Keridil
Le Duc, qui sous les cris de sa femme emprisonnée s'était rendu en haut des remparts de son château, toisait alors les armées d'Eusaias. Ils étaient nombreux.
Il se retourna, et observa ses hommes à lui. Ils étaient nombreux aussi. Un soupir s'échappa de ses lèvres quand ses yeux s'élevèrent vers la tour. Enfin, il se concentra à nouveau sur la scène qui se jouait sous ses yeux, deux oiseaux se lançant des noms d'oiseau au visage.
Un pas le rapprocha du Roi, et il acquiesça à sa parole, heureux - si le bonheur pouvait être de circonstance - de le voir choisir une voie honorable.
Le Balbuzard ne put s'empêcher de rétorquer, tirant un énième soupir au brun, qui s'approcha à son tour des créneaux.
Nous sommes le témoins de cet accord. Nul ici ne sera offensé au corps sous notre regard. Votre Majesté. Eusaias. Tous deux porteurs d'armes...
Pour un Diplomate ça en dit long.
...Toutefois, si l'un d'entre vous venait à en faire usage, puisse-t-il rôtir dans l'enfer lunaire jusqu'à la fin des temps et souffrir le courroux du Très Haut ainsi que le Plaisir de la Bête, pour avoir brisé un serment prononcé devant tous ici !
Gardes ! Que l'on ouvre et que trois d'entre vous escortent le dénommé Eusaias de Blanc Combaz en notre Salon Pourpre ! Si l'un de vous devait se retourner contre lui, soyez assuré qu'icelui subira aussi l'Enfer.
Puis le Duc d'Orléans se tourna vers le Roi, tentant une difficile révérence sous sa cotte de maille.
Votre Majesté. Puisse le Très Haut vous guider. Allons, si vous voulez bien.
Et le brun s'engouffra dans une Tour. Quelques couloirs plus tard, passant de l'ombre à la lumière, ils débouchaient dans une artère plus feutrée du Château. Un de ses nombreux salons serait le théâtre de cette rencontre incongrue et encore impensable quelques instants plus tôt.
Lorsque chacun fut présent, le Duc put alors ouvrir le débat.
Eusaias.
Il appuya un regard lourd de reproche envers celui qui avait mener porter les armes contre sa terre.
Dites au Roi Louis Vonafred Salmo Salar vos revendications.
Le Très Haut veille.
Cette dernière phrase était un avertissement à l'un comme à l'autre. Ils allaient parler. Juste parler.
_________________
Et si tu veux la liberté, l'égalité et la fraternité, va jouer à Tribalistan.
Il se retourna, et observa ses hommes à lui. Ils étaient nombreux aussi. Un soupir s'échappa de ses lèvres quand ses yeux s'élevèrent vers la tour. Enfin, il se concentra à nouveau sur la scène qui se jouait sous ses yeux, deux oiseaux se lançant des noms d'oiseau au visage.
Un pas le rapprocha du Roi, et il acquiesça à sa parole, heureux - si le bonheur pouvait être de circonstance - de le voir choisir une voie honorable.
Le Balbuzard ne put s'empêcher de rétorquer, tirant un énième soupir au brun, qui s'approcha à son tour des créneaux.
Nous sommes le témoins de cet accord. Nul ici ne sera offensé au corps sous notre regard. Votre Majesté. Eusaias. Tous deux porteurs d'armes...
Pour un Diplomate ça en dit long.
...Toutefois, si l'un d'entre vous venait à en faire usage, puisse-t-il rôtir dans l'enfer lunaire jusqu'à la fin des temps et souffrir le courroux du Très Haut ainsi que le Plaisir de la Bête, pour avoir brisé un serment prononcé devant tous ici !
Gardes ! Que l'on ouvre et que trois d'entre vous escortent le dénommé Eusaias de Blanc Combaz en notre Salon Pourpre ! Si l'un de vous devait se retourner contre lui, soyez assuré qu'icelui subira aussi l'Enfer.
Puis le Duc d'Orléans se tourna vers le Roi, tentant une difficile révérence sous sa cotte de maille.
Votre Majesté. Puisse le Très Haut vous guider. Allons, si vous voulez bien.
Et le brun s'engouffra dans une Tour. Quelques couloirs plus tard, passant de l'ombre à la lumière, ils débouchaient dans une artère plus feutrée du Château. Un de ses nombreux salons serait le théâtre de cette rencontre incongrue et encore impensable quelques instants plus tôt.
Lorsque chacun fut présent, le Duc put alors ouvrir le débat.
Eusaias.
Il appuya un regard lourd de reproche envers celui qui avait mener porter les armes contre sa terre.
Dites au Roi Louis Vonafred Salmo Salar vos revendications.
Le Très Haut veille.
Cette dernière phrase était un avertissement à l'un comme à l'autre. Ils allaient parler. Juste parler.
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Et si tu veux la liberté, l'égalité et la fraternité, va jouer à Tribalistan.