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[RP] Chat-bit* !

Ectelion.le.noir
    " La meilleure façon d'marcher c'est encore la notre, il faut mettre un pied d'vant l'autre et recommencer..."


Ainsi aller Ectelion d'Enkidiev sur les routes d'Orléans, il était haut botté, ses grandes enjambées cadencées par l'habitude de la marche forcée. Mais oui. Vous avez bien comprit. Le Nobliau marche. Si, si si … Mais pour une seule et unique raison : son cheval avait crevé sous lui alors qu'il venait de faire 20 lieu sur les 30 qui le séparait d'Orléans. Maudit canasson, aucune résistance !

Enfin bref, un air d'écolier accroché sur ses lèvres pâles et fines, le sombre avancé le nez au vent. Soudain... Il s’arrêta, au détour d'un chemin, il fut stoppé par une vision classique de guerre. Son cœur battit plus fort, il avait toujours aimé les oriflammes, les chatoiements des armures et des côtes de mailles au soleil. Les destriers de guerre hennissant dans le lointain. Tue dieu ! Qu'il aime la guerre, s'en est presque malsain !

Enfin, l'entrée dans Orléans du soldat qui avait la malchance d'arriver a la bourre n'allait pas être forcément facile. Son uniforme le signalant comme ennemi, la traversée du champs allait être peu aisée.

Soupire.

Maudit soit-tu, Brigand.

En effet le sombre avait eut une volée le jour passé, il était foutrement ruiné et probablement couvert de bleu. L’ironie de la chose était bien là, il était d'ors et déjà a rossé alors que le combat n'avait pas eu lieu.

Froncement de sourcil.

Réfléchi... Réfléchi... !

Bon aller. On y va.

Il prit la tangente, quittant le chemin, ça serait trop simple si il restait sur la route, il fila donc a travers le sous bois. C'était là sa seule chance, encore ne fallait-il pas qu'il tombe sur une patrouille ennemie, si non, il était fait, et comme un rat !
Il mit le temps, mais enfin il put apercevoir les remparts de la ville, un sourire s'étendit sur ses lèvres, il assista a un drôle de spectacle, l’Attaquant entouré par des comparses a lui... Bon ça avait pas l'air de chauffer outre mesure, les palabres devaient être lancée, les discours retentir a ses oreilles, le laissant songeur. Des rangées de nobles sangs se faisant face. L'Enkidiev était quant a lui tranquillement installé dans un arbuste. Tous étant concentré sur la discussion, le sombre se dit qu'il était temps de sortir de sa cachette de rejoindre les rangs.. Il allait se faire tirer les oreilles, qu'importe.

Drôle d'apparition, un soldat couvert de boue et de feuille sortant soudain d'un buisson. Le dict soldat prit le temps de épousseter, et de faire un sourire voyou a la petite troupe qui l'arme au poing l'avait soudain entouré.


Excusez moi, mais on m'attends de l'autre coté de la muraille. Dit-il avec le plus grand calme et le plus sérieux des sérieux, il savait que faire couler le sang serait une grave erreur des deux cotés en cette journée diplomatique, les soldats se toisèrent et se jaugèrent pendant un long moment, mais l'on fini par s'écarter, laissant le libre passage a ce type qui sortait d'on ne sait ou. L'Orléannais passa donc les gardes relativement médusés, et prit ses jambes a son cou avant d'avoir eu le temps de se faire cueillir comme une fleur au printemps. Dans ce genre de cas, il vaut mieux fuir sans demander son reste.

On dit que les actes les plus fous sont ceux qui sont les plus chanceux.

Courant a grande enjambées, son bouclier sautant dans son dos au rythme de ses pas, le faucon entra par la petite porte dans la citadelle.
Il fut accueillit par les regards furieux de ses supérieurs, mais Ectelion tout essoufflé et navré qu'il était d'être l'un des derniers a rejoindre la troupe, ne put contenir plus longtemps son fou-rire.

La guerre commençait bien pour lui, la chance l'ayant soutenu jusqu'à Orléans. Mais est-ce que cela allait durer... ?

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Vonafred
Les mots du Roy furent succcints et fort éxplicites...
S'adressant au Duc Keridil.
-Contradictions et forfanterie...conditions de vainqueurs peu séyantes à un mort en sursis.
Cet homme vient de sceller son déstin.Il n'est rien qui soit raisonné et donc accéptable. Je n'en attendais pas moins.


Un bref salut au Duc signifia la fin de l'entretien.
Le Souverain fut rejoint par deux escuyers et quitta les lieux.
-Vous l'avez entendu ? Je le fais Roy, le grâcie, lui confie quatre Provinces avant de le consacrer Dauphin. Je lui baise le féssard aussi ?
Et tous d'éclater d'un rire...dévastateur.
-Par Dieu c'est un fol, le cervelet est atteint à n'en point douter.Nous lui décolerons sous peu cette teste enflée comme une outre de vin à pisser...
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Eusaias
Ricanement semblable à celui d'une hyène. Pique-nic douille c'est toi l'andouille, mais comme Vonafred ne le veut pas, la paix il y en aura pas. Alors que les épaules vibraient encore sous les ricanements bourguignons, les yeux du rapace se portèrent sur le maître d'Orléans.

Ainsi soit-il votre grâce, je vous remercie pour l'accueil. D'ailleurs pour celle là je vous fais une faveur : Orléans ne sera pas assaillie aujourd'hui. Puisse le Très Haut veiller sur votre maisonnée, ainsi que sur celle du gouverneur et embrassez votre épouse pour moi.

Sourire toujours affiché il se permit une petite tape amicale sur le plastron du duc.

Décoincez vous Keridil, j'ai pas prévu de passer par Montpipeau. Accompagnez moi jusqu'à la porte, nous bavarderons en route.

Puis sur le ton de la confidence.

Vous trouvez pas que Vonafred à le teint grisâtre ? Cela couvre la mort non ? Le pauvre.... Quoique pour quelqu'un qui voulait s'élever, partir bientôt en fumer doit être réjouissant.

Enième ricanement.
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Messire_godefroy
Du haut des remparts, Godefroy était inquiet. Depuis la fin de la matinée il observait des mouvements de troupes et des groupes de brigands qui sortaient d'Orléans en direction des villes du duché...



Le Meneur des maréchaux avait discuté en taverne à la pause du midi et des idées lui revenaient en tête. Un affreux doute envahit son esprit...


Bon sang de bois ! Mais c'est... Bien sur !....

Geoffrey ! il faut prévenir le lieutenant des maréchaux, Dame Alienor ! Le Duc ! Ce qui se trame ne me dit rien de bon. Ces troupes de brigands vont investir les villages du duché et fomenter des révoltes afin de prendre les mairies. Les brigands vont se payer sur la bête... Arf ! il faut faire vite et prévenir les municipalités de Blois, de Gien , de Montargis et de Patay. Il faut qu'il mettent à l’abri les richesses des municipalités. Les chacals sont en route.

L'entrevue diplomatique entre notre bon Roy et la charogne bourguignonne n'était qu'un prétexte. Surtout que d'après la rumeur les conditions demandées par Eusaias sont inacceptables. Il le savait d'avance...Voilà leur véritable dessein : gagner du temps et investir les villes du duché et les livrer aux pillards... La manœuvre de flanc-garde de la cavalerie du cœur navré est une ruse, ils vont piller les villages.

Rhaaa le gueux, il nous a bernés...

Allez cours ! cours avertir Dame Aliénor, sinon le duc, le roy lui-même s'il le faut...

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Godefroy Amaury de Malphètes,
Falco.
Cavalerie du Coeur Navré

Leftenante..Je vous rejoins..J'attend Bouillon.
Que chacun fasse au mieux avec son harnois..Et les bannerets.
Ils commencent tous à m'echauffer à nous prendre pour jacques ou marauds..
Je concède que Ville Prise, Ville Soumise..Et que nous nous finançons par un Octroi aux frontières de Touraine un peu spartiate..Mais Baste!

Nous n'avons rien de semblable avec Hydre, Renard et autres vagues pilleurs de bleds. Et encore moins avec ces Osts rutilants d'inactions gonflés de bougres improvisés fantassins.


Pour accompagner le verdict il sort...Un tricot.
Car Falco de Cartel est habile des aiguilles, créatif dans la maille, abominable dans le choix des couleurs.
On se demande souvent comment un type avec une seule main arrive à cela.
Il suffit de le regarder caler une aiguille dans les lacets de son moignon et ses doigts intacts danser en sarabande infernale.
Inventuer du Bonnet pour soeurs siamoises, de la cagoule axphyxiante, du gant de laine pour main de velour.

Un passe temps de détente hérité des traversées de villes, des sièges longs, des embuscades patientes...Une façon d'offrir un habit , même modeste, aux innombrables enfançons morts trop vites et souvent ensevelis sans même un linceul dans les cimetières.

Esbaudissez vous! Cet echalas qui peut décider de votre trépas d'un geste et des horreurs guerrières en trois mots possède une immense empathie envers les défunts.
Croyant Aristotelicien, Réformé, dissimulant sans même y penser ce que certains considéreraient comme défauts dans une cuirasse sinistre.

Il a en abomination les morts inutiles.

Ce fut cela qui lui dicta de tenter de tuer Eusaias. (Purée, il a eu du bol dans sa lance ).
C'est aussi l'évident signe de Deos qui l'empêche de récidiver tout en déclarant son intention à l'ex cible.

Il ne ment jamais.
Jamais.
Et au sein de la Cavalerie certaines valeurs impregnent chaque être malgrés lui.
Dire ce que l'on fait.
Faire ce que l'on dit.
Protéger ceux qui vous protéges à votre droite, à votre gauche.
Prendre chacun comme il vient.

Entropie que seul le bordel et le chaos peuvent générer, cela s'enrichit naturellement.
Ainsi est né l'Aristolérance grâce à Kay, première à trouver le mot juste à leur nature religieuse.

Il tricote en observant les murailles.
La Cavalerie s'active, ordonnée sans y paraître.
Sous peu il aura missives aux sceaux du ROy, de son épouse, des ducs et alliés.
Déjà les plus rapides éclaireurs galopent sur la route de Blois.

Lui attend en tricotant qu'Eusaias ressorte d'Orléans.

A un bonhomme Godefroy qui semble un poil plus malin que la masse de gueux en armes il envoit un salut .
Aiguilles qui tintent sur sa salade .
Salut militaire un tantinet décalé.


N'ai crainte bonhomme!
A quoi bon bruler quand juste se tenir ici coute tant déjà aux gens du Roy Von Araigne?
Salut de ma part Chevaliers de Licorne et de Dames Blanches et ces crétins d'Hospitaliers!
Les pauvres ont traversé le royaume pour aller à Troyes..Les voila tirant la langue à faire chemin inverse!
Comptes les tiens! Ils vivront! Mais à quel prix en écus !Ah!Ah!
Salut à toi Bonhomme!
Puisse ta cervelle servir de meilleurs suzerains!


Jovial, ayant tombé juste dans son rang de maille, Falco patiente.
Sur la selle avance lentement un slip monoburnes.

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--La_rouge


[Orléans ou presque – Cavalerie Rouge]


C’est une belle paire de… rouge.
Voilà un Volkmar affublé d’une ombre toute aussi vermeille que lui et tout aussi caustique, un presque double au féminin sans la moustache bien sûr.
D’aucuns disent –des mauvaises langues encore !- que c’est grâce à une réserve de vinasse que le Sénéchal de Digoine planque dans ses sacoches que le petit chaperon rouge le suit avec autant d’assiduité.

La Rouge emboîte son pas en silence, faut dire que la Sanguinaire déjà peu causante à la base en est encore moins loquace ces derniers jours. La faute certainement au changement d’air et de vin. Quitter le sol Bourguignon c’est un peu déraciner son alcoolisme, et ça, ça provoque quelques ralentissements au niveau cérébral, l’impression que le QI chute dangereusement pour affleurer celui d’une huitre périgourdine abandonnée au soleil.
Juchée sur sa petite grise, elle observe son homonyme et homochrome s’agiter en tous sens et beugler ses ordres.
Soupir.
Elle, elle se sent juste désespérément sèche à le voir gaspiller autant de souffle et de salive alors que des pieds au cul auraient largement suffis pour bouger tout ce petit monde.
Grognement.


« J’te suis ! »

On s’économise comme on peut chez la Vermeille.
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Cevanne
[ Renart en retard, de retour de Blois, se rend en le château du Duc d'Orléans]

C'est un renart Blaffard qui était rentré de Blois d'ou il avait vu partir l'escorte du Duc sans pouvoir la suivre.
Si le renart en rougissait de honte c'était que sa santé fragile venait de lui empecher de faire son devoir à une heure qu'il avait compris cruciale pour l'Orléans.

Peu féru de Politique, le renart aurait été niais d'ignorer la situation ambigue du royaume. Heureusement ce détachement lui offrit une neutralité qui ne faisait pencher son devoir que d'un côté, celui de la royauté reconnue comme telle.

Après une brève halte a Montpipeau, le renart se rafraichit et pris son cheval pour prestement se rendre au château d'Orléans.

Il n'y trouva pas le duc. Pourparlers semblaient engagés, et le renart pris le parti d'attendre que le Duc sorte de cet étrange huis clos pour reprendre poste au cas ou l'Amahir aurait besoin d'un scribe.

Au travers d'une meurtrière il aperçut les soldats.
Il déglutit avec peine.
Il n'était pas soldat.
Pourvu que des combats ne soient pas engagés, et mieux, pourvu que le duc ne lui signifie de rallier l'armée.

Dans l'attente de son duc, le renart ignorait tout du sort de sa cousine, enfermée dans une tour...

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Keridil
Alors que la compagnie du Roi riait de la demande extravagante d'Eusaias, le Duc d'Orléans se pinçait l'arcade, et retenait maints soupirs. Ce qui aurait pu être une flambante table ronde où des êtres sensés auraient discuté une entente ou une paix quelconque avait viré en deux mots à la mascarade.
Le Roi se faisait narguer, le Félon remercier, et le tout dans la joie générale.
Aux paroles du Souverain, l'Amahir hocha le chef.
Aux paroles d'Eusaias, il se renfrogna.


Gardes. Raccompagnons cet hôte.
Majesté.


Il salua alors Vonafred et emboîta le pas de l'assaillant, le visage clos et dur.
Alors que l'assiégeant fanfaronnait, le brun trouva bon de se taire, se cloîtrant dans un mutisme complet, et pensant à tant et tant de choses qu'il en aurait perdu l'esprit s'il avait du exprimer sa pensée dans l'instant.

Il n'y eut nul besoin d'expliquer la déception profonde du Duc d'Orléans, qui mena le Blanc Combaz jusqu'aux portes.

Ainsi le contrat fut respecté. Vous êtes libre de partir sauf. Si vous veniez à nous frapper, c'est mort que vous quitterez l'Orléanais.

[Quelques instants plus tard]

Les armées du Corbeau s'éloignaient. Pénétrant dans les forêts, empruntant divers chemins ; les hommes du félon au pavillon bourguignon furent bientôt hors de vue du Château d'Orléans. La masse se dirigeait vers le nord, où allait le vent.
Un nouveau souffle vint libérer le Duc d'un poids. Il escomptait que pour cette fois, l'assaut avait été évité.


Le départ des armées concorde avec l'IG et LJD Eusaias est d'accord pour cette issue.

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Et si tu veux la liberté, l'égalité et la fraternité, va jouer à Tribalistan.
Bleiziruz
Sur la muraille d'Orléans

Campé sur le rebord du chemin de ronde, le flanc appuyé à un ressaut, Bleiziruz voyait avec un certain désappointement l'armée s'éloigner. Alors comme ça, on n'allait pas se battre? Accouru de Blois et pourvue d'une épée neuve, il passait ses nuits à garder les murailles et ses jours à garder la ville, par alternance. Ce soir, il était sur le rempart, comme hier. Et le rempart restait vide d'ennemis, qui commençaient aussi à abandonner les faubourgs en-dessous. Dans la nuit, les feux des bivouacs s'étendaient en une ligne lâche, plus reculée d'Orléans, le faubourg saint-Aignan et la route de Gien par Chateauneuf étaient à nouveaux libres.

On disait dans la ville que les brigands chevauchaient dans tout le Duché, cherchant à fondre sur les villes sans défense. Défenseur régulier de Blois, il savait ses collègues et commensaux confrontés à de rudes journées, mais braves et solides qu'ils étaient, ils allaient tenir. Et si Orléans recevait en abondance du vin d'Anjou et de Bourgogne, Blois était une île dans un océan de vignobles. Le moindre coteau, la moindre parcelle en pente - et Dieu sait qu'il en avait - entre le château de Blois et la ville d'Angers étaient couvertes de vignes qu'aucune guerre n'effrayait. Les brigands avaient beau fluer et refluer, les armées passer et repasser, Ponantais, angevins et François se démener, loyaux et déloyaux se déchirer, les vignes n'en avaient cure et seules réunissaient les hommes désunis par leurs sentiments.

De ses ancêtres qui avaient fui la Bretagne, il avait gardé le nom. Loup rouge, la patience du loup, qui les oreilles et les mirettes grandes ouvertes, écoutait la campagne bruisser et enfanter la guerre. Une cloche sonna dans la ville, tout près. Cette nuit peut-être, les querelles des hommes retiendront leur souffle.
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