Votre Honneur,
Le 18 mai, après l'assignation à résidence que j'ai reçue, j'ai envoyé une missive à l'adjointe du procureur chargé de l'enquête. En voici copie.
---------------------------------------
http://i42.servimg.com/u/f42/17/02/70/81/assign10.jpg
Dame,
Je me suis permis de contacter mon avocat. Cette assignation tombe mal, vu que je dois rejoindre les armées royales pour me battre pour Sa Majesté Vonafred.
Puis-je vous demander quelques détails sur les faits qui me sont reprochés ? Comme les dates, les lieux, les personnes que j'aurais soit-disant spoliées ? Je n'ai pas mis les pieds en Bourbonnais depuis des lustres, alors comprenez mon étonnement.
Louis Track
---------------------------------------
Quelques heures plus tard, le même jour, l'enquête ayant été rapide, voire très rapide, j'espère que vous en conviendrez, j'étais assigné au tribunal, affublé d'un nom qui n'est pas le mien dans l'acte d'accusation du procureur.
Le 21 mai, je vous écrivais pour vous demander de bien vouloir ne pas faire traîner le procès, voici copie de ma missive :
---------------------------------------
Votre Honneur,
J'ai comme il se doit, déposé ma plaidoirie samedi midi. Je vous demande de bien vouloir considérer que ce midi, l'accusation aura eu ses deux jours pour déposer son réquisitoire et donc de ne pas la prendre en compte si les accusateurs ne répondent pas dans les délais impartis.
De plus, les témoins cités ne se sont pas présentés. J'espère que cette farce prendra fin rapidement.
Louis Track
---------------------------------------
Vous refusez que votre réponse soit citée sur la gargote, pourtant il semblerait que certains écrits soient versés au dossier sans aucun accord (copie de la missive hrp du joueur que je suis au joueur derrière Robiin). Je souhaite donc qu'elle soit versée au dossier, étant donné qu'elle est signée par le juge de Bourbonnais Auvergne et non par une amie. Elle n'est pas correspondance privée, mais bel et bien correspondance d'un juge à un accusé, pour m'éclairer sur la procédure, que je ne maîtrise pas, n'étant qu'un gueux. La voici donc :
http://i42.servimg.com/u/f42/17/02/70/81/juge_b10.jpg
http://i42.servimg.com/u/f42/17/02/70/81/juge_b11.jpg
---------------------------------------
Expéditeur : Ulyceduel
Date d'envoi : 21/05/2012 - 15:48:24
Titre : Re: Votre Honneur
Bonjour messire Le_g.,
J'ai pris connaissance de votre missive et permettez-moi de vous apporter quelques petites précisions quant au déroulement de votre procès.
Vous pouvez considérez ce que vous voulez mais si vous êtes un peu attentif, vous pourrez remarquer que le procureur a deux jours OUVRABLES après la plaidoirie pour déposer son réquisitoire, ce qui nous mène jusqu'à mercredi (une fois que la MAJ est faite). De plus, il faut qu'il appelle les témoins à venir à la barre.
Aussi, je ne peux que vous conseiller de prendre votre mal en patience et de bien vouloir vous tenir prêt pour votre seconde plaidoirie.
Cordialement
Dame Ulyceduel
Juge du Bourbonnais-Auvergne
---------------------------------------
Le 22 mai, je vous répondais ceci :
---------------------------------------
Votre Honneur,
J'ai comme il se doit, déposé ma plaidoirie samedi midi. Je vous demande de bien vouloir considérer que ce midi, l'accusation aura eu ses deux jours pour déposer son réquisitoire et donc de ne pas la prendre en compte si les accusateurs ne répondent pas dans les délais impartis.
De plus, les témoins cités ne se sont pas présentés. J'espère que cette farce prendra fin rapidement.
Louis Track
---------------------------------------
Et là, surprise, deux témoins, non cités dans l'acte d'accusation, que je n'ai jamais rencontré avant de les voir au Tribunal se présentent le 23 mai, appelés par vos soins.
L'un deux dit m'avoir vu du côté de Moulins vers le 10 mars. Date qui ne correspond en rien aux faits reprochés par l'accusation, disant que j'étais dans un groupe de cinq personnes, mais qu'il m'a reconnu, lorsque la pseudo victime dit que j'étais dans un groupe de trois... Il ne connait pas mon nom, ne m'a jamais vu, mais prétend pouvoir me reconnaître deux mois plus tard ?
L'autre prétend me reconnaître, vu un avis de recherche qui n'est pas publié sur la gargote, j'y suis allé vérifier. Aucun des avis ne me correspond. Entre nous, je l'ai croisé par la suite en taverne, en soirée du 23 mai, et il a confirmé avoir reçu l'avis de recherche en interne, à la maréchaussée, sans me donner de dates. J'ose espérer que ce n'est pas depuis mon arrivée à Bourbon que l'on a publié à la maréchaussée un portrait pour étayer l'accusation, n'est-ce pas ?
Pour cette journée, il y eu beaucoup d'évènements, outre les deux témoins qui interviennent, mon avocat vous a posé une question de procédure par écrit. J'en ai donné lecture publique de cette lettre, et il n'a, à cette heure, obtenu aucune réponse.
Voici donc ladite missive de mon avocat :
---------------------------------------
Madame le Juge,
Je suis Holden Caulfield, avocat inscrit à l'ordre des avocats du Dragon, et j'assure la défense de Louis Track, dit le gaucher, (le_g.).
Mon client m'a fait part d'une correspondance à lui adressée par vous même, Madame le Juge, où vous rappeliez, semble-t-il, les principes du déroulement du procès à savoir qu'il est divisé en séquences. Vous rappeliez surtout qu'un délai maximum de deux jours était aménagé entre chacune des intervention prévues dans les étapes du procès ; jours que vous voyez ouvrés contrairement à la jurisprudence de la Cour d'Appel qui considère que, sauf accord des parties en présence, le délai de deux jours fermes et francs s'impose en toute circonstances.
A ce stade, soit après que deux jours ouvrés soient passés, soit quatre jours francs si je ne m'abuse, nous devons constater le mutisme de la procure dans son acte d'accusation, l'appel tardif à des témoins ne pouvant proroger le délai, largement et évidemment dépassé par l'accusation.
Aussi madame le Juge, j'ai plusieurs questions qui appellent une réponse de votre part, réponse que je souhaite publique et annexée au dossier, pouvant en tout état de cause être produite devant la Cour d'Appel.
Est-il d'abord patent que vous ne vouliez pas que votre réponse à l'interrogation de Messire Track, soit publique et versée au dossier ?
Ensuite, je m'interroge sur le fait de savoir si votre réponse a un caractère officiel, et dans ce courrier. Si ce courrier émane du Juge du tribunal de Bourbonnais-Auvergne, pouvez-vous justifier qu'il soit considéré comme une correspondance privée ? Si au contraire, il s'agit d'une correspondance privée de vous-même, Dame Ulyceduel, n'engageant pas le tribunal ni le BA, comment expliquez-vous que la Juge du BA entretienne des relations épistolaires particulières où sont évoquées des questions procédurales avec l'un des accusés ?
Vous voyez, il y a de quoi nourrir quelques interrogations sur la neutralité du Juge et le maintien d'une position éminente, propre à dissiper les doutes sur l'arbitraire d'un jugement ou d'un procès.
Espérant une claire réponse à mes légitimes questions, et suffisamment prompte pour qu'elle nourrisse ma plaidoirie, à défaut la substance un dossier en Cour d'Appel, je vous prie d'agréer, Madame la Juge, l'assurance de ma haute considération.
Holden Caulfield
Avocat, membre de l'Ordre des Avocats du Dragon.
---------------------------------------
Le 24 mai, mon avocat vous a réécrit, j'ai encore une fois fait lecture publique en gargote de sa missive, à sa demande, je le précise, et je vous ai écrit à mon tour, pour vous rappeler les différents courriers.
Voici copie de ma lettre :
---------------------------------------
Votre Honneur,
Vu le retard pris par l'accusation, mon engagement auprès du roy est compromis. Je vous demande l'autorisation de pouvoir intégrer l'armée, et de suivre le meneur.
Vous trouverez ci-jointes deux lettres de mon avocat. Je souhaiterais avoir réponse pour les différents sujets, et les différentes questions qu'il a soulevées.
************
Madame le Juge,
Je suis Holden Caulfield, avocat inscrit à l'ordre des avocats du Dragon, et j'assure la défense de Louis Track, dit le gaucher, (le_g.).
Mon client m'a fait part d'une correspondance à lui adressée par vous même, Madame le Juge, où vous rappeliez, semble-t-il, les principes du déroulement du procès à savoir qu'il est divisé en séquences. Vous rappeliez surtout qu'un délai maximum de deux jours était aménagé entre chacune des intervention prévues dans les étapes du procès ; jours que vous voyez ouvrés contrairement à la jurisprudence de la Cour d'Appel qui considère que, sauf accord des parties en présence, le délai de deux jours fermes et francs s'impose en toute circonstances.
A ce stade, soit après que deux jours ouvrés soient passés, soit quatre jours francs si je ne m'abuse, nous devons constater le mutisme de la procure dans son acte d'accusation, l'appel tardif à des témoins ne pouvant proroger le délai, largement et évidemment dépassé par l'accusation.
Aussi madame le Juge, j'ai plusieurs questions qui appellent une réponse de votre part, réponse que je souhaite publique et annexée au dossier, pouvant en tout état de cause être produite devant la Cour d'Appel.
Est-il d'abord patent que vous ne vouliez pas que votre réponse à l'interrogation de Messire Track, soit publique et versée au dossier ?
Ensuite, je m'interroge sur le fait de savoir si votre réponse a un caractère officiel, et dans ce courrier. Si ce courrier émane du Juge du tribunal de Bourbonnais-Auvergne, pouvez-vous justifier qu'il soit considéré comme une correspondance privée ? Si au contraire, il s'agit d'une correspondance privée de vous-même, Dame Ulyceduel, n'engageant pas le tribunal ni le BA, comment expliquez-vous que la Juge du BA entretienne des relations épistolaires particulières où sont évoquées des questions procédurales avec l'un des accusés ?
Vous voyez, il y a de quoi nourrir quelques interrogations sur la neutralité du Juge et le maintien d'une position éminente, propre à dissiper les doutes sur l'arbitraire d'un jugement ou d'un procès.
Espérant une claire réponse à mes légitimes questions, et suffisamment prompte pour qu'elle nourrisse ma plaidoirie, à défaut la substance un dossier en Cour d'Appel, je vous prie d'agréer, Madame la Juge, l'assurance de ma haute considération.
Holden Caulfield
Avocat, membre de l'Ordre des Avocats du Dragon.
*******
Madame le Juge,
Je vous transmet par envoi direct cette lettre, que Louis Track a dû vous remettre pour sa défense.
Mon client doit intégrer ce jour une armée et les lenteur de l'accusation, et donc de la justice du Bourbonnais Auvergne dans le procès que vous dirigez, cause un préjudice à mon client et également aux armées de notre souverains qui ont besoin de bras vaillants et de manieurs d'épée.
Il nous faut donc, pour que ce procès aille à son terme, que vous constatiez que l'accusation est défaillante et donniez la parole à la défense.
Je vous suggère de le faire vite, ainsi en place de plaidoirie, Louis Track lira cette lettre et en désignant deux témoins de bonne composition et sachant lire, l'un pourra lire, enfin, le réquisitoire et l'autre ma plaidoirie écrite.
Qu'en pensez vous ? Mon client ne pouvant différer son engagement dans l'armée ne se soustrait à la justice que par ordre du Roy et dans l'intérêt supérieur du Royaume et il répond d'autant plus facilement de ses actes qu'il est innocent et que l'accusation et les témoins n'ont pour l'instant pas apporté, je le démontrerai, le moindre début d'une preuve crédible et juridiquement valide.
Dans l'attente de votre décision, je vous prie d'agréer, Madame la juge, l'assurance de ma respectueuse considération.
Me Holden Caulfield
Avocat du Dragon.
PS : Si vous avez d'autres suggestion, je suis disposé à les examiner espérant que cette affaire là n'ait pas besoin d'aller engorger encore davantage la Cour d'Appel.
*****
Je l'avais déjà indiqué à l'adjointe du procureur, bien avant que je sois emmené pour le procès, que j'avais un engagement. J'ai besoin de savoir et aujourd'hui, pas dans trois ans, si vous m'autorisez à le remplir, et donc à renforcer les armées de Sa Majesté Vonafred, ou si vous préférez voir ces armées affaiblies par les bras qu'il manquerait si mes amis et moi ne les rejoignons pas. Nous ne sommes certes pas nombreux, mais je pense que tous les bras disponibles ne sont pas à négliger.
Jappellerais, si vous êtes d'accord, un témoin par deux fois. Il pourra lire les courriers de mon avocat en guise de plaidoirie et de réquisitoire. Je ne suis pas très au fait des procédures, mais lui, il l'est.
Je ne vous cache pas l'urgence, parce que lorsque je serai dans l'armée, je ne ferai que suivre les ordres, et ne pourrais disposer de mon temps comme je le souhaiterais.
Votre Honneur, de grâce, permettez-moi de tenir l'engagement que j'ai pris.
Louis Track
---------------------------------------
Les 24 et 25 mai, j'ai eu quelques échanges de missives, dont je vous transmets également les copies.
---------------------------------------
Expéditeur : Levio
Date d'envoi : 24/05/2012 - 22:40:19
Titre : Re: copie de la missive au juge...
Bonjour,
Concernant les questions sur la correspondance avec le juge, outre le fait que je trouve les arguments avancés (juge ou personne d'ulyceduel) déplacés et sans intérêt, je ne peux me prononcer sur le duet.
Concernant votre départ, premier point, personne ne retient vos amis.
Second point, personne ne vous retient non plus si vous désirez quitter votre procès.
Troisième point, si vous devez partir, mais désirez tout de même assurer votre défense, il existe maintes possibilités. Faire appel à un avocat. Faire appel à un tiers pour lire vos correspondances ou celles de votre avocat. Ou me faire parvenir vos courriers ou ceux de votre avocat que j'aurai qui sir à faire lire.
Par contre je ne peux le faire qu'avec mon réquisitoire, une seule et unique fois. Vous disposez par contre de 2 appels à témoins dont vous maîtrisez le placement chronologique, c'est plus avantageux.
Dans tous les cas, il suffit de nous communiquer vos soucis, nous nous adapterons.
Une seule chose ne sera pas faire - aller plus vite que nous ne le pouvons ou voulons. Le but d'un procès n'est pas d'aller vite, mais de donner aux deux parties les chances d'exprimer les faits, et non des broutilles de prénom, pour que le juge, seul maître de la chronologie du procès, puisse se faire une idée complète du litige.
Bonne soirée,
Cordialement,
Levio
---------------------------------------
Ma réponse :
---------------------------------------
Messire, il n'y a pas que des broutilles de prénoms dans l'histoire. L'enquête a été bâclée, et vous le savez aussi bien que moi.
Je ne vais pas faire ma défense par missive. Mon avocat est instruit de l'affaire, à chaque évènement nouveau qui est déclaré. Nous n'attendons plus que le réquisitoire de l'accusation, qui aurait du être fait avant mercredi d'après la missive de la juge qu'elle refuse qu'on publie. On est jeudi, l'affaire aurait pu être close en ce qui me concerne, j'aurais pu avoir fait ma dernière plaidoirie avant de partir.
La lenteur de votre administration me contraint à des extrémités auxquelles je ne voulais pas avoir à recourir, à savoir demander à un tiers de bien vouloir lire mes missives.
J'espère au moins, que vous n'allez pas croire qu'il est des miens sous prétextes que j'ai trouvé une âme charitable pour faire ces lectures en mes lieux et places au Tribunal.
Qu'attendez-vous pour votre réquisitoire ? Mon avocat attend aussi des réponses de la juge. Qu'attend-elle pour lui répondre ? Je pense que vous faites tout pour retarder la procédure et ça, c'est dommageable.
Je ne manquerai pas à ma parole d'honneur qui est la seule chose qu'un gueux de ma condition possède vraiment.
Mes soucis, votre adjointe les connaissait avant même que je sois emmené au Tribunal. Ne faites pas semblant de ne pas le savoir. D'ailleurs, mon avocat a aussi copie de ma missive en réponse à son assignation à résidence.
M'assigner à résidence, en prétextant une enquête pour me mettre en procès moins de quatre heures plus tard, avouez que c'est tout de même très très fort.
Que la juge puisse se faire une idée complète vous dites ? Je pense que tout le Bourbonnais a pu se faire une idée de l'affaire.
Je suis en procès alors que j'ai un engagement envers l'armée royale. Le reste étant ma défense, je ne vous le dévoilerai que lorsque vous aurez fait votre réquisitoire.
C'est donc avec regrets que je ne pourrais pas assister à la fin de ce procès. Ce n'est pas dans mes habitudes de me soustraire à mes obligations, mais l'engagement que j'ai pris avec mes hommes est, à mes yeux, plus important que ce procès.
Je reviendrais en Bourbonnais si je suis indemne au combat, et qu'il n'est pas terminé, dès que mon engagement prendra fin. Cependant, dans ce genre d'engagement que j'ai pris, on sait quand on part, du moins si notre meneur fait ce qu'il faut ce soir, pas quand on revient, ni dans quel état.
Louis Track.
---------------------------------------
Le 25 mai, le procureur me fait parvenir une nouvelle missive, mais ne fait toujours pas son réquisitoire...
---------------------------------------
Expéditeur : Levio
Date d'envoi : 25/05/2012 - 08:22:15
Titre : Re: copie de la missive au juge...
Messire Louis Track,
Ce courrier simplement pour répondre à vos interrogations.
Non, nous ne retardons pas la procédure volontairement.
Les appels à témoin ont du etre modifiés d'une part en raison de l'absence de la victime qui est assigné à rester dans son duché pour ses responsabilités a conseil ducal, d'autre part en raison de votre défense.
Désormais, nous attendons de savoir si votre avocat ou un tiers s'exprimera avant que je rende mon réquisitoire. C'est ce que j'attends. Vous avez mentioné le recours à un avocat et il est de mon devoir de le laisser s'exprimer. Dans le cas contraire vous pourriez, à raison cette fois, vous en plaindre.
En réalité nous ne savons toujours pas clairement si vous avez une défense à ajoutée avant le réquisitoire.
Extrait d'un courrier déposé dans mon bureau par le Juge -
"Maître Caufield interviendra pour l'affaire, par le biais de missives que je vous lirais à la Cour. Pour le témoignage, suite à la lettre publique que j'ai lue au bureau du Porte parole (gargote), puis pour la dernière plaidoirie de la défense."
Il n'y a absolument aucun soucis à communiquer avec le juge ou avec moi-même, mais par soucis évident d'impartialité, non seulement nous ne communiquons pas entre nous directement sur le dossier à l'exception des courriers concernant directement le déroulement du procès comme celui ci-dessus ; De plus le Juge ne se fera une idée précise qu'en présence de la totalité des faits et plaidoiries à la fin du procès ; Enfin, seuls les documents présentés ou mentionnés clairement durant le procès serviront de base légale. Les documents qui concernent le procès mais ne sont pas présentés au procès seront en principe ignoré du Juge. Ceci vaut autant pour l'accusation (enquête, discussions, courriers..) quepour la défense (RP en gargote, courriers officieux..).
J'ai eu ouïe dire que vous aviez envoyé des courriers au juge et au prévot, mais au risque de vous faire vous répéter, je renouvelle notre question. Désirez vous faire intervenir une personne pour votre défense, notamment votre avocat, avant le réquisitoire ?
Dans la négative, je pourrais rendre ce dernier sur le champs.
Concernant le délai de réponse, personellement je considère que le Juge en est maitre et qu'un procès juste est plus important qu'un procès rapide. J'entend par là la possibilité aux deux parties de présenter les faits et les expliquer afin que le juge puisse poser un verdict adapté. Si necessaire, les délais sont prolongés (absence, retraite, recherche d'éléments importants..). Bref, libre à vous, si vous pensez que ces délais mènent à un jugement erroné des faits, de faire appel du verdict final pour obtenir un nouveau procès de seconde instance.
Concernant les questions de votre avocat à notre Juge, je ne m'y suis pas penché, n'en ai probablement pas connaissance, mais je n'ai jamais vu la défense prendre contact avec le juge pendant un procès à moins bien sur de demander un délai supplémentaire ou bien demander des éléments d'enquête importants pour la défense. Autrement je doute que la Juge ne réponde à ces missives. Enfin je ne peux vous répondre à sa place.
Bien,
Avez-vous terminé votre défense avant le réquisitoire ?
Votre avocat (ou un autre témoin) ne désire-t-il pas se prononcer avant (lettre lue ou autre possibilité) ?
Levio
---------------------------------------
Et je lui ai répondu prestement. A croire qu'il n'avait pas lu ma missive de la veille où j'expliquais pourtant clairement, que je devais partir, et que les témoignages me serviraient pour ma défense et la dernière plaidoirie de la défense. Je n'ai toujours d'ailleurs, à cette heure, aucune confirmation du juge. Il attendait donc les témoins de la défense pour faire son accusation, hors ces témoignages, je vais devoir les utiliser pour la dernière plaidoirie de la défense entre autre chose, vu la lenteur de votre justice.
---------------------------------------
Messire,
Je viens de transmettre votre missive à mon avocat, ne pouvant pas répondre à sa place.
J'ai en effet des choses à dire pour ma défense avant que le juge ne rende son verdict, mais j'attends aussi votre réquisitoire, pour la bonne raison que ma dernière plaidoirie et mon témoignage se feront par personne interposées.
J'ai intégré l'armée hier soir, et je suivrai les ordres de son Capitaine aujourd'hui.
Vous dites que la pseudo victime ne pouvait pas se déplacer ? Pourquoi ne pas avoir témoigné par missive en ce cas ? Elle aurait très bien pu le faire, comme cela m'a été proposé. Quant à l'autre témoin, elle est en bourbonnais, elle aurait donc tout à fait pu comparaître.
Je pense avoir des nouvelles de Maître Caufield dans la journée, je vous transmets les éléments dès que je les ai.
Louis Track.
---------------------------------------
Votre Honneur,
j'aimerais attirer votre attention sur quelques faits qui ne sont pas contestables.
- un acte d'accusation qui parle d'un brigandage le 5, alors que les preuves de la pseudo victime disent le 7
- l'utilisation de témoins non cités dans l'acte d'accusation, choisis a postériori, clairement pour m'accabler
- pas de publication de l'avis de recherche en gargote
- un nom qui n'est pas le mien, utilisé à maintes reprises
- une assignation pour faire une enquête soit-disant, mais en fait, une accusation et un procès avant la clôture de cette enquête
- des témoins qui sont de la maréchaussée, qui prétendent ne pas avoir voulu importuner des voyageurs, disant m'avoir vu le vers le 10 mars
Et la liste est encore longue, je ne suis pas un expert en la matière, mais je doute que tout ceci soit autre chose qu'une mascarade, une comédie, que je trouve de mauvais goût.
Si la maréchaussée m'avait interrogé, pour savoir qui j'étais, ou d'où j'étais, nul doute qu'ils auraient eu les réponses. Mes amis auraient pu confirmer, je suis Louis Track, licérois d'Armagnac.
Dommage que le procureur n'ait pas fait son réquisitoire plus tôt, le Senher Damiàn de Castle-Vilar de la Duranxie aurait pu vous le confirmer, mon nom. J'étais présent à la cérémonie lors de l'octroi de son deuxième fiefs seigneurial par son père, Sa Grasce Riwenn de Castel-Vilar de la Duranxie. Nul doute également que si enquête avait été menée réellement, le bourgmestre de Tonnerre aurait confirmé que je ne suis pas bourguignon mais un étranger et la bourgmestre Dame Morgana de Saint-Liziers, aurait elle, confirmé qu'elle me connaissait bien pour avoir protégé les remparts de Saint-Liziers à ses côtés, ou du moins avoir oeuvré à ses côtés pour les protéger. Je ne me souviens plus si elle était maire lorsque j'ai tenu les remparts avec le maréchal Marsou lorsqu'il y avait eu une recrudescence de roulottes étrangères à Saint-Liziers.
D'ailleurs, j'avais reçu ceci de l'administration bourguignonne, preuve que je ne suis pas bourguignon :
---------------------------------------
http://i42.servimg.com/u/f42/17/02/70/81/lp_gue10.jpg
Expéditeur : Guennievre de Roqueforte
Date d'envoi : 10/05/2012 - 22:47:18
Titre : LP
Je soussignée, accorde le libre passage en territoire bourguignon aux personnes de le_g. , niurka et Ryxande pour la période du 5 mai au 15 juillet.
Pour faire valoir ce que de droit,
le 5 mai de l'an de grâce 1460
Guennievre de Roqueforte
Prévôt des maréchaux
---------------------------------------
Vous en connaissez beaucoup, vous des prévôts qui donne des laisser-passer à leurs ressortissants ? Tsssssss....
Bon passons, ça, c'est déjà pour prouver que je ne suis pas bourguignon. Marrant, elle aussi, elle me confondait avec ce "Leger"... Mais bon, elle se plante aussi sur le nom de ma compagne, qui n'est pas Ryxande mais Brunissande... Mais c'est pas la question ici. Par la suite, elle a très bien compris que j'étais pas lui.
J'aurais eu quelques questions aussi sur les témoignages des deux invités surprises. Les aspirants à la maréchaussée... Depuis quand un douanier ou un maréchal pose pas de questions en taverne à une personne qui vient d'arriver ? C'est bien leur boulot d'enquêter ! Ils font comment pour enquêter sans interroger la personne ? Seulement sur des dires, des "doutes", des impressions que ça ressemble ? Ils ne l'ont pas arrêté, et sont en colère ? Cela se ressent dans le témoignage de l'un d'entre eux... Alors ils trouvent quelqu'un qui ressemble et se vengent ?
C'est bien la première fois qu'on ne m'interroge pas sur mon nom, ou sur mon séjour... Faut dire qu'il n'y en avait pas besoin, vu que j'ai répondu à l'adjointe du procureur la raison de ma présence. A croire qu'elle aura omis de le dire à son chef.
Habituellement, les douaniers sont plutôt prompts à venir se présenter pour poser les questions classiques, à savoir le nom, la raison du voyage, la durée du séjour, bref, toute chose normale, à mes yeux, lorsqu'il voit un étranger arriver, et d'autant plus quand il le croise en taverne. Ceux qui voyagent souvent comme moi, en ont plutôt l'habitude, et ma foi, ils font leur boulot, je faisais pareils à Saint-Liziers, même si j'étais ni maréchal ni soldat, mais juste parce qu'un étranger en ville, forcément, c'était un sujet de conversation. Parler des spécialités culinaires par exemple, du calva normand à la mirabelle lorraine, en passant par le vin à bulles de Champagne, ou encore les spécialités de chaque région. Hum, non, je ne suis pas un alcoolique, même si j'ai l'impression d'avoir la carte du royaume version tavernier... Je ne me suis pas caché, ils pouvaient librement venir me parler, et si je leur fais si peur que ça, ils pouvaient m'interroger à deux, vu que je ne mords pas.
Donc, ils n'étaient pas présents ces témoins au moment des faits qui sont reprochés, ils ont un croquis d'un homme casqué, dessiné par on ne sait qui, après une agression en pleine nuit, et ils prétendent me reconnaitre ?
Sont forts quand même pour dire que c'était moi ! Je ne suis pas casqué.
Voici à quoi je ressemble :
http://i42.servimg.com/u/f42/17/02/70/81/louis_11.jpg
et voici à quoi les témoins m'ont comparé :
http://img833.imageshack.us/img833/4742/brigandsc1.jpg
On peut me dire en quoi je lui ressemble ? Hormis que je suis brun ? Mais bon, ça, je peux vous en trouver d'autres, comme dans l'avis sur la gargote d'un autre homme casqué, mais dont les bottes sont noires, tenez :
http://img71.xooimage.com/files/5/e/4/avis-151-31833d0.jpg
Pourquoi cet acharnement sur ma personne ? Je n'ai pas fui, j'ai explicitement indiqué mes engagements, par écrit, mais je n'avais pas de date. Là, à cause du retard dans la procédure, je n'ai pas pu demander d'autres témoignages, je dois réserver l'autre pour la dernière plaidoirie de la défense, et me trouve donc spolié de mes droits, contrairement à ce qu'écrit le procureur. Je ne vais pas pouvoir demander d'autres témoins, vu qu'il voulait mon témoignage avant de faire son réquisitoire. Depuis le 19 mai, vous saviez que j'attendais son réquisitoire. Nous sommes le 25, fin de l'assignation à résidence, et le réquisitoire n'est toujours pas fait à cette heure.
Ah, j'allais oublié, j'ai soit-disant brigandé ma nièce Swan O'connor. Sérieusement, vous me voyez faire ça ? Elle est ma nièce de coeur, adoptive si vous préférez, je l'aime d'un amour qu'il est difficile sans doute de cerner. Alors un coup, vu que je suis supposé être ce "Leger", je la brigande, mais le coup d'après, le croquis suivant, elle serait dans mon groupe... Faudra qu'on m'explique comment un brigand fait les poches de ses amis... Je croyais qu'ils s'en prenaient aux autres, pas qu'ils se faisaient les poches entre eux.
Ai-je oublier quelque chose ? Je ne sais pas, je laisse mon avocat faire le reste, et le Capitaine du Bourbonnais voir avec mon Capitaine d'armée pour nos déplacements, moi, je suis les ordres, avec mes amis.
A ce sujet d'ailleurs, vous avez déjà vu une personne envoyer ses amis au front et rester en retrait ? J'entends par là une personne qui a de l'honneur ? Il est hors de question qu'ils y aillent sans moi. Je n'accepterais pas qu'ils se fassent blesser ou tuer et que moi, je reste tranquillement derrière au chaud à siroter une chope. Si vous trouvez un Capitaine qui n'est pas au front avec son armée, posez-vous la question sur ses motivations, Votre Honneur. Bon, je ne suis pas Capitaine, loin de là, mais je n'enverrais pas mes amis sans y aller moi-même.
Je pense en avoir fini, désolé pour la longueur de ces pages. Mon avocat transmettra rapidement la dernière plaidoirie, normalement cette fin de semaine, par le biais de la seconde lecture par un témoin.
Je remercie publiquement Messire Mandelin pour son aide, sans lui, je n'aurais pu m'exprimer, j'aurais du être déjà parti.
Humblement
Louis Track.