Gabrielle_blackney
[Prose ou poésie
Tout n'est que prétexte
Pas la peine de t'excuser
Muse au égérie
Mes petites fesses
Ne cessent de t'inspirer*]
[Au bar]
Gabrielle soupira aux paroles de la blonde. Détourner lattention. Elle ? Soyons sérieux. Elle, qui ne porte que des braies, boit comme un marin anglois, rit trop fort et jure dans la langue doutre manche comme elle respire.
Elle jeta un il derrière elle, suivant lindication dAstana. Bloody hell** ! Ils lui regardaient le popotin ou elle rêvait ?
Même Marin semblait avoir le regard qui vrillait. Décidément, on faisait bien grand cas des liens du sang alors quils nempêchaient ni les regards, ni le reste. Ceci dit, ils ne se connaissaient que depuis très peu. Mais Gabrielle avait été obligée dexpliquer la nature de sa relation avec Enzo, puisque son cousin Alcalnn semblait décider à clamer ses exploits dès quil en avait loccasion. Bref, une nièce pas très vertueuse qui sétait trouvée un oncle qui ne létait guère plus. Ils avaient donc conclu un marché : elle la fermait sur la véritable identité de Marin et ses activités souterraines, en échange, il taisait ce quil savait des rapports peu aristotéliciens de Gabrielle avec Enzo. Officiellement, ce soir, ils ne se connaissaient pas, et elle se contenta donc dun neutre salut de la tête. Sitôt une nouvelle famille découverte, sitôt dans les combines et la dissimulation Enfin, ça les arrangeait tous deux, lui comme elle. Et puis, cest toujours utile, un complice, même sil a les traits dun oncle guère plus âgé que vous.
Et elle ne dit rien non plus à Astana sur qui elle était vraiment. Elle avait un rôle à jouer et elle le jouerait donc. Après tout peu lui importait ce que linconnue pouvait bien. Elle ne partagea même pas le fond de sa pensée qui était que les hommes étaient des crétins, des fesses serrées dans une robe et voilà que leur regard change, que le macho se réveille, que le mâle se fait coq, et dire que des tas de femmes sen trouvaient flattées.
Gabrielle était toujours debout, elle veillait à ne pas saccouder sur le bar comme elle en avait parfois lhabitude. Elle se tenait donc droite, tentant doublier la tenue quelle portait et qui semblait efficace, à défaut dautre chose. Elle hésitait à sasseoir, si elle était là pour distraire, il semblait bien que rester debout semblait la meilleure option, en même temps, femme-objet cest pas franchement ce quelle maitrise le mieux. De toute façon, quand les choses sérieuses commenceraient, elle irait bien trainer autour de la table, voir les cartes, ressentir le jeu et ladrénaline qui va avec, à défaut de pouvoir participer.
Valériane, ne pensez-vous pas que Gab ferait une excellente gagneuse là où vous avez-vous habitudes ?
Pit. En dautres circonstances, elle lui aurait envoyé son poing en pleine gueule. Se faire traiter de catin nest pas une chose quelle acceptait facilement. Surtout pas après les rumeurs que cette peste dHélène faisait courir sur elle. Mais elle se retint, ça aurait fait désordre et elle sen voudrait de gâcher la soirée en répondant à une provocation idiote. Elle se contenta dun regard noir. Il naurait désormais que son mépris et rien dautre. Avec un peu de chance, il se ferait plumer au jeu et cest elle qui savourerait.
Tout à son agacement, elle jeta à peine un oeil sur Valériane, qui, elle, maitrisait à fond le jeu de londulation fessière et de la séduction et qui serait sûrement très à son aise ce soir.
Elle reporta donc son attention sur le type du bar, arrivé avec Isleen quelle connaissait un peu et quelle aimait bien au demeurant. La petite irlandaise aussi avait fait un effort vestimentaire, elle était ravissante comme ça.
Pas le temps douvrir la bouche pour commander un verre quune main vint se plaquer juste au dessus du fessier si regardé. Une main quelle reconnaitrait entre mille, la seule autorisée à se glisser ici. Elle sourit à son propriétaire, puis reposa son regard sur le type du bar.
Ca sera un calvados, je vous remercie.
Ca nest pas parce quon ne doit pas boire, quon ne peut pas tremper ses lèvres dans un verger normand. Juste une gorgée ou deux Elle allait appliquer une vieille technique quelle avait souvent utilisé, faire croire quelle buvait sans presque toucher à son verre. Un savoir faire utile dans les ports anglois parfois.
Tous des gens de bonne compagnie ?
Oui. Ou pas.
*Mylène Farmer (pardon aux familles toussa, mais jétais obligée !)
**Bordel de m*erde
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Tout n'est que prétexte
Pas la peine de t'excuser
Muse au égérie
Mes petites fesses
Ne cessent de t'inspirer*]
[Au bar]
Gabrielle soupira aux paroles de la blonde. Détourner lattention. Elle ? Soyons sérieux. Elle, qui ne porte que des braies, boit comme un marin anglois, rit trop fort et jure dans la langue doutre manche comme elle respire.
Elle jeta un il derrière elle, suivant lindication dAstana. Bloody hell** ! Ils lui regardaient le popotin ou elle rêvait ?
Même Marin semblait avoir le regard qui vrillait. Décidément, on faisait bien grand cas des liens du sang alors quils nempêchaient ni les regards, ni le reste. Ceci dit, ils ne se connaissaient que depuis très peu. Mais Gabrielle avait été obligée dexpliquer la nature de sa relation avec Enzo, puisque son cousin Alcalnn semblait décider à clamer ses exploits dès quil en avait loccasion. Bref, une nièce pas très vertueuse qui sétait trouvée un oncle qui ne létait guère plus. Ils avaient donc conclu un marché : elle la fermait sur la véritable identité de Marin et ses activités souterraines, en échange, il taisait ce quil savait des rapports peu aristotéliciens de Gabrielle avec Enzo. Officiellement, ce soir, ils ne se connaissaient pas, et elle se contenta donc dun neutre salut de la tête. Sitôt une nouvelle famille découverte, sitôt dans les combines et la dissimulation Enfin, ça les arrangeait tous deux, lui comme elle. Et puis, cest toujours utile, un complice, même sil a les traits dun oncle guère plus âgé que vous.
Et elle ne dit rien non plus à Astana sur qui elle était vraiment. Elle avait un rôle à jouer et elle le jouerait donc. Après tout peu lui importait ce que linconnue pouvait bien. Elle ne partagea même pas le fond de sa pensée qui était que les hommes étaient des crétins, des fesses serrées dans une robe et voilà que leur regard change, que le macho se réveille, que le mâle se fait coq, et dire que des tas de femmes sen trouvaient flattées.
Gabrielle était toujours debout, elle veillait à ne pas saccouder sur le bar comme elle en avait parfois lhabitude. Elle se tenait donc droite, tentant doublier la tenue quelle portait et qui semblait efficace, à défaut dautre chose. Elle hésitait à sasseoir, si elle était là pour distraire, il semblait bien que rester debout semblait la meilleure option, en même temps, femme-objet cest pas franchement ce quelle maitrise le mieux. De toute façon, quand les choses sérieuses commenceraient, elle irait bien trainer autour de la table, voir les cartes, ressentir le jeu et ladrénaline qui va avec, à défaut de pouvoir participer.
Valériane, ne pensez-vous pas que Gab ferait une excellente gagneuse là où vous avez-vous habitudes ?
Pit. En dautres circonstances, elle lui aurait envoyé son poing en pleine gueule. Se faire traiter de catin nest pas une chose quelle acceptait facilement. Surtout pas après les rumeurs que cette peste dHélène faisait courir sur elle. Mais elle se retint, ça aurait fait désordre et elle sen voudrait de gâcher la soirée en répondant à une provocation idiote. Elle se contenta dun regard noir. Il naurait désormais que son mépris et rien dautre. Avec un peu de chance, il se ferait plumer au jeu et cest elle qui savourerait.
Tout à son agacement, elle jeta à peine un oeil sur Valériane, qui, elle, maitrisait à fond le jeu de londulation fessière et de la séduction et qui serait sûrement très à son aise ce soir.
Elle reporta donc son attention sur le type du bar, arrivé avec Isleen quelle connaissait un peu et quelle aimait bien au demeurant. La petite irlandaise aussi avait fait un effort vestimentaire, elle était ravissante comme ça.
Pas le temps douvrir la bouche pour commander un verre quune main vint se plaquer juste au dessus du fessier si regardé. Une main quelle reconnaitrait entre mille, la seule autorisée à se glisser ici. Elle sourit à son propriétaire, puis reposa son regard sur le type du bar.
Ca sera un calvados, je vous remercie.
Ca nest pas parce quon ne doit pas boire, quon ne peut pas tremper ses lèvres dans un verger normand. Juste une gorgée ou deux Elle allait appliquer une vieille technique quelle avait souvent utilisé, faire croire quelle buvait sans presque toucher à son verre. Un savoir faire utile dans les ports anglois parfois.
Tous des gens de bonne compagnie ?
Oui. Ou pas.
*Mylène Farmer (pardon aux familles toussa, mais jétais obligée !)
**Bordel de m*erde
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