheur
De voir heureux autrui, de contempler l'image
Du beau, du vrai, du bon, ce céleste assemblage
N'est-il donc qu'un fantôme, et ces traits isolés
Qui sur ce vaste monde à nos yeux étalés
Offrent le goût, ses arts, la nature et sa grâce
Ailleurs esprit, beauté, bonté qui les surpasse
Plus loin, rigide, honneur, innocence, vertus

En un tout réunis ne seront-ils point vus ?
Quels lieux et cependant ma voiture légère
De cahots en cahots avançaient sa carrière..."

(Louis François de Dion, Comte de Montfort, 1720-1794 légèrement remanié à la Roxanne sauce)

Le peuple était convié en la chapelle ardente afin de venir dire un dernier adieu à leur souverain. Qu'il fut aimé ou moins aimé, en ce jour, chacun pouvait venir exprimer son hommage, en tout respect.
Les Trente avaient ordre de raccompagner au-dehors les plus virulents qui oseraient en franchir les portes et Roxanne espérait vraiment que personne n'en arriverait à ces extrêmités là en de telles périodes de deuil et de recueillement.

Frêles épaules en apparence mais qui pourtant portaient la charge de faire respecter les dernières volontés de ce grand-oncle dont elle ressentait déjà l'absence. Elle vivait comme dans un monde second, se raccrochant à l'organisation de ces obsèques. Ainsi elle évitait de penser. Epreuves qu'elle traversait en silence, sans un mot ou si peu, d'autres évènements intimes venant se greffer à ce deuil déjà si douloureux.

Le lit de parement et sa dépouille Grand-Ducale venait de faire son entrée dans la chapelle ardente, portée par les Trente. Elfyn de Montfort venait de recevoir les hommages militaires de tous les soldats bretons.

Et durant quatre jours, c'est maintenant exposé à la vue de son peuple, qu'il allait recevoir l'hommage de celui-ci.
Le cercueil était volontairement resté ouvert. Il était paré de sa couronne grand-ducale, richement sertie, et portait tous ses atours de sacrement.

Son visage semblait reposer en paix, toute trace des dernières souffrances qu'il avait pu éprouver toutes ces semaines ou la maladie le terrassait jour après jour, et que la jeune fille lui avait connu, s'était estompées. Il était désormais dans son monde à lui...

Les Trente s'étaient organisés et avaient mis en place un ordre de relaiement. Alors que les chevaliers et escuyers de la famille Montfort veillaient sur la dépouille de leur souverain, les autres membres des Trente surveillaient les abords de la chapelle ardente.

L'heure était venu pour tout le peuple de Bretagne de faire ses adieux à son Grand-Duc avant la cérémonie religieuse qui se tiendrait dimanche...La Chevalier de Langolen veillait auprès de son grand-oncle. Immobile, à la tête de son patriarche, à sa senestre et tournée vers lui, les larmes retenues ces dernières heures coulaient. En toute dignité.

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Serelric

Même s'il avait pratiquement renié son nom, même s'il refusait de s'embarquer dans les querelles Montfort-Guérande, Ser Elric vint tout de même rendre hommage au patriarche de sa famille. À son regret, il avait peu connu l'homme, n'ayant que servi brièvement dans l'ost de Retz mais il lui avait fait grande impression. Il n'avait cure de ce que l'on disait de lui ou de ceux qui l'avaient aimé, il avait eu du respect pour l'homme et aujourd'hui il venait lui rendre hommage. Il resta en retrait, il n'avait pas sa place parmi la famille Montfort. Il désirait tout de même assister à la cérémonie, ce pourquoi il était arrivé tôt.

J'aurais aimé vous connaître mieux, murmura-t'il, qu'Aristote veille sur votre âme monseigneur.

Mû par une impulsion, il tenta d'entrer dans la chapelle où il pourrait se rapprocher et observer discrètement le tout de plus près.
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Kandrek de Kreneg-Montfort, maintenant connu sous le nom de ser Elric
Ma vie est ma lame
Ma lame est ma vie

Chikaka10

Installée sur une chaise non loin du lit où Elfyn reposait, Chika pouvait profiter pleinement une dernière fois de son suzerain adoré, de son patriarche, de son ami... Car oui il était beaucoup de choses pour la jeune femme et ce depuis des lustres.

Profitant d'un court moment avant que le peuple de Breizh puisse enfin venir dire un dernier adieu à leur Grand duc, Chika se leva et vint tout près du lit.

Grand chef hop ! hop !

Et oui je t'ai toujours appelé ainsi, mais ce n'était pas irrespectueux. Il venait du plus profond de mon coeur. Si je t'ai appelé ainsi c'était suite à la Guerre Sans nom où pour la première fois je combattais à tes côtés. Jeune à ce moment, tes "hop ! hop !" pour secouer les soldats m'avaient grandement amusée, surtout que ça fonctionnait. Jamais tu ne criais, juste ces mots et on s'exécutait tous. C'est de ce moment que le surnom donné par mes soins vit le jour. C'est le signe de ma grande tendresse à ton égard.

Tu as su guider mes pas alors que mes parents n'étaient plus depuis des lustres, toi ainsi que Clodeweck, mon oncle Jeanpolc, Mael... bref toute la famille avait toujours été là pour moi. Tu étais notre mentor avec parrain et ayant l'âme guerrière, tu m'as aiguillée sur la bonne voie.

Tu voulais que j'étudie la navigation le plus rapidement possible, mais malheureusement avec la guerre je n'ai pas pu le faire à temps... Certes j'ai presque fini mais... malheureusement tu t'es endormi un peu trop vite... J'aurais été tellement fière de venir t'annoncer : grand chef hop ! hop ! ça y est je peux naviguer en toute sécurité et professionnellement.

Visage qui s'assombrit... avant de reprendre...

Tu vas nous laisser un énorme vide... Breizh ne sera plus jamais la même sans toi. Mais rassures toi ! La famille va rester unie, soudée et tous ensemble nous continuerons ce que tu as bâti avec les autres patriarches. Nous tiendrons pour toi, pour nous, pour Breizh.

Je t'ai énormément aimé Grand-Chef hop ! hop ! Et tu resteras à jamais dans mon coeur. Tu savais calmer les ardeurs de chacun des membres de la famille, ta sagesse était exemplaire. Merci ! Merci ! Merci pour avoir été toujours là !

Doucement elle se pencha et lui embrassa le front.

Reposes toi ! tu l'as bien mérité !

Puis elle alla reprendre sa garde, attendant que le peuple de Breizh vienne. La première personne à entrer fut Sir Elric. Pincement au coeur... mais pour d'autres raisons... Elle le regarda longuement, puis soupirant, reportant son regard vers son Suzerain, voulant profiter pleinement de ses derniers moments auprès de lui.
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--Dom_courtin

Le père Dom Courtin, homme discret s'il en est, secrétaire zélé de son Éminence le Duc de Montfort avait forcément connu Le Grand Duc Elfyn, frère de son "patron".
Il avait toujours eu de l'admiration pour cet homme.
Avant que la foule n'arrive le secrétaire vint rendre hommage au grand Elfyn.
Il adressa au défunt une courte oraison.

Repose en Paix, toi qui assumas ta charge jusqu'au bout, toi qui n'abdiquas pas lâchement, toi à qui l'on alla jusqu'à reprocher d’être malade, toi qui fus l'une des figures les plus grandes et les plus honnêtes de Bretagne. Toi n'a jamais varié selon les vents ou les circonstances. Toi qui fus toujours égal à toi même sans céder à la facilité ni à l'opportunisme. Un grand homme de Bretagne s'en va.

Puis croisant Chika il se permis une privauté qu'il n'aurait jamais osé en des circonstances différentes.

Il lui souffla à voit basse.

Hum Chika, puis je t'entretenir un instant ?
Pourrais-tu annoncer à Son Éminence que le malheur frappe les Montfort ?
Sa belle sœur qui se rendait en Bretagne pour ses obsèques vient d’être assassinée par les armées de Touraine...Elle est mourante.

Coldtracker

A la droite du souverain durant son office et bien au delà encore, le colosse ne bougeait point, immuable...

L'espée bâtarde sortie la pointe posée sur le sol et la garde enfermée dans le poing droit gantelé du Maréchal De Bretagne.

Il tenait la position....Et surveillait que tout se passait bien...

Il ne parlait que très peu et la plupart du temps des gestes suffisaient pour donner des ordres...

Elle étaient nombreuses les armures de jais de l'ordre des trente mais il y avait aussi les hermines , l'Ost, la garde épiscopale....
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Naeligdekerrandic

J'étais bien petite pour tout ce bruit, mais j'avais compris que quelque chose de grave venait de se produire. Les grands en Breizh chuchotaient bien souvent à ce sujet et à celui de la succession. En digne fille de mes parents, mon esprit était vif et acéré, et je sus que, bien que ne connaissant pas le Grand Duc, sans doute comme beaucoup d'autres, mon devoir était de venir lui rendre hommage.

Je m'avançais donc seule, vers la chapelle ardente.
J'entrais et ne vis là encore personne que je connaissais. Je regardais de droite et de gauche ne sachant trop que faire, mais avançant doucement.
Beaucoup dirait que cela n'était pas la place d'une enfant de trois ans sans nul doute. Mais je n'en étais pas moins du peuple de Breizh et comme tous j'avais perdu mon suzerain.

J'arrivais devant notre suzerain, que je ne pouvais voir vu ma petite taille, mais peut être au final n'était ce pas plus mal que je ne vois pas le masque de la mort à mon âge. De mes mots maladroits de petite fille je dis simplement :

Je ne vous connaissais pas Aotroù Grand Duc, mais je viens respectueusement vous présenter mes hommages et vous souhaitez bon repos. Puissiez vous par delà cette grande nuit, retrouver les êtres qui furent chers à votre coeur.

Je déposais le lys blanc que je tenais en main et allait me placer au fond de la salle où nul ne me trouverait, attendant respectueusement la fin de cet hommage.

Naelig s'exprime en noir pour cette fois, par respect devant le défunt et sa famille, beaucoup le comprendront car sa couleur étant le violet elle a pensé que cela ne seyait pas à la situation

Coldtracker

Le colosse vit le bout d'enfant s'avancer vers le Roy ....

les paroles prononcées étaient rafraichissantes et semblaient mettre du baume sur les blessures du Maréchal même si elles ne lui étaient pas adressées...

Il regarda l'enfant et ne put s'empêcher de se demander quel visage aurait maintenant sa petite Anne si elle n'était point décédée pendant qu'il était au front...

Sa petite fille, le seul être sur terre qui lui avait donné l'apaisement, la joie et l'affection...
le fait d'être père était pour lui un accomplissent et la perte de l'enfant avait tué une partie de son être...

Sans s'en rendre compte , une larme unique coula le long d'une joue faisant luire la balafre qui zébrait le côté senestre de son visage ...

De même, il sourit...
Il sourit parce que même dans la douleur penser à sa fille, c'était la faire vivre à tout jamais...

La Bretagne était en deuil de son Roy, il l'était aussi mais il était en deuil depuis bien longtemps en fait...
En deuil des amis...
En deuil des frères d'armes qu'il avait formé et emmené au combat et qui n'étaient pas revenus...
En deuil de sa petit fille et de son épouse...

Le devoir pour Bretagne demandait beaucoup de sacrifices...

Mais c'était son devoir, protéger Bretagne envers et contre tout...
Il ne pouvait faire autrement...

Lentement son visage se crispa à nouveau et son sourire disparut pour voir les mâchoires se serrer...

Les ennemis de Bretagne n'avaient qu'à bien se tenir...

Il regarda à nouveau l'enfant, non plus en pensant à sa fille mais comme à un trésor qu'il fallait protéger...

Son visage se décrispa ...Un peu seulement...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...

Chikaka10

Les bretons arrivaient et rendaient un dernier hommage à leur Grand Duc. Même Dom_courtin... Cela ne surprit pas Chika, habituée à le voir à chaque cérémonie. Mais ce qui l'étonna par contre fut qu'il vint lui parler l'air grave.

Citation:

Hum Chika, puis je t'entretenir un instant ?
Pourrais-tu annoncer à Son Éminence que le malheur frappe les Montfort ?
Sa belle sœur qui se rendait en Bretagne pour ses obsèques vient d’être assassinée par les armées de Touraine...Elle est mourante.

Son visage devint plus blanc que jamais, au fur et à mesure que les phrases arrivaient dans son cerveau. Sur le coup, difficile de comprendre... prévenir son Eminence... belle soeur... Touraine... mourante... Belle Soeur ? Et là ! cela éclata dans sa tête... Verty...

Blême elle regarda Dom-courtin, hébétée avant de pouvoir enfin parler...

C'est arrivé quand ? cette nuit ? Où en Touraine ?

Puis secouant la tête devant cet acharnement sur les Montfort ces derniers temps...

Sais tu où est son Éminence ? Je ne peux quitter la chapelle pour l'instant. Je pense que de toute façon, il ne va pas tarder à arriver...

La jeune femme se laissa choir sur sa chaise, cherchant dans sa tête comment annoncer cette terrible nouvelle. Ce n'était peut-être pas l'endroit pour lui annoncer cela mais... Elle mit sa tête dans ses mains, essayant d'encaisser la nouvelle. C'était l'hécatombe... Mais il fallait garder espoir... peut-être que les médecins arriveraient à la sauver...
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--Dom_courtin

Il est à son hôtel, il est revenu après la préparation du corps et s'est enfermé dans son bureau. Je pense qu'il ne sortira pas avant dimanche pour la cérémonie.
Il est déjà si affecté par la mort d'Elfyn, je ne vois pas comment lui dire cela...J'ai pensé que tu pourrais t'en charger tu es sans doute avec Killdragon et sa fille, la personne qu'il aime le plus au monde.

Le petit homme restait discret, emprunté, gauche même, pour la première fois de sa vie, il ne savait que faire.

Killdragon

En armure de plate noire, Killdragon était également dans la chapelle ardente, près de la dépouille de son oncle et Suzerain. Agenouillé, le visage fermé, il regardait la dépouille de cet homme qu'il avait su apprécier dans ses différentes facettes.

La famille Montfort était présente, digne et unie. Ils étaient tous profondément affligés de cette grande perte, comme beaucoup de gens qui avaient aimé le Grand Duc Elfyn.

Immobile, les mains jointes, la tête baissée, Killdragon pria longuement Aristote pour le salut de l'âme d'Elfyn.

Il y avait beaucoup d'agitation autour du cercueil, mais les badauds semblaient respecter le deuil des membres de la famille.

A dire vrai, Killian-Alban s'en souciait peu; son attention étant totalement focalisée sur le cher disparu. Les souvenirs fusaient dans son esprit tourmenté. Il s'adressa à lui une dernière fois en chuchotant.

Elfyn... je souhaite de tout coeur que tu rejoignes le paradis solaire, tu as été un grand homme, un homme de valeur et de Bien...

Tu auras été un guide pour moi et jamais, au grand jamais je ne t'oublierai. J'ai eu l'honneur de connaître l'homme en plus du Roy, et je tâcherai de me montrer digne de la confiance que tu as pu m'accorder, digne de ton nom et de tes actions.

Repose en paix.

Il resta ensuite un long moment à se recueillir auprès de cet homme exceptionnel qu'il ne pourrait jamais oublier tant il l'avait marqué positivement.
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Chikaka10

Chika remercia Dom_courtin et alla demander la permission au maréchal de s'absenter un petit moment.

Maréchal ? J'aimerais votre autorisation afin d'aller voir son Éminence à son Hostel. J'ai une nouvelle importante à lui communiquer. Je ne serai pas longue...

En espérant que son parrain ne défaille pas d'une crise cardiaque à l'annonce de la nouvelle, car là ! forcément elle mettrait davantage de temps. Le visage grave, fatiguée, triste, le chevalier de Plogoneg attendit la réponse de son cousin Mael.
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Iaumes

Iaumes, à son poste, avait vu passer devant lui la petite.
Elle ne l'avait pas reconnu.
Forcément "tonton" Iaumes en armure de jais n'était et de loin pas l'homme qu'elle connaissait au klan du Gwen Ha Du.

Respectueux de l'ordre protocolaire et de la peine de la famille conscient des devoirs de sa charge le chevalier de Plogastel Sant Jermen se tenait près de la colonne B.

Néanmoins lorsque la petite, devoir rendu au monarque revint vers lui. Il mit un genou en terre et ôta son heaume geste à la foi d'hommage à la représentante du Clan au Cromllech, n'en déplaise à d'aucuns, mais d'affection à l'égard de la fille de sa marraine dont il avait connu les premiers pleurs.
Il lui sourit et en un geste tellement familier déboucha à son attention la flasque de prunavampi qu'il portait toujours sur lui en ayant soin de la dissimuler au regard du public.

Bonjour jeune fille tu as bien grandi.

Madcat

Anne-Solenn Wolack était venue rendre hommage au Grand duc Elfyn.
En ce moment poignant et solennel, elle s'interdisait toute pensée inquiète sur l'avenir de la Bretagne. Le Grand Duc n'était plus, c'était un moment de prière et de recueillement. Les inquiétudes reviendraient bien assez tôt au premier plan de ses pensées.

Elle eut un sourire ému pour Maelig, le visage innocent de la petite représentait l'avenir de la Bretagne. Il devait y avoir beaucoup d'autres petits visages innocents sur les terres du Grand duché. Tout n'était sans doute pas perdu.

Bizarrement réconfortée, la mairesse de Rennes baissa la tête et se plongea dans la prière.
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Roxannemontfortlaval

Roxanne est toujours à sa place, immobile. Sa pensée se porte vers son fils. Qui a hérité du prénom de son aïeul. Signe du destin ou pas, son grand-oncle avait apprécié le geste et en avait même souri. Jamais alors il y a neuf mois n'aurait-elle envisagé qu'il s'éteindrait aussi rapidement.

Les larmes se sont taries, il faut dire que ces derniers jours, elle a du verser tous les pleurs qu'elle pouvait exprimer. Vivre un deuil et une rupture de front ne laisse pas sans séquelles. Et bien qu'elle soit dans un état second actuellement, elle se sait soutenue et protégée. Elle ne peut s'empêcher d'avoir une pensée pour Netaniel, son petit Neta disparu pendant la guerre et laisse malencontreusement s'échapper un soupir.

Puis les points gantés se resserrent un peu plus autour de son longbow qu'elle tient fermement appuyé sur le sol. Son fidèle Phoenix est là lui aussi, sagement perché sur son épaule. A croire que le rapace monte la garde également.
La mine est défaite mais digne. Elle ne ressent pas le désir de s'exprimer, tout ce qu'elle avait à lui dire elle l'a fait alors qu'elle le veillait auprès de Marzina durant sa longue agonie.

Le peuple est là pour venir saluer une dernière fois son souverain. Qui vogue en paix désormais.
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Coldtracker

Chikaka10 a écrit:

Maréchal ? J'aimerais votre autorisation afin d'aller voir son Éminence à son Hostel. J'ai une nouvelle importante à lui communiquer. Je ne serai pas longue...

-"Fais cela et reviens..."
Il n'en dit pas plus...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...

Chikaka10

Naeligdekerrandic

J'allais m'installer dans le fin fond de la salle, quand, alors que je ne m'y attendais guère

Citation:

Preciodekerroch

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Camille.

Coldtracker

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