Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP] Ils vinrent ... !

Roi-lezard
Non loin des étendards majestueux du Roi de France et ceux belliqueux de Memento Mori, flottait celui des Bandes Noires, le féal auxiliaire d'au delà les montagnes.

Messire de Montjoye, condottiere de son état, honorait ses amitiés brûlantes jusqu'au coeur des fournaises de la guerre civile qui embrasait alors le Royaume de Saint Louis. Celui que la rumeur frémissante avait surnommé le Roi Lézard ne pouvait pas être bien loin quand il s'agissait de mettre au pas la rebelle Salamandre. Certains animaux se nourrissent du feu, et eux-seuls savent l'éteindre.

Certes, l'impitoyable Piémontais ne pouvait oublier qu'une poignée de semaines plus tôt, il avait accepté non sans entrain une invitation à rencontrer le fier Bouillonnais à l'occasion d'un dîner qu'il avait imaginé pacifique et courtois. Mais des serviteurs d'Arès tels que ces beaux diables étaient sans doute destinés à partager non moins qu'une ultime cène accoudés à la table d'Hadès.

Monté sur un élégant coursier au poil brun et aux oreilles taillées à la française, vêtu d'une solide armure enveloppée d'un surcot d'azur flanqué d'un lion d'or, le Duc menait une lance de braves vers leur glorieuse destinée.

Pipe coincée à la comissure de ses lèvres, il marmonna le couplet suivant, tout en recrâchant vers le ciel de denses volutes de fumée blanchâtres :


La félonie n’a pas d’honneur, (bis)
Joue sur des documents farceurs. (bis)

C’est de l’hypocrisie, ou de la sorcellerie.
Dansons la saltarelle

Vive le son (bis)
Dansons la saltarelle
Vive le son du canon.

_________________
Gamalinas
Un jour plus tard les choses avaient changées. Pas le climat, ni les gens de l'armée, mais le lieu. Dijon se réveillait sous leurs yeux cette belle matinée. Tout semblait calme hors des murs de la Capitale. La campagne paraissait déserte à l'exception d'une autre armée du Roi plus loin. Les nouveaux venues toujours en chanson, approchaient de leurs collègues à l'étendard sinople.

L’Impératrice à fait savoir,
L’Impératrice à fait savoir,

Qu’elle ne donnait pas de perchoir.
Qu’elle ne donnait pas de perchoir.

Un corbeau sans abris, de Strasbourg à Paris.

Dansons la saltarelle
Vive le son
Vive le son
Dansons la saltarelle
Vive le son du canon.


A mémoire d'auteur, la chanson était presque finie, qu'en dire des félons...
_________________
Namaycush
Temps d’Autun ou la force de l’Airain…


Bonne troupe bien nourrie se reconnaît à l’humeur qui s’en dégage. Certains guerroient à la grimace de haine en coin de lèvre, d’autres chantent d’un cri commun et ce cri c’est la Vie ! Celle des hommes libres de leur choix, Celle des hommes qui croient, Celle de ceux qui ont la foi !

Ils sont fiers et francs de France ou porte-honneur d’Empire, ils sont la France en marche, ils représentent au-delà des griefs internes l’unité de cette couronne mordorée.

Réminiscence des temps anciens, Namay observe la rousse Sofio, celle qui fut spadasse avant que convictions diverses séparent leur destinée. Il n’oublie jamais, ne pardonne jamais, il ne se nomme point Aristote mais n’est pas forcément rancunier non plus.

A l’empathie commune de la lourde troupe, de toute la puissance qu’une voix d’officier puisse donner, il participe, rejoint, fait chœur à un corps à cœur magnifique.


Le Connétable s’est défendu (bis)
Contre un doublé d’armée perdue. (bis)
Ces couards sont à Sémur, qu’ils restent en ces murs.
Dansons la saltarelle
Vive le son (bis)
Dansons la saltarelle
Vive le son du canon.


Pourquoi fallait-il toujours que les réalités du terrain gâchent les beaux moments, réalités ci-devant personnalisées par l’arrivée d’une estafette portant Lys de France et tierce de saumons à l’image d’une trinité fraternelle.

L’envoyé se reçoit, sans dialogue, celui-ci déclame seulement les paroles du roi, exprimant un ordre qui ne serait jamais écrit. Carmin acquiesce, renvoie le messager.

Plus loin Falco mène une autre saltarelle, jugeant déjà que l’on puisse tenter de camoufler une armée de fer, sans se douter encore de la variante à venir. Falco aimait les causes perdues, c’est ainsi que son âme et son esprit le rendaient beau, au paradoxe de son physique.

Philosophie menait son temps, réduit à terme par la détermination du Gascon qui avait toute latitude à présent pour mener à bien mission militaire pure…

L’écrit se rédigea de manière sèche…



Citation:
A Vous
Peuple de Bourgogne
A vous
Illégitimes occupants de l’ouvrage d’art de Dijon
A vous
Bobbynight




Qu’il vous soit su que par la volonté de Sa Majesté le Roi de France, le temps de la négoce est révolu !

Nous impartissons délai, non négociable, aux autorités illégitimes du chef-lieu bourguignon pour désarmer les forces armées sises en ses murs, pour désagrémenter les armées de la Salamandre et du Cœur navré, de douze heures afin de satisfaire à ces exigences.


Faute de quoi, couvre-feu sera instauré et routes sous notre contrôle militaire fermées.

Nous recommandons à la populace de Dijon de quitter le chef-lieu et aux bourguignons des cités alentours de rester cantonnés en leur cité.

Nous prions instamment tout dignitaire ou officiant de l’Eglise Aristotélicienne de ne point prendre la route sur les chemins de Bourgogne, pour leur propre sécurité.

Il va de soi que notre ultimatum ne touche que les affaires militaires des opérations en cours, et ne saurait en aucun cas remettre en question la légitimité de celui posé par les autorités civiles et nobiliaires légitimes de Bourgogne. Par analogie et logique, si les conditions de ce dernier étaient remplies dans la journée, le nôtre deviendrait ainsi caduque, à condition qu’un signe fort soit émis, à savoir le désarmement immédiat de l’armée "L'Inéluctable".

Ainsi rédigé sous les remparts de Dijon, Bourgogne, dans le plus pur respect du droit de la Guerre et de l’Eglise, le XXIIIème de mai 1460.



Namaycush Salmo Salar, Prince de Pontoise, Vicomte de l’Aubusson, Baron du Dorat, Seigneur de l’Agonac comme de Ste Anne.




dict Carmin.



Plus loin Gypaète et Balbuzard forceraient le passage de l’Orléans et reviendraient sur Cosnes… si Berry ne piquetaient point leurs becs…
_________________
Sofio_de_valmonte
Encore une marche, c’est dans la nuit la plus totale qu’elle suit, à trop scruter la nuit, on finit par voir des ombres un peu partout. Mais les ombres s’estompent tandis que la lune s’incline et que les heures s’étirent . Ses yeux quittèrent le ciel étoile et croisèrent d'autres étoiles, celles qui se nichaient dans les souvenirs, s’y perdre pour se ressourcer quand il ne reste que ça.

De la direction et destination elle n’en a cure, qu’importe c’est le début du voyage d’une vie qui par force sera toute autre, et parce qu’il le faut bien elle arrivera même a sourire, échanger quelques plaisanteries avec la femme au chapeau, se moquer gentiment d’un écuyer fidèle, bavasser un instant avec un étudiant autour d’un verre, tant de moments qui font passer les heures et les jours.


Les bruits de la journée se font entendre aux portes de Dijon, charrois résonnant dans les rues et ruelles, cris d’animaux menés aux près ou à l’étable, hommes s’interpellant en hurlant pour se faire entendre, courses d’enfants se poursuivant en riant et manquant renverser les paniers d’une marchande de légumes, discussions animées entre jeunes femmes se rendant au lavoir , de quoi parlent -elles ?d’amour et de drame, de vie et de péripéties, tout lui irait à part échanger quelques recettes de tartes…..
Les chants de ses compagnons se font encore entendre, les paroles résonnent et se retiennent bien, le moral des hommes et femmes composant cette armée semble bon, elle s’étonne chaque jour des gens qui la composent, comme d’avoir revu Gueldnard décidément sur tous les fronts. C’est une autre chanson qui vient se nicher dans ses pensées, du bout des lèvres en un presque murmure elle la fredonne à son tour.



Car c'est dans ses yeux, mais oui
Que j'ai laissé mon cœur
Et mon Auvergne jolie…



Comme si cette douceur trompeuse avait voulu effacer la guerre et ses aléas , mais il est des choses qui ne peuvent ainsi disparaitre et qui se réveillent brutalement. La nuit était froide , et la douceur des jours précédents avait disparu, pourtant c’était bien vers l’été que la saison cheminait doucement, comme si la rose nouvellement éclose , trompée par quelques chauds rayons de soleil avait reconnu son erreur et supplié qu'on lui accorde encore quelques instants pour réchauffer son cœur. Était-ce des signes ? tout ce dont elle se rendit compte, c’est que si elle ne sortait pas très vite de cet état, d’autres sentiments allaient prendre le dessus, ne connaissant que trop bien ces signes de désespérance.

Un ultimatum avait été donné par le Capitan, quelques heures de répit avant qu’une autre nuit n’arrive, bien plus longue chaque fois, loin de chez elle les sentiments du passé reprennent le dessus, le campement sera surement établi et les étendards fièrement allaient flotter, pour l'heure, il lui fallait prendre le temps pour quelques courriers à envoyer.
_________________
Ongwhu
Aux détours des chemins se dresse Dijon..................

L antre des Félons................ peut être même leur dernière demeure, qu ils profitent de ces dernières heures a vivre, car après , ça va saigné.


Aujourd hui sonne le chant et demain ce sera le fer, qui va s exprimer, afin de remettre un peu d ordre dans de ce désordre.

Regardant les remparts, il peut apercevoir que la haut , cela s agitait.
Doucement les filles,pensait il, ne vous affolaient pas, enfin plus maintenant, il fallait le faire avant.

Dernières heures, Ernesto mit pied a terre, il prit une bouteille d absynthe , il but une gorgée, le liquide lui chauffait la gorge comme s il avait ingurgité du feu , une larme lui vint a l oeil, celle de l émotion d avant une bataille




Well, tomorrow you will enjoy dear, this castle will be your tomb
_________________

Poutreur de Gastéropodes Félons
{Nessie}
Bonjour,

Alors ça serait gentil de penser à traduire les passages en anglais.
Le message s'autodétruira quand cela sera résolu.

Merci.

PS à jd Namaycush, Cosne sans S à la fin ^^

_________________

Armoria a écrit:
Et d'ailleurs, l'adaptation nessienne de la phrase multi-piquée, elle a trop la classe, j'trouve. Limite j'en serais jalouse.
--Riccardo


Riccardo, meilleur valet de Bourgogne et peut-être du Royaume.
Riccardo, meilleur masseur de Bourgogne et peut-être du Royaume.
Riccardo, meilleur chanteur de Bourgogne et certainement du Royaume.
Riccardo, à la peau bronzée à la perfection et à la dentition parfaite.
Riccardo, un modèle de beauté envié par toutes et par certains.
Riccardo, valet de la Mirifique duchesse du Charolais.
Riccardo.

Mission avait été confiée au futur Duc du Périgord par sa patronne adorée. La dernière mission, lui avait-elle dit, avant qu'il ne soit anobli et ne reçoive ses terres en Périgord. Ou plutôt le Périgord tout entier, pour son petit bonheur.

Les discussions avaient été longues, les conseillers avaient insisté pour qu'il prenne un drapeau blanc avec lui. Mais le blanc, c'était tellement 1459... Cette année, le rose était à la mode! Et la mode, Riccardo connait.
Résigné, il avait fait mine d'accepter et avait pris la direction du pont-levis. Une ultime courbette dans une posture lui permettant d'exhiber ses biceps et il descendit vers le campement des armées venues piller son marché de tissus.

Une fois assez loin des remparts, sa sachant surveillé par sa patronne et une partie des conseillers, il déballa son drapeau et l'agita bien en évidence devant lui. Un drapeau rose, bien évidement.


Hihi... Jé n'aurai qua décir la verdad, la gruesa Mathildé sé trompéi dans los color!
Et parce que Riccardo était aussi un chanteur de renom, il poussa la chansonnette jusqu'à l'entrée du camp.

Muerte a los cobaaaaardes!
Parce qué Riccardo chhhhhhanté, yé souis Riccardoooooo
y a oune douc qui couina et qué rameuta toté la Franciaaaahahaaa!
Ven aquí si tienes guisantes, te battré comme oune hombreeeeeee!
Los Bourguignonnes tiennes cojonnes!
é mi je serai lé douc del Périgourdeeeeee!
A mi la Capitala! A mi la Burgundiaaaaaa!
Sour le sol las idiotasss (dos por favor)*


Le valet arriva finalement à l'entrée du camp, sous les yeux écarquillés du garde à qui il s'annonça.

Hola,
Jé souis Riccardo, valet dé la Gruesa Mifirique Douchesse dou Charolaise, y moi-même foutour Douc dé Périgourde.
Jé aqui oune correo importante por...


C'était quoi le nom de l'autre alors? Un rapide coup d'oeil à l'entête et une tentative de prononciation.

Por Napacouche... Mayapacuche... Ah non, eso es lé vassal dé la Douchesse...
Allez. Correo por Numayacash!
Siiii ahi esta!
Oune Correo por Numayacash!


Bon, l'aurait compris? C'était pas un crétin hein.

Hola garde, pendant qué tou apporte lé correo à ton patronne, dis moi.
Est cé qué vos avez oune marchand dé tissou aqui?



Citation:





Encore des clous!




A Namaycush Salmo Salar, Prince de Pontoise, Vicomte de l’Aubusson, Baron du Dorat, Seigneur de l’Agonac comme de Ste Anne
A tous nos fiers Bourguignons,

A tous ceux qui la présente annonce liront ou se feront lire,

Salutations et Paix!


Nous, Conseil de Régence de Bourgogne, apportons réponse à votre courrier de ce jour même.

Parce qu'il n'est pas dit que la Bourgogne se laissera dicter sa conduite par un étranger, annonçons ce qui suit:


Encore des clous!

Le Conseil de Régence n'a pas d'ordres et encore moins d'ultimatum à recevoir de quiconque, hormis son régnant.

Vous voulez les écus de la Bourgogne? vous aurez des clous, et peut être quelques pierres, si nous ne vous les aurons pas toutes tirées dessus.

La Bourgogne est vassale de la Couronne de France mais en aucun cas sa propriété. De quel droit venez vous tenter de semer la terreur en Bourgogne?

Nous le répétons:

Aucune armée étrangère n'est la bienvenue sur le sol bourguignon.

Qu'il soit rappelé que nous ne sommes point en Domaine Royal mais en Bourgogne!

Nous ne rendrons le chateau qu'à une seule personne: Delamark en personne, s'il se présente à Dijon.

Si vous avez envie de vous rendre utile, nous avons une mission pour vous:

- la délivrance de Cosnes

Si vous faites cela, non seulement vous aurez droit à nos remerciements, mais chacun de vos soldats, fussent ils italiens, borgnes, culs de jatte ou culs terreux aura droit à une prime en espèces sonnantes et trébuchantes, et peut être si vous êtes gentil à un sourire de notre Charolaise, chose rare car elle montre plutôt les dents en ce moment.

Vous pouvez aussi partir à la chasse à l'armée d'Eusaias, il se dit qu'il se promène sur les terres royales depuis un moment, mais nous ne savons pas si ce sont des vilaines rumeurs ou pas. Certains disent qu'il aurait même passé une nuit entière sous le lit de sa Majesté Vonafred.

Nous vous informons que le Conseil de Régence, dans un souci de neutralité et de bienveillance, se tient prêt à retirer les agréments de la "Salamandre de Digoine" et du"Coeur Navré".

Bien entendu, nous donnerons l'agrément bourguignon à la Princesse Armoria si elle décide elle aussi de partir chasser les vilains qui s'en sont pris à Cosnes, savoir que les cosnois peuvent se retrouver du jour au lendemain berrichons nous est intolérable.

Pour conclure,

Nous ne comprenons pas pourquoi vous n'êtes venus que maintenant que la Bourgogne se trouvait apaisée et dirigée par des bourguignons n'ayant plus besoin de faire leurs preuves et animés par un seul désir, celui d'agir pour la Bourgogne, et uniquement pour celle-ci, en attendant le retour de Delamark.

Et vous demandons instamment de quel droit demandez vous aux bourguignons de rester cantonnés chez eux, tout en laissant libre d'aller et de venir des berrichons.

Vous comprenez donc aisément que "l'Inéluctable" restera armée jusqu'aux dents, et que le premier qui essaiera de franchir les grilles du château se retrouvera à la minute qui suit déculotté, nous avons besoin de tissus pour vêtir nos conseillères qui se plaignent de ne pouvoir se rendre à Paris pour assister aux défilés de la nouvelle collection de printemps.


Que Vive la Bourgogne!


Rédigé au Chateau de Dijon par le Conseil de Régence.

Le XXIIIème jour du mois de mai de l'an de grâce MCDLX.


*
Mort aux couards!
Parce que Riccardo chante, je suis Riccardo
Y a un duc qui a cuiné et il a rameuté toute la France
Viens ici si tu en as dans le pantalon, te battre comme un homme!
Les bourguignons en ont dans le pantalon!
Et moi, je serai le duc du péridord
A moi la capitale! A moi la Bourgogne!
Au sol les crétins (2x)*
Namaycush
Mais… Je t’em…aime



Bien beau de traiter forces de Sa Majesté le Roi d’étranger alors qu’ on envoie laquais de trois syllabes zézéyantes…

Le rire se dégaine en froid bien souvent, lorsque l’on se prétend commander et répondre au nom de la Bourgogne illégitime, bien qu’illégitime soi-même.
Sait-elle tout la pauvre… certes non ! Nonchalante arriva la réponse…



Citation:
A Vous,
Gambettes interminables,
De roture à présent
Donc vouées à soudards ivres.


De Nous,
Namaycush Salmo Salar, Prince de Pontoise, Vicomte de l’Aubusson, Baron du Dorat, Seigneur de l’Agonac comme de Ste Anne, qu’il vous en plaise ou déplaise.



Depuis longtemps vous avez bien rouillé les clous.

Nous pensions vous remercier d’un soutien d’autrefois et nous pensions être remercié d’avoir chassé un vilain Thoros, à votre demande, du temps de votre splendeur.

A force de fréquenter vils volatiles charognards, vous puez la mort et flétrissez à vue de nez.


La Bourgogne n’a plus d’argent, tout est passé dans les frais d’un prestige inutile afin de soutenir une cause non pas perdue, mais inutile, à seule soif de reconnaissance de nom.

Nous rappelons que nous agissons sur la demande du Duc légitime, reconnu par le Roi.


Ainsi nous vous rendons attentive, vous, destructrice de Bourgogne, que vous plierez, par la parole ou le glaive, à la raison imposée.


Ainsi rédigé fermement sous les remparts de Dijon, le XXIVème de mai 1460.






Advienne que pourra… et que voudra… qui ?
_________________
Angelyque


La duchesse était sur les remparts quand elle reçut la missive du Prince. Elle tourna le velin dans tous les sens, se demandant si elle lui était bien adressée, puis, d'un oeil torve, se tourna vers son valet Riccardo, revenu entre temps lui faire son massage quotidien, celui qui la mettait de si bonne humeur.

-Riccardo, qu'as tu fait hier soir?
-jé fait cé qué vous m'avez demandé patronna!!! portare la respuesta à Numayacash!
-Le Prince Namaycush tu veux dire.
-Cé pareil, il a capito qué c'était para loui!
-Mouais, il a l'air furieux en tout cas.
-Porqué non lé gousta el color rosa!
-Hum....
-ou alora ne lé gousta los canciones dé Riccardo!
-possible aussi en effet.
-Ou alora los clavos!
-Qui aime les clous Riccardo?
-La Princessa Armoria tambièn!
-Chut Riccardo, si elle t'entend, elle va faire son cirque habituel....
-Yo vé vous massare patronna, mientras que escribiré à Napacouche.
D'un ton las: -Namaycush.
-Cé pareil, yo lo trouveré ancora tambièn.
-Riccardo, tu es pénible tu sais!
-Hé!!!! yo no souis pas payé hein!! cé quando qué vous mé donné las terras en lo Périgordo?
-Bientôt Riccardo, bientôt....

Elle rédigea une missive, qu'elle attacha à la patte de son pigeon, hors de question de demander à son valet de la porter, elle avait besoin de lui vivant, elle désigna du doigt la tente du Prince au pigeon, hors des remparts. Une petite caresse sur la calotte l'aida à faire envoler le volatile.

Va mon brave!

Citation:
De Nous, Angelyque de la Mirandole, toujours Mirifique duchesse du Charolais, Vicomtesse de Mussidan, baronne de Cruzy le Chastel & du Fleix, dame de Soirans, qu'il vous en plaise ou déplaise.

A Vous,
Namaycush Salmo Salar, Prince de Pontoise, Vicomte de l’Aubusson, Baron du Dorat, Seigneur de l’Agonac comme de Ste Anne


A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

Salutations,

Je ne suis point encore devenue roturière, à moins que vous ne soyez bien mieux informé que moi des faits de la Hérauderie. Qui devra tout de même avancer quelques preuves et faire un peu les choses de façon légale si elle veut rester crédible.
Il n'y a pour le moment même pas eu de procès, et j'attends d'ailleurs celui ci avec impatience afin que toute la lumière soit faite me concernant.

De plus, vous êtes bien placé pour savoir qu'être déclaré traître à la Couronne n'est pas synonyme de retrait de titres, bien au contraire même, certains se sont vu élever au titre de Prince.
Bref, donc toujours point de soudards pour moi. Je décide encore à qui montrer mes gambettes.
Concernant l'armée de Thoros, vous avez déjà été remercié, et c'était bien avant que vous vous serviez d'arborer les couleurs de notre belle Bourgogne pour aller mener votre propre guerre chez les bretons, en pleine trêve.
Aujourd'hui les armées royales campent devant Dijon au lieu de courir après Eusaias, au lieu de reprendre Cosnes.
Vous gagnerez cette guerre, vu le nombre de soldats déployés pour faire plier la Bourgogne.
Mais vous la gagnerez sans aucun honneur, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire.

Rappelez vous de mes paroles, car ces paroles sont le reflet de ce qui se passe actuellement au niveau de la Royauté.

Fait à Dijon, le 24 mai 1460

Cordialement






Voilà un courrier qui arrondirait les angles...qui sait?

Traduction des propos de Riccardo

-J'ai fait ce que vous m'avez demandé patronne! porter la réponse à Numayacash.
-C'est pareil, il a compris que c'était pour lui.
- Parce qu'il n'aime pas la couleur rose
-ou alors il n'aime pas les chansons de Riccardo.
- ou alors les clous
-la Princesse Armoria
- je vais vous masser patronne, pendant que vous écrivez à Napacouche
- C'est pareil, je le trouverai encore
- hé!! je ne suis pas payé! quand est ce que vous me donnez les terres en Périgord?

_________________
Bastien_de_louhans


Non mais c'est quoi ce b... ?! Pourquoi on s'est arrêté de chanter ? Bastien passa dans les rangs de la compagnie et fit remettre de l'ordre dans les tenues. Les soldats commençaient à se laisser aller un peu trop, la discipline baissait, ce n'était pas juste un problème de chant. Ce n'était pas vraiment leur faute, vu qu'on les avait fait venir et que maintenant on les laissait pourrir à quelques mètres de leur objectif, pour une raison inavouée donc très probablement inavouable. Les rebelles avaient-ils réussi à infiltrer le conseil royal ? Le Très-Haut nous en préserve, mais bien malin qui pouvait être sûr du contraire....

Allez, on reprend ! Deux couplets de la saltarelle, et que ça saute ! Et après, vous ne retournez pas au génépi, entrainement.

Et il entonna le couplet suivant, bientôt suivi par les soldats des bandes noires.

Sieur de Bouillon nous chie des vers,
Sieur de Bouillon nous chie des vers.

Blessé, il n’a plus qu'ça à faire,
Blessé, il n’a plus qu'ça à faire.

Aristote que j’ai peur !
Il va finir chanteur !

Dansons la saltarelle
Vive le son, vive le son...

Dansons la saltarelle
Vive le son du canon.


Et pour le couplet suivant, il allait falloir demander à Saint-Gervais d'en écrire un. C'était la rançon de la gloire, héhé. Mais il avait déjà sa petite idée sur ce qu'il pensait faire un bon couplet. Il fredonna ce à quoi il pensait.

La France blessée implore son roy,
La France blessée implore son roy.

Malheur à qui ne l'entend pas !
Malheur à qui ne l'entend pas !

Honte à qui n'veut bouger
Lorsqu'elle est en danger !

Dansons la saltarelle
Vive le son, vive le son...

Dansons la saltarelle
Vive le son du canon.


Le banni de Tossiat en parlerait au ménestrel officiel de l'armée : le couplet devrait peut-être subir quelques retouches mais le fond lui semblait bon. On n'allait quand même pas crever ici à force d'attendre, tout ça pour que pendant ce temps les rebelles arrivent à prendre Orléans et qu'on ait une autre capitale à assiéger dans une semaine.

_________________
Gamalinas
Le temps passait à Dijon, mais plus les gens. Depuis deux jours les portes de la Capitale de Bourgogne ne bougeaient plus, à croire que les gonds avaient déjà rouillés. Dans cette état de placement, de réflexion, d'attente de réponse de l'adversaire, le camps de Memento Mori s'était tut. Mais ce fut sans compter sur la bonne humeur de Louhans, qui très vite allait pousser la chansonnette. Gamalinas se joignant à l'effort, fut étonné du deuxième couplet entonné.

-Messire Bastien, c'est très intéressant cette réplique, je vais de ce pas en joindre deux de plus pour vous suivre.

Arrivent les Roylalistes quelle surprise, (bis)
Car vers Conflans les félons font leurs valises. (bis)
Ils veulent sauver leur trogne, et oublient le Bourgogne.
Dansons la saltarelle
Vive le son (bis)
Dansons la saltarelle
Vive le son du canon.

Braves gens de Bourgogne réagissez ! (bis)
Le corbeau n’a cesse de vous léser. (bis)
Tous ensembles avançons. On a le Saint Cornichon.
Dansons la saltarelle
Vive le son (bis)
Dansons la saltarelle
Vive le son du canon.

_________________
Bastien_de_louhans


Bastien sourit et s'incline. Mais il n'est pas de taille pour une lutte de compositeurs, il lui faudrait attendre le retour de l'inspiration avant de proposer un nouveau couplet.

Toujours aussi réjouissantes, ces chansons, Saint-Gervais. Le passage sur le saint cornichon est excellent en particulier.

J'espère qu'on aura de beaux couplets pour la reddition de Dijon. Je me demande encore si ce sera avec ou sans que le sang coule, mais c'est la seule issue, et on le sait tous depuis qu'on a commencé le siège.

_________________
Dragones
[Arrivé à Dijon…]

Une fois arrivés, les tentes de chacun furent installées et comme à chaque fois la sienne était non loin de celle de Kahhlan.
Les deux amies se retrouvaient souvent pour parler, se confier…

La première bataille, la Brune s’en sorti bien, quelques égratignures sans plus qui la mirent dans la rage du combat.
L’adrénaline baissa et la journée se passe calmement, elle cherchait à ne pas trop penser au jour maudit pour elle du 24 mai…

Comme les derniers jours, Dragones retrouve Melusiane pour lui soigner la main et discuter.
Les derniers jours avaient permis aux deux femmes de se rapprocher et d’avoir une nouvelle amitié naissante pour le plaisir des deux.

[Combat du 25 Mai…]

Assez tard, la Brune se décide enfin à rejoindre ses frères et sœurs d’arme.
Cette fois Iroise, sa belle jument est restée au campement.
Sa longue chevelure était tressée et tombait dans son dos. Pour les combats, adieu chignon et bonjour tresse…

Le combat s’engage avec un homme, les épées s’entrechoquent, elle avance…
Rapidement Dragones se retrouve entourée par un groupe, mâchoire qui se resserre, regard gris qui s’assombrit et la lame se lève, le bouclier et maintenu fermement.
Cri de rage alors qu’elle répond aux coups ne sachant qui elle touche sentant à peine les coups qui tombent sur elle.
Sa lame s’enfonce dans le corps d’une femme blonde alors qu’une lame s’enfonce dans son propre corps…
Un hoquet de douleur sort de ses lèvres, vue qui se brouille légèrement, regard qui accroche une silhouette, une ombre…
Moment de battement qui s’arrête, regard qui se porte sur la lame qui la frappé et qui remonte lentement vers la garde.
Une autre femme cette fois Brune comme elle, d’instinct Dragones lève la rapière et l’enfonce dans le corps de celle-ci.
Un autre coup lui est donné et une douleur tout aussi vive que l’autre lui vrille le bras…

Le bouclier se brise en touchant le sol, Dragones s’en rend à peine compte, l’ombre au loin capte à nouveau son regard.
La lame sort de son corps et la fait revenir, sa main est crispée sur sa rapière, elle recule.
La Brune titube, la rapière tombe au sol, elle a de plus en plus de mal à tenir sur ses jambes.
Les genoux flanchent, la dureté du sol est à peine sentie tant la douleur de son corps est insoutenable.
La vue se brouille, Dragones tente de se relever, une voix se fait entendre au loin, froncement de sourcil.
Le cri qu’elle entend se transforme en une voix oubliée depuis longtemps, la main se tend vers cette voix.
Elle arrive légèrement à se relever pour chuter que plus encore, la main toujours tendue vers cette voix qu’elle confond.
Son esprit est brumeux, la vue est trouble, le souffle se ralenti, les yeux se ferment.
Dernier son qui sort de ses lèvres avant de sombrer dans l’inconscience…

Seamus…
_________________
Namaycush
Temps d’orage…



Lourd, lourd ce ciel qui se plombe… Lourde barométrie qui plaque sur la plane surface des eaux tout volant insecte… pour grand bonheur de poissons gobeurs, nobles ou pas, rassemblés sous la manne céleste, piquetant de fin bec ou à gaulées bruyantes l’offrande céleste.

Un peu comme Angélyque se fera plomber quoi…

Il y a Bastien, Il y a Gamalinas, il y a tous les autres aussi… qui composent cette formidable envie de vivre dans le cri commun de la chanson, trouvères ou troubadours à l’improviste de leur cœur, créateur de bonne humeur entre chocs de fer et d’airain, donateurs de détente comme de courts instants de paix…

Le Jeu, l’Enjeu parfois histoire de « Je » reprenait vite le dessus, ramenant les hommes de guerre à la contrainte de pierre du mur de la réalité. Angélyque écrivait du flanc, son valet ne devait pas que panosser les sols. Plus loin Falco se désolidarisait d’Eusaias, mélange de charognes ne faisait jamais bon ménage, à l’image de poulailler, règne d’un seul coq.

La Vie, l’Envie, envie d’avoir en vie, donnaient aux tripes des hommes le serrement nécessaire à l’accomplissement de mission militaire, sans états d’âmes certes, mais sans haine inutile non plus.
Bobbynight se foutait de la gueule de tous, tâchant de se maintenir en position, manquant à son devoir d’information, arrangeur de jeu charolais. Bientôt brisure de ladite gueule, dans le plus pur respect des règles héraldiques de la brise interviendrait et Bouillon vivrait son renouveau.

Plume se conjugue, attribut naturel du droit de la Guerre, en désespoir Carmin peu enclin à tâches d’administration….


Citation:
A la Bourgogne,
Ceux qui la composent



De Nous, Namaycush Salmo Salar, Prince de Pontoise, Vicomte de l’Aubusson, Baron du Dorat, Seigneur de l’Agonac comme de Ste Anne.


Adishatz !


Qu’il vous soit su qu’à la mi-nuit, à trois flèches de feu convergentes, ordre irrémédiable sera passé aux troupes placées sous notre commandement, de donner assaut au chef-lieu de Bourgogne, sans autre considération aucune.

Sans pitié, sans quartier, nos soldats abattront à vue toute résistance

Qu’il vous soit su que les troupes félonnes alliées issues de Bourgogne donnent assaut au Domaine Royal, battant son pavillon ainsi rendu félon par complicité.

Qu’il vous soit su que nous avions donné possibilité à Bobbynight d’éviter cela en lui proposant éventualités de conserver le conseil régnant sous la tutelle de Sa Grâce Delamark, avec l’accord de Sa Majesté le Roi de France.

Qu’il nous a été donné fin de recevoir, les armées félonnes battant toujours pavillon bourguignon, qui nous le répétons est ainsi devenu félon.

Qu’il vous soit su que toute famille paisible, réfugiée en sa demeure marquée à la chaux sur sa porte de la croix aristotélicienne, et ne prenant pas part aux combat en devenir, ne sera point inquiétée.
Qu’il vous soit su que dès demain d’autres armées sous notre commandement pénètreront en terre de Bourgogne, que celle-ci deviendra territoire non libre de circulation et que le couvre-feu sera instauré à l’ensemble dudit territoire, tant que ce conseil non reconnu par le Roi se targuera de son illégitimité.
Si cela ne suffisait pas, nous ferons franchiser toute cité de Bourgogne.

Nous prions encore une fois le bon sens populaire de prendre le dessus sur l’opiniâtreté de certains, et de se rendre à la raison évidente que les luttes perdues sont fratricides et que les blessures ainsi engendrées par Bourguignons de tous bords seront difficiles à cicatriser dans l’avenir.

Ainsi en sera-t-il dans l’application de notre mission militaire.


Rédigé sous les remparts de Dijon, le XXVème de mai 1460.







Carmin



Presque rageur de ce temps de scribe qu’il n’appréciait pour le moins pas, il but une golée, envoya ces papiers à tout va par estafette interposée, rejoignit la profondeur de sa troupe….

Compagnie à moi !

Memento a ses règles, il les rappela… affichant ainsi le vieux credo…


Citation:




C’est l’histoire d’une armée, d’un homme…

/SPAN>
Citation:
Vous êtes des héros en loques
Debout tous, debout tous
C'est le vent d'une autre époque
Qui vous pousse, qui vous pousse


C’est l’histoire d’une armée, d’hommes qui construisent l’Histoire et qui mourront dans l’honneur de la vérité.

Citation:
Vous êtes nus, mal nourris
Mais au bout de vos épées
Y a des paysans à aider
Des trésors au fond des villes
Et des femmes assoupies qui s'ennuient


C’est la légende de la résistance du bien contre la tyrannie, la légende de la Vérité contre l’obscurantisme de l’incompétence…

Citation:
On est des rois en guenilles
Debout tous, debout tous
Mais ailleurs le soleil brille
L'herbe est douce, l'herbe est douce


C’est l’Histoire en marche, tout simplement.

D’un courrier écrit à un Duc félon le 4 avril de l’an de grâce 1457 et de la fronde des officiers de Gascogne, d’une armée, naquit Memento Mori, l’idéologie.


Citation:
Vous êtes nus, mal nourris
Mais au bout de vos épées
Y a des provinces riches,
Du blé et des terres en friches
Et des femmes plus jolies qu'à Paris




Leur motivation

Citation:
Nous aimerons hors les frontières,
La gloire et les institutions
On porte dans nos prières
L'esprit de la Révolution


Ni mercenaires, ni brigands, seulement hommes d’armes, parfois de larmes, par métier et conviction, que seules les causes, souvent perdues, mobilisent. Liberté de ralliement fait ainsi acceptation de hiérarchie militaire à désobéissance punie par la seule lame.

Un unique écu, dit « l’Ecu de Memento », symbole de salaire leur sert de solde. Parce que la prise de conscience que même les guerres les plus justes sont un crime a le mérite de rendre le prix du sang extraordinaire.


Citation:
Enfants du Royaume, mes frères,
C'est pour cela que nous marchons
C'est pour cela qu'on fait la guerre
C'est pour cela que nous mourons.



Leur Cause…

La soif ! La soif inextinguible de Justice !



Citation:
On est des rois sans royaume
Debout tous, debout tous




Namaycush Salmo Salar
Commandant historique de Memento Mori
Vicomte d'Aubusson
Baron du Dorat
Seigneur d'Agonac et de Ste Anne


Alcyone de Ste Anne
Commandant exécutif de Memento Mori
Vicomtesse d'Aubusson
Baronne du Dorat
Dame d'Agonac et de Ste Anne





















































Distribution de l’Ecu ! Arrivez !

Coffre se sabra comme flacons… à l’expecte des compagnons…

Il pleut...



Il pleut sur Dijon…. Il pleut sur les Bourguignons de tous bords…Il pleut sur Mogi, il pleut sur Angélyque, il pleut sur Maud, il pleut sur Armoria, il pleut sur Gwenhywar, il pleut sur Namay… Il pleut sur tout le monde… nobles, riches, pauvres… Il pleut comme la justesse et justice du Ciel sans l’écrit inutile, impartial à la misère de ceux qui subissent sa colère ou sa bénédiction…

Déjà les officiers comme les nobles ont monté leur abri, les autres se serrent entre eux, gueux, routiers, soldats de base, résignés et habitués à leur destin, heureux d’un feu et de griller la galette en compagnie…

_________________
Melusiane
[Soirée du 24 mai en taverne]
Au moment de se dire bonne nuit et de prendre soin , Dragones lui donna rendez vous le lendemain vers la meme heure pour changer les bandages de sa main blessée...Petit echange de bise et elles savaient qu'elles se retrouveraient toutes les deux pas trop loin quelques heures apres mais surement pas dans les memes conditions.

[Combat du 24 mai au 25 mai]
Elle avait fait la promesse de se tenir non loin de ses Freres et Soeur d'Armes, elle se devait de tenir sa promesse à son compagnon mais aussi à son Maitre d'Arme. Deux hommes totalement singlés mais autan t adorables tous deux. Elle aimait les entendre parler de leur envie de combattre. Enfin bon quoiqu'il en soit , elle se trouvai tnon loin du petit groupe et les combats reprirent, il setaient moins sanglant que la veille mais elle avait enlevé la vie cette nuit là egalement...

[Au petit matin en ville]
Apres s'etre nettoyée et apres avoir prier pour le repos des ames , elle fit son rapport comme à son habitude et etait pressée de revoir son amie Dragones en taverne, malheureusement apres des heures et des heures d'attente , elle essaya de se renseigner aupres de villageois et là une mauvaise nouvelle se fit entendre, ils avaient ouï dire qu'une femme avai t disparu.....Son coeur s'arreta quelques secondes lorsqu'elle comprit que c'etait surement sa Dragones...Sans plus attendre elle partit en direction du campement à la recherche de la jeune femme qui etai t douce avec elle et qui dirigeait l'armée..Elle ne pouvait s'empecher de crier son prenom.....Kahhlan, Kahhlan ...toujours de plus en plus fort.





Navrée pour la qualitée du rp mais c'est une premiere pour moi la joueuse ...Mille excuse si jamais c'es si mauvais^^
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)