Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Procès Rocabar

Acar
Légèrement en retard, Acar prit place sur le banc des témoins, comme il lui fut mandé...

Grande presse, icelieu... Moult bruits, il sortit son livre des vertus et attendit dans le tumulte environnant.

Dans peu, le silence imposé par le juge apporterait la profondeur de l'instant, et les voix s'élèveraient alors, donnant le pour ou le contre, suivant les obligations et les convictions...

_________________
Klementein


Au Château, après avoir réglé les affaires courantes pour la mairie de Mauléon, Klem enfila ses habits de greffière pour se rendre au tribunal... Un nouveau procès publique, heureusement que ses habits étaient propres...
Prenant tout ce qui s'avérait utile pour la retranscription d'un procès : parchemins, plume et encre, Klem prit de suite la direction du tribunal.

Arrivé à la salle d'audience, la jeune mairesse mauléonnaise tenta une entrée discrète. L'ambiance de la salle lui permit de se diriger sans trop se faire voir vers la place qui lui était assignée... Heureusement qu'elle n'avait pas trop traîné en route car tout le monde semblait présent, et il semblait que le procès n'allait pas tarder à débuter.

Installée à sa place, elle mit comme il se fallait tout le nécessaire du bon greffier et jeta un oeil plus attentif aux personnes présentes dans la salle...

_________________
Lara60
Un verre de calva ? Rhooo là devant tout le monde alors qu'on va commencer le procès ? Cela risque de faire jaser et on va encore me traiter d'alcoolique !!

Petit sourire amusé à son amie, qui disparu lorsqu'elle remarqua que certains se croyaient à un pique nique...

Et puis après tout, j'en vois dans la salle qui ne se gênent point... Un petit verre ne peut faire de mal...Et si on nous pose des questions, nous dirons que c'est du jus de pomme !

Quelques propos échangés concernant le dossier entre la procureur et la juge, un verre de calva à la main, tout en attendant que les principaux protagonistes arrivent.

Quelle ne fut pas sa surprise de voir l'accusé arriver sans être accompagné d'un garde et de s'installer parmi le public. Elle lança un regard surpris à Caro qui ne semblait pas comprendre mieux qu'elle.
Son avocat s'était approché de lui et le changement de place s'effectua. Bien, elle n'aurait pas à le lui demander.


Ravie de vous voir parmi nous messire Rocabar. Je dois vous avouer qu'il est de plus en plus rare qu'un accusé se présente ainsi de lui même au tribunal sans que l'on soit obligé d'envoyer les gardes le quérir.

Au passage, je vous présente dame Klementein, notre greffière, qui notera chaque parole dite durant ce procès. Je préfère que les choses soient claires, afin que vous ne nous accusiez pas, la juge et moi, de sorcellerie à notre tour pour n'avoir pas vu notre greffière...


Elle ne put s'empêcher un petit sourire moqueur.

Bien, puisque vous êtes installé, nous pouvons commencer.

Petit temps d'arrêt. Prise du dossier entre ses doigts. Elle le balaya du regard quelques instants avant de reprendre la parole et de passer aux choses sérieuses.

Votre Honneur.

Nous sommes ici aujourd'hui pour une affaire qui pourrait paraître des plus banales. Cependant, celle ci ayant pris de grandes proportions, nous nous retrouvons donc ici, en ce tribunal, que nous avons ouvert au public pour l'occasion.

L'accusé, messire Rocabar, comparait ce jour pour une affaire de diffamation. De nombreux témoins ont pu l'entendre en place de Pau déclarant que messire Valère d'Arezac, notre coms, le représentant du Roy sur les terres du Béarn, aurait commis un acte de trahison... Une première accusation sans fondement...Sans preuves aucune...
En effet, sur une affiche placardée devant tous on pouvait lire ces quelques mots.


Elle prit l'affiche dans ses mains et en citant la ligne qui l'intéressait.


« Varden à trahi Tarbes et la justice en Béarn. Il a fait capoter une enquête qui représente quinze jours d'infiltration. Pour protéger qui ou quoi? »



Ceux ci suffiront je pense à ce que tout un chacun comprenne pourquoi messire Rocabar se trouve ici. Suite à quelques explications, l'accusé, se rendant compte de son erreur s'était mis à genoux devant notre coms afin de lui présenter des excuses, excuses qui n'eurent aucune valeur étant donné que quelques instants plus tard, pleuvèrent d'autres accusations et cette fois, de sorcellerie. Il faut croire que la tramontane est bien puissante en Béarn pour voir un tel retournement de mantel...C'est une chose assez rare, mais qui vaut le coup d'œil, ce genre de phénomène étant, habituellement, plus discret.

Si une accusation de trahison est déjà une chose bien grave, celle de sorcellerie l'est d'autant plus !

Et pourquoi donc une telle accusation ? Parce qu'une dame n'a pas vu le greffier lors de son entretien avec le coms ? Elle lance une accusation au hasard et vous, messire Rocabar, la plussoyez sans rien en savoir ??

Nous verrons plus tard pourquoi les gens peu habitués aux charges d'importance ne savent pas comment cela se passe. Mais l'ignorance n'atténue en rien la gravité des faits. On n'accuse pas d'hérésie un homme, un représentant du Roy, sans preuve, sans l'accord de l'église, sans fondement aucun.

Nous démontrerons ici même que seule la sottise est a l'origine de ces accusations. Messire Rocabar ne pourra nier l'évidence, et cette fois ci, même a genoux il n'obtiendra pas le pardon de la cour.


D'après le texte de notre coutumier, la diffamation, est considéré comme un trouble à l'ordre public.


Elle prit le coutumier et lu la partie concernant l'affaire.



Citation:
Du trouble à l’ordre public
Constitue un acte de trouble à l’ordre public, toute perturbation au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité publique.



Je vois que vous avez fait appel à un avocat en la personne d'Icarionnoste.
Je vous laisse donc à présent la parole.

_________________
Icarionnoste


Le jeune Palois était souriant, comment ne pas être souriant avec une telle entrée en matière?

Enfin, plutôt une sortie qu'une entrée d'ailleurs. Question de points de vues comme on dit.

Le jeune avocat de regarder autour de lui, souriant aux mots du Procureur, assez peu intéressants juridiquement parlant, mais passionnants climatiquement parlant, on en apprenait pas mal sur la tramontane notamment ...

Il entendait des propos rabaissant, le jeune Palois ne rentrerait pas dans ce petit jeu des insultes.
La procureur manquait d'éducation, ce n'était pas une raison pour suivre ce triste exemple.

Le silence était long

très long.

affreusement long.

Il aimait la laisser mariner un petit peu, simplement se rendre compte des mots qui sortaient de sa bouche, qu'elle comprenne simplement qu'içi n'était pas une taverne, comme tendait d'ailleurs à le démentir les bouteilles sur son bureau ...

Les lèvres de l'enlumineur commençaient à s'ouvrir, la défense allait parler.

_________________

Rocabar
Lara se dit heureuse de voir Rocabar... il baisse la tête trop affligé pour trouver la force de la soulever sous l'intensité d'une telle émotion.

Le ton est donné, il va falloir supporter de telles salamalecs pendant les heures qui viennent.
Une greffière: pas mal la greffière! Voilà qui saura accrocher le regard du troubadour pour passer le temps de façon agréable! Celle-ci c'est évident, pas moyen de la manquer!

Une fois que l'avocate de la défense a fini son verre de calva avec toute l'application professionnelle qu'on pouvait attendre d'elle - Roca fait une moue dégoutée - elle ne trouve pas mieux que de se placer entre Klem et lui... mal fichues les places ici.

Roca se renfrogne et croise les bras passablement frustré.
Son regard cherche sans but sur le sol.

Un bout de parchemin vierge est par terre à coté de sa chaise. Quelle aubaine!
Il le ramasse discrètement et confectionne trois boulettes. Rien de tel pour passer le temps!

Il cherche une cible.
- Dans le verre de Lara, il vise: mouche!
Il serre le poing et le ramène contre lui en signe de victoire. "Yessssss!"

"Allez! Un défi plus gros." Plus loin il y a la bouche d'Orlagh qui s'ouvre grand quand elle y enfourne une bouchée.
- La bouche d'Orly, il vise: en plein dedans!
Il remue discrètement ses mains au dessus de sa table. "Roca trop puissant!" Et Orly de mâcher la boulette sans s'en rendre compte.

"Voyons voir, plus dur encore, héhé, le sein droit de Lara ça c'est une cible que seule ma bouboule apprécierait de toucher."
Un p'tit sourire de gosse malicieux passe sur le visage de Roca. Sa tête s'enfonce dans ses épaules.
- Le sein de Lara, il vise: manqué! Elle a bougé!
Il a complètement loupé son coup et la boulette à ricoché sur la robe, pile entre les fesses... Roca fait des yeux ronds! "mais c'est impossible! Un cul-serré comme ça! Et dans le mile! Roca champion de boulette du Royaume!"

Il n'a plus de boulette. Il observe les gens autour: personne ne semble l'avoir remarqué, aucune réaction... ouf... puis il se dit qu'une attitude comme à la messe serait de bon aloi: faire comme tout le monde.
Il reste figé dans une posture droite, grave et hiératique.
Pendant ce temps Ica prend la parole.

Sur les recommandations de son avocat il ne laisse pas sortir un son mais là c'en est trop. Il se penche vers la juge et lui susurre:

psst...pssst...Vous auriez l'heure s'il vous plait?
_________________
Ceraphin
De l'art et la manière de se sociabiliser tout en assouvissant une curiosité plutôt saine voir même vectrice d'apprentissage...
C'est probablement ce qu'aurait pu dire Constant à propos de la démarche de Ceraphin.
Enfin, par démarche, il n'est pas question, là, de parler de la façon dont l'enfant agençait ses pas... mais plutôt des raisons qui le poussèrent à diriger ces même pas, timides, vers ce grand rassemblement qu'on nommait dans toutes les rumeurs et tous les murmures: "procès Rocabar".

Dans un premier temps, l'enfant n'avait guère prêté un intérêt particulier à cet évènement qui faisait toutes les gorges chaudes.
Pour lui, instinctivement, procès avait enclenché tout un mécanisme de mots et idées associés... crime, assassinat, vol, violence, condamné, coupable, mort...
Tout ce qu'il désirait fuir, ces temps-ci... du fait de...

Et puis, les rumeurs ne désemplissant pas, les conversations s'étaient imposées à ses petites oreilles, bien malgré lui... jusque sur le marché d'Orthez ou les locaux municipaux dédiés à la recherche et l'offre d'emplois.
C'est ainsi qu'il avait vaguement su, qu'en fait de crime l'affaire semblait plus légère et que nulle mort n'était intervenue ni ne devrait intervenir... quoique, certains aimaient à l'espérer, avec des p'tits yeux cruels.

Alors bon, la curiosité l'emportant et son âme d'enfant reprenant ses droits malgré la lourdeur de son cœur, Ceraphin se décida à entreprendre le voyage jusqu'en la capitale qu'il découvrit par la même occasion.
Marcher ne lui faisait plus peur depuis belle lurette et le temps était clément... alors, sans rien demander à personne, il vint.

Aux marches du palais, donc, palais de justice s'entend, s'il n'y avait point tant de belle fille... y avait des gardes!
Et des solides avec cet air affable qui vous faisait presque hésiter à entrer plus avant.
Mais... il suffisait de ne pas les regarder et de faire comme si.
D'ailleurs, eux même ne vous regardaient pas vraiment... surtout quand vous aviez 12 ans.
Probablement nulle menace à craindre chez si petite personne, hein, c'est ça?
Mouais... si je voulais j'aurais pu venir avec une miche de pain pour l'accusé, une miche truffée avec une lime de forgeron, pour qu'il s'évade, la nuit venue.
Ah ah!
L'aurait l'air finaude, là, la garde qui n'avait rien à craindre du gamin!
Enfin passons...

Et précisément Ceraphin passa... la garde, les couloirs, encore une garde puis sa tête dans l'ouverture d'une pièce fort remplie (tout ça dans l'ordre cité, bien entendu).
Un silence cérémoniel avait cours si ce n'était une dame qui finissait de parler, face au public.
Sur la pointe des pieds, du fond de la salle, Ceraphin tenta de trouver du regard une place ou il pourrait espérer voir encore quelque chose, une fois assis.
Parce que entre les chevelues, les dodus, les massifs et les opulentes... le gamin aimerait éviter de passer tout le procès à tendre démesurément le cou et à se tortiller de droite à gauche pour avoir le droit de voir tout ce qui allait se passer.

_________________
Orlagh
orly tanquilement installer buvant et se restaurant vois arriver bourrike qu'elle sourit tout en lui faisant un petit signe pour lui dire bonjour puis arrive le personnage principal .il en a deplacer des foules ce troubadour j'ai nommer notre cher rocabar! toujours aussi plein de joie de vivre il fait une entree tres remarquer.il s'asseoi entre orly et bourrike avant de se faire sonner les clochettes par son avocat. orly sourit.puis elle repart dans ses pensees quand la procureur commence.tout en l'ecoutant elle mange du pain avec du saucisson de sa production elle mache tranquillement un morceau plus dur vien de se faire sentir qu'importe orly continu en avec l'aide d'un petit coup de calva cela aideras.puis elle se tourne vers bourrike et lui tends un petit verre .coucou!te laiserais tu tentais par un petit verre de calva? en attendant une reponse de bourrike elle regarde rocabar lui fait un grand sourir et le plus discretement leve son verre comme pour lui souhaiter beaucoup de courage puis elle l'avale d'un coup.
Icarionnoste


Il a prit son petit carnet, il note quelques mots sortis directement de la bouche du procureur.

-"Nous verrons plus tard pourquoi les gens peu habitués aux charges d'importance ne savent pas comment cela se passe."

-"Même a genoux il n'obtiendra pas le pardon de la cour."

Il jeta un œil rapide à l’assemblée, le tribunal était bondé, faut dire qu’y’avait pas toujours à s’occuper en Béarn.

Le regard sévère posé sur son troubadour de client, entrain de faire le pitre. Pas possible de lui chuchoter quoique ce soit, tout le monde les regarde, il commence alors sa plaidoirie, en essayant de rester impassible.
Droit, le regard presque langoureux et sûr, il regarde le procureur.

-"Je vous ai écouté Madame la procureur …
Et le troubadour de commencer à papoter avec la juge, sortant légèrement de ses gonds, le jeune Palois averti à nouveau Rocabar.
-"Bon, si c’est pas la Garde du tribunal qui vous sort, ça sera moi, et par la peau des fesses."

Après se léger déhancher latéral, Icarionnoste reprit une psture plus droite et de circonstance; face au procureur, lançant enfin sa plaidoirie, dans un calme plus que relatif.

-"Je vous ai écouté Madame la procureur … il y a beaucoup de haine dans vos mots, beaucoup de rancœurs, nous savons tous très bien que vous êtes très proche du Coms, mais tout de même, un peu de tenue!"

-"Outre ces considérations sentimentales, je vais mettre en lumière quelques points de forme que la cour ne semble pas totalement maîtriser, quand je parle de la cour, je parle surtout du procureur à dire vrai."

Et de continuer à sortir ces notes.

-"Souvent dans les procès, les vices de forme sont plutôt rares, alors en retrouver plusieurs dans un même procès, c’est assez … amusant, oui amusant est bien le mot.
Bref, tout ça pour dire qu’avant d’entrer dans le fond du procès, il y a d’abord à revoir sur sa forme."


Essayant de rester synthétique pour ne pas perdre l’attention de l’auditoire.

-"Premièrement, j’aimerais savoir où est l’acte d’accusation ? Et où est le premier réquisitoire ?
Nous avons un imbroglio assez atterrant d'acte d'accusation et de réquisitoire
Il me semble qu’ils doivent être dissociés, ici ce n’est pas le cas, la forme n'est pas recevable.
"


Il prend un air grave et sérieux, la situation l’est assez …

-"Secondement, vous parlez de sorcellerie, d’hérésie ...
Regarde la procureur et la juge et les pointe du doigt,
Vous croyez vous en mesure de juger une affaire spirituelle ? Ce n’est pas votre rôle, ce tribunal n’a aucune légitimité pour instruire cette affaire."

A croire que certains se croyaient un tantinet trop « Tout-Puissants », et le jeune Palois de se gratouiller la barbichette lubriquement, en fantasmant sur l’EA et son tribunal, bientôt mis en vacance par le tribunal du Béarn …
Il se reprit pour entamer son troisième point, et pas des moindres …

-"Troisièmement, avant d’accuser mon client de trouble à l’ordre public, il aurait été bon de nous apporter la preuve que ledit Varden, n’a effectivement pas trahi le Béarn.
Enfin, je ne sais pas ce qu’en pense les personnes présentes dans ce tribunal, mais je trouve tout à fait particulier le fait de juger mon client, sans prendre le soin de vérifier que le Coms est effectivement innocent, ou coupable ...
Si tel était le cas, ça ne serait pas de la diffamation, mais simplement un service rendu au Béarn !
En somme le Coms aurait dû être jugé et innocenté, pour que l’on puisse accusé mon client de diffamation, là nous n’avons aucune base pour le faire.


Un petit coup d’œil à ses chausses.
Encore un long silence, et le jeune Palois relève la tête et hurle dans le tribunal !

-"Mais non ! non ! non !

Et de baisser de quelques tons

Notre Coms a de part sa fonction le droit à l’immunité, alors, alors, que fait-on ? on attend qu’il ne soit plus Coms ?
Marchant dans les allées du tribunal, comme à la maison, le jeune Palois finis très calmement.


-« Voyez, ceci n’est pas un procès, ça en a l’air oui c’est vrai, mais ce n’en est qu’une parodie. Malgré mon goût très attaché pour les arts je n’ai pas envie d’assister à pareille scène icelieu.

Marquant une nouvelle pause pour boucler son laïus.

-"Comme le dit la formule latine : « Cuique suum reddere » « Il importe de rendre à chacun ce qui lui revient », ainsi, moi et mon client sommes prêt à ne pas poursuivre la cour, si après l’annonce de notre « non-lieu », il reçoit un dédommagement de 400 écus ainsi que les excuses qui me s’imposer."

_________________

--Pierregardien
Pierre entra discrètement dans le tribunal, il avait enlevé la veste qui lui servait d’uniforme depuis que ce volatile de malheur porteur du message de la bâtonnière avait lâché une fiente sur son col.

Pierre s’avança et sourit regardant la nuque du procureur
Cette dame avait un tempérament de feu et il lui serait si plaisant de l’éteindre

Pierre fit un signe à la greffière qui s’approcha et lui murmura pour ne pas perturber le tribunal


Je viens apporter à dame le juge une missive de la part de la bâtonnière Quasi

Pierre pensa à sa veste

Enfin venant plutôt de la part de son oiseau

Puis il laissa vadrouiller ces yeux sur les formes de Klementein et continua à lui murmurer

Vous avez une odeur délicieuse

Et je suis prêt à besogner très dur pour vous plaire

La greffière se redressa brusquement en soupirant et alla voir le juge qui lui fit signe d’avancer

Pierre se mit au garde à vous face a Caro et commença à parler bien fort pour montrer l’importance de son travail


Je viens dame le juge vous apporter cette missive de la plus haute importance

Pierre se racla légèrement la gorge, plus haute importance, il ne savait pas ce qui pouvait y être inscrit sans doute une recette de grand mère pour avoir la peau blanche

Toujours est t’il dame le juge que je dois vous la remettre en main propre
Pierre se demanda qui devait avoir les mains propres le porteur ou le destinataire
Il tendit la missive en observant les mains de la dame qui vint lui prendre

Le gardien baissa le ton


Vous avez de fort jolies mains
Je suis certain que vous devez être très adroite avec


Puis il se posta à coté du juge regardant l’assemblée

Je reste prés de vous pour votre sécurité
Après tout je ne voudrais point qu’il arrive quelques choses à de telles mains


Puis baissant le regard Pierre se dit « ni au reste d’ailleurs »
Caro68130
Du monde prenait place, bien plus de monde que lors du premier procès public. Logique… là il ne s’agit pas d’affaires de brigandages même si pour ma part un tel procès est tout aussi important que celui qui va se mettre en place. Chaque procès son importance. Il n’y a pas de petit ou gros procès, tous se valent car en mon âme et conscience il me faudra rendre le verdict. Impartiale je suis et impartiale je le serai jusqu’au bout quoiqu’on puisse en dire ou en penser.

En pleine discussion avec le procureur ma greffière arrivait, prenant sans attendre sa place. Travail de longue haleine pour elle. Que d’encre n’allait-elle pas devoir poser sur les parchemins qui vont s’entasser. Combien de pages à écrire pour retranscrire tout ce qui va être dit.

Un brouhahas immense dans ce tribunal quand messire Rocabar arrivait et s’adonnait à son jeu favori. Il n’était pas troubadour pour rien. Mais très vite son avocat l’avait remis en place l’invitant à se poser à la place de l’accusé.

A mon tour d’aller rejoindre mon fauteuil sans omettre de saluer et de glisser un mot d’encouragement à ma greffière. Le calme dans le tribunal, le procès pouvait commencer et c’est comme à son habitude qu’il débutait avec l’intervention de notre procureur.

Bien calée dans mon fauteuil, mains jointes posées sur mes cuisses, concentrée, à l’écoute de chaque mot. Rien ne pouvait me déranger si ce n’était cette fichue mèche de cheveux à venir me frotter la joue, et qui décidait toujours de faire des siennes quand il ne fallait pas. Doucement de ma main droite je la mettais en place, sans jamais perdre l’attention même si mon regard de temps à autre balayait la salle et soupirais discrètement de voir à quel point l’accusé en avait cure du procès et qu’il préférait s’adonner à envoyer des boulettes. Laisser passer nous verrons bien jusqu’où il irait …. Jusqu’au moment où il fallait s’en douter le troubadour ne pouvait garder le silence plus longtemps. L’heure ? a-t-on idée de demander l’heure et à la juge de surcroit. Le regard en coin vers Rocabar aucune réponse juste un léger secouement négatif de ma tête afin de lui faire comprendre que le moment était mal choisi pour s’adonner à ce jeu. Retour vers le procureur qui venait de terminer l’acte d’accusation pour laisser la parole à l’avocat Messire Icarionnoste.

Reprenant une position un peu plus confortable sur mon fauteuil, bras à présent posés sur les accoudoirs prête à entendre la plaidoirie. Les premières phrases n’étaient pas des meilleures à entendre, déjà une première attaque était lancée. Plus les mots s’enchainaient plus je me disais qu’il était entrain de faire le procès du procureur. Comment pouvait-il parler de la sorte au procureur ? Et de continuer encore et encore jusque ce qu’aller à nous pointer du doigt la procureur et moi-même.

L’agacement prenait naissance mais impassible je restais, rien de ce que je pouvais à cet instant ressentir au fond de moi ne transparaissait. Loin… je trouvais qu’il allait trop loin dans ses dires ce jeune avocat. La fougue de la jeunesse sans doute, peut-être mais il y a des limites à ne pas dépasser.

Limites ? ah oui parlons en des limites ? se mettre à hurler comme un putois dans le tribunal. Digne très digne d’un avocat tout cela. Je sentais un nœud dans l’estomac se former. Non pas le nœud que l’on peut ressentir quand on voit l’être cher arriver, mais bel et bien le nœud de l’agacement, des limites largement dépassées. Je le laissais terminer et sentant la fin de son monologue arriver je me redressais dans mon fauteuil, posant mes mains jointes sur la grande table. Droite, calme, très calme, balayant une fois de plus du regard la salle, le procureur pour lui faire comprendre de me laisser la parole, pour enfin m’arrêter sur Messire Icarionnoste. Légère inspiration et expiration pour chasser ce qui aurait pu laisser transparaître une certaine colère. Le regard bleu azur qui n’aura pas viré vers le gris comme ce peut-être le cas en grande colère. Non rien de tout cela n’était présent et c’est avec une voix des plus calme et posée que je m’adressais à lui.

Messire Icarionnoste, je vous ai laissé parler sans vous couper. Mais sachez que votre comportement en cette Cour n’est point tolérable. Je n’ai rien dit alors que j’aurai pu le faire.

Un court instant d’arrêt avant de continuer sans le quitter des yeux

Je tiens à vous rappeler que vous êtes ici dans un tribunal et non sur un marché entrain de faire la vente des bestiaux. Vous vous permettez de hurler en ce lieu, vous vous permettez de montrer le procureur et la juge que je suis du doigt. Vous vous permettez de dénigrer le procureur et donc par la même toute la Cour. Sachez que votre comportement est des plus limites. Je vous mets donc un avertissement et au prochain égarement de votre part ce sera outrage à magistrat. J’espère ne pas devoir en arriver là mais si vous m’y obligez d’autre choix je n’aurai.

Quittant le regard d’Icarionnoste vers la salle…. J’allais m’adresser à l’assemblée quand le « fameux » gardien s’avançait vers ma greffière. Décidément son attitude n’avait pas changé. Toujours à laisser aller son regard vers les atouts féminins avant de me faire face parchemin à la main en m’annonçant qu’il avait eu recommandation de me remettre cette missive apparemment de haute importance en main propre. Et une fois n’étant pas coutume, quoiqu’avec lui tout devenait coutume comme avec notre troubadour, il ne pouvait s’empêcher de terminer avec son éternelle cour aux dames. Esquissant un léger sourire pour la sécurité je prenais la missive et de lui murmurer

Et bien restez donc à veillez à la sécurité de mes mains si le cœur vous en dit

Sans attendre de réponse en retour, je décachetais le parchemin, l’ouvrais et me mis à lire laissant là l’assemblée dans une interrogation et un silence total. Ce que contenait la missive était en effet de grande importance et au fur et à mesure de ma lecture une légère moue pris naissance avant de relever mon regard.

Dame Le Procureur, Messire l’avocat, à vous tous ici présent, je viens d’avoir une missive de l’importance la plus grande et dont je vais vous en lire le contenu. Contenu on ne peut plus explicite ….

Reprenant le parchemin je me mettais à lire à haute voix de façon claire et audible à toute la salle

Citation:
Moi, Quasi, batonnière du Barreau de Béarn, apprend par le biais des greffes que Messire Icarionnoste, habitant béarnais, se présente en tant qu'avocat dans l'affaire qui oppose le comté à Messire Rocabar. J'oppose par la présente mon véto à cet état de fait si il s'avère réel. en vertu de l'article 4 de la charte du barreau scellé par feu regretté coms Di Juliani , aucun avocat n'est autorisé a plaider en Béarn sans s'être fait inscrire au barreau et avoir prêté serment conformément à la charte des avocats et du barreau. Je, Quasi, batonnière du barreau béarnais, demande qu'il soit révoqué de cette séance judiciaire par le juge en exercice. Le comté sera seul maitre en matière de poursuite pour usurpation de titre et de fonction. Je présente mes excuses à la cour pour n'avoir pas appris a temps la tenue de ce procès et n'avoir donc point pu vérifier les capacité a plaider des parties en présence. Mais il va de soit que messire Icarionnoste, de part la qualification qu'il s'est attribué, aurait du connaitre les règles en la matière.

Quasi
Batonnière du Barreau Béarnais


Posant la missive à mes côtés je m’en retournais vers l’avocat, restant là toujurs calme avec la voix posée

Messire Icarionnoste, au vu des éléments qu’on vient de me soumettre, la Cour se voit dans l’obligation de refuser à ce que vous représentiez l’accusé Messire Rocabar. Par conséquent je vous demanderai donc de rejoindre la salle en tant que simple spectacteur ou de quitter cet endroit et ce sans esclandres, si vous ne voulez pas que poursuites soient faites à votre encontre.

Et d’enchaîner immédiatement vers l’accusé

Messire Rocabar….. vous êtes à présent en droit de demander un nouvel avocat. Si vous le souhaitez vous pourrez vous faire représenter par Dame Telya étant donné que la batonnière n’est point en Béarn, que Dame Lara est le procureur et que Messire Varden est ici présent en tant que partie adverse
Libre à vous également de ne point vous faire représenter et de faire votre propre défense


J’en avais terminé restait à présent à voir les réactions que cette missive allait engendrer
_________________
Bourrike
Entre les verres offerts par Orly et la scène qui se jouait devant elle, il faut bien avouer que le coeur de Bourrike oscillait. L'alcool était fort bon, savoureux, goûteux, on ne pouvait rien lui reprocher. La pièce de théâtre promettait elle aussi, bien des rebondissements. Roca d'abord, qui vient s'installer à ses cotés, attifé comme s'il sortait encore des bras d'une soubrette du coin. Après que l'avocat lui ait fait regagner sa place et qu'il ait desservi une diatribe enflammée, voilà que l'avocat est révoqué, ah, mais l'espoir lui vient alors, suite aux propos du juge, de voir entrer en scène la grande Telya.

Une vraie récréation ici même, en place publique, un régal pour le sens mordant de l'ironie qui la nourrit régulièrement. Elle attend la réponse de Rocabar, tendant son gobelet à sa voisine de spectacle pour qu'elle la serve de nouveau.
_________________

** L'intelligence est une invention solitaire,la connerie ,c'est une création collective **
Icarionnoste


Un sourire amusé sur ses lèvres, il n'était pas vraiment étonné, la seule réponse qu'avait la justice à la Vérité énoncée, c'était le manque d'information criant donné par la batonnière.

-"Je vais d'abord répondre à votre mécontentement concernant mon comportement, en le comparant à celui de la procureur.

En sommes notre très cher procureur peut se permettre d'attenter à la dignité de Rocabar, en disant de sa personne, je cite : "Mais l'ignorance n'atténue en rien la gravité des faits."

Oui, une bonne dose d'humanité dans ses mots, rien à y redire."


Ironie quand tu nous tiens, il aimait à piquer.

-"Et cette lettre, très belle écriture d'ailleurs, rien à y redire.

J'aimerais cependant y répondre par une preuve matérielle, je demande à la cour une suspension d'audience, le temps de me faire parvenir cette preuve."


le jeune Palois d'appeler un garde, histoire qu'il aille quérir la dite preuve

-"Psttttt tu pourrais aller chercher ... deux minutes les curieux ça arrive!

_________________

Orlagh
[i]orly buvait siroter plutot son verre quand elle entendit ce que la juge disais elle avala de travers ce qui la fit tousser elle se resservit un verre et un autre a bourrike qui avais deja fini le sien
escuse moi pour cela tiens pour me faire pardonner.il faut dire que c'est surprenant.que de rebondissements.je me demande ce qui va se passer par la suite.. cours instand de reflexion
je ne serais pas etonnais que rocabar fasse sa defense.
Clemenceii


Si il y a un endroit où elle peut voir sa mère sans qu'il y est la présence de ce ruffian, c'est bien à un procès publique. Ainsi range-t-elle les dossiers de la Prévôté et se fait escorter par un garde jusqu'à l'endroit où cela doit se tenir.

Elle entre seule au moment où Icarionnoste commence sa plaidoirie.
Prenant soin de ne pas faire de bruit la petite s'installe sur un banc non loin d'un jeune garçon qui semble vouloir s'agrandir le cou. Un sourire à son attention puis s'installe.

Plus petite que lui et ne voulant se faire mal, elle s'assied sur le dossier, pied là où elle aurait du mettre son petit postérieur. Un garde la voyant ainsi s'avance et va pour lui demander de s'installer correctement, lorsqu'elle se tourne vers lui un sourcil relevé, reconnaissant la jeune Prévôt, il ravale sa langue et retourne à son poste.

Un petit sourire de satisfaction apparait sur le visage de l'enfant, tout en reportant son attention sur l'avant au moment où Ica pointe du doigt Lara et sa mère.
Le sang de l'enfant ne fait qu'un tour et se redresse, main crispé sur sa robe bleu. Malgrès les tensions qu'il y a pu avoir entre elles, la défense et l'honneur de sa famille prend le dessus.
Voyant que sa mère reste impassible, la petite se calme peu à peu. Son esprit cherchant un moyen de lui faire payer ce qu'il vient de faire, les hurlements la ramène à l'instant présent, manque de la faire tomber à la renverse et se rattrape de justesse.

*ouf!!* Un peu plus et j'étais par terre.

Finissant par se remettre de ses émotions, la petite porte le regard sur sa mère et le garde. Garde qui la regarde d'une étrange façon...un regard que la petite n'apprécie pas du tout, même si elle ne sait pas trop pourquoi. Les murmures échangeaient n'aidant pas à calmer la colère qui gronde de plus en plus fort en elle.

*Que peuvent-ils se dire?* plisse des yeux pensant mieux entendre ainsi, mais rien n'y fait, aucun son ne lui parvient à l'oreille.

Les mots de sa mère qui suivent, permette à la petite d'oublier tout ceci et de se concentrer sur sa voix, fermant à moitié les yeux et ne les réouvrent qu'à l'instant où le désormais faux avocats prend la parole.

La petite ne peut que soupirer devant tel mascarade, quelque part déçu que cela tourne ainsi, un procès de si grande importance perdant de son sérieux et crédibilité à petit feu.

L'avocat n'en n'étant pas un et qui plus est, oser s'emporter contre la Procureur et la Juge, représentant de la Justice du Béarn et puis surtout, mais surtout contre sa mère...

_________________

Malheureuse, triste, fatigué, déçue, vidé,...
Caro68130
Et nous y revoilà... encore et encore à vouloir toujours comparer ses actions à celles des autres enfin si cela lui faisait plaisir. Je l'écoutais et aucune expression particulière n'émanait de ma personne. S'il avait envie de vouloir discréditer ainsi tout le monde en passant par la procureur, ma personne en tant que juge et à présent la batonnière, à son aise.....

Bien.... une supension d'audience d'une demie-heure est donc accordée. Une demie heure Messire Icarionnoste pas une minute de plus... nous n'avons pas de temps à perdre et bon nombre de personne attendent...
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)