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[RP] Et une assignation à résidence, une !

Le_g.
[11 juin 1460 - au réveil]

Il peste, il râle, il se lève en bougonnant, autrement dit, pas le moment de le chatouiller, il est pas d'humeur. Il vole un baiser à sa compagne, dépose un sur la joue de son fils, attrape le pot de chambre et sort pour aller dehors. En premier, vider le pot et le leur ramener, ensuite la rivière pour se laver.

Il est en rogne, grogne et ça n'a vraiment pas l'air d'aller.... A croire que les jours passés à rester sur place, c'est pire que la prison pour lui, il devient fou à ne pas bouger... Laissant Tatie Gertrude et sa douce s'occuper de nicolas, il va chercher du lait. Mouais et tant pis pour le fermier qui dort encore, l'avait qu'à pas dormir... A ce rythme, il va finir par faire une grosse connerie. Passe encore pour un peu de lait, mais à tourner en rond, il va finir par se laisser aller. Il revient, encore plus grognon...


Amour ? Des nouvelles des Valmonte ? Le juge fait tout pour que je tienne ma parole ce vaurien. P'té, qu'il donne un verdict ! N'importe lequel, m'en fout mais p'té ! Qu'il me donne un verdict ! J'en ai marre...
Brunissande
[ tout pareil qu'au dessus ]


le soleil caressait sa peau nue , l'illuminant d'une couleur douce et chaude . une toute petite brise faisait danser ses longues boucles sombres avec langueur . le silence était ponctué du chant des oiseaux et du clapotis de l'eau . elle était bien . sa respiration était calme et profonde . détente parfaite et douceur de vivre . allongée,la tête reposant sur un coussin de plume moelleux, le corps reposant sur la plus douce des couvertures de laine, au fond d'une barque . se laissant entrainer par un courant lente et bercer par les légers remous ..... et pour ajouter à ce tableau idyllique la douce voix de son Ange traversant les nues pour si joliment tinter à ses oreilles . les yeux s'ouvrent, car oui, il étaient fermés, pour chercher dans les nuages le visage tant aimé .

ah ben de nuages et de voute céleste, point . le plafond de la roulotte . pas grave, c'est son ciel à elle . la douce voix de son Tendre, ah oui, mais en mode "tu m'touches, j'te bouffe" . aller, pas grave non plus, elle le trouve trop craquant quand il est bougon . et c'est donc tendrement qu'elle lui reprend son baiser . elle se lève, à son tour, pour préparer le petit déjeuné du petit d'homme . arff , ben va falloir attendre le retours du père prodigue avec le lait . mais les tartines sont tranchées et emmiellées et enfant comme lorraine, s'en donne à cœur joie . là, aller savoir pourquoi , surement la faute de la barque, parce qu'elle a toujours détesté être SUR l'eau ! le bateau, c'est pas son truc . elle a essayé, une fois, et elle a été malade à mourir ! ça bougeait sous ses bottes . ça bougeait tout le temps ! et ça , c'est pas normal ! sous les bottes, ça doit rester stable !! donc, surement la faute de la barque, elle se sent pas bien, mais alors pas bien du tout ! l'estomac qui se contracte, qui tangue, cherchant le meilleur moyen de rejeter, au plus vite, ce qu'il contient .

la peau, couleur miel clair, vire brusquement au vert si seyant . une main vient se poser sur ses lèvres . ah mais, c'est la sienne . parfaite coordination des mouvements . ça va passer, ça va passer . ne pas bouger, et ça va passer ! il faut que ça passe !! mais, comme d'habitude, plus on y pense ... ben moins ça passe ! et le miel tartiné remonte sournoisement dans l’œsophage ! houlààààà !! y a urgence !!! elle se lève rapidement et file dehors se trouver un buisson ou quelque chose pour laisser libre cours au voyage alimentaire ! contraction, expulsion ! non, non, elle n'est pas en train d'accoucher ! ou alors, elle imaginait vraiment pas que c'était ça ! pis, c'est pas un peu tôt ? on lui a pas dit 9 mois ou un truc comme ça ? contraction des muscles abdominaux et expulsion de petit déjeuné !! les mèches tenues de chaque coté de son visage . la vache, ça fait mal et le gout n'est pas franchement des plus agréable !!!

l'accouchement alimentaire fini, elle va jusqu'à la rivière pour se rincer la bouche et revient à la roulotte le teint blême . pas que ça soit plus joli, le crayeux que le verdâtre, mais on fait avec ! la toute petite lorraine en mode "tout va bien mais j'suis malaaaade" ! elle allait se rallonger histoire que sa tête arrête de tourner dans un sens peut habituel, lorsque son homme revient avec le lait . même pas le temps de se relever que Tatie est déjà sur le coup du chauffage de lait ! trop forte cette Tatie, moi j'vous l'dis !

mais comme, même franchement pas bien, la jeune femme arrive quand même à remarquer certaine chose ...

euh ... mon Ange ? tu as donné toute la bourse d'écus au paysan juste pour un peu de lait ?

non, parce que y a une marge entre payer son du et engraisser les gens pour rien, quoi ! faudrait voir à pas trop en faire ! du coup, elle se redresse et, jambes pendante, s'assoit sur le bord de la paillasse . euh ... oui, ben, des nouvelles des de Valmonte, elle en a, oui, mais euh .... pas des comme il pense quoi ! euh ... oui, ben, elle aussi, elle a les bottes qui la démangent ! elle fini par se lever, doucement, un ptit moment pour stabiliser son cerveau, qui ne s'est pas levé en même temps qu'elle . v'la t'y pas qu'il nous ferait une rébellion, le cerveau ! et elle vient se mettre dans les bras du l'ours qui grogne, qui peste et qui doit faire les cent pas dans tout les sens ! même pas peur, elle ? ah non, même pas ! inconsciente ? oui, p't'être ! mais le cerveau qui traine, ça aide pas non plus à bien se rendre compte de ce qui se passe et de ce qu'elle risque, à affronter de face un grand ours brun et a venir se coller entre ses pattes ! la mirabelle, elle, aide à aiguiser les instincts primaires de survie , la grossesse, non !

elle lève le nez vers le grognon si craquant .

parait qu'il a disparu, l'juge ! t'as pas entendu le crieur public ?

bon ça c'était pour les nouvelles de justice . passons à la suite .

dis ... tu as tenu ta parole, là, non ?! t'es revenu et tout et tout . on peut p't'être s'en aller maintenant, non ?! euh... ta parole c'était juste de revenir ?


elle a, d'ordinaire, assez bonne mémoire, mais, étrangement, depuis qu'elle a des petits pieds qui poussent en plus des siens, ben des fois ... y a comme des cases qui se vident .
Le_g.
Il tournait en rond, comme un ours en cage. En plus, on lui avait dit de se casser de l'armée. Tout allait pour le mieux. Il se lève ce matin là, en mode pas commode...

Direction nettoyage du campement. Il grommelle et prend son fils par la main, qui n'est pas réveillé, finalement le met sur son dos pour aller faire un tour avec lui.

Les deux hommes, le père et le fils haut comme quatre pommes, profitent d'un moment père-fils. Ce qu'ils font, ne sera pas dévoilé aux lecteurs. Ils ont juste besoin de savoir qu'ils ont parlé.

Au retour sur le campement, tous beaux, tous propres, ils se jettent sur le petit déjeuner. Le grand dit au plus petit de manger proprement, et ensuite, c'est direction entraînement au bâton de feu. Son fils commence à joouer avec le feu, et le paternel n'en est pas peu fier, même si pour le moment, personne d'autre qu'eux deux le savent. Ils en ont fait leur secret à eux.

Mais avant d'aller s'entraîner, le Gaucher écrit au Conseil Ducal.


Citation:
A vous, Conseillers Ducaux,
Je vous dédie ces mots
et vous prédit des maux.

Vous n'êtes que des dormeurs
qui faites un foin pour l'honneur
mais dormez à toute heure.

Vous n'avez rien dans les braies
Bande de petits prétentieux
Pas une semaine de délai
Pour vous autres orgueilleux

J'ai fait ce que j'avais à faire
j'ai bel et bien tenu ma parole
Je pense que le bénéficiaire
A pu y voir plus d'un symbole

A vous, Conseillers Ducaux,
Je vous dédie ces mots
et vous prédit des maux

Attendre à Thiers le verdict,
Je ne vous en donne pas ma parole
Apprenez à exiger d'être strict
à vous mêmes, sans auréoles.

Vils manants et gueux assurés
vous ont prouvé avoir honneur
plus que vos têtes couronnées
orgueilleuses n'ont prouvés !

Je ne vous salue pas, j'aurais tord
et n'attendrai pas, ce serai déraison
que votre juge décrié haut et fort
daigne se sortir les doigts du fion !

Louis Track



Puis, il file donc avec son fils pour s'amuser dans une clairière, la vie, c'est lui, ce petit homme, et rien d'autre ne compte en cet instant, il a besoin de se ressourcer, de prendre certaines décision, et lui seul peut l'aider.
Brunissande
c'est heureuse, joyeuse, euphorique ? que le tout petit bout de femme se réveille ? ben c'est tout ça à la fois ! un vent de liberté souffle sur le campement . et ce vent là, ben ça faisait un moment qu'il l'attendait . elle se lève d'un bond, ce qui n'est pas si courant que ça, depuis quelques temps, et hop, dehors ! et comme en réponse à sa joie matinale, le soleil pointe le bout de son museau, aussi, et éclabousse la paysage .

debout à la porte de la roulotte, elle s'étire longuement . hop hop, un tours à la rivière pour se décrasser de cette poussière d'attente . pas qu'elle ne se lavait pas, hein ?! mais là, ça donne l'impression d'une peau neuve . et c'est donc cheveux encore ruisselants sur une épaule, qu'elle revient pour le petit déjeuné . comment qu'elle a faim, ce matin !! elle dévorerait un bœuf à elle toute seule ! en espérant que la nourriture décide de rester en place, la journée sera des plus agréable, quoi qu'il arrive .

un ptit tours, bon, d'accord, un grand tour, par la case "occupation du petit d'homme" et elle entreprend de nettoyer l'endroit où ils sont restés si longtemps . pas question de laisser un ustensile pouvant servir, ici . hop hop, une tornade sombre en action ....

et bien, mais ma foi, tout à l'air de se dérouler sous de très bon hospice . petits rayons de soleil de temps en temps, petit déjeuné qui accepte de rester en place et nettoyage du campement ! serait elle impatiente ? euh ... oui, ça se voit tant que ça ?
Le_g.
Des jours qu'ils tournaient en rond... puis en carré... Vous l'avez jamais vu tourner en carré ? Ah bah vous avez raté quelque chose ! Bref, le Gaucher est en mode Ours grognon, pas content... Ca change pas on dirait...

Déjà, ils ont, enfin, oui oui, enfin, quitté Thiers. Le thiernois de naissance avait pu en apprendre un peu sur son passé, lui qui avait reçu un choc sur la tête il y avait quelques temps. Il avait pu apprendre qu'il avait été meunier... En y songeant, il y croit pas trop... Lui ? Meunier ? Et puis quoi encore ? Bon, il savait qu'il avait du payer des impôts, et un montant conséquent encore ! 1500 écus pas moins ! Entre les impôts et les "petites" majorations. A priori, il était têtu quand il était jeune... bah ça par contre, étrangement, ça le surprend pas trop... Mais pour l'heure, il lui fallait reprendre la route, direction... bah une direction quoi ! Namého.

Déjà, finir de nettoyer, ranger et atteler la roulotte, voir si son fils dort bien, et en route. Les troubadours quittent Thiers. Pas un au revoir, il aime toujours pas ça. Alors il dit juste "A tout à l'heure" à ceux qu'il connait, et file en douce. Les larmoiements de départ, c'est pas pour lui. Il repassera, un jour, ou pas d'ailleurs...

C'est donc en s'étirant, puis en donnant un tape sur la croupe de son cheval qu'il donne le départ.

L'arrivée au petit jour, dans une nouvelle ville, leur permet de se détendre. Pendant que les filles vont faire... ce qu'elles font d'habitude, lui, il va se reposer. Son fils joue sur l'emplacement choisi pour la journée. Il ne resteront pas.

Après une petite sieste, il se lève et va en taverne mais là, il comprend pas trop... soit il y a un enterrement et sont tous à l'église, soit ils ont peur d'une simple roulotte... Personne ! Pas un chat ! Deux heures à siroter une bière pas fraîche en taverne municipale sans voir l'ombre d'un chat !


Chiabrenna ! C'quoi c'te ville ? C'va pleurer après té !

Ouf ! Sauvé ! Le barde vient le rejoindre... Limite que ça lui donnerait des idées de voir une ville si vide...
Brunissande
elle tient plus en place ! vrai de vrai, cette fois, ils s'en vont !! comment ça c'est pas nouveau ?! ben non mais si quand même . alors, même pas qu'elle va laisser quelque chose au hasard . cette fois, c'est décidé, c'est la bonne . matraquage bardesque de pigeon et idée d'attacher la Blonditude derrière la roulotte . arfff ! son sourire la trahit . ben ... parlons d'autre chose .

tellement surexcitée qu'elle reste pas dans la roulotte, durant le chemin . peut pas, impossible ! elle file en avant, pour se laisser distancer l'instant d'après . vérifier que tout le monde suit . pas le moment dans perdre un . et même pas que c'est elle, qu'on perdra !

aaahhhh ! une nouvelle ville ! l'aventure ! euh .. oui, peut être pas hein ?! mais ça lui laisse un ptit gout d'inconnu après tout ce temps passé sans bouger . et dans le jour levant ..... C'EST BEAU !!!

installation du campement pour la journée . et hop, son tendre va se reposer . euh ... mais elle devrait aussi, elle ! surtout dans son état ! ATTRAPEZ LA !!! arfff trop tard ! elle est déjà partis fureter à droite à gauche dans les rues . pppffff !! va bien finir par fatiguer, un jour . mais pas aujourd'hui ! aujourd'hui c'est .... le premier jour de liberté !!! vous pouvez pas comprendre !

mais la liberté, et surtout l'activité intense d'une nuit et d'une bonne partie de la journée finisse par avoir raison d'elle ! au détours d'une forêt, un petit coin tranquille, elle s'assoit juste histoire d'écouter le calme très .... calme de l'endroit et hop là !!! trop de calme et elle s'endort contre une souche !

le temps passe et ouvrant un œil ... s'angoisse déjà d'avoir raté le départ ! levée d'un bon ! et galop en taverne voir ... voir quoi ! mais bon, il fait encore jour, sont pas bien loin, elle devrait voir une ou deux personnes ... surement ... peut être ... avec de la chance ?
Le_g.
Il s'en était passé des choses en peu de temps ! Il avait revu Andréa, sa déesse, avant... Elle avait pu voir leur fils. Il avait aussi réalisé qu'il n'était vraiment pas fait pour être paysan. Il s'ennuyait tellement, que ses proches ne le reconnaissaient pas. Il avait recommencé à picoler, et cessé de jouer avec le feu. Plus de bolas, sauf avec son fils, juste entre eux deux.

Mais ce jour-là, il avait décidé de se reprendre. Fini de jouer le gentil toutou bien discipliné. Il allait mourir enterré vivant s'il devenait paysan. Et il y avait cette lettre, bien en évidence sur le paquet de celles auxquelles il devait répondre.

Allez hop, direction la table de travail. La première missive sera pour Morphey, depuis le temps. Il la signe même et donne le nom de l'organisation à laquelle il appartient. Morphey risque de le lister, il le sait, mais il y a entre lui et cet homme, un respect mutuel, même si Le Gaucher, vu le choix qu'il couche par écrit, sait qu'ils ne seront pas forcément sur les mêmes combats, ou pas du même coté. Ce n'est pas la première fois qu'il a des amis qui font un métier très différents du sien.


Citation:
Mon ami,

Tout d'abord, merci pour vos missives, elles m'ont données le courage de poursuivre, un peu plus loin, ce qui restera une expérience inoubliable.

J'ai tenté, de rester sage, mais je m'ennuie, je m'étiole, même ma compagne ne me reconnait plus. Je deviens las, et je n'ai plus la flamme de vie qui était en moi.

J'ai donc choisi de revenir à ma vie, à celle que je connais, à ce que j'étais. Je meurs loin des routes, à travailler la terre. Ma vie, c'est le grand air, les grands espaces, les chemins.
L'honneur de vous avoir rencontrer, de pouvoir vous appeler mon ami est et restera.
Je ne sais pas encore pour l'heure, où et quand je vais retrouver ma vie.
J'ai tout perdu, pour tenter de devenir ce que je ne serai jamais. Je dois tout reconstruire. Mais cela ne me décourage pas.

Je suis et reste un homme d'honneur, tout comme vous. Je sais que ce choix nous verra peut-être combattre l'un contre l'autre, ce sera un honneur. Peut-être l'un près de l'autre, selon les contrats que j'aurais.

Morphey, avec votre autorisation, je me rendrai à Belrupt. J'ai promis à votre épouse de venir y donner une représentation, alors je viendrai, mais seulement si vous l'acceptez. Je comprendrai aisément que vous ne souhaitiez pas me voir dans l'enceinte de cette université.

Ma décision n'a rien à voir avec les couronnés imbus de leurs pouvoirs, dont vous ne faites pas partie, n'ayez crainte !

Mon choix est uniquement basé sur le fait que ma compagne ne me reconnait pas, que je ne me reconnaisse pas moi-même, et que j'ai pu voir, goûter à ce temps qui passe... mine, champs, forêt, lac, verger... Autant de travaux que j'ai fait sans regret. Si je n'avais pas fait ce choix de moi-même, non pas parce qu'assigné à résidence ou en procès, mais de moi-même, en homme libre, sans être à calculer ce que je ferai à la sortie du procès, de la prison, ou que l'assignation prendra fin, Si je n'avais pas attendu, sans contrainte, et sans but, sans avenir, je n'aurais pas compris, je n'aurais pas ressenti ce désarroi.

N'avoir pas de but dans la vie, pas de métier, n'être rien, n'être qu'un gueux sans avenir, être sans vie, sans flamme, c'est la pire des situations qu'un homme puisse vivre. Aucune opportunité, aucun rêve, plus rien ne m'habitait, plus rien ne me faisait vibrer, sentir cette sève qui donne envie de conquérir le monde, de gravir les montagnes, de toucher les nuages. J'avoue qu'une réminiscence de mon passé m'a fait aussi comprendre que ce que l'on est, on ne peut pas le nier. On peut tenter, mais la passion, la flamme, la vie, elle est juste là, pas loin, et sans elle, il n'y a que mort et désolation. Oui, je dis bien mort, car ce n'est pas une vie que de n'avoir aucun rêve, que de n'avoir pas d'avenir, c'est être vivant sans l'être, être vivant dans le sens de bouger, manger, respirer, mais mort à l'intérieur, sans flamme, sans rêve.

En écrivant, je m'aperçois que je ne cesse de parler de flamme, de feu, de vie. Savez-vous que depuis la relaxe, je n'ai quasiment pas jongler ? C'est l'un des signes qui prouvent que je mourrais à petit feu.

J'espère que vous me pardonnerez ce choix, mon ami, mais je me devais d'être franc avec vous, je l'ai toujours été, je ne dérogerai pas à cela.

Humblement,

Louis Track
Le Gaucher
Cernunnos




Il termine, et la plie, puis met une ficelle de chanvre autour. Il esquisse un sourire à cette vision. Entre Morphey qui utilise de la cire, et lui un bout de ficelle, c'est carrément la nuit et le jour, mais il l'accepte ainsi. Il retourne à sa vie.

La seconde sera pour son futur parrain.

Citation:

Arthur,

Je t'ai demandé d'être mon parrain, et je maintiens ma demande. Seulement, j'ai un aveu à te faire, Ta Grandeur. Excuse-moi, je n'ai pas pu résister à l'envie de te taquiner.

J'ai tenté de rester dans le droit chemin, celui que le Très-Haut montre, seulement, je meurs d'ennui. Si je poursuis, j'en mourrais. J'ai perdu la flamme, le jongleur de feu n'était plus et je veux me retrouver moi-même, n'en déplaise au Très Haut.

Tu as entendu ma confession, dans son intégralité je pense, ou presque. Tu es sans doute l'homme de loi qui me connait le mieux, Messire le Procureur. Je plaisante, mais je dois t'avouer que j'ai revu Andréa, la mère de Nicolas, et je l'ai embrassée. Tudieu, Arthur, pourquoi elle me fait cet effet-là ? Je l'ai dans la peau, il faut que je l'oublie, que je m'éloigne d'elle. J'aime Sande, et c'est elle que je veux épouser, même si Andréa ... m'a provoqué une réaction... humaine, enfin je crois.

Frère Arthur, dis-moi que je suis pas anormal, s'il te plait. Un homme peut-il aimer dans sa tête une femme et avoir le corps qui réagit violemment au point de ne plus arriver à se contrôler en présence d'une autre ? J'ai avoué à Sande ce que j'avais fait.

Avec ta permission, je voudrais venir pour me faire baptiser par toi. Pour le mariage, je pense que ça attendra, il faut encore que je règle certaines choses, en particulier ce problème d'avoir une femme dans la tête et une autre dans la peau. Accepterais-tu que nous en parlions toi et moi ? J'ai besoin de ton aide, mais je sais que, vu tes fonctions, tu dois être pas mal occupé.

Ah, une dernière chose, quand je viendrai en Languedoc, même si je reprends mes activités, mon métier, je te donne ma parole d'honneur que je n'y "travaillerai" pas.

Prends soin de toi, Parrain, si du moins tu acceptes ma demande.

Louis Track
Le Gaucher
Cernunnos.

PS : Prends soin de toi aussi, même si tu n'acceptes pas de me baptiser et d'être mon parrain
PSS : Même si tu veux pas, je te garde en amitié.
PSSS : Et puis si tu veux pas m'entendre de nouveau en confession pas grave.
PSSSS : Heu si, en fait, j'aimerais vachement beaucoup que tu acceptes de m'aider à faire le tri entre ma tête et ce que je ressens
PSSSSS : Ah, c'est le dernier promis, je reprends mes activités, sinon c'est un enterrement que tu auras à célébrer.


Et de deux ! Celle là, il y met une ficelle et appelle Hades pour une livraison spéciale au Comte du Languedoc, mouais pas n'importe qui le confesseur du Gaucher... Bref, il continue sur sa lancée, mais pour le boulot cette fois.

Citation:
Salut l'ami,
Je suis disponible. Où et quand ?
Le Gaucher.


Et de trois ! Rapide, concis, il envoie. Direction ? Bah et puis quoi encore ? Faudra être patient. Il esquisse un sourire et s'étire. Allez, plus qu'à prendre contact avec deux ou trois autres personnes, et ça va aller. Il a l'impression de vivre à nouveau.
Le_g.
Sa brune n'avait rien compris. Elle l'avait vu s'ennuyer, elle l'avait vu faire des sacrifices énormes, mais elle n'avait rien compris. Elle lui avait demandé quelques jours avant qu'il voit Andréa s'il s'ennuyait, il n'avait pas menti, oui, il s'ennuyait. Elle en avait déduit qu'il n'était pas heureux...

Et ce matin là, le 22 juin, alors qu'ils ont repris la route la veille, il a sa tête des grands jours. Le Gaucher dans toute sa splendeur, pas toucher à l'ours grognon le matin. Il s'occupe de son fils, ne parle qu'à lui. Il ignore copieusement sa brune. Elle a brisé ses rêves en lui demandant de redevenir celui qu'il était. Alors il va redevenir Le Gaucher. Le masque est quasiment en place.

Il ébouriffe la tignasse de son fils.

Coucou Nicolas ! Tu vas aller avec l'encapuchonné et Tatie quelques jours, papa va aller travailler. Tu veux bien hein ? Et puis quand je reviendrais, tu auras ton épée de bois, celle que tu n'arrêtes pas de me demander. Je te l'offrirai mon grand. Tu vas bientôt avoir quatre ans, tu es un grand garçon maintenant !

Il l'embrasse sur le front, envoie une missive à sa nièce qui devrait pas tarder à arriver.

Citation:
Ma puce,
Toi et ton homme, et le Chevalier, si vous voulez de l'action, il va y en avoir sous peu. Je vous dirai ça de vive voix. On reste en contact.
Tonton Louis.


et il envoie une autre à la rousse.


Citation:
Ma puce,
Si tu ne fais rien, j'ai eu quelques contacts, dont un pour très rapidement. Je n'ai pas tous les éléments, pas pris le temps de vérifier, et je vais y aller, je connais l'instigateur, il sait qu'il a pas intérêt de me faire une entourloupe. Alors je te propose si tu le souhaites, de nous rejoindre.
Tonton Louis


Puis il prend la main de son fils après avoir fait partir les missives.

Si on allait se baigner ? Tu viens ? Juste toi et moi et personne d'autre.

Là, clairement, il signifie vouloir un moment seul avec lui.

L'encapuchonné ? Tu surveilleras nos arrières pendant qu'on sera dans la rivière moi et Nico, steuplé. Tu laisses absolument personne s'approcher, j'ai b'soin d'parler à Nico.

D'un geste sans équivoque, il retire la chemise que Sande lui a offerte. Sa devise, il l'oubliera pas, c'est la sienne, mais elle a tout cassé. Il pensait que c'était lui, mais elle l'a réduit à néant, ou du moins tenté. Jamais encore, on ne lui avait fait miroiter de toucher un rêve pour mieux le détruire. Il esquisse un sourire en coin. Déçu ? Même pas, il aurait du s'y attendre. Elle avait demandé à retrouver son brigand ? Elle le retrouverait, ou du moins, elle retrouverait un brigand, parce que là, il n'était plus tout à fait le même, désabusé. Fini de rêver. Il va remettre le masque.
Brunissande
acide ! de silence en incompréhension elle n'a pas dormi . elle a tout gâché . elle le regarde faire, sans bouger . il arrache tout ce qui faisait eux pour ne garder que lui et son fils . il n'a entendu que les mots qu'il voulait entendre . juste ça . ceux qu'il n'a pas retenu ... sont pourtant ceux qui auraient pu ... mais il semble ne plus vouloir .

elle en avait fait, des efforts, depuis le commencement de leur relation . même avant . mais il foule tout au pied juste pour une phrase , quelques mots , perdus au milieu des autres . une fois, juste une fois, elle a dit "brigand" pour combien d'homme ? mais il n'a pas entendu . acide .

elle s'éloigne du campement . qu'aurait elle a y faire ? il la rejette ostensiblement . pourtant, la veille, il lui a dit, "me lâche pas " plusieurs fois . acide .

elle marche dans cette nouvelle campagne . ne voulant plus penser à rien . elle n'est décidément pas à la hauteur . elle restera à sa place
Liselle.
j'attendais qu'il la lache un peu

j'la suis et j'la rattrape


ma belle, qu'est ce tu fais ? il t'a pas assez umilié ?

t'va m'fairel'plaisir d'regarder la verite en face

t'vois pas qu'il joue avec toi d'puis un moment ?
Brunissande
pas bien, la toute petite brune? c'est le moins qu'on puisse dire . entre une tavernière qui n'avait pas bien compris ce qu'elle disait . logique elle était restée évasive. une discution avec un grand brun qui lui dit tout plein de chose et qui dès le matin montre autre chose .... on serait perdu à moins . alors elle fait ce qu'elle fait habituellement, elle s'isole . ah ben non, faut croire qu'elle est pas assez loin, ou je sais pas . parce que la voix, qu'elle entend ... houlàààà !! elle a dû en faire de la route pour arriver jusque là . quoi que, il semblerait qu'elle est trouvée le fameux marché alors la campagne ..... mouais, passons .

la brune avait pourtant tout fait pour éviter son contact . physique et autre . elle n'ouvrait plus que rarement les pigeons et n'y répondait jamais . elle n'écoutait plus la petite voix qu'elle tentait de faire tinter à ses oreilles via un tout ptit volatile . silence radio total . alors l'entendre là .... ça laisse comme un gout étrange . persécution ? non, pas Lis !! mais sur le moment , elle se demande bien d'où peut venir cette voix . elle lève le nez vers la cime des arbres . on sait jamais . non, pas de Lis . cherche dans les taillis . aller savoir . non, pas de Lis . et c'est en ce retournant qu'elle la voit, planté devant elle . limite que ça vous donnerez la trouille . mais comme la brune est pas en mode" tiens, si on s'marrait un peu " ben même pas qu'elle a la trouille .

elle la regarde, son "amie"

qu'est ce tu m'veux encore , Lis ? tu crois pas que ça suffit comme ça ?


et le soupir qui suit est éloquent . qu'on lui fiche la paix, un peu . elle cumule les erreurs dont certaines irréparables . elle culpabilise et n'a pas besoin de Lis en plus .

humiliée ? je suis humiliée, oui . par MA faute Lis . arrêtes de dire qu'il joue avec moi . tu sais pas les concessions qu'il a fait, pour moi . tu sais rien .


si avec ça, Lis arrête pas ... c'est sur, la brune comprendra jamais rien à l'espèce humaine .
Liselle.
j'la r'garde

faut quand meme pas s'foutre du monde

tu t'fou d'moi ? il te rabaisse tout l'temps

d'puis qu'il a r'trouver la chaudasse y pense qu'a t'jeter ça creve les yeux

j'me suis renseigne sur lui c't'un manip de premiere t'es pas la premiere a l'subir

pis qu'c'ta fait pour umilie toi ?

et des effort tant a pas fait toi p't'être ?

t'oubli des trucs et lui aussi mais lui il les oubli expre ça l'arrange
Brunissande
ah ben faut croire que non. elle arrête pas . elle voit pas qu'elle est mal et qu'elle a pas besoin de ça en plus ? non ?! vraiment ?! avec un ptit effort ? même pas ? ah ... bon ben .. alors c'est sur, la toute petite brune ne comprendra jamais rien à l'espèce humaine . faut croire que c'est pas donné à tout l'monde .

elle veut pas écouter , elle veut pas entendre, elle veut juste qu'on lui fiche la paix ! pas bien compliqué ça ! au moins, y a pas d'incompréhension possible, sur ce coup là . pas d'autres mots pour noyer le poisson brigand ou pas . qu'on la laisse TRAN QUILLE ! attendez, vérifions qu'il n'y a pas d'autre possibilité de compréhension là dedans . ça serait quand même bête de se retrouver avec des mots qu'on peut inverser ou avec lequel on peut jouer pour arranger sa propre situation, hein ?! alors ... qu'on ... non, hein , pas possible de comprendre autre chose . la .... ben c'est elle, pas possible non plus . laisse .... arfff , là on pourrait comprendre qu'on va promener le chien !!! mais bon, elle a pas de chien, alors hein ?! tranquille .... moui, là aussi .. ça peut prêter à confusion . mais bon toute la phrase c'est assez compréhensible, alors ....

qu'on me laisse tranquille !


on va bien voir ce que Lis comprend là .

si j'ai fait des efforts, Lis et il le sait . mais pas assez, ou pas les bons , ou j'sais pas .

elle la regarde l'air de dire "dis tu voudrais pas aller me chercher des noisettes ? une lubies de femme enceinte, que veux tu !" parce que les noisettes sont pas encore mûres et qu'elle en aurait pour un bon moment quoi !

tu veux savoir ? ben je le voyais s'ennuyer et j'ai pas posé la bonne question . du coup, je lui ai demandé de redevenir celui qu'il était . j'ai dit "brigand" "l'homme que j'aime" il m'a posé des questions, j'ai répondu . genre " tu pourras te faire à cette vie ?" j'ai dit que oui, bien sur . et du coup, il a retenu que ça .et hier soir , il a repris des contacts et se lance .


là, c'est assez clair ? ou faut, en plus, lui faire un dessin ??? oui, non ?! pas qu'elle soit très forte en dessin, mais elle pourra tenter .

mais, il m'a demandé de pas le lâcher, Lis . il avait l'air si perdu ... si tu l'avais vu . je lui ai fait beaucoup de mal, tu sais ?!


euh .... à part s'accroupir dans la poussière pour dessiner avec un bâton ... elle voit pas trop comment être plus explicite, là .
Le_g.
Il joue avec son fils, l'éclabousse, les deux bruns, le grand et le petit, s'amusent ensemble, riant aux éclats dans la fraîcheur matinale. Il le regarde faire, glisser, tomber, tousser de l'eau qu'il avale, et se redresser.

Mon grand, viens près de moi.


Les deux hommes, nus comme au premier jour, un père et son fils, jouant dans la rivière. Il le prend dans les bras, et rajoute.

Allonge toi sur l'eau, tu verras c'est comme un lit. Ne t'inquiète pas, je te lâche pas, tu vois ? Tu flottes !

Il rit, tente de la lâcher mais laisse sa main sous le dos de son gamin, avant de le reprendre dans les bras.


Allez, on va s'allonger sur l'herbe pour sécher.

Il le regarde, et patiente, s'étirant, et lui sourit.


Nico ? Je me suis fâché avec Sande. Elle a rien fait de mal hein. Je l'aime, mais c'est plus pareil.


Il tente de lui expliquer, mais comment dire à son fils qu'il est un brigand, et que sa mère est pareille ?

Mon grand, Papa a pas toujours fait des choses biens. Tu te souviens quand tu as pris le fruit sur l'étal à Tonnerre, sans donner des brillants au marchand ? Bah... Papa il faisait pareil. Avec ta maman, on prenait ce qui nous faisait plaisir.

Je t'ai dit que c'est pas bien de faire ça hein ! Je voulais arrêter, et j'avais besoin que Sande m'aide. Mais elle a pas su m'aider.


Son petiot doit pas tout comprendre, mais il lui parle, comprendra, comprendra pas, au moins il vide ce qu'il a sur le coeur.

Elle me trouvait triste, parce que je jonglais plus, elle a cru que j'étais pas heureux. Elle m'a pas demandé ce qu'il en était, et elle veut que je redevienne ce que j'étais. Mon grand, papa va devoir repartir, comme avant... Tu resteras avec l'encapuchonné, mais je te promets une chose, je ne serais jamais loin de toi, et je viendrai te voir souvent. D'accord ?

Il le serre dans ses bras, et déglutit, déçu de devoir de nouveau, se séparer de lui, même si entre deux "coups" ou deux "campagnes", il viendra le voir, qu'ils pourront jouer ensemble, s'amuser et vivre ensemble, le père et le fils. Le Gaucher embrasse son enfant et lui sourit, parce qu'il n'est pas question qu'il vienne sur les routes avec lui.

Tu sais quoi ? On va pouvoir avoir une plus jolie roulotte. Tu voudrais qu'elle soit comment ?
Liselle.
elle est con elle

j'sais qu'l'amour rend aveugle mais toi y t'a creve les yeux

c'est pas d'hier qu'il a r'pris des contacts

t'veux savoir comment j'le sais ?

y en a qu'on du m'voir avec les deux au marché et on est v'nu m'demandé des trucs

et c'est pas d'hier j'te dis

j'vais meme t'dire un truc ça fait un moment qu'il a dit qu'il s'ennuyé et qu'il voulait r'prendre alors

tu verras qui va t'mener la vie dure pour ç'soi toi qui foute le camp comme ça y pourra dire qu'c'est d'ta faute
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