Eusaias
[...on retouche pas son père et je suis perché]
Orléans.
Le nuage de poussière avait accompagnée larmée depuis la Bourgogne. Les chevaliers de Bouillon, les cavaliers du cur navré et la piétaille qui les accompagnait avait traversé le sud du domaine royal sans être inquiété plus que par larmée du connétable à quelques lieux de retard. Le Balbuzard avait pu rejoindre le gros de la troupe après sa convalescence en Bourgogne.
Chrestien le destrier, le vieux frison, guidait le Bourguignon devant Orléans, alors que le cavalier mâchait les vestiges doignons frits qui avaient servi de premier repas. La main sèche et calleuse tira lépée du fourreau et se pointa en lair afin de faire stopper les armées, non loin de la capitale orléanaise mais suffisamment loin pour éviter flèche et carreau.
Pied à terre !
Regard en arrière pour le moustachu poitevin.
Volkmar, que les hommes se reposent, mais quils ne relâchent pas leur attention pour autant. Tu es celui qui est désigné pour les surveiller.
Puis le regard de rapace se porta sur lépouse.
Ma Reine, je vais mavancer, si tu désires me suivre prévois ton écu, les flèches pourraient bien faire écho à nos voix.
Puis à Cartel et à la capitaine du Cur Navré.
Von-araigne est derrière ses murs, nous ne passerons pas en force, mais par ruse et très bientôt. Ceci dit si nous pouvons éviter de faire couler le sang et que « celui-qui-se-veut-roi » nous tendait loreille et acceptait la paix quon lui offre généreusement, nous naurons plus à prévoir daction en orléanais. Cartel, Estainoise, venez vous avec moi ? Si oui, prévoyez dêtre accueillis par pics et roches.
« Joie Perçante » retrouva son fourreau alors que les éperons dor talonnèrent léquestre compagnon. Alors que dun geste du menton il fit signe à un groupe de cranequiniers équipés de matelas de les accompagner. Il prit alors direction de la hauteur la plus proche possible sans se mettre en danger dOrléans. La voix dun homme serait assez puissante pour se faire entendre.
Au Gouverneur dOrléans, Au Duc dOrléans, Paix ! Soyez rassurés amis, nous nen voulons point à vos vies. A Vonafred, ramène ton gros museau de sale rat et écoute moi bien faux-en-cul. Tu as voulu me faire la guerre et jai attendu, 2 mois. Tu as été lâches au point dessayer davoir 10 ou 15 fois plus darmées que moi pour venir combattre. Mieux quand tu as réussi à réunir tes armées tu tes terré à Orléans. Haha du coup sois heureux jai décidé de venir à toi !
Tu as voulu placer ton sbire en Bourgogne pour la ruiner et me chasser. Ton sbire est en train de panser ses blessures depuis que je lai chassé. Tu nous as envoyé tes chevaliers et ton armée royale pour nous stopper, repoussés ils ont été. Tes partisans ont pénétré la Bourgogne pour y installer on ne sait qui à la tête, nous sommes donc dans ton domaine, là juste sous ton nez. Comme tu le vois, on a peur de rien, toi visiblement de tout puisque tu réclames aide des bretons, des berrichons, de lempire, de léglise et de l'hydre.
Alors donne ordre immédiat au connétable de démonter son armée, sors ta carcasse dOrléans afin de discuter avec moi de ce qui serait bon pour la France. Cest la dernière rencontre dite pacifique durant laquelle je suis prêt à técouter. Si tu nen veux pas, prépare un peu plus darmées car visiblement elles ne sont pas encore très opérationnelles pour me chasser. Je te laisse jusquà midi pour sortir et faire démonter larmée du connétable après cela, considère tout ton domaine royal comme en danger, car comme tu le sais sans doute, je nai pas que des armées dans mes rangs.
Gouverneur dOrléans, Duc dOrléans, vous serez tous deux témoins du courage et la volonté de paix de Vonafred, ainsi que de son sens de lhonneur, ou alors vous serez témoin de sa couardise et sa volonté de sacrifier son propre domaine pour se sentir encore roi du Louvre.
Le Balbuzard avala sa salive afin de calmer sa gorge irritée par le tonnerre de sa voix rocailleuse.
_________________
Orléans.
Le nuage de poussière avait accompagnée larmée depuis la Bourgogne. Les chevaliers de Bouillon, les cavaliers du cur navré et la piétaille qui les accompagnait avait traversé le sud du domaine royal sans être inquiété plus que par larmée du connétable à quelques lieux de retard. Le Balbuzard avait pu rejoindre le gros de la troupe après sa convalescence en Bourgogne.
Chrestien le destrier, le vieux frison, guidait le Bourguignon devant Orléans, alors que le cavalier mâchait les vestiges doignons frits qui avaient servi de premier repas. La main sèche et calleuse tira lépée du fourreau et se pointa en lair afin de faire stopper les armées, non loin de la capitale orléanaise mais suffisamment loin pour éviter flèche et carreau.
Pied à terre !
Regard en arrière pour le moustachu poitevin.
Volkmar, que les hommes se reposent, mais quils ne relâchent pas leur attention pour autant. Tu es celui qui est désigné pour les surveiller.
Puis le regard de rapace se porta sur lépouse.
Ma Reine, je vais mavancer, si tu désires me suivre prévois ton écu, les flèches pourraient bien faire écho à nos voix.
Puis à Cartel et à la capitaine du Cur Navré.
Von-araigne est derrière ses murs, nous ne passerons pas en force, mais par ruse et très bientôt. Ceci dit si nous pouvons éviter de faire couler le sang et que « celui-qui-se-veut-roi » nous tendait loreille et acceptait la paix quon lui offre généreusement, nous naurons plus à prévoir daction en orléanais. Cartel, Estainoise, venez vous avec moi ? Si oui, prévoyez dêtre accueillis par pics et roches.
« Joie Perçante » retrouva son fourreau alors que les éperons dor talonnèrent léquestre compagnon. Alors que dun geste du menton il fit signe à un groupe de cranequiniers équipés de matelas de les accompagner. Il prit alors direction de la hauteur la plus proche possible sans se mettre en danger dOrléans. La voix dun homme serait assez puissante pour se faire entendre.
Au Gouverneur dOrléans, Au Duc dOrléans, Paix ! Soyez rassurés amis, nous nen voulons point à vos vies. A Vonafred, ramène ton gros museau de sale rat et écoute moi bien faux-en-cul. Tu as voulu me faire la guerre et jai attendu, 2 mois. Tu as été lâches au point dessayer davoir 10 ou 15 fois plus darmées que moi pour venir combattre. Mieux quand tu as réussi à réunir tes armées tu tes terré à Orléans. Haha du coup sois heureux jai décidé de venir à toi !
Tu as voulu placer ton sbire en Bourgogne pour la ruiner et me chasser. Ton sbire est en train de panser ses blessures depuis que je lai chassé. Tu nous as envoyé tes chevaliers et ton armée royale pour nous stopper, repoussés ils ont été. Tes partisans ont pénétré la Bourgogne pour y installer on ne sait qui à la tête, nous sommes donc dans ton domaine, là juste sous ton nez. Comme tu le vois, on a peur de rien, toi visiblement de tout puisque tu réclames aide des bretons, des berrichons, de lempire, de léglise et de l'hydre.
Alors donne ordre immédiat au connétable de démonter son armée, sors ta carcasse dOrléans afin de discuter avec moi de ce qui serait bon pour la France. Cest la dernière rencontre dite pacifique durant laquelle je suis prêt à técouter. Si tu nen veux pas, prépare un peu plus darmées car visiblement elles ne sont pas encore très opérationnelles pour me chasser. Je te laisse jusquà midi pour sortir et faire démonter larmée du connétable après cela, considère tout ton domaine royal comme en danger, car comme tu le sais sans doute, je nai pas que des armées dans mes rangs.
Gouverneur dOrléans, Duc dOrléans, vous serez tous deux témoins du courage et la volonté de paix de Vonafred, ainsi que de son sens de lhonneur, ou alors vous serez témoin de sa couardise et sa volonté de sacrifier son propre domaine pour se sentir encore roi du Louvre.
Le Balbuzard avala sa salive afin de calmer sa gorge irritée par le tonnerre de sa voix rocailleuse.
_________________