Fourmi.
Elle sest fermée à tout ce qui nest pas de lordre de cet essaim putride qui les assaille
Concentrée, parce quelle nest que Fourmi, et que bien quelle ait lexpérience des années sur les champs de bataille, ce combat là la dérange autant quil la déconcerte. Ces êtres infects et puants qui savancent, chicots et lames rouillées en avant
Elle narrive à se résoudre à vouloir leur mort, elle qui déteste tuer.
Non, elle naime pas le présent. Pas du tout même
La main se raffermit sur la poignée de la masse, le poignet se fait souple. Cest à peine si les créatures infernales regardent larme. Leurs yeux morts la fixent elle lorsquils se ruent comme des forcenés, claudiquant dans leurs haillons. Des déclarations et autres exclamations princières elle ne suivra rien occupée à repousser au départ ses assaillants.
Le premier est accueilli dun coup de botte qui le renvoie un peu plus loin, tandis que le second est presque simultanément sonné dun coup de pommeau sur la tempe. Ils ressemblent à ces nuées de moustiques qui vous assaillent sans relâche les soirs dété au bord de la rivière. Le troisième, ralenti par ses deux prédécesseurs tente une approche avec un vieux bâton, cherchant à la piquer dun mouvement plus mou quune grand-mère cul de jatte Un pas sur le côté et le voici qui bascule en avant et sétale pitoyablement emporté par son élan.
Fourmi soupire en le regardant rouler pour rattraper son arme de fortune et rejoindre ses comparses. Les repousser cest bien, mais cest quils reviennent à la charge avec la formidable énergie du désespoir.
Ca magace
Ces débordements inutiles, cet accueil encore incompris Et la masse devient plus douloureuse pour les mouches bien quelle évite précautionneusement de les blesser mortellement. Quelques côtes craquent Ca doit faire mal ça Lironie pour les décourager alors que dans son dos le Colosse invective les Princes Démons Elle en grince des dents tandis quun nouveau corps tombe au sol après que son genou ait plié dune façon contre nature Désolée vraiment La brindille quelle est fixe le dernier, son bâton Elle lui adresse même un sourire contrit, comme pour le prévenir quil prenait le risque de se retrouver avec ledit bâton à un endroit fort déplaisant.
Il sélance, enfin, sans doute imagine-t-il sélancer, le truc en bois en avant. La chute précédente ne lui a pas servi de leçon visiblement. Elle attend le dernier moment pour sécarter, attrapant le bout de bois au passage avant de pivoter et de laisser sa masse retomber entre les omoplates du gredin dans un craquement de mauvais augure.Oups Un oups quelle ravale presque aussitôt en voyant que quatre autres de ces débris sétaient joints à cette joute sordide et se glissaient insidieusement dans leurs dos. Un soupçon de découragement lenvahit. A croire que décidément elle ne servait vraiment à rien Comme dhabitude en gros. Le bâton qui lencombre est lancé dans les jambes des deux qui se jettent comme des perdus sur léchine du grand, sait-on jamais que ça les ralentisse.
Alors quils sont en train de se faire littéralement écraser la tronche, lun des deux qui venait vers elle semble changer davis et se dirige, un tesson de cruche en main, dans le dos du grand tandis que le second se jette sur elle. Un rapide coup dil sur la situation et elle se décale dinstinct, saisissant la miséricorde dans sa manche gauche pour réceptionner le premier. Elle sent la morsure de lobjet qui glisse contre sa hanche et déchire sa peau pour se planter dans sa chair. Dents serrées elle avise le second qui poursuit sa charge. Le bras gauche se détend. Le mouvement est fluide. Circulaire et net. La masse partie en arrière revient par le bas et remonte avec violence pour faire éclater le menton de lolibrius qui sécroule dans un bruit sourd. Un. Ses yeux se posent sur le visage émacié, presque inhumain du second alors que sa lame lui traverse la gorge. Elle le regarde encore lorsque les bulles ensanglantées remontent jusquà ses lèvres, quand il tente de balbutier et que ses yeux se parent de cet air surpris que la mort vienne le cueillir. La lame achève son uvre, déchirant la trachée, arrachant ce quil lui restait de souffle de vie.
Durant quelques secondes elle reste là sans bouger, respirant longuement pour étouffer la colère qui voudrait sinviter. Puis, elle saccroupit, tire un carré de tissu du petit sac qui pend à son flanc pour essuyer sa lame avant de grimacer. Le tissu est replié et glissé sous sa chemise. Elle presse la plaie avant de se redresser, de refermer les pans de sa brigandine et de serrer sa ceinture pour maintenir la pression. La brune sassure dun rapide coup dil que tout est invisible avant de se retourner vers le reste de la pièce
Les blessés geignent et rampent, les morts eux Sont morts. La tension nen retombe pas pour autant. Elle avance lentement dans la pièce, cherchant un nouveau piège avant de poser ses yeux sur les Princes assemblés. Un. Deux. Trois. Quatre Cinq. Un sourcil se hausse. Un de plus que la fois précédente Et elle na même pas osé ni regarder son associé, ni parler Elle se sent porteuse dune faute qui nest pas la sienne. Voir pire
_________________
Non, elle naime pas le présent. Pas du tout même
La main se raffermit sur la poignée de la masse, le poignet se fait souple. Cest à peine si les créatures infernales regardent larme. Leurs yeux morts la fixent elle lorsquils se ruent comme des forcenés, claudiquant dans leurs haillons. Des déclarations et autres exclamations princières elle ne suivra rien occupée à repousser au départ ses assaillants.
Le premier est accueilli dun coup de botte qui le renvoie un peu plus loin, tandis que le second est presque simultanément sonné dun coup de pommeau sur la tempe. Ils ressemblent à ces nuées de moustiques qui vous assaillent sans relâche les soirs dété au bord de la rivière. Le troisième, ralenti par ses deux prédécesseurs tente une approche avec un vieux bâton, cherchant à la piquer dun mouvement plus mou quune grand-mère cul de jatte Un pas sur le côté et le voici qui bascule en avant et sétale pitoyablement emporté par son élan.
Fourmi soupire en le regardant rouler pour rattraper son arme de fortune et rejoindre ses comparses. Les repousser cest bien, mais cest quils reviennent à la charge avec la formidable énergie du désespoir.
Ca magace
Ces débordements inutiles, cet accueil encore incompris Et la masse devient plus douloureuse pour les mouches bien quelle évite précautionneusement de les blesser mortellement. Quelques côtes craquent Ca doit faire mal ça Lironie pour les décourager alors que dans son dos le Colosse invective les Princes Démons Elle en grince des dents tandis quun nouveau corps tombe au sol après que son genou ait plié dune façon contre nature Désolée vraiment La brindille quelle est fixe le dernier, son bâton Elle lui adresse même un sourire contrit, comme pour le prévenir quil prenait le risque de se retrouver avec ledit bâton à un endroit fort déplaisant.
Il sélance, enfin, sans doute imagine-t-il sélancer, le truc en bois en avant. La chute précédente ne lui a pas servi de leçon visiblement. Elle attend le dernier moment pour sécarter, attrapant le bout de bois au passage avant de pivoter et de laisser sa masse retomber entre les omoplates du gredin dans un craquement de mauvais augure.Oups Un oups quelle ravale presque aussitôt en voyant que quatre autres de ces débris sétaient joints à cette joute sordide et se glissaient insidieusement dans leurs dos. Un soupçon de découragement lenvahit. A croire que décidément elle ne servait vraiment à rien Comme dhabitude en gros. Le bâton qui lencombre est lancé dans les jambes des deux qui se jettent comme des perdus sur léchine du grand, sait-on jamais que ça les ralentisse.
Alors quils sont en train de se faire littéralement écraser la tronche, lun des deux qui venait vers elle semble changer davis et se dirige, un tesson de cruche en main, dans le dos du grand tandis que le second se jette sur elle. Un rapide coup dil sur la situation et elle se décale dinstinct, saisissant la miséricorde dans sa manche gauche pour réceptionner le premier. Elle sent la morsure de lobjet qui glisse contre sa hanche et déchire sa peau pour se planter dans sa chair. Dents serrées elle avise le second qui poursuit sa charge. Le bras gauche se détend. Le mouvement est fluide. Circulaire et net. La masse partie en arrière revient par le bas et remonte avec violence pour faire éclater le menton de lolibrius qui sécroule dans un bruit sourd. Un. Ses yeux se posent sur le visage émacié, presque inhumain du second alors que sa lame lui traverse la gorge. Elle le regarde encore lorsque les bulles ensanglantées remontent jusquà ses lèvres, quand il tente de balbutier et que ses yeux se parent de cet air surpris que la mort vienne le cueillir. La lame achève son uvre, déchirant la trachée, arrachant ce quil lui restait de souffle de vie.
Durant quelques secondes elle reste là sans bouger, respirant longuement pour étouffer la colère qui voudrait sinviter. Puis, elle saccroupit, tire un carré de tissu du petit sac qui pend à son flanc pour essuyer sa lame avant de grimacer. Le tissu est replié et glissé sous sa chemise. Elle presse la plaie avant de se redresser, de refermer les pans de sa brigandine et de serrer sa ceinture pour maintenir la pression. La brune sassure dun rapide coup dil que tout est invisible avant de se retourner vers le reste de la pièce
Les blessés geignent et rampent, les morts eux Sont morts. La tension nen retombe pas pour autant. Elle avance lentement dans la pièce, cherchant un nouveau piège avant de poser ses yeux sur les Princes assemblés. Un. Deux. Trois. Quatre Cinq. Un sourcil se hausse. Un de plus que la fois précédente Et elle na même pas osé ni regarder son associé, ni parler Elle se sent porteuse dune faute qui nest pas la sienne. Voir pire
_________________