Taliesyn_de_montfort
Quelques jours après l'enterrement de son père, le Grand Duc de Bretagne, le Prince avait fait déménager domestique, valet et garde à la résidence d'été des Duc de Retz, en la forteresse portuaire de Pornic.
La compagnie était réduite, non pas qu'elle fut nombreuse auparavant, la majorité des hommes et femmes de confiance de Retz étant toujours en service à Nantes. Ayant suivi Elfyn qui prudent, voulut s'assurer de n'être entourer d'une maisnie en laquelle il avait confiance absolue. Point de goûteur ou de garde dans les appartements proches du Grand-Duc, seuls les accès y étaient surveillés.
Les serviteurs qui n'avait pas suivi Elfyn était pour la plupart soit trop âgé soit nécessaire à l'entretien des terres de Retz. Ainsi seuls 4 gardes, un cuisinier et deux valets prirent chemin vers l'ouest pour rejoindre la côte Atlantique.
L'attente d'un temps plus clément repoussa quelques jours durant le départ pour enfin le permettre entre deux ondées, les chariots étaient montées et le sobre convoi partit en route vers la demeure d'été plus conviviale par sa petite taille et ses souvenirs estivales d'une enfance dure mais chaleureuse.
Les mots ne furent pas nombreux, un court entretien avec le lieutenant de la garde et l'organisation fut rapide car sommaire. Le deuil ne souffre pas de l'absence de faste. Orné d'un doublet armant noir, comme il s'était promis de garder durant le grand deuil qui serait imposé sur Retz, les tabards de la garde et les houssures des chevaux furent barré de noir. La tristesse des hommes de Retz était passable et les quelques de cheminement ce-firent dans le plus pure silence.
Sur leur route les habitants sarrêtaient au passage du Prince, Bourc'hnevez, Mousterioù, Kervernner... les bannerets étaient prévenus du passage du jeune fils et les habitants attachés aux Montfort et ayant connu le jeune homme durant son enfance dans les terres de Retz. Bougonnant, il ne pouvait cependant reprocher l'initiative du lieutenant de la garde. Les gens de ses terres étaient rassurés de voir le retour du Duc en ses terres.
Enfin arrivé, à la forteresse, un jeune page vint à sa rencontre, la forteresse avait été préparée en prévision de son arrivée et déjà un pigeon de Nantes était arrivée. L'intendant de l'Hostel particulier du Prince à Nantes l'avait prévenu de la présence d'un flamand en terre bretonne.
Montant directement dans ses appartements, il fit sortir plume et vélin.
La compagnie était réduite, non pas qu'elle fut nombreuse auparavant, la majorité des hommes et femmes de confiance de Retz étant toujours en service à Nantes. Ayant suivi Elfyn qui prudent, voulut s'assurer de n'être entourer d'une maisnie en laquelle il avait confiance absolue. Point de goûteur ou de garde dans les appartements proches du Grand-Duc, seuls les accès y étaient surveillés.
Les serviteurs qui n'avait pas suivi Elfyn était pour la plupart soit trop âgé soit nécessaire à l'entretien des terres de Retz. Ainsi seuls 4 gardes, un cuisinier et deux valets prirent chemin vers l'ouest pour rejoindre la côte Atlantique.
L'attente d'un temps plus clément repoussa quelques jours durant le départ pour enfin le permettre entre deux ondées, les chariots étaient montées et le sobre convoi partit en route vers la demeure d'été plus conviviale par sa petite taille et ses souvenirs estivales d'une enfance dure mais chaleureuse.
Les mots ne furent pas nombreux, un court entretien avec le lieutenant de la garde et l'organisation fut rapide car sommaire. Le deuil ne souffre pas de l'absence de faste. Orné d'un doublet armant noir, comme il s'était promis de garder durant le grand deuil qui serait imposé sur Retz, les tabards de la garde et les houssures des chevaux furent barré de noir. La tristesse des hommes de Retz était passable et les quelques de cheminement ce-firent dans le plus pure silence.
Sur leur route les habitants sarrêtaient au passage du Prince, Bourc'hnevez, Mousterioù, Kervernner... les bannerets étaient prévenus du passage du jeune fils et les habitants attachés aux Montfort et ayant connu le jeune homme durant son enfance dans les terres de Retz. Bougonnant, il ne pouvait cependant reprocher l'initiative du lieutenant de la garde. Les gens de ses terres étaient rassurés de voir le retour du Duc en ses terres.
Enfin arrivé, à la forteresse, un jeune page vint à sa rencontre, la forteresse avait été préparée en prévision de son arrivée et déjà un pigeon de Nantes était arrivée. L'intendant de l'Hostel particulier du Prince à Nantes l'avait prévenu de la présence d'un flamand en terre bretonne.
Montant directement dans ses appartements, il fit sortir plume et vélin.
Citation:
De Nous Taliesyn de Montfort, Prince de Bretagne, Duc de Retz,
A Vous, Slam Jack de Lys-Lez-Lannoy, Général des Forces Spéciales Flamandes,
Salutations,
Si je prends la plume ce jour c'est afin d'honorer les volontés d'un père, et de tenir sa parole. Honneur qu'il avait fierté à mettre en avant dans son engagement.
Lors de ces dernières volontés, sur son lit de mort, il nous a fait tenir promesse d'une rencontre futur entre nous et vous. Je viens en tant que représentant de ces dernières paroles vous proposer entrevue, afin que nous puissions mettre en place ensemble le projet qui était le votre et le sien.
Nous avons possibilité de vous offrir fief en nos terres pour y faire mûrir Ordre de Chevalerie pour vos frères d'armes. Cependant notre position n'étant pas celle de feu notre père le Grand-Duc nous n'aurons pas liberté de toute décision et devrons respecter certaines contraintes, ainsi nous espérons pouvoir vous offrir meilleur accueil qu'il soit pour que discussion se fasse.
Si cette rencontre vous sied, le page vous indiquera le chemin à suivre: h
Taliesyn de Montfort
Posant sa plume, il se redresse sur son dossier. Se massant les tempes de ses pouces, il reprend ses esprits. Le décès de son père étant encore récent l'évoquer était encore difficile.
Il s'était fixé pour objectif de redonner le rayonnement qu'avoir pu avoir Retz du temps de son père. Et cela deviendrait réalité...
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« Il ny a quune liberté, et son nom sera toujours écrit avec les lettres du sacrifice et du deuil. »