Samsa
[Bordeaux,capitale de Guyenne...]
Elle était chez elle,attablée à regardé par la fenêtre le soleil qui déclinait pour se soumettre à la lune.Ses bras était croisés sur la table et une étrange plénitude se dégageait du visage de Sam.
Sam...Samsa de la Culture de Bêtises...Une jeune femme de 22 ans aux cheveux légèrement ondulés tombant au niveau de ses omoplates,de couleur bruns tirant fortement vers le roux à force de manger des carottes disait-elle.Elle n'était pas particulièrement grande ou petite,mais sa stature était svelte et athlétique,lui proférant quelques faux centimètres en plus.Son visage était doux,aux traits harmonieux bien que parfois cassants,et la couleur de sa peau laissait envisager une bonne santé.Au coin supérieur droit du front,une fine cicatrice de quelques centimètres partait de la naissance des cheveux pour filer vers sa tempe;une cicatrice chérie de la brune pour tant de raisons...Sur ce visage trônaient deux yeux bruns sombres très expressifs qui s'éclaircissaient ou s'assombrissait suivant l'humeur de la jeune femme,abritant tantôt des étoiles,tantôt un véritable brasier.Les coins de ses lèvres semblaient remonter sensiblement à force de sourire,car là était son métier:cultivatrice de Bêtises,l'unique du Royaume du France et alentours.Un métier difficile qui demandait une duplicité très importante,un métier difficile car à vie,un métier difficile qui demandait de taire ses soucis,de SE taire,pour faire voir autre chose aux autres,autre chose qui puisse les faire rire ou sourire.Ainsi donc notre brunette vivait de rire et de sourire.Voilà des choses qui sonnaient souvent faux sur elle...Sa main gauche était bandée,car une récente plaie profonde y avait été faite,scarification aux multiples significations que la Sam s'était infligé...
Ses sourcils se froncèrent et elle se leva,repoussant la chaise.Il était temps.Il n'y avait plus d'hésitation à avoir.Pourquoi est-ce qu'elle devrait partager seule le souvenir de Zyg?Pourquoi devrait-elle supporter seule la culpabilité de sa mort?Haïr le Très-Haut qu'elle avait surnommé L'Autre,Son nom la répugnant à outrance,ne lui suffisait plus.Jeter un regard meurtrier aux nonnes non plus.Maintenant,elle allait les tuer autrement qu'avec le regard...Elle s'empara de sa cape noire à capuchon et l'enfila,rabattant la capuche sur sa tête.C'était une cape bien spéciale,car c'était la Mort elle-même qui la lui avait remise.Ou si ce n'était pas elle,Sam ignorait qui,car la ressemblance et la manière de parler,de se comporter,avaient été frappantes.La brune chérissait beaucoup cette cape,car elle se sentait quelqu'un d'autre quand elle l'enfilait,elle se sentait sombrer dans les Enfers et alors il lui semblait que toute sa souffrance était rangé dans un coin,qu'elle ne souffrait plus...
Dans une poche intérieur de la cape se trouvait un petit portrait de son amie,de son amour disparut,et dans une autre poche,quelques flacons étiquetés qui serviraient surement.A sa ceinture du côté gauche,son épée était bien là,bien présente,et à son côté droit,son couteau était soigneusement rangé dans son fourreau en cuir,tout simple.
Elle quitta la maison et fit quelque pas dehors.Se retournant,elle observa la bâtisse,une gentille petite maison en bois comportant un étage.Un étage qui abritait une chambre vide,jamais occupée,Zyg étant décédée avant d'avoir vu la maison...
Sam prit le chemin qui descendait de la colline sur laquelle était perchée sa maison,face à l'océan et dominant Bordeaux.Cette nuit,elles allaient payer...Cette nuit,Il allait payer...Ils allaient tous payer...Et elle,elle se vengerait...Elle vengerait cette injustice...
Voilà plus d'un an que Sam avait perdue Zyg,sa meilleure amie,sa colocataire,sa soeur,sa famille,son premier et plus fort amour,son sourire,son rire,sa joie,son bonheur,son monde,son Univers,son Tout.Un sentiment d'amour qu'elle ne lui avait jamais avoué de son vivant,qu'elle avait réfuté même,bien qu'elle sut que Zyg les partageaient.Mais Sam était lâche en ce temps-là,peureuse,craignant le regard des autres,craignant tellement de choses stupides qu'elle ne s'en souvenait même plus. Ça aurait pu être amusant de constater qu'elle était devenue l'inverse exact aujourd'hui,courageuse et téméraire,réputé pour foncer tête baissé partout,pour sa franchise qui déclenchait des scandales en halle,parce qu'elle osait dire la face caché des choses,parce qu'elle osait dire tout haut ce que les autres disaient tout bas.Oui ça aurait pu être amusant si ça n'avait pas été à la suite de la mort de Zyg.Les deux femmes pensaient que si elles ne cherchaient pas les soucis,alors elles n'en auraient jamais,elles pensaient que jamais leur route ne se sépareraient.Et au fond,elles avaient raison pour cette dernière croyance.Seulement,elles ne pensaient pas qu'une route s'arrêterait avant l'autre.Zyg et Sam étaient naïves,elles étaient de ces gens heureux et sans soucis,du moment que la présence de l'autre était à leurs côtés.Elles vivaient à Chinon mais avaient déménagés à Bordeaux,Sam ayant promit qu'elles vivraient dans une petite maison en bois sur une colline face à l'océan,dominant Bordeaux.La même dans laquelle elle vivait aujourd'hui,avec Sid,son "époux".Les travaux à peine commencé qu'elle était sortie de chez les nonnes,pleurant comme jamais.Les travaux à peine commencés qu'elle était sortie de chez les nonnes en racontant à Sam que ces dernières l'avaient traités d'abrutie,de débile,d'inutile.Les travaux à peine commencé qu'elle était décédée brusquement,les travaux à peine commencés qu'Il l'avait rappelé,qu'Il lui avait arraché toute envie de vivre,qu'Il lui avait ôté la vie de l'âme en même temps.Et qu'avait donc Zyg en tête au moment de partir,si ce n'est qu'elle était en train de mourir et que Sam vivrait sans elle...?Elle avait eu en tête qu'elle était inutile,puisque les nonnes l'avaient dit,puisqu'elles étaient l'intermédiaire entre la Terre et le Très-Haut,un homme qu'on disait tout puissant,mais dont les deux donzelles ne s'étaient jamais vraiment intéressé.
Sam avait bien sûr tenter de rejoindre Zyg,le 16 juin 1459,soit 2 mois exactement après sa mort.Mais Il l'avait laissé là,mourir à petit feu,ne lui accordant pour réconfort qu'une cicatrice au front que Sam considérait comme une marque de Zyg,une sorte de caresse ultime et éternelle.
La nuit était tombée,noire et profonde,et personne n'aurait pu voir Sam si la faux blanche brodée sur sa cape,signe de Mort,ne reflétait la pâle lueur de la lune.Le couvent,ses murs,sa chapelle et son clocher,se découpait dans le ciel;elle était arrivée.Les yeux sombres exprimant colère et détermination,désir irrépressible de vengeance,elle fit patiemment le tour des murs,cherchant moyen d'entrée sans se faire repérer.Aucun.Elle refit donc un tour pour trouver le meilleur endroit pour escalader le mur.Toucher ces pierres de ce mur protégeant ce bâtiment ne l'enchantait guère,mais c'était un mal pour un bien.Elle eut bien du mal à parvenir en haut,sa main gauche ne pouvant lui servir que par les doigts,mais l'entêtement et la fierté naturels,couplé de la détermination et de la colère,lui avait permit d'y arriver.Derrière,elle découvrit le cloître,avec son jardin qu'on devinait verdoyant dans la pénombre,le chemin en faisant le tour,et les portes de cellules aux murs.Esquissant un sourire de satisfaction,elle enjamba le mur et se laissa choir de l'autre côté.Sam s'accroupit pour guetter le moindre bruit,mais seul celui des lointaines et calmes vagues lui parvenaient.Elle se redressa lentement et regarda autour d'elle.Que faire à présent?Débarquer dans une cellule?Non,trop bruyant.Attendre qu'une nonne emprunte le chemin de prière faisant le tour du cloître?La nuit?Les nonnes ne dormait-elle pas la nuit?
Fais chier...Susurra Sam avant de se diriger vers la meilleure cachette environnante.
Pour être sûr de réveiller une nonne,Sam se racla brièvement la gorge.Elle n'avait le droit qu'à un seul essai.Soudain,elle tendit le cou et se mit à imiter le braiment de l'âne,qu'elle faisait souvent lorsqu'elle exerçait son métier,elle qui se disait semblable des ânes.Elle se tut,se plaquant au mur pour se cacher au maximum,attendit quelques minutes et recommença;elle le ferait bien toute la nuit s'il le fallait,et celles à venir aussi!Ne restait-donc plus qu'à attendre...
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"Un visage est un masque de comédie posé sur la tragédie de lâme."(Shan Sa)
Elle était chez elle,attablée à regardé par la fenêtre le soleil qui déclinait pour se soumettre à la lune.Ses bras était croisés sur la table et une étrange plénitude se dégageait du visage de Sam.
Sam...Samsa de la Culture de Bêtises...Une jeune femme de 22 ans aux cheveux légèrement ondulés tombant au niveau de ses omoplates,de couleur bruns tirant fortement vers le roux à force de manger des carottes disait-elle.Elle n'était pas particulièrement grande ou petite,mais sa stature était svelte et athlétique,lui proférant quelques faux centimètres en plus.Son visage était doux,aux traits harmonieux bien que parfois cassants,et la couleur de sa peau laissait envisager une bonne santé.Au coin supérieur droit du front,une fine cicatrice de quelques centimètres partait de la naissance des cheveux pour filer vers sa tempe;une cicatrice chérie de la brune pour tant de raisons...Sur ce visage trônaient deux yeux bruns sombres très expressifs qui s'éclaircissaient ou s'assombrissait suivant l'humeur de la jeune femme,abritant tantôt des étoiles,tantôt un véritable brasier.Les coins de ses lèvres semblaient remonter sensiblement à force de sourire,car là était son métier:cultivatrice de Bêtises,l'unique du Royaume du France et alentours.Un métier difficile qui demandait une duplicité très importante,un métier difficile car à vie,un métier difficile qui demandait de taire ses soucis,de SE taire,pour faire voir autre chose aux autres,autre chose qui puisse les faire rire ou sourire.Ainsi donc notre brunette vivait de rire et de sourire.Voilà des choses qui sonnaient souvent faux sur elle...Sa main gauche était bandée,car une récente plaie profonde y avait été faite,scarification aux multiples significations que la Sam s'était infligé...
Ses sourcils se froncèrent et elle se leva,repoussant la chaise.Il était temps.Il n'y avait plus d'hésitation à avoir.Pourquoi est-ce qu'elle devrait partager seule le souvenir de Zyg?Pourquoi devrait-elle supporter seule la culpabilité de sa mort?Haïr le Très-Haut qu'elle avait surnommé L'Autre,Son nom la répugnant à outrance,ne lui suffisait plus.Jeter un regard meurtrier aux nonnes non plus.Maintenant,elle allait les tuer autrement qu'avec le regard...Elle s'empara de sa cape noire à capuchon et l'enfila,rabattant la capuche sur sa tête.C'était une cape bien spéciale,car c'était la Mort elle-même qui la lui avait remise.Ou si ce n'était pas elle,Sam ignorait qui,car la ressemblance et la manière de parler,de se comporter,avaient été frappantes.La brune chérissait beaucoup cette cape,car elle se sentait quelqu'un d'autre quand elle l'enfilait,elle se sentait sombrer dans les Enfers et alors il lui semblait que toute sa souffrance était rangé dans un coin,qu'elle ne souffrait plus...
Dans une poche intérieur de la cape se trouvait un petit portrait de son amie,de son amour disparut,et dans une autre poche,quelques flacons étiquetés qui serviraient surement.A sa ceinture du côté gauche,son épée était bien là,bien présente,et à son côté droit,son couteau était soigneusement rangé dans son fourreau en cuir,tout simple.
Elle quitta la maison et fit quelque pas dehors.Se retournant,elle observa la bâtisse,une gentille petite maison en bois comportant un étage.Un étage qui abritait une chambre vide,jamais occupée,Zyg étant décédée avant d'avoir vu la maison...
Sam prit le chemin qui descendait de la colline sur laquelle était perchée sa maison,face à l'océan et dominant Bordeaux.Cette nuit,elles allaient payer...Cette nuit,Il allait payer...Ils allaient tous payer...Et elle,elle se vengerait...Elle vengerait cette injustice...
Voilà plus d'un an que Sam avait perdue Zyg,sa meilleure amie,sa colocataire,sa soeur,sa famille,son premier et plus fort amour,son sourire,son rire,sa joie,son bonheur,son monde,son Univers,son Tout.Un sentiment d'amour qu'elle ne lui avait jamais avoué de son vivant,qu'elle avait réfuté même,bien qu'elle sut que Zyg les partageaient.Mais Sam était lâche en ce temps-là,peureuse,craignant le regard des autres,craignant tellement de choses stupides qu'elle ne s'en souvenait même plus. Ça aurait pu être amusant de constater qu'elle était devenue l'inverse exact aujourd'hui,courageuse et téméraire,réputé pour foncer tête baissé partout,pour sa franchise qui déclenchait des scandales en halle,parce qu'elle osait dire la face caché des choses,parce qu'elle osait dire tout haut ce que les autres disaient tout bas.Oui ça aurait pu être amusant si ça n'avait pas été à la suite de la mort de Zyg.Les deux femmes pensaient que si elles ne cherchaient pas les soucis,alors elles n'en auraient jamais,elles pensaient que jamais leur route ne se sépareraient.Et au fond,elles avaient raison pour cette dernière croyance.Seulement,elles ne pensaient pas qu'une route s'arrêterait avant l'autre.Zyg et Sam étaient naïves,elles étaient de ces gens heureux et sans soucis,du moment que la présence de l'autre était à leurs côtés.Elles vivaient à Chinon mais avaient déménagés à Bordeaux,Sam ayant promit qu'elles vivraient dans une petite maison en bois sur une colline face à l'océan,dominant Bordeaux.La même dans laquelle elle vivait aujourd'hui,avec Sid,son "époux".Les travaux à peine commencé qu'elle était sortie de chez les nonnes,pleurant comme jamais.Les travaux à peine commencés qu'elle était sortie de chez les nonnes en racontant à Sam que ces dernières l'avaient traités d'abrutie,de débile,d'inutile.Les travaux à peine commencé qu'elle était décédée brusquement,les travaux à peine commencés qu'Il l'avait rappelé,qu'Il lui avait arraché toute envie de vivre,qu'Il lui avait ôté la vie de l'âme en même temps.Et qu'avait donc Zyg en tête au moment de partir,si ce n'est qu'elle était en train de mourir et que Sam vivrait sans elle...?Elle avait eu en tête qu'elle était inutile,puisque les nonnes l'avaient dit,puisqu'elles étaient l'intermédiaire entre la Terre et le Très-Haut,un homme qu'on disait tout puissant,mais dont les deux donzelles ne s'étaient jamais vraiment intéressé.
Sam avait bien sûr tenter de rejoindre Zyg,le 16 juin 1459,soit 2 mois exactement après sa mort.Mais Il l'avait laissé là,mourir à petit feu,ne lui accordant pour réconfort qu'une cicatrice au front que Sam considérait comme une marque de Zyg,une sorte de caresse ultime et éternelle.
La nuit était tombée,noire et profonde,et personne n'aurait pu voir Sam si la faux blanche brodée sur sa cape,signe de Mort,ne reflétait la pâle lueur de la lune.Le couvent,ses murs,sa chapelle et son clocher,se découpait dans le ciel;elle était arrivée.Les yeux sombres exprimant colère et détermination,désir irrépressible de vengeance,elle fit patiemment le tour des murs,cherchant moyen d'entrée sans se faire repérer.Aucun.Elle refit donc un tour pour trouver le meilleur endroit pour escalader le mur.Toucher ces pierres de ce mur protégeant ce bâtiment ne l'enchantait guère,mais c'était un mal pour un bien.Elle eut bien du mal à parvenir en haut,sa main gauche ne pouvant lui servir que par les doigts,mais l'entêtement et la fierté naturels,couplé de la détermination et de la colère,lui avait permit d'y arriver.Derrière,elle découvrit le cloître,avec son jardin qu'on devinait verdoyant dans la pénombre,le chemin en faisant le tour,et les portes de cellules aux murs.Esquissant un sourire de satisfaction,elle enjamba le mur et se laissa choir de l'autre côté.Sam s'accroupit pour guetter le moindre bruit,mais seul celui des lointaines et calmes vagues lui parvenaient.Elle se redressa lentement et regarda autour d'elle.Que faire à présent?Débarquer dans une cellule?Non,trop bruyant.Attendre qu'une nonne emprunte le chemin de prière faisant le tour du cloître?La nuit?Les nonnes ne dormait-elle pas la nuit?
Fais chier...Susurra Sam avant de se diriger vers la meilleure cachette environnante.
Pour être sûr de réveiller une nonne,Sam se racla brièvement la gorge.Elle n'avait le droit qu'à un seul essai.Soudain,elle tendit le cou et se mit à imiter le braiment de l'âne,qu'elle faisait souvent lorsqu'elle exerçait son métier,elle qui se disait semblable des ânes.Elle se tut,se plaquant au mur pour se cacher au maximum,attendit quelques minutes et recommença;elle le ferait bien toute la nuit s'il le fallait,et celles à venir aussi!Ne restait-donc plus qu'à attendre...
Edit pour galère avec le titre >
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"Un visage est un masque de comédie posé sur la tragédie de lâme."(Shan Sa)