[RP] " le Havre de Paix" domaine des Vissac

Il entendit Sun expliquer à Hul que les seuls nobles présents étaient elle et lui et cela le fit sourire intérieurement, car il savait que la baronne avait le même sentiment que lui à ce sujet.
Il était heureux que ses invités s'amusent et que tous profitent pleinement de la fête.
Sun s'approcha de lui

Jason, j'ai ceci à te remettre, de la part de Sofio.

Merci Sun

Il fit sauter le cachet de la lettre et lu les mots de Sofio.


Son regard s'assombrit d'un coup. La guerre , quelle misère, il espérait qu'il ne lui arriverait rien

Sun sais tu comment je peux lui envoyer une réponse, vue les troubles là bas je ne suis pas sûr qu'un coursier arrive sain et sauf. Pourvue que ceux qui sont partis là bas pour défendre le Roy reviennent tous. Je déteste ces guerres mais si j'avais su je serais parti pour défendre le Roy avec eux.

Il se sentait mal à l'aise sachant que certains auvergnats risquaient leur vie alors qu'ici lui il faisait la fête. Un pli lui barra le front, mais il se força à sourire. Il prit un verre sur le plateau que lui présentait une servante et le but d'une traite, les yeux dans le vague, soucieux
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Sa coupe de champagne en main, la réponse de Maya ne la surprit guère, connaissant la bonne humeur de la jeune moulinoise et ayant apprécié la connaitre lors de son séjour à Moulins.
Buvant une gorgée, elle lui répondit d'une voix neutre, bien qu'elle savait comment Eleonore pouvait être parfois.

La grande dame ? Ben connaissance.. Disons que c'est un bien grand mot ..J'penses pas que les gueuses dans mon genre l'interesse tu sais, j'suis pas son genre de fréquentation.

Eleonore n'est pas différente de toi, fin dans le sens ou elle même n'est pas rattaché à la noblesse alors je ne comprends vraiment pas, alors que je parvenais près de vous, son attitude hautaine... Elle n'a pas à vous toiser de haut comme elle le fait.
Et sache que toute gueuse que tu sois, j'aime ta compagnie et tes fous rires, la spontanéité que tu as, sans te soucier de rien hormis l'essentiel et ton engagement au sein du duché fait de toi une jeune femme respectable.

Jason prit alors la parole et elle trouva ses paroles pleines de bon sens , le surnom "Juste" lui allait vraiment bien dans ces moments là.
Calme, posé, soucieux de tous, sans hausser le ton de sa voix mais en tentant plutôt de réconcilier l'attitude mal à propos d'Eleonore.
Elle leva sa coupe, certes presque vide mais cela irait pour trinquer et avant de porter celle-ci à ses lèvres, imita Maya.

A l'amitié !

Elle se plongea un instant dans ses pensées, sa main caressant doucement son ventre et à la joie qu'elle éprouvait à l'idée d'être mère dans quelques mois.
Hulrika la tira alors de ses songes par une remarque qui ne la surprit guère.

Fais attention à ne pas avoir tes jambes bloqués la prochaine fois, une telle stature peut se révéler dangereuse parfois...
Hum... les seuls nobles présents ce jour sont notre hôte et moi même, j'en ai vu aucun autre.

La coupe vidée, elle fit un petit signe de main à l'un des serviteurs et attrapa la coupe de champagne tendue, mieux valait éviter les mélanges désastreux.
L'appétit plus qu'aiguisé, elle opta pour des grenouilles, la chair délicate fondrait dans sa bouche, qu'accompagnerait un peu de poulet au vinaigre.
Sans dire un mot, pour le moment, elle dégusta le repas avec un certain plaisir, heureuse d'être parmi eux.
C'est lors de la dernière bouchée de poulet qu'elle repensa à la lettre que lui avait confié Soso, ne sachant plus ou elle l'avait mise.
Plissant ses lèvres l'une contre l'autre, elle repensa au moment ou elle l'avait posé près d'elle dans le carrosse.
Et d'aviser un autre serviteur et de lui glisser tout bas ce qu'elle voulait, le voyant revenir peu après avec le pli demandé et Jason étant revenu, elle se leva et s'approcha de lui.

Jason, j'ai ceci à te remettre, de la part de Sofio.

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Il l'écouta sans l'interrompre, mais une phrase revenait toujours quand elle parlait.


Ma chère cousine, cet homme était il de la noblesse de notre duché, seigneur par exemple ou simple paysan?

Chaque fois que je vous entend parler même quand vous êtes seule devant un tableau dans les couloirs comme tout à l'heure vous répétez que vous voulez être noble. Vous savez être noble n'est pas une fin en soi et parfois c'est beaucoup plus difficile à porter.
Dans la vie il vaut mieux être naturel et accepter les gens tels qu'ils sont. Regardez autours de nous ces gens sont mes amis et pourtant aucun titres sauf bien sur la baronne Sunburn. Si on ne le savait pas on croirait que ce sont tous des amis qui sont réunis pour faire la fête en faisant fit des règles de la noblesse.
Vous devriez faire pareil et sourire à la vie en vous amusant. Occupez vous de vos adorables jumelles, et oubliez cet homme qui ne semble pas valoir la peine que vous vous morfondiez pour lui. Être le père de vos fillettes ne doit pas vous forcer à vous renfermer à moins biensûr que vous teniez encore à lui, mais vous étiez si jeune.
Allez venez retournons rejoindre nos invités, je vois là bas Nanyd qui semble vous chercher, vous savez c'est le jeune homme avec qui vous vous entreteniez.
Souriez ma chère, vos filles sont belles vous avez une chance immense et vous êtes une Vissac même d'adoption, et les Vissac ne baissent jamais la tête, ils gardent toujours la tête haute même dans le malheur et se battent.
Soyez simple et souriez à la vie vous verrez que vous aurez plus d'amis que vous ne l'auriez jamais espéré.

Il se leva, lui tendit la main pour l'aider à se relever. Il confiât l'enfant à une jeune servante pour qu'elle soit ramenée à la nursery et il regagnèrent les invités. Il lui servit un verre d'hypocras et en pris un pour lui

Buvons à la vie et à la joie que l'avenir nous réserve
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Eléonore prit la main de son cousin ettonée par tant d'attention la concernant puis le suivit jusqu'à la roseraie.

Elle est magnifique. Vous savez que j'ai toujours aimé les roseraies? J'y passais des heures à courir, jouer, faire de beaux bouquets ou du poney

Ils s'asseyèrent, posèrent l'enfant dns un couffin pour pouvoir parler sérieusement et les mins libres.
Elle regarda Jason et baissa l tête comme honteuse.

Je désire être noble plus que tout au monde mais je ne le serai jamais.... J'ai perdu ma dignité....

Soupirant

J'étais très jeune à l'époque et bien naive. Je n'avais que 13 ans et demi. Je croyais aux contes de fées encore et je suis tombée sur un homme qui m'a désillusionné pour me délaisser avant mariage pour ma cousine...

Soupirant

Un homme m'a consolé dans ma tristesse. Je le voyais comme mon souffle de vie, comme le bonheur à l'état pure et avec le temps tout restait parfait.
Il m'a sauvé lorsque l'on m'a kidnappé, il était toujours là pour moi et attendait qu'une chose faire sa pastorale pour que nous puissions nous épouser.

Tout n'était qu'une question de temps alors je lui ai cédé du haut de mes 14 ans et je suis tombée enceinte...

Il était parfois là parfois absent mais c'était tenable.
Je suis allée à Moulins de long mois car enfanter des jumelles m'a fait avoir beaucoup de malaises...je devais rester sans cesse en observation chez le médicastre... Le père m'y a rejoint mais à l'enfantement, les médicastres l'ont chassé sous prétextes que les hommes ne peuvent assister à l'enfantement. Il est partit ce jour même sans prévenir me laissant seule avec les petites... à Moulins...

2 mois et demi après il est revenu à notre domicile mais il part le matin très tôt, rentre le soir très tard et il n'a toujours fait ni pastorale ni épousailles du coup...

Elle regarda son cousin et lui prit la main.

Je suis venue seule car je ne sais jamais où le trouver..
On s'aime toujours je pense et s'est toujours aimé mais j'avoue que mon coeur est en perdition par tant de mystère.
Il n'a jamais voulu m'expliquer le pourquoi de son départ non prévenu à l'enfantement et travaille sans cesse à présent...
Je ne sais même pas si je dois me réjouir ou non de son retour...Et j'ai mal de ne pas avoir "de père pour mes petites" tout en en ayant un pour elles... elles n'ont rien demandées...cela d'autant plus que nous ne sommes point mariés....
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Je n'y vois guère d'inconvénients mon cousin. C'est déjà un honneur et une fierté de ressouder notre famille.

Souriant

Maelyn sera ravie d'avoir deux poupées à cajoler avec un assortiment de vêtements pour son divertissement pour elle même et les petites, je suis tisserande!

Et je ne doute guère de la sympatie de votre épouse. Mais pourquoi n'avez vous point récupérer Riom, domaine de mon enfance appartenant à Alyxia De Vissac?
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Il prit l'enfant dans ses bras et la berça lentement. Elle était adorable avec une petite fossette au menton. Tout en dormant elle tenait ses petits points serrés ce qui le fit sourire.

Sachez ma cousine que cette maison vous sera toujours ouverte mais sa tenue et son entretien en reviendront à Dame Winette ma fiancée et future Baronne de Vissac. Je suis sûre que vous vous entendrez trés bien toutes les deux. Elle est veuve et à une fillette adorable de 5 ans Maelyn.

Tout en lui parlant il la regardait avec un sourire amical
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Après s'être assoupie quelques minutes, Isa émergea peu à peu de sa léthargie en relevant sa tête de la table.
Prenant alors conscience de l'endroit où elle était, la jeune cadurcienne rougit en reprenant ses esprits, et se jura dès lors de ne plus boire.
C'est alors que le son le plus mélodieux qu'elle connaisse en ce bas monde lui parvint à ses oreilles tandis que des mains aussi douces qu'une plume lui cachaient la vue.

Écartant ses mains, elle se retourna et lui sourit, ravie de le retrouver enfin.
Elle se retint de s'écrier son nom et de lui dire ce qu'elle savait. De même souhaitant se tenir à présent convenablement parmi ses nobles hôtes, elle se leva et hésita à l'embrasser. Mais son envie était si forte, qu'elle fit semblant de lui chuchoter et en profita pour l'embrasser discrètement.

C'est alors que la voix de Jason résonna dans la pièce.
S'écartant à regret du visage de son bien aimé, Isa écouta religieusement le baron, tout en glissant discrètement sa main dans celle de Jihel.
Son regard se porta alors sur les convives qu'elle connaissait à qui elle sourit.
Mais son visage se déconfit lorsque le baron conclut :

Le voilà qu'il l'incitait à boire, elle qui avait déjà abusé de la bière frelatée de Moulins. Elle n'osa point ne pas se soustraire à cette invitation, et prenant le verre qui était devant elle, et après en avoir tendu un à Jihel, elle le leva comme les autres avant de l'enfiler rapidement des fois que cela en amoindrisse ses effets...
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Voyant que personne ne la suivait ce qui ne l'étonnait guère, Eléonore partit trouver ses repères auprès de ses petites jumelles. Elle prit la première dans ses bras, la berça attendrie puis regarda la seconde toute aussi attendrie... Au bout d'un long moment dans la chambrée, elle culpabilisa vis à vis de son cousin qu'elle avait tant cherché toutes ses années et consentit à faire un effort ne serait ce que pour lui.

Héloise dormait encore dans les bras de la nourrice aussi, pour ne point se sentir trop seule, Eléonore prit une profonde respiration, donna à boire à sa petite en l'allaitant puis prit son courage à deux mains prête à retrouver ces convives....elle n'avait rien contre eux en tant que tels elle avait juste du mal à rire de leurs plaisanteries....et à plaisanter à leur façon....

Eléonore garda la petite Corinne dans les bras, respira un bon coup une fois de plus, se donna du courage en repassant devant le tableau de Tchii... regarda son médaillon au portrait de Tchii et d'elle petite qu'elle portait presque toujours à son coup et redescendit... prendre poliment quelques mets en guise de dîner. Eléonore prit une chaise et s'installa observant la scène festive ne sachant pas trop comment se comporter et berçant tendrement sa toute petite âgée de 3 mois à peine.
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Eléonore ne savait guère comment recevoir ces propos...Elle ne pas connaître sa défunte mère, elle qui avait tant été choyée par Alyxia de Vissac?

Eléonore n'avait aucun mal à adresser la parole à quiconque elle était juste protocolaire... Elle prit quelques victuailles par politesse, un verre de jus de fruit, trinqua avec la 1ère personne venue et s'isola quelques peu adressant tout de même un regard à Nanyd espérant qu'il la suivrait...

Elle avait effectivement connu sa mère et sa tante en taverne, toutes deux accueillant à bras ouverts la boulasse et prête à des plaisanteries douteuses...Mais Tchii lui avait inculqué que la boulasse n'était point une très bonne chose, qu'il vallait mieux l'éviter.
Eléonore était restée sur l'idée que petite elle lui en avait trop fait voir de toutes les couleurs par ses gamineries. Elle avait traversé des vitres, inonder le domaine de Riom, sauté dans des flaques de boue autrefois et ne s'était jamais pardonné ces manières douteuses et gueuses d'autrefois aussi s'était elle pliée à la stricte éducation de sa préceptrice jusqu'à devenir très protocolaire...

Eléonore en voulait également à l'homme qui avait entrainé le décès de sa mère....Ce qui avait augmenté sa réticence envers autrui mais derrière ce masque de froideur se cachait un être très sensible, perdu dans ce qu'elle était... Une demoiselle qui avait vu tous ses proches parents décédés un à un, qui avait grandit en passant de maisons en maisons et atérir dans les bras d'un homme qui l'avait abandonné en couche pour revenir et demeurer invisible....

Son protocole la maintenait droite et forte, c'était un masque défensif qui ne cachait qu'une seule chose un besoin d'être aimé....et de repères....aussi Eléonore posa son verre et retourna devant le tableau de Scarlette, Tchii et elle petite et y resta un instant, persuadée que Nynad ne la suivrait pas mais espèrant qu'il l'ai suivit...pourquoi, elle l'ignorait, elle se contentait d'espérer....
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Ayant conduit la baronne sur le lieu des festivité il sourit voyant ses amis s'amuser.
Il remarqua la bévue de Maya et se retint d'intervenir, il releva simplement le sourcil, il voulue savoir comment Eleonore allait se sortir de cette mauvaise plaisanterie. Il connaissait que trop bien Maya pour savoir que le geste avait été intentionnel.
En bonne De Vissac elle aurait rit comme sa mère à lui, mais au contraire elle retourna vers la maison surement pour ne plus revenir.
Pourquoi cette noblesse ne pouvait elle comprendre qu'ils étaient tous des hommes et des femmes et que les titres n'étaient parfois qu'une reconnaissance ou le fait d'une adoption arrivée fort à propos. Ses amis nobles étaient comme lui, ils ne se cachaient point dans leurs châteaux et ne regardaient pas le petit peuple de haut, il le respectait.
Il était certes heureux de retrouver sa cousine mais il allait devoir avoir une longue conversation avec elle plus tard. Pour le moment il était temps de faire la fête.
Il se retourna vers ses invités et demanda leur attention

Chers amis je suis heureux de vous voir tous réunis ici au domaine de Vissac, profitez de la bonne chaire et des boissons à votre guise. Ici ce soir point de nobles ou de gueux simplement des amis réunis pour faire la fête comme il y est de tradition, celle que feu ma mère le concevait. Cette demeure était son refuge mais aussi le refuge de tous , ayant été gueuse elle même elle faisait fis des différences et je voudrais que vous qui êtes ici en fassiez de même par respect pour elle et pour le nom que je porte et qu'elle m'a légué. Elle était le chef de la maison des Vissac et cette charge me revient à présent et je tiens à faire perdurer son héritage.
Je vois Hul et Maya que vous cherchez ma promise, et bien sachez qu'elle n'est pas encore arrivée. Mais je crois que vous avez rencontré ma cousine Eléonore, je connais la réputation que certains lui portent, mais laissons lui une chance, je suis sûre qu'elle sait s'amuser elle aussi en société.
Et vous ma chère cousine laissez vous aller, Si vous aviez connue votre mère au temps de sa jeunesse avec ma mère vous ne reconnaîtriez en rien la Duchesse qu'elle était devenue. Elle savait s'amuser et lever le coude comme chacun d'entre nous ici . Pour ma part pas de Baron ce soir juste Jason et pas de courbettes. Bon je crois que j'ai assez parlé.

Il leva son verre emplit d'Hypocras et le leva

Trinquons à l'amitiés mes amis , au Duc et au Roy

Il vida son verre et se dirigea vers le buffet des viandes et attrapa une cuisse de poulet dégoulinant de jus qu'il plaça dans une assiette et s'installa à table pour la déguster
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Vous savez, j'y connais pas grand chose à la noblesse. Et pour être franc, j'appréhendais de venir ici. Je ne pense pas y avoir ma place. Mais votre cousin avait l'air d'y tenir. Peut être qu'ils ne vous aiment pas, c'est même certain. Mais peut être leur envoyez vous une image de vous qui n'est pas la votre. Enfin je ne me permettrai pas de vous donner un conseil, encore moins de vous dire ce que vous devez faire. Tout ce que je peux dire c'est que je ne juge pas les gens par leur apparence, leurs titres, leurs dires ou leurs actes, mais pour ce qu'ils m'apportent. S'ils me procurent du bien, je leur en donne en retour; s'ils me font du mal, je leur en fait aussi. Bien-sur on est des gueux, crasseux, vulgaires et tout ce que vous voudrez et parmi eux, je suis surement le plus crasseux et le plus pauvre et nous échangeons pourtant. Regardez votre cousin, il nous a inviter non pas pour l'étiquette, mais par ce que ça lui faisait plaisir, et ça nous fait plaisir de partager cet instant avec lui. Alors pourquoi ne pas faire comme lui? Faites vous plaisir.

Après une telle tirade, Nanyd avait la gorge si sèche, qu'il prit le premier verre qui lui tomba sous la main et l'avala cul sec avec une petite grimace. Puis il remarqua que sa marraine attendait désespérément un signe de la cousine.
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Peu au courant du protocole, Nanyd n'avait pas attendu comme sa marraine pour entamer la conversation avec Eleonore, jetant au passage quelques coups d'œil inquiets vers Hulrika, se demandant ce qui la retenait dans cette position ridicule. Bien que plus hautaine à ses yeux que son cousin, Nanyd trouvait néanmoins la De Vissac abordable. Il suffisait de lui parler simplement, poliment, aussi le jeune homme prenait bien garde à ce qui sortait de sa bouche.

Oh je n'attends rien de sa promise, si ce n'est de la voir, depuis le temps que j'en entends parler. De la simple curiosité... comme vous j'imagine.
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La femme partie, elle regarda Maya un peu suspicieuse, oeil inquisiteur, essayant d'détailler son visage savoir si elle disait vrai ou faux. Néanmoins, elle savait que Maya était capable de bien pire, et surtout qu'elle assumerait n'importe laquelle de ses bêtises. Aussi la crut-elle.
J'vois qu'ça t'fait rire néanmoins... La pauvre! J'espère pour toi qu'elle a juste l'air d'une noble, sinon tu risque gros. T'as fait ta révérence au moins?
Aveu de Maya sur sa sobriété, la buch'ronne leva un sourcil.
Houlà! Ceci explique cela. Ca va pas, ça, tu t'laisses aller!
La voyant, deux verres à la main, elle s'dit qu'il n'était qu'une question d'temps.
Qu'attends-tu? Bois! J'aime pas t'voir comme ça, moi.
Sourire rassurée lorsqu'elle avala les verres. On a évité la catastrophe, du moins, le pire.
T'as d'la chance, moi j't'aurais gifflée. Non mais! Ou alors, j'taurais vidé une cruche sur la tête.
Elle la regarda sévèrement alors que Maya riait encore.
Non, mais j'te jure, on va passer pour quoi nous?

La d'moiselle en avait rencontré des nobles dans sa vie. Des tas! Des guindés, des coincés, des précieux, des hautains, des prétentieux, des puceaux, des pervers, des sympathiques, des amusants, des abordables, des suffisants. Mais si elle savait bien une chose, c'est qu'il fallait respecter l'protocole, et qu'en bonne gueuse qu'elle était, jamais elle ne dérogeait à la règle, sauf si la noblesse lui permettait tacitement ou plus clairement, comme il en était avec Sun dont elle se sentait trés proche.

L'arrivée d'Nanyd à leurs épaules la fit sortir de ses pensées.
Non, mais de quoi j'me mèle, toi! J'lui ai même pas parlé à la bonne femme moi! C'est Maya encore qu'a fait des siennes, pour changer, tiens...
R'gard sur son fillot qui s'curait les dents, elle l'aurait pensé moins à l'aise que cela à ce genre de soirées. Va falloir que je sévisse se dit-elle, il commence à prendre des libertés c'lui là.
Dis, fait gaffe à pas trop te goinffrer, c'est de muscle que tu manques, c'pas la même chose le gras. J'te préviens si t'es malade, t'iras à la mine quand même, et s'il faut, j'te mettrai des coups d'pieds au cul.

Trop occupée à observer son fillot, bien pressé d's'affranchir de l'autorité qu'elle tentait d'avoir sur lui, elle ne vit arriver la femme en jupons, ni la Baronne de Laroquebrou s'approcher.

Se retournant vers l'inconnue au son d'sa voix, la pensant noble, elle plia genou à terre et fit sa plus belle révérence, sourire niais et tout.
Comme pour devant l'baron, elle infligea un bon coup d'pied dans l'tibia du fillot en s'abaissant ce afin qu'il en fasse de même.

Elle attendit alors qu'la dame la relève ou lui fasse signe de se relever avant de lui adresser la parole et se présenter.
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La journée s'annonçait des plus agréables, le ciel d'un bleu intense, le vent doux caressant ses épaules et jouant dans ses cheveux libres de toute attache, il ne lui restait plus qu'à rejoindre les invités, elle même en bonne retardataire, comme habituellement.
Jason ne tarda guère et elle l'accueillit avec le sourire aux lèvres, ravie de le revoir, l'écouta sans dire un mot, se prêtant au baise-main volontiers tout en l'observant.

Tu as eut de la chance que je n'oublie pas ton invitation, ma mémoire me jouant souvent des tours. Bonjour à toi, il a l'air de régner une bonne ambiance visiblement et j'ai hâte de m'y joindre.
Eleonore, ici ? Je ne m'attendais guère à la découvrir en ce lieu vu qu'elle est comme invisible à Montpensier, je la songeais hors du duché en fait.

Se laissant guider jusqu'aux tables regorgeant de victuailles, elle observait les uns et les autres songeant qu'elle ne s'était pas trompée pour l'ambiance chaleureuse.
Au choix des boissons proposés, elle s'humecta les lèvres avec discrétion.

Hum... je vais me laisser tenter par un peu de champagne, bien longtemps que je n'ai pas goûté à ce breuvage que j'adore.

Le champagne n'étant pas de la bière, elle aurait droit à une bonne chopine ensuite.
En attendant d'avoir son verre, ses prunelles observèrent l'échange entre Maya et Eleonore et tiqua en remarquant que la jeune montpensiéroise faisait tous un tas de manières.
Plissement des lèvres alors que la scène se déroulait sous ses yeux attentifs, le ton semblant devenir plus houleux.
Haussement d'épaules, certains se prenaient vraiment pour ce qu'ils n'étaient pas.
Attention distraite par l'arrivée d'Hulrika, se laissant admirer comme il se doit, hésitant même à faire un tour sur elle même suite à la remarque sur son élégance mais haussa bien vite un sourcil à la seconde remarque auquel elle répondit sans se démonter, d'une voix taquine.

Bonjour Hulrika, c'est toujours un plaisir de te voir tu sais. Je resplendis, c'est indéniable, je te remercie. Quant à mon envergure... tu n'as encore rien vue, ce ne sont que les prémices d'un corps absolument irrésistible. Ne sois pas jalouse de mes sublimes formes, tu finiras par t'en remettre...un jour...

Réprimant un rire, elle avait peut-être légèrement forcée sur la dose mais Hulrika ne serait pas plus surprise de cela.
Champagne en main, elle en but une petite gorgée tout en s'approchant des tables, s'installant non loin de Maya car l'animation était présente autour de la jeune femme.
Hésitante sur les mets, elle releva la tête alors qu'Eleonore se rapprochait et conversait avec Nanyd, elle aurait été curieuse d'écouter mais se trouvait trop éloignée.
Se tournant vers Maya, elle demanda d'une voix innocente.

Tu as fait connaissance avec Eleonore ?
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Maya n'eut pas le temps de répondre à Nanyd qui venait de les rejoindre car la grande dame fit son retour, elle fut un peu surprise , elle aurait plutôt cru que celle ci aurait preferer rester à disance.Elle glissa quand même discretement à l'oeille de Nanyd.


C'pas la promise, pis j'l'ai pas fait fuir d'abord !
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Nanyd n'en revenait toujours pas de tout ce qu'il y avait à manger. Pour lui, il y en avait autant voir plus, sur la table à cet instant, que tout ce qu'il avait déjà manger depuis les 17 dernières années ; c'est à dire toute sa vie. Sur les nappes aux couleurs des de Vissac, qui paraissaient s'étendre à l'infini, tous les pâtés, les ragouts, les potages, toutes les volailles, les terrines, les tourtes l'aguichaient avec leurs fumets épicés et semblaient lui susurrer : choisis moi, telles des prostituées exhibant leurs charmes et vampant le micheton qui arpente la rue. Une voix pourtant réfrénait sa tentation, lui rappelant ce qu'il arriva à Azazel par gourmandise. Mais son estomac eu le dernier mot, en poussant un long et plaintif gargouillis.« Bah quand on a pas manger depuis deux jours, c'est pas un pêcher de se nourrir. » Pensa le jeune homme, qui aussitôt piqua de ci de là, goutant le fondant des viandes, savourant l'arôme des sauces, dégustant la finesse des épices, se délectant du bouquet de chaque plat.

Un détail cependant lui fit détacher son regard du trésor qu'il avait devant lui. Une charmante jeune femme, élégamment vêtue et visiblement de noble stature, fit son apparition depuis le château. Pensant qu'elle était la promise du baron, Nanyd quitta, à regret, la table, non sans avoir pris quelques provisions, afin de saluer la belle. Mais, allez savoir pourquoi, ce fut Maya qui la première aborda la damoiselle et Hulrika était sur le point de les rejoindre. À peine avait il eu le temps de faire trois pas, que la noblette fit volte face et disparut d'où elle était venu. La souris avait senti venir les vipères ? Nanyd arriva au niveau des chipies.

M'enfin, c'est malin ! Vous avez fait fuir le fiancée du baron. Pff vraiment pas sortables.

Nanyd regardait vers la porte du château qui venait de claquer, tentant de déloger bruyamment à l'aide de son petit doigt, un morceau de viande coincé entre les dents.

Ah ben non la revoilà!
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La sensation de froid sur la nuque...des bribes de conversation ...le cri d'une chouette...et là, oui là, terriblement présent et dominant l'ensemble, un mal de crâne terrible, comme un sabbat infernal dans sa tête...Jihel ouvrit un oeil et ne vit d'abord rien. La nuit l'enveloppait comme une aile de corbeau. Deuxième oeil...un halo de lumière ...premières perceptions : terre retournée, odeur d'herbe et flagrances écoeurantes. Il n'avait pas la moindre idée de l'endroit où il pouvait se trouver. Tout juste se rappelait-il d'une soirée particulièrement arrosée en taverne. Il se leva péniblement, constatant avec effarement qu'il gisait dans une sorte de fossé, non loin d'une imposante bâtisse d'où s'échappaient les clameurs diffuses d'une fête. Des silhouettes fantômatiques, ombres distordues par la lumière des torches...les convives pensa-t-il.
La mémoire commença enfin à lui revenir...un jeune baron avenant prénommé Jason qui les avait invités en son castel pour un bal. La sortie embrumée de la taverne avec sa douce, une douce sensation de tangage entre la réalité et le rêve...puis le trou noir...enfin plus exactement le fossé obscurci.
Il s'ébroua et se demanda s'il était bien raisonnable de paraître ainsi en société...et la meilleure qui fût de surcroît. La fréquentation, à éclipses certes, de sa noble famille, l'avait vacciné contre toute forme de pince-fesses mondain. La noblesse du coeur était toujours celle qui trouvait grâce à ses yeux car la moins suspectible de travestissement.
Le peu qu'il avait vu de Jason l'incitait cependant à lui donner crédit de ce point de vue...mais même le meilleur des hommes ne pouvait s'abstraire totalement de son milieu et certains étaient terriblement contraignants.

La pensée d'Isa et de ses amis moulinois lui donna toutefois la force de gravir le monumental escalier de pierre...il ne semblait plus y avoir de garde à l'entrée...aussi fit-il une entrée aussi discrète que possible, après avoir réajusté sa mise.
Personne ne semblait prêter attention à lui, les conversations allaient bon train, les tréteaux regorgaient de victuailles diverses dont les convives usaient et abusaient. Dans le brouhaha ambiant, il se faufila jusqu'à Isa, lui mit la main sur les yeux en lui chuchotant à l'oreille :

Bonsoir gente dame, je suis blond, je pue la bière et la régurgitation de bébé à des lieues à la ronde, je viens de me relever d'un fossé et je vous aime, qui suis-je ?
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Admirant toujours le portrait, comme paralysée devant, eleonore posa une min sur le portrait de Tchii et un flash revint en sa mémoire

Mère mère vous venez jouer avec moi allez mère!!!!

Non ma fille, je suis duchesse et j'ai trop de responsabilités et de tâches à achever...

Mère... Donnez moi au moins un éléphant rose que je puisse me divertir...

Après négociations, cette mère qui avait toujours tout donné à sa fille lui fit parvenir un Poney du nom de Caramel qu'elle avait tant aimé....



Un sourire sur le visage d'Eléonore, elle ferma les yeux et sentit comme une douce présence dans l'air, une certitude que Tchii l'avait conduit jusqu'ici pour rester proche de son cousin.

Eléonore se changea. Elle hésita mais consentit à redescendre en guise de seconde chance toujours aussi noblement vêtue mais prenant garde à ne pas trop s'approcher des verres et de la nourriture...
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Eléonore s'approcha de maya et elle lui fit une révérence

Bonsoir damoiselle. Votre visage m'est familier il me semble que vous êtes Maya? Je suis Eléonore mais j'ai longuement résidé à Moulins chez le médicastre...

Elle parlait très distinctement, prenant soin d'articuler, droite et prenant garde à ne point marcher dans des flaques d'alcool.... Se tournant vers des serviteurs du château elle s'adressa à eux.

Pourriez vous je vous prie nettoyer ces flaques des plus étranges...
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Elle lui renversa sa boisson alcoolisée sur sa robe ce qui l'énerva profondément mais elle se devait de rester calme pour rester digne de son rang...

Elle fronça les sourcils puis regarda autour d'elle, tous étaient imbibés d'alcool et loin d'être noble d'âme...

Je ne m'abaisserai guère à ce point damoiselle.

Elle remonta dans sa chambrée se changer pour ne plus sentir l'alcool puis se déplaçant, son regard se figea devant le portrait de Tchii et elle petite qui ornait une chambrée du château. Elle resta figée devant ce portrait et n'osait plus partir de cet endroit.
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Un verre à la main elle salua les invités qui arrivait ,attirée plus particulièrement par l'arrivée de Khory et de son jambon .
A peine lui avait -elle donner un baiser d'acceuil qu'elle senti quelqu'un s'installer ou plutôt se laisser tomber à ses côtés , elle tourna la tête afin de voir qui c'était.

Ah tiens coucou

Le parfum d'Isa lui plut beaucoup..Houblon , on fait pas mieux !
Celle ci semblait na pas avoir décuver , pour preuve , Maya senti l'alcool lui monter à la tête rien qu'en était aux côtés de la demoiselle ^^.
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Maya alla chercher quelques verres, et en donna à Isa, sans s'oublier tout de même !
Trinquant de bonne humeur, une nouvelle invitée arriva , du château même cette fois, serait-ce cette dame Winnette que Juste avait si souvent parler ?
La regardant des pieds à la tête, la Moulinoise jugea que non, elle était simple avait-il dit, celle ci semblait beaucoup trop snobe.
Maya chercha Juste du regard, il avait du égarer un balai , et la jeune femme pensait avoir trouver où il était caché..
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Se réveillant, elle laissa son cousin entrer et répondit

J'arrive de ce pas, je m'embellit quelques peu pour vous faire honneur et je descendrai en bonne De Vissac avec tout l'honneur et la noblesse de leur lignée.
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Eléonore mit le plus belle habit qu'elle avait à disposition et profita du cabinet de toilette pour se maquiller au mieux, se coiffer.
Passant ensuite près de la chambrée des petites, elles dormaient toutes deux dans leur berceau et Eléonore d'un grand sourire pensa que Tchii où qu'elle soit devait être fière d'elle.

Tenant sa robe, Eléonore marcha noblement en bonne noble qui se respecte et descendit les escaliers à la recherche d'invités, fière de son rang.
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Invitation verbale reçue alors qu'elle se trouvait à Moulins, formulant une réponse évasive, incertaine de pouvoir s'y rendre et les invitations de toute sorte, elle avait tendance à les oublier.
Elle devinait plus ou moins qui y serait et cette seule idée était attrayante.
Un regard vers le miroir lui renvoyant son image, s'estimant satisfaite du résultat.
Sa poitrine plus généreuse se dévoilait plus audacieusement bien que le décolleté était discret, les épaules à demi-nues, la transparence du tissu fluide recouvrait ses bras, jusqu'à ses poignets.
La taille n'était plus aussi serrée et le renflement de son ventre se devinerait lorsqu'elle se déplacerait, les longs jupons soyeux recouvraient ses jambes.
De blanc vêtue, la robe s'ornait de petits liserés bleu sombre à l'encolure du décolleté, aux finitions des manches et à la taille.
Sa chevelure cascadant dans son dos, elle mit la dernière touche en ceignant sa couronne.
Petit sourire aux lèvres avant de se faire conduire chez le Baron.
Parvenue aux grilles, elle descendit du carrosse et se présenta aux gardes, qui lui livrèrent facilement le passage.
D'une allure tranquille, elle s'approcha des tables rouges, lorgnant sur les mets, tous plus appétissants les uns que les autres et lança un.

Bonjour à tous !
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Il regardait ses amis arriver et être assez timide de se trouver là. Il est sûr qu'ils devaient un peu se sentir peu à leur place sur les pelouses, mais sa mère avait voulue que sa maison soit ouverte à tous et il suivrait sa tradition.
Il se servit un verre d'Hypocras et se dirigea vers les nouveaux venus

Hulrika bienvenue chez moi, et ne t'inquiète pas des cadurciens , ils vont finir par s'endormir dans un coin, cela ne me dérange pas.
Sers toi à boire et à manger à ta convenance et toi aussi Nanyd, il y a suffisamment pour tout le monde. C'est une fête en toute simplicité vous savez.

Il regarda vers la maison espérant que sa cousine descendrait, que le fait que des gens du peuple se trouvant là ne l'effrayerai pas. Sinon il lui ferait monter un plateau dans sa chambre. Ma sa tante comme sa mère savait s'adapter et se joindre au peuple elle avait dut inculquer cela à sa fille
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C'est quelque temps apres Hulrika et son filleul que Khoryan arriva enfin a la grille du domaine du Baron. Il arrivait seul n'ayant pu se libérer plus tot. Tandis que ses amis étaient déjà partis, empressés et curieux qu'ils étaient d'accourrir a cette fete chez un noble, il avait tenu a passer a son echoppe récupérer son plus beau jambon sec qui tronait telle un trophée parmi d'autres pièce de viande plus classique.
C'est que Khoryan se méfiait des nobles et tenait à ne pas venir les mains vides. On a beau n'etre qu'un gueux, on a le droit d'etre fier. Non pas fier d'etre gueux, comme il l'avait souvent entendu par provocation, mais fier de ce qu'on pouvait accomplir avec talent, quelque soit sa condition.

Il vit un homme a la grille, visiblement pas le Baron qu'il connaissait, et le salua :
- Bonjour Messire, je suis Kho...

- Ah ! c'est pour la les cuisines ? c'est par là...

- Tsss...euh, non mais...

- Allez allez, depechez vous la fete a dejà commencé et les mets sont déjà en place, vous etes en retard...

- Mouarf, bon euh...non rien...merci bien ! Je me hâte donc.

Peut etre a cause de ce gros jambon qu'il portait, le portier l'avait pris sans doute pour un commis de cuisine et le laissa entrer, en lui indiquant de la main la direction des cuisines. Apres tout, l'essentiel etait bien d'entrer, donc il entra allant un moment dans la direction indiquée, histoire de donner le change et ne pas se faire incendier par ce portier un peu dirigiste.

Mais Khoryan n'était pas venu pour aller se perdre dans les cuisines du chateau, mais bien pour retrouver Maya et profiter de cette fete à laquelle le Baron l'avait si gentiment convié. Donc sitot qu'il eut passé la grille, jetant un oeil de loin vers le portier pour verifier qu'il ne le surveillait pas, il bifurqua vers un jardin qui semblait, d'apres les bruits qui en provenait, etre le lieu de la fete, esperant rapidement tomber sur une tete connue et non un autre employé afin d'etre reconnu en tant qu'invité et non comme coursier.
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Il était à la grille et attendait ses amis qui tardaient à arriver...
Soudain il vit Ulrika et Nany arriver ensemble. Il alla à leur rencontre

A vous voilà enfin, je finissais par croire que vous n'arriveriez pas.
Allez y entrez, Maya et les Cadurciens sont déjà arrivés.
Mettez vous à l'aise et profitez du buffet et du bar..
Je suis vraiment heureux de vous voir
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Jason alla à la rencontre des nouveaux arrivants qui semblaient très joyeux. A leur vue il eut envie de rire , il n'aurait jamais pensé voir ses invités arriver en poussette

Ah voilà nos amis de Cahors venez vous joindre à nous, je suis heureux de vous accueillir en ma demeure. Soyez les bienvenue.
garez donc votre carrosse là sur le coté des grilles.
Servez vous et installez vous à la table
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Ca f'sait quelques jours qu'elle essayait d'trouver excuse pour pas y aller à c'bal. L'baron était un jeune homme sympathique, d'bonne compagnie, et invitation orale puis écrite, elle s'demandait comment r'fuser.

Pas de robe et aucune envie d'en enfiler une prêtée, bien plus à l'aise avec des sappes d'homme, pas grave qu'il avait dit, v'nez comme vous voulez. J'aime pas danser et surtout, j'sais pas, ça non plus pas obligé.
Arf. Les soirées mondaines, les gens, pas mon truc, mais non, parait-il qu'on s'rait qu'entres amis qu'il avait dit, qu'on pouvait même péter et roter, qu'ça f'rait pas du scandale.
Pas l'choix. Surtout qu'la Maya et qu'ses amis cadurciens comptaient bien y aller.

C'est donc habillée comme d'habitude, en fière bucheronne qu'elle était, jamais sans sa hache, qu'elle sortit d'une taverne où elle avait d'jà rincé quelques choppes histoire de se donner du courage, qu'elle se mit en route vers le château d'Vissac.

Il ne lui fallut que quelques pas dans l'village pour mettre la main sur son fillot, Nanyd, et d'l'attrapper par la ch'mise un peu sale par ses travaux d'la mine.
Tiens, toi, tu tombes bien. Si j'y vais, tu t'y colles aussi. T'vas voir c'que c'est qu'une soirée d'noble!
P'tit sourire un brin sadique s'attendant à une soirée des plus guindées et ennuyeuses pour la gueuse qu'elle était.
T'inquiète pas, l'baron il a dit qu'y'aurait d'quoi manger et boire. J'te d'mande pas d'être mon cavalier, j'danse pas moi!

L'trainant tant bien qu'mal, ils arrivèrent d'vant l'château.
Bah dis donc, t'as vu la baraque! Ca doit couter cher en entretien tout ça.
Arrivés non loin de d'vant la grille, elle s'attendait à une horde de gardes à qui elle aurait dû montrer carton d'invitation pour entrer à moins d'se faire refouler.
R'gard vers Nanyd.
On y va? T'es prêt?
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Une brouette qui chemine cahin caha jusqu'au lieu des réjouissances.
A son bord une jeune femme étrangère sérieusement éméchée, qui chante en riant
♪ ♫" C'est à Cahors *hips* qu'on pousse, qu'on *hipse* pousse,
c'est à Cahors *hips* qu'on pousse les plus *hips* fort."♪ ♫

Derrière elle, son bien aimé qui la mène comme un prince sur son cheval blanc conduirait sa princesse au bal...

Parvenus à quelques pas de l'entrée, Isa descend de sa monture et embrasse goulûment Jihel puis lui demande

Tu crois *hips* qu'ils vont nous laisser rentrer?
T'as vu ce que je *hips* porte? J'ai peur que mes braies ne soient *hips* pas assez seyantes pour l'occasion... Quant à ta chemise *renifle* on ne voit plus de traces, mais elle *hips* sent encore un peu le reflux*hips* de Valentine...
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Je vous remercie de votre accueil mon cher cousin. C'est un plaisir que de faire partie de votre famille et je serai honorée de vivre en votre compagnie lorsque l'envie me viendra de le faire.

Eléonore n'avait pas entendu ce prénom depuis très longtemps et elle pensait que tous l'avaient oubliée depuis...Pensant à Tchii, Azdrine et à Scarlette, Eléonore se remémora ces personnes nobles qui s'étaient éteintes...se retint de montrer signe de tristesse en pensant à eux mais elle se réjouissait d'avoir trouvé quelqu'un qui la comprennent enfin...qui puisse apporter des souvenirs des De Vissac et d'affection dans le coeur des deux petites.

Elle monta dans la chambre indiquée par les servants, déposa ses petites dans deux lits bien plus confortables que leurs couffins et sourit en pensant à sa mère, se disant qu'elle serait fière de les savoir ici et réunis.

Troublée, elle songea qu'un tableau de Tchii ornaient le château et qu'elle se devait de les trouver. Elle les demanderait à son cousin plus tardivement.

S'allongeant dans un lit Baldaquin, elle s'endormit paisiblement mais elle ne se doutait pas qu'un rêve remplit de souvenirs l'attendait...
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Invitation à la main, ma Moulinoise se rendit donc au domaine des Vissac comme promis.
Arrivée devant la grille , elle ne savait pas si elle devait attendre qu'on l'autorise à entrer ou si elle devait faire les premiers pas .
Haussement d'épaules et elle pénétra les grilles et apella :

Juste ?! J'suis arrivée pour ta fête, j'suis en avance ?Youhou y à quelqu'un ?

Attendant qu'on lui réponde , elle admira la vue en tournant sur elle-même.
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Tchii, ma défunte mère m'a en effet beaucoup parlé de votre mère Scarlette. Je ne suis pas De Vissac de sang ayant été adoptée mais je suis De Vissac de coeur, à la recherche de tous les De Vissac que cette terre puisse compter...

J'étais la vie de Tchii Alyxia De Vissac et j'ai été assez des leur pour avoir vécu dans son domaine de Clermont...Riom...et rêver d'un jour y avoir à nouveau ma chambrée...

Il la releva et elle lui fit une jolie révérence

Je serai très honorée de faire partie des votres. Je n'ai pas osé m'imposer de peur de vous déranger ou de vous demander trop d'hospitalité, vous ne me connaissez pas beaucoup mais je suis en effet votre cousine...
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Eléonore passait régulièrement, secrétement, en bonne fille adoptive d'une feu De Vissac admirer le domaine des De Vissac, soupirant quelques peu de savoir qu'elle aurait dû y avoir sa place voir même pouvoir y loger si ce terrible événement n'avait pas touché sa mère...

Il semblait y avoir de l'agitation..elle ne savait pas quel événement était en cours de préparation...

Regardant ses deux petites de 2 mois et demi avec admiration, elle n'osa pas cheminer d'avantage et se posa, dans l'herbe, sa cape à terre, regardant la demeure sans oser aller plus loin...Après tout, ils ne l'avaient pas invités..
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la gouvernante sursauta. Elle ne s'attendait pas à ce que Jason entre dans l'office à une heure aussi matinale.
Elle le regarda et sourit en voyant ses yeux pétillants et ses joues rosies sourire aux lèvres

Mon petit est amoureux pour sur
Pensa t'elle.

La chambre de Madame la baronne? Mais personne ne l'a occupée depuis qu'elle nous à quittée pour rejoindre le très haut.
La nursery elle n'a servit à personne depuis le départ des jumeaux avec votre marraine à Bourbon.
Qui est cette personne si importante qui doit arriver?

Elle pensait à voix haute Jason étant retourné à ses affaires, elle vit la femme de chambre et la cuisinière les regarder comme si elle était devenue folle à parler seule. Elle arrangea sa coiffe , toussota et reprit en s'adressant à elles

Cunégonde ne reste pas à me regarder comme ça retourne à tes fourneaux; d'ailleurs on dirait que quelque chose brûle, ce serait le comble si le Baron servait pour sa fête quelque chose de brûlé....

Marie viens avec moi nous avons du travail, tu as entendu il faut préparer les chambres, tu vas commencer par la nursery, la chambre de Madame la Baronne c'est moi qui vais m'en occuper personnellement et je verrais avec le jardinier pour fleurir la chambre ainsi que le maître des écuries pour le poney. Allez bouge toi ma fille nous avons du travail, la maison revit, c'est une bonne chose que le Baron soit de retour

Elle souriait heureuse même si elle allait avoir du travail cette maison chérie par feu sa maîtresse allait sortir de sa torpeur et c'était une bonne chose

Elle avait apprit que son maître le baron de Vissac allait revenir de sa retraite et il comptait organiser une grande fête



Ben voyons voilà des mois qu'il était retiré au monastère et voilà qu'il rentrait à la maison pour organiser une fête.
Il croyait que celà allait se faire d'un claquement de doigts...
Ah cette jeunesse.
M'me Scarlette elle m'aurait donné une date au moins, mais lui non rien, il était bien comme son père, ce Phaleg qu'elle n'avait jamais aimé.
Mais il est son petiot et il sait que je ferait tout ce qu'il me demande

Elle partit en courant vers les cuisines

Eulalie, bouge toi le repos est fini, le maitre rentre à la maison et il va donner une fête pour son retour.
Tu vas m'aider à nettoyer le chateau de fond en comble et après nous feront le menu.
Allez nous n'avons pas de temps à perdre

Ayant jeté son dévolu sur la nourriture, Nanyd fut surpris par cette remarque.

Je ne vous attendais pas spécialement, mais puisque vous me faites l'honneur de votre présence, partageons ces gaufres.

Il fit glisser le plat sur la table et invita Eleonore à en prendre une.


Tenez, goutez moi ça, avec un peu de confiture, c'est à se taper le cul par terre.
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Puisque je vous le dit qu'elles sont ... bonnes. Il fait les choses bien le cousin.
Sauf qu'on à toujours pas vu sa promise. Il la cache vous croyez? Si ça se trouve elle est moche et bête comme ses pieds et il en a honte. Vous en pensez quoi vous?
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Vous avez bien raison, amusons nous. La vie est trop courte. je vais me chercher une bière, vous en voulez une?
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Nanyd alla chercher les boissons, il tendit son jus de fuit à Eleonore et triqua avec elle.

à votre futur cousine, à votre cousin,et comme il l'a si bien dit tout à l'heure, à l'amitié.

Mais ne restons pas tout seuls dans notre coin, rejoignons les autres
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Il regarda ses invités et sourit. Il régnait dans les jardins du château une bonne ambiance.Bien sûr il aurait souhaité que d'autres moulinois ou habitants du duché se joignent à eux, mais ce qui lui plaisait c'est que ses plus chers amis ici étaient présents.
Il regarda de loin sa cousine et Nanyd deviser gaiement. Il était heureux de voir qu' Eléonore s'amusait et avait plaisir à être là. Il se leva pour aller se chercher quelques friandises et se trouva non loin d' Eléonore et entendit sa dernière réflexion.

Il se rapproche d'eux

Eléonore si les gens apprenaient à te connaitre je suis sûr qu'ils t'apprécieraient. Ils savent tous que ta mère était Duchesse, mais reste simple et comme moi par exemple mêle toi aux gens et profite de la vie. Quitte ce masque de rigidité qui te caractérise et qui fait que tous te prennent pour quelqu'un de snob qui les prend de haut. Tu vois quand tu sors de ce personnage hautain , qui rit et profite de la vie tu t'amuse.
Qu'en penses tu ? Nanyd est content de ta compagnie et se moque pas mal de ton nom comme tous ceux qui sont là.

Il lui sourit en continua sa promenade au milieu de ses invités, surveillant que rien ne leur manque. Il était heureux sa maison revivait.
De loin il vit arriver les musiciens qui allaient s'installer sur l'estrade qui avait été montée à leur intention.
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Il sourit à sa réponse. Qui sait peut être était elle un peu jeune encore et son manque de maturité lui faisait parfois commettre des impairs.

Le langage de Nanyd est parfois brut mais c'est un gentil garçon et qui sait peut être qu'a ton contact il peut s'améliorer.
Ah voilà les musiciens qui arrivent cela va permettre aux gens de se réveiller un peu.

Il lui proposa quelques friandises

Tiens voilà quelques dragées en veut tu?
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Au chateau, Maturin l'avait annoncé que son neveu Jason avait réouvert le domaine de Vissac. Tixlu n'y était pas revenu depuis des lustres, mais ça n'avait pas tellement changé... Sauf que le domaine avait l'air à nouveau plein de vie... Tant d'illustres dans cette famille fondée par la propre soeur de Tixlu... Le jeune Jason était là, si fougueux déjà... Diantre. Déjà deux générations les séparaient. Voilà qui ne rajeunissait pas le vieux pair, plus si vert.
Il entra et salua.

Bonjour mon neveu... C'est grand plaisir que de revoir la vie reprendre possession de ces murs chargés d'histoire... et hautement liés à la destinée du Bourbonnais-Auvergne. Tant d'amis et de compagnons de route, aujourd'hui disparus... branche de la famille si tardivement rassemblée... Je suis très content de voir que tu es là pour prolonger cette destinée.
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Garde des sceaux du Bourbonnais Auvergne
Tout courrier RP émis par Tixlu est utilisable par le destinataire sans avoir à demander.

J'y vais ? J'y vais pas ? Et que je tourne sur la paillasse de la roulotte... Et que je retourne dans l'autre sens... Et qu'il finit même par se lever, parce qu'à ce rythme, tout ce qu'il va réussir à faire, c'est réveiller son fils Nicolas, et empêcher sa belle de reprendre des forces. Il sort donc et s'étire. Rien à l'horizon. Il file en premier lieu près du fleuve pour se débarbouiller et y faire quelques brasses.

Ses vêtements atterrissent vite dans l'herbe alors qu'il plonge entièrement nu dans l'eau. Il savoure cet instant de solitude, et ressort rapidement pour chercher des saponaires. Avec énergie, il se frotte, pour se sentir propre, pour enlever la crasse des chemins, la poussière de la route, le sang du maréchal auscitain qu'ils ont poutré alors qu'ils suivaient les ordres de l'armée royale... pour se laver en somme...

Le Gaucher secoue la tête. Stupides... Les nobles sont stupides... Pourquoi ils avaient fauché cet homme ? Il se souvient de l'Armagnac, de la prise de SBC, de ce temps, pas si lointain... La vie est compliquée parfois.

Avec délice, il retourne se rincer, avant de venir s'allonger dans les herbes folles pour se sécher, regardant les rares nuages blancs qui glissent lentement sous la brise légère qui semble vouloir les chasser. Au bout d'un moment, il se rhabille et va voir le Barde, sa belle brune, et Blondie. Bon chut hein ! Lui dites surtout pas qu'il l'appelle comme ça, sinon, elle lui fera une tête au carré !

Je vais aller voir ce qu'il me veut le... nobliau. P'té, pas pour dire, mais entre faire l'pitre en taverne et l'faire dans un château, c'pas pareil quoi. Pas qu'j'ai pas l'habitude d'faire l'mariole r'marquez... Mais Chiabrenna de fot-en-cul, l'faire pour un nobliau inconnu, c't'aut'chose quoi.

Bref, une fois tout propre, sec, rhabillé, et l'information fournie qu'il va voir l'homme qui l'a invité, il se dirige vers le château, avec son bâton et son matériel dans une brouette qu'il pousse devant lui. Il arrive devant le garde.

Va-t-il se dégonfler ? Non, il y va. Pas aussi en forme qu'il le voudrait, mais bon, il est là. Il se présente au garde de l'entrée.

Bonjòrn, Louis Track. Paraît qu'y a un nobliau blond qui voudrait que j'mette le feu. T'peux m'dire où j'le trouve, ton maître, l'ami ?

Limite qu'il lui mettrait une tape dans le dos au garde là. Mouais bon, il se reprend, et soupire discrètement.

Pardon... j'suis... troubadour, et on m'a dit d'me présenter ici.

C'est là que les marques sur son dos peuvent prendre un sens pour ceux qui auraient pu le voir torse nu, genre en taverne à jongler avec le feu... Le fouet des nobles sur son dos, il connait... et ceux qui exécutent les œuvres des nobles, il sait aussi que c'est comme cet homme à la guérite qu'ils sont habillés, portant les couleurs du Maître qu'ils servent.

De loin il voit un homme poussant une brouette devant lui s'approcher de la grille et du garde. Ne voulant pas que celui-ci fasse du zèle en le rabrouant il se presse pour accueillir son invité rencontré en taverne la veille au soir.

Laisse je m'en occupe en s'adressant au garde qui comme il s'en doutait commençait à froncer les sourcil. Ce monsieur est mon invité, comme toute personne qui se présente à ses grilles. Je voudrais bien que tu t'en rappelle à l'avenir. Le Havre de Paix comme son nom l'indique est un lieux accueillant pour tous ceux qui s'y présentent, nobles ou non.
Allez ouvre donc cette grille et ne la referme pas tant que je serais présent en ces lieux.

Puis se tournant vers l'homme qui attendait

Entrez donc messire Track et soyez le bienvenue à Vissac, considérez vous comme mon invitez et non comme un simple troubadour. Mais où se trouve votre compagne, ne me dites pas qu'elle ne vous a point accompagnée car l'invitation tenait pour elle aussi cela va de soit. Les invitez sont dans le jardin et vous verrez que se sont des personnes que vous avez pour la plupart rencontré en taverne, des amis en somme. Car sachez qu'ici à Moulins je refuse d'être considéré comme un noble, mais comme un simple habitant qui aime faire la fête avec ses amis.
Si vous avez faim il y a des victuailles, si vous avez soif profitez des boissons, enfin amusez vous, faites comme chez vous, vous êtes ici le bienvenue

Il passa la grille et regarda dans le chemin qui menait à la propriété et aperçu la compagne du troubadour collée au mur de la propriété.

Ne restez pas dehors Dame, entrez donc vous aussi car l'invitation comptait pour votre famille et pas seulement pour votre compagnon. Soyez la bienvenue à Vissac Dame
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elle se fait toute petite, la brune, encore plus petite que d'habitude, même . ce qui donne du franchement pas grand ni gros ! non non, pas encore ! ça s'voit pas d'abord ! elle est toute fine limite menue . et avec sa taille, c'est bien mieux comme ça ! veut même pas imaginer quand elle ressemblera à la dame enceinte en taverne ! va falloir que son tendre pense sérieusement à recycler la brouette et chaise à porteur ! mais bon, pour l'instant, elle est tout menue et tente de se fondre dans la pierre !

biiieeennn !!! messire Jason donne ses ordres ! comment qu'elle va te passer sous l'nez du garde la tête droite ! c'est un peu dommage pour ses idées lumineuses qu'y a qu'elle qui peut avoir, mais bon, la soirée est loin d'être finie hein ?! des idées, elle peut en avoir d'autres ! ou les même ! ça, avec elle, on peut jamais savoir ! y parait qu'c'est ça qu'est bien ! j'en connais un, qui va p't'être regretter ses paroles, mais ..... trop tard !!!

elle hoche la tête en les entendant parler ! vi vi vi ! bien bien bien ! et ... hhhaannn elle vient de se faire choper !! pppffff !! elle baisse le regard vers son ventre ! elle est certaine qu'elle a pris du tours de taille et qu'c'est comme ça qu'on l'a vue ! elle se pose même pas la question de sa tenue contre la pierre . ou sa longue crinière de boucles noires contre la blanc minéral .... non, c'est sur, c'est les ptits pieds qui poussent qui s'voient déjà !! ppfff !!

elle fait mine de chercher un truc au sol et relève la tête avec un air tellement étonnée qu'on y croirait . elle se redresse les doigts se posant sur sa poitrine , le poignet cassé . avec ce regard tellement ... tellement .. qu'on y croit tous .

moi ? ooohh vous êtes trop bon, messire !

et tout sourire, elle bondit lestement sur le chemin et s'approche de la grille restée ouverte . elle salue poliment d'un signe de tête leur hôte pas vraiment hôte mais que c'est tout comme . et , discrètement, elle tourne la tête vers le garde fronceur de sourcils et lui tire un ptit bout d'langue malicieux . elle va attendre d'être assez loin des grosses paluches pour lui faire une ptite danse de la victoire . j'vous assure que ça vaut l'coup d’œil mais seulement pour les beaux joueurs, et ça semble pas le cas du gardien des lieux !

et devinez où elle se retrouve !! ben juste à coté de son ange à elle . elle lève le nez pour le regarder, mains croisées dans l'dos, regard angélique .

tiens, t'es là, toi aussi ?

bon, là, il est évident qu'elle essaie de pas se faire remonter les bretelles ! mais la main qu'elle pose sur le bras musclé c'est que d'l'amour ! et le sourire à ce moment là, ben c'est tout pareil !

tu pensais tout de même pas que tu f'rais danser le feu sans qu'j'sois là pour le voir ? hein ?! tu m'connais, j'aurais fait des bêtises sans toi .

et là, même pas qu'elle essaie de faire passer la pilule ! parce que oui, m'sieur dame ! ce tout petit bout de femme sombre là, quand son grand brun est pas dans l'coin , dans elle en brasse de l'air, et c'est pas toujours pour avoir un résultat très .... hhmmm.... ben euh ..... j'dirais qu'vous verrez bien, ou pas !

arriverait elle, encore, à le surprendre ? ben faut croire que oui. et elle en est pas mécontente, tiens . pis rassurée, aussi. parce que les colères de son homme, elle connait . pas contre elle, non, ou alors il lui montre pas . mais contre certains .... houlàààà . ça lui a toujours fait pensé au vol d'une flèche . c'est cinglant, vif, ça monte jusqu'à l'extrême et doucement, ça redescend . alors imaginez si elle a pas envie .

tout sourire, la toute petite brune .parce que non content de pas de fâcher , il est content et il le dit !

elle se retourne vers leur hôte . ben vi, dès que son brun est quelque part, elle voit plus que lui, alors elle avait un peu oublié messire Jason, quoi . oups, elle en a même oublié de le saluer et de le remercier . la tête s'incline .

merci bien, messire, je serais sage, promis .

de toute façon, y en a un qui sait comment la faire tenir tranquille, alors, normalement, la fête ne risque rien ....

Le Gaucher esquisse un sourire en regardant le nobliau.

Ah oui ? C'pas vous qui mouill'rez vos braies hein...

Repensant à la soirée en taverne, il se mord les lèvres pour pas s'moquer, pas trop envie d'se faire jeter, surtout quand les bonnes odeurs de nourriture l'attirent. Non non, il va pas se jeter sur le buffet comme un vorace. Il essaye surtout de pas écouter son ventre qui commence à lui faire remarquer qu'il a pas mangé de viande d'puis un bail et le reste quoi... Le menu est plutôt alléchant, et sûr qu'à côté du pain presque pas rassis, 'fin pas trop rassis qu'ils avaient le droit dans l'armée royale, c'change quoi.

Pardonnez cette... moquerie déplacée. Qu'il soit fait selon votre désir, Senher.

Le gueux incline la tête, et regarde autour de lui, pour une fois entrant dans un château en plein jour, 'fin, non c'pas la première fois, mais la deuxième. La première c'est quand Riri, 'fin Sa Grasce Riwenn avait donné une cérémonie d'allégeance et qu'ils avaient été invités, et bien pris de haut par une femme qui se prétendait leur amie tant qu'elle avait pas de couronne sur la tête. Il regarde sa brune, un voile sombre dans les yeux marrons clair du troubadour, songeant à ces mauvais souvenirs pour lui, et sa mâchoire se contracte sans qu'il le maîtrise.

Nous... nous ne sommes là que pour donner un spectacle, pas comme invités. Je ne puis accepter votre invitation à manger à la table de vos convives.

Il veut être très clair, pas envie de se mélanger pour prendre encore une collection de râteaux dans la tronche.

Ecouta la remarque du troubadour refusant de partager les buffets des invités. Il comprit sa réserve et fit signe à une servante qui passait là pour s'occuper de regarnir les tables.

Cosette va chercher à la cuisine de quoi nourrir le troubadour et sa dame et installe leur une table à l'écart des invités. Demande à la cuisinière de mettre des morceaux de viande et des légumes ainsi que des sucreries et un pichet de bière...

Mine de rien il continua à profiter de ses amis
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l'oreille de la toute petite brune se dresse d'un coup . non, c'est pas un chien de chasse, ni même se race ! mais il y a des mots, comme ça, qui la mette à l'arrêt ! et le mot "sucrerie" fait parti de ces petits mots qui la font saliver ! faut pas toujours chercher à savoir le pourquoi du comment . avec elle, vous dites, sucre et hop afflue salivaire et jais des yeux qui s'allument . et c'est donc d'un large sourire qu'elle remercie leur hôte . elle sais pas ce qu'elle aura à faire, mais rien que pour ça, elle va le faire bien ! comment amadouer une lorraine en une leçon ? sucrerie ? peut être ....

hop hop, elle trottine aux cotés de son tendre . elle en profite pour regarder un peu partout autours d'elle . pas curieuse mais ... pas loin !

sourire conquis lorsqu'il se met en tenue . et quelle tenue !!! trop beauuuuu !!! trop .... miam quoi ! pas le même miam que les sucreries, quoi que ... et le spectacle commence . bien sur il y a l'échauffement, mais pour elle, dès que le feu commence à danser .... le spectacle commence ! et il a du mérite, son Tendre, parce qu'il lui fait un spectacle tout les soirs ou presque . et parfois même, rien que pour elle . mais elle s'en lasse pas ! il lui fait une vie de rêves, une vie rêvée et ça, pour elle, c'est tellement important .

elle s'installe dans la brouette, du coup, l'écoutant rimer et jouer avec les mots . elle est pas qu'un peu fière, faut l'dire là ! limite si elle regarderait pas les femmes invitées avec une petites lueur disant : c'est mon homme, mon tendre ! rien qu'à moi!" mais elle est bien trop occupé à le dévorer des yeux LUI . la vraie représentation commence, et la sombre devient rêveuse . éblouie et émerveillée encore et encore . le feu trace des cercles comme s'il n'avais ni début, ni fin . les lumières danses, bouges, s’insinues et sinues . ondulantes . éclairant son Ange par intermittence . créant comme un halo autours de lui .

le nez se plisse, outch ! une brulure ! mais il ne s'arrête pas et elle, elle n'a pas bougé . le spectacle doit aller jusqu'au bout . repliant ses genoux contre elle, elle n'en finit pas de remplir ses yeux . de LUI . de la lumière . de la féerie qu'il créait .

est elle la première à applaudir ? peut être ! en attendant, elle, mettant l'index et le pouce de la main droite entre ses lèvres, elle siffle ! elle lui vole un baiser entre deux respirations .

hein ??? quoi ??? elle doit faire quoi ???? euh .... pas possible ! elle a rien préparé ! pis elle savait pas qu'elle allait venir d'abord ! 'fin si, mais elle pensait plutôt pas se faire repérer ! arf de arf ! ! elle peut rien lui refuser ! faut y qu'elle l'aime ! pis bon, on a dit qu'elle ferait et qu'elle ferait bien ! bon là, y a comme un soucis, c'est que le bien ... ben euh .. ses mots ... pppffff

bon, quand il faut y aller ... et c'est cramoisie, qu'elle s'extirpe de la brouette et fouille dans sa besace . plusieurs vélins sont sortis . faut faire un choix ! pppffff !! sont tous pas bien !!! bon, premier choisit, celui pour son Ange ! lui, lui offre le feu qui danse, elle, elle n'a que ses mots ... se plaçant bien en vue de tous ! arrff ne regarder personne sinon elle deviendra aphone ! elle se racle un peu la gorge et entame sa pure déclaration d'amour !


me cacher dans tes bras y enfouir mon visage
respirer ta chaleur, sentir ton souffle doux
une envie de douceur, de tendre partage
trahissant mes émois dans de profonds remous

toi seul me protège dans ma sombre nudité
chuchotant, tendre piège, des paroles attendues
je me noie contre toi, au plus fort resserrée
qu'importe qui je suis, mon âme t'es vendue

serre moi, serre moi fort, ne me laisse plus partir
chasse mes inquiétudes, écrase les sous ton poids
ne laisse de ma vie rien que doux souvenirs
sois mon phare, ma lumière, mon espoir de foi

ma peau contre ta peau, ton visage contre moi
saveur des tes caresses, paroxysme du plaisir
ton corps qui se fait dur et impose sa loi
emportant, en ardeur, les erreurs et les ires

tiens moi, ne me lâche pas, garde moi ta chaleur
entremêlons nos vies aussi bien que nos corps
si tu me tiens ainsi jamais je n'aurais peur
je suis le crépuscule et tu es mon aurore


elle prend le temps de reprendre sa respiration . pas qu'elle est tout dit d'un coup, mais c'est pas si facile qu'on le pense . deuxième vélin en main .. ce texte là est plus ....


une entre deux mondes, voilà ce que je suis
mi ange mi démon , gueuse et nobliote
traversant le miroir comme un rideau de pluie
naïve bien souvent, bien que loin d'être idiote

d'un coté la lumière de l'autre l'obscurité
sans vêture et sans fard, me voici mise à nue
cherchant à la frontière où ma place est
testant du bout des ailes tout les gardes à vue

la sombritude m'attire , la lumière m’éblouit
je reste en devenir, innocente en linceul
serait ce un lien cruel ou une demi vie ?
toujours entre deux eaux désespérément seule

qu'importe si des deux, je garde la sagesse
si ta main amoureuse parvient à me rejoindre
la renaissante au monde revivra sans bassesse
pour s'assoir avec toi et voir le jour poindre

ça devient plus facile ... y prendrait elle gout ? allez savoir ... du coup , elle ose un troisième pour le plaisir

partition de tes yeux où couve la braise
mes doigts amoureux glissant sur ta peau
faisant naitre une musique qui doucement apaise
chavirant sur le la pour passer sur le dos

les touches de ta voix prônant l’accord parfait
envoutement sans fin de frisson non tenus
symphonie de douceur où s’accroche à jamais
les notes majeures d’une mélopée connue

pas de croches , ni de dièse, le « si » n’est pas de mise
juste le son pur de nos voix en duos
nos mains s’étreignant dans une folle reprise
d’une cantate infinie remontant en crédo

ton corps se fait puissant, montant dans les octaves
sur mes lèvres appauvries d’un manque d’inspiration
renouant, sans limite, ma passion dans les graves
rocaille du son roulé sous la folle pression

finissant en berceuse tendrement enlacés
clochettes musicales de nos sourires complices
marche nuptiale pour deux tendres fiancés
et qui dans un soupire finiront le calice



et .... elle ose même saluer , la bougresse !! elle doute de rien elle ! rangeant ses vélins, elle revient près de son Ange .

euh ... comme ça, c'est bon ou il te faut encore du temps ?

pas qu'elle est envie d'y retourner mais de voir le feu danser .... OOOOUUUUIIIIIIII

Dans la cuisine

Elle était débordée à faire attention aux plats qui cuisaient dans l'âtre. Elle alla voir son apprentie qui tournait la broche sur laquelle des poulets rôtissaient. Elle la trouva somnolente la pauvrette à cause de la chaleur. Mais peut lui importait il fallait que la viande soit croustillante sur la peau et fondante à l’intérieur et non noircie. Elle houspilla la petiote

Dis donc tu crois que tu es là pour dormir pendant que mes poulets vont brûler? Bonne à rien. Qui m'a donc donné une paresseuse pareille, tu mériterait des coups de badines pour te tenir éveiller. Tu crois que N'tre Baron t'a accueillit ici pauvre vagabonde pour te donner le lit et le couvert sans que tu travailles en retour? Tu te prends pour une duchesse peut être.
Allez zou bouge toi sinon il va t'en cuire

Chose promise, chose due.
Tiphaine se rendit dans le domaine des Vissac car Jason l'avait invitée à la fête pour son retour.
Elle ne connaissait pas grand monde mais faisait acte de présence.
Elle se fit servir un verre et examina son entourage.
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