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[RP] L'Antre des Encapuchonnés, sur la rue Saint-Martin

--Lucifer_l_encapuchonne



Sous le masque de Lucifer sourire grinçant se dessine. Si le Prince Démon de l’Acédie a pu apprécier le jeu initié, le répondant de la Fourmi à ses Frères, il n’en est pas moins tendu. Folle lumineuse, il appréhende et comprend mieux désormais l’inéluctable attraction.
Blanche si désirable, tentatrice envoûtante à leur en faire oublier de la perdre. Le visage ivoirin, la passion dans ce regard, l’ensorcelant timbre de voix, si doux, si léger. Pour autant il discerne mal les motivations. Elle qui est aux antipodes de ce qu’ils sont, pourquoi se tient-elle là devant eux, à leur tenir tête et argumenter pour les ranger derrière un autre. Ou peut-être Lucifer les discerne-t-il trop bien ces motivations, ce moteur qui l’anime avec tant d’ardeur.

Aux menaces qui se précisent, à Bélial qui enrubanne la Fourmi et tente d’étreindre l’éclat de ses ténèbres, aux provocations de l’immaculée oblate le Démon se tend. Les mâchoires crispées, il laisse à ses Frères le loisir de débattre. Lui seul a pu saisir l’indicible tristesse dans le regard croisé, planté comme une flèche en cœur à vif. Et à l’aune de ce bouleversement l’Acédie chancelle et frémit.
Sa main gantée repose la pipe sur la table avant qu’il ne se déplie de toute sa hauteur. Ombre menaçante parmi ses Frères, un grondement dans la voix vibrant sous l’ivoire. Il suppute sa Némésis et la craint d’autant qu’elle s’ingénie, lactescente ingénue, à les allécher.


Bélial, mon cher Frère....

Il a langueur retrouvée, horripilant de nonchalance dans le geste et le verbe. Il le sait.

Ecartes toi d’elle…

Il ne peut supporter cette odieuse proximité, à la toucher presque, la ressentir. Il retient son bras qui voudrait se saisir de ce Frère trop séduit, l’éloigner d’Elle.

Tu n’as pas répondu… Fourmi. Es-tu prête à mourir… à perdre ton âme pour ton… roy ! Le glas prochain sonnera-t-il ton oraison funèbre… Que désires-tu comme épitaphe sur le gisant d’ivoire que je te dresserai ? Un "Ci-gît Fourmi, morte de s’être infatuée de l’improbable" te conviendrait-il ?

Il a ricanement cynique sous le masque, voilant le véritable frémissement. Mais Diable que les mots ont eu peine à s’extirper ; l’affrontement de l’indélébile et de l’habitude d’indigence de sentiments se joue à tout autre niveau.

Puisses-tu obtenir la faveur de mes Frères avant que nous célébrions Koinonia*… Prends garde que le ciboire ne contienne poison plus amer encore que celui qui te consume.

L’Acédie a ton d’une suave causticité sur la fin, étouffant ce qui le ronge sans toutefois se rasseoir, et le corps sous l’élégance fluide de sa bure est bandé tel un arc.
Et en silence il espère que le Sans Nom pose ici indulgence du paradigme.



*communion

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Vos Faiblesses sont mes Forces
Satan_l_encapuchonne.


Le discours est entendu, tu tends l’oreille, tu écoutes avec attention ce que la Blanche vous énonce, vous raconte… Et tu ne peux t’empêcher de grimacer derrière ton masque… Personne ne peut savoir ce que tu penses, ce que tu ressens… Si bien caché derrière l’ivoire, tes traits se déforment plus encore quand tes Frères se lèvent, dansent et entrent dans le bal avec la… Fourmi.
Dans ton crâne, ses mots résonnent, encore et encore, percutant chacun de tes neurones alors que du regard, tu suis les ombres qui se meuvent… Bélial qui s’impose, qui enlace… Lucifer qui s’interpose, qui libère… Et tes sourcils se froncent, alors que tu grimaces plus fort encore….

Un Roy pour Vous.
Un Roy par Vous.
Un Roy pour eux, aussi.

Elle a fait mouche l’insecte, en te parlant des Hordeux… Eux qui selon toi ne sont là que pour détruire, asservir, sans prendre le temps, le soin d’entraîner dans le vices les pauvres hères de la Cour. Ton nez se plisse dans spasme de dégout qui te traverse. Quel gâchis !
Et te voilà perdu Satan. Perdu entre deux choix, entre deux Envies… Toi, le Prince démon, tu envies cet homme qui pourrait être Roy, qui pourrait prendre le pouvoir, redorer le blason de tes Frères, de la Cour elle-même… Et de l’autre, tu rêves de voir toutes ces pauvres âmes se jeter à tes pieds, pour te satisfaire, pour répondre au moindre de tes désirs… Tu pourrais les tenter, les entraîner dans cette Envie qui est tienne… Tout le monde désire des joyaux, tout le monde désire des femmes, tout le monde jalouse quelqu’un un jour…
Des étincelles dansent désormais dans tes prunelles et tu te détends, un peu, préférant penser à toutes tes futures victimes plutôt qu’à la personne qui pourrait rendre ça possible… Oh, bien sûr, tu devrais sans doute subtiliser quelques trésors à ton Avare de Frère pour réussir tes méfaits… Mais s’en plaindrait-il en voyant le nombre de vos fidèles grossir ?

Pensif tu es, pensif tu resteras… La passion de l’envie trop dérangée par ces deux chemins qui te perturbent… Envie et Jalousie qui se percutent, s’affrontent… Alors tu regardes le spectacles en croisant tes bras, tes doigts bagués venant jouer sur le tissu épais de ta bure, alors que tu passes de Tes Frères à la Blanche… Encore et encore…


-Cela ne ferait peut-être pas de mal que l’on parle à nouveau de Nous… Cette Fourmi est beaucoup plus retorse que je ne l’aurais pensé…

Les mots t’échappent alors que tu penses tout haut… Et pour donner le change, tu pivotes sur toi-même, t’arrachant à la scène, au débat, pour leur tourner le dos… Tu préfères saisir une nouvelle miche, pour la glisser jusqu’à tes crocs, mordre avec gourmandise pour dévorer le pain…

-Réponds donc à Belzébuth, Fourmi... Quels sont tes désirs ?

Pourquoi ne pas essayer la faire tomber elle aussi dans vos griffes ?


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Fourmi.
Dire qu’au-delà des apparences la Fourmi est quelque peu tendue serait doux euphémisme. Elle l’a prouvé quelques instants auparavant par la virulence de ses propos à leur encontre.
Véritable contradiction ambulante qu’est la femme qui se permet de trôner à leur table ; blanche qui n’aime que l’ombre, fébrile et pourtant si sereine en même temps, sans jamais parvenir à comprendre cette volonté, ce besoin viscéral qui nourrit ses contemporains de faire le mal, de s’en délecter et qui, malgré tout, ne s’est que rarement sentie autant à sa place qu’à cet instant précis. Elle est là où elle doit. Elle en est intimement, totalement convaincue.
Même si la menace fantôme…

Le verre toujours en main, elle continue de faire danser le nectar rubis dans son écrin. Geste quasi méditatif et rassurant, d’une volonté de conserver la maîtrise de ses pensées, son regard glisse sur le décor, la table, les plats et mets divers disposés dessus, puis va se poser sur les ivoires, sondant longuement chacun d’entre eux.

Lèvres pâles qui s’étirent d’un sourire triste de voir Belzébuth s’acharner sur le serviteur déjà à terre pour masquer sa reddition, rendu à l’évidence du bien fondé de la proposition. Sourire qui perdure même lorsqu’ils commencent tous à réagir. L’Avarice, d’une menace voilée qui la fait se redresser, altière, puis d’une tentation presque vulgaire qui fait se mouvoir furtivement le coin de ses lèvres en un rictus. La bouche reste close cependant et ses prunelles délaissent l’avaricieux pour se poser sur l‘Orgueil ô combien martelé. Mouvement dont elle guette le moindre accès avant de se raidir sous l’incursion bien trop rapprochée.

La diatribe est entendue aussi de son côté, mais la menace guère plus voilée que celle de Belzébuth est plus oppressante. Le murmure pèse à l’oreille de Cym sous le masque fourmiesque. Son regard se fixe sur un nœud dans le bois parfaitement poli, le temps d’éluder cette sensation qui la hérisse, d’inspirer longuement pour ne pas céder à l’Envie, violente, de le repousser.

D’un calme froid, une part d’elle cependant rassérénée par l’acquiescement des deux premiers, c’est le langoureux timbre de Lucifer qui lui fait relever les yeux, le fusillant du regard lors qu’il s’adresse à Bélial.


Je n’ai pas besoin d’un preux chevalier…

Les mots claquent sèchement. Avant qu’il ne poursuive.
Chaque mot, chaque geste est un aiguillon dont le venin vient darder son esprit, s’infiltrer et dispenser son mal insidieux d’avoir fait mouche. Odieux sentiments qui viennent affluer et parasiter sa pensée ; perception trop accrue de l’acquis et de l’inné. Cym retient la main qui voudrait le gifler pour ces mots, autant qu’ils en révèlent sur l’Acédie, d’un inénarrable ombrage en vengeance perfide. Et la réponse à l’autodérision prononcée s’en suit, d’une ironie proclamée à la voix blanche.


L’épitaphe ne saurait tomber plus à propos…

Et aussi juste qu’un feu brûlant peut glacer. Fourmi sourit, neutre, et Cym frémit, d’une colère sourde, froide. La réalité se rappelant à elle, d’une présence imprévue et qui la bouleverse plus que toute autre.
Comme elle voudrait bouger, pouvoir se mouvoir à nouveau autour de cette table, libre de ses mouvements faire danser le blanc sur les cases noires. Un grondement léger monte dans sa gorge quand cette évidence la frappe de sentir encore l’enveloppante noirceur de Bélial tout autour d’elle. L’Envie la tire de ses anarchiques pensées, d’une invective erronée au renchérissement de l’appât lancé par son avaricieux frère. Instinctif est le mouvement qui, l’espace d’un instant, la fait se risquer à s’extraire de son assise. Mais l’Orgueil est trop proche, peut-être même plus qu’avant que Lucifer ne s’en mêle… Et c’est dans un grognement qu’elle se rassied.


Je ne suis pas retorse… Je n’ai fait qu’énoncer la même et claire vérité depuis que je suis entrée en les murs de votre demeure…

Mais le mal est fait. Le souffle est accéléré, le timbre plus troublé qu’il ne le devrait. Elle se concentre sur la bure, le dos et la voix pour calmer ce qui gronde malgré elle. Et les derniers mots de l’envieux font effet d’un baume inespéré lui tirant un sourire. Cynique. Mais sourire tout de même.

Je ne veux rien d’autre qu’un Roy et des Princes restaurés aux Miracles…

Un soupir las. Que n’ont-ils compris encore ? La tentation est vaine et par trop grossière pour qu’elle s’y laisse prendre.

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Belzebuth_l_encapuchonne



Sous l'ivoire Belzébuth fulmine.
Lui, Prince Démon de l'Avarice, qui n'arrive à obtenir la moindre petite réponse, la plus infime prise sur un simple insecte.
Une bouffée d'Orgueil, un soupçon d'Envie, l'attrait d'une Gourmandise et par dessus tout l'inextinguible besoin de possession entrainé par une concupiscente Colère.

Le fauteuil craque et hurle une fois encore et se renverse quand il se lève, emporté.
Fi des provocations de la Blanche.
Fi de ses Frères.
Dans sa fougue furieuse, sans doute bouscule-t-il Bélial pour attraper par le bras la Fourmi.
D'un geste sans concession, brutal, il la tire hors de son siège et l'envoie contre un pilier.
Fi du vin renversé, de la vaisselle cassée ou du moindre coût engendré par son accès de Colère.

Avarice, comme chacun d'entre eux, ne rechigne à aucune transgression.
Sa main gantée vient se refermer sur le cou, si blanc, si gracile, le pouce pressant une veine qui palpite.
Fourmi si proche, si prisonnière qu'il sent son souffle, sa poitrine se gonfler à chaque inspiration.
Il imprime un peu plus sa présence, accaparant son espace en réduisant encore la moindre échappatoire.


Et maintenant, répondras-tu pour sauver ta vie ?

La bure écrase, tissus mêlés, le blanc semble si ténu sous sa coupe désormais. De son autre main sacrilège, il caresse le galbe d'une hanche presque amoureusement avant d'en pincer méchamment la chair sous les fines étoffes.

Pas de preux chevalier en effet... Et ton Roy, que pensera-t-il de ton sort si tu ne sors d'ici...

vivante.


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Bien mal acquis profite... Mais plus à la même personne, voilà tout !
Belial_l_encapuchonne
S'écarter?
Un rire profond et bas envahit la gorge de Bélial.
Un court instant d'hilarité moqueuse durant lequel l'ombre se redresse.
Le masque toise son pendant Acédique, le regard perçant au travers des fentes.
Et en réponse, le Délicat pose ses mains gantées sur les épaules de la Frêle, se penchant sur elle.
Les doigts enlacent et caressent, longent les bras à mesure qu'il se rebaisse à amener le masque à sa hauteur, la faisant se tenir en place lorsqu'elle veut se lever.
Elle est sienne.
La voix basse s'échappe de sous le masque.
On ne dicte point sa conduite à l'Orgueil.


La lâcher Lucifer? Ne vois-tu donc pas quelle proie nous avons là? La lâcher et la voir s'évaporer?

L'ivoire se meut lentement, se tourne à demi vers la brune Blanche qu'il tient si proche.
Le regard reste fixe sur Lucifer


Sais-tu seulement tout ce que tu pourrais avoir Divine Petite Chose,

Le gant s'en vient caresser une joue pâle en un geste d'une douceur incomparable, et Bélial se redresse doucement, pour se pencher à son autre oreille.

Imagines-tu, Bel Insecte, Ô combien tu ferais des envieux et des envieuses...?

Proies idéales pour Satan.
Envie, Jalousie...
Le Frère est désigné en un geste lent.

Le crissement du siège sur le dallage, sort néanmoins Vanité de sa contemplation et de ses idées de grandeur à venir. Du coin de l’œil, il ne peut qu'aviser Belzébuth et se redresser quelque peu avant de se voir bousculer sans ménagement, ne retenant pas un grondement de colère, outré.

Mais il se retient!
Il n'est point Colère.

Avec délicatesse, il caresse la bure malmenée, chassant LE faux pli qui aurait pu y prendre place, chassant poussière ou la moindre trace qui dépareillerait avec la noirceur du vêtement.

Et il gronde.
Ses pas l'éloignent de la scène qui se joue, les bottes écrasant les débris de vaisselle éparpillés au sol, pour le conduire jusqu'à l'Envie. Et pourtant il ne perd rien, attentif alors qu'il enfouit ses mains aux gestes précieux, dans les manches amples.


Mon Frère, qu'en penses-tu? Que penses-tu de cette idée? Un Roy... Nous serions sa conscience.

Avarice perdait-il la raison?
Que n'avait-il compris, lui qui avait osé Bousculer Orgueil!


Arrêtons le.

Oh comme Bélial tenait à conserver la femme vivante.
Beau jouet qu'il comptait garder auprès de lui.
Si joli bijou qui attirerait flatteries.
Morgue a déjà reprit la marche, rapide et féline, jusqu'à Frère Grippe-sous qu'il tente de repousser de côté avec violence, afin de libérer la Blanche des Ténèbres dans lesquels elle semblait avoir été enfouie.
Un geste ample dans l'enchevêtrement de tissus composant la manche, Orgueil désigne l'espace autour d'eux en un feulement rageur avant de hausser le ton.


Les futures Richesses de la Cour Belzébuth!
Ce qu'elle pourrait nous apporter. Elle morte, nous retombons dans l'Oubli et la Poussière de cette demeure! Personne, pas même toi, ne Me privera, ne NOUS privera de cet aura qui pourrait être Notre. De ce Pouvoir! Qui sera à Nous! quand un Roy sera désigné.


Et il la veut.
Son Bijou.
Son Précieux.
Ô Frère, voudrais-tu goûter à la Colère de Bélial?

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Le diable en rira demain.
Fourmi.
Elle a beau s'efforcer d'éluder le contact de l'orgueilleux, il n'en est pas moins odieux pour la blanche qui ne supporte pas qu'on la touche. Et bien qu'elle arbore un masque d'indifférence, elle ne peur réfréner ce frémissement de dégoût, cette suée glacée qui lentement descend le long de son échine.
Insensible à leur joute en apparence, ses prunelles se détachent néanmoins du satanique dos pour revenir sur Lucifer. Plus sombres, plus animées sous des sourcils presque imperceptiblement froncés. Qu'il cesse là...
Grinçante est la réponse qui finit par s'extirper entre ses mâchoires serrées:


J'ai déjà tout ce dont j'ai besoin... Et je ne suis pas à vendre.

Tout juste le temps à la joue de frémir sous le maudit effleurement que survient un irrépressible ricanement. Court. Cynique. S'il savait. Elle aurait pu lui dire combien jamais personne ne l'avait enviée ni ne l'envierait jamais. Elle aurait pu. Ou pas. Mais il est déjà trop tard pour cette idée.
L'Avarice...
L'Avarice vient de céder et se laisse emporter par une bouffée rageuse.
Et une Fourmi se retrouve dos au mur.
Acculée, le reste de la pièce disparait de son horizon. Tout son être se recentre sur Belzébuth, ses gestes infects, sa voix vibrante de Colère.

Un sourire en coin se dessine une nouvelle fois sur ses lèvres lorsqu'il évoque le roi... Avant que son regard ne se détourne pour se perdre dans le rouge des flammes d'une torche un peu plus loin. Le sourire perdure. Cym avance très légèrement, tendant sa gorge, un sourcil haussé...


Qu'attends tu ?


Elle n'a guère le temps de subir ses foudres ou encore d'armer un genou en défense que Bélial revient à la charge. Bousculant, haranguant...

Sainte patience priez pour elle. Parce que si elle en a à revendre, les réserves diminuent sévèrement là. A se demander si elle s'est pas gourée d'endroit. C'est pas l'antre de Saint Martin, c'est le pavillon des fous. Et dire qu'elle se pense dérangée...

Si ça continue faudra que ça cesse...

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--Lucifer_l_encapuchonne


Lucifer, Prince Démon de l'Acédie, exégèse au sommet de son art, accuse le coup et fulmine sous l'ivoire.
La langoureuse résonance de ses bottes sur le dallage rythme sa démarche nonchalante lors qu'il rejoint le bout de table et l'hérétique scénette qui s'y joue.
Ses gants de cuir se referment.
Prêt à arracher la Blanche de son siège pour que cessent les mains de Bélial, mais voilà que son avaricieux de Frère s'en charge, avec virulence.

Un grondement sourd résonne sous le masque et son pas devient plus rapide pour contourner la tablée et s'approcher sans pour autant se mêler plus avant.
Il a saisi le regard lancé aussi bien que le sens des mots qu'elle lui a comme jeté à la figure.
Bergère au milieu des loups et c'est presque elle la plus forte...

Mais qu'elle devienne agneau sacrificiel sous les mains de Belzébuth est inacceptable.
Et c'est Bélial qui ouvre la porte de la délivrance.
L'Acédie, elle... s'engouffre dans la brèche, d'une main posée sur le bras de l'Avarice, poigne d'une douce fermeté qui presse sans dicter.


Frère... Regarde là... Regarde ses yeux, son sourire... Regarde la provocante gorge...

Son Roy ignore tout... C'est une évidence... n'est ce pas Fourmi ?


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Vos Faiblesses sont mes Forces.
Satan_l_encapuchonne.


Tu entends plus ce que tu ne vois le spectacle qui se déroule dans ton dos. Les étoffes se frôlent, se frottent, se percutent même, alors que les mots sont à peine échangés… Un de tes sourcils se hausse même, alors qu’un choc sourd se fait entendre… Et tu détournes ton attention de ton petit pain que lorsque la voix de Ton frère Orgueilleux vient résonner à tes oreilles… Lentement tu poses l’ambre de tes yeux sur l’ivoire. Un sourire nait sur tes lèvres, la question t’amuse.
Sa conscience ? Vous ? Hilarant. Le vice est votre vie. Détourner les âmes faibles du chemin votre passion… Et vous vous feriez conscience d’un Roy ? Un petit rire monte dans ta gorge alors que Belial repart sauver la petite fourmi aux prises avec un Belzebuth cédant à sa colère.

A nouveau ton sourcil se hausse alors que tu pivotes encore, le rictus amusé restant ancré sur tes lèvres quand l’Orgueil s’enflamme, tentant sans doute de raisonner l’Avarice qui est en train d’assassiner sa propre poule aux œufs d’or… Et tu admires tes Frères en train de se battre comme de vulgaire gamins de la Cour se disputant la miche la plus propre… Ta tête est secouée, alors que Belial reprend la parole, vous haranguant pour que l’idée entre bien dans vos têtes, comme il le ferait avec une foule de fidèle…
Mais les propos qui te choquent, ce sont ceux que lance l’indolent frère… Le rire meurt dans ta gorge et ton regard soudain dur se pose sur la blanche… Tu l’observes, tu la détailles… Et les sourcils se froncent. Oserait-elle faire ça ? Venir vous proposer un roy, un avenir ? Et ne rien pouvoir réellement promettre ?

Un grognement sourd monte dans sa gorge alors que tu te rapproches… Te redressant autant que tu le peux, ta silhouette fine ne te permet pas de t’imposer physiquement à tes Frères, mais tu t’infiltres, t’insinues entre eux, pour faire face à la blanche… La voilà encerclée par les Princes alors que tu la fusilles presque du regard, avant de prendre lentement la parole.


-Si Lucifer dit vrai… Qui nous dit que ton Roy accepterait de venir à la Cour ? De vouloir nos conseils ? De nous servir ? De nous offrir tout ce que nous promet Belial ?

Etrangement, le ton de ta voix est calme… Finie la Jalousie de cet homme, finie l’Envie de cette Fourmi. Tout ceci a laissé place à l’Envie de savoir, la curiosité de comprendre comme elle peut oser venir vous provoquer, vous arracher à votre marasme, sans aucunes promesses en retour…

-S’il était d’accord… Ne serait-il pas venu lui-même avec toi ? Ou a-t-il trop peur des Princes pour oser approcher de leur antre ?

Un Roy lâche ? Quelle belle image pour la Cour… Est-il peureux ce Roy petite Fourmi ?


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Fourmi.
Le regard qu'elle finit par poser sur Lucifer est glacial. Empreint d'une froide colère, sourde, qui lui ronge les entrailles. S'imagine-t-il en Sauveur lui qui par ces mots la livre un peu plus en pâture à ses Frères ?

Veritas latet...

A ses heures, elle latinise, et comme ils ne sont pas, dans son imaginaire optimiste, de sombres brutes incultes, ils doivent maîtriser aussi.
La Vérité gît...
Parce qu'ils n'en ont que faire, qu'elle ne fait pas partie de leurs principes tandis qu'elle est un des fondamentaux de Cym.
La Vérité gît...
A terre, peut-être à cet instant précis, mais dans le tréfonds d'une âme libre, pas encore brisée, n'attendant qu'un signe infime pour se relever...

La pression de la main de Belzébuth sur sa gorge est moins forte mais toujours présente lorsqu'elle poursuit, répondant à son tour, la voix un peu éraillée...


SI... Même si Lucifer dit vrai... qu'avez vous donc à perdre ?

De ce qui se déroule en ces murs nul n'en saurait jamais rien.

Il viendra et cette Cour renaîtra sous son aura et la vôtre réunies...

Un sourire doux, presque triste, finit par se dessiner sur ses lèvres tandis qu'elle poursuit :

Puisque Lucifer semble lire en moi comme en un livre ouvert, il saura peut-être vous dire si je prendrais ce risque de venir ici pour un lâche...

Nulle malice dans le regard, fragile de vérité.

Au pire, s'il ne vient pas... Vous aurez eu distraction à l'occasion de ce petit déjeuner...

Auto dérision quand tu nous tiens ! Fourmi assure le spectacle. Jamais ses arrières....
Elle n'est pas suffisamment calculatrice pour ça.

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Belzebuth_l_encapuchonne



Ô combien la tenir entre ses mains est délectable...
Il savoure un plaisir égoïste sous le regard de ses Frères. Plus grand que celui que Bélial a bien pu prendre juste avant, à titiller Lucifer en se risquant à quelques gestes bien anodins.

Lui seul ressent la chaleur de ce petit corps contre le sien, l'air qui gonfle sa poitrine, cette chair qu'il pince, lui seul la fait bleuir.
Chaque bouffée d'air qu'il lui laisse inspirer est un cadeau inestimable. Chacune de ses expirations, il se l'approprie.
Chaque palpitation de cette veine qui s'agite de plus en plus fort sous ses doigts est à Lui, et à Lui seul.
Le moindre frémissement qu'il lui arrache et s'octroie. A Lui encore.

Il peste sous l'ivoire lorsque l'Orgueilleux, jaloux, vient le bousculer, lui faisant lacher prise à moitié. Une main cède son emprise, sur la hanche délicate, l'autre...
L'autre imprime un peu plus fort puisqu'elle le nargue encore.
Belzébuth se nourrit des mots que Bélial braille. Les richesses... Oui... Combien ces mots sont doux à ses oreilles...

La main de Lucifer qui vient se poser sur son bras l'irrite. Son Frère ne peut imaginer à quel point ses propos tombent juste, ni ce qu'il en sait. L'Avarice, elle, sait. Et cela ne fait que l'irriter encore plus.

Mais ses Frères se font trop proches et insistants, il ne peut que se pencher brièvement à l'oreille de la Fourmi pour lui souffler, la voix vibrante de Colère et de dédain..


Et tu es vraiment prête à mourir pour...

Il se force à réprimer une nouvelle bouffée de Colère qui le traverse, fulgurante. La simple évocation le rend ivre de rage. Et pourtant il poursuit.

...un gros tas de muscles..

Sa rancoeur le pousse à marquer de son sceau une dernière fois la gorge désormais rouge, avant de la relâcher et de se reculer d'un mouvement encore animé. Dans son emportement il bouscule Lucifer et Satan, puis regagne la table, empoigne un pichet pour se servir un verre de vin accusant d'un doigt vindicatif en direction de Bélial...

Toi...

La suite, les mots, s'éteignent par la grâce d'un liquide rubis qui vient rafraichir ses lèvres et sa gorge. Il s'en délecte même bruyamment, rappelant la brulure que la Blanche devait ressentir avec sa bénédiction.

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Bien mal acquis profite... Mais plus à la même personne, voilà tout !
Belial_l_encapuchonne
Lucifer, gardien de la Tempérance.
Orgueil se tait alors que le Frère Nonchalant prend parole.
La paix précaire revenue, Bélial écoute et gronde.
Mensonges?
Acédie clairvoyant a-t-il vu clair dans le jeu de la Blanche?
Aurait-elle réussi à tromper Vanité aussi aisément?
L'ivoire est reporté sur elle, tandis qu'il rumine.

Vérité est lâchée en deux mots.
Deux mots pesant lourds sur les épaules du Parfait.
Deux mots mettant à bas tout ce qu'il s'était imaginé là.

Et il laisse Satan parler, la gorge trop serrée pour le faire lui même.
Qui donc est cette si petite créature?
Courageuse petite donzelle venue en leur antre proposer un tel présent?

Belzébuth rage et s'extrait de l'amoncellement de sombres bures.
Vanité le suit du regard, main cachées dans les manches amples.
Bélial se tient droit, et sourit sous le masque, au doigt pointé en sa direction.

Il ploie.
Il se plie doucement, pour un salut ironique.

Lui.

L'attention revient à Fourmi si délicate.
Un geste du menton est fait à son égard.


Il viendra.
Personne ne peut résister à l'attrait du Pouvoir.


Tourné à demi vers Avarice, il revient tout à fait face à la Blanche.
Il sait ce qu'il veut.
Fi de ses Frères.


Amènes le nous.

L'une des mains est tendue.
Le geste délicat et tendre.
Parfait contre-pied de Belzébuth.
Une mèche sombre coule doucement entre ses doigts gantés.


Et reviens nous, Petite Chose.
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Le diable en rira demain.
Fourmi.
Brinquebalée, malmenée, la minuscule Fourmi accuse les coups, la gorge écrasée, le dos meurtri par le pilier… Pourtant ce sont plus les mots soufflés à son oreille qui retiendront son attention. Pour ce qui est des gestes, un Autre l’avait déjà marquée de la sorte il y avait de cela bien longtemps, lors de son premier passage à Paris. Depuis, elle avait appris et ce jour elle s’y était préparée. Ce mal enduré n’est que broutille au regard de ce qui se joue là.

Longuement ses prunelles restent fixées sur Belzébuth, même bien après qu’il l’aie relâchée et se soit éloigné. L’esprit de Cym reste fixé sur ce chuchotis… tandis que sa main machinalement va lisser son vêtement pour en effacer le moindre pli imaginaire, avant même de se porter à sa gorge douloureuse.

C’est Bélial qui brise sa concentration et le cours de ses pensées, à savoir comment l’avaricieux pouvait-il savoir ? ou encore se demander si ce n’était qu’un piège grossier lancé au vent…
Orgueil qui s’immisce et remplace Avarice, d’une proximité qui la dérange et la fait reculer comme si elle voulait disparaitre dans ce pilier, s’y fondre pour échapper à la caresse.

Esprit es-tu là ? Il serait de bon ton de reprendre le dessus… D’oublier les effleurements et autres attentions dérangeantes.


Mais… Lâche… certainement pas…

A contretemps elle répond soudainement à Satan pour mieux ignorer la vaniteuse main qui joue avec sa chevelure. Ou même répondre une chose qui serait peut-être insulte à leurs oreilles.

Lorsqu’il viendra… et revendiquera sa place, vous vous avancerez et sortirez de l’ombre pour marquer devant tous votre appui.

Oups… Sans doute toutes les vérités ne sont-elles bonnes à entendre…

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--Lucifer_l_encapuchonne


Exaspérante.
A en faire soupirer l’Acédie.

Il accueille le mouvement emporté de son Frère Avare avec un sourire cynique sous l’ivoire.
Amusé d’un tel déclenchement de passions autant que les propos provocants de la Blanche l’agace.
Il acquiesce et convient. Non sans enrager.


Sans doute pouvons nous souscrire à l’idée que pareille missionnaire ne saurait s’engager sur un chemin de croix menant à Nous sans que son élu n’en vaille la peine.

Sa voix filtre au travers des déclarations des uns et des autres, langoureuse et trainante à souhait. Sa pipe revient à ses lèvres et un long trait d’opaque fumée se dégage sous le masque en direction du visage pâle.
Serrées sont les mâchoires de voir les mains de Belzébuth la maltraiter puis celles de Bélial revenir ensuite à la charge…
La contrainte physique ne vaut rien dans la contrainte des âmes, ils devraient le savoir, par le Sans Nom… Ou peut-être n’est ce qu’une excuse pour lui de devoir se soustraire à la moindre réaction.


Imagines tu ce qu’il t’en coûtera si jamais tu nous as fait perdre notre temps ?

Anodine précision au cas où elle imaginerait encore qu’il n’y avait pas de prix à payer à venir titiller les Princes Démons chez eux.
Même s’il en doute.


Petite idiote... Crois-tu que tu n’as rien à perdre à jouer ce jeu dangereux ?

Nouvelle offense lancée n’est pas sans risque, Lucifer sous son masque entend déjà résonner les cloches pour elle puisqu’elle s’entête à leur jeter sa vérité sans précaution.

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Vos Faiblesses sont mes Forces…
Satan_l_encapuchonne.


Provocante à souhait, une fois de plus. La Fourmi est habile dans l’art de faire perdre ses moyens aux Princes. Toi, cela te fait sourire de voir les doigts de ton frère enserrer la chair blanche de ce cou si fin, presque trop même… Et tu souris, largement, derrière ton masque, quand d’un coup il la plaque contre le pilier pour vous repousser vous bousculer... Bravo l’insecte, bravo ! L’énervement s’est emparé de Belzébuth comme tu ne l’as jamais vu.
Mais tu n’as pas le temps d’admirer les traces rouges qui recouvrent la blanche peau, qu’un autre de tes frères la recouvre de son ombre… Nouveau sourire. Double jeu de la part des Princes. Elle aura réussi à envouter l’Orgueil autant qu’à énerver Belzébuth.

La tête et hochée, pour réceptionner les mots, autant que pour appuyer ceux de l’Acédie, et lentement tu te tournes, pour poser ton regard sur l’Avarice qui s’éloigne. Tes doigts bagués s’envolent, venant se poser sur ton menton d’ivoire, alors que tu plonges dans tes réflexions… Perplexe tu es, face aux réactions que cette femme inconnue de toi éveille chez tes trois frères. Comment est-ce possible qu’elle ait autant de prise sur eux ?
Un nouveau regard de ta part sur la Blanche et tu souris derrière ton masque, avant de poser une main sur l’épaule de l’Orgueilleux Belial.


-Si tu veux qu’elle nous amène ce Roy si important pour elle… Il vaut mieux que tu la lâches mon Frère.

Une pointe d’humour, alors que son autre main vient se déposer sur l’épaule de Lucifer, l’Envie, la Passion, qui se retrouve à apaiser ses frères… Ironique n’est-ce pas ?

-Et toi Lucifer, cesse donc de la menacer. La Fourmi est maligne, elle sait ce qu’il lui en coutera si le Roy n’est pas à la hauteur. Cessons donc de nous agiter, mangeons plutôt !

Ton regard pétille derrière ton masque et tu pivotes, pour rejoindre ton siège, dans lequel tu te laisses tomber… La dextre s’envolant pour frapper le crâne d’un serviteur traînant ici, qu’il dépose un fruit dans ta paume… Alors, seulement, tu poses tes yeux sur cette femme qui déclenche les passions des Princes. A cet instant, tu l’envies, d’avoir réussi à les réveiller ainsi, de les avoir poussés à bout… Et tu souris, largement.

-Partageras-tu notre repas Messager, ou vas-tu courir quérir cet homme que nous avons tous hâte de rencontrer désormais ?

Dès qu’il sera là, tu seras sans doute l’un des premiers à l’approcher… Pour voir s’il mérite vraiment cette pointe de Jalousie qui nait au creux de ton ventre. Pour savoir s’il pourra t’appartenir autant que tu le souhaites… Et s’il ne tient pas ses promesses, tu seras le premier à vouloir le détruire.
Un petit rire t’échappe et la pomme disparait sous ton masque, pour tes crocs mordent avidement dans la chair tendre, les jeux sont faits.

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Fourmi.
"Je te merde..."
La pensée répond instinctivement à l'Acédie, accompagnée d'un regard bien plus parlant encore. Et bien que ce cher Gabriel -archange de la Tempérance au demeurant- ait visiblement décidé de déserter les lieux, un poing se serre, à s'en faire blanchir les jointures pour éviter de céder à l'Envie de lui claquer le masque.

Calme de surface quasiment restauré, un sourire vient poindre à ses lèvres pâles. Roy ou pas ne changerait rien pour elle...
Un sourcil amusé se hausse de voir Satan se poser en diplomate et elle ne résiste pas cette fois, tapotant à son tour l'épaule de Lucifer.


Ecoutez donc votre si sage Frère... Et allez vous asseoir. Toute cette agitation va finir par vous donner des aigreurs...

Sur sa lancée, la Fourmi jette un bref coup d'oeil à l'orgueilleux avant de poursuivre, en intimant d'une petite tape sur le gant.

Et vous... Bas les pattes !

Si elle sourit le ton n'en est pas moins sec pour autant.
L'espace d'un court instant, la Blanche les défie, passant une main sur ses vêtements pour en rajuster la mise, puis, adoptant pour se rapprocher lentement de la table une démarche presque langoureuse par rapport aux évènements qui viennent de précéder.
En apparence, l'on pourrait croire qu'elle en a terminé de les provoquer, de piquer ou rétorquer. Et l'on s'y tromperait. Si la demoiselle est par nature courtoise, posée... parfois même aimable, elle n'en est pas moins Fourmi... Et bien qu'elle ne s'impose pas dans le domaine de la vulgarité facile ou de la pseudo cruauté gratuite, elle est loin d'être aussi inoffensive qu'on voudrait la croire...

Son siège est atteint mais elle ne s'y assied pas tout de suite. Le visage serein et un sourire blanc toujours résolument rivé sur ses lèvres, la voici qui se penche légèrement au dessus de la table, le regard se tournant vers Satan..


Le repas, oui...

Les mots s'attardent et restent en suspens tandis que sa main gauche prend une fourchette posée sur un plat de service et que se produit l'impensable... Le geste est prompt et le poignet assuré... Les deux dents de la fourchette vont se planter dans la main de l'avare, la clouant au plateau de bois... Avant qu'elle ne poursuivre, le plus naturellement du monde.

Mais ne risquons nous pas de manquer de couverts ?

Insensée sans doute... Elle sourit plus largement à l'Envie avant de s'asseoir tranquillement, accordant ensuite un regard à Belzébuth et désignant sa main, la fourchette...

Ça... C'est pour l'ensemble de votre œuvre..

Curieusement, il lui suffit d'un seul regard pour qu'un de ces serviteurs quasi spectraux s'empresse de venir remplir son verre et soit gratifié d'un remerciement sincère. Chose qui l'étonne mais cela ne l'est guère. Etonnant.

Quant à courir...

Faut pas pousser non plus... En plus, sa gorge lui fait un mal de chien et il lui faut reprendre son souffle. Même si elle s'efforce de n'en rien montrer, préférant porter le verre à ses lèvres pour laisser une gorgée de vin glisser très lentement en bouche et aller apaiser la brûlure de sa trachée malmenée.

Je ne risque... que ma vie.

Pas grand chose en somme.

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