Estainoise

Quand il faut bien s'occuper....
Et en route, encore et encore….Chaque chemin de Bourgogne, chaque taillis, chaque fossé seront fouillés….sans succès.
Après une longue cavalcade, enfin, halte avait été décidée…pas un village à l’horizon, justes quelques fermes espacées et paysans travaillant au champ et fuyant dès qu’ils apercevaient les cavaliers du cœur navré.
Le campement avait été installé à la va vite.
Seigneur d’Oserez n’était pas de la balade.
Sa balade à lui se situait à Dijon.
Il avait à faire, pendant que ses cavaliers continuaient à nettoyer la Bourgogne.
Quelques heures de repos et Esta se lève déjà.
Entre deux ondées, le ciel s’est éclairci.
Entre deux nuages, les rayons du soleil réchauffent un peu l’atmosphère, malgré le vent du nord qui souffle.
Un ruisseau court…. Esta plante avec force sa rapière dans la terre de Bourgogne.
Elle se dévêtit pour faire toilette sommaire, mais nécessaire. Les idées ne sont toujours pas très claires, mais s’éclaircissent.
Enfin rhabillée, elle reprend sa rapière et se met en garde, face à un adversaire imaginaire.
Elle a appris à manier l’épée avec Arthanagor, son maitre d’arme, à une époque où elle était loin d’imaginer qu’elle deviendrait la guerrière qu’elle était devenue.
Il l’avait initié aux rudiments, au cas où.
Mais c’est sur le tas, lors des nombreux combats qu’elle a du mener ensuite, qu’elle s’était perfectionnée.
Ce matin là, son ennemi est un arbre qui semble presque mort.
Juste un tronc noir et …et pourtant quelques branches frêles persistent à bourgeonner.
Elle marche vers lui, soignant son déplacement, révisant ses fondamentaux qui devaient devenir naturels.
Jambes fléchies, elle se tient le buste droit et de profil, ses épaules effacées, son bras non armé se place en arrière.
Elle porte alors son premier coup droit et imagine son adversaire avoir trouvé la parade. Elle bat alors en retraite pour aussitôt fondre sur son adversaire en allongeant son bras et relevant son pied avant.
J’aurai ta peau !
Et Esta continue alors à s’entrainer, à se défouler ici, faute de brigands à traquer.
_________________
Et en route, encore et encore….Chaque chemin de Bourgogne, chaque taillis, chaque fossé seront fouillés….sans succès.
Après une longue cavalcade, enfin, halte avait été décidée…pas un village à l’horizon, justes quelques fermes espacées et paysans travaillant au champ et fuyant dès qu’ils apercevaient les cavaliers du cœur navré.
Le campement avait été installé à la va vite.
Seigneur d’Oserez n’était pas de la balade.
Sa balade à lui se situait à Dijon.
Il avait à faire, pendant que ses cavaliers continuaient à nettoyer la Bourgogne.
Quelques heures de repos et Esta se lève déjà.
Entre deux ondées, le ciel s’est éclairci.
Entre deux nuages, les rayons du soleil réchauffent un peu l’atmosphère, malgré le vent du nord qui souffle.
Un ruisseau court…. Esta plante avec force sa rapière dans la terre de Bourgogne.
Elle se dévêtit pour faire toilette sommaire, mais nécessaire. Les idées ne sont toujours pas très claires, mais s’éclaircissent.
Enfin rhabillée, elle reprend sa rapière et se met en garde, face à un adversaire imaginaire.
Elle a appris à manier l’épée avec Arthanagor, son maitre d’arme, à une époque où elle était loin d’imaginer qu’elle deviendrait la guerrière qu’elle était devenue.
Il l’avait initié aux rudiments, au cas où.
Mais c’est sur le tas, lors des nombreux combats qu’elle a du mener ensuite, qu’elle s’était perfectionnée.
Ce matin là, son ennemi est un arbre qui semble presque mort.
Juste un tronc noir et …et pourtant quelques branches frêles persistent à bourgeonner.
Elle marche vers lui, soignant son déplacement, révisant ses fondamentaux qui devaient devenir naturels.
Jambes fléchies, elle se tient le buste droit et de profil, ses épaules effacées, son bras non armé se place en arrière.
Elle porte alors son premier coup droit et imagine son adversaire avoir trouvé la parade. Elle bat alors en retraite pour aussitôt fondre sur son adversaire en allongeant son bras et relevant son pied avant.
J’aurai ta peau !
Et Esta continue alors à s’entrainer, à se défouler ici, faute de brigands à traquer.
_________________
