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[RP/IG] La Bourgogne n'est pas à vendre, Votre Majesté!

Gamalinas
Entre canons et bélier.

Avant la charge, les lignes de canons de Chamonix avaient tintés de leur son argentin, ébranlant les murs juste comme il fallait. Gamalinas allait assister le bélier savoyard durant son avancée, et lui permettre de se retirer sans heurte. Pas facile d'ouvrir une porte de notre époque. Avant avec les mottes féodales de nos ancêtres la tâche était plus aisée, même si toujours risquée. A présent entre les mûrs épais comme moult homme allongés et des portes renforcées de fer, le travaille était tout autres.

Mais avant de partir il faut bien se couvrir et comme le Saint Cornichon était là, autant lui rendre hommage. A genoux, près de son destrier, Gamalinas leva son épée, tenu par la lame.

O, Théodule, ami du miracle et de la résistance.
O toi, fraicheur envoyée par Le Tout-Puissant.
Garde nous de l'hérésie et donne-nous la force de combattre.

Le haut de la porte avait perdu de sa superbe à cause de quelques boulets et la défense en était moins grande. Sur son destrier, Saint Gervais précédait l'avancée de l'animal à cornes. Lui et ses cavaliers devenaient parfois la cible de tir, dans l'optique de détourner les yeux des tireurs du bélier avançant.

Dans la dernière ligne droite du casseur de porte, la cavalerie du la ville la plus haute perchée du monde Aristotélicien se posa sur le coté de la futur entrée. L'instrument perçant pris son envole vers la brèche à construire. Même si Woland n'était pas sur le terrain, une tête à l'effigie de Megêve allait faire son travail. Soudain Le Lézard cria quelque chose, on aurait dit qu'il eu voulu prévenir d'un danger. Une dame fut touchée par le bélier avant que la tête ne vienne percer une entrée. De là Gamalinas sonna la charge pour prendre d'assaut la brèche par la vigueur des destriers.

Le panache azur et or sur le armet prit le vent à l'accélération du cheval. Le corps enrobé de métal se recroquevilla pour combler la poussée vers l'avant. Le bras armé d'une lance se descendît petit à petit, mais dans la fureur de la charge, un corps fut heurter par les équidés qui se dirigeaient dans l'ouverture et la suite de cavaliers avaient certainement touché aussi la personne.
Citation:

26-05-2012 04:07 : Vous avez frappé Damisella. Ce coup l'a probablement tué.
26-05-2012 04:07 : Vous avez frappé Damisella. Ce coup l'a probablement tué.
26-05-2012 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Damisella.


Pendant que Montjoie et ses lansquenets laissaient le bélier, la troupe cavalière de Saint Gervais força le passage. Un groupe fut balayé et la course dans la ville continua.

Citation:
26-05-2012 04:07 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Guigm de Stealth et de Tekil.


Voyant qu'il allait un peut loin, Gamalinas prit le chemin inverse pour retrouver son Suzerain à la porte. Mais pendant l'exigu demi tour, un pauvre bougre vint le frapper. Heureusement l'armure fit son travail, et sans autre forme d'attente ; le chevalier reprit le chemin de la porte.

Citation:
26-05-2012 04:06 : Ridenpydam vous a frappé Ce coup ne vous a pas blessé.


Durant le retour vers Raoul, un défenseur des traitres, se plaça non loin de la portée de la lance. Gamalinas positionna cette dernière dans le bonne axe et paf.

Citation:
26-05-2012 04:06 : Vous avez frappé Clyde. Ce coup l'a probablement tué.


A partir de ce moment les cavaliers Saint Gervais restaient avec le Montjoie d'Empire, progressant autour des remparts et dans la ville, assistant l'avancée du Duc contre l'armée de félons et ses défenseurs.

Citation:
26-05-2012 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Dijon et une armée.

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Reinemab


[Nuit du 25 au 26 Mai, Entre campement, assaut et prise de Dijon]

[campement au 25 au soir]
Assise sur un rocher, Reinette observait de loin les remparts de Dijon... rêvant de ses époques glorieuses et de ses architectures fabuleuses à contempler de l'intérieur... Elle en avait tant entendue parlé mais jamais put vérifier ses merveilles comptées.

A l'aube, il faudra bien, oui il faudra à contre cœur forcer la passerelle et le pont-levis...
Entacher ses chefs-d’œuvre du sang de ses habitants, engagés et enrôlés dans des affrontements dont félons, traites et pillards se donnaient à cœur joie de leurrer... Laissant faibles, pauvres et naïfs coûter de leur pauvre vie... véritable abatage de bétail dans une bataille perdue d'avance, mais laissant le temps à leurs commanditaires de se faire discrètement la belle.

Oui !!! La vaillance n'y était plus, dans le regard de la grenouille... Une nouvelle prise de château pour la rendre à qui de droit... Au peuple Dijonnais, au peuple de France, à la couronne... Mais se soir, tout serrait différents, ils allaient engager le combats non contre un marquisat félon et assoiffé de pouvoir, mais contre de simples paysans et bons citoyens... Toujours, oui toujours, elle s'était promit combattre pour la liberté de chaque uns... La veillée fut longue pour la soldate, qui se posa tout un tas de questions sur la moralité de se combat.

Vint l'heure des premières lueurs du soleil qui venaient caresser sa peau et juste un peut plus loin les oiseaux tournoyer autour du campement à la recherche de quelques miettes... Reinette n'avait ainsi point fermé l’œil de la nuit et il allait être temps d'agir... Mais avant cela, la verte rainette attrapa à ses hanches, déposé là sur l'andain une bouteille d'hydromel... La débouchant, elle la porta à ses lèvres entre ouvertes, afin d'en prend une bonne lampée...Humm... se breuvage avait dont de lui tirer une larme... De toute la journée c'était le moment qu'elle préférerait, juste avant que le soleil n'embrase totalement la vallée et que le reste des troupes ne s'éveillent.

Quand enfin, les premiers rayons du soleil vinrent bruler son banc...

Allez, il est temps de s'activer

Après avoir nettoyer ses armes, car oui la rouille était un problème constant, une véritable plait... De plus, précédemment, en ses temps d'inactivités, le campement, embusqué dans différentes régions... Les troupes tournaient en rond, à attendre une quelconque mission... Mais les taches, du campement étaient né en moins très nombreuses, et cela suffisait à occuper la jeune Reinette... qui s'afférait à raccommoder les étendards déchirées, aider à panser les sabots des chevaux, réparer les mailles des cotes confiées et enfin aiguiser les lames... Non, elle ne manquait pas de s'ennuyer avec cette armée.

Le sourire crispé, la demoiselle se leva de son assise, et alla s'apprêter de ses effets si remarquablement lustrées... Et pris enfin les rangs.

[Rassemblement et assaut au 26 à l'aube]
Le vent soufflait chaud se jour, un temps à réveiller les foudres... Faisant frissonner les couleurs de la Memento, comme la caresse d’une main sur un corps... Les remparts étaient illuminés par le soleil jouant avec les nuages... Le mouvement des feuilles des arbres chantaient leur refrain.

Au milieu de ce bataillon, la chevelure sombre ornée de vertes boucles était soulevée par la brise, volant autour d’un visage tracassé... Le regard fixant l’horizon sans pour autant parvenir à ce concentrer sur ce qu’elle voyait, ses pensées étaient parties ailleurs, dans un endroit qu’elle seule pouvait connaître. Elle repensait à ses convictions, à ses grenouilles, à son fils, à son aimé... A ces trésors, si cher à son cœur.
Mais aussi, à tous ces abusés qui allaient perdre tout dans une mort inutile.

Un soupir passa entre ses lèvres. Mais pourquoi... Étouffant un autre soupir, la jeune soldate redressa ses épaules aigries et d'un pas bilieux suivit l'unité.

Sur place, leur arrivée fut vite remarquée, la populace se mettait instantanément en action, balançant du haut des remparts d'innombrables projectiles de fortune... Soudain, face à eux le pont-levis qui fut bien vite détruit... Là, venant à vive allure, sur eux, une foule de Dijonnais et autre innocents fonçant tel un boulet sur un jeu de quilles... On pouvait observer leur simple accoutrement, mais part dessus tout on pouvait observer leurs faibles armes, c’est-à-dire des lames de petites dimensions sens doute des outils de travail tranchants, ainsi que d'autre avec de simples bâtons...

Un peuple au visage en colère... Terrifiante constatation à cette mascarade orchestrée par les traites... La bataille entre ces chairs à canon et le bataillon fut ainsi engagée... le combat dura et les blessures s'enchainaient...

Des hommes et des femmes, à terre... Reinette elle, son épée dégainée, assistée par son aimé à ses côtés, tentait de simplement se défendre et avancer, évitant ça et là d'achever ses adversaires... Il ne lui était possible, de se hâter au chevet de ses antagonistes pour leur éviter le pire, puis que là déjà une nouvelle vague d'agresseur leur fonçait dessus.

Saleté de perfides, vous en avez dupés encore combien ? Qu'elle boucherie !!!

Les paysans, ne cherchaient pas et fonçaient sur les troupes... Des cris... Des hurlements... d'inconnus mais aussi de confrères blessés... Le sang vermeil et mal odorant, giclant ça et là sur les pierres de pisé imbibées et ruisselantes... Triste spectacle.

Soudain, se fut le calme, on eu put croire qu'il en était finit.... Mais, que né-ni, voici que du haut des remparts, armée et défenseurs de Dijon, s’apprêtaient à charger... Reinette quelque peut chagrinée par la bataille avec le peuple, semblait voir se profiler un combat plus concret et équitable... Elle fit voler de son pied de la terre en signe de provocation... L’excitation dans les rangs était palpable aussi bien dans un camp que dans l'autre, s'échangeant joute verbales et autre mots d'oiseaux.
Le groupe opposé commença à dévaler les longs escaliers... Comme pour se prouver d'avoir l'âme d'une vrai guerrière, Reinette se mit à crier, YAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA le bras en l'air, l'épée en main...

Citation:
26-05-2012 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Damisella.
26-05-2012 04:07 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Guigm de Stealth et de Tekil.
26-05-2012 04:06 : Vous avez frappé Wishard. Ce coup l'a probablement tué.
26-05-2012 04:06 : Vous avez frappé Ridenpydam. Ce coup l'a probablement tué.
26-05-2012 04:06 : Vous avez frappé Glorius. Ce coup l'a probablement tué.
26-05-2012 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Dijon et une armée.


Tous affaiblis, mais désormais en paix... Dijon était leur... Dijon était libre... Mais à quel prix... Soudain, la vision du château et là tous regardèrent la tache qui les attendait... Soupir...

Arrivée, sur place, plus personne ne semblaient réfléchir... Et sur son visage triste un sourire soudain s'étalant. Est-ce vraiment un sourire ? En tout cas un de ceux à vous donner le frisson...Cela ne présageait rien de bon, pour les Judas planqués... Le pire était pour eux à venir...
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Kahhlan
{Murailles de Dijon, côté assaillant ... Entre canons et bélier ... Une Macallan tombait .....}

Citation:


-Commandeur Kahhlan Salmo Salar,
Au nom de votre Oncle, Sa Majesté le Roi de France, et au nom des couleurs que vous portez, je vous intime de donner l’ordre d’assaut. Par l’infanterie ! Irrévocable comme implacable !

Exécution, Commandeur !


Exécution et l’assaut fut donné … La porte de Dijon devait céder …
Ne plus songer à rien, emportant avec elle le meilleur, elle s’en remettait à Aristote pour juger …

Les troupes Savoyardes avaient, à forces de coups cornus réussi à ouvrir le passage … chacun ensuite se partageait le terrain .. tout comme Bastien, elle savait qui chercher … le présumé Régent Bobbynigth et ses proches alliés … Ruelle qui menait au Donjon, ils ne pouvaient que s’y trouver, si tant encore ils tenaient à protéger leurs sièges..
Lame sortie du fourreau , lui servant plutôt à se défendre pour pouvoir passer, elle arrivait malheureusement trop tard pour venir en aide à Octave son jeune protégé qu’elle avait appris à connaître … le Vil félon qui lui avait porté un coup d’épée à le faire basculer au sol n’était autre que Bobbynight … Shaeline et Dame Seconde réagirent immédiatement se jetant sur le rustre lui assénant déjà bien de quoi le mettre à bas et lui se retournant tomba sous sa lame vengeresse pour l’heure .

Citation:
26-05-2012 04:06 : Vous avez frappé Bobbynight. Ce coup l'a probablement tué.


Elle ne vit pas venir l’homme qui la mettait en garde, le combat fut régulier … mauvais pas pour elle et son bouclier chuta … laissant libre et le temps à l’homme de toucher son épaule gauche, la même toujours la même ce qui lui fît grincer les dents de douleurs ..

Citation:
26-05-2012 04:06 : Votre bouclier a été détruit.
26-05-2012 04:06 : Geulederat vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.


Instinctivement la main armée de son épée se portait à cette épaule pour compresser la douleur

C’est alors qu’arrivait Angélyque …. Erf il n’était plus question de leçon de tricot … elle n’eut qu’à peine le temps de reprendre sa garde qu’elle se trouvait désarmée
Citation:

26-05-2012 04:06 : Votre arme a été détruite.


Le coup porté fut si violent qu’elle vacillait à reculons jusqu’au petit muret .. Trébuchant de ci et là pour basculer dans le vide et se retrouver inanimée à quelques mètres en dessous de la scène … corps reposant sur une margelle et dissimulé des regards ….
Citation:

26-05-2012 04:06 : Angelyque vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


Elle ne pensait plus …
Elle ne souffrait plus …
Elle respirait encore …
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*atalante
Dijon, la plaine, derrière le bélier au devant des portes de la ville:


Citation:
26-05-2012 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Damisella.
26-05-2012 04:07 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Guigm de Stealth et de Tekil.
26-05-2012 04:06 : Vous avez frappé Ross5320. Ce coup l'a probablement tué.
26-05-2012 04:06 : Vous avez frappé Bobbynight. Ce coup l'a probablement tué.
26-05-2012 04:06 : Vous avez frappé Luane. Vous l'avez grièvement blessé.
26-05-2012 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Dijon et une armée.



Les armées avaient été rassemblé enfin, la ville allait tomber rapidement et ainsi éviter trop de perte par les combats et surtout par les maladies qu'engendre un long siège.
En plus de l'ost puissant qui avait été rassemblé, gens d'armes et d'expérience qui venaient du royaume pour l'honneur de leur roi, avec moi se tenait la relique sacrée de saint Théodule et son maitre non moins plus saint n'était pas loin, priant pour nous ses femmes et ses hommes. Que pouvait il nous arriver.

Long cheveux blond attachés, les boucles ne voleront pas aux vents cette fois ci, côtes de mailles enfilée, quelques pièces de plate judicieusement placées aux épaules, cuisse, bras, cela afin de garder une certaine aisance aux combats, targe en main gantée de cuir épais pour sénestre, et épée de bonne facture dans l'autre, je suis prête.
Le cheval restera dans l'enclos ce jour, trop de pièges pour lui en ville, les pavés sont rendu glissant par la pluie.
Je me positionne donc juste derrière le bélier aux cotés de dame première. Troisième est plus loin aux coté de son Tim et du capitaine il me semble.

Les Savoyards avec qui je suis venue depuis Montpensier, avec qui j'ai longuement parlé de saint Théodule et de son cornichon rempli de vertus qui avait soigné le séant de mon suzerain mis à mal par une nourriture de mauvaise qualité suite à sa retraite forcée, bref, les Savoyards sont là avec leur artillerie et un bon bélier.
Le tonnerre sonne, les boulets partent, le rempart souffre. Puis dans un effort commun, le bélier avance petit à petit, prend de l'élan puis la lente avancé deviens une course, plus rien pour l’arrêter sinon le fracas contre le bois et le fer des portes de la ville.

"Chaud devant"

Gamalinas est devant, caracolant avec sa cavalerie puis s’esquive pour laisser passer le bélier. les flèches tombent du ciel comme la pluie, un homme à terre, les chevaux le mal traite, c'est ainsi à la guerre, la cavalerie ne fait pas dans le détail...
Nous, l'infanterie, on arrive, je reconnais les armes de l'homme au sol, mon dieu, mon frère, mais que fait il ici.....je m’arrête dans ma course pour m'agenouiller, de long cheveux, ouf, ce n'est pas lui, mais ...... je reconnais la personne, c'est une femme, la mère de ma nièce, seigneur, la vague de piétons nous passe autour, nous piétinant presque.
J'attrape deux soldats, leur donne l'ordre d'emporter la dame en arrière pour la faire soigner, puis je regagne le front, la mission avant tout.

.......Méa clunes non pullus....

Une jeune femme se met devant moi pour me barrer la route, je lui colle un cou d'epée sur le casque, elle s'effondre, estourbit, puis j'avance, Kahhlan est la devant moi arrétée devant un jeune qui la suis bien souvent et face à elle, l'homme tant recherché, enfin, l'un des hommes tant recherché, mais le seule présent, les autres ayant pris la fuite, Bobbynight en personne, l'épée pleine de sang. je fonce dessus, tout cela est de sa faute, lui seul avait le pouvoir d’empêcher cela.
Je le frappe, en même temps une autre femme fait de même, pauvre homme, cette nuit, il n'aura eut que peu de succès auprès de la gente féminine.
Mais aussitôt, un de ses sbires viens à ma rencontre, pi-pan dans les dents, il sourira moins celui là. De ce fait, je perd mon amie de vu, mais déjà d'autres gens arrivent, il faut continuer d'avancer et acculer les gens, se rapprocher de la mairie dans un premier temps, puis, après, le château.
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Louise_
[Muraille de Dijon à l'assaut pour le Roy.... Kah ne meurt pas]



Elle suivait Kah dans les ruelles de la ville. Il fallait passer coûte que coûte, les épées tranchaient qui leur barrait le passage et lentement mais sûrement ils avançaient.

Et soudain le castel étaient devant eux mais les défenseurs félons aussi.
Citation:
26-05-2012 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Dijon et une armée.


Ne pas se tromper de cible dans la mêlée, ne pas tuer qui ne devait pas l'être. Et Louise cherchait des yeux la silhouette de son mentor et de son Capitane. Et soudain un cri de rage lui monta dans la gorge, Kah touchait genou à terre et d'autres l'empêchaient de venir à son secours. Elle frappa clair et net, un seul coup suffit:

Citation:
26-05-2012 04:06 : Vous avez frappé Maud. Ce coup l'a probablement tué.


Elle avança déterminée et frappa de nouveau faisant mouche encore une fois

Citation:
26-05-2012 04:06 : Vous avez frappé Cuche. Ce coup l'a probablement tué.


Puis en fit un dernier sans réaliser qu’elle venait de frapper son professeur à l'école des avocats

Citation:
26-05-2012 04:06 : Vous avez frappé Geulederat. Ce coup l'a probablement tué.


Elle jeta un coup d'oeil vers Kah maudissant le groupe qui venait l'empêcher d'aller la voir

Citation:
26-05-2012 04:07 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Guigm de Stealth et de Tekil.


Un dernier saut et un dernier coup à l'aveugle

Citation:
26-05-2012 04:07 : Vous avez frappé Damisella. Ce coup l'a probablement tué.


Et le corps de Kah se trouvait devant elle. Elle traîna son amie à l'abri derrière la margelle et pansa ses blessures. Tant pis pour le castel, ils étaient assez nombreux.

Kah ne nous quitte pas tu n'as pas le droit.

Mais rien de sortait des lèvres exsangues.

Mains pleines de sang cherchant à arrêter le flot qui coulait, ses larmes se mêlant à la trace rouge qui grandissait, Louise priait un dieu inconnu pour elle lui demandant de garder son amie en vie.
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Matthea
[Ce devait ...]

Ce devait être un voyage de découverte et de rencontre entre un père et sa fille. Ce devait être un baptême avec elle pour marraine. Ce devait être un moment de complicité partagée. Au final elle se retrouvait dans un endroit qu'elle ne connaissait pas avec des gens qu'elle ne connaissait pas sauf une ou deux personnes à suivre des ordres qu'elle ne connaissait pas. Le mini-noiraude trouvait la situation des plus cocasses. Si cocasse était le bon qualificatif pour exprimer son état d'esprit un peu mal à l'aise de se retrouver là sans réellement savoir pourquoi.

A un moment il lui avait annoncé qu'il devait rester sur place mais qu'il les retrouverait plus loin, elle y avait cru et avait suivi le mouvement sans trop se poser de questions. Habituée qu'elle était de respecter les ordres qu'on lui donnait sans autre forme d'explication. Ensuite il lui avait dit qu'il devait conduire quelqu'un quelque part mais qu'il les rejoindrait. Elle avait accepté et avait à nouveau suivi comme on le lui demandait, comme un bon petit soldat. Il n'était pas revenu, ayant été appelé ailleurs et elle avait décidé de rester, de continuer. On ne lui avait pas appris à rompre un engagement avant la fin de celui-ci.

[Bourgogne terre inconnue ... ]

Ils semblaient être arrivés à destination, en tout cas elle le pensait. Elle n'osait aller visiter les alentours et encore moins le centre de la ville car elle savait qu'une personne en armée n'était pas forcément la bienvenue en taverne ou dans les rues. Il lui restait le campement, campement qu'elle connaissait à peine et qui pourtant aurait pu lui être familier si son parrain avait été là ou si son père avait été présent. Aucun des deux ne montrait signe de vie alors elle se contentait d'observer en silence et le plus discrètement possible.

Depuis son départ, le soir quand tout était endormi, elle se trouvait un endroit calme où elle pouvait penser à sa famille restée en Périgord, elle se demandait bien souvent ce que faisait Emma et Audrick. Ce que Maëlya pouvait trouver comme ruse au domaine et comment grandissait Alderick. Elle songeait aussi à son papa Groch comme la jumelle l'appelait mais surtout à sa mère qui lui manquait dans ces circonstances. Elle n'avait jamais été éloignée de tout le monde comme elle l'était en ces instants.

[Surprise ...]

Gagnée par la fatigue, elle avait fini par s'endormir à l'endroit où elle était. Ce n'était vraiment pas une bonne idée mais la mini-noiraude ne s'en était pas rendu compte tant Morphée lui avait fait de l'oeil et ouvert les bras. Une curieuse sensation l'avait réveillée, comme un frottement sur son épaule. Encore un peu endormie et secouée par le coup, elle s'était relevée attrapant la poignée de son épée.

Citation:
26-05-2012 04:06 : Luane vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.


Elle s'était éloignée rapidement de la personne, profitant de sa jeunesse et de sa relative petite taille pour se faufiler entre les arbres. Mal lui en prit, elle tomba presque nez à nez avec un homme qui lui semblait être un géant dans la nuit. Se calmer, se ressaisir, se rappeler les enseignements de sa mère quant au maniement de l'épée et frapper. Tout cela lui semble prendre une éternité et pourtant cela ne prend même pas une minute pour agir.

Citation:
26-05-2012 04:07 : Vous avez frappé Guigm. Ce coup l'a probablement tué.


Elle laissa l'homme à terre sans même prendre la peine de savoir s'il était mortellement touché ou pas. Seul lui comptait le fait qu'elle n'avait rien et qu'il y avait d'autres personnes dans les parages pas forcément là pour des raisons amicales. Une femme cette fois lui fait face. Sans réfléchir plus que ça, elle lève son arme et frappe à nouveau. Sa vie avant celle des autres. Elle est sur un champ de bataille pas dans un salon diplomatique et encore moins dans un salon de tisanes.

Citation:
26-05-2012 04:07 : Vous avez frappé Damisella. Ce coup l'a probablement tué.


[La recherche ...]

Les combats semblent se terminer pour cette nuit, chaque camp compte ses victimes, blessées ou pire, mortes. La jeune fille cherche des visages connus, un en particulier. Celle qu'elle a promis à son père de suivre, celle qui théoriquement est sa seconde mère même si elle ne la connait pas si bien que cela. Le château avait été pris ? Quelle importance, seule comptait celle qu'elle cherchait des yeux en fouillant méthodiquement l'obscurité.

Un mouvement attira son attention. Une chevelure rousse qui vacille, un corps qui tombe, une femme qui la rejoint et qui semble la tirer pour la mettre à l’abri. La mini-noiraude se faufile à nouveau pour les rejoindre. Elle reste un instant interdite devant tout ce sang, sang qui macule le corps, sang qui macule les mains, sang qui macule le sol. Elle s'agenouille à côté de la jeune fille qu’elle a déjà pu voir au campement, regarde Kah, passe machinalement la main sur sa joue et ferme un instant les yeux pour une prière rapide au Très Haut. L’émotion la gagne mais la voix est calme et posée.

Il faut la ramener au campement. Vite pour la faire soigner.
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Angelyque
[ Nuit du 25 mai au 26 mai 1460 - A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ]

La Charolaise était prête. Elle savait qu'elle tomberait cette nuit, elle comme tant d'autres. Le Conseil de Régence luttaient à armes inégales, leurs adversaires éaient six fois plus nombreux.
Trois armées remplies de soldats armés jusqu'aux dents.

La trésorière de l'Inéluctable, l'armée du Fier Bobbynight était prête. Angelyque compta à nouveau les effectifs. Ils étaient quatre.

Inéluctablement, l'armée serait disloquée cette nuit.

Survivrait-elle à ce déchainement de haine n'ayant qu'un seul but....faire monter sur le trône une princesse fleurdelysée dont les bourguignons ne voulaient plus.
Le sang des bourguignons, des fidèles bourguignons coulerait cette nuit. Face à eux une hordes d'étrangers avides de sang, face à eux des soldats bourguignons, qui croyaient suivre celui qui se faisait encore passer pour le Capitaine de Bourgogne, qui n'avait pas hésité à prendre possession d'une caserne et à éliminer ceux qui ne voulaient pas participer au massacre des bourguignons.

Elle eut une pensée pour la Colonel Nolwenmonnier, qui avait gravi les échelons un par un, qui avait donné son âme et son sang pour la Bourgogne. Elle avait été virée, virée comme tous ceux qui refusait de suivre ceux qui n'hésitaient pas à trahir les leurs pour prendre le pouvoir que les urnes ne leur donnait plus.

Droite et fière, elle se tourna vers son compagnons d'infortune qui comme elle, tomberaient cette nuit.

Son regard se posa sur Maud, sur Cuche, sur Geulederat, sur Niall, sur Aryanha, sur Mogi, et sur Felryn, le dauphinois venu prêter main forte, ainsi que sur les autres défenseurs.

Tous savaient ce qui les attendaient. Tous savaient qu'ils tomberaient cette nuit.

Aucun n'avait voulu faire machine arrière. sauf une....

La Vicomtesse Lenada, qui avait senti le vent tourner deux jours auparavant, et qui s'était empressée de démissioner du Conseil de Régence afin de suivre celui qui serait sous peu le seul grand maître de la Bourgogne, le Prince Namaycush.

Sans doute aurait elle son petit moment de gloire le temps de sentir la lame de son épée traverser le corps de ceux qu'elle affirmait soutenir encore quelques jours avant.

L'heure n'était plus aux reflexions, en face les trois armées commencèrent à charger d'un seul et unique bloc.

La Mirandole brandit son épée et leva son bouclier, essayant de résister à la marée humaine qui déferlait devant les remparts de ce château si convoité.

VIVE LA BOURGOGNE!!!! HONTE A VOUS!!!!

Citation:
26-05-2012 04:06 : Vous avez été attaqué par l'armée "Mná na hÉireann" dirigée par Gwenhwyvar, l'armée "Qui m'aime me suive !" dirigée par Armoria, et l'armée "*Memento Mori*" dirigée par Namaycush.

Citation:
26-05-2012 04:06 : Arthaud vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.


Un soldat venait de lui porter un coup d'épée, elle n'eut pas le temps de rendre le coup que trois autres lui tombaient dessus en même temps. L'odeur typique du sang lui retournait le coeur. Ce n'étaient pas ses ennemis qui tombaient, mais des bourguignons qui voulaient défendre leur terre, face à eux, ceux qui se réclamaient royalistes.

Elle eut une pensée pour Eusaias, que les mêmes armées avaient laissé partir tranquillement. Il était en terres royales cette nuit. Le Roy vérifierait il cette nuit encore qu'il n'était pas sous son lit avant de se coucher?

Aveuglée par la rage elle frappa droit devant elle.

Citation:
26-05-2012 04:06 : Vous avez frappé Kahhlan. Ce coup l'a probablement tué.


Elle reconnut Kahhlan, et des souvenirs remontèrent à la surface, souvenirs liés au Périgord où les deux femmes s'étaient liées d'amitié. Toutes deux avaient participé au rapprochement de leurs deux duchés.

Elle murmura.

Pardon.....

La Mirandole détourna le regard, c'en était trop pour elle. Elle voyait tomber ses proches un à un. Jusqu'à présent elles avaient toujours combattu dans le même camps.

Il avait fallu la haine de deux personnes, pour en arriver là. La haine du duc déchu Delamark, et la haine d'Edwen de Blanc Combaz, qui depuis son mandat raté n'aspirait qu'une chose, la chute de la Bourgogne, ce serait la vengeance qu'elle avait promis à tous. La Mirandole savait que celle ci usait de sorcellerie depuis de nombreuses semaines afin d'informer le roy sur ce qui soi-disant se passait en Bourgogne. La Duchesse savait que sous peu, celle ci obtiendrait grâce royale et serait portée aux nues par ceux qui avaient trahi la Bourgogne. Il ne saurait en être autrement. D'autres traîtres obtiendraient terres en domaine royal pour avoir servi fidèlement le roi-élu, celui qui n'avait rien d'un souverain. Celui qui faisait verser le sang sur une terre qui avait toujours été fidèle vassale de la Couronne.

D'un coup, elle s'arrêta, muette de stupéfaction. Parmi les assaillants elle venait de reconnaître des gens de l'église qui pourfendaient impitoyablement les leurs.

Par Aristote...même eux, ils ont enrôlé....

Les coups ne cessaient de pleuvoir sur elle, son corps n'était plus que souffrance, mais elle ne pensait qu'à une seule chose, leur Bourgogne, leur si belle et chère Bourgogne. Duché qui l'avait vue naître. Leur duché pour qui elle tombait une fois encore.

Citation:
26-05-2012 04:06 : Votre bouclier a été détruit.
26-05-2012 04:06 : Votre arme a été détruite.
26-05-2012 04:06 : Pippa16 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
26-05-2012 04:06 : Bastien_de_louhans vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
26-05-2012 04:06 : Bmos vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
26-05-2012 04:06 : Matthys vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


Malgré le sang qui l'aveuglait, elle reconnut Matthys, l'ancien maire de Tonnerre.

Avant de tomber dans l'inconscience, elle souffla.

Comment avez vous pu?.......

Plus tard, elle serait conduite à la tente des blessés de Dijon, plus tard elle se réveillerait, le temps de rédiger une dernière annonce, plus tard elle retomberait encore dans cette douce torpeur qui lui ferait oublier un temps l'horreur du massacre.

Plus tard, Riccardo la ferait ramener chez elle, dans le Charolais, pour ne pas que la flamme de la Mirandole s'éteigne définitivement, plus tard, il prierait pour sa maîtresse....plus tard....
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Cuche
[ Nuit du 25 mai au 26 mai 1460 - Du sang! Des boyaux! De la rate et du cerveau! ]

Combien de nuit s'étaient écoulées depuis qu'ils avaient repris le chateau? Beaucoup.
Combien de journées s'étaient écoulées, combien de temps passé à rédiger des annonces, courriers, discuter, négocier, compter, verser les écus... Trop.
(Beaucoup + Trop) x le manque de sommeil = pas bon.

Pour la enième fois, il était là, en défense et prêt à en découdre. Son écuyer l'avait surnommé le Saigneur de Fulvy. Peut-être que cette nuit sera enfin l'occasion de confirmer la légende du jouteur?
Encore une fois, les défenseurs s'étaient retrouvés derrières la porte et sur les remparts. L'ambiance était bonne enfant, chacun savait que la situation n'était pas à leur avantage... Alors on le prenait avec le sourire, le sourire de ceux qui savent qu'ils se trouvent du bon côté, le sourire de ceux qui savent qu'ils ont accomplis leur devoir, qu'ils sont resté fidèles au bon camp jusqu'au bout.

Le soleil se couche, les heures passent... et rien n'arrive. Encore une nuit de veille inutile?
Non, derrière les murs l'agitation est palpable, ce sera bien pour ce soir. Il ne faut plus que les hordes des chefs d'armées et les troupes se déverseront vers la capitale... Où ils sont attendus de pied ferme.

Des échelles sur les remparts, une porte que l'on tente de défoncer. Derrière cette porte, des dijonnais, des Bourguignons, des étrangers... Niall, Cuche...
Le joinvillois était en armure, bouclier à l'avant bras gauche et épée tenue fermement dans la droite. Quand la porte cèderait, il chargerait.
Un choc... Deux... Trois... Vilain craquement... Quatre... Cinq.... Solide la porte!... Six... Elle cède.

L'heure était venu de charger et d'en emporter un maximum avec lui puisqu'ils n'avaient aucune chance de s'en sortir, vu le nombre. S'il devait tomber aujourd'hui, ce serait avec la fierté d'avoir été jusqu'au bout de ses convictions, sans faillir, loyal à son duché, loyal à sa suzeraine.

Un violent coup de talon dans les flancs du destrier et le duo s'engage dans la masse, lancé à tout galop par un Sigur déchainé et effrayé. Sur sa droite, l'épée tendue fauche tout ce qui arrive au niveau de ses genoux. Sur sa gauche, le bouclier repousse et bouscule. Devant lui, des assaillants.
Mètres après mètres, la résistance est de plus en plus forte. Encerclés, il n'y a d'autre solution que de tourner sur soi, l'épée tourbillonnant dans les airs avant de s'écraser sur un casque, une épaule.

Soudain c'est le déchirement, un cri de douleur lui échappe alors qu'une lame vient de lui traverser la cuisse, faisant ruisseler le sang jusqu'au pied. Un baisse dans la garde et c'est l'ouverture: un deuxième, un troisième et puis un quatrième coup... Ce sont les rennes du cheval qui tiennent la main du cavalier et plus l'inverse. Plus d'épée, plus de bouclier, affalé sur l'échine de Sigur.
Doucement, il commence à glisser sur le côté, et alors que le sol se rapproche dangereusement et qu'aucun bruit ne parvient plus à ses oreilles, la chute, le voile noir, les ténèbres.
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Ricco
[Dans la nuit du 25 au 26 mai - Prise du château de Dijon]


Ricco était prêt, il était dans l'armée de la capitaine royal. Il attendait son tour, pour entrer, devant la porte de la ville qui venait d'éclater sous les coups de béliers des armées royales.

Un peu plus tôt dans la journée, Ricco s'était confectionné un penon vert et blanc, qu'il s'était attaché dans le dos et qui flottait au-dessus de la tête. En tant que mascotte officielle, il ne pouvait pas faire autrement et ainsi il ne serait pas dit que l'ordre des dames blanches ne serait pas représenter lors de de l'assaut.

Mais revenons à l'assaut proprement parler, donc expliqué plus haut, Ricco attendait son tour pour entrer dans la ville et trucider du méchant même si on lui avait pas trop expliqué qui était méchant et qui était gentil. Lorsqu'il entra dans la ville, la rue principale était dans le chaos le plus total et on entendait déjà des cris du coté du château. De là à dire que Ricco était en retard, c'était faux mais il était dans le fond de la colonne et cela lui plaisait bien ainsi.

Ricco chercha sa première victime mais des morts il y en avait déjà beaucoup et des vivants plus de trop ! Ricco suivait le mouvement, une tentative de combat par-là, une visite d'une maison pillée par-ci remontant dans la ville vers le château sans jamais trouver son bonheur...

Citation:
26-05-2012 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Dijon et une armée.

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L'alcool ne résout pas tous les problèmes, mais bon, l'eau et le lait non plus.- citation Amy Winehouse
Garde Royal et Mascotte officielle de l'ordre des dames blanches à l'écu vert
Trixolas
[Nuit du 25 au 26 mai, aux pieds des remparts de la capitale bourguignonne]

Enfin ils y étaient.
Voilà de nombreux jours que le berger joinvillois avait quitté sa ville natale pour rejoindre les troupes loyalistes regroupées à Chalon.
Sa surprise avait été grande lorsqu'il avait appris que le Bouillon avait pris Dijon et le château.
Elle avait été encore plus grande d'apprendre qu'un prétendu conseil de régence avait ensuite pris la suite du félon et entendait gérer le duché en toute légitimité.
Quelle légitimité pouvaient-ils donc avoir alors même que la moitié de ce conseil était composée de membres de boum, grands perdants des dernières élections ducales et que le régent lui même avait fait le plus mauvais score.
Aucun membre des deux autres partis majoritaires n'étaient présents, à savoir Burgundia Nostra dont il était membre, et Bourgogne, le parti de la princesse Armoria.

Pour Trixolas ce conseil n'était qu'une mascarade de plus visant à laisser le champ libre à Eusaias et sa clique, quant bien même ses membres arguaient du fait qu'ils ne souhaitaient oeuvrer que pour le bien du duché et pour la paix.
S'ils souhaitaient réellement la paix et le bien de la Bourgogne, ils auraient du remettre le château dans les mains d'un conseil légitime et non pas demander, par des annonces empreintes d'arrogance et de mauvaise foi, au duc Delamark de venir en personne. Ce dernier était dans l'incapacité de se déplacer et ils le savaient pertinemment.
S'ils souhaitaient réellement le bien de la bourgogne, la charolaise n'aurait pas démobilisé ses soldats une fois le château aux mains du traître à la couronne pour ensuite s'octroyer une place au sein de ce conseil de régence.
Quand certains se prétendent agir pour le bien de tous, au détriment de la volonté du plus grand nombre, en faisant fi du résultat d'élections incontestables, quand ces mêmes personnes possédaient nombre de postes clé au sein du duché, présidence du collège de la noblesse, université, barreau, chef de port, consultants divers et variés, et qu'ils étaient prêts à tout pour garder leurs prérogatives, il était grand temps d'agir.
C'est ainsi que le bélier joinvillois, se trouvait cette nuit là, et les précédentes aussi d'ailleurs, au pied des remparts de la capitale bourguignonne.

Bouclier et hache en mains, il n'était guère rassuré. Son arme de prédilection était plutôt sa langue bien pendue, qui lui avait valu quelques déboires par le passé. Mais quand on sait une cause juste, les doutes s'estompent rapidement.
Il chargea en direction des portes de la ville, nombre de bourguignons et de soldats des armées royales présentes à ses côtés.
Son coeur battait la chamade, ses oreilles s'emplissaient de sons d'épées s'entrechoquant les unes aux autres, de cris de rage et de douleur, d'agonie aussi, ses narines découvrirent avec horreur l'odeur du sang et des entrailles mises à l'air libre.
Il esquiva quelques coups de ci de là et se laissa porter par les évènements non sans une dernière pensée pour sa chère et tendre qui devait se trouver de l'autre côté des remparts.
Puis son bras s'arma instinctivement, et sa hache vint se planter profondément en travers du torse d'un adversaire. La vision qui en résulta lui souleva le coeur mais il reprit bien vite ses esprits en tenta de récupérer son arme du moment.
Tirant de toutes ses forces, suant à grosses gouttes, il ne put la sortir tant elle semblait fichée avec force dans la chair.

Des cris de victoire montèrent alors à ses oreilles, la ville était enfin libérée du joug des oppresseurs. Trixolas se dirigea derechef vers le centre de la cité, abandonnant là sa fidèle hache, souvenir d'un lointain voyage en Franche-comté.

Citation:
26-05-2012 04:06 : Votre arme a été détruite.
26-05-2012 04:06 : Vous avez frappé Clyde. Ce coup l'a probablement tué.
26-05-2012 04:06 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Dijon et une armée.

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