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[RP] Ils vinrent ... !

*atalante
Les ordres préparés pour les armées, nouvelles arrivées par coursiers depuis Orléans ou le connétable se rend afin d'en chasser Eusaias le fol et sa clique, le siège est prêt, Bobbynight ne lâche pas prise, il veut garder la Bourgogne pour lui afin d'en piller les économies.

Nos hommes ont pu se reposer ce jour après avoir monté le campement, les forges de campagne chauffent, affutage des lames, entretient des machines de guerre, la bataille de Dijon va pouvoir commencer.
A moins que dans un dernier élan de lucidité Bobbynight donne l'ordre de nous ouvrir les portes de la ville pour épargner les gens que consciemment il a envoyé à une mort certaine en les faisant monter sur les remparts, pauvres innocents, mais ainsi est la guerre.

Mes papiers en ordre, mon équipement pour la bataille prêt, je me rend à la tente du capitaine afin de régler les derniers soucis.
Le dernier est là, un coffre sur le sol, ouvert, dedans, ça brille, des écus, ce qui rend fou les Hommes.......distribution de la solde avant la bataille, ainsi, les survivant pourront boire un coup à la santé des morts une fois leur dur labeur terminé.

je m'approche du capitaine


A dix chats capitaine, c'est un beau temps pour mourir, la nature nous lave de nos péchés.

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Angelyque
Citation:





Honte à ceux qui font couler le sang des innocents



Au Roy Vonafred de Salmo Salar
Au Prince Namaycuch de Salmo Salar
A la Chef de l'Armée la Memento Mori
A La Princesse Armoria de Mortain, avide de pouvoir
A Delamark, le Couard de Bourgogne

A tous nos fiers Bourguignons,

A tous ceux qui la présente annonce liront ou se feront lire,

Salutations


Nous rappelons que le conseil de Régence de Bourgogne actuel est composée uniquement d'honnêtes bourguignons, dont les preuves et les compétences ne sont plus à démontrer, bourguignons possédant un casier judiciaire vierge, bourguignons neutres dans le conflit qui oppose sa majesté Vonafred de Salmo Salar et Eusaias de Blanc Combaz qui a pris le contrôle de Dijon le 12 mai 1460

Nous, Conseil de Régence de Bourgogne, condamnons fermement les récentes attaques et poutrages de l'armée La Memento Mori, condamnons fermement ceux qui ont permis, par passivité ou pire en invitant cette armée en Bourgogne, de laisser attaquer des innocents.

La Memento Mori a décidé de faucher à vue tout voyageur, laissant ainsi pour morts de nombreux innocents, dont cinq marchands ambulants venant de Franche Comté pour honorer un contrat passé entre nos deux provinces.

Qu'il soit su que jamais la fière Bourgogne n'a usé de cette façon de procéder honteuse sur ses terres, que c'est une technique de couards et d' êtres sans honneur que de s'attaquer ainsi vilement à des honnêtes voyageurs.

Qu'il soit su que la Bourgogne n'a jamais trahi son serment de vassalité la reliant à la Couronne de France, bien au contraire, elle a toujours été sa plus fidèle vassale.

Qu'il soit su que la Couronne de France ne respecte pas son serment de protection en lui envoyant une armée de mercenaires assoiffée de sang, dans laquelle se trouve le Prince de Pontoise, Namaycush de Salmo Salar, Frère du Roy.

Qu'il soit su que si la Bourgogne est vassale de la Couronne de France, elle n'est en aucun cas sa propriété et qu'il est hors de question que la Bourgogne soit une terre où aient lieu des bavures comme cela est fréquent sur le Domaine Royal.

Qu'il soit su que la Bourgogne est la seule habilitée à délivrer des laisser passer pour pénétrer en Bourgogne.

Qu'il soient sû que les armées Royales sont venues en Bourgogne pour deux seules et uniques raisons: semer le chaos et placer la Princesse Armoria sur le trône de Bourgogne.

Qu'il soit su que plusieurs conseillers élus de l'ancien Conseil, dont Delamark ont fui de Dijon quand l'armée d'Eusaias a pénétré dans les murs de Dijon, sur conseil de la Princesse.

Qu'il soit su que l'armée de la Princesse est restée immobile pendant dix jours, dans les murs de Chalon, alors qu'Eusaias était en Bourgogne, et n'est sortie des murs pour se diriger vers Dijon qu'une fois qu'elle était certaine d'être rejointe par deux armées royales.

s'il est des mots qu'on entend regulierement en Bourgogne à l'heure actuelle sont couardise et recherche de pouvoir.

En conséquence, nous demandons le retrait immédiat de l'armée la Memento Mori de nos terres sur lesquelles elle n'a rien à y faire, nous rappelons que pendant que la Memento Mori tue des innocents dont le seul crime est de se rendre en Bourgogne pour livrer du minerai afin d'entretenir nos mines, les armées la Salamandre de Digoine et le Coeur Navré se balladent tranquillement en terres royales.


Que Vive la Bourgogne!

Rédigé au Château de Dijon par le Conseil de Régence.

Le XXVème jour du mois de mai de l'an de grâce MCDLX.

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Ptitmec13
Elle se préparait au combat.. et que faisait-elle pour se préparer? Elle trempait dans un bon bain chaud histoire de faire le vide dans son esprit. Les pieds posés sur le rebord du baquet, la tête en arrière les yeux fermés, elle savourait ce que l'eau chaude faisait à son corps tendu.
Puis le temps était venu elle s'était donc extirpée de son baquet, s'était séchée puis avait passé sa tenue de combat. Hooo pas d'armure pour les combats au sol non elle voulait être libre de ses mouvements. Une tenue de cuir noir traité pour que le sang ne s’imprègne pas.
Elle passait son ceinturon portant fourreau lorsqu'elle entendit battre le rappel du Cap.
Elle avait ouvert un pan de la tente pour sortir et grimaça en voyant qu'il pleuvait toujours. Elle attrapa sa cape et la passa, remontant la capuche sur sa tête.
Elle arriva à temps pour voir le coffre se sabrer. Elle resta légèrement à l'écart et attendit que tous aient leur écu.
Kahhlan
{Matin Chagrin , Soir de Destin ....
25 mai aux pieds des remparts ..}


Journée qui aurait pu sembler banale, ordinaire pour la simple commandante d'armée sous les ordres de son Capitan de coeur, de toujours et de sang ...

Pas vraiment des batailles qu'ils menaient depuis deux jours ... nan juste empêcher à ceux qui n'avaient pas suivi les consignes de se faire annoncer, d'entrer en Dijon ... Cela commençait à suffire de voir les sans états d'âmes rejoindre les troupes d'un simulacre de régence bien ordonné .... faire penser que tout était normal, en de bonnes mains, alors que tout n'était qu'immoral ... c'est donc sans aucun regret, sans haine non plus, conscience d'un travail qui devait se faire ... et bien tant qu'à faire que faire , que chacun des hommes avaient reçu l'ordre de stopper tout arrivant ....

Aube naissante ... cliquetis d'armes qui s'entrechoquent ... routine pour certains, une première pour d'autre ... on oubliait jamais sa première fois ..

Puis coup de trompe annonçant le retrait des troupes ... hop hop hop, les aides de camps ramasseraient les blessés et ce, de n'importe quelle provenance pour les faire conduire sous les tentes blanches dites de soins ...
Pressentiment ou sentiment lui ressemblant, sa fidèle n'était pas à ses côtés .... Dragou arrivait d'habitude dans les premiers pour faire le point au campement ...
Partir alors refaire le tour des remparts ...
Erf ... aile nord .... Avancer de plus en plus vite, souffle oppressé ... des corps au sol ... une chevelure brune ... une longue tresse ....

Ah nannnnnnnnn pas Dragou !!
les aides de camp arrivèrent et elle les laissa s'occuper des corps qui reposaient vivants ou morts auprès de son amie ... Elle ... Elle s’agenouilla, visage fermé s’efforçant de ne rien laisser paraitre de son désarrois ..
Coup d’œil rapide sur ses blessures …. Epaule et bras sanguinolent … déchirer un morceau de sa chemise et poser un garrot rapidement, serrant les dents si fort qu’elle s’en blessait la mâchoire ..
Se pencher ensuite sur son visage, serrer sa main .. la cajoler, la câliner comme on câline un enfant, chapelet de murmures lui disant que tout ira bien, qu’elle va l’emmener, qu’il faut qu’elle tienne , que c’est pas son heure …. Son amie n’avait pas l’air de comprendre … regard qui s’envolait vers un ailleurs … presque heureux …
Surprise de la sentir partir ….
Froncer le nez …. Inspirer de colère …. Autoritaire la voix … non elle ne partirait pas !


Dragou nom de Dieu !!! regardes moi ! Respires ! ne quitte pas mes yeux !! les miens !!!!

La secouer quitte à ce que ses blessures lui fasse mal et qu’elle ressente la douleur plutôt que rien …
Deux aides de camps l’aidèrent à la mettre sur la civière qui la conduirait à la tente de soin …
Elle ne lâcha pas sa main durant le trajet … une fois son corps reposé sous la tente, elle dut pour un peu quitter l’endroit , le temps que les barbiers et médicastres l’examine … elle y reviendrait très vite … et c’est en rentrant qu’elle entendit qu’on l’appelait …
Melusiane dont le regard trahissait sa grande inquiétude, aller à sa rencontre, la serrer amicalement, la rassurer … lui expliquer … elles retourneraient plus tard et ensemble veiller leur amie …



Soirée du 25 mai ….


Nouvelles qui la rassuraient quant à l’état de santé de Dragou, elle en aurait pour long mais elle vivrait !
Tente de commandement qu’elle rejoint , prête dans sa tête à la nuit qui allait suivre, les ordres avaient été transmis à chacun et ce n’est pas les affiches qu’ils pourraient lire sur leur passage qui les feraient changer d’avis …. Memento Mori , jamais ne retourne sa chemise … Memento Mori n’a qu’un seul et unique Credo …. Memento Mori n’envie pas, Memento Mori ne sera riche que de ce qui les unis tous …. Memento Mori baffouée ou estimée restera toujours égale à elle-même …
Alors que volent torchons ou serviettes …. Elle savait que ce soir et de ces deux derniers jours , elle n’avait rien à se reprocher, le peuple était prévenu, les voyageurs avertis des risques … Eux ils faisaient dorénavant leur travail …

Appel des troupes.. distribution de leur seul salaire pour leur mission, l’écu symbolique … une chose encore qui renforçait la troupe … c’était avec le cœur qu’ils combattaient toujours … Ce soir elle emportait Dragou dans son cœur en plus de sa conviction …

Fière et droite dans ses bottes … elle écoutait jusqu’à la fin … claquant des talons …


Capitaine prête !
Camarades à Nous !
En rang par deux et on serre les dents !


Elle n’avait jamais réussi à dire « on serre les fesses » et oui on ne se refaisait pas ….

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Roi-lezard
Il pleuvait sur la Bourgogne, et sur leurs heaumes empanachés.
Sereines semblaient leurs trognes, comme par ce baume étanchées.

L'horizon recourbé comme un sourire, leur souhaitait la bienvenue,
Sous leurs yeux la cité à reconquérir, et son bon peuple vilement détenus.

Depuis la cité de Dijon s'échappaient vaines, les plaintes de fols matamores
Mais dés l'aube pour ces croquemitaines, la seule sentence serait la mort..




Le Lézard s'était promené à l'heure ou le soir tombait lourdement, entre les tentes et par derrière les palissades qui enveloppaient alors les murailles de la cité bourguignonne. Les deux premières journées de siège n'avaient pas égratigné un seul de ses valeureux compagnons composant leur lance, et ce fut avec un sourire confiant au bord des lèvres qu'il les entendaient ripailler à la veille d'un assaut qui s'avérerait décisif.

Certains combattants loyalistes étaient partis de Gascogne, de Périgord, comme des quatre coins du Royaume animés par la ferveur que leur inspirait leur Roi. Montjoye et les siens avaient quitté leurs terres impériales avec la résolution de demeurer fidèle à leur Foi, celle qu'ils avaient depuis toujours placée en leurs amitiés immuables et désormais en la force de caractère d'un souverain qui n'abdiquait pas face à l'adversité que lui opposaient sournoisement ses détracteurs.

La Vertu ne connaissait aucune frontière, et le Piémontais se riait des insultes proférées par la propagande des rebelles assiégés à l'encontre des alliances étrangères du Roi de France. Un usage dominant des caractères gras dans leurs écritures ne constituait à ses yeux qu'un aveux de faiblesse, loin de la finesse dont pouvait faire preuve de simples soldats engaillardis par des refrains chantants que portaient leurs voix bien au dessus des murailles qui constituaient leur ultime obstacle à la libération de la capitale du Duché.


Ce fut sur ses pensées vagabondes et enthousiastes du Condottiere que résonna l'appel du Capitaine, le Prince de Pontoise.

Alors, les hommes s'étaient rassemblés, et tous drapés dans leur dignité reprenaient en choeur le credo des Rois sans Royaumes, celui des Francs Compagnons, la geste de ceux qui vivent et meurent debout.

Le Lézard se mêla alors à une foule de combattants, un Duc parmi la piétaille, coudes néanmoins bien serrés avec ses plus simples compagnons, et partageant le même vin jusqu'à la lie. Il s'exécuta d'une amicale inclinaison du chef à l'attention du Capitaine en guise de salut. Demain ils iraient tous ensemble, et ils vaincraient.

Pour eux-même, pour l'Honneur, pour le Roi, oui, mais aussi pour la France.
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Bastien_de_louhans


Enfin les ordres arrivaient. En apprenant que certains cadavres étaient des Comtois, Bastien faillit se mordre la langue. L'Empire avait formellement interdit d'aider les rebelles. Ah si Bastien avait su que certains voyageurs venaient de Franche-Comté et contrevenaient ainsi aux ordres clairs des plus hautes autorités impériales, ils se se serait fait un collier avec les oreilles de ces saletés de boutiquiers privés du sens de l'honneur comme de celui du devoir. Les Savoyards aidaient la France, les Lorrains aussi, et même quelques Provençaux, du moins d'après la rumeur, même s'il n'en avait pas vu lui-même. Mais les Comtois ! Pouah ! Pas la queue d'un ! Compteurs d'écus ! Détrousseurs de cadavres ! Mercenaires sans vergogne ! Qui se ressemble s'assemble, tiens. Peut-être qu'après le nettoyage de Dijon Bastien reviendrait voir les cadavres, pour envoyer au chancelier impérial les preuves de la présence des traîtres Comtois, qui déshonoraient leur empire, et leur province, qui pourtant n'en avait pas besoin. Les contrebandiers étaient morts, mais leur province demeurait. Injustice.

Faisant quelques mouvements d'échauffement en attendant le signal de l'attaque, Bastien réfléchissait à ce qu'il faudrait faire. Pourvu que les Bourguignons honnêtes ne sortent pas avant la reprise complète de la ville. D'un autre côté, ce serait une attaque aux flambeaux, et il y avait peu de chances de trouver face à soi quelqu'un qui ne défendait pas les félons, s'il était en armes au cœur de la nuit. Le nombre de maréchaux était un peu dérangeant, certes, et il se demandait comment des gens pouvaient penser aussi peu. D'un autre côté, un conseil ducal comptant douze personnes, et le conseil félon ayant quand même compris que les armées royales étaient là pour le chasser du pouvoir, on pouvait difficilement retrouver moins de douze personnes à défendre le pouvoir. Quant aux autres, sûrement des marginaux, des désœuvrés, des gens que les félons manipulaient en leur faisant croire que la Bourgogne était indépendante, ou qu'elle pouvait le devenir. L'homme est le plus grand danger pour lui-même, quand il s'autorise à écouter les mauvaises personnes, décidément.
Namaycush
Namay ne savait pas encore que Dragones était tombée… A vrai dire en temps d’assaut, il s’occupait peu des siens…. Ne recensant que les vivants… impitoyable avec eux, comme avec lui-même…


Il pleut !

Quelques gouttes, puis des trombes, coup de vent, pas de doute, faisait mauvais temps sur Dijon, éclairs et grondements de ciel en colère le confirmaient.

Il pleuvait sur Namay comme sur Montjoie, pas celui de France, l’autre d’Empire…

Tinte d’écus à ration de deniers, pauvre solde matérielle mais si enrichissante de la valeur du symbole, permettait de couper le prix du fil de lame, celui qui ne couperait au grand jamais l’amitié.

A l’heure où le marché s’animait étrangement, l’on vit même des voiles passer sur les remparts, pourtant Dijon n’était point port mais risquait de se révéler porque.

Angélyque criait, Bobby croyait, fine équipe vidangeait Bourgogne… et porcine bourse se gonflait en désaccord majeur de l’honnêteté, paradoxe de paroles mensongères ailleurs.

Il pleuvait sur Namay… grosses gouttes ruisselaient sur son visage, y collant ses cheveux, offrant surbrillance à pointe d’ambre au fonds de ses yeux si verts malgré l’étincelle…


Commandeur Kahhlan Salmo Salar,
Au nom de votre Oncle, Sa Majesté le Roi de France, et au nom des couleurs que vous portez, je vous intime de donner l’ordre d’assaut. Par l’infanterie ! Irrévocable comme implacable !

Exécution, Commandeur !


Il pleut comme il pourrait pleurer toutes les larmes des hommes d’armes, rendant le formel du protocole de commandement plus froid… plus impitoyable…
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Damisella
Nuit du 25 au 26, en approche de Dijon

J'avais vérifié mes fontes, emballé soigneusement dans du papier huilé les miches toutes fraiches achetées à Autun.

Dans ma manche les sauf-conduits soigneusement roulés fournis par les chefs d'armée, à mon côté ma bonne épée.
La chaleur lourde de la journée avait fait place à de lourds nuages et une fine bruine commença à tomber quand je quittais le village.

Buce piaffait d'impatience, sentant qu'on partait au combat, il commençait à se faire vieux ce brave compagnon, mais il était en pleine forme, n'ayant pas été monté pendant tout le voyage.

Le trajeet vers Dijon fut sans histoire bien que la pluie ait forci à mon grand désagrément.

C'est avec soulagement que j’aperçus les feux des camps des armées, flattais de la main l'encolure de mon cheval.


On arrive mon Buce

Des cris d'alarme résonnèrent soudain, je cherchait à en comprendre le sens, que se passait-il? Les assiégés faisaient-ils une sortie?
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Morphey_de_valmonte


Un vent violant soufflant des combes cinglait la plaine dijonnaise couchant les vignes.
Depuis un long moment déjà, la silhouette du Vicomte se découpait sur le gris du ciel, les yeux abîmés dans les eaux troubles du Suzon dans lesquelles il semblait chercher réponse.

Voilà plusieurs jours, qu'avec ses hommes, ils avaient quitté Moulins pour rejoindre l'armée royale à Bourbon.
La cause leur avait semblé juste : il s'agissait de ramener un félon à la raison et de légitimer le trône offert par le peuple au Roy Louis 1er.

Dans l'anonymat, comme la plupart des membres qui la composait, ils avaient suivi cette armée, portés par la conviction d'agir pour le bon droit mêlant leur bras à des combattants dont ils ignoraient tout hormis le fait qu'une cause commune les animait : celle de leur roy.
Depuis plusieurs jours, des escarmouches les avaient opposés à de petits groupes, les uns se disant marchands, les autres se prétendant simples voyageurs. Mais ils ne pouvaient prendre le risque de laisser arriver des renforts à l'armée retranchée derrière les remparts.
Pourtant, au matin, et malgré les explications qu'il tentait de leur fournir, il voyait la mine de ses hommes s'allonger.
L'un d'eux était même venu le trouver, pour s'ouvrir à lui de son malaise à décimer ainsi tout ce qui bougeait. Il l'avait rassuré, convaincu qu'il était du non sens de se promener sur un champ de bataille une fleur entre les dents.
C'était aussi irresponsable qu'imbécile à moins de vouloir défier la mort. Qui, en étant sain d'esprit, pouvait vouloir entrer dans une ville assiégée ? A moins d'être suicidaire...
Beaucoup de Moulinois étaient ainsi tombés, parmi lesquels Ninon, la meilleure amie de Sofio.
Le moral de ses co-lanciers s'était donc délité, lorsqu'enfin, le vendredi dans la nuit, l'ordre avait couru dans le campement : "c'est pour cette nuit". Le soulagement avait été perceptible de voir l'attente prendre fin et d'enfin combattre une armée aussi déterminée à défendre qu'ils l'étaient à s'emparer du château.
Les renforts attendus étaient arrivés la veille et l'armée de la Princesse Armoria avait grossi coalition royale. Les oriflammes claquaient au vent, portant la fleur de lys. Regroupés sous l'égide du Phoenix qu'ils avaient pris pour emblème, ils avaient pris place dans les rangs pour monter à l'assaut des remparts.
Toute la nuit les combats avaient fait rage et le petit matin se leva sur les corps sanglants qui jonchaient les rues de la capitale bourguignonne. Les rigoles vomissaient des eaux incarnat tandis que les gémissements des blessés se perdaient dans les viva des vainqueurs aussi heureux que surpris d'être encore debout, et tout aussi rougis de sang dont ils ignoraient s'il était celui d'un adversaire abattu ou coulait d'une blessure dont ils ne ressentaient pas encore la douleur.
Par chance, aucun de ses hommes n'avait subi la moindre blessure.
Sitôt le château entre les mains des royalistes, ils s'étaient retrouvés, chacun s'inquiétant du sort de ses compagnons d'arme. Sur leur visage se lisait la fatigue mais aussi la fierté retrouvée dans un véritable combat.
La journée s'était écoulée à prendre des nouvelles des amis de rencontre et à envoyer des courriers de réconfort à ceux qui avaient été blessés lors du combat.
Main dans la main, le couple vicomtal avait parcouru la capitale bourguignonne attendant une déclaration royale qui jamais n'était arrivée. De Valmonte s'interrogeait sur les raisons de ce silence. Le Roy devait pourtant recevoir des nouvelles de son Etat Major... Il s'en était ouvert à son épouse et tous deux s'étaient lancés dans des spéculations, de la plus plausible à la plus fantaisiste sans qu'aucune ne les satisfasse.
A la nuit, suivant les ordres reçus toujours de bouche à oreille, ils avaient patrouillé sur les remparts, n'hésitant pas à tirer à vue conformément aux consignes reçues. Au matin, force fut à nouveau de reconnaitre que seuls quelques malheureux voyageurs avaient été décimés.
Cela ne correspondait plus aux valeurs qu'il s'était promis de défendre et nul sur cette terre, fusse t'il Roy, n'aurait pu le faire déroger à l'honneur. Aussi, se réfugiant au fond de sa tente, il tailla une plume pour écrire au frère du Roy.



Citation:
A Namaycush, Prince de France


Votre Altesse,

Mes hommes et moi-même, avons mis spontanément nos armes au service de sa Majesté, Louis 1er, roy de France.
Nous avons combattu vaillamment contre la félonie qui disputait le trône à son légitime prétendant.

Mais nous sommes des soldats et non des mercenaires et nous nous interrogeons sur la suite donnée à cette reprise du château de Dijon.
Il est d'autres méthodes pour garantir la sécurité d'une ville.
Il est d'autres méthodes pour garantir la sécurité d'un château.
Si nous avons pu justifier le massacre de la population avant la reprise du castel de Dijon en prétendant interdire aux renforts d'arriver, il en est autrement ce jour d'hui.
Que l'ancien conseil encore en place refuse de se plier à ses vainqueurs n'est qu'une félonie de plus mais, Votre Altesse, leurs exactions justifient-elles que nous massacrions la population en représailles ?

De plus, l'absence totale de toute déclaration de Sa Majesté nous plonge dans des interrogations les plus sombres.
Aussi, nous attendons quelques éclaircissements que Votre Altesse nous donnera sans doute, faute de quoi nous nous verrions dans l'obligation de quitter votre armée, restant malgré tout à Dijon afin de remettre notre bras au service de Sa Gracieuse Majesté, dans l'hypothèse ou des armées braveraient l'autorité royale.
Pour le Roy !


Vicomte d'Escorailles
GM de l'Ordre du Phoenix


Il saupoudra sa missive qu'il cacheta à la cire sur laquelle il apposa son scel et la confia à un messager.
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Dict l'Impétueux





Gueldnard
Cela faisait déjà plusieurs heures qu'il avait quitté Limoges. Seul dans la nuit, Gueldnard marcha en quête d'un étendard à rallier afin d'honorer la parole donnée. Las, la mine sombre et le regard éteint, il rejoignit enfin Memento. Il y retrouva certaines anciennes connaissances comme Kahhlan, Namay bien sûr, Sofio, Tinounou et d'autres encore.
Après avoir effectué un salut rapide, il prit les quelques consignes du Capitaine avant de les mettre en application. Muré dans un silence quasi religieux, il prit place au sein du campement. Chacun avait connaissance de sa tâche et tous étaient prêt à rejoindre la Bourgogne pour en découdre avec la fronde. Chacun avait ses raisons. Certains agissaient selon leurs idéaux, d'autre cherchaient la gloire tandis que d'autre encore cherchaient le plaisir de la guerre. Le Limougeaud ne cherchait rien de tout ça. Ses motivations étaient tout autre. L'invitation de faire quelques pas de danse avec la mort ne pouvait se refuser. Sentiment profond qui l'animait, il ne lui restait plus que ça. Une dernière danse afin de savoir si son heure était venue ou non. Le besoin aussi d'accomplir une mission pour un souvenir, un visage qui ne cessait de flotter dans son esprit tel une bannière flottant au vent.

Les jours passèrent avec toujours la même constance pour le blond. Le soir il montait la garde à défaut de trouver le sommeil. Ces nuits sans sommeils que l'on nommait nuit blanche faisaient désormais parti de son quotidien. Etrange contradiction que ces nuits blanches. La nuit était bien sombre comme le coeur du blond mais était ce un signe ? La nuit blanche représentait elle la lumière de l'au delà qui approche ? Plongé dans ses pensées, il se tortura l'esprit dans tous les sens tout en restant attentif à d'éventuels mouvements ennemis.

L'aube arriva et le camp s'anima. Les premiers ordres furent donné et tout le monde se prépara à reprendre la route. En colonne ils avancèrent inlassablement vers les terres hostiles.
Insipide, l'homme regarda défiler le paysage du haut de sa monture. La Bourgogne venait de les accueillir en son sein. Bientôt Dijon se dresserait devant eux.


[Dijon]

Arrivé, à vue des remparts, le ciel les avaient accueillit d'une bien sombre manière. Menaçant, l'atmosphère lourd et chargé était prêt à déverser sa colère sur la terre. L'appel de Carmin se propagea tel un éclair dans le ciel et la compagnie se rassembla. Discours du Capitaine, distribution de l'écu Memento avant de regagner le campement pour un dernier repas avant l'assaut.
Assis à l'écart, le pluie ruisselait sur son visage laissant les longues mèches de ses cheveux se coller sur son visage. Ça y est, l'heure était arrivée. Tout était là. La danse approchait et le ciel lui avait même fait la grâce de refléter son humeur. Sourire de dépit, il se leva et laissa sa gamelle encore à moitié pleine sur le sol. Debout face aux remparts, Gueldnard observa la capitale Bourguignonne. L'ordre fût donné et tous furent prêt à en découdre. Placé sur le flanc droit de l'armée, il attendait l'ordre de l'assaut. L'ordre donné, il s'élança avec la première ligne prêt à croiser le fer. Le regard éteint, la première note de la danse retentit lorsque son épée mordit la chair ennemie. Souple sur ses appuis, il entama sa danse avec finesse et rapidité. Tournoyant, ses pas légers continuèrent à progresser vers les lignes ennemies laissant sur son passage les témoins de sa danse avec la mort. Les yeux fermés, il continua sa progression en fredonnant.


La mort chevauche à travers le pays
Frappant sans choix les héros, les bannis
Fuyez ennemis, sinon vous mourrez
Nous autres face à elle n'avons de regrets*


*CF Chant : La mort

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Louise_
Ils en avaient mis du temps à arriver. Chose faite maintenant et après une nuit faites de rêves ou de cauchemars, suivant les hommes ou les femmes, ils se préparaient au combat. Les épées aiguisées, les armures brillent malgré la pluie. Elle, elle obéissait faisant confiance à son chef, regardant avec une sourire Kah devenue au fil du temps son amie. Dans l'aventure elle avait retrouvé des visages qu'elel avait déjà croisé, Gueldnard, Antonia, Roi-lézard, Ptitmec13 et bien d'autres encore.

A armées sont là,
3 pour servir le Roy
3 pour faire rappeler à certains qu'ils sont sur terre royale et non sur les leurs et ne peuvent faire selon leur bon plaisir mais selon celui du Roy.
3 pour les faire se souvenir que servir un félon ou l'aider peut les faire le suivre dans la mort.

Elle regarde Kah puis le Cap't et attends les ordres. Elle a tué hier, si il le faut elle tuera encore aujourd'hui.
Et elle suivi le mouvement.

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Morphey_de_valmonte


La réponse ne se fit pas attendre. Surpris par la célérité dont avait fait preuve Namaycush, il rompit le sceau princier et parcourut rapidement la missive du regard.
Le soulagement détendit ses traits marqués par les nuits de veille et les combats ;
Ainsi donc ce soir le blocus serait levé !
Il se réjouit d'une telle décision et partit rejoindre ses hommes pour les en informer.

- Ce soir, mes amis, nous nous contenterons de patrouiller. Son Altesse Namaycush en personne m'assure que le blocus sera levé. Ayons confiance en la parole du frère du roy. Nulle forfaiture ne viendra souiller nos lames.

Et ainsi que l'avait affirmé Namaycush, nul ne tira l'épée cette nuit là... tout au moins dans leur rang car au petit jour, le Vicomte vit que l'on transportait encore des morts et des blessés sous des tentes de fortune où quelques médicastres tentaient de disputer quelques âmes à la mort.
Epuisé, il laissa retomber le pan qui condamnait l'ouverture de leur tente et se débarrassa de son arme et de son armure en soupirant d'aise. Sofio aussi semblait bien lasse. Il écarta une mèche flamboyante qui barrait son front et l'enlaça.

- Prenons quelques heures de repos, voulez-vous ? Qui sait quand nous en aurons encore l'occasion...

Dardant ses yeux dans les siens, la fatigue et la tension accumulées depuis des jours semblaient se dissiper. Il avait conscience de la chance qui était la sienne non seulement que le destin les ait enfin réunis après plus de deux ans à s'espérer mais aussi qu'elle soit de tous ses combats. La moitié de son âme...
Ce moment d'intimité volé à la guerre fut interrompu par l'arrivée d'un messager.
Cétait ses ordres pour la journée.
Il froissa rageusement la missive après en avoir pris connaissance.

- Mais pour qui nous prennent-ils ? Par le Saint Livre des Vertus, il est hors de question que je me plie à ça !

On lui demandait, ni plus, ni moins, que d'intégrer à sa lance Exxx, compagnon d'arme de Mxxxx de sinistre mémoire et dont les exactions étaient longues comme le bras.
Il tendit la boulette à Sofio sur le visage duquel il avait cru lire de la surprise.

- Voyez vous même ! Et permettez que je prenne un instant pour répondre.


Il prit place à sa table et se mit à griffer un parchemin.


Citation:
Voilà donc, Madame, l'homme que vous me demandez de prendre dans ma lance ? Un compagnon d'arme de Mxxxxx ? Je crois que vous déraisonnez !
Sachez que ceci est hors de question !
Nous combattrons certes pour le Roy, mais pas au détriment de notre code d'honneur.
Pardonnez ma franchise, mais nul sur cette terre ni même au ciel, ne mérite que je sacrifie ce pour quoi mes hommes et moi nous battons depuis des mois : l'honneur et la grandeur du royaume.
Le respect de mes hommes passe par la confiance qu'ils ont placée en moi. Jamais je ne leur imposerai comme co-lancier un homme que nous combattions encore voici peu, libre à d'autre moins regardant de le faire !

Salutations,






Il confia une fois de plus sa missive à un garde en lui indiquant à qui la transmettre et s'étendit à ses côtés sur le lit de fortune qu'ils avaient improvisé.

- Je crains, mon coeur, que dés demain, il nous faille réunir les membres de l'Ordre. Il est des décisions que je ne puis prendre sans l'avis du Haut Conseil...

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Dict l'Impétueux







Sofio_de_valmonte
Quelques jours de repos, oisiveté mêlée aux bains divers qui lui ayant tant manqué, blancheur de peau qui revenait à force de brossage, sieste réparatrice, soins divers , elle imagine.....

Les batailles rangées en étaient terminées, plus d'armes, plus de sang, l'impression d'un immense chaos et une ingérence totale, alors elle imagine aussi, et si cela avait été son Auvergne, peuple d'insoumis jamais! ça fuse dans son esprit jamais...

Ils devaient partir sur les rivages, et c'est dans un conseil, ou étrangère elle se sent, qu'ils se trouvent.Elle laissait vagabonder ses pensées, point tout à fait en crise mais pas totalement les pieds sur terre non plus. A dire le vrai, elle était plongée dans des souvenirs lointains, qui lui paraissaient plus nets désormais que des remembrances plus proches.Elle imagine....

Un courrier qui la laisse perplexe, le poste du prévôt? que nenni, c'est une guerre, une fronde à dompter qu'elle a suivit, fuyant pour quelques mois son propre duché et ses dirigeants véreux, baignant dans l'ignorance et l’absentéisme , ce n'est pas pour aller prévôter un peu plus loin, alors elle répond, une phrase de politesse d'usage, ne fera pas d'ingérence, surnommée belliqueuse par ailleurs, point envie de devenir totalitarisme en ces terres. Elle imagine...

Trop de choses. Beaucoup trop. Se révolter, se calmer. Trouver une solution. Une illusion.Aimer, aimer tendrement, du fond de son âme, ce qu'on a construit de ses mains et de son coeur, ce qui fait qu'on se lève chaque jour, qu'on est pas mort et enterré. Aimer comme au premier jour, si fort. Mais aimer passionnément, aimer du fond des tripes, jusqu'à la destruction, comme une incendie qui ravage nos âmes. Aimer comme si rien d'autre n'existait, aimer comme explose l'eau d'une source trop longtemps retenue. S'abreuver de passion au sein d'un amour si dangereux. Aimer jusqu'à la folie simple d'un instant hors du temps, oublier qu'il existe un passé, qu'il existe un futur. La soirée fut longue et la nuit s'efface.. courte et pas moins ravageuse.

Aucune solution ne s'impose, il y a les évidences, les conclusions, des soirées tronquées par l’innocence, depuis quand ? et la révélation du constat, ce choix qu'elle lui a imposé, qui malgré les apparences l'a rongé, tout ne peut venir que de la.... et les guerres plus loin? ironie risible, mais pourtant s'y perdre pour être et durer, il le faudra. Elle imagine.... et quelques tavernes animées pour être et briller, est ce ainsi que les hommes vivent...

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Lenada
Sur les remparts pour la dernière fois



L'astre du jour devait être levé depuis plusieurs heures déjà lorsque quelques uns de ses rayons finirent par la tirer de sa rêverie

les chants des oiseaux lui parvenaient, ainsi que l'odeur de l'herbe encore mouillée par l'orage de la nuit
Silhouette perdue dans l'horizon lointain... le regard égaré dans la nuit
Sa vie avait pris un tour inattendu.

Chaos des sens, de l'esprit, des réflexions... chaos assourdissant qui engendra une révolte sourde, intérieure, profonde...

Son regard de braise parcouru la ville encore endormie.

Marchant le nez au vent, sûre d'elle et de son sort, elle avançait droit devant, sans but, sans certitude que celle de savoir qu'une lame d'épée serait un jour sa fin ,derriere la haine , les larmes , derriere la peine les armes

L'armée avait quitté la ville, le conseil légitime allait reprendre sa place, la Bourgogne allait se dépeupler, ses habitants n'appréciant pas la haine des nobles envers les gueux.... mais aussi envers d'autres nobles, il y avait ceux qui aimaient leur Duché et ceux qui aimaient leur titre, pauvre Bourgogne c'était si laid ce que la haine pouvait engendrer

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Ptitmec13
[Ils vinrent.. et maintenant repartent!!]

Travail fini en Bourgogne fallait maintenant se concentrer sur la nouvelle mission. Mais partir c’était laisser sa Valentine ici et elle pensait tristement que ça n'allait pas être une sinécure une convalescence dans les parages. Un soupir profond s’échappa entre ses lèvres.

Celui là même qui avait appelé à l'aide les forces royales demandaient leur retrait imminent. Ils étaient prêts depuis dimanche disait-il? mais quelle hypocrisie que cela.. la preuve.. ils n'étaient toujours pas entrés au conseil et ce n'était pas faute de leurs avoir laisser la place. Pire, la place de maire était toujours vacante.. Peut être faudrait-il leur dire que si le maire élu avant les évènements voulait sa mairie il fallait, soit qu'il attende que l'armée de la Princesse sorte des murs, soit qu'il prévoit le double de révoltant que de membre de cette même armée +1.. sans oublier bien sur que ce soit des personnes moins charismatique que lui. Sinon plus simple.. l'armée en statut quo prenait le siège pour assurer l'intérim jusqu'à sa sortie.. mais enfin après tout ce n'était pas à eux de leurs dire.

Hey non, malgré les rumeurs il n'y aurait aucune tutelle. Maintenant c'était aux bourguignon de se dém.. débrouiller seuls. Ils accusaient les membres de la Memento de toutes choses plus ahurissantes les unes que les autres alors maintenant ils seraient seuls. Ils se rendraient peut être compte alors que les conseils donnés n'étaient peut être pas si idiots que ça.. Enfin c'était beau l'espoir.

Le camp s’animait en tout sens. Les aides de camps aidaient au pliage des tentes, les chevaux étaient sellés, appuyée le dos contre la charrette d'intendance elle regardait la fourmilière s'activer.
Il faudrait qu'elle demande à son ami Gama d'écrire quelques couplets de plus à la Saltarelle pour le chemin du retour..
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