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[RP] Procès Rocabar

Oli13
suspension d'audience...belle aubaine...oli pénestra dans la salle... pour y voir sa belle....

s'approchant du juge, il lui dit à mi voix....


tu es parfaite...comme toujours..... continues..... si besoins je reste derrière la porte....


ceci dit, il profite que personne ne regarde, pour lui déposer un baiser.....


reste toi mesme!!... pas de souci!!......
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Caro68130
Quitter la salle histoire de me dégourdir un peu les jambes et surtout d'aller donner libre court à ce que je ressentais réellement au fond de moi. Pas toujours simple de garder au fond de soi ce qu'on peut ressentir en tant que personne et non en tant que juge. Caro n'avait pas sa place ici, seule la juge impartiale était présente....

Je quittais ma place pour passer devant la grande table quand mon bien aimé arrivait. La surprise fut grande, je ne m'attendais pas à ce qu'il puisse être ici. Le sourire reprenait enfin ses droits et le noeud dans mon estomac, noeud d'agacement cédait sa place à l' agréable. Ses mots avaient tout pour m'encourager et je savais que j'en avais besoin vu les évènements et savourais ce merveileux instant de répis qui m'était donné par ce baiser


Merci à toi.... et promesse de rester telle que je suis, je te fais... nulle envie de changer... te savoir non loin me fait grand plaisir et du bien
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Constantcorteis
Ah ! Une suspension de séance.
Voilà qui tombait à pic. Non pas que la situation soit intrinsèquement pénible, mais, par respect pour les masses laborieuses qui se tuent au travail, il était toujours de mauvais goût de cracher sur une pause.

Halte à l'effort, donc, place à une bonne demi-heure de galéjades, et que le tintamarre du raclement des bulbes cérébraux cède sa place aux murmures vrombissant et badin des foules aux chuchotements frivoles.
Constant se leva, donc, pour aller se dégourdir les jambes. Il ne pouvait s'empêcher de trouver la situation hautement cocasse, et se laissait aller à quelque divagation concernant la spécificité des atavismes acomondiens relativement au bordel administratif.

Et là, comme on dit, ce fut le drame.

Il le vit. Céraphin. Seul au milieu de la foule. Désastre.
Nous mobiliserons un bref instant de remise en perspective de la situation, afin que le lecteur puisse dûment s'imprégner de toute la tension poignante de cette situation dramatique. Le jeune Céraphin était encore un enfant, et, quelques semaines auparavant, l'on avait confié à Constant la mission de veiller sur lui après la mort de sa mère adoptive. Et le voilà prêt à frotter son esprit balbutiant aux vapeurs toxiques et corrosives des plus grandes acidités juridico-oniricides ! Il fallait donc intervenir, inévitablement. Parce que bon, aller au tribunal à douze ans, c'est un coup à se péter définitivement la fibre artistique. Constant ne voulait pas avoir la charge d'un amputé de l'emphase, on s'ennuie assez en Béarn comme ça.

Par contre, à l'évidence, en bon homme d'action qu'il était, Constant n'eut pas spécialement le loisir de mobiliser un tel raisonnement, si infime soit-il. N'ayant pas non plus le temps d'inventer l'UNESCO, il dut la jouer pédagogue de l'extrême, et se précipita vers la pauvre et inconsciente victime de cette parasitose d'hyperbole en puissance.

Comme il avait quelque pas à faire pour rejoindre le jeune garçon, Constant pensa tout d'abord qu'il serait super classe d'essayer de les faire en courant au ralenti. Pour la mise en scène, quoi. Seulement, courir au ralenti, ben c'est pas possible, et l'esprit avant-gardiste de Constant vit se fracasser son éclair de génie sur le mur stoïque des possibilités humaines. Hollywood attendra. Prenant acte de son manque de moyen, il opta donc pour une gestion de la mécanique scénique type "film d'auteur".

Il s'évertua donc à restituer une démarche sidérante de banalité, afin que le spectateur puisse s'imprégner de toute l'authenticité de la situation.
Un peu plus, et on aurait vraiment cru voir un gus en train de marcher dans un tribunal !
Une fois la formalité logistique bazardée, il fallait opérer à vif.

L'essentiel du propos était de s'assurer que Céraphin ne prendrait rien au sérieux de ce qu'il allait voir. Et pour ça, Constant savait d'expérience qu'il y avait un sujet imparable.


Et bien oui ! C'est bien le petit Céraphin, comment vas-tu ?
J'avais du mal à te reconnaître, de loin. Tu es venu pour regarder les filles, toi aussi ?


Le pari était osé, car Céraphin était peut-être un peu jeune encore pour s'intéresser à la gente féminine, mais Constant avait l'amour du risque.

Tu sais, aussi étonnant que ça puisse paraître, je trouve que le tribunal est un lieu hautement stimulant, sur le plan érotique. Les femmes y sont apprêtées, solennelles, austères. Tout le monde est sérieux et grave, mais moi je trouve que ce sont précisément ces moments qui sont les plus voluptueux.
Le bonheur des sens réside dans la transgression, pas dans l'anarchie. Dans la culpabilité et non dans la débauche. Les lois en sont complices, quel meilleur endroit qu'un tribunal pour se laisser aller à la sensualité ?
Tu devrais aller trouver une petite de ton âge à draguer.


Une chose était certaine, c'est que Constant enfant n'aurait pas supporté un tel discours. Là n'était pas l'important. La cohérence du discours n'était pas de mise, il était spontané, et Constant jugeait que le désagrément que pourrait ressentir Céraphin à voir sa vie sentimentale cambriolée de manière si gros sabots était proprement négligeable en comparaison du service qu'il lui rendait.

Tiens, d'ailleurs, tu t'es déjà demandé s'il était possible de déterminer la couleur des sous-vêtements d'une juge par la seule force du raisonnement dialectique ? J'avais essayé, quand j'étais dans le Languedoc, mais je dois bien avouer que je n'ai jamais abouti à grand chose, en l'absence de vérification empirique de mes hypothèses.

Voilà. Constant avait dit suffisamment n'importe quoi pour que le jeune garçon ait un os à ronger à la mâchoire de l'esprit durant le restant de l'audience. Il était quand même plus sain de penser à des froufrous qu'à des procédures juridiques, et jusqu'à ce que le jeune garçon ait l'esprit rodé par la fréquentation progressive des instances juridiques, Constant veillerait à ce qu'il ne prenne rien trop à cœur.
Icarionnoste


Sourire de satisfaction quand la juge approuva sa demande de suspension, ça lui permettrait de prendre l'air, en attendant sa preuve ...

Là, on passait d'une séance figée et cérémonieuse, ou seuls quelques énergumènes en robes s'amusaient à hurler et à gesticuler dans tout les sens, à une mouvance complète du lieu, d'un tumulte sourd et puissant de chuchotis, de supputations

Comme une légion de soldats, ayant à la place du glaive quelques cordes vocales décimant sans pitié les dernières onces de silence.

Gambadant gaiement dans le tribunal, Icarionnoste reconnu la silhouette de Constantcorteis, entrain de parler à un garçon, de quelques années plus jeune que le Palois.

Pas mal de personnes présentes, et beaucoup de visages familiers, c'était presque marrant, mais pourquoi?

Sans y faire plus attention que ça, il tournait en rond, répétait ses gammes, il papotait avec Roca, un peu, enfin il essayait, il filait à droite à gauche, totalement distrait et en dehors du sujet de la journée : son procès.

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Rocabar


La juge refuse qu'Icarionnoste représente l'accusé parce qu'en dernier recours une personne de bâton affublée essaye de battre le beurre à la mode d'on ne sait où.
Une fois la séance suspendue, Rocabar se lève et marche doucement vers son avocat: l'attitude de "fidèle à l'église au jour d'un enterrement" qu'il a adoptée depuis quelques minutes sculpte sur son faciès un air grave et menaçant.
Il ancre ses deux jambes face à l'avocat et pose une main sur son épaule.
Une accolade et un murmure imperceptible adressé à son cou.

Partant d'un éclat de rire, il tape l'épaule de son jeune champion lève un bras et claque des doigts.

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--Mascarade


Pardon...pardon... pardon...
Raaaa mais pousse toi toi! Tu vois pas qu'tu gènes spèce d'empoté!


Le gnome d'à peine cinq ou six pieds essaye de se frayer un chemin entre les gardes.

MAIS POUSSEZ VOUS BANDE DE NABOTS!!!

Il porte avec peine des documents presque aussi lourds que sa présence où qu'il aille.

Sautant pour percevoir l'horizon et son maître, il bouscule et écrase le pied d'un hallebardier qui dû prier Christos de toute son âme pour ne pas estampiller le petit homme comme un cachet de cire.

Raaaa! Mais qu'est-ce t'as toi! Tu veux ma gravure à l'eau forte ou bien? Tsssss...

Mascarade atteint son but.
Il tend ses bras du dossier chargé vers son maître, la mine enluminée d'une lettre aux déliés de satisfaction.
Fier d'accomplir sa tâche il remet l'objet et s'en va à reculons forçant moult courbettes.

Il s'enfonce dans le public et disparait dans le panier d'Orlagh au milieu des fruits et des miches de pain.



Orlagh
orly toujours assise sur son banc a se regaler des differents mets qu'elle a apporter tourne la tete vers la porte les deux gardesbougent mais personne en vu.elle n'a meme pas l'eclair de genie de realiser que l'ogre haut de 4 pommes est dans le coin.quand elle decide d'attraper un fruit elle ne peu retenir un crie
AÏE! confuse et rouge comme une tomate elle se cache et attrape mascarade par le col et le regarde
non mais ca va pas. ta vu mon doigt c'est pas une saucisse espece de morfale. orly lui montre son doigt puis elle se tourne vers bourike
peu tu le sermonner moi j'y arriver pas il veu pas m'ecouter .
Clemenceii


La suspension tombe et un sourire apparait sur le visage de l'enfant. Un moyen d'aller retrouver sa mère quelques instants, lui dire qu'elle est là dans la salle et obtenir un câlin.
Alors qu'elle s'apprête à quitter sa place, lorsqu'une phrase atteint son oreille.

Tu es venu pour regarder les filles, toi aussi ?

Intriguée, la petite reste à sa place - remettant à plus tard et légèrement à contre cœur l'instant privilégié avec sa mère - écoute la suite des propos du messir, le regard porté sur l'avant.
Trop concentré à tenter de traduire chaque phrase de cet homme qui comporte à chaque fois au moins un mot qu'elle ne comprend pas, la petite ignore ce qui se déroule dans la salle. Tout ce que la gamine pense avoir saisit c'est que le sujet porte sur les femmes. Alors que son cerveau tourne à toute vitesse, détestant rester dans l'inconnu, des mots stop la machine d'abord surprise que de tel propos puissent être tenu, puis laissant place à la colère.

...la couleur des sous-vêtements d'une juge...

D'abord le garde, puis cet homme, sans parler d'Oli, cela commence à devenir n'importe quoi et pas question de continuer. L'honneur et le respect dû envers sa mère constamment bafoué par tout ces hommes. Le garde va payer et cet homme va garder de tel propos pour lui. Quant à Oli...
Clémence se lève sur le banc avant de sauté au sol, quelque pas et la voilà aux côtés de Constant. Bras croisé, la tête levé afin de voir le visage de cet homme, ignorant le garçon tout proche.

Eh! afin qu'il baisse le regard sur elle et d'après elle ne méritant les présentations
Cependant le vous sera de mise, afin de garder une certaine distance entre eux et non pour faire preuve d'un quelconque respect envers une personne plus âgé...
La Juge ici, c'est ma maman. Je vous prie de garder de tel propos outra...enfin, ce que vous avez dit pour vous et de vous excuser.
Sinon
réfléchit un cours instant sinon je vous ferais mettre en prison, d'abord.

Enervé par les paroles de cet homme, le faite qu'il lui prend de son temps sur celui que Clémence a prévu de passer avec sa mère, ne fait qu'accentuer sa mauvaise humeur.

Que pouvait-elle bien faire pendant ce temps? Combien de paroles et de câlins perdait-elle à rester avec cet homme?
Heureusement que la petite ne connait pas la réponse à ces questions...

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Malheureuse, triste, fatigué, déçue, vidé,...
Rocabar


Rocabar saisit le dossier des mains de Mascarade et vérifie succinctement son contenu.
Il adresse un clin d'œil à Icarionnoste, se tourne vers la juge et la hèle.


Madame la juge!
S'il vous plait!


Caro s'apprêtait a se lever pour profiter de la suspension d'audience mais le troubadour attire son attention sur la copie d'un dossier de police qu'il pose sur le grand bureau.

Il la laisse découvrir ce qu'il contient et lui chuchote quelques phases.
Il enchaine:

Ceci étant, vous avez là matière à offrir aux Béarnais un procès qui honorera la justice et le droit sous le nom "Procès Rocabar"
Il serait dommage de priver nos concitoyens d'un bon avocat ET d'un juge honnête, ne pensez-vous pas?


Se tournant vers la salle:
Profitons de cet entracte pour nous détendre voulez-vous?

Pause culturelle:

Une petite anecdote sur l'ordre des troubadours que je vais essayer de résumer à l'essentiel:
Certains païens vous diront que « troubadours » vient du verbe maure tarrab qui signifie « chanter ». Le Très Haut sauve leur âme.

Rocabar se signe.
Saviez-vous que ce terme vient du verbe « trobar » qui en langue d'oc signifie « composer », « inventer », ou « deviser ».
Pourquoi « adour »?
Un esprit mal avisé dira: « Parce que cela rime bien mieux avec la 'fin-amor', l'amour courtois dans nos provinces du Sud. »
Un autre affirmera que cela signifie la proximité d'un fleuve dont le lit serait le berceau...

Quoi qu'il en soit, j'ai bien été surpris lorsqu'un « soit » disant troubadour de la confrérie m'a fait remarquer que je n'étais pas inscrit à un certain registre indispensable pour légitimer ce titre.
Imaginez, cette personne du Nord, de la langue d'oil! Un trouvère dans le meilleur des cas.
En tant qu'homme du Sud, fier béarnais, je l'ai gentiment reconduite pour lui rappeler qu'un troubadour est par définition issu des contrées où la langue d'oc se fait mère et qu'à la production de ses niaiseries il lui serait plus profitable de me lire et d'en tirer leçons.

Arpège à la viole.

Le troubadour époussette son col maculé de modestie.
Toujours à l'attention du public il continue:


Où va t'on? Vous qui assistez à cette singerie de procès, voyez comment il est facile d'être malmené par l'évidence d'une mauvaise foi.
Une batonnière bat non pas du beurre mais une autre matière: puisse ce tribunal ne pas lécher le bâton!
Un troubadour n'est pas un troubadour...
Bientôt le défenseur d'un accusé ne sera plus un avocat...

Il prend une pomme dans le panier d'Orly et la tend bien haut:
ET CECI N'EST PAS UNE POMME!

Allons allons, un peu de sérieux... un accusé peut assurer sa défense lui même bien qu'il ne soit pas avocat.
Sieur Icarionnoste, ou plutôt Maître Icarionnoste a été choisi par l'accusé lui même. S'il n'est pas en règle avec le barreau c'est qu'il est un mauvais avocat et je veux bien laisser cet avantage à l'accusation... voyez comme je suis bon joueur...

Rocabar essaye d'étouffer ses rires intérieurs, une morsure à la joue aidant.

Donc si véritablement c'est la loi, je me défendrai moi même mais je dois vous prévenir que je ne ménage pas la longueur de mes phrases lorsque l'inspiration me submerge... et pour tout vous avouer... je le sens plutôt bien.
Donc, à moins que vous m'indiquiez le texte de loi qui empêche Maître Icarionnoste de me représenter ET que Madame la juge estime ce renvoi nécessaire
, il se tourne et envoie un sourire à la juge, nous reprendrons tout à l'heure ce procès qu'aucune viole ne viendra perturber. Je suis persuadé qu'une petite fille adorerait pouvoir être fière de sa maman.

Un peu d'ordre et de morale...


Un coup d'œil sur la juge
Inutile de renier son sang.

Il regarde à peine le comte.
Inutile de renier son âme.

Il pose ses yeux sur Icarionnoste.
Inutile de renier le génie lorsqu'il est devant soi.
Il marque un arrêt.
La pause...

Il reprend vie en faisant de grands signes à ses amis dans l'espoir qu'ils ne vident pas tout le panier sans lui laisser un morceau de saucisson.

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Orlagh
orly releve la tete pause le gnome a cote de bourike lui donne un enorme saucisson comme l'on donnerais un gateau a un enfant et ecoute rocabar parler.elle se dit qu'il devrais etre a l'université a donner des cours.puis quand il a fini elle le vois faire des grands gestes a son tour elle leve son verre et son saucisson et lui fait un clin d'oeil pour lui dire miam-miam c'est bon puis elle sourit fierement decouvrant toutes ses dents ainsi que les petits bouts de saucissons qui les habillent.
Alleaume
* Le rouge était assis dans la salle du tribunal du Comté du Béarn, les audiences publiques étaient plutôt rare, toutefois celle ci, le procès Rocabar avait été tenu en séance publique, pas étonnant vu les faits qui étaient reprochés à l'homme, "diffamation à l'encontre du Coms" ! Par Aristote en voila un délit ! Il se tenait tranquillement assis entre deux personnes qu'il ne connaissait ni d'Ève ni d'Adam... A deux banc prêts il vit Constantcorteis, un homme dont il avait le plaisir d'avoir fait la connaissance à Orthez.. Voila alors que la Procureur du Comté prit la parole une fois que la salle avait fait silence pour lire son acte d'accusation pour l'ouverture de ce procès, un procès comment il n'en avait jamais vu encore... Apparemment il allait être servit...

Alleaume avait arqué un sourcil a la fin du premier paragraphe... " Sans preuves aucunes"... Alors ainsi le Troubadour avait accusé le Coms sans aucunes preuves, mais comment cela était il possible ? Comment avait elle réussit à le prouver ? Alleaume ne se souvenait pas d'avoir entendu dire qu'un expert envoyé par Rome avait donné son avis sur les accusations de Rocabar, hormis Naviguis, mais il n'avait pas été envoyé officiellement, donc avis non avenue.. Il ne comprenait pas que la Procure ai pu faire une erreur pareil, avant d'accuser le Troubadour de diffamation, le Comte Varden aurait du être reconnu "non coupable" des accusations de Rocabar... Alleaume avait eu le temps d'apprendre les méandres des voix judiciaires, vu qu'il avait eu à être Procureur à deux reprises dans sa vie, un travail difficile et il fallait un minimum de sérieux pour pouvoir s'y tenir, chose que tout le monde n'était pas en mesure de faire, le procès le choquait, la manière dont l'instruction était mené lui paressait des plus étranges et il ne comprenait pas la manière dont la Procure avait procédé, il se retourna alors vers son voisin, un homme de la trentaine, certainement des milieux notables de la ville et l'interpella. *


Et ben fichtre en voila une procédure judiciaire étrange hein ? * il le regarda avec un petit sourire *. Je me demande bien ce qui peut mener à terme ce procès hormis une relaxe pour vice de forme.. L'est malin le Troubadour quant même !

* L'homme se trouvant à côté de lui s'empressa de lui répondre dans le même ton amusé, lui aussi n'avait pas l'air de comprendre le sens de ce procès " Ah ben messire je suis tout aussi perplexe que vous l'êtes ! J'espère que la Juge sera prendre les bonnes dispositions, mais faisons lui confiance, elle n'est point Juge pour rien ! ". Alleaume acquiesça les paroles de l'homme, pendant ce temps la Procureur continuait toujours son acte d'accusation, arrivait à la fin, Alleaume trouvait étrange le partit prit qu'elle avait prit durant ça lecture, elle semblait des plus touchés par l'affaire, une règle d'or de la justice et de ne jamais y mêler ses sentiments...

Plusieurs personnes vinrent à parler, notamment l'avocat qui se débrouillait plutôt bien dans sa plaidoirie, il avait comprit ce qui n'allait pas dans la procédure... Une suspension d'audience ?! Et bien allons y ! Puisque ils allaient certainement y rester un long moment dans cette salle... il s'avança en direction de l'accusé après avoir discuté plusieurs minutes avec le voisin trentenaire qui était de son avis, il se positionna derrière le Troubadour, puis se mit furtivement devant lui.*


Alors messire, cela est un comble de voir deux troubadours dans une salle d'audience a deux échelles différentes ! * lui glissa t-il avec une once de rire *. J'ose espérer que le droit Coutumier sera appliqué comme il se doit par notre Juge vu la mascarade à laquelle nous sommes en train d'assister...

* Il regarda l'homme, il ne l'avait jamais encore approché de prêt depuis tout ce qui se passait, depuis qu'il était au centre d'une polémique qui avait frappé tout le Comté, on avait parlé que de lui durant un moment, de ses accusations, de la trempe qu'il avait, de sa foy en Aristote malgrès tout... Le Rouge était curieux de le voir enfin... *
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J'ai pô les cheveux roux, mais rouge !
Phoebee
Phoebee se rendit au tribunal, elle avait donné sa parole, elle se devait de le faire....

C'est avec peu d'assurance qu'elle poussa la porte du tribunal et entra en se faisant la plus petite possible.
Ohhh que de monde... exactement la situation dans laquelle Phoeb se sentait mal à l'aise... Mais que suis je venue faire ici?
Elle chercha du regard celui pour qui elle était venu. Mais ou donc se cache t-il?................ AAhhhh le voila^^ Elle ne put réprimer un sourire en l'apercevant. Mais il avait l'air fort occupé...

Phoebee chercha une petite place vide dans le fond de la salle et s'y installa.
Rocabar


Un homme bien blanc s'allume comme un feu rouge face au train des pensées de Rocabar.
Un arrêt net, il lève la main pour freiner et saluer cette personne audacieuse s'il en juge de par la couleur de sa chevelure.


Bonjour Messire!
Laissez moi deviner... une crinière de feu qui selon les rumeurs aurait le pouvoir de faire voir rouge...
Vous êtes Alleaume! Sois-je pendu si je me trompe!

Rocabar le troubadour de Tarbes...

Il rigole tout seul.
Vous l'aviez deviné.
Il ne rigole plus.

Et puis si! Il rerigole, se moquant éperdument de la faute de style, du néologisme, de la répétition et de tout le reste.

Deux troubadours dites vous... je vois en vous un homme qui a oublié d'être niais culturellement parlant:

Et oui, les troubadours au Sud, les trouvères au nord. Des personnes de l'Art du Spectacle qui selon leurs prédispositions se spécialisent:
Les aèdes, tel Homère ou - selon les cultures - ces charmeurs d'animaux.
Les cerveaux, experts en devinettes et autres intellectuels.
Les charlatan, prestidigitateurs, maître escrocs. [un charlatan a volé un S!!]
Les galants, combattants romantiques pour les causes désespérées et l'Amour.
Les hérauts, linguistes et orateurs.
Les histrions, acteurs et mimes.
Les jongleurs et acrobates.
Les maître-lames ou autre lanceurs de couteau.
Les rhapsodes, chroniqueurs et historiens.
Les romanichels, danseurs, chanteurs ou joueurs d'instruments.
Les scaldes plus au nord qui manient les poèmes comme un art de guerre.
Les chantres et les menestrels.
Ha oui!
Et surtout les bouffons bien entendu!

J'entends que vous avez perçu en la personne du comte un don certain pour l'un de ces arts... revient à sa grandeur ce qui est à ses Arts.


Il prend l'épaule d'Alleaume et le tourne vers le public.
Il tend le doigt vers Orly, Bourrike, Chanie et Mascarade.


Vous êtes bien pâle l'ami! Il faudrait vous redonner des couleurs!
Voyez ces gens là bas qui gesticulent en s'empiffrant... ils ont beau avoir gras de saucisson entre les dents et taches de calva sur le col, ce sont de ces irréductibles tarbais que je vous invite à rejoindre. Force cochons et aiguillettes de canard accompagnent leurs chants à boire.
Et si du même coup vous pouviez leur soutirer quelque reste à mon égard je vous en saurez gré.



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Azilize
Elle avait décidé de venir voir ce procès dont tout le monde parlais. Mais oh bonheur contrairement à ce qu'elle craignait le procès n'était sans doute pas commencé puisque tout le monde discutait à qui mieux mieux. Souriant ou pas, joyeux ou triste... Elle aperçue All qui semblait pour le moins troublé.

Bien d'autres personnes connues ou inconnues étaient là. Comme à son habitude elle chercha une petite place bien discrète dans un coin. Se faisant toute petite, mais l'oreille aux aguets de ce que disait tout ces gens.

On parlait vice de forme, sorcellerie, diffamation, d'avocat qui en serait pas... la tête lui tournait un peu.

Mais elle était là pour comprendre et il faudrait bien qu'elle reste jusqu'a la fin. Peut être aurait-elle le fin mot de l'histoire.
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Sauvage, tendre et fière, Liberté est mon emblème
Wilou61
Désespérant, écoeurant, révoltant. Tels étaient les pensées qui habitaient l'esprit de Wilou à cet instant.

Désespérant de voir comment une cour de justice en ce comté était considérée comme une pièce de théâtre, comme un lieu où l'on pouvait s'amuser, se distraire.
Ecoeurant de voir que cela faisait plusieurs minutes qu'il était en place et que rien n'avait avancé, que rien n'avait vraiment été discuté, que surtout beaucoup profitaient de l'occasion pour se montrer. Nul doute que parmi les personnes qui faisaient les fiers en ces lieux, nombreuses seraient bientôt sur une liste pour les comtales. La cour de justice devenait lieu à la mode où on espérait récolter des voix.... à vomir !

Révoltant de voir que l'accusé devenait l'accusateur. Comment pouvait-on accepter que cela soit ? En bien des lieux, l'avocat aurait surement été arrêté sur le champ, mis au fer ou au pilori pour outrage en un représentant du pouvoir Comtal.

Mais Wilou était habitué aux joutes verbales et il savait une chose. Il est facile de crier, d'accuser quand on ne sait pas comment se défendre. Changer de sujet, attirer l'attention sur autre chose pour masquer ses faiblesses. Pour l'instant l'avocat n'avait servi à rien d'autre que de jeter confusion et montrer qu'il avait la langue bien pendue.

Pour sa part, il n'avait que faire du fait que l'avocat soit officiellement nommé ou pas, ce qui l'importait c'est que cette affaire avance. Et là, malheureusement il ne voyait qu'enlisement. Rocabar ne voyait il donc pas que tout ceci ne le servait pas ? Ne voyait-il pas que son avocat était mauvais, trop occupé à penser à sa future élection plutôt qu'en le bien de son client ?

Wilou avait regardé la juge et admiré sa capacité à garder son calme. Certes, il l'avait déjà testé, mais là, il devait avouer qu'il avait profond respect pour cette dame. Dommage qu'en face ne soit que charlatan et compagnie, qu'en face les intervenants pensent d'avantage à leur propre personne qu'à faire leur travail et que du coup à force de s'écouter eux-même parler, ils en oublient l'essentiel.

Wilou hésitait. Apparemment il n'obtiendrait point en ce lieu les informations qu'il attendait. Resterait-il d'avantage en ces lieux ou allait-il sortir, aller en un lieu où il n'aurait pas l'impression d'être au cirque ?

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