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[RP] Et une assignation à résidence, une !

Le_g.
Il retrouve sa femme, remarque ses yeux rougis, et la prend dans ses bras, essayant de la rassurer. Il l'embrasse, l'enlace, la câline.

Amour, je pars avec vous. Pas question de perdre mon honneur pour une justice de pacotille.


De nouveau, il la serre contre lui, déçu d'être la cause des larmes de sa belle, alors qu'il s'était promis de ne pas la faire pleurer, voilà qu'il se sent coupable. Oui, il est coupable de l'avoir fait pleurer et ça, ça lui fait mal. Avec douceur et tendresse il l'embrasse sur les yeux, sur le nez, puis happe ses lèvres pour un baiser passionné, langoureux, et fougueux.

Viens, il faut que l'on prépare nos affaires. Constant ne vas pas nous attendre éternellement.

Il lui prend la main, et se dirige vers leur roulotte, pour la ranger, ils la laissent là. Il ne vont prendre qu'un paquetage léger, leurs armes, et quelques vivres.


Tu as pris de quoi manger pour plusieurs jours, Amour ? Ah, et si tu veux bien envoyer les missives pour dire de suivre. Notre engagement est supérieur à tout.

Un sourire, pour la première fois de la soirée, éclaire le visage du brun.
Brunissande
comment il a fait pour la retrouver d'abord ? elle s'était caché , comme d'habitude ! pppfff il la connait trop bien tiens ! pas juste . mais dès qu'elle le voit, hop, sourire accroché aux lèvres ! vrai ou pas .... ça, y a qu'elle pour le savoir . elle se blottit contre lui tentant de ne rien montrer de ce qu'elle a décidé . non parce que , le décider, c'est bien, le dire en face risquant la lueur de déception dans le regard de l'homme qu'elle aime, ben c'est autre chose ..

soulagement ? oui surement . elle garde le sourire, même si elle sait très bien, qu'il voit qu'elle a pleurer . mais c'est pas lui qui l'a fait pleurer . elle, elle le sait, mais elle voit bien son regard . et elle s'agace contre elle même de le voir comme ça à cause d'elle, alors qu'il a bien d'autre chose à penser . elle l'embrasse de toutes ses forces, y mettant toute son âme . voulant lui donner la force qu'elle a .

elle enlace ses doigts aux siens et le suit vers la roulotte. préparer quoi ? elle a tout sur elle, elle prend son bâton et elle est prête . pauvre petit bout de femme, pauvre petit bout de rien !

elle se retourne vivement en l'entendant parler vivre ... hhmmm... la discution de la veille lui revient en mémoire ! arfff ! bon, euh ... quoi dire ? euh ... elle bafouille un peu . se racle la gorge .

euh .. oui, j'ai pour plusieurs jours, t'inquiètes pas !

non elle ment pas ! elle ment jamais ! elle a bien plusieurs jours de vivre .......

elle hoche la tête pour détourner la conversation sur autre chose .

missive pour fairte suivre ? oui , j'm'y met tout de suite .

et même pas qu'elle lui laisse le temps de dire quelque chose, qu'elle est déjà super concentrée pour écrire . hop hop ... pigeons volent volent ......
Le_g.
Il esquisse un sourire, lorsque Constant signale enfin qu'ils rejoignent l'armée. Il se tourne alors vers ceux qui sont avec eux.

Bon, les amis, on va y aller. En attendant, prenez un peu de repos pour la fin de cette nuit. Demain, on prend la route. Alors on suit, on suit et on suit. Vous vous posez pas de questions, il suffit de tirer l'épée et de taper dans le tas en face que le chef d'armée nous signale.


Il les regarde, content de pouvoir aller se dégourdir les jambes avec eux, même si la juge lui a toujours pas signifié son accord, dans l'armée il est, dans l'armée, il reste. Contente ou pas la juge du BA, elle peut aller se brosser, le gaucher n'a pas l'intention de manquer à sa parole. Il prend alors sa douce près de lui.


Un regard, un hochement de tête.


Bon, vous avez tous pris de la bouffe avec vous ? Faut prévoir pour une dizaine de jours. Mon sac est dans l'armée, près de ceux des autres, mais j'ai avec moi quelques réserves. Celui qui n'a pas 10 jours de bouffe, il me prévient et on se voit en taverne avant de partir que je vous file ça. Ah, pas d'picole aujourd'hui ! Pas l'moment d'rater l'départ.

Voilà, j'pense que c'est tout. Repos pour cette nuit (celle du 24 au 25), demain on suit marche derrière la bannière gris foncé (celle du 25 au 26). Ceux qui peuvent, mettez une jolie armure, et surtout, aiguisez les épées, oubliez pas vos boucliers non plus. Allez, bonne nuit les amis, à demain. Si vous avez des questions, on se voit en taverne demain.


Il regarde sa douce, et il la prend contre lui. Pour être sûrs que l'armée parte pas sans eux, ce sera une nuit à la belle étoile. Il trouve un endroit, et s'y installe avec elle.
Brunissande
la belle coordination que voilà ! engagez vous, qui disait, engagez vous ! on reconnaitra la totale inexpérience, de la toute petite brune, en matière d'armée mais elle est quand même assez sceptique quand au bon fonctionnement de certaines choses . remarquez, si celles dans face fonctionnent pareil, y a pas trop de soucis à se faire .

elle écoute le chef . parce que , oui, m'sieurs dames, son ange, c'est le chef ! ouep! même qu'elle l'a même pas fait exprès, d'abord . t'façon, ça s'rait un autre, le chef, elle écouterait que le sien . elle est comme ça . bon, elle a quand même un gros soucis avec les ordres, euh .... vi vi , ceux là aussi, mais si y en a un et un seul qui peut espérer obtenir un semblant d'obéissance, c'est lui . et comme elle est , enfin, soulagée, ben ..... non, rrhhhoo, elle va faire s'qu'on lui dit ! 'fin, s'qu'y lui dit ! mais à sa manière quoi .

ah, faut dormir, ah. bon, la belle étoile, ça la gêne pas, elle en a vu d'autre. mais fait pas chaud . pis, on s'habitue assez vite à dormir au chaud dans une roulotte . mais dormir .... pppffff ! l'a pas sommeil, elle ! allez savoir pourquoi . la douce et pas du tout angoissante journée passé, surement . ça bouillonne à l’intérieur du ptit corps . mais deux grands bras la tiennent bien . à croire qu'ils ont l'habitude, ou compris, qu'il valait mieux pas lui laisser trop d'amplitude de mouvement . c'est agaçant, quand même, de se rendre compte qu'on est surveillé, et pas à tord, par deux grands bras aimants . quoi que .... non, c'est pas agaçant . contre lui, elle devrait arriver à se calmer .

et, en effet, elle s'endort contre lui . c'est traitre le sommeil, quand même , ça vous prend par surprise, alors que vous aviez prévu d'attendre que votre doux gardien s'endorme, pour aller faire deux trois trucs vachement personnels ! et elle rêve !!! à quoi ?

savant mélange de bataille avec un bâton, elle se voit, me demandez pas pourquoi, poursuivant une femme tout en lui appliquant quelques coups assez bien placé, ma foi . cette femme, elle sait pas qui c'est , mais elle l'entend parler.

"mais euhhhh !! pour une fois qu'on en avait un de cette trempe, je voulais pas qu'il s'en aille ! "

oui, les rêves sont parfois étranges . courir derrière une femme qu'on connait même pas, pour la frapper à coup de bâton ...... alors que la pauvre voulait, semble t il, juste ne pas s'ennuyer . ou était trop admirative pour laisser partir . enfin bref , la Sombre, n'est pas méchante pour deux sous, alors un rêve comme ça ....

mais le rêve change . la femme a disparu . surement qu'elle a, enfin, échappé à la bastonnade . et la brune, se retrouve dans une grand bâtiment . une grande pièce toute belle, avec plein de superbes tapisseries au mur ! mais qu'est ce qu'il fait froid, dans cette pièce !! la cheminée est éteinte. comment, pourquoi ? on le saura jamais, mais elle sait, que bientôt, y aura des gens, dans cette pièce . et comme c'est une femme, somme toute, serviable, ben elle entreprend de faire du feu dans la cheminée pour le bien être des futurs arrivants ! l'est elle pas adorable ??? et là, le rêve tourne un peu au grand n'importe quoi ! comme souvent . elle a tout fait , tout bien comme il faut, le petit bois est bien placé, l'étoupe en dessous, quelques morceaux, un peu plus gros, trônant sur le dessus . mais au moment ou l'étincelle jaillit ...... c'est une tapisserie qui s'enflamme ! hhhaaaannnn !!! mais comment ça se peut, ça ??? un peu paniquée, quand même, elle tente d'étouffer le feu naissant . et vas y que j'te tape . mais ..... hhhaaaannnn !! ça attise en faite !! et bientôt c'est la salle entière qui s'embrase ! arrrrffff !! elle a fait une bêtise !!! elle va, encore, se faire remonter les bretelles alors qu'elle pensait bien faire !!

et c'est là, qu'elle se réveille ! un peu perdue . elle est où ? pourquoi elle est dehors ? doucement, ça lui revient et elle s'étire . elle se sent étrangement bien reposée . pourtant, avec des rêves aussi .... actifs, elle pourrait se sentir un tantinet fatiguée . mais non, en pleine forme ! faut pas chercher, des fois !
Le_g.
Toute la journée, il aura planché, écrit, raturé, recommencé dix fois, surtout que l'encre pas sèche avait fait des patés et et qu'il avait du recommencer dix fois, il était pas de très bonne humeur. Mais au bout du compte, il pouvait enfin demander à Mandelin son aide, s'excusant de la longueur des écrits à lire...
Citation:

Votre Honneur,

Le 18 mai, après l'assignation à résidence que j'ai reçue, j'ai envoyé une missive à l'adjointe du procureur chargé de l'enquête. En voici copie.


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http://i42.servimg.com/u/f42/17/02/70/81/assign10.jpg
Dame,
Je me suis permis de contacter mon avocat. Cette assignation tombe mal, vu que je dois rejoindre les armées royales pour me battre pour Sa Majesté Vonafred.
Puis-je vous demander quelques détails sur les faits qui me sont reprochés ? Comme les dates, les lieux, les personnes que j'aurais soit-disant spoliées ? Je n'ai pas mis les pieds en Bourbonnais depuis des lustres, alors comprenez mon étonnement.
Louis Track
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Quelques heures plus tard, le même jour, l'enquête ayant été rapide, voire très rapide, j'espère que vous en conviendrez, j'étais assigné au tribunal, affublé d'un nom qui n'est pas le mien dans l'acte d'accusation du procureur.
Le 21 mai, je vous écrivais pour vous demander de bien vouloir ne pas faire traîner le procès, voici copie de ma missive :

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Votre Honneur,
J'ai comme il se doit, déposé ma plaidoirie samedi midi. Je vous demande de bien vouloir considérer que ce midi, l'accusation aura eu ses deux jours pour déposer son réquisitoire et donc de ne pas la prendre en compte si les accusateurs ne répondent pas dans les délais impartis.
De plus, les témoins cités ne se sont pas présentés. J'espère que cette farce prendra fin rapidement.
Louis Track
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Vous refusez que votre réponse soit citée sur la gargote, pourtant il semblerait que certains écrits soient versés au dossier sans aucun accord (copie de la missive hrp du joueur que je suis au joueur derrière Robiin). Je souhaite donc qu'elle soit versée au dossier, étant donné qu'elle est signée par le juge de Bourbonnais Auvergne et non par une amie. Elle n'est pas correspondance privée, mais bel et bien correspondance d'un juge à un accusé, pour m'éclairer sur la procédure, que je ne maîtrise pas, n'étant qu'un gueux. La voici donc :
http://i42.servimg.com/u/f42/17/02/70/81/juge_b10.jpg
http://i42.servimg.com/u/f42/17/02/70/81/juge_b11.jpg

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Expéditeur : Ulyceduel
Date d'envoi : 21/05/2012 - 15:48:24
Titre : Re: Votre Honneur
Bonjour messire Le_g.,
J'ai pris connaissance de votre missive et permettez-moi de vous apporter quelques petites précisions quant au déroulement de votre procès.
Vous pouvez considérez ce que vous voulez mais si vous êtes un peu attentif, vous pourrez remarquer que le procureur a deux jours OUVRABLES après la plaidoirie pour déposer son réquisitoire, ce qui nous mène jusqu'à mercredi (une fois que la MAJ est faite). De plus, il faut qu'il appelle les témoins à venir à la barre.
Aussi, je ne peux que vous conseiller de prendre votre mal en patience et de bien vouloir vous tenir prêt pour votre seconde plaidoirie.
Cordialement
Dame Ulyceduel
Juge du Bourbonnais-Auvergne
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Le 22 mai, je vous répondais ceci :

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Votre Honneur,
J'ai comme il se doit, déposé ma plaidoirie samedi midi. Je vous demande de bien vouloir considérer que ce midi, l'accusation aura eu ses deux jours pour déposer son réquisitoire et donc de ne pas la prendre en compte si les accusateurs ne répondent pas dans les délais impartis.
De plus, les témoins cités ne se sont pas présentés. J'espère que cette farce prendra fin rapidement.
Louis Track
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Et là, surprise, deux témoins, non cités dans l'acte d'accusation, que je n'ai jamais rencontré avant de les voir au Tribunal se présentent le 23 mai, appelés par vos soins.

L'un deux dit m'avoir vu du côté de Moulins vers le 10 mars. Date qui ne correspond en rien aux faits reprochés par l'accusation, disant que j'étais dans un groupe de cinq personnes, mais qu'il m'a reconnu, lorsque la pseudo victime dit que j'étais dans un groupe de trois... Il ne connait pas mon nom, ne m'a jamais vu, mais prétend pouvoir me reconnaître deux mois plus tard ?

L'autre prétend me reconnaître, vu un avis de recherche qui n'est pas publié sur la gargote, j'y suis allé vérifier. Aucun des avis ne me correspond. Entre nous, je l'ai croisé par la suite en taverne, en soirée du 23 mai, et il a confirmé avoir reçu l'avis de recherche en interne, à la maréchaussée, sans me donner de dates. J'ose espérer que ce n'est pas depuis mon arrivée à Bourbon que l'on a publié à la maréchaussée un portrait pour étayer l'accusation, n'est-ce pas ?

Pour cette journée, il y eu beaucoup d'évènements, outre les deux témoins qui interviennent, mon avocat vous a posé une question de procédure par écrit. J'en ai donné lecture publique de cette lettre, et il n'a, à cette heure, obtenu aucune réponse.

Voici donc ladite missive de mon avocat :

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Madame le Juge,
Je suis Holden Caulfield, avocat inscrit à l'ordre des avocats du Dragon, et j'assure la défense de Louis Track, dit le gaucher, (le_g.).
Mon client m'a fait part d'une correspondance à lui adressée par vous même, Madame le Juge, où vous rappeliez, semble-t-il, les principes du déroulement du procès à savoir qu'il est divisé en séquences. Vous rappeliez surtout qu'un délai maximum de deux jours était aménagé entre chacune des intervention prévues dans les étapes du procès ; jours que vous voyez ouvrés contrairement à la jurisprudence de la Cour d'Appel qui considère que, sauf accord des parties en présence, le délai de deux jours fermes et francs s'impose en toute circonstances.
A ce stade, soit après que deux jours ouvrés soient passés, soit quatre jours francs si je ne m'abuse, nous devons constater le mutisme de la procure dans son acte d'accusation, l'appel tardif à des témoins ne pouvant proroger le délai, largement et évidemment dépassé par l'accusation.
Aussi madame le Juge, j'ai plusieurs questions qui appellent une réponse de votre part, réponse que je souhaite publique et annexée au dossier, pouvant en tout état de cause être produite devant la Cour d'Appel.
Est-il d'abord patent que vous ne vouliez pas que votre réponse à l'interrogation de Messire Track, soit publique et versée au dossier ?
Ensuite, je m'interroge sur le fait de savoir si votre réponse a un caractère officiel, et dans ce courrier. Si ce courrier émane du Juge du tribunal de Bourbonnais-Auvergne, pouvez-vous justifier qu'il soit considéré comme une correspondance privée ? Si au contraire, il s'agit d'une correspondance privée de vous-même, Dame Ulyceduel, n'engageant pas le tribunal ni le BA, comment expliquez-vous que la Juge du BA entretienne des relations épistolaires particulières où sont évoquées des questions procédurales avec l'un des accusés ?
Vous voyez, il y a de quoi nourrir quelques interrogations sur la neutralité du Juge et le maintien d'une position éminente, propre à dissiper les doutes sur l'arbitraire d'un jugement ou d'un procès.
Espérant une claire réponse à mes légitimes questions, et suffisamment prompte pour qu'elle nourrisse ma plaidoirie, à défaut la substance un dossier en Cour d'Appel, je vous prie d'agréer, Madame la Juge, l'assurance de ma haute considération.
Holden Caulfield
Avocat, membre de l'Ordre des Avocats du Dragon.

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Le 24 mai, mon avocat vous a réécrit, j'ai encore une fois fait lecture publique en gargote de sa missive, à sa demande, je le précise, et je vous ai écrit à mon tour, pour vous rappeler les différents courriers.

Voici copie de ma lettre :

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Votre Honneur,
Vu le retard pris par l'accusation, mon engagement auprès du roy est compromis. Je vous demande l'autorisation de pouvoir intégrer l'armée, et de suivre le meneur.
Vous trouverez ci-jointes deux lettres de mon avocat. Je souhaiterais avoir réponse pour les différents sujets, et les différentes questions qu'il a soulevées.
************
Madame le Juge,
Je suis Holden Caulfield, avocat inscrit à l'ordre des avocats du Dragon, et j'assure la défense de Louis Track, dit le gaucher, (le_g.).
Mon client m'a fait part d'une correspondance à lui adressée par vous même, Madame le Juge, où vous rappeliez, semble-t-il, les principes du déroulement du procès à savoir qu'il est divisé en séquences. Vous rappeliez surtout qu'un délai maximum de deux jours était aménagé entre chacune des intervention prévues dans les étapes du procès ; jours que vous voyez ouvrés contrairement à la jurisprudence de la Cour d'Appel qui considère que, sauf accord des parties en présence, le délai de deux jours fermes et francs s'impose en toute circonstances.
A ce stade, soit après que deux jours ouvrés soient passés, soit quatre jours francs si je ne m'abuse, nous devons constater le mutisme de la procure dans son acte d'accusation, l'appel tardif à des témoins ne pouvant proroger le délai, largement et évidemment dépassé par l'accusation.
Aussi madame le Juge, j'ai plusieurs questions qui appellent une réponse de votre part, réponse que je souhaite publique et annexée au dossier, pouvant en tout état de cause être produite devant la Cour d'Appel.
Est-il d'abord patent que vous ne vouliez pas que votre réponse à l'interrogation de Messire Track, soit publique et versée au dossier ?
Ensuite, je m'interroge sur le fait de savoir si votre réponse a un caractère officiel, et dans ce courrier. Si ce courrier émane du Juge du tribunal de Bourbonnais-Auvergne, pouvez-vous justifier qu'il soit considéré comme une correspondance privée ? Si au contraire, il s'agit d'une correspondance privée de vous-même, Dame Ulyceduel, n'engageant pas le tribunal ni le BA, comment expliquez-vous que la Juge du BA entretienne des relations épistolaires particulières où sont évoquées des questions procédurales avec l'un des accusés ?
Vous voyez, il y a de quoi nourrir quelques interrogations sur la neutralité du Juge et le maintien d'une position éminente, propre à dissiper les doutes sur l'arbitraire d'un jugement ou d'un procès.
Espérant une claire réponse à mes légitimes questions, et suffisamment prompte pour qu'elle nourrisse ma plaidoirie, à défaut la substance un dossier en Cour d'Appel, je vous prie d'agréer, Madame la Juge, l'assurance de ma haute considération.
Holden Caulfield
Avocat, membre de l'Ordre des Avocats du Dragon.
*******
Madame le Juge,
Je vous transmet par envoi direct cette lettre, que Louis Track a dû vous remettre pour sa défense.
Mon client doit intégrer ce jour une armée et les lenteur de l'accusation, et donc de la justice du Bourbonnais Auvergne dans le procès que vous dirigez, cause un préjudice à mon client et également aux armées de notre souverains qui ont besoin de bras vaillants et de manieurs d'épée.
Il nous faut donc, pour que ce procès aille à son terme, que vous constatiez que l'accusation est défaillante et donniez la parole à la défense.
Je vous suggère de le faire vite, ainsi en place de plaidoirie, Louis Track lira cette lettre et en désignant deux témoins de bonne composition et sachant lire, l'un pourra lire, enfin, le réquisitoire et l'autre ma plaidoirie écrite.
Qu'en pensez vous ? Mon client ne pouvant différer son engagement dans l'armée ne se soustrait à la justice que par ordre du Roy et dans l'intérêt supérieur du Royaume et il répond d'autant plus facilement de ses actes qu'il est innocent et que l'accusation et les témoins n'ont pour l'instant pas apporté, je le démontrerai, le moindre début d'une preuve crédible et juridiquement valide.
Dans l'attente de votre décision, je vous prie d'agréer, Madame la juge, l'assurance de ma respectueuse considération.
Me Holden Caulfield
Avocat du Dragon.
PS : Si vous avez d'autres suggestion, je suis disposé à les examiner espérant que cette affaire là n'ait pas besoin d'aller engorger encore davantage la Cour d'Appel.
*****
Je l'avais déjà indiqué à l'adjointe du procureur, bien avant que je sois emmené pour le procès, que j'avais un engagement. J'ai besoin de savoir et aujourd'hui, pas dans trois ans, si vous m'autorisez à le remplir, et donc à renforcer les armées de Sa Majesté Vonafred, ou si vous préférez voir ces armées affaiblies par les bras qu'il manquerait si mes amis et moi ne les rejoignons pas. Nous ne sommes certes pas nombreux, mais je pense que tous les bras disponibles ne sont pas à négliger.
J’appellerais, si vous êtes d'accord, un témoin par deux fois. Il pourra lire les courriers de mon avocat en guise de plaidoirie et de réquisitoire. Je ne suis pas très au fait des procédures, mais lui, il l'est.
Je ne vous cache pas l'urgence, parce que lorsque je serai dans l'armée, je ne ferai que suivre les ordres, et ne pourrais disposer de mon temps comme je le souhaiterais.
Votre Honneur, de grâce, permettez-moi de tenir l'engagement que j'ai pris.
Louis Track
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Les 24 et 25 mai, j'ai eu quelques échanges de missives, dont je vous transmets également les copies.

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Expéditeur : Levio
Date d'envoi : 24/05/2012 - 22:40:19
Titre : Re: copie de la missive au juge...
Bonjour,
Concernant les questions sur la correspondance avec le juge, outre le fait que je trouve les arguments avancés (juge ou personne d'ulyceduel) déplacés et sans intérêt, je ne peux me prononcer sur le duet.
Concernant votre départ, premier point, personne ne retient vos amis.
Second point, personne ne vous retient non plus si vous désirez quitter votre procès.
Troisième point, si vous devez partir, mais désirez tout de même assurer votre défense, il existe maintes possibilités. Faire appel à un avocat. Faire appel à un tiers pour lire vos correspondances ou celles de votre avocat. Ou me faire parvenir vos courriers ou ceux de votre avocat que j'aurai qui sir à faire lire.
Par contre je ne peux le faire qu'avec mon réquisitoire, une seule et unique fois. Vous disposez par contre de 2 appels à témoins dont vous maîtrisez le placement chronologique, c'est plus avantageux.
Dans tous les cas, il suffit de nous communiquer vos soucis, nous nous adapterons.
Une seule chose ne sera pas faire - aller plus vite que nous ne le pouvons ou voulons. Le but d'un procès n'est pas d'aller vite, mais de donner aux deux parties les chances d'exprimer les faits, et non des broutilles de prénom, pour que le juge, seul maître de la chronologie du procès, puisse se faire une idée complète du litige.
Bonne soirée,
Cordialement,
Levio
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Ma réponse :

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Messire, il n'y a pas que des broutilles de prénoms dans l'histoire. L'enquête a été bâclée, et vous le savez aussi bien que moi.
Je ne vais pas faire ma défense par missive. Mon avocat est instruit de l'affaire, à chaque évènement nouveau qui est déclaré. Nous n'attendons plus que le réquisitoire de l'accusation, qui aurait du être fait avant mercredi d'après la missive de la juge qu'elle refuse qu'on publie. On est jeudi, l'affaire aurait pu être close en ce qui me concerne, j'aurais pu avoir fait ma dernière plaidoirie avant de partir.
La lenteur de votre administration me contraint à des extrémités auxquelles je ne voulais pas avoir à recourir, à savoir demander à un tiers de bien vouloir lire mes missives.
J'espère au moins, que vous n'allez pas croire qu'il est des miens sous prétextes que j'ai trouvé une âme charitable pour faire ces lectures en mes lieux et places au Tribunal.
Qu'attendez-vous pour votre réquisitoire ? Mon avocat attend aussi des réponses de la juge. Qu'attend-elle pour lui répondre ? Je pense que vous faites tout pour retarder la procédure et ça, c'est dommageable.
Je ne manquerai pas à ma parole d'honneur qui est la seule chose qu'un gueux de ma condition possède vraiment.
Mes soucis, votre adjointe les connaissait avant même que je sois emmené au Tribunal. Ne faites pas semblant de ne pas le savoir. D'ailleurs, mon avocat a aussi copie de ma missive en réponse à son assignation à résidence.
M'assigner à résidence, en prétextant une enquête pour me mettre en procès moins de quatre heures plus tard, avouez que c'est tout de même très très fort.
Que la juge puisse se faire une idée complète vous dites ? Je pense que tout le Bourbonnais a pu se faire une idée de l'affaire.
Je suis en procès alors que j'ai un engagement envers l'armée royale. Le reste étant ma défense, je ne vous le dévoilerai que lorsque vous aurez fait votre réquisitoire.
C'est donc avec regrets que je ne pourrais pas assister à la fin de ce procès. Ce n'est pas dans mes habitudes de me soustraire à mes obligations, mais l'engagement que j'ai pris avec mes hommes est, à mes yeux, plus important que ce procès.
Je reviendrais en Bourbonnais si je suis indemne au combat, et qu'il n'est pas terminé, dès que mon engagement prendra fin. Cependant, dans ce genre d'engagement que j'ai pris, on sait quand on part, du moins si notre meneur fait ce qu'il faut ce soir, pas quand on revient, ni dans quel état.
Louis Track.
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Le 25 mai, le procureur me fait parvenir une nouvelle missive, mais ne fait toujours pas son réquisitoire...

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Expéditeur : Levio
Date d'envoi : 25/05/2012 - 08:22:15
Titre : Re: copie de la missive au juge...
Messire Louis Track,
Ce courrier simplement pour répondre à vos interrogations.
Non, nous ne retardons pas la procédure volontairement.
Les appels à témoin ont du etre modifiés d'une part en raison de l'absence de la victime qui est assigné à rester dans son duché pour ses responsabilités a conseil ducal, d'autre part en raison de votre défense.
Désormais, nous attendons de savoir si votre avocat ou un tiers s'exprimera avant que je rende mon réquisitoire. C'est ce que j'attends. Vous avez mentioné le recours à un avocat et il est de mon devoir de le laisser s'exprimer. Dans le cas contraire vous pourriez, à raison cette fois, vous en plaindre.
En réalité nous ne savons toujours pas clairement si vous avez une défense à ajoutée avant le réquisitoire.
Extrait d'un courrier déposé dans mon bureau par le Juge -
"Maître Caufield interviendra pour l'affaire, par le biais de missives que je vous lirais à la Cour. Pour le témoignage, suite à la lettre publique que j'ai lue au bureau du Porte parole (gargote), puis pour la dernière plaidoirie de la défense."
Il n'y a absolument aucun soucis à communiquer avec le juge ou avec moi-même, mais par soucis évident d'impartialité, non seulement nous ne communiquons pas entre nous directement sur le dossier à l'exception des courriers concernant directement le déroulement du procès comme celui ci-dessus ; De plus le Juge ne se fera une idée précise qu'en présence de la totalité des faits et plaidoiries à la fin du procès ; Enfin, seuls les documents présentés ou mentionnés clairement durant le procès serviront de base légale. Les documents qui concernent le procès mais ne sont pas présentés au procès seront en principe ignoré du Juge. Ceci vaut autant pour l'accusation (enquête, discussions, courriers..) quepour la défense (RP en gargote, courriers officieux..).
J'ai eu ouïe dire que vous aviez envoyé des courriers au juge et au prévot, mais au risque de vous faire vous répéter, je renouvelle notre question. Désirez vous faire intervenir une personne pour votre défense, notamment votre avocat, avant le réquisitoire ?
Dans la négative, je pourrais rendre ce dernier sur le champs.
Concernant le délai de réponse, personellement je considère que le Juge en est maitre et qu'un procès juste est plus important qu'un procès rapide. J'entend par là la possibilité aux deux parties de présenter les faits et les expliquer afin que le juge puisse poser un verdict adapté. Si necessaire, les délais sont prolongés (absence, retraite, recherche d'éléments importants..). Bref, libre à vous, si vous pensez que ces délais mènent à un jugement erroné des faits, de faire appel du verdict final pour obtenir un nouveau procès de seconde instance.
Concernant les questions de votre avocat à notre Juge, je ne m'y suis pas penché, n'en ai probablement pas connaissance, mais je n'ai jamais vu la défense prendre contact avec le juge pendant un procès à moins bien sur de demander un délai supplémentaire ou bien demander des éléments d'enquête importants pour la défense. Autrement je doute que la Juge ne réponde à ces missives. Enfin je ne peux vous répondre à sa place.
Bien,
Avez-vous terminé votre défense avant le réquisitoire ?
Votre avocat (ou un autre témoin) ne désire-t-il pas se prononcer avant (lettre lue ou autre possibilité) ?
Levio
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Et je lui ai répondu prestement. A croire qu'il n'avait pas lu ma missive de la veille où j'expliquais pourtant clairement, que je devais partir, et que les témoignages me serviraient pour ma défense et la dernière plaidoirie de la défense. Je n'ai toujours d'ailleurs, à cette heure, aucune confirmation du juge. Il attendait donc les témoins de la défense pour faire son accusation, hors ces témoignages, je vais devoir les utiliser pour la dernière plaidoirie de la défense entre autre chose, vu la lenteur de votre justice.

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Messire,
Je viens de transmettre votre missive à mon avocat, ne pouvant pas répondre à sa place.
J'ai en effet des choses à dire pour ma défense avant que le juge ne rende son verdict, mais j'attends aussi votre réquisitoire, pour la bonne raison que ma dernière plaidoirie et mon témoignage se feront par personne interposées.
J'ai intégré l'armée hier soir, et je suivrai les ordres de son Capitaine aujourd'hui.
Vous dites que la pseudo victime ne pouvait pas se déplacer ? Pourquoi ne pas avoir témoigné par missive en ce cas ? Elle aurait très bien pu le faire, comme cela m'a été proposé. Quant à l'autre témoin, elle est en bourbonnais, elle aurait donc tout à fait pu comparaître.
Je pense avoir des nouvelles de Maître Caufield dans la journée, je vous transmets les éléments dès que je les ai.
Louis Track.
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Votre Honneur,

j'aimerais attirer votre attention sur quelques faits qui ne sont pas contestables.

- un acte d'accusation qui parle d'un brigandage le 5, alors que les preuves de la pseudo victime disent le 7
- l'utilisation de témoins non cités dans l'acte d'accusation, choisis a postériori, clairement pour m'accabler
- pas de publication de l'avis de recherche en gargote
- un nom qui n'est pas le mien, utilisé à maintes reprises
- une assignation pour faire une enquête soit-disant, mais en fait, une accusation et un procès avant la clôture de cette enquête
- des témoins qui sont de la maréchaussée, qui prétendent ne pas avoir voulu importuner des voyageurs, disant m'avoir vu le vers le 10 mars
Et la liste est encore longue, je ne suis pas un expert en la matière, mais je doute que tout ceci soit autre chose qu'une mascarade, une comédie, que je trouve de mauvais goût.

Si la maréchaussée m'avait interrogé, pour savoir qui j'étais, ou d'où j'étais, nul doute qu'ils auraient eu les réponses. Mes amis auraient pu confirmer, je suis Louis Track, licérois d'Armagnac.

Dommage que le procureur n'ait pas fait son réquisitoire plus tôt, le Senher Damiàn de Castle-Vilar de la Duranxie aurait pu vous le confirmer, mon nom. J'étais présent à la cérémonie lors de l'octroi de son deuxième fiefs seigneurial par son père, Sa Grasce Riwenn de Castel-Vilar de la Duranxie. Nul doute également que si enquête avait été menée réellement, le bourgmestre de Tonnerre aurait confirmé que je ne suis pas bourguignon mais un étranger et la bourgmestre Dame Morgana de Saint-Liziers, aurait elle, confirmé qu'elle me connaissait bien pour avoir protégé les remparts de Saint-Liziers à ses côtés, ou du moins avoir oeuvré à ses côtés pour les protéger. Je ne me souviens plus si elle était maire lorsque j'ai tenu les remparts avec le maréchal Marsou lorsqu'il y avait eu une recrudescence de roulottes étrangères à Saint-Liziers.

D'ailleurs, j'avais reçu ceci de l'administration bourguignonne, preuve que je ne suis pas bourguignon :

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http://i42.servimg.com/u/f42/17/02/70/81/lp_gue10.jpg
Expéditeur : Guennievre de Roqueforte
Date d'envoi : 10/05/2012 - 22:47:18
Titre : LP
Je soussignée, accorde le libre passage en territoire bourguignon aux personnes de le_g. , niurka et Ryxande pour la période du 5 mai au 15 juillet.
Pour faire valoir ce que de droit,
le 5 mai de l'an de grâce 1460
Guennievre de Roqueforte
Prévôt des maréchaux

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Vous en connaissez beaucoup, vous des prévôts qui donne des laisser-passer à leurs ressortissants ? Tsssssss....

Bon passons, ça, c'est déjà pour prouver que je ne suis pas bourguignon. Marrant, elle aussi, elle me confondait avec ce "Leger"... Mais bon, elle se plante aussi sur le nom de ma compagne, qui n'est pas Ryxande mais Brunissande... Mais c'est pas la question ici. Par la suite, elle a très bien compris que j'étais pas lui.

J'aurais eu quelques questions aussi sur les témoignages des deux invités surprises. Les aspirants à la maréchaussée... Depuis quand un douanier ou un maréchal pose pas de questions en taverne à une personne qui vient d'arriver ? C'est bien leur boulot d'enquêter ! Ils font comment pour enquêter sans interroger la personne ? Seulement sur des dires, des "doutes", des impressions que ça ressemble ? Ils ne l'ont pas arrêté, et sont en colère ? Cela se ressent dans le témoignage de l'un d'entre eux... Alors ils trouvent quelqu'un qui ressemble et se vengent ?

C'est bien la première fois qu'on ne m'interroge pas sur mon nom, ou sur mon séjour... Faut dire qu'il n'y en avait pas besoin, vu que j'ai répondu à l'adjointe du procureur la raison de ma présence. A croire qu'elle aura omis de le dire à son chef.

Habituellement, les douaniers sont plutôt prompts à venir se présenter pour poser les questions classiques, à savoir le nom, la raison du voyage, la durée du séjour, bref, toute chose normale, à mes yeux, lorsqu'il voit un étranger arriver, et d'autant plus quand il le croise en taverne. Ceux qui voyagent souvent comme moi, en ont plutôt l'habitude, et ma foi, ils font leur boulot, je faisais pareils à Saint-Liziers, même si j'étais ni maréchal ni soldat, mais juste parce qu'un étranger en ville, forcément, c'était un sujet de conversation. Parler des spécialités culinaires par exemple, du calva normand à la mirabelle lorraine, en passant par le vin à bulles de Champagne, ou encore les spécialités de chaque région. Hum, non, je ne suis pas un alcoolique, même si j'ai l'impression d'avoir la carte du royaume version tavernier... Je ne me suis pas caché, ils pouvaient librement venir me parler, et si je leur fais si peur que ça, ils pouvaient m'interroger à deux, vu que je ne mords pas.

Donc, ils n'étaient pas présents ces témoins au moment des faits qui sont reprochés, ils ont un croquis d'un homme casqué, dessiné par on ne sait qui, après une agression en pleine nuit, et ils prétendent me reconnaitre ?

Sont forts quand même pour dire que c'était moi ! Je ne suis pas casqué.

Voici à quoi je ressemble :
http://i42.servimg.com/u/f42/17/02/70/81/louis_11.jpg

et voici à quoi les témoins m'ont comparé :
http://img833.imageshack.us/img833/4742/brigandsc1.jpg

On peut me dire en quoi je lui ressemble ? Hormis que je suis brun ? Mais bon, ça, je peux vous en trouver d'autres, comme dans l'avis sur la gargote d'un autre homme casqué, mais dont les bottes sont noires, tenez :
http://img71.xooimage.com/files/5/e/4/avis-151-31833d0.jpg

Pourquoi cet acharnement sur ma personne ? Je n'ai pas fui, j'ai explicitement indiqué mes engagements, par écrit, mais je n'avais pas de date. Là, à cause du retard dans la procédure, je n'ai pas pu demander d'autres témoignages, je dois réserver l'autre pour la dernière plaidoirie de la défense, et me trouve donc spolié de mes droits, contrairement à ce qu'écrit le procureur. Je ne vais pas pouvoir demander d'autres témoins, vu qu'il voulait mon témoignage avant de faire son réquisitoire. Depuis le 19 mai, vous saviez que j'attendais son réquisitoire. Nous sommes le 25, fin de l'assignation à résidence, et le réquisitoire n'est toujours pas fait à cette heure.

Ah, j'allais oublié, j'ai soit-disant brigandé ma nièce Swan O'connor. Sérieusement, vous me voyez faire ça ? Elle est ma nièce de coeur, adoptive si vous préférez, je l'aime d'un amour qu'il est difficile sans doute de cerner. Alors un coup, vu que je suis supposé être ce "Leger", je la brigande, mais le coup d'après, le croquis suivant, elle serait dans mon groupe... Faudra qu'on m'explique comment un brigand fait les poches de ses amis... Je croyais qu'ils s'en prenaient aux autres, pas qu'ils se faisaient les poches entre eux.

Ai-je oublier quelque chose ? Je ne sais pas, je laisse mon avocat faire le reste, et le Capitaine du Bourbonnais voir avec mon Capitaine d'armée pour nos déplacements, moi, je suis les ordres, avec mes amis.

A ce sujet d'ailleurs, vous avez déjà vu une personne envoyer ses amis au front et rester en retrait ? J'entends par là une personne qui a de l'honneur ? Il est hors de question qu'ils y aillent sans moi. Je n'accepterais pas qu'ils se fassent blesser ou tuer et que moi, je reste tranquillement derrière au chaud à siroter une chope. Si vous trouvez un Capitaine qui n'est pas au front avec son armée, posez-vous la question sur ses motivations, Votre Honneur. Bon, je ne suis pas Capitaine, loin de là, mais je n'enverrais pas mes amis sans y aller moi-même.

Je pense en avoir fini, désolé pour la longueur de ces pages. Mon avocat transmettra rapidement la dernière plaidoirie, normalement cette fin de semaine, par le biais de la seconde lecture par un témoin.

Je remercie publiquement Messire Mandelin pour son aide, sans lui, je n'aurais pu m'exprimer, j'aurais du être déjà parti.

Humblement

Louis Track.


Il se lève, et ramasse son matériel d'écriture dans son paquetage.

Allez en route cette fois, on a assez fait attendre comme ça. Désolé les amis, ça a pris plus de temps que prévu.


Il esquisse un sourire, embrasse sa belle, et fait signe de suivre.
Khoryan
Pendant ce temps au tribunal, la défense de Sieur Le_g. qui affirme maintenant s'appeler Louis Track se répand en mensonges dans le but de jeter encore plus de trouble sur le procès...

Citation:
L'un deux dit m'avoir vu du côté de Moulins vers le 10 mars. Date qui ne correspond en rien aux faits reprochés par l'accusation, disant que j'étais dans un groupe de cinq personnes, mais qu'il m'a reconnu, lorsque la pseudo victime dit que j'étais dans un groupe de trois... Il ne connait pas mon nom, ne m'a jamais vu, mais prétend pouvoir me reconnaître deux mois plus tard ?


Citation:
J'aurais eu quelques questions aussi sur les témoignages des deux invités surprises. Les aspirants à la maréchaussée... Depuis quand un douanier ou un maréchal pose pas de questions en taverne à une personne qui vient d'arriver ? C'est bien leur boulot d'enquêter ! Ils font comment pour enquêter sans interroger la personne ? Seulement sur des dires, des "doutes", des impressions que ça ressemble ? Ils ne l'ont pas arrêté, et sont en colère ? Cela se ressent dans le témoignage de l'un d'entre eux... Alors ils trouvent quelqu'un qui ressemble et se vengent ?


Le Moulinois présent au tribunal peste a ces mensonges qui entachent sa droiture :
Il a bel et bien vu et reconnu ce personnages entre le 10 et 11 mars, certes pas en taverne, car le marechal n'y passe pas sa vie mais lors des controles effectués dans le cadre de son travail. Son temoignage à lui n'est en rien mensonger et tout est mentionné dans son rapport de garde du 11 mars au matin à la Prévoté :

Citation:
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé un groupe composé de Le_g. de R... de S... de D... et de K...


En affirmant que Khoryan ne l'a pas rencontré avant le proces, il ment effrontement a la Cour (la preuve IG ci-dessus).

Khoryan l'a bien vu et identifié comme Sieur Le_g., n'en deplaise a ce Sire au noms multiples, et son signalement, bien que là, Khoryan a manqué l'occasion de l'interpeler sur place à cause d'une confusion qu'il a expliqué dans son temoignage, ne faisait aucun doute avec celui publié par la prevoté sitot que Khoryan a pu le verifier (tout les elements physiques correspondent, malgre la tentative de changement vestimentaire). Quelque soit l'issue du jugement, le Moulinois ne sera pas dupe de la fourberie de ce personnage.


HRP : Attention a la defense de ton personnage Ljd Le_g. ! Il y a des éléments inacceptables pour moi. Passe encore quand je peux prendre ca pour des mensonges de l'accusé, dans ses paroles ou lettres, mais attention a ce que dans la narration de tes post, qui emane du joueur et non du perso puisque c'est de la narration, la vérité IG ne soit pas "niée"...Merci de respecter mon RP si tu veux que je respecte le tien. L'arbitrage en cas de litige RP se fait sur l'IG et là, l'IG est irrefutable (a moins que la piece d'origine, la declaration de brigandage, soit un faux, en ce cas contente toi d'axer ta defense la dessus, et non en bafouant les temoignages des temoins ). J'ai ma vision du RP fondé sur l'IG pour ma part...Pas eu besoin de te rencontrer en taverne, je defendais la ville et je t'ai vu sur mon rapport, ca suffit a affirmer que j'ai eu les elements permettant d'affirmer ce que j'ai vu dans mes evenements, y compris ton nom Le_g.
Je suis pour ma part absolument contre le principe de traque RP pour echapper a l'IG. C'est une partie du jeu que je subis mais n'apprecie pas du tout, surtout quand cela vise a "nier" les faits IG. Sans la confusion lié à la tentative d'organiser une traque RP, tu aurais été assigné sur le champ quand mon pantin t'a repéré le 10 mars et franchement, ca n'aurait qu'été plus juste, vu là où ca embarque tout le monde maintenant. Je trouve aussi malhonnete de profiter d'une faveur (car la traque RP en est une pour eviter le "clic-proces" qui a plus ma preference personnelle, en tant que joueur) pour retourner la situation a son avantage en exploitant tour a tour les failles RP puis IG selon ce qui arrange. Bref, peu importe le resultat, Louis Track/Le_g. echappera peut etre ou pas a la justice pour des raisons de procedures, mais en aucun cas, il ne sera lavé dans l'esprit de personnages comme le mien s'il ne subit pas la sanction de ses actes. Ne pas s'etonner si je joue mon personnage un peu sarcastique au sujet de l'honneur de ce Louis Track/Le_g.
Un peu facile comme esquive : Si je joue mon personnage comme toi, je vais faire une balade en campagne, je brigande quelques voyageurs, et je reviens a Moulins la bouche en coeur en disant que c'est mon sosie qui a fait le coup et pas moi...En ce cas, autant supprimer tout les tribunaux si les faits IG ne servent a rien comme preuves. Juste a s'affrimer blanc comme neige en RP et meme si les faits IG disent l'inverse, on les zappe...pffff

_________________
Le_g.
Il avait donné sa parole, il était de retour. Moults missives échangées avec le procureur, mais le troubadour est ainsi. Il a donné sa parole, il la respecte.

Comme d'habitude, Louis installe le campement et va boire un coup en taverne, sa tisane du matin. Pourquoi faire ? Bah pour s'présenter au douanier té ! Et là, c'est pas de la classe ? Il tombe sur celui qui l'a reconnu au tribunal ! Si si !

Celui-là même qui l'a vu passer vers le 10 ou 11 mars... Bah oui, ça, il l'a jamais nié. Il est passé par ici, il repassera pas là, il court pas pourtant hein ! Mais bon voilà quoi. Faudra quand même lui expliquer comment on peut prouver qu'un homme a brigandé le 5 ou le 7, en l'ayant croisé le 10 ou le 11...

He oui, les mystères de la vie sont impénétrables. C'est que croiser un douanier, ça, il a jamais nié hein ! Même que régulièrement, il va en taverne pour boire un coup, donner des nouvelles aussi à sa compagne. Et quelles nouvelles.

Hum, paraîtrait que la mère de son fils est dans le comté ! Si ! Nan mais pas la brune qui l'accompagne. 'fin si, elle est la mère de coeur de Nicolas, mais pas sa mère biologique quoi. Vous n'avez pas suivi ? Bah pas grave hein. En attendant le gamin, il est planqué dans la roulotte, sous la surveillance de Tatie Gertrude et de l'encapuchonné. Manquerait plus que l'hydreuse veuille le récupérer té ! Même pas en rêve ! Mais pour l'heure, il lui faut se rendre au tribunal.

Il envoie une missive rapide au proc' pour l'informer de son retour, reçoit la réponse tout aussi rapidement. Ca, c'est fait, il ne fuira pas, et attend le verdict.

Etouffant un bâillement, le gaucher s'étire. Il a promis à des moulinois un spectacle de jonglerie de feu en taverne ce soir. On lui a dit dehors... Bah alors ça sera dehors hein. Pas pour dire, mais bon, il a assez avec un procès à la fois. Pour le moment donc, il a tenu sa parole d'honneur, la seule chose qu'il possède vraiment comme il dit. Vrai qu'il est sans doute à part, ce br... brave voyageur. Quand il donne sa parole, il s'y tient, quoi que ça lui coûte. Et là, ça risque de lui coûter sa liberté... Il se met alors à chantonner.



Cette peur qui me déshabille
Pour avoir osé ton nom sur ma peau
Et ces pleurs qui te démaquillent
Viennent emporter ma raison sous les flots

Malgré tous
Les regards qui fusillent
Près de nous
L'étendard qui vacille
Après tout
On s'en moque/moc,moc,moc...

ça ira mon amour
Ah! ça ira pour toujours
Allons amants déclamer nos serments
Interdits

ça ira mon amour
On oubliera les tambours
Sur tous les murs j'écrirai je le jure Liberté chérie

J'ai rêvé nos corps qui se touchent
Caressé l’esprit de nos idéaux
J'ai posé ma langue sur ta bouche
Savourer l'essence de tes moindres mots

Malgré tous
Le désir est fragile
Près de nous
Le plaisir en péril
Après tout
On s'en moque/moc,moc,moc...

ça ira mon amour
Ah! ça ira pour toujours
Allons amants déclamer nos serments
Interdits

ça ira mon amour
On oubliera les tambours
Sur tous les murs j'écrirai je le jure Liberté chérie

Mon amour
C'est ta vie que j'épouse
En ce jour
Serti de roses rouge
Allons amants
Il faut rire et danser
Voilà le printemps...libéré

ça ira mon amour
On écrira le grand jour
Je t'offrirai mes nuits pour la vie
C'est promis

ça ira mon amour
Ah! ça ira pour toujours
Allons amants déclamer nos serments
Interdits

ça ira mon amour
On oubliera les tambours
Sur tous les murs j'écrirai je le jure Liberté


Tout en chantant, il prépare un endroit, le débarrasse des souches, branches et autres éléments qui pourraient perturber la représentation. Il prépare son bâton de feu, ses bolas, et retourne boire une chope, pas pour dire, mais la route, la poussière, et la préparation du terrain, ça donne soif. Il esquisse un sourire, retirant sa capuche pour aller en taverne.

1789 Ca ira mon amour - Rod Janois



Edit : retrait d'un vilain encart hrp, explications par mp avec jd Khoryan.
Brunissande
arrrrffffff !!! là, y a comme un sacré cas de conscience pour la brune !! 'fin non mais on lui a dit qu'elle devrait, certainement, faire un choix ! et ce choix là, dans l'instant présent, avec toutes les nouvelles qui déboulent ... nouvelles, pas des ptites jeunettes hein ?! mais les trucs qu'elle entend quoi ?! ben CE choix .... houlàààà qu'il va être difficile à prendre !!! la mirabelle, juste une gorgée le matin et pas plus !! ils se rendent pas compte !! non mais, ils se rendent pas compte !!! pis d'abord, rien ne lui dit qu'elle va devoir se passer de mirabelle hein ?!

mais pour l'instant .... ben plus elle y pense, plus elle a envie de se noyer dedans . à quoi elle pense ? ben ça ... ceux qui l'on subit en mode bouteille, seuls le savent ! c'est pas votre cas ??? dommaaaage !! quoi que .. si vous arrivez à la choper et à la faire parler ... peut être que vous comprendrez ... mais rien n'est moins sur qu'elle vous déballe sa vie . et surtout pas son passage mirabellien intensif .

elle est donc là, sur les marches de la roulotte , à regarder son homme préparer la place pour le spectacle de ce soir ... ppfff n'importe quoi !! mettre le feu à la taverne !! ça s'saurez s'il l'avait déjà fait !! hein que ça se saurait ?! il lui airait dit quand même ! hein qu'il lui aurait dit ?! maiiiis oui !!

elle l'écoute chanter . même qu'elle s'auto persuade toute seule que c'est pour elle les paroles ! quoi y a rien qui lui prouve ?! et alors ?! c'est comme ça ! elle se persuade donc ... c'est que c'est vrai , pis c'est tout !! gâcheurs de rêves va !! pppfff !!


elle le voit partir, se fait petite . pas envie de le suivre tout de suite . elle a trop de chose à penser . pis pas des bonnes . alors petit moment de solitude oblige . elle dissèque, retourne, remue . par forcément ce qu'il y a de mieux pour elle, en ce moment, vu qu'elle avait déjà des choses à disséquer et autres mais bon, on choisit pas quand ça vous tombe sur le coin du museau non plus hein ?! elle se met à fredonner une ptite chanson .. à peine entendu

Je respire je revois mes espoirs d'avant
Je repars jusqu'à dire je peux remonter le temps
Comme ému au début au tout premier cri
Je sais ce qui me suffit

Du soleil comme s'il en pleuvait
Le coeur en été
Et la vie avec toi
Du soleil mon eldorado
Au creux de ta peau
Et la vie coulera…comme ça

Je reprends réapprends à être vivante
La chaleur la douceur je recommence autrement
Le plus beau le plus beau quel que soit le prix
Je sais ce qui me suffit

Du soleil comme s'il en pleuvait
Le coeur en été
Et la vie avec toi
Du soleil mon eldorado
Au creux de ta peau
Et la vie coulera…comme ça

Comme l'eau
Comme l'air
Comme tout ce qu'on espère
Tout ce qui nous est nécessaire
Comme toi
Comme nous
Tout ce qui est doux et normal
Et qui peu à peu nous devient vital

Du soleil comme s'il en pleuvait
Le coeur en été
Et la vie avec toi
Du soleil mon eldorado
Au creux de ta peau
Et la vie coulera
Du soleil comme s'il en pleuvait
Le coeur en été

Du soleil mon eldorado
Au creux de ta peau
Et la vie coulera…comme ça

Comme ça
Comme ça
Comme ça
*

bon, comme dirait l'autre, le spectacle continu !!! et en guise de spectacle ... si elle reçoit des réponses à ses missives ... risque d'y en avoir plus qu'on ne le pense !!! du moins, pour elle ! elle se lève et file rejoindre son Ange en taverne ....

* Mon Eldorado Yannick Noah
Le_g.
A Moulins, il avait pu voir et non pas croiser le douanier/marétruc, 'fin l'machin qui s'occupe de la défense/protection/sécurité, planté sur son blanc destrier. Heu en fait, non, l'était pas à cheval dans la taverne municipale. Mais bon drapé de sa suffisance, et de sa droiture, sûr de faire le bon choix en disant qu'il a reconnu Louis.

Le Gaucher en aura été quitte pour une soirée mitigée. Un coup chaud : il découvre Moulins pour la première fois, s'aperçoit que certains croisés dans l'armée royale en Bourgogne sont là. Un coup froid : arrivée du douanier/marée chaussée qui le met pas forcément à son aise. Un coup chaud : il va être papa pour la deuxième fois, un peu tôt pour l'annoncer à Nicolas sans doute, il va attendre un peu, trouver le bon moment. Un coup froid : il lui faut partir, pour continuer sa route, pourtant, il serait bien resté à Moulins.

En gros, une humeur de chien, en dents de scie. Il aura jonglé avec le feu en taverne pour faire plaisir à sa douce. Il a tenu sa parole. Ils ont donc repris la route. Son fils dort près d'eux, dans la roulotte. Au petit matin, comme d'habitude, installation et tour en taverne. Personne, ville déserte. Limite il en arriverait à regretter Moulins. Cette ville lui a plu, il y reviendra sans doute. Les tavernes étaient animées, il y avait du monde. Mais pour l'heure, il a des promesses à tenir, dont une qui commence sérieusement à lui peser, il espère un verdict rapidement, c'est de rester dans le Duché tant qu'il n'a pas eu ce verdict justement.

Il revient et retourne au lit, histoire de se reposer un peu. Il avertira sa douce :

Amour ? On poursuit encore la nuit qui vient. Mais ensuite, on se pose deux jours, histoire de travailler à la mine où aux champs pour se faire un peu de fric et quelques provisions.
Brunissande
elle mâche ! elle mâche! elle mâche ! de temps en temps, hop, elle saute à bas de la roulotte pour marcher . mais très vite recadré pas son grand brun, elle peste un peu et re grimpe pour .... elle mâche ! elle mâche ! elle mâche ! si encore c'était bon .... mais non, même pas ! pis elle a pas le droit de cracher, en plus .

aahhh c'est pas agréable, hein ?! douche chaude, douche froide ! on dira rien mais .... on dira rien ! elle, elle avait trouvé Moulin, bien changé ! d'une ville morte, désertique, pire que Tonnerre qu'on ils y sont passé la dernière fois, c'est pour dire, ben ils se sont retrouvés à même pas pouvoir entrer dans un taverne tellement elle était bondée . et encore, y avait un peu de monde dans certaines autres . mine de rien, ça fait un choc quand même !

bon, le marétruc, comme il s'est présenté lui même, la catalogue directe dans les vilaines pas belles à engeôler . et pourquoi, s'il vous plait ? ben parce qu'elle est native de Lorraine et qu'elle est arrivée avec son compagnon ! rien que de très naturel à ça et pourtant, pas aimable dès son entré, le messire . le première chose qu'il fait, c'est de la toiser ! commence bien tiens ! et d'une amabilité toute .... particulière . pas accueillant quoi ! mais bon, elle s'est trouvé une compatriote et ça .... ben ça fait du bien de parler le même langage sans trouver d'accent .

pis son ange qui commence à lui faire peur . comment ça elle change de couleur quand on parle nourriture ? elle a pas remarqué, elle . bon , d'accord, elle se voit pas non plus . vrai qu'elle se sent un peu barbouillée quand il parle de plats étranges, de recettes particulières ... oui, bon, ça va jusqu'au miel et sa demi tartine qui décide de remonter l’œsophage en varappe mais verdâtre .... elle serait malade ? ah non hein ?! une fois suffit !! pis il arrête pas de lui parler de petits pieds qui poussent ! c'est possible, ça, qu'on ai des pieds qui poussent en plus de ceux qu'on a déjà ? panique en la toute petite sombre ! elle veut pas avoir d'autres pieds que les siens ! elle demande si il y a des médicastes dans l'coin ... deux noms, deux missives ! elle se dit que sur les deux, y en aura bien une qui répondra présente !!

la journée passe . hop, la nouvelle du jour tombe !! vérification de ses réserves de mirabelle ! va pas falloir en manquer, pas l'moment ! bon, de ce coté là, ttooouuuut va bien ! d'ailleurs, elle s'en enfile une bonne rasade sous le regard étrange de son tendre . ben quoi ? comme si c'était la première fois, qu'il la voyait boire ?!

la soirée débute ! aaahhh .... tout un poème, cette soirée ! une des deux missives fait mouche . petite discution ... terreur de la sombre ... et hop, elle a un œuf ! si si , vrai de vrai ! le temps que le cerveau assimile l'information .... et hop, elle se sent pas bien ! bouché de chaleur et ptits points noirs qui dansent de partout ! ça parle, ça parle ... pas elle hein?! son homme et la dame . elle, elle comprend rien . lui dit OUI !!! elle, dit c'est pas à vous de le dire ! mouais, tout bien compréhensible . surtout allongée, la tête sur les cuisses de son homme . et hop, seconde missive qui a fait mouche, et second avis ! arff le même !! mais avec force détail dont, franchement, elle se serait passé, voyez . son homme, tout content, annonce, à qui veut, l'entendre, ou pas d'ailleurs, qu'il va être papa !

faut toujours plus de temps, pour elle, pour arriver à bien assimiler . pas qu'elle comprenne pas hein ?! mais d'abord les idées sombres, ensuite ce qui se cache derrière ! elle va être maman !! elle l'est déjà un peu, d'un enfant qu'elle a pas enfanté mais qu'elle aime tout pareil . et l'une de ses plus grande joie, fut d'entendre l'homme de sa vie en parler en disant "le notre" . et là, elle en a un, en elle ! un mélange d'eux deux .

mais ... elle doit plus boire ! sinon, tête d’œuf et doigts crochus ! la mirabelle, juste un goutte . pis faut plus qu'elle court dans tout les sens ! hhhaaannnn !!! mais c'est qu'elle sait pas faire autrement, elle . sauf que .... y en a un qui la connait rudement bien ! et vas y que j'te donne ce que tu aimes et que tu bougeras plus ! et même que ça marche !!! l'est trop fort, lui !

bon, c'est pas tout ça, mais ils doivent partir . pis franchement, Moulins, elle avait bien aimé, mais si c'est pour avoir des nouvelles comme ça , tout les jours .... souffler le froid et le chaud .... quoi que ... la ville dans laquelle ils arrivent au petit matin .... euh ..... ah ben, s'il y a des nouvelles, là, c'est que franchement, ça sera pas fait exprès ! parce que pour avoir du chaud et du froid, vaut mieux avoir un minimum de personne avec qui parler, voyez . plissement de nez, bon, quand faut y aller .... repos !!

elle se glisse sous la couverture, laissant son ange aller faire on tours du propriétaire .
--Tiredelle


Roulotte qu'il a dit...Il en a de bonnes lui ! Trouver une roulotte serpentant sous la frondaison des verges moulinois n'est pas chose facile.
Depuis qu'il a quitté Moulins il vole en direction de Montpensier. Quelques rase-mottes décevants quand il croit percevoir un mouvement et qu'il tombe sur le tombereau d'un paysan rentrant de son champ. Mais de roulotte, point !

Une roulotte ! Et pourquoi pas une anguille dans une boite de foin ! Saperlipaupiette !
Mais il se mettra le gésier en marmelade et la rate en ratatouille pour mener cette mission à bien, foi de pigeon ! C'est pas une roulotte qui lui fera mordre la poussette !
Et pour se donner du coeur au ventre Tiredelle pourfendait l'air en caracoulant un chant appris lors d'un voyage en Normandie auprès d'un fou de bassan :

A moi forban que m'importe la gloire
Les lois du monde et qu'importe la mort
Sur l'océan j'ai planté ma... Roulotteeeeeee... Roulotte en vue par tribord avant !

Dans un piqué digne d'un turbot à fond plat il approche de sa cible, active les aérofreins, lâche une fiente dans l'effort et se pose pour délivrer son message.

Citation:
Louis,

J'espère que vous avez fait bonne route jusqu'à Montpensier.
En souvenir d'un combat que nous avons livré en frères d'armes contre la Fronde,
En souvenir d'une soirée inoubliable à Moulins où vous nous régalâtes de votre art du bâton de feu et des bolas,
En souvenir de votre droiture à respecter parole donnée,
Je voulais vous renouveler, à vous et à votre compagne, notre sincère amitié.

A bientôt, je l'espère,


--Hades..


J'avais bien mangé mon repas... Ceux qui avaient espéré que la fin pour le lapin put être celle ci :

risquent d'être bien déçu, parce qu'en fait, elle était plutôt celle-là :


Après mon repas, je tourne autour de la roulotte, c'est mon territoire, et rares sont les bipèdes qui ont le droit de s'approcher. Il y a celui qui vient chasser avec moi parfois, et les personnes qu'il me dit. Oui, lui et moi, on parle, il me comprend, et je le comprend. Vous n'y croyez pas ? Essayez d'approcher de la roulotte... Je m'en lèche les babines d'avance. Venez allez. héhé. Oh mais voilà un client ! Un petit volatile, pour le dessert, ça m'irait pas mal du tout.

Je le regarde, et me tapis dans l'ombre, sous la roulotte, en arrêt, près à bondir. Arf, dommage, il se pose sur la fenêtre et déjà, le bipède qui me donne les restes de repas, quand il y en a, me vole mon dessert. Je grogne et montre les dents, mais son :

Hades, Couché !

aura rapidement raison de ma colère. Après tout, il va me donner à manger hein ? Hein qu'il va le faire ? J'émets un glapissement, suivi d'un léger gémissement. Bah oui, faut que je l'amadoue, le bipède, et j'en suis sûr que j'aurais droit au reste de la carcasse de poule qu'il a trouvée dans un poulailler un peu plus tôt. J'en suis sûr !
Le_g.
Il se lève et avant de filer se laver, oui, il se lave tous les jours, le troubadour... Bah quoi ? Il fait pas mal d'exercice et une roulotte, bah c'est plutôt un endroit exigu, alors entre les langes de Nicolas, 'fin quoi qu'il est plutôt propre, mais bon le seau où il va la nuit, les relents de poissons pas frais d'une brune au teint verdâtre, si en plus, faut mélanger les odeurs d'un homme qui a transpiré une bonne partie de la journée, bah vous imaginez même pas les dégâts olfactifs vous ! Sérieux, la verdâtre, elle va finir grise si les deux hommes de sa vie font pas un effort.

Donc avant de filer se laver, il sort le seau, et prend son petit déjeuner en laissant la porte ouverte et en le partageant avec ceux qui veulent bien sortir des couvertures. Il fait beau et chaud ou chaud et beau, chacun le prendra dans le sens qu'il voudra...

C'est à ce moment-là qu'Hadès revient de sa petite virée nocturne et que visiblement, à la couleur des babines, il a fait bombance, et qu'un volatile vient se poser sur l'unique fenêtre de la roulotte. Il se lève et va prendre la missive, libérant l'animal.


Hades, Couché !



Interloqué en voyant un cachet de cire, il est un peu fébrile en l'ouvrant ce petit bout de parchemin plié en quinze... beh non en huit rhoo, prenez un vélin et tentez de le plier plus de huit fois té ! Un pigeon rôti aux p'tits pois au premier qui y arrive. Et non pas l'pigeon sur la fenêtre... D'ailleurs c'même pas un pigeon, ça ressemble à ... un goeland ? gné ? si loin dans les terres ? Bref, le narrateur vous présente ses excuses : Louis ne saurait pas différencier un canard d'une oie, il est pas paysan, des fois que certains auraient encore un doute.

Il lit donc et reste sur le fion.


Heu, Amour ?

Il regarde sa douce, et lui lit la missive.

Whaou ! C'est heu... C'est...

C'est très clair non ? vous trouvez pas ? Bah si pourtant... mais va-t-il réussir à le dire, ça c'est autre chose...

C'est Whaou quoi !

Si après ça, il arrive pas à rester sage, bah on voit pas trop bien ce qui lui faudrait de plus hein ? Sérieusement, il est quand même encouragé là, et pas qu'un peu même.

Faut que je lui réponde non ? Mais heu... p'té il a d'la cire ! J'le savais qu'il était noble ! Chiabrenna, j'sais même pas son titre, il l'a jamais dit !

Soudain, il blêmit, et regarde la missive à nouveau.

Heu, j'crois qu'j'ai fait une conn'rie... J'l'ai tutoyé l'autre jour... J'pas fait exprès hein... mais heu... P'té....

Il prend alors un velin pas trop sale, le frotte avec une pierre ponce pour le nettoyer un peu, et enlever les traces d'encre, soupirant discrètement.

Nan mais nan.... J'reviens vite... Faut qu'je trouve un... que j'achète... du parchemin.

D'une main toujours aussi leste, il chope une bourse dans un coffre de la roulotte et file au marcher...

Quelques instants plus tard, j'vous passe les détails de sa ballade, de la négociation avec le marchand, du vélin arrivé dans sa poche "par hasard" et remis en place parce que non, non et non, il a dit qu'il serait sage, na ! Bref, il revient à la roulotte, et commence à rédiger la réponse... La plume danse dans sa main gauche, faisant des aller retours entre le velin tout neuf et ACHETE s'il vous plait... Et pour la petite histoire avec des sous gagnés à la mine... C'qu'il faut pas lire hein ! Bah ouais, faut croire que l'est pas un si grand bandit qu'on veut l'faire croire... Il commence au brouillon, parce que oui, il se connait un peu quand même.
Citation:

Messire,
Je vous remercie bi...


Amour ? On peut pas dire bigrement si ?

Il sourit, et hop, il change le mot...

Citation:
Messire,
Je vous remercie bien chaleureusement de votre missive. C'est avec beaucoup de plaisir que je reçois votre amitié, et vous fait par de la notre, à moi et ma compagne en retour. Sincèrement, elle est très appréciée, bien plus que vous ne pouvez l'imaginer.
Nous sommes bien arrivés à Montpensier, mais la ville est vraiment déserte. Nous avons peut-être croiser une dizaine de passant et encore en nous comptant dedans.
Comme je le dis souvent, l'honneur est la seule chose qu'on ne peut pas nous voler, mais que soi-même, on peut perdre aisément. Le respect de sa parole, quoi qu'il puisse en coûter est une chose à laquelle je tiens.
Ma compagne se joint à moi pour vous remercier, encore une fois, pour vous remercier de cette opportunité qui nous a été donnée de vous rencontrer et de pouvoir vous considérer comme des amis....


Il soupire et regarde sa compagne

C'trop long hein ? Mais j'sais pas comment lui dire... qu'c'est dur d'changer... c'vraiment dur, d'changer d'métier... et qu'sa lettre arrive pile au moment où j'sentais que j'tenais plus trop...P'té... c'compliqué... et si j'mettais juste : "merci" ? c'pas assez hein ?
Brunissande
elle .... elle végète en faite ! et même vachement beaucoup ! limite comateuse ! par pour dire, mais, elle en a reçu pas mal sur le coin du museau, questions nouvelles bonnes ou pas . une chose et sure, c'est que c'étaient toutes des nouvelles aux quelles elle s'attendait pas ! c'est p't'être ça qui l'a assommé au final ! accumulation de nouvelles non prévues . remarquez, si elles avaient été prévues, ça aurait plus été des nouvelles mais des anciennes . et ça fait pas le même choc voyez ?! bref, la sombre en mode "j'ronfle pas ! je respire fort!" . vous me direz, oui mais les odeurs sus nommées ? et à cela je répondrais .... que tant qu'elle dort, ça à pas trop l'air de la déranger alors, allons pas nous la secouer tout de suite ! pis comme il parait qu'elle fait partie des dites odeurs ... colorées même .... je dirais que verdâtre, après tout ... ça aurait pu être pire ! si si , genre caca d'oie , qui est, certes, un teinte dans le verdâtre mais comme c'est pas précisé hein ?! et en parlant d'oie .....

y en a une qui tente de voir si la fenêtre est solide . non parce que franchement, vous avez déjà vu la taille d'une fenêtre de roulotte ? et la taille d'une oie ? maintenant essayé d'imaginer la bestiole se posant délicatement sur le rebord que même pas que c'est sur qu'il existe tellement il est fin . limite on se demande comment les pigeons font pour pas se ramasser, alors une oie ... et ça fait un de ces barouf à vous réveiller une lorraine enceinte végétant ! ce qui ne manque pas d'ailleurs . le teint reste joliment brouillé et ça lui va tellement bien, surtout au réveil . les yeux sont gonflés ce qui lui donne un regard tellement vif et intelligent . la bouche est sèche et la langue pâteuse , je vous passe l'haleine de poney sur c'coup là ! la crinière de boucles qui forme une si jolie auréole du style coiffure des années 60 mais pas 1400 voyez ?! loin looooiiinnn dans le futur !! une coiffure typiquement féminine qui portera le nom d'un plat à base de choux déjà connu à notre époque . vous voyez pas ? rrhhhoo faut tout vous dire !! une chou... une chou... bon, j'abandonne, ceux qui ont pas trouvé .... ben y s'ont qu'à se renseigner ! que manque t il, au tableau idyllique de la toute petite brune au réveil ? ah oui !!! le filet de salive séché sur la joue ! bref, elle dans toute sa splendeur matinale !

un grognement, oui, elle a appris avec son ange . le matin, on se réveille et on grogne . ça doit aider à remettre les idées en place, ou j'sais pas . les yeux, bouffies, qui clignent sous la lumière qui brule . la bouche qui essaie désespérément de saliver . la main qui vient frotter la joue a filet séché . la tête qui se redresse péniblement pour voir ce qui obstrue sa vision fenestrale . et tout ça, presque en même temps ! ettt oui, c'est toujours et encore une femme , elle peut le faire ! après un long bâillement, qui, avec l'haleine, doit bien tuer toutes les mouches du coin, elle se redresse péniblement . les doigts qui se retrouve prisonniers de la crinière en position haute . elle a juste le temps de voir que c'est pas une oie et hop, ça disparait ! oui oui ! vrai de vrai ! la lorraine n'est pas d'un naturel curieux (que celui qui vient de se marrer avance d'un pas et ose affronter la brune au réveil !!!) mais là .... va falloir qu'elle mène son enquête !!

elle s'enroule dans la couverture et pose les pieds au sol . redressement du corps plus lent que prévu . au réveil, toujours un peu délicat, surtout quand elle est si doucement éveillée par une oie qu'en est pas une . et un pas après l'autre elle arrive à la porte de la roulotte restée grande ouverte . on ne demandera pas pourquoi, hein ?! suffit de voir le voisin du dessus ! et, ooohhhhh, merveilleuse coïncidence , c'est pile au moment où son tendre amour, lui parle !! un regard noir, pas fait exprès, sur les convives du petit déjeuner partagé et toujours bien enrubannée dans sa couverture, elle descend les marches pour s'affaler sur un tabouret libre ! le bonjour joyeux du matin ce limitera à ...

tisane sious plait

et c'est seulement après avoir humecté ses papilles qu'elle se penche pour voler un baiser à son tendre qui semble assez ....perplexe devant une missive .

Heu, Amour ?


elle a rien capté de ce qu'il disait . et c'est en finissant son bol fumant que les mots s'insinuent, enfin, jusque dans les cases compréhension de son cerveau . elle se lève d'un bond et passe derrière son ange pour lire à son tour . pas qu'elle le croit pas hein ?! mais bon, juste réveillée, pas sure d'avoir tout bien compris .... bref ! et c'est là que l'on peut s’apercevoir de leur complicité, à ces deux là ! parce qu'aux :

Whaou ! C'est heu... C'est... C'est Whaou quoi !

du grand brun suit immédiatement les :

hhhaaannn mais ... hhhaaannn !!!!

de la toute petite brune ! c'est y pas beau un couple se comprenant si bien ! parlant presque le même langage . et dire qu'il y en a encore pour s'étonner qu'ils s'engueulent pas ! on peut pas s'engueuler quand on se comprend aussi bien !

et là, c'est la panique ! et pour une fois, c'est pas elle, qui panique, même que !


Faut que je lui réponde non ? Mais heu... p'té il a d'la cire ! J'le savais qu'il était noble ! Chiabrenna, j'sais même pas son titre, il l'a jamais dit !

Heu, j'crois qu'j'ai fait une conn'rie... J'l'ai tutoyé l'autre jour... J'pas fait exprès hein... mais heu... P'té....


elle ouvre la bouche pour essayer de le rassurer mais la referme . la rouvre lorsqu'il prend une inspiration, et la referme parce que c'était juste pour pouvoir continuer le débit . elle s'installe à coté de lui, pose son coude sur la table et appuie sa joue contre sa main ouverte . là, il occupe ses mains à frotter un vieux vélin donc elle va pouvoir en placer une .

mon Ange, j'crois qu'il s'en moque que tu lui donnes un titre et qu'tu l'ais tutoyé, tu sais .

mais quand même ...

tu ... tu l'as tutoyé ???? hhhaaannn !!!!


elle se reprend un peu, pas la peine d'en rajouter . oui, mais quand même hein ?!

oui, non, mais c'est pas grave. il parle d'amitié, non ?! donc voil.......

et même pas qu'il lui laisses finir sa phrase qu'il rentre dans la roulotte, abandonnant le vieux vélin et la pierre sur la table . et qu'il ressort presque aussitôt direction, le village ! elle le suit du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse à sa vue . là, même pas qu'elle va le suivre . va pas trottiner enroulée dans une couverture, non plus hein ?! pis, elle, elle va profiter qu'il soit pas là, pour aller se baigner et se décrasser un peu . j'vous passe l'épisode toilette, ça ferait voyeurisme . mais sachez juste, qu'elle revient toute propre et les doigts passant et re passant dans la crinière plus qu'humide pour faire mine de la démêler . prête à s'attaquer à la toilette du petit d'homme, qui râlouse un peu mais qu'elle amadoue à coup de bisous bruyants . aaahhhh !! le retours du père et compagnon prodigue !!!

il a l'air un peu calmé . s'installe pour commencer à écrire sur le vieux vélin taché tandis qu'elle, juste un peu plus loin, plonge l'enfant dans un baquet d'eau tiède .

euh ... non, évite le "bigrement" ça rime pas

avec quoi ça rime pas ? alors là .... aucune idée ! ça lui est venu comme ça . entre tentative de lavage et d'essuyage de Nicolas et écoute de son tendre et ses problèmes d'élocution écrite.... bon, en finir un pour s'occuper de l'autre !! là, pas trop l'choix !

TATIE !!!! AU SECOURS !!!


et hop, une Tatie Gertrude avec un bébé propre mais pas fini de sécher ni habillé dans les bras !! tout en essuyant l'eau sur ses bras elle s'approche de l'homme de sa vie et enlace son cou, posant un léger baiser sur le coin de la mâchoire . les yeux noirs parcourt rapidement les mots écrits . elle lui sortirait bien un truc du genre : "bienvenu dans mon monde, Amour" mais c'est pas l'moment . pis ça lui semble pas très adéquate, là, tout de suite .

bien, déjà, si tu mettais "messire De Valmonte", ou alors "messire Morphey"?


suivant les lignes gauchères de l'index de la main droite , elle poursuit .

j'mettrais pas le "bien chaleureusement" moi , juste "je vous remercie de votre missive" . pis, ça te fait juste plaisir, son amitié ? vu comment t'es j'dirais que t'es plutôt flatté voir, honoré, non ?! "votre amitié m'honore et sachez que la notre, celle de ma compagne et la mienne, vous est d'ors et déjà acquise" .

hop, plus court et plus direct tout en restant dans le ton . trop forte elle, quand même ! l'index poursuit son voyage sous les lignes .

euh .. si tu veux vraiment appuyer sur le faite que ça te touche . ben .. dit le simplement . un truc comme ... " sachez que vos mots m'ont touché plus que vous ne pourriez l'imaginer "


hop, poursuite du voyage d'écriture ....

pour les nouvelles de Montpensier et ta parole ... changes rien . tu dis ce que tu as à dire . euh ... par contre, mon Ange, tu le remercie de l'opportunité de les avoir rencontré ? euh ....


si elle le voyait pas si .... euh ... perdu, elle jurerais qu'il est en train de lui faire une nouvelle pièce qu'elle arriverait pas à comprendre .

pourquoi tu dis pas, juste un truc comme ...."ma compagne et moi, sommes, réellement, heureux d'avoir eu la chance de vous rencontrer et nous vous remercions, encore une fois, de votre amitié " ?

pis comme elle est pas sur, mais alors pas sur du tout qu'il est tout bien entendu .. elle file chercher sa plume à elle, parce que la senestre, ben, elle écrit pas bien avec elle, et écrit son ptit truc juste son le sien .



Citation:
Messire,
Je vous remercie bien chaleureusement de votre missive. C'est avec beaucoup de plaisir que je reçois votre amitié, et vous fait par de la notre, à moi et ma compagne en retour. Sincèrement, elle est très appréciée, bien plus que vous ne pouvez l'imaginer.
Nous sommes bien arrivés à Montpensier, mais la ville est vraiment déserte. Nous avons peut-être croiser une dizaine de passant et encore en nous comptant dedans.
Comme je le dis souvent, l'honneur est la seule chose qu'on ne peut pas nous voler, mais que soi-même, on peut perdre aisément. Le respect de sa parole, quoi qu'il puisse en coûter est une chose à laquelle je tiens.
Ma compagne se joint à moi pour vous remercier, encore une fois, pour vous remercier de cette opportunité qui nous a été donnée de vous rencontrer et de pouvoir vous considérer comme des amis....


Messire Morphey,

Je vous remercie de votre missive .
Votre amitié m'honore et sachez que la notre, celle de ma compagne et la mienne, vous est d'ors et déjà acquise.
Nous sommes bien arrivés à Montpensier, mais la ville est vraiment déserte. Nous avons peut-être croiser une dizaine de passant et encore en nous comptant dedans.
Comme je le dis souvent, l'honneur est la seule chose qu'on ne peut pas nous voler, mais que soi-même, on peut perdre aisément. Le respect de sa parole, quoi qu'il puisse en coûter est une chose à laquelle je tiens.
Ma compagne et moi sommes, réellement, heureux d'avoir eu la chance de vous rencontrer et nous vous remercions, encore une fois, de votre amitié


elle pose sa plume et regarde son homme en souriant .

oui, c'est dur, Amour, je sais . et rien ne t'y oblige .

arrfff , donnez lui de quoi écrire et le langage change avec le reste ! elle lui vole un baiser en lui chuchotant : "j'suis sure que juste "merci", il aurait compris tout pareil "

y a pas , ce ptit bout d'femme entre deux mondes, elle peut servir , de temps en temps . et en parlant de servir ... va falloir qu'elle mâche si il veut pas qu'elle lui serve un petit déjeuné près digéré !!!
Le_g.
Il prend le brouillon que sa femme a préparé, le lit, et secoue la tête quand elle dit qu'il est pas obligé.

Ouais, j'sais, j'suis libre. Mais j'le fais pour nous, Amour. Pas envie qu'tu soies listée partout. C'pas toi ça. C'te vie que j'menais, c'pas pour toi. Et dis pas qu'j'change "à cause de", mais plutôt "grâce à" toi.

Il lui sourit, et la regarde sa belle, puis lui vole un baiser.

J'vais m'entraîner, j'trouv'rai p'tete l'inspiration hein.


Il regarde son fils.

Nico ? Tu viens avec moi ?
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