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[Rp] Il nous a quitté l'Enfoiré !

Douchka
Un personnage haut en couleur disparaissait, de ceux qu'on n'oublie pas, même si on ne les a croisé que trop peu.

Elle était là sur invitation de Pelotine, pour le recueillement et l'hommage.

Les plus malheureux sont toujours ceux qui restent et le maigre soutien qu'elle apportait par sa présence, ne suffirait pas à combler le vide qui s'installerait pour sa famille.

Elle laissa vagabonder ses souvenirs pour se rappeler de l'homme qui n'avait pas sa langue dans sa poche, l'oeil toujours brillant, le sourire aussi narquois qu'enjoleur, une grande gueule de Bretagne s'était éteinte.

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Ftn_andenmarv
[sur le lieu des obscèques]

ftn était arrivé avec ses compagnons de route, même pas un brigand à se mettre sous la bastarde, tout avait été calme

le Deuil ftn avait du mal avec, trop souvent sa famille lui avait donné l'occasion d'y être confronté, autant la mort ne l'effrayé pas, mais le Deuil.....le tritesse des proches de l'instant

ftn regardait l'assemblée présente, ça commençait à en faire du monde, pour ce personnage si décrié mais si volontaire pour notre Bretagne

il irait présenter ses condoléances au moment voulu pour ça

le baron prit un coup de vieux, en s'appercevant qu'il connaissait ou reconnaissait beaucoup des présents, fut un temps il n'aurait pû donner que 1 ou 2 noms, il se fonda dans la foule qui pénétrait dans 'église

s'arrêtant 30 secondes afin de saluer Père Tadeus

bonjour mon Père

et s'engouffra dans l'édifice
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Sgamine
Sgamine était venu rend un dernier hommage a un homme qu'elle avait peu connu, mais elle était la par respect pour son amie Pelotine.
Margot.mlw
Izea, une blonde cotoyée au décours de certaines listes ducales...
Pelotine, une brune habituée à la même taverne qu'elle, ce qui entraine immanquablement confidences et amitiés...
Toutes deux filles d'un Duc qu'elle n'a jamais croisé, mais entendu parler pour diverses raisons.
Pour Margot, après la mort il n'y a plus rien. Et ce n'est pas l'Eglise qui la forcera à penser le contraire. On vient toujours pour ceux qui restent...
Elle entre donc dans l'édifice, après avoir lancé un sourire de reconnaissance à Tadeus, salué le reste de l'assemblée, du moins ceux dont elle croise le regard, d'un léger hochement de tête. L'heure n'est pas aux réjouissances.

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Hugo.
Le Prélat venait d'arriver sur le lieu de la cérémonie.
Il ne connaissait pas bien le Duc, il savait que certains ne le portaient pas en haute estime.
A vrai dire il ne savait qu'en penser puisqu'il ne le connaissait pas personnellement.
Mais par respect pour Izea et Pelotine il avait bien entendu fait le déplacement.
Il fit un signe de la main à son Vicaire qui officiait et prit place dans une des stalles.

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Lallie_ap_maelweg
Chose promise, chose due. Elle était là. Non pas pour honorer une dernière fois le défunt de son verbiage coloré, mais par amitié pour l'une de ses filles : Pelotine.

Elle n'avait jamais aimé Tatoo. C'était un voleur, un tricheur capable de retourner sa veste en fonction de la direction du vent. Elle le trouvait grossier et sans intérêt pour ainsi dire totalement dénué d'intelligence. Mais il avait du probablement avoir d'autres qualités que celle accordée par la nature à savoir être père, pour s'être fait aimer de Pelotine.

Ce n'était donc vraiment pas pour lui qu'elle se trouvait là aujourd'hui endeuillée, c'était pour combler probablement en vain le trou qu'il laissait dans la poitrine de son amie. Comme bon nombre de personnes, la Duchesse avait apprit très tôt la douleur causée par la perte d'un parent. Elle savait qu'un soutient, même refusé de face était toujours appréciable malgré le caractère inexorable de la mort.

Silencieuse elle rejoingnit une autre chevelure de feu puis s'assit à ses côtés, toujours sans un mot.

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Izea
"Dieu qui voit tout, regarde-nous, regardez-vous. Dans nos maisons coule un poison qui a un nom comme un serpent dans vos âmes qui vous fait juge mais vous condamne: la haine..."

    "Coma Ethylique :
    Le coma éthylique désigne une perte de conscience et de sensibilité due à une consommation excessive d'alcool. Il est fréquemment associé à une dépression respiratoire, à une hypotension et à une hypothermie. Le risque le plus important est l’étouffement mortel, par vomissements."

Si la médecine était avancée nous aurions pu mettre des mots sur la cause du décès du « grand » Tatoo Salaun de Kerkreñv, or nous étions en 1460 et il ne restait de l’Enfoiré qu’un cadavre enfouit dans ses déjections.

La fille cadette du Feue Duc était restée muette pendant des heures, les bras ballants devant cette scène abjecte qu’elle avait ancré pourtant malgré elle au plus profond de sa mémoire. Ce serait le seul souvenir qu’elle garderait de son paternel, un lâche, mort dans l’ombre, la bouteille à la main. Il n’avait pas le droit de partir maintenant. C’était beaucoup trop tôt. Partie en exil, la jeune femme n’avait connu aucune de ses heures de gloire. A cause de qui ? A cause de lui. Alors que la douleur s’estompait petit à petit, les souvenirs les plus amers refaisaient surface.

Depuis la découverte du corps sans vie, les deux jeunes femmes en apparence si différente n’avaient jamais osé abordées ce sujet sensible. Sa vie était terminée. Point. A la ligne.
Elles savaient seulement toutes les deux qu’elles devaient organiser sa sépulture et l’enterrer.

Aujourd’hui allait avoir lieu son enterrement, une occasion pour ses connaissances de lui offrir un dernier hommage. Mais que restait-il de ses véritables amis ?... Jour néfaste. Les invitations avaient été envoyées la veille. Un clerc avait accepté d’officier. Pelotine s’était chargée de tout. La Blonde n’avait pas levé le petit doigt pour apporter son soutien à son ainée. Ainsi ce ne serait pas elle qu’on plaindrait et à qui on apporterait son amitié et son réconfort. Tant mieux.

Houppelande noire. Chignon stricte. Fard blanc. Sourire imperceptible. Elle avait un gros effort. C’était un jour de deuil. Izéa Salaun de Kerkreñv pénétra dans le lieu saint, seule. Dignement et sans jeter un regard aux alentours pour découvrir qui était d’ores et déjà présent, la fière bretonne marcha sereinement le long de la nef et rejoignit le premier rang. Elle inclina lentement la tête pour saluer sa sœur et resta debout à ses côtés.

Soudain, ses yeux se fixèrent sur le cercueil, dernière demeure où reposerait son père. Était ce triste? N'étions tous pas destinés à mourir un jour de toute manière? Étrangement, une première vague d’émotions la saisit. Une profonde inspiration fut prise et son visage de marbre revint. Non, non, non ! Elle le haïrait jusqu'au bout c'était décidé.

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Niark
Un courrier et le pied à l'étrier voila comment fonctionnait le rat !
Besoin de lui, sa Pelouse avait besoins à ce tragique et mortuaire moment, de ses amis, rien que les voir, de les savoirs présent, ça a parfois du bon.
C'est que c'est pas pour le Tatoo qu'il y serait allé, d'une il ne le connaissait pas, de deux les rares interventions du Tatoo lui déplaisait plutôt et pour finir... Un rat et un tatoo ça fait mauvais ménage non ?

Donc voila le rat qui ce présente sur le lieu dit, il a fait un petit effort, pas de couleurs clinquante, il est vert sombre et de gris vêtu.
Mais de loin déjà il vois la foule, et il y a foule, ces que mine de rien, les filles du défunt sont connu, sont reconnu et son en général apprécié.
Doux souvenir un baisé partagé avec une, rude souvenir des coups de pelle que cela lui a valu. Ces deux souvenirs le faisant sourire doucement, il s'avance, se glissant tout au fond, restant discrètement dans son coin à l'ombre d'une colonne du saint lieu.

Au loin il voit Izea, chignon tiré, tenu de deuil, elle n'en reste pas pour le moins clinquante, même si son visage ce fait creusée et fatigué...
Non loin Pelouse, il tente un petit signe de main timide pour lui faire part de sa présence, l'a t'elle vue ? Peut être, mais bon ses esprits doivent bien divaguer plus loin que ce qui ce passe dans ce lieu.

Et alors qu'il pose un regard sur l'assemblé, une tête rousse lui saute aux yeux, elle ne lui avait rien dis, mais elle était la, au milieu des autres, assise discrète.
Au rat de faire preuve d'une discrétion pour une fois !

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Lybrylla
La douce Lybrylla c'était levée ... Elle savait le Duc mort,elle savait les deux cousines anéantie ... Elle se douter également que son père ne resterais pas indifférent à la mort de son frère.La Bretonne à la peau comme le ciel,le matin,aux lèvres rose,au yeux de la couleur amande après avoir coiffer ses long cheveux platine,elle mit une simple robe de couleur claire.Elle mit sa cape en fourrure à poile longs et blanc.

Elle se rendit au lieu demander ... Elle se rendit avec sa cousine Izéa,en le lieu où la cérémonie commencerait.La cérémonie qui cloîtrer le destin du Duc.Elle ne l'avait vu qu'une seule et unique fois,ivre mort,bouteille en main,odeur immonde lui montant aux narines.Elle était accompagnée d'Arkaen Salaun de Kerkreñv le frère du défunt.Arkaen placer aux côtés de sa cousine,la jeune Salaun de Kerkreñv se sentie un peu de trop,elle n'avait jamais connut celui qui était son oncle,elle tenta de se mettre en retrait,mais ne pu s'empêcher,de se placer aux côtés d'Izéa,elle ne connaissait peut-être pas son père,mais sa cousine en revanche,était irremplaçable.La grande blonde,glissa sa main dans celle de sa cousine,comme un soutient,bien maigre ... Mais elle était là ...

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Anakin41
Anakin, silencieux, était entré dans l'église. Un léger hochement de tête à Pelotine, pour la remercier de l'avoir prévenu, mais aussi pour marquer son respect envers la jeune femme.

Comme à son habitude, il se tint à l'écart pour prier et rendre un dernier hommage à cet homme qu'il avait rencontré il y a de ça bien des années.

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Iaumes
Le jeune Chevalier de Plogastell Sant Jermen salue le père Tadeus qui accueille les fidèles.
Il n'avait pas connu le défunt mais à un duc on doit les honneurs et pour le moins l'offrande de sa présence.
Il ne connait ici que sa marraine et l'amiral sous les ordres duquel il a servi.
Il se garde bien de les importuner et s'installe à l'avant dernière travée pour se recueillir en attendant que commence la cérémonie.
Tadeus94
Pendant que Tadeus remonta l'allée il salua les gens qu'il connaissait, mais surtout à la famille de Tatoo, il savait comment se moment était douloureux.

Il alla derrière l'autel et regarda l'assemblée.


Frères et Soeurs, nous sommes réunis aujourd'hui dans la tristesse, nous avons perdus un parent, un ami, une connaissance ou tout simplement une personne qu'on appréciait.

Le Très Haut rappel à lui ses créations, notre âme s'envole au Paradis Solaire pour le rejoindre.

Notre Frère Tatoo est parti rejoindre le Très Haut dans son amour.


Tadeus regarda l'assemblée.

Pardonnons nos fautes au Très Haut.

Citation:
  • Confiteor Deo omnipoténti,
    Et omnes sanctis
    Et vobis, fratres,
    Quam peccávi nimis
    Cogitatióne, Verbo et ópere.

    Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
    Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
    Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

    Amen.

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Lallie_ap_maelweg
Dans un soudain accès de grâce divine, elle joignit les mains et fit écho mentalement aux paroles du Père Tadeus.

Citation:
Frères et Soeurs, nous sommes réunis aujourd'hui dans la tristesse,


- "Oh tiens, qu'il est beau ce plafond quand même ! Quel modèle architecturale, quel style ! Mais quel froid... Il serait bon qu'ils se mettent au bois de chauffage dans les églises, nous allons tous attraper la mort.... Sans mauvais jeu de mot !

Citation:
nous avons perdus un parent...


- "Ah non !Remercions la Mère de ne pas m'avoir fait partager les mêmes gènes que cet huluberlu."

Citation:
un ami...


- " Il manquerai plus que ça ! "

Citation:
une connaissance...


- " Je me serais tout aussi bien portée sans jamais l'avoir connu..."

Citation:
...ou tout simplement une personne qu'on appréciait.


Là elle fronça les sourcils dans une petite moue peu satisfaite. La liste était-elle exhaustive ? Comme s'il fallait que dans la mort on oublie toutes les choses hideuses que le vivant avait pu commettre. Il fallait donc mentir, tricher ou plutôt répéter des paroles vides de sens pour appaiser la douleur de rares malheureux... Ses yeux se posèrent sur la plupart des personnes présentes, elle n'en connaissait pas beaucoup qui avaient pu aimer le défunt. Etaient-ils seulement rongés par le chagrin ? Elle en doutait sérieusement ? Alors pourquoi faire passer un gredin pour un saint me direz-vous ? Parce qu'il était simplement mort ? Et qu'on insulte pas un mort ? Alors on maquille son passé, on maquille son désintérêt pour sa propre famille, ou son penchant trop prononcé pour la boisson et ses moeurs débridés, par qu'un mort se doit d'être respectacle. L'argument se tenait même si elle avait du mal à demeurée convaincue.

Maintenant on les invitait à laver leur faute. Quelle faute ? Elle ne se sentait pas sale, elle n'avait rien à laver, mais puisque tout n'était que simagrée et artifice, masquarade orchestrée sous des élans sacramentels, elle fit semblant elle aussi d'être repentante. Qu'est-ce que cette religion qui voulait que l'homme ne soit que défaut et bassesse et qui cultivait la honte et le dégoût de l'âme humaine ? Elle était définitivement druide et rien d'autre.

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Pelotine.
Oh ! comme elle aurait aimé se laisser aller a nouveau , comme le jour ou Chimera l'a surprise en train de pleurer toute les larmes de son corps , de son cœur ... a l’Église de Vannes.
Ses jambes la retiennent debout par miracle.
Les yeux sont fixes , ils ne lâchent pas Tadeus du regard , jamais elle ne baissera les yeux vers ce qui recouvre la dépouille trop abimée de son père , si elle se le permet , elle tombera de tout son poids , la , ici , devant tout les bretons qui sont venu , pour Izea , pour elle , pour les Salaün en général.
Alors , contre toute attente , elle attrape d'une main ferme , l'avant bras de sa petite soeur.
Peut être que le geste est trop violent , discret pourtant , mais ... trop sec.
C'est peu délicat , peu affectif , et pourtant tout l'amour qu'elle porte pour sa soeur se trouve dans ce contact , maladroit et distant.
Ce contact qui lui permet de tenir debout , ce contact qui tente d'aider Izéa a faire de même.

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Ladra
Alors que beaucoup de bretons sont déjà installés dans l'édifice un jeune homme entre discrètement dans l'église, se fond dans la masse grouillante des bretons anonymes venus rendre un dernier hommage à l'un de leurs ducs.

Il ne veut pas être vu, il n'est pas à la parade. Il est là pour soutenir, de loin et de manière invisible, l'être cher pour qui bat son cœur.

Il y a des temps pour les mondanités, d'autres pour le recueillement. Et bien qu'il n'ait pas connu celui qui est honoré, il était bel et bien là pour se recueillir. Il prend appui sur l'un des lourds piliers qui soutient l'édifice et écoute en silence la cérémonie.

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