Coxynel
Au Castel, bureau du Procureur.
Les suspects avaient été arrêtés quelques heures auparavant et conduits dans les geôles champenoises.
Le procès ne devait pas trainer et Coxynel avait passé plusieurs heures plongée dans le nouveau Codex à réfléchir sur son acte d'accusation et à l'entame du procès. Premier gros procès d'envergure ! La tension était à son comble... Ca allait très nettement lui changer des affaires habituelles, courantes et casse-bonbon - appelons un chat, un chat - de franchissements de frontières !
Au petit matin, après une nuit agitée, Coxynel releva la tête et observa autour d'elle, d'un oeil pas très alerte. Elle était dans son bureau.
Que faisait-elle là ?
Un roupillon à première vue ! La blonde s'essuya - d'un revers de main -, la joue où devait sûrement apparaitre les écrits du papier sur lequel elle s'était endormie. Un brouillon d'acte d'accusation...
Pas bien réveillée, elle sauta néanmoins de sa chaise, histoire de se faire un brin de toilette et de passer des vêtements propres. Elle laissa de côté l'étape petit-déjeuner. Elle mangerait plus tard... et pour sûr que si elle était légèrement affamée, elle serait bien plus performante, voire un petit peu hargneuse lors du procès.
Au Tribunal, quelques minutes avant le procès.
Ses actes d'accusation sous le bras, les dossiers, et ses notes personnelles dans sa besace, l'ex-bonbonnière se dirigea vers le Tribunal. Le jour se levait et la journée s'annonçait belle et ensoleillée.
La blonde entra dans le Tribunal qui était bien silencieux. Il y faisait frais grâce aux murs épais qui le préservait du soleil et seul Gaspard s'y trouvait déjà. Elle le salua puis déposa ses affaires méthodiquement. L'acte d'accusation à droite, les dossiers à gauche juste à côté et ses notes personnelles, tout à droite pour être bien à portée de main en cas de besoin.
L'huissier alla ouvrir les portes afin que tous puissent entrer, curieux, témoins, etc. Dans quelques minutes, la Cour serait au complet et les Services de prévôté feraient entrer les accusés.
Le procès pourrait alors débuter. Bientôt l'effervescence !
Elle imaginait déjà les crieurs publics dehors qui devaient commencer à s'activer pour haranguer les foules. "Oyez, Oyez, Champenoises, Champenois, Que tous ici sache que débute aujourd'hui, le procès à l'encontre des traitres !"
Cette pensée lui arracha un sourire.
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Les suspects avaient été arrêtés quelques heures auparavant et conduits dans les geôles champenoises.
Le procès ne devait pas trainer et Coxynel avait passé plusieurs heures plongée dans le nouveau Codex à réfléchir sur son acte d'accusation et à l'entame du procès. Premier gros procès d'envergure ! La tension était à son comble... Ca allait très nettement lui changer des affaires habituelles, courantes et casse-bonbon - appelons un chat, un chat - de franchissements de frontières !
Au petit matin, après une nuit agitée, Coxynel releva la tête et observa autour d'elle, d'un oeil pas très alerte. Elle était dans son bureau.
Que faisait-elle là ?
Un roupillon à première vue ! La blonde s'essuya - d'un revers de main -, la joue où devait sûrement apparaitre les écrits du papier sur lequel elle s'était endormie. Un brouillon d'acte d'accusation...
Pas bien réveillée, elle sauta néanmoins de sa chaise, histoire de se faire un brin de toilette et de passer des vêtements propres. Elle laissa de côté l'étape petit-déjeuner. Elle mangerait plus tard... et pour sûr que si elle était légèrement affamée, elle serait bien plus performante, voire un petit peu hargneuse lors du procès.
Au Tribunal, quelques minutes avant le procès.
Ses actes d'accusation sous le bras, les dossiers, et ses notes personnelles dans sa besace, l'ex-bonbonnière se dirigea vers le Tribunal. Le jour se levait et la journée s'annonçait belle et ensoleillée.
La blonde entra dans le Tribunal qui était bien silencieux. Il y faisait frais grâce aux murs épais qui le préservait du soleil et seul Gaspard s'y trouvait déjà. Elle le salua puis déposa ses affaires méthodiquement. L'acte d'accusation à droite, les dossiers à gauche juste à côté et ses notes personnelles, tout à droite pour être bien à portée de main en cas de besoin.
L'huissier alla ouvrir les portes afin que tous puissent entrer, curieux, témoins, etc. Dans quelques minutes, la Cour serait au complet et les Services de prévôté feraient entrer les accusés.
Le procès pourrait alors débuter. Bientôt l'effervescence !
Elle imaginait déjà les crieurs publics dehors qui devaient commencer à s'activer pour haranguer les foules. "Oyez, Oyez, Champenoises, Champenois, Que tous ici sache que débute aujourd'hui, le procès à l'encontre des traitres !"
Cette pensée lui arracha un sourire.
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