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[Rp - Montargis] « Le mariage est un duo ou un duel. »

Ectelion.le.noir
    [Domaine des Lablanches.]


C'était l'heure, le jour était venu. Le mariage frappait a sa porte.

Soupire & anxiété.

Le sombre devait se vêtir, il enfila ce tabard bordé et ces braies blanches, relevant le tout avec un gilet rouge foncé, et un veston de même couleur. Un jeune page lui apporta une boite, un présent de son épouse, il porterait un collier d'argent et d'ivoire, un joyaux d’orfèvrerie. Baissant la tête pour se laisser orner, le Sombre rectifia la mise de ses manches. Puis quand il fut fin près, il lissa sa crinière, l'enserrant dans un ruban rouge. Il était près. Il allait se marier.

Car il le fallait bien. Car il l'aimait. Car il l'avait mise grosse et que la bâtarde devait être légitimée.

Oh ça oui, il l'aime, la Rouquine, cette cousine qui jeune encore avait joué avec ce garçon qu'il n'était plus. Considérée comme la seule amie qu'il eut jamais eut, elle avait gagné en quelques années son respect, et plus surement qu'aucune autre son attention et son amour.

Quittant ses appartements l'Enkidiev passa devant la porte de sa douce, il mourrait d'envie de la voir, mais non... Il ne devait pas, ce serait péché et le malheureux était promit a quiconque voyait sa promise avant l'entrée dans l'église.

Le Sombre n'entra pas donc & passa sans s'arrêter, il descendit les marches quatre a quatre, il devait arriver a l'église avant tous. Bientôt grimpé sur son destrier lui même paré de ruban pour l'occasion, le Soldat mit en branle son cortège en levant sa main gantée en un signe de départ que nul ne pouvait ignorer.

Le cortège nuptial fit les quelques kilomètres qui séparaient le domaine de l'église en peu de temps, les bottes cirées du Noir claquèrent quand il mit pied a terre, il leva les yeux sur la bâtisse, massive, imposante, il se sentait si petit devant un tel déploiement d'architecture.

Redressant un peu son col, Ectelion fit un pas en avant, puis deux et enfin, il pénétra dans le monument sacré, ce bâtiment qui pour l'occasion avait été couvert de guirlandes de fleurs et de rubans en tout genre.


    [Avant la cérémonie.]


Dans sa tenue flambante, le sombre était tendu, on ne se marie pas tous les jours, et dans son cas c'était bien la première fois. Droit comme un I, Ectelion tournait le dos a l'autel, il fixait l'entrée, saluant qui entrait, anxieux de voir arriver sa Cousine favorite, cette rousse qui était la seule a savoir le voir sans sa carapace.

La Blanche se fait attendre, alors que le Noir trépigne.


*Emile Augier .
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Iloa
C'était enfin le grand jour, celui qu'Iloa avant attendu impatiemment et qui avait tant tardé à venir. Il y à quelques semaines de cela, elle aurait même mit sa main en gage qu'aucun mariage n'aurait lieux entre Ectelion et elle. Les mois de silence, les rixes, les cris aux retrouvailles... Et Yselda, la bâtarde ainsi renommée par son père qui mettait notre rouquine dans bien des états. Bref, malgré moult péripéties, elle était en train de se préparer pour le jour qui était le sien. La nuit précédant l'union avait été agitée, le sommeil n'était pas arrivé à la faire sombrer dans les bras de Morphée. Pourtant, au matin, elle n'était en rien fatigué.

La petite réveillée dans son berceau, Ilote se pencha sur elle, tout sourire et la souleva jusqu'à la blottir contre son coeur. Fermant les yeux, la rouquine posa délicatement sa joue sur la tête du nourrisson et lui caressa la joue avec douceur. Depuis que cette enfant était entrée dans sa vie, la flamboyante s'était sentie comblée, comme heureuse pour la première fois. Pourtant, quelques mois plus tôt, elle s'était déjà surprise à redécouvrir le bonheur. Celui de qui elle avait été privée 16 années durant, en laissant tomber sa carapace lui avait fait découvrir les joies de l'amour. Réouvrant les yeux, son coeur battant la chamade, plus proche chaque seconde du moment où son destin se lirait à celui du brun ténébreux devant dieu, Iloa déposa sa petite sur son lit.

Quelques minutes avaient été nécessaire pour habiller sa fille. Il était maintenant temps pour elle de se parer de sa robe de mariée. Elle s'approcha alors de sa robe, conviant sa dame de compagnie de l'aider. Eireann s'atela à la tache, dans un sourire qui lui était propre, rassurant la future mariée de son accent si particulier. Iloa adorait cette voix chantante et rêvait de voyage. Peut être après les épousailles, bien qu'elle en doute fort. Une demi heure plus tard, notre future épouse était enfin dans sa robe. Ne restait plus que la coiffure à confectionner.

Des pas secs lui firent lever la tête tandis que la coiffeuse s'égosillait après la rousse qui ne cessait de bouger tant l'anxiété la prenait au coeur. Ectelion était donc déjà près pour le moment T. Ses pas ralentirent devant sa porte, puis repartirent sur ce "clap clap clap" militaire.


[Devant l'église]

Pâle, fébrile et tremblotante, notre petite rouquine n'en menait pas large. Son destin allait être changé, fini les bêtises et bonjour la vie de famille et les responsabilités. Dans sa voiture, elle regardait sa dame de compagnie sans bouger. Et si elle se trompait? Si elle avait pris la mauvaise décision, si finalement Ectelion ne l'épousait que parce qu'Yselda était venue au monde? Si sans la "bâtarde", il n'était pas sorti de sa retraite? Les minutes défilèrent sans que la future mariée ne bouge...
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Xalta
Et voilà, le jour fatidique était arrivé, elle avait espéré qu'ils mettraient fin à ce mariage avant même qu'il ait lieu, souhaitant que sa sœur revienne à la raison, que Le Noir décide de disparaître à nouveau. Bref elle avait imaginé que cette union ne verrait pas le jour, mais non, on était bien le lundi 21 mai 1460 et elle ne pouvait plus reculer, il fallait qu'elle fasse abstraction de ses propres sentiments pour le bonheur de sa sœur même si une petite voix lui soufflait que pour le bonheur de sa cadette, il aurait mieux valu que ce mariage ne e fasse pas . Mais de toute façon le mal était déjà fait, et leur amour qu'elle avait combattu avait aujourd'hui un visage angélique: leur fille née il y a quelques semaines: Yselda.

Forcément elle était devenue accro à sa petite nièce et elle aurait aimé passer plus de temps avec l'enfant. Mais elle courait un peu partout entre ses diverses fonctions mais elle aimait ça. Sa vie tournait autour de deux choses ses fonctions et sa famille et elle négligeait un peu le reste. Mais ce mariage elle l'attendait aussi paradoxalement car elle savait qu'elle allait revoir aussi sa petite sœur Blichilde et son petit frère Philippe. Elle finissait de se préparer l'église avait été décorée avec sobriété mais élégance et gaieté. Elle avait mis pour l'occasion une robe aux tons violets.

Elle sort de la sacristie, le futur parié est déjà là, elle inspire profondément et calmement, elle s'avance vers lui et le salue aussi aimablement qu'elle peut, il faut reconnaitre que les deux ont décidé tacitement de se conduire de façon civilisée, après tout ils étaient et allés être liés de façon définitive

Bonjour Ectelion
Comment vous portez vous ?
Toujours décidé à épouser ma Cadette ?


Un sourire aimable et poli de circonstance, elle n'allait pas faire semblant de se mettre à l'apprecier, c'était au dessus de ses forces. Les amis, la famille et autre curieux ne tarderaient plus à faire leur entrée. près avoir entendu ses réponse, elle lui jette un regard grave et d'un ton bas elle reprend:

Rendez la heureuse Ectelion, sinon je vous garantis que les morsures de mes chiens vous paraitront d'agréables souvenirs en comparaison.

Sa mâchoire s'est contractée, puis elle s'éloigne elle va retrouver Iloa qui attend dehors. Elle s’arrête sur le seuil de l’église, sa sœur est magnifique dans sa tenue, et son estomac se vrille, une petite boule se noue dans sa gorge, elle est envahie par l'émotion. Elle s'approche de sa soeur et lui dépose deux bises, une sur chaque joue en prenant garde de ne pas ôter le savant maquillage.

Tu.. es superbe ma puce!
Tu es toujours sure de toi ?


Elle n'a pu s'empêcher de percevoir le doute dans ses yeux dans sa fébrilité. Mais tous les futurs mariés n'étaient ils pas envahis par cette émotion. Elle adresse un sourire tendre à sa petite soeur.

As tu vu Blichilde ? Philippe ?
As tu besoin de quoi que ce soit ?



[Bonjour, Bonjour,
Retrait du lien par mes soins, si vous souhaitez tout de même qu'il intègre votre RP merci de le cacher comme cela est stipulé dans les Règles d'or du coin des aRPenteurs.
Bon jeu, Bon RP,
Modo Mahelya]

_________________
Blason à venir

Philippe.
[non loin de l'église ]

Les portes de la ville s'ouvrirent, laissant passer une escorte portant sur la poitrine les armoiries de leur maitre.
Au milieu d'eux venait un homme jeune et fier qui marchait le front haut, l'oeil brillant. Après plusieurs années de séparation due à son éducation puis à sa carrière militaire, Philippe allait revoir enfin ses soeurs. Il attrapa les rennes de son cheval, fébrilement, en descendit tandis que les souvenirs l'envahissaient.


Il revit le petit garçon qui enfouissait la tête dans l' épaule de sa soeur , son bras passé autour de son cou, Iloa sa soeur espiègle, Iloa la bagarreuse ..
Les crises d’autorité dans la maison familiale lorsqu’ il donnait des ordres à ses sœurs avec une détermination farouche qui les faisaient rire aux larmes.


Rabattant son capuchon, Philippe laissa entrevoir des cheveux courts et roux, coiffure sommaire qu’il conservait afin de ne pas être gêné pendant les manœuvres par une chevelure trop abondante. Une cicatrice ourlait le cuir chevelu jusqu’au front. Philippe ôta ses gants et les abandonna à un autre de ses gardes, défit quelques boutons du haut de son pourpoint, trop serré à son goût.

Ses trois sœur l’attendait, le reconnaitrait elles ?
Il promena son regard sur le parvis de l'église, repéra deux femmes qui devisaient dont l'une portait une robe de mariée, s'approcha en quelques enjambées. Puis les mots se bousculèrent, l'émotion, il ne put que sortir l'essentiel.

Je suis Philippe

[Cheffe Aldraien
Merci de baliser correctement votre post pour différencier la narration des paroles et ainsi permettre une meilleure lecture. Bon jeu.]
Iloa
Rapidement, l'intrépide fut rejointe par son ainée. Vetue d'une magnifique robe violine, elle était splendide. Plus belle même que la mariée diraient certains. Ils n'auraient pas tout à fait tort soit dit en passant. Souriant timidement, elle se blottit au fond de ses bras, s'abandonnant à une étreinte qu'elle avait tellement désiré ces derniers mois mais que son égo lui avait interdit. Les yeux clos, elle sera Xalta de toutes ses forces, enfouissant son angoisse l'espace d'un instant dans le néant. Puis elle se décolla de la chataigne et répondit à chacune de ses questions avec plus ou moins d'assurance.

Tu es magnifique aussi, tu rayonnes dans cette robe. Ca me rappelle nos achats à Paris. Avant les événements tragiques de cette journée, cela va de soit. Tu...

Fixant son ainée dans les yeux, retenant de son mieux ses larmes, Iloa se laissa aller à ses émotions. L'excitation du mariage, melé à la peur de prononcer ses voeux et de décevoir à coup sur une nouvelle fois sa soeur chérie; les retrouvailles de deux soeurs qui s'aiment tellement et qui se sont tellement déchirées; les retrouvailles avec le reste de la fratrie. Il n'en fallait pas plus à notre rouquinette pour se sentir perdue.

Tu m'as manqué Xalta, vraiment. Je ne veux plus qu'on se chamaille, promets moi? Je sais que tu aurais rêvé meilleure union, celle avec Colin par exemple. Mais mon coeur l'a choisi lui, le cruel, l'immoral, mais le tellement tendre Ectelion lorsqu'il est dans mes bras.

Le soleil battait la peau pâle de la jeune maman, lui donnant une jolie teinte rosé sur les joues. Sa coiffure bien en place ne craignait pas les petites rafales de vent qui venait refroidir son visage. Les gens arrivaient peu à peu, sans qu'ils ne puissent réellement voir la future mariée, cachée derrière son carrosse. Non loin d'elle, Eireann tenait Yselda dans ses bras. La petite était calme, réveillée et souriait lorsque la dame de compagnie lui chatouillait le ventre. Iloa se dit qu'elle n'aurait pu être mieux entourée... quoi que. Manquaient à l'appel sa seconde soeur, Blichide, ainsi que son petit frère adoré Philippe. Arriveraient ils à temps pour la cérémonie? Non! Jamais elle ne prononcerait ses voeux tant que sa famille complète ne serait présente.

Ses doutes furent rapidement balayés lorsqu'elle aperçut au loin un cortège portant les armoiries familiales. De qui pouvait il bien s'agir? Sa petite soeur, ou son seul et tant aimé petit frère? Philippe ne tarda pas à se faire voir, et malgré la robe imposante de la demoiselle, Iloa se mit à battre le pavé. Il lui avait trop manqué pour qu'elle se retienne de le tenir dans ses bras. Il avait terriblement changé, grandit tout d'abord. Les années lui avait permis de prendre le dessus sur elle. Puis musclé aussi, il avait la carrure des plus grands militaires. Peut être s'entendrait il avec Ectelion... peut être. Arrivée à son niveau, elle lui sauta dans les bras, le serrant de toutes ses forces et déposant tout un tas de baisers sur ses joues et son front.


Philippe, mon frère adoré! Oh mon coeur, que tu m'as manqué!
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Aryan
Installée dans la carriole et entourée de son époux et de ses enfants, Aryan voyageait simplement.
Il avait été ardu de passer les frontières du duché, il avait fallu montrer patte blanche et user de beaucoup d'argument mais pour le mariage de sa presque fillote, la Brune avait usé de toute sa patience.

Le canasson foulait à présent les terres orléannaise. Les mains posaient sur son ventre tendu par les longs mois de grossesse, Aryan laissait son regard voguer sur le paysage défilant.
Les souvenirs défilaient et c'était avec un sourire nostalgique qu'elle les accueillait. Le Vieux Meuble de Sancerre leva les yeux, les remparts de Montargis se dessinait. Elle parla rapidement à son époux qui tenait les rênes.


Nous y sommes, dépêchons-nous ! Je suis certaine que nous sommes en retard !

Le cheval s'arrêta et la Brune s'empressa de descendre pour rejoindre l'église et embrasser la rouquine. Son ventre l'empêchant de courir comme elle l'aura voulu, la berrichonne se contenta de marcher vers le petit groupe et de dire tout simplement.

Suis-je à l'heure Iloa ?
Blichilde
La maisnie était en pleine effervescence lorsque Blichilde était arrivée la veille, une heure peut-être après son cousin. Maculée de boue des chausses à la coiffe, la jeune femme passerait sans doute pour quelque manante venue quêter un bout de pain. En effet, on ne fit pas grand cas de son arrivée. Pas de comité d'accueil et la maîtresse des lieux ne s'était pas donné la peine de descendre. Une servante se tenait debout dans la cour, la tête couverte d'un châle pour se protéger de la pluie froide.

Elle l'aida à descendre de sa jument et la guida à l'intérieur de la demeure. Elle avait visiblement reçu quelque ordre de la part de l'invisible hôtesse. À l'intérieur, on était fort occupé. De vraies abeilles dans une ruche. Tournant la tête alors qu'elle montait les escaliers à la suite de la servante, elle aperçut du coin de l'oeil Ectelion donner des ordres. Sans doute sa promise n'était pas loin. Mais elle ne la vit pas. Les quelques femmes affairées dans son champ de vision étaient toutes des engagées et aucune, évidement, ne partageait avec Blichilde quelque trait commun. Au sommet des marches, la jeune fille s'adressa à la demoiselle d'Abancourt en occitan, au grand plaisir de la Blonde:


-Nous allons vous laver, vous habiller et ensuite vous descendrez vous restaurer.

En guise de réponse, la puînée des Lablanche hocha la tête, un noeud dans l'estomac. Il fallait qu'elle réfléchisse à l'attitude a adopter. Modestie, oeil de biche, multiplication des remerciements... Nous verrons en temps voulu.

-Le lendemain-

Lavée, coiffée,nourrie et habillée, Blichilde s'admira dans un cadre d'étain poli. L'image que celui-ci lui renvoyait la surprit. Décidément, sa chambrière savait y faire: Ses cheveux avaient été remontés en chignon et emprisonnés dans une résille de soie et de perles. Une robe d'une jolie couleur pervenche l'habillait et lui donnait un peu un air de dame de la cour. Elle ne ressemblait plus du tout à la sauvageonne crottée qui avait franchi les grilles du domaine la veille, ni à la bonne soeur en herbe qu'elle avait été jusqu'à ce que le Sombre ne vienne la délivrer.

La légère appréhension qui la tenaillait depuis son départ d'Occitanie se changea en hâte réelle. Elle craignait de rencontrer ses soeurs et son frère, mais avait également aussi hâte d'avoir un aperçu de ce qu'était une famille. C'est seule que la Tourterelle grimpa dans la litière et prit le chemin de l'église.

La route ne fut pas très longue. En quelques minutes, Blichilde vit se profiler le haut clocher. C'était le moment de se composer un air digne: Le nez haut, les pommettes à peine rosées, le regard droit. Le cocher l'aida à mettre pied à terre. La jeune femme franchit les quelques enjambées qui la séparaient du lieu saint. Sur le parvis, un trio discutait. Des invités, sans doute. Non. L'une des femmes arborait plus de dentelles que la normale. Iloa.

Alors qu'elle s'approchait, la demoiselle fouillait dans ses souvenirs. Une jolie rousse venait la border, lui embrassant le front. Tendre souvenir. Un peu tremblante, elle arriva à leur hauteur.


-Adissiatz senher, donàs. Je me présente: Blichilde Lablanche d'Abancourt. Encantada. * Nous sommes parents il me semble.

Une petite révérence est exécutée. Et elle resta plantée là, ne sachant trop comment agir. Étreindre? S'enfuir? Sourire? Rester de glace?

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* Blichilde a passé presque dix ans en Languedoc. Il est donc normal qu'elle s'exprime en occitan.

Adissiatz: Bonjour
Senehr, donàs: Seigneur (messire) mesdames
Encantada: Enchantée
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Eireann.
Un peu en retrait des jeunes mariés, Eireann s'occupait d'Yselda. La toute petite fillette gazouillait dans ses bras où elle avait été déposée par Iloa, toute anxieuse. De loin, l'irlandaise lui adressa un sourire rassurant : elle paraissait si nerveuse, si fragile en ce moment, malgré la beauté de son habit et le beau mariage qui allait se dérouler en ce jour... Quant à Eireann, vêtue simplement mais joliment, elle s'attacherait à jouer son rôle de demoiselle de compagnie jusqu'au bout, soutenant sa maîtresse de tout son coeur - car oui, elle l'aimait bien, l'Ilote - et s'occuperait du bébé pour l'en soulager.
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Philippe.
Citation:
Philippe, mon frère adoré! Oh mon coeur, que tu m'as manqué!


Dés qu'elle l'aperçut, la rousse fondit dans ses bras , l'embrassant , le détaillant. Philippe en fut ravi. Oui , il avait forci , grandit, mais l'essentiel demeurait qu'il était en vie , et fier de marier sa petite soeur.


Tu m'as manqué aussi ilote dit il en passant l'index sur son menton.Mais Laisse moi te regarder!

A bout de bras , il contempla sa soeur, si belle dans sa robe de mariée, inquiet aussi sans se l'avouer du déroulement de ce mariage puis la serra contre lui dans une etreinte affectueuse.
Tu es ravissante !

Je crains de te laisser épouser ce cousin, j'avoue , mais je jugerai par moi même s'il est digne de toi, et s'il te respectera. Enfin, qu'il t'épouse afin de rendre votre union légitime est, disons, une façon de se racheter de son attitude cavalière ...Et puis, tu en as toujours fait qu'à ta tête , ma petite soeur.
Il en souriait . Cette union serait un mariage d'amour.

Puis il se tourna vers la femme qu'il devinait être sa soeur ainée. Les années passant, il avait redouté de se retrouver face à de parfaites étrangères. Ilote demeurait affectueuse et démonstrative, Xalta, l'ainée qui portait le poids d'être le chef de famille s'était comporté sévèrement avec le jeune chiot qu'il était enfant . A présent, qu'il l'a dépassait d'une bonne tête et demi, qu'en serait il ?

Il se souvint de la lettre que lui avait adressée Xalta , ou elle l'informait de cette union, qu'il manquait à sa famille. Il avait pris alors ses dispositions , pour les rejoindre.



Une dame s'approcha du groupe qu'il formait, executa une gracieuse réverence devant eux, Philippe en lacha le bras d' Ilote après lui avoir embrassé le front .


Citation:
Adissiatz senher, donàs. Je me présente: Blichilde Lablanche d'Abancourt. Encantada. * Nous sommes parents , il me semble.


Philippe fouilla dans ses souvenirs, ce visage ..
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Ectelion.le.noir
    « Il ne faut jamais s'attacher tellement aux choses et aux gens qu'on ne puisse, plus ensuite, vivre sans eux. » Yves Thériault, la Rose de Pierre.


Ectelion était tendu comme un nerf de boeuf, ce mariage n'était que pour sauver les apparences, il aimait Iloa, mais les mariages d'amour sont sottises, ils ne rapportent ni dot ni avancement social, ce qui était pourtant la raison même du mariage.
& Alors qu'il était perdu dans ses sombres pensées, les mains derrière le dos, planté droit comme un I au bout de la nef, le regard fixé sur l'entrée, une voix le fit sursauter.


Citation:
Bonjour Ectelion
Comment vous portez vous ?
Toujours décidé à épouser ma Cadette ?


Un sourire mauvais se dessina sur les lèvres du Noir.

Bonjour. Dit-il de sa voix grave et rauque, son regard se fixa sur la violine. Merci de vous inquiétez de ma santé, je me porte comme un charme, je ne vous demande pas comment vous allez, votre verve est suffisante pour me faire dire que vous être en pleine forme. & oui, toujours décidé.

Parlant de verve, voila qu'elle en remet une couche, le regard impassible du sombre lui répondit, une lueur de défit brûlant dans ses pupilles.

Osez donc ma cousine, osez... Et vous perdrez soeur et nièce.

Oui, c'était une menace, et certainement pas de celle a prendre a la légère, l'Amour avait fait perdre pied au Sombre, il avait perdu de vue sa droiture, et maintenant, il paye les pots cassés, certes son affection pour Iloa est intacte, forte & délicate, mais il ne faut pas jouer avec le feu, car on ne peut prévoir d'où viendra le retour de flammes.

Elle disparut la menace toute de violet vêtue, lui laissant une pulsion de violence, il la réprima, mais ne put retenir un grognement mécontent, comment osait-elle le menacer le jour même de ses épousailles... Comme diable pouvait-elle faire cela!?
Les mains jointes du sombre blanchirent aux jointures, cette journée promettait d'être forte en rebondissement. Et alors qu'il la suivait du regard, il aperçut au loin, a l'entrée, une forme blanche et pâle, rehaussée de rouge par endroit, une apparition. Son coeur pourtant de pierre laissa passer un battement, elle était là, a la porte, un pas suffirait pour mettre en branle le reste de leur vie...

L'Aigle eut un frémissement.

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Gaelic.
Gaelic resta discret il entra dans l’église du village sans se faire remarquer,une jeune noble allait se marier.Et pas n'importe qui ,non c’était la jeune demoiselle qui l'avait veillé pendant son comma, elle qui était la quand il s’était réveillé.

Aujourd'hui c’était le grand jour et Gaelic ne voulait pas manquer cet évènement,il lui dirait combien il était heureux d’être en vie ,et de pouvoir assister a ce moment de bonheur.
Il alla s'assoir au même endroit ou chaque dimanche il allait écouter La Dame xalta faire sa messe ,elle n’était pas au courant qu'il avait des sentiments pour elle et c’était bien ainsi ,il courait des bruit comme quoi elle et son mari allait se séparer peut être aurait il sa chance ......

D'ailleurs il n'avait pas l'air d’être ici présentement.
Iseult1
[quelque jours avant le mariage]

La brunette avait reçu une lettre de sa filleule l'invitant à son mariage! en voila une belle nouvelle! Iseult était voyage quand elle a reçu la lettre et elle était en route pour rentrer chez elle, trop épuisée...mais c'était quand même un événement à ne pas rater, et c'était aussi un devoir d'être près de sa filleule en un jours si important...arrivée à la Trémouille elle prit encore ses affaires et pris la route pour rejoindre Iloa...


[Le jour de la cérémonie]
Arrivant devant l'église, la brunette entra en cherchant sa filleule parmi tout ce monde qu'elle connaissait pas encore. Elle avança de quelque pas en saluant les gens

le bonjour tous le monde
je suis Iseult la marraine d'Iloa, je suppose qu'elle se prépare encore...


avec un léger sourire elle regarda le sieur avec sa tenu spéciale, certainement c'était le mari
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