Cerdanne
Le silence.
Entre deux notes de piafs mélancoliques et le flik flak de la pluie qui résonne.
Accroupie sous labri de fortune que lui procure la roche creusée par les eaux, elle attend la fin de londée.
La moiteur est pénible et le rideau des cheveux masque le regard attentif de la Provençale.
Pas un bruit qui dénote autour delle.
La rivière frissonne mais ne signale rien de suspect.
Les arbres, placides attendent la fin de laverse.
Mai, le joli mois de mai dans les forets sombres du Royaume de France
Les jambes se déplient en même temps que le soleil.
Jeu dombre et de lumière à travers les feuillages naissants.
Reprise du chant monotone des moineaux.
Les longs doigts de la brune sécarte de la terre et la silhouette se devine enfin.
Des jours et des jours quelle chemine, brouillant les pistes, évitant les hameaux, tournant et retournant sur ses pas.
Enfoncée au plus profond des forets du domaine royal, elle se détend enfin.
Elle traine sa poussière depuis trop longtemps et ne la supporte plus.
La rivière lappelle aujourdhui .
Le regard marine inspecte une dernière fois les alentours avant de scruter le ciel.
Même couleur que ses pupilles.
Lheure a sonné...
La berge est étroite.
Pierre plate sur pierre plate.
La plage est glissante mais permet davoir une vue parfaite sur les abords.
Le temps darracher les fringues fatiguées et la Provençale, sans un bruit rejoint les fonds verdâtres.
Le froid... Le trouble de la vase bousculée.
Le frémissement de leau est à peine perceptible
Une tête émerge, sans bruit, scrutant encore une fois les abords avant de disparaitre a nouveau vers les profondeurs du lit sablonneux .
Mai, le joli mois de mai .
*Titre du Film de Thierry Binisti
Entre deux notes de piafs mélancoliques et le flik flak de la pluie qui résonne.
Accroupie sous labri de fortune que lui procure la roche creusée par les eaux, elle attend la fin de londée.
La moiteur est pénible et le rideau des cheveux masque le regard attentif de la Provençale.
Pas un bruit qui dénote autour delle.
La rivière frissonne mais ne signale rien de suspect.
Les arbres, placides attendent la fin de laverse.
Mai, le joli mois de mai dans les forets sombres du Royaume de France
Les jambes se déplient en même temps que le soleil.
Jeu dombre et de lumière à travers les feuillages naissants.
Reprise du chant monotone des moineaux.
Les longs doigts de la brune sécarte de la terre et la silhouette se devine enfin.
Des jours et des jours quelle chemine, brouillant les pistes, évitant les hameaux, tournant et retournant sur ses pas.
Enfoncée au plus profond des forets du domaine royal, elle se détend enfin.
Elle traine sa poussière depuis trop longtemps et ne la supporte plus.
La rivière lappelle aujourdhui .
Le regard marine inspecte une dernière fois les alentours avant de scruter le ciel.
Même couleur que ses pupilles.
Lheure a sonné...
La berge est étroite.
Pierre plate sur pierre plate.
La plage est glissante mais permet davoir une vue parfaite sur les abords.
Le temps darracher les fringues fatiguées et la Provençale, sans un bruit rejoint les fonds verdâtres.
Le froid... Le trouble de la vase bousculée.
Le frémissement de leau est à peine perceptible
Une tête émerge, sans bruit, scrutant encore une fois les abords avant de disparaitre a nouveau vers les profondeurs du lit sablonneux .
Mai, le joli mois de mai .
*Titre du Film de Thierry Binisti