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[RP] Chat-bit* !

Keridil
Le Duc, qui sous les cris de sa femme emprisonnée s'était rendu en haut des remparts de son château, toisait alors les armées d'Eusaias. Ils étaient nombreux.
Il se retourna, et observa ses hommes à lui. Ils étaient nombreux aussi. Un soupir s'échappa de ses lèvres quand ses yeux s'élevèrent vers la tour. Enfin, il se concentra à nouveau sur la scène qui se jouait sous ses yeux, deux oiseaux se lançant des noms d'oiseau au visage.
Un pas le rapprocha du Roi, et il acquiesça à sa parole, heureux - si le bonheur pouvait être de circonstance - de le voir choisir une voie honorable.


Le Balbuzard ne put s'empêcher de rétorquer, tirant un énième soupir au brun, qui s'approcha à son tour des créneaux.

Nous sommes le témoins de cet accord. Nul ici ne sera offensé au corps sous notre regard. Votre Majesté. Eusaias. Tous deux porteurs d'armes...

Pour un Diplomate ça en dit long.

...Toutefois, si l'un d'entre vous venait à en faire usage, puisse-t-il rôtir dans l'enfer lunaire jusqu'à la fin des temps et souffrir le courroux du Très Haut ainsi que le Plaisir de la Bête, pour avoir brisé un serment prononcé devant tous ici !
Gardes ! Que l'on ouvre et que trois d'entre vous escortent le dénommé Eusaias de Blanc Combaz en notre Salon Pourpre ! Si l'un de vous devait se retourner contre lui, soyez assuré qu'icelui subira aussi l'Enfer.


Puis le Duc d'Orléans se tourna vers le Roi, tentant une difficile révérence sous sa cotte de maille.

Votre Majesté. Puisse le Très Haut vous guider. Allons, si vous voulez bien.

Et le brun s'engouffra dans une Tour. Quelques couloirs plus tard, passant de l'ombre à la lumière, ils débouchaient dans une artère plus feutrée du Château. Un de ses nombreux salons serait le théâtre de cette rencontre incongrue et encore impensable quelques instants plus tôt.
Lorsque chacun fut présent, le Duc put alors ouvrir le débat.


Eusaias.

Il appuya un regard lourd de reproche envers celui qui avait mener porter les armes contre sa terre.

Dites au Roi Louis Vonafred Salmo Salar vos revendications.
Le Très Haut veille.


Cette dernière phrase était un avertissement à l'un comme à l'autre. Ils allaient parler. Juste parler.
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Et si tu veux la liberté, l'égalité et la fraternité, va jouer à Tribalistan.
Vonafred
Adossé contre un mur, bras croisés, le Roy visage fermé et regard droit laissa l'entame au Duc d'Orléans.
Point d'échapatoire cette fois, le Duc n'était point le Primat.
Ne se faisant que peu de doutes sur la teneur des revendications, le Souverain se concentra un instant dans l'attente des vocalises à venir...

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Alonso
Ordre fut donner de regagner la capitale , de la defendre contre le faux roi Eusaias, le félon . je sautai sur mon cheval, suivit les premiers montargois se ralliant à l'appel de duc et du gouverneur. Nous franchimes le pont levis de la capitale , nous dirigeames vers les écuries.

De tout le duché ,les hommes se ralliaient à la bannière Orléanaise. Conseiller ducal , je n en étais pas moins soldat, devait revetir les pièces de protection en vue des futures combats. Enfin, le cul assis sur une pièce d'artillerie , je me mis à regarder l effervescence autour de moi, les derniers préparatifs. J'étais dans l armée orléanaise, il me restait à trouver le maitre forgeron qui me donnerait une épée que je puisse tuer mon premier homme, par la grâce de Dieu et pour le roy

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Falco.
Cavalerie du Coeur Navré


C'était avant que Bouillon aille s'engloutir par la porte Orléannaise, en réponse à l'apostrophe.
Le manchot a d'abord contemplé la rangée de cavaliers et noté avec satisfaction que la troupe s'est durçie.
Ensuite , frottant son menton du moignon, observé les remparts richements garnis.

Orléans..Durant la Guerre du Lys, leur troupe par une charge sanglante cassa le siége des Ponains.Nombreuses furent les selles vides ce jours la.
Il est à présent classé Ennemi de la Couronne, ce qui ne lui fait ni chaud ni froid.
Seul maitre pour décider à qui il offre les services du Coeur Navré selon des critères exigeants..Qui excluent de suivre encore une Couronne ingrate , qui plus est, mal portée.

Il a mené son cheval de nuit au caparaçon de fer terne aux cotés d'Eusaias.
Pour lui dire quelques petites choses des plus sérieuses.


Tu le sais...J'ai exprimé de sévères mises en garde sur la fiabilité de Bourgogne..Et tes colères nous ayant fait renoncé à Conflans m'ont confirmées que tu es meilleur politique que tacticien de guerre.
Aussi que Bourgogne reste bien pleutre, hélas.
Nous avions Conflans au creux de la main et nous aurions durement malmené l'Ost royal lancé contre nous..A cette heure il panserait ses plaies tandis que les Terres du Roy s'amputaient d'une cité.
Même au plus fort des guerres Bretonnes et Ponantaises, le Domaine Royal n'a eu à vivre ce que les Duchés vassaux ont endurés...Le message aurait été bien senti..Tant pis.

Falco est moche, c'est un fait. Trop de blessures et trop de fois Deos ou Sans Nom l'ont remis en jeu sur l'Echiquier.
Il est grand aussi, carrement sac d'os garni de plaques austères.
Un peu penché pour parler à Eusias pour que les mots ne se perdent pas.


Eusaias, prie Déos, car il t'as gardé la vie sauve. Nous avons voulu te tuer sur la route de montargis...Car tu ménes trop de soldats vers une mort vaine.
Nous t'avons manqué, que Sa Volonté soit respectée.
Je me plie aux Signes.


C'est dit comme ça, sur le ton de la conversation.Le maigre fossoyeur aux coté d'un Corbeau.

Je dirige une Franche Compagnie , le moindre de ces cavaliers vaut plus qu'un demi village.Qui peut l'ignorer alors qu'il suffit que je pète à Loche pour que Paris se bouche le nez?Que je tousse à Dijon pour que toute la champagne s'enrhume?

C'est largement exagéré, quoique..Mais il trouve judicieux de plaisanter un brin aprés avoir signifié à Eusaias qu'il devait la vie à la bienveillance divine et uniquement cela.

Je désapprouve la conduite militaire de la Fronde, elle est plus dangereuse pour nous que pour nos adversaires.
Le Coeur Navré va donc garder ton flanc pendant 100 lieues maximum, ou 7 jours à compter de ce jeudi si la distance n'est pas faite.
Nous protégerons ton flanc.
Nous n'attaquerons que des cibles légitimes selon nos citères.
Fanatiques romains
Membres d'Ordres Militaires ayant une conduite jugée hostile.
Ponains, bretons et autres brigands associés.
Et bien sur..Toute personne que Touraine n'aime pas savoir en vie..Qui viendrait à croiser notre route.
Cela exclue de mettre pied à terre pour assaillir cette cité.
Cela va de soi.
Rassure ton infanterie, concentre toi sur ta tâche..Ta senestre et ta dextre sont bien gardés encore un moment.


Mots clairs, sans équivoques.
Plus tard il apprendra que la rumeur murmure que Vonafred l'aurait acheté.
Il en rira.
Ce qu'a à offrir ce roy la ne l'interresse pas. Il n'est pas Berrichon se satisfaisant d'un butin.

Il fait signe aux cavaliers, Estainoise en tête, d'avancer.
Que ceux qui regardent du haut des remparts reconnaissent parmis eux ce qu'ils sont.
Ceux qui ont délivré Orléans et maintenant pourraient bien montrer autant d'efficacité à les occire.

Et, pour finir, s'adresse à voix plus haute à Kayhan.



Kay..Mon Lieutenant Z.O.B...Trop de pigeons, trop de messagers entre ici et Blois...Bouffe les uns, tue les autres..Rapportes les messages.
Prend une escouade de volontaires pour t'aider..Merci.


C'était avant.
Et Eusaias ira dans Orléans avec un peu plus de plomb dans la caboche, il espère.

_________________
Leyah
    Toujours kékpart

"Bonjour Leyah, cet ongle alors ? Cyprien m'a soufflé que ce n'était pas beau à voir..."
La rouquine secoua la tête et de regarder son " homme de paille " nommé et renommé.
Ne me dis pas ..
Et de loucher
Mais quel imbécile .. j'étais certaine qu'il te parlerait de ce dramatique incident, plutôt qu'autre chose, aahhh cet homme est aussi futile que ma godasse qui n'existe pas..
Un large sourire affichant toutes ses quenottes plus tard
Encore que mon ongle cassé est hautement plus important que ce dont il était venu me parler, c'est pour dire ..

BAM
BAM
BAM
Nan nan ce n'était pas la renaissance de la Brigade Anti Morosité, c'était juste quelqu'un qui frappait a la porte, han ! Pôv porte ..
Un " Entrez !" beuglé plus tard et un messager d'entrer avec la note du Roy


Citation:
A vous ma Muse...

Vos ambages tout comme vostre plumage sont apanages et gages de ma rage à vous savoir loin de moi.
Ma Reyne, il n'est de mots assez forts pour vous le dire, vostre minois nous manque plus que de raison.
Vostre assignation sera pour moi devoir.

Sans chouchen mais bientôt sevré d'ichor...

Louis
.


Lecture attentive, avec les mirettes qui s'arrêtent pile là ou çà fait mal ..
Sans chouchen ...
Le poing venant frapper sur la table, d'un coup sec, la rouquine se leva

C'est une honte !
Oui oui le reste était bien entré dans sa caboche, oui oui elle mesurait bien plus qu'on ne pouvait le croire tout ce qui se passait ou se tramait, mais elle avait décidé de se la jouer légère, petes burnes et en prime capricieuse sur lit de futilités.
Y'avait des jours comme çà .. elle s'emmerdait clairement la donzelle.. fallait donc qu'elle s'occupe.
Pour ceux qui connaissaient un tant soit peu la troupinaille du coté cinglé de la Bleizhmorgan, d'aucun savait qu'il y avait UN truc qui l'amusait par dessus tout.
Aussi poursuivit t'elle le mouvement de se lever en fichant le camp vers la table ... plume ramassée rapidement et de griffonner quelques mots.

Sortie rapide, en choppant rapidement un panier juste à côté de la porte, suivie par Dudu bien sur, sinon c'est pas drôle et d'arpenter les remparts de Blois, c'est qu'il lui fallait quelque chose de particulier.
Il ne fallut pas longtemps pour que la trouvaille soit faite d'ailleurs, heureusement ce genre d'équipement ne faisait pas défaut.

Langue tirée sur le côté, la rouquine chipotait, un petit tour de ficelle a gauche, un autre a droite, on fait une croix et ainsi font font font !
Regardant son oeuvre sourire affiché, elle se redressa, la tendit au Dudu qui savait parfaitement quoi en faire..
Quelques secondes plus tard , on put entendre en résonance


PUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUULLLLLLLLLLLLLLL!
DZZzzzZZooOOooiiiIIInnnnnNNNGGGGGNNnnnnNNNNnnn

Une truite volante une !
Et la rouquine de mettre la main en vigie, histoire de suivre le tracé de l'animal volant non identifié jusqu'à ce que cela sorte de son champ de vision.
Un regard a Dudu, un haussement d'épaule

Bouarf .. au pire, ce sera un passant qui la prendra sur la tête, c'est peut etre un peu loin ein ...

Et sous la ficelle enrobant la dite truite , une petite note

Citation:
Cher toi

Comment çà sans chouchen ?

L

PS: Ne mange pas la truite, c'est pour Goustave.

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Isabeau.
Cavalerie du Coeur Navré

Orléans qu'elle avait quitté il y a quelques semaines pour rejoindre le coeur navré, Orléans qu'elle avait servi pendant la guerre du ponant avec l'armée "Ubi maior minor cessat", Orléans où elle et ses compagnons avaient vu la mort de pret quand le namaycush avait pris son armée pour cible lors de son passage, Orléans qui à part le Duc lexhor et une vague enquete de la GPF s'était desinteressé de leurs blessures. Orléans qui n'était plus LE Orléans d'avant guerre.

On file à orléans avait annoncé le chef quelques jours avant, haussement d'épaules de la brunette en annonçant qu'elle quitterait l'armée si attaque il devait y avoir, refusant de combattre des amis malgré qu'elle aurait certaine jouissance à en embrocher d'autres. Nous ne faisons que passer... Alors soit autant veiller pendant le voyage sur les bonbonnes de lilagnôle.

Assise sur son cheval, elle observait les mouvements des troupes orléanaises, un sourire sur les lèvres, amusée d'être de l'autre coté, soldat d'une compagnie franche et de sucrroit traite à la couronne de France mais tout dependait de quelle couronne l'on parlait, si le vonafred était et devait être comme le fourbe Namaycush, elle n'avait aucun regret d'avoir choisi l'autre camp.
Demain matin sera un autre jour, la nuit promettait d’etre mouvementée. Dernier regard vers les remparts avant de rejoindre le campement du cœur navré
Kayhan
[Devant Orléans - Cavalerie du Coeur Navré - Fallait pas demander une promotion...]

Trogne des mauvais jours.
La veille, la brunette a reçu mauvaise nouvelle.
Enfin mauvaise....
Elle a eu une promotion au sein du Coeur Navré.


Faut dire que ça fait un moment qu'elle asticote (non elle astique pas) le Chef à propos d'augmentations, de temps de pauses.
Toutes ces petites choses qui doivent sans doute faire grincer les ratiches de Falco quand il voit passer Kay qui parle de faire des pancartes de revendications.


Depuis la veille, du coup, elle est son Z.O.B.
La montée de grade qui vous tombe sur les cervicales comme le couperet.
Bref ! Bonjour la carte de visite que ça lui fait.
Depuis lors, la petite Susi n'en fini pas de l'assaillir de quolibets divers.


Vissée sur son louvet, elle n'est pas loin du patron, les noisettes tournées vers les murailles, quand Eusaïas apostrophe celui-ci.
Vu qu'ils ont essayé de le dérouiller en traître il y a peu, elle retient à grand peine une grimace en entendant la question posée.


Ayant bossé pour le Balbuzard il y a maintenant quelques temps, elle doit admettre qu'elle apprécie beaucoup l'homme.
Cependant, ayant pour habitude de ne pas faire dans la dentelle, fortement échaudée par la reculade devant Conflans à genoux, elle avait froidement opiné à l'idée de dérouiller celui pour qui tous avaient lâché pas mal de choses confortables.
Telle qu'une paix relative en Touraine, la demeure de beaucoup d'entre eux.


Le destin avait fait que les routes ne s'étaient pas croisées comme prévu. Soit.
Elle constate sans étonnement que la tentative est éventée par Falco, et ne se retourne pas pour voir quelle peut être la réaction d'Eusaïas en entendant la nouvelle.


Il doit en avoir vu d'autres.
Qu'elle se dit.
Et il doit se douter qu'on manipule pas la cavalerie comme on joue avec un chiot édenté.

Nouvelle idée de pancarte dans la courge en ébullition permanente de l'échevelée :
"Cavalerie du Coeur Navré : à manipuler avec moult précautions".
en tout petit dessous...
"Sinon ça vous pète dans les doigts et les emporte avec".

Toute à cette réflexion de prime importance, elle a lâché le fil de la discussion entre l'ancien patron et le patron actuel, quand...

Kay..Mon Lieutenant Z.O.B...Trop de pigeons, trop de messagers entre ici et Blois...Bouffe les uns, tue les autres..Rapportes les messages.
Prend une escouade de volontaires pour t'aider..Merci.


P'tain !

Elle le sait bien que désormais, il lui donne ce fichu grade.
Entre le savoir et l'entendre.... Faut s'y faire, hein.... !


Et de reprendre contenance en essayant de prendre l'air le plus neutre du monde.

Noté.
J'prends Calico et ses deux sbires.
Avec ça on vous pèle le chemin autant que l'est votre crâne.


Petit instant de réflexion.

J'prends aussi la jeune Susi... Faut la rôder et...
Une promotion aussi pour elle ce serait pas mal.
Vous devriez en faire votr' P.E.T., Chef...


Plaaaaf. Dans ta face la crevette !
On verra si mon grade te fait t'jours marrer demain...


Le petit Z.O.B. à la tignasse en pétard tourne bride pour aller récupérer son escouade.
Une sourire en coin lui barre la figure.

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Volkmar
[Orléans, toujours, encore. Bouillon hardi. Mais éclairé ?]

Surveiller l'armée, surveiller l'armée.
Il en avait de bonnes de blagues, l'autre, eh. Quoique, après Conflans.. On comprend que gonflé par la gaufre, Eusaias ne passe pas les rênes à Falco.
Le cavalier noir était très bon pour cavaler mais là c'est plutôt la gueule de bois qu'il fallait cuver. De la à en déduire que c'est la grande affaire du Vermillon, faut pas non plus déconner.
Et l'autre qui va bientôt s'engager dans la gueule d'une bête imprenable. Au point que pas un ici n'imagine la forcer.. Et Deos sait que Falco force n'importe quoi, y compris les macchabées.

Putain de tas de loques..
Bon, pied à terre, déjà dit. Noter les boulets qui restent en selle. On va dire que ceux là sont volontaires pour repartir ; juste le temps de faire le tour du propriétaire. Qu'est-ce qu'il a sous la main ?


"Organisez un piquet de surveillance partout où il est nécessaire. Surtout sur la route de Montargis, le connétable est encore loin mais il n'y a pas lieu de prendre des risques inutiles."

Coup d'oeil à l'arrière. Falco revient, il aura loupé l'échange entre l'homme à l'emporte pièce et celui à qui il en manque. Tant pis. De toute façon, les rumeurs les plus folles courent déjà. Falco acheté, Falco compte se faire la malle, Falco est un serpent d'eau louvoyant sans loyauté..
Fi. On ne construit que sur le dur, et le dur actuellement, c'est toujours que Falco est là. Vu comme ça a tourné à Conflans.. Demain est un autre jour. Idée obsédante. Qu'avaient-ils à gagner à Conflans ? Mais pour en plus échouer aussi lamentablement. C'eut été risible s'il n'avait fait parti du camp des ridicules.
La suite ?


"Pansez les blessures, vérifiez et reposez les bêtes. Je veux qu'on distribue des rations aux hommes, pendant qu'on a le temps. Et profitez-en pour faire les comptes dans la logistique. On a récupéré tout le train d'intendance ?"

Typiquement le genre de truc dont il est content de plus avoir à se charger. Pour l'avoir fait contre le Ponant.. Putain, c'est chiant ! Sauf que tu parles d'un Sénéchal. Même pas on l'aurait prévenu avant d'attaquer Conflans. Il avait découvert l'initiative à peu près... A peu près au moment où elle était déjà irrémédiablement entamée. La poisse. Falco Porte-Poisse. Besoin de prendre l'air. Il est par tout ce noiraud de rapiécé, déjà ?

"Falco !"


Tagada, tagada voilà les dalton... Trois foulées et le voilà rejoint.


"Je vais tâter le terrain. On tiens tous à pas crever devant Orléans, alors tu sauras quoi faire si ça tire des bulles dans les pattes de canard."

A deux ils font la paire, il n'en manque qu'autant pour former un quatuor. Avec la voix splendide de Kayhan, sait-on jamais, ça pourrait former un quatuor de crécelle à chambrer, à défaut de musique de chambre.
Le Rouge décampe, sans attendre la réponse du seigneur d'Oserez. Besoin de prendre le large. En deux coups de cuillère à pot il se joint au lieutenant ZOB. On dirait parfois que le monde a pour vocation d'emmerder les "Hébergeurs de Lymphes Multiraciales". Ou alors c'est le Rouge qui voit le monde sous un jour favorable.


"Kay, j'vous accompagne, on va en profiter pour voir où on a mis les pieds. J'veux savoir où on pourrait se battre."

Et le premier qui fait un commentaire sur la journée de marche de retard du connétable ou sur l'absence totale de relief digne de ce nom à des lieues à la ronde prend mon point dans la gueule.
La fronde est pas loin de devenir un hydre dans sa p'tite tête, et encore ne sait-il pas qu'elle a frôlé la décapitation la nuit même où elle a muté. Et au pire, vous répondez pas d'accord ? Comme ça ça passera le temps.


"On va pas se laisser surprendre par un roi à quatre sous. Le prix d'un royaume. Un sou pour la couronne, un pour l'Eglise, un autre pour les arrivistes et les traîtres et le dernier pour les rapaces. Tu m'étonnes qu'il ait pas eu les moyens d'acheter une vraie paire après ça."

Glaviot qui vient entacher un sol boueux déjà méconnaissable et détrempé. Sabot, pieds en nombres, chariots. Il faudra des jours avant que quoi que ce soit ne repousse ici.
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Calico
[Devant Orléans - Cavalerie du Coeur Navré - au garde à vous devant le ZOB de Falco]

C'était pas tous les jours qu'on avait la joie de passer des soirées entières avec le ZOB de Falco, pourtant pour la petite sauterelle c'était comme un avant gôut du paradis. Faut dire que connaitre la Kay, s'était comme avoir une distinction honorifique, et encore mieux, car vous étiez assuré de passer une bonne soirée.
Cali se sentait avec cette petite troupe hétéroclite comme un têtard dans sa mare.
Ils attendaient tous impatiemment maintenant la suite des festivités...On massacre, on ventile, on disperse, la routine quoi, ou on attends, on glandouille, on se bâffre des pois chiche grillés ?

Quand Eusaias accepta les pourparlers, Cali sut que c'était la glandouille et se demanda si c'était vraiment une bonne idée qu'il y aille, mais elle était sauterelle et non balbuzard.
Devaient-ils maintenant descendre leurs braies et leur montrer la lune en plein jour à ces peigne culs qui les observaient du haut des remparts, histoire de les provoquer?
Il fallait s'abstenir après on allait les faire passer pour des sauvages. La brunette faillit se remettre à passer en mode pipelette quand elle vit Kay arriver avec un homme qu'elle avait déjà croisé à Bouillon.

Elle lui fit un signe de tête martial et regarda Kay un peu moins martialement.


Oui un soucis, ne me dis pas que tu veux l'affiche publicitaire pour le lilagnôle maintenant, car là c'est plutôt mal choisi, j'ai commencé une ébauche que j'ai rangé quelq....

Vu le regarde du ZOB, ce n'était surement pas pour cela qu'elle était là.
Aussi quelle idée de penser que sous les murailles d'Orléans, Kay viendra la voir pour cela. Encore que vu le personnage, rien n'était vraiment étonnant et dénotant aussi tient.
Elle avait surement une mission pour la brunette, OOOh chic chic!!!!
Calico sourit, un de ces sourire qui s'allonge comme un jour sans fin, montrant des dents d'une blancheur immaculée, à en éblouir tout un régiment et c'était sans compter l'alignement parfait, qui faisait ressembler ses dents à des petites perles de nacres. Son seul trésor. Et dire qu'on avait tenté à plusieurs reprises de les lui arracher à vif par un soir de beuverie excessive, depuis Cali faisait gaffe à ses dents et encore plus à ne pas terminer la soirée salement imbibée.

Kay se tint sur son cheval, telle une amazone avec un sein en plus, devant Cali. Volkmar semblait lui donner des ordres ou des consignes. La brunette se demandait si elle pouvait les aider, même étant légèrement novice au tactique stratégique de base.

Si je peux aider c'est volontiers!!!

A quoi cela servait de vivre vieux alors qu'il fallait vivre vite.
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Valeria053
Du haut des remparts la baronne se préparait, une fois de plus elle se retrouvait là, mais cette fois pour un combat de coq, un perdant arrogant qui décidait de vouloir le pouvoir, et un élu qui dans sa fierté défendait le pouvoir qu'il avait acquis.

Elle pensait Eusaias proche de leur duc, et bien quelle belle façon de le montrer.

Quoi qu'il en soit pour son suzerain sorti des urnes elle prendrait les armes, comme elle l'aurai fait pour le félon si il avait été élu.

Mais elle ne comprenait pas, ces hommes qui refusaient la défaite.

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Enguerranddevaisneau
Sentinelles d'Arrière garde, le Vaisneau et ses hommes, peu nombreux, arrivaient avec vélocité aux pieds des murailles d'Orléans.
Mur de poussière qui s'élève sur le sol défraichi par les cavaleries Frondeuses, Vaisneau s'en vint prendre place, juché sur son frison, arme à la ceinture, tout aux côtés de son roy, à lui, le Blanc-Combaz.

Il assiste à l'échange de joliesse entre les deux roys, il assiste au discourt de l'Oserez, et il sent sa mâchoire se contracter quant il divulgue avoir tenté d'attaquer l'armée à la Salamandre.
Blanc comme neige de fureur, il s'en vint même à déclarer au balafré chauve quelques mots.


-Falco, tu es sans conteste un homme que j'admire énormément, mais tente une fois encore de t'en prendre à l'armée d'Eusaias, où est MON EPOUSE, et je te promets que maître de guerre ou pas, tu tâteras de ma lame. On ne touche pas mon épouse impunément.

L'épouse Vaisneau était sacrée, encore plus que la foi du jeune homme en Eusaias. Il ne plaisantait donc pas, et il savait que Cartel comprendrait que si il touchait à un cheveux de Griotte, il se ferait d'Enguerrand un ennemis éternel.

Pied est mis à terre, l'acier de son regard suit la progression du Rapace. Il aurait souhaité accompagner ce dernier, mais savait qu'il aurait fait face à un refus de l'homme. Ainsi, il se contente de pousser un soupire résigné, se jurant mentalement que si quiconque accusait le moindre geste, même seul, il tracerait un sillon sanglant dans la défense d'Orléans.
Car le Vaisneau était fidèle. Non pas comme le fier chien limier, mais comme un homme qui croyait en la cause d'un autre.
Il ne faisait aucun doute que Vonafred ne serait jamais son roy. Quoi qu'il en soit.

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Gnia
L'avantage d'une meute c'est qu'unie, elle est féroce.
Le désavantage qui survient dès que plusieurs mâles alpha se côtoient c'est l'escalade à qui qui a la plus grosse.
Même schéma pour deux meutes se disputant le même territoire.

Ayant décidé que l'avenir importait plus que quelques crocs découverts, la Saint Just avait mené sa troupe, tout en continuant d'orchestrer un ballet de missives portées par coursiers rapides et efficaces.
Finalement la stratégie importait peu si l'information n'était pas fiable, elle. Alors, l'artésienne faisait ce qu'elle savait le mieux, s'informer.
A la devise maternelle "Jamais de face", elle savait mieux faire honneur que ceux qui s'en remettaient au destin.

Toujours un coup d'avance.
Si les soutiens déclarés se montraient finalement tout aussi instables que la situation présente, les officieux continuaient de porter une aide précieuse, quelle qu'en soit la forme.
Après tout, le Navré, elle s'en est toujours méfié. Que la rumeur le donne traître ne la surprend même pas.
Reste à deviner qui sera le suivant.


Un claquement de langue agacé quand le Balbuzard se pique encore une fois de dialogue quand l'Artésienne juge que c'est perte de temps et tandis que d'aucuns dévoilent leur jeu et d'autres entrent dans la danse, elle regarde l'horizon.

Toujours un coup d'avance.

_________________
Eusaias
Oyez Orrons !

Bras écartés, mains ouvertes paumes tournées vers le haut, tel un prêcheur sollicitant le Très Haut, le balbuzard faisait son entrée. Oui, le balbuzard se savait investi, à tort à raison, du pouvoir divin et l’aigle en Bourgogne, le songe à Bouillon et désormais le « Faucon » en Orléanais le rassuraient dans son idée.

Autour de lui la ferraille des soldats orléanais cliquetait. Braves soldats qui allaient vivre, survivre ou mourir à la fin de la discussion et ceci sans grande peine pour les routiers, cavaliers et chevaliers à l’extérieur. Tel le serbe Milos, devait il tirer la miséricorde et fondre sur l’in-sultant afin d’enfoncer dans la gorge la lame miséricordieuse. Suffirait de la faire glisser le long de la cuirasse pour ouvrir un sourire royal au niveau des carotides. Mais il se retint, ça aurait fait « tâche » lors d’une entrevue diplomatique.


Je disais donc, oyez, orrons Orléanais et Français de tous bords. Ce jour je propose, la paix immédiate et donc l’arrêt de la fronde à quelques conditions que voilà : La reconnaissance du royaume de Bouillon puisque j’y fus sacré; l’abandon de toutes les poursuites concernant les évènements ayant eu lien avec la fronde ; l’annulation de toutes les peines et sentences; puisque je ne serai plus votre vassal car je n’aurai aucun fief de vous vous me nommerez dauphin de France afin que nous puissions travailler ensemble et non pas l’un contre l’autre ; vous me confierez la tutelle de 4 duchés afin que je les pousse à leur maximum, 4 duchés que je choisirais et hors du domaine royal il va de soit.

Petit sourire carnassier.

Je crois que la paix vaut largement cela, surtout quand le temps vous est compté. De plus je n’ai pas vraiment le temps d’attendre et donc je ne vous laisserai que la journée pour réfléchir.
_________________
Estainoise
Pendant ce temps, dans tout ce vacarme, que pouvait bien faire Estainoise ?

Elle se montrait peu, elle méditait, elle se détendait, elle se reposait….

L’ordre qui lui avait été donné sur la route les menant à Montargis par le seigneur d’Oserez il y a de cela quelques jours lui avait donné une belle insomnie!
Elle s’était pourtant exécutée, car elle restait loyale et fidèle à Falco.
Mais elle avait prié toute la nuit pour que ce plan ne marche pas.

Il fallait croire que Deos l’avait entendu car Eusaias était toujours en vie, et le visage pâle d’Esta reprenait quelques couleurs.

Il n’était pas aisé aussi de comprendre ce que disaient les deux hommes. Peu à peu, étant souvent en leur présence, elle était devenue une sorte d’interprète.
Pourquoi parler simple quand on peut parler compliqué et par énigme, n’est ce pas ? Quand ils n’étaient pas ensemble à converser, ce sont des messages qu’elle devait apporter à l’un et à l’autre avec explication de texte si nécessaire voir même anticipation de ce qu’il sera décidé.
Il fallait aussi savoir faire le dos rond quand éclatait la colère.
A ces moments là, elle allait se planquer en attendant que l’orage passe.

Donc, là, pour Esta, bien qu’elle adore trainasser en taverne qu’elle considère comme son bureau de travail, elle confiera quelque tâche à Kay et à Isa, en aparté.

Besoin de calme, de silence….elle retrouve l’écurie où elle se confectionne une paillasse à coté des chevaux.
C’est Tibère qui la rejoindra. Ils se parlent un peu mais elle dort plus ou moins debout.
Esta, exténuée, se laissera dévêtir. Puis il lui fera un massage pour essayer d'atténuer toutes ses tensions qu’elle avait du mal à évacuer.
Il avait du savoir faire.
Tibère espérait surement réveiller en elle quelques sensations perdues depuis bien longtemps, mais Esta, elle, ne su que trouver le sommeil, enfin !

Quelques heures plus tard, elle se réveille en sursaut, s’habille et sonne la trompe….

Les cheveux hennissent, tout le monde déboule ….


En marche, compagnons !

Les deux armées, formant deux colonnes, cote à cote vont chacune prendre son chemin.
Esta salue la Salamandre et notamment Agnès qu'elle respecte, sachant que sa place, tout comme la sienne, n'est pas si aisée.
Elles se retrouveront plus tard, ou pas.

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Tibere.
["Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente"*]


Homme de l'ombre. Jamais il n'avait aimé la politique, pas plus que la religion. La Foi était affaire de coeur, affaire de tout un chacun, lui n'aimait pas ces institutions et ces hommes qui s’érigeaient en Dieu sous forme de pasteur. Et pourtant, alors qu'il venait à peine de donner son congé à son épouse, la froide Elisabeth Stilton. Alors qu'il n'aspirait plus qu'à la liberté, à l'assouvissement de basses pulsions primitives, tel le manger, le boire et la luxure jusqu'à satiété, pourtant, une rencontre fortuite l'avait fait changer d'avis.

Ainsi, il s'était rangé, corps et âme, dans l'armée du "Coeur Navré". Lui qui n'était qu'un solitaire, avait appris l'esprit de corps, la cohésion et, bien malgré lui, il se devait reconnaître que non seulement il admirait l'Oserez, mais en plus il appréciait ses compagnons d'infortune. Kay l'impétueuse, Miss la malicieuse, Le Vaisneau qui ne ressemblait en aucun cas à son nabot de frangin, et puis il y avait elle.

Tibère n'était qu'un homme après tout et, même si certains hommes ne le rendait pas indifférent, c'est évidemment pour suivre une femme qu'il avait décidé d'entrer sous les ordres du Cartel.

Amusé, il assistait en spectateur à la petite farce qui se déroulait entre le Bouillon et le Salmo Salar. Un jeu de chat et de souris. Sortira, sortira pas? Rira bien qui rira le dernier...

Jour d'attente, jour d'injures, jour de compromis... Peu lui importait le jour, quand la nuit, il pouvait l'avoir entre ses bras.

Ainsi Falco avait décidé. Le Coeur Navré protégerait les Flancs de l'armée du Bouillon. Esquissant un léger sourire, le blond Lioncourt, regarda sa Capitaine. Il fallait reprendre la route.


*Georges Brassens
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