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[RP] Cérémonie des Calva de Normandie

Ladydiane
Diane après avoir pris connaissance de tout le monde, avait à peine pris le temps de prendre un verre de calva qu'on les enjoignaient de s'installer à la table des jurys, elle suivi le mouvement, chercha sa place tout en ayant pris le soin de poser son verre avant, puis attendit le premier des récits non sans avec certaines appréhensions.
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Mairesse de Dieppe, ex-Tribun de Dieppe, Messagère Ducale, Animatrice pour le CACN ex-Conseillère Municipale, Tavernière du Calva dieppois.

Femme amoureuse de Bouboucastor, son amour pour la vie, maman de Benoit et Maëlyss, leurs deux petits anges.
Zabou22
En retard comme à son habitude, Zabou arriva, sourire aux lèvres mais peu fière d'arriver avec tant de retard ...
Elle n'avait plus le temps de vivre en ce moment, elle devait être partout à la fois et elle avait du mal à suivre la cadence.
Toute fois, elle avait acceptée la demande d'Esji pour le cérémonie des calvas, pour laquelle elle s'en réjouissait d'avance.
Elle salua tout le monde et s'asseya à la place qui lui était destinée.

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Lililapuce
Lililapuce arriva essouflée à la cérémonie, elle devait lire, au nom de Kenhil l'histoire qu'il lui avait confié car il ne pouvait pas venir en personne. Elle avait enfin trouvé la salle où avait débuté la cérémonie. Honteuse d'arriver si tard, elle s'avança au centre de la salle.

Désolée pour le retard, je crois que c'est à moi de commencer non ?demanda t-elle encore à bout de souffle.
Alcalnn


Le Duc de Normandie se fit petit et discret pour venir voir ce qui se tramait et ce qui serait dit dans les Calvas d'or....

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Arak
Oui, voici donc Lililapuce qui nous lit le texte de son compagnon Kenhil, à vous

Arak en profita pour faire un petit signe de tete de bienvenu respectueux au duc qui s'était terré dans un coin discret de la salle
Aurora17
aurora arriva très très en retard. Malheureusement elle ne pourrait pas rester, et avait juste trouver quelques minutes pour remettre discrètement son texte au jury. une autre personne le lirait. après avoir remercié les jurés, elle s'en alla aussi discrètement qu'elle était arrivée. elle espérait néanmoins sincèrement remporté un des prix.
Lililapuce
Lili commença donc à lire l'histoire de Kenhil, elle la découvrait en même temps que tout le monde. Elle espérait être à la hauteur. Elle insipra un bon coup et lu.


- Tu as vu celle-ci?

Clesius pointait une jolie dame. Il était à Rouen depuis au moins 3 mois et s'était très bien intégré à la ville. Kenhil regarda la femme.

-Je la connais, elle se nomme ...

Kenhil resta la bouche ouverte et regardait vers la porte de la taverne. Une très belle dame venait de rentrer dans la taverne. Celle-ci s'approcha de la table où Clesius et Kenhil étaient assi.

-Je peux m'assoir ici Clesius?

-Bien sur.

Elle s'assoya et jeta un ragard à Kenhil, Clesius dit alors:

- Lili, je te présente Kenhil. Kenhil, voici Lililapuce.
-Enchanté, dit Kenhil.
-Moi de même, vous pouvez m'appeller Lili, c'est moins long.

Les heures passèrent et Kenhil se rappella.

-Je dois partir, je dois trouver la mairesse.

Kenhil sortit de la taverne après avoir salué les deux personnes. Il marcha jusqu'au marché puis s'arrête devant une boutique de nourriture. Il jeta un coup d'oeil et vit Prud dedans la boutique. Il attendit sa sortit, puis il dit à la mairesse Prud:

- Salut Prud, je te cherchais justement. Je voulais seulement te dire que je travaille à la mine depuis 6 jours et j'aimerais bien avoir une viande moins chère s'il te plait.
-D'accord Kenhil, je te la vendrai demain.

Kenhil remercia Prud puis retourna vers les tavernes. Il entra dans celle des Dragons d'or et failli foncer dans Lililapuce qui en sortait. Kenhil se retourna pour lui ouvrir la porte mais celle-ci s'ouvrit avec fracas. Un sombre personnage envellopé dans un cape noire rentra. Il se nommait Salor et désirait tuer Kenhil quand celui ci avait fait rater un de ses plans à l'herboristerie. Kenhil dit:

-Lili, trouve toi une cachette!

Lililapuce se cache derrière le comptoir. Kenhil dégaina son épée et Salor fit de même. Les lames s'entrechoquèrent dans un fracas épouventable. Salor fit une feinte et fit une marque en forme de [i]S sur l'avant bras gauche de Kenhil. Salor attaqua encore et encore. Kenhil évitait les coup mais trébucha sur une patte de chaise. Il s'étala et l'épée lui glissa de la main. Salor allait l'achever mais la porte s'ouvrit de nouveau. Guillaume de Normandie entra et fonça vers Salor. Il le poussa sauvagement et celui-ci recula sous la force du nouveau venu. Salor et Guillaume se battirent jusqu'à ce que Guillaume, essouflé, dépose un genou sur le sol. Salor voulu le tuer mais une épée lui transperça le coeur. Kenhil s'était relevé et avait riposté. Kenhil dit à Guillaume :[/i]

- Va chercher Prud!

Kenhil ressortit son épée alors que Guillaume sortait. Le cadavre du tueur tomba mollement sur le sol. Guillaume revint 5 minutes plus tard, accompagné de la mairesse et de l'infirmière. Celle-ci s'empressa de refermer la plaie de Kenhil qui parlait avec Lili quand ils étaient rentrés. Une semaine plus tard, Kenhil et Lili se retrouvèrent dans une autre taverne : l'indomptable. Kenhil, qui aimait Lili, lui avoua son amour. Celle ci l'aimait aussi.

24 Mars 1457, environ de 00h30 : Kenhil et Lili échangèrent un premier baiser.


Lili avait les larmes aux yeux après avoir fini de lire l'histoire de Kenhil, c'était magnifique. Elle espérait que le jury serait du même avis qu'elle.
Antiope
Antiope remise de sa course, était installée avec les autres jurés et écoutait la première lecture.
Elle ne savait si ce récit relatait un fait réel ou était sorti de l'imagination de son auteur. Des noms ne lui était pas inconnus et elle apprécia ce mélange. Lui faudrait-il aller à Rouen vérifier une cicatrice en forme de S? Elle pourrait toujours demander en chuchotant à Tekil s'il était au courant de quelque chose à ce sujet.
Le passage sur la bagarre tenait en haleine car jusqu'au bout elle ignorait ce qui allait se produire tant il y avait de rebondissements.

Elle griffonnait à la hâte des notes avant que le prochain auteur ne se présente.

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Esji
Esji regardait émue la jeune femme nommée Lillilapuce se diriger vers l’estrade afin de présenter le manuscrit de son compagnon Kenhil. Alors qu’elle écoutait cette dernière lire la voix vibrante un récit qui semblait parfois si proche de la réalité, elle eût un coup au cœur.
Un oubli, un regrettable oubli, soudain une angoisse lui noua la gorge. Le duc de Normandie se tenait là au milieu du public, et elle manquait à tous ses devoirs. Elle quitta précipitamment son siège et s’avança maladroite vers lui. Elle esquissa une tentative de révérence et se demanda comment l’aborder, votre Altesse, votre Excellence, Monseigneur.
Elle le sentait, elle allait commettre un impair. Le rouge aux joues, elle bafouilla ces quelques mots ;


Monseigneur, Je vous suis grée de votre présence ce soir. Puis-je me permettre de vous inviter à rejoindre le jury sur l’estrade.

Elle osait à peine lever les yeux.
Balgaroth
Le jeune homme était devant la porte de la petite salle du château de Rouen pour présenter sa création pour la cérémonie des Calva d'or.
Il avait attendu dans une petite salle attenante pendant un temps qui lui avait parut infini en présence des autres candidats tous aussi stressés que lui. Et maintenant il était l'heure d'y aller quand on appela son nom.

Il prit donc son courage à deux mains et poussa la porte. Il vit alors une longue table où étaient assis tous les jurés, il apperçut des visages familiers ce qui le rassura un peu. Il vit surtout son ami Arak à qui il voulut faire un grand sourire et un geste de la main mais quand il vit le regard dur des autres membres du jury, il dut alors s'en abstenir.


Bon ... Bonjour, je m'appele Balgaroth et je viens de Bayeux.

C'était stupide de dire ça, on venait de l'appeler donc ils connaissaient son nom et ce n'était pas une compétition par ville donc inutile de dire d'où il venait. Il rougit bêtement et se ressaisit.

Voici donc le texte que je vais vous présenter, je l'ai intitulé : "Liberté"

Rauque, presque un râle, le souffle de Roger Palmer roulait sans fin sur les sombres murs de pierre de sa cellule. Seule la mince couche de paille moisie qui jonchait le sol empêchait ce son si simple de devenir aliénant pour le faible prisonnier. Ses yeux vitreux fixaient avec l’étincelle du désespoir les veines bleuâtres qui luisaient sous sa peau dans un mince rayon de soleil perçant par delà les barreaux de sa cellule. Sa peau était devenue si pâle durant ces trois années… Trois années à payer pour un crime qu’il n’avait pas commis…

-Emmie… gargouilla-t-il plus qu’il ne parla tant sa gorge avait perdu l’habitude de la parole.

Une larme orpheline perla au coin de ses paupières desséchées mais Roger n’en avait que faire. Il ne les comptait plus depuis ce tendre matin de mai où il avait serré pour la dernière fois le petit corps sans vie et sanguinolent de son unique enfant.
Pour la énième fois, il raffermit son emprise sur le morceau de métal tranchant qu’il tenait dans sa main tremblante. Ce simple bout de miroir brisé en était presque venu à être son seul ami. L’ami qui le délivrerait enfin de ce monde de cauchemar et de souffrance. L’ami qui lui permettrait de rejoindre Emmie, qu’importe où elle se trouve. Mais comment pouvait-il être certain que son âme trouverait son chemin, enfermée dans le monde de pur désespoir où elle se trouvait ?

Soudain, Roger fut tiré de ses sombres pensées par un bruit de choc contre les barreaux de sa cellule. Son cœur fit un bon dans sa poitrine, et il se recroquevilla contre les murs glacés, cachant le petit morceau de métal derrière un amas de paille pourrie. Qu’est-ce qui avait bien pu causer un tel bruit? Intrigué, Roger rampa jusque sous la petite lucarne, et se hissa difficilement sur ses jambes faméliques, le cœur battant toujours la chamade.

Les sourcils broussailleux du prisonnier se soulevèrent de surprise lorsqu’il découvrit, sur le rebord dans le prolongement de la lucarne, une colombe du blanc le plus pur. Le volatile semblait sans vie. Couché sur le côté, l’une de ses ailes étalée sous son petit corps encore légèrement secoué au vent semblait brisée. Roger s’apprêtait à pousser la dépouille dans le vide afin de s’épargner l’inévitable puanteur qui résulterait de la décomposition du corps lorsque l’oiseau remua légèrement, et posa l’un de ses yeux rond sur lui.
Intrigué et légèrement ému, Roger n’osait pas bouger. L’oiseau continuait à le fixer, presque calmement, tournant légèrement son cou gracile pour mieux embrasser l’inconnu du regard. Roger sentit une seconde larme rejoindre celle qui s’était écoulée quelques minutes plus tôt le long de l’arrête de son nez tordu. Sa gorge se serra sous ce constat : il pleurait! Pour un simple oiseau! Depuis combien de temps ne s’était-il pas sentit touché par la simple beauté de la vie? Tout dans son existence n’avait été que mort et ténèbres depuis ce funeste jour de mai …

-Ne t’inquiète pas, je vais m’occuper de toi, bredouilla-t-il à l’adresse de la colombe tout en se hissant sur la pointe des pieds afin de passer ses bras squelettiques au travers des barreaux.

Il dut mettre toutes ses forces afin de parvenir à ramener l’oiseau jusque dans sa cellule, et le peu de tact qu’il lui restait pour ne pas perturbé plus encore le corps brisé du petit animal.
Presque avec révérence, il posa lentement le volatile sur le large morceau d’étoffe qui lui servait d’oreiller.

-Là… n’ai pas peur, murmura-t-il doucement.

Pourtant, rien dans le comportement de l’animal ne reflétait la moindre peur. Ses grands yeux ronds fixaient sur leur nouvel ami un regard emplit d’une infinie confiance, comme s’il avait compris que cet homme qui avait pourtant tout perdu était prêt à donner encore un peu de soi-même pour le sauver.
Comme en réponse aux paroles réconfortantes de Roger, la Colombe ouvrit légèrement le bec, et déglutit de sa minuscule langue, tout en remuant faiblement l’une de ses pattes graciles.
C’est alors que Roger s’aperçut qu’une minuscule capsule avait été fixée au pied de l’animal. Une capsule renfermant un infime morceau de papier où avait été inscrit d’une écriture incertain un unique mot : Liberté.
Roger sourit de l’ironie que représentait pour lui ce message.

-Liberté hein ? Susurra-t-il presque tendrement à la colombe tout en caressant lentement son plumage. Qu’il en soit ainsi donc, ajouta-t-il enfin, décidant qu’il nommerait comme telle sa nouvelle amie.

Ainsi, Roger et Liberté passèrent-ils les jours suivant, l’homme soignant les plaies physiques de l’oiseau tendit que celui-ci pansait chez le prisonnier des plaies que même sa vue perçante ne pouvait déceler. Roger n’avait plus parlé à un être vivant depuis son incarcération, aussi déversa-t-il des jours durant des flots de paroles ininterrompues, que Liberté semblait boire avidement, inclinant légèrement la tête de droite et de gauche comme pour signifier son intérêt.
Roger ne voyait plus le temps passé, préparant méticuleusement le repas de son nouvel invité en lui sacrifiant chaque jour une belle portion de son pourtant déjà si maigre repas, et prenant soin de fabriquer une sorte d’attelle pour le membre brisé du volatile. Le soir, c’est le petit corps de Liberté serré sur son cœur qu’il parvenait enfin à s’endormir pour un sommeil dénué de cauchemars.

Chaque jour Liberté reprenait des forces, et bientôt Roger lui retira même son attelle, la laissant tester avec une hésitation presque comique cette aile qui lui avait posé tant de soucis. Mais c’est pourtant presque avec tristesse que le prisonnier observait son amie guérir, car il savait qu’il n’avait pas le droit de la retenir à jamais avec lui dans cette prison, qu’elle méritait de retrouver le ciel qui l’avait vu naître, et de porter fièrement son nom par delà les limites de cette cellule puante.
Et c’est avec fatalité qu’arriva le jour où Liberté parvint de nouveau à voleter dans la cellule. Des émotions conflictuelles s’emparèrent de Roger. L’envie de crier sa joie devant la guérison totale de son amie, mais aussi l’envie de pleurer à l’idée de leur séparation prochaine.
Par un matin en tout point semblable à celui qui avait vu partir Emmie pour d’autres cieux, Roger prit Liberté délicatement dans le creux de sa main, et déposa tendrement un baiser au sommet de son petit crâne.

-Merci ma belle… chuchota-t-il. Merci…

Etranglé d’émotion, il ne parvenait pas à trouver d’autres mots, lui qui avait parlé sans discontinuer des jours durant après des années de silence. Pourtant, il ne semblait point y avoir besoin de plus. Comme toujours, Liberté semblait l’avoir compris. Inclinant légèrement sa petite tête de côté, elle pinça tendrement le doigt de Roger entre son bec, comme pour lui signifier toute son affection et ses remerciements.
Puis, lentement, Liberté étendit ses ailes, comme si ce dernier échange avait signé le pacte de son départ.

-Non! Hurla Roger, son cri résonnant longtemps sur les murs froids.

L’oiseau rabattit lentement ses ailes, et observa son ami avec circonspection.
Tremblant, Roger s’abaissa, et fouilla un long moment dans la paille. Enfin, il se redressa, et fixa intensément le volatile.
-M’emmèneras-tu avec toi Liberté? Parvint-il à croasser par-dessus ses sanglots étranglés.
La colombe prit son envol et vint se poser gracieusement sur les genoux du prisonnier. Là, elle se mira avec curiosité dans le tout petit morceau de miroir brisé qui y était posé, avant de poser de nouveau ses yeux ronds plein de sagesse sur Roger.

-Me porteras-tu jusqu’à ma petite Emmie ?

L’oiseau se courba révérencieusement, et déploya grand ses ailes immaculés. Roger leva lentement les yeux vers le ciel d’un bleu brillant qui attendait son amie là au-dehors. Puis, tout doucement, il se saisit du morceau de métal, et caressa une dernière fois le doux plumage à la blancheur éclatante de Liberté.

-Merci… répéta-t-il encore.

Alors, une pluie de gouttelettes écarlates chu sur le petit corps toujours incliné, jusqu’à ce que chaque plume ruissèle de précieux rubis. Liberté se redressa lentement, et, sans attendre, déploya ses ailes, et prit son envol. Elle passa sans peine les barreaux qui avaient si longtemps retenu les peines et les souffrance de cet homme, et vola, vola, vola jusqu’au plus haut des cieux, portant fièrement le nom que cet inconnu lui avait offert, et lui offrant à son tour celui-ci :

Liberté.
Luthien74
Luthien, assise parmi les autres jurés, retenait ses larmes, le récit de Balgaroth l'avait émue ! qu'elle belle leçon de vie !

tranquille elle attendait la suite, mais elle restait à penser à cette colombe, qui portait le doux nom de Liberté, ce récit restera certes ancré en sa mémoire !!



Dis, esji, à quand la suite ? nous avons eu deux récits, y'en a t-il encore à venir ?
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"Comme un rayon sur les feuilles d'un arbre, comme le murmure des eaux limpides, comme les astres loin des fumées du monde, telle était sa radieuse beauté, et son visage était tout de lumière."
Arak
Arak écouta attentivement le récit de Kenhil bien qu'il le connaissait bien une nouvelle écoute ne pouvait être qu'une aide, à la fin du récit Lililapuce était en pleure, il lui sourit se leva et se pencha pour lui offrir un mouchoir de tissu, tout en lui proposant d'aller s'asseoir.

Il griffonna quelque note sur sa feuille.


Messire Balgaroth de Bayeux, qui nous présente son texte, mais ce texte ne comportant pas de personnage féminin, il ne concourra pas pour ce Calva.
Messieur et Mesdames les juré n'oubliez pas de notez les textes pour chaque catégorie, quand tout les textes seront dit je vous demanderez de me les envoyer


A la fin du texte il sourit a son amis et lui fit un signe de la tête avant de lui présenter des chaise sur le coté pour les concurrents

Mmhhh prochain texte celui de Deidamie de Rouen
Esji
Voyant luthien lui faire un petit signe, Esji s'approcha d'elle et se pencha pour l'écouter

Dis, esji, à quand la suite ? nous avons eu deux récits, y'en a t-il encore à venir ?

Doucement, elle lui murmura que les calvas avaient réservés beaucoup de surprise et que le nombre de manuscrits étaient, si elle avait bien compris Arak, de sept.

En entendant, Arak, Esji ne peut s'empêcher de sourire, elle imaginait les jurés faisant des pliages avec les parchemins contenant leurs notes, puis les propulsant dans les airs en sa direction. Elle prit donc la parole quelques instants et s'adressa aux jurés

Enfin, après avoir délibéré dans la salle juste à côté, Vous remettrez, délicatement, vos notes à Messire Arak. Afin que nous puissions annoncer les nominés puis les vainqueurs dans chaque catégorie.

Un rappel des quatres catégories: meilleur récit, meilleur personnage masculin, meilleur personnage feminin et votre coup de coeur.
Tricet
Tricet ne tenait pas en place sur sa chaise, il avait du mal a se concentrer sur les lectures. Perturbé par une douleur aux fesses et par une envi d uriner, il essayait tant bien que mal de suivre les histoires Toutes avaient un point commun, elles démontraient que les normands, touchés par la crise, s approchaient de la dépression nerveuse, vu la tristesse de ces textes. Ah la crise, se dit il, c est là qu il remarqua la présence du duc. C est qu il en prenat de la place avoir toutes ces couches d étoffes hors de prix. Il ne put s empêcher de penser a tous ses pairs râlant contre la chute des prix. N y avait il pas meilleure place pour un homme d état qu au milieu de paysans écoutant les lectures lugubres de normands dépressifs? Comme par exemple au près de ses conseillers pour lancer un rachat massif des denrée des villes pour que les maires possédent enfin les moyens de redresser les prix du marché de leur village....
Mais l heure n était pas a la politique, contraint de se retenir a uriner car Matou lui avait interdit de se soulager derrière les portes, a priori cela ne se faisait pas dans un château, Tricet regardait les autres jurys. Ils semblaient tous émus par les différentes histoires. Bien que juré aujourd'hui, il n en restait pas moins l idiot de son village et ses sentiments n était que pour ses vaches, notamment pour sa préférée "Levrette"... Quand il vit les larmes couler sur les joues de ses compères, il se rendit compte qu il devait se presser de trouver a exprimer un sentiment pour ne pas passer pour un sans coeur.
Vite, vite.. Un sentiment.. Je sais...
Il se mit a s esclaffer, a rire si fort que tout le monde le regarda...

Ah ah ah trop drôle, j adore cette histoire ... Je connaissait la même avec un curé !!!
Soudain il remarqua que tous les autres jurys le dévisageaient... Il se reprit, se rendant compte qu il avait pas choisi la bonne réaction... Progressivement transforma ses éclats de rire en sanglots.. Il s écroula sur les genoux de son voisin et inonda ses vêtements de larmes...
Oh mon dieu que c est triste... Le pauvre pigeon... J espére qu il retrouvera sa route surtout que c est pas un lieu pour un pigeon, une taverne...

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Voici la signature parfaite.




Vide, le néant...




La perfection a un gros défaut, elle est souvent ennuyeuse...
Deidamie


A l'appel de son nom Deid sursaute. Elle ne s'attendait pas a ce qu'il faille lire ses écrits, et c'est avec une certaine angoisse qu'elle avance devant l'assemblée. Elle se racle la gorge, car tout a coup elle a très soif, mais une soif comme jamais elle n' a eut.

Bonjour a tous, je vais vous lire l'histoire de la Belle et le Diamant.

Citation:
La Belle et le Diamant.

Simplement allongée et couverte d’un drap. Le regard déjà lointain aux portes de l’infini. Ce regard si pur, qui aime a regarder les étoiles un soir d’été. Ce regard qui a porté cette infime douceur d’exister. Elle cherche la Belle elle cherche encore et s’accroche a son inextricable envie de vie.
Les persiennes sont entrouvertes, et un rayon de soleil darde. Il vient la caresser, la cajoler, la réchauffer. Elle n’a point froid la Belle, juste un frémissement la parcourt, un subtil battement qui la tient encore réalité. Les pierres de tailles, enserrent la chaleur de l’Astre, et semblent donner ressort à la Belle. Ces pierres qu’elle aime a parcourir de ses mains diaphanes, ces pierres qu’elle aime a explorer afin qu’elles lui comptent leur histoire, leur cheminement a travers les temps.
C’est dans ce petit village, perché sur ce roc qui traverse le temps, inébranlable et majestueux qu’elle a vu le jour la Belle. Un beau matin de printemps en l’an 1512. Dans cette même chambre ou la vie s’amenuise, son premier souffle a jaillit. Une belle enfant vigoureuse et déjà si délicate. C’est au milieu de ces venelles, qu’elle a joué et dansé. Point besoin pour elle de partir bien loin, tout n’est qu’enchantement icelieu. Le château qui surplombe son bourg trône par le diamant qui l’habite. Ce diamant qu’elle touche de son cœur a chaque instant de souffle. Les tours le protègent et les corbeaux qui errent montent une garde effrénée en son écrin.
Elle joue la Belle, de sa jeunesse et de sa fougue. Sa maisonnette surplombe la prairie, sur ce rocher, accolée à la majestueuse église. Enfant elle aime à jouer sur son parvis, dallé de pierres glissantes et humides. L’été cette fraîcheur, à l’ombre de grands tilleuls, rassasiée par la fontaine qui coule en un suintement continu, lui rappelle encore combien sa peau fine et translucide a su profiter de cette eau limpide.
L’enfant fragile et gracile grandit sous les carillons du beffroi. Il égrène le temps qui la rapproche de la plénitude. Son cœur palpite et son corps se défend. Son diamant, scintille et son Hora la protège. L’écrin s’entrouvre par instant et laisse le soleil le toucher. La Belle est à l’affût, et s’accapare son regard.
Le temps égrène son empreinte et la Belle devient joyau. Le bouton éclos, et lègue sa beauté a ce Diamant qui, lui, chatoie. Une vaste prairie, ou les noyers s’entrelacent, pour conquérir la moindre parcelle d’herbe roussie par la chaleur de l’été, et l’enchantement naît, hébergeant en leurs âmes ce sentiment éternel.
La passion, les éprend et le tourment les surprend. Un Amour interdit qui les tient en péril, mais que leur jeunesse protège par l’ardeur et l’impétuosité de leurs émois. Que de temps à flâner le long de cette rivière si pure, ou leur pieds sur les cailloux ont glissés. Leurs rires amusés, leurs regards sublimés, et leurs bouches avides, ont mêlés leurs essences pour que naisse cette envie de dompter leur défit.
La gageure n’est pas moindre, la Belle et le Diamant sont si différents. Elle si prude et réservée. Lui révolté et endiablé. Blanche colombe et Noir corbeau. Deux êtres fait de chair, deux amants fait d’amour, l’une de haillons l’autre de pourpoints. Rien ne les suspend de leurs songes, et ils font rondes de leur jeunesse, de leurs quinze printemps.
L’hiver 1528 est rude, froid, glacial. Les pierres du château reluisent de la gelée qui ne sait se fondre, et l’écrin se referme pour mieux protéger son Diamant. L’austérité fait place à cette allégresse, a cette bienséance qui enchantait leurs éclats de rire. Le village semble dormir, pour mieux se protéger de cette Dame Nature qui semble se venger. Les noyers toujours entrelacés ont perdus de leur prestige, et la source de vie qui serpentait est figée en son lit.
La terre, mère nourricière, est infertile, et la vie qui palpitait en son sein a rendu son âme a Dieu. Le ciel est toujours si bas, que sa chape enserre les corps, qui n’en finissent pas de frémir sous les frimas de cet hiver. Ces corps qui crient famine, ces ventres creux qui ne peuvent plus donner vie, se révoltent et se meurent. L’impuissance des efforts devant Mère Nature deviens agonie, plaintes et sanglots.
Le Diamant en son écrin, parait impalpable. Son couffin de soie, le protège, subtil cocon de paresse, ou les éclats de sa clarté font merveille sur sa santé. Mais point de répit pour le révolté, et c’est entier qu’il donne son ardeur. C’est entier qu’il parcourt, sans cesse les contrées éloignées pour sustenter les panses affamées. Son destrier, fidèle et altier, l’accompagne sur les chemins, le menant ou sa bride le guide. Il cherche, il harangue devant autorités, pour que vive ou survive ses frères, ses sœurs, son Joyau. Lui le Diamant, le Varlet, prend son cœur a la main et l’offre pour quelque miettes, au péril de son âme, de sa vie, de son amour. D’autre en aurait fais courbettes, lui sans nulles réticences donne sa soie, son cocon pour le respect de la vie.
Les temps sont incertains, les esprits belliqueux, les âmes lacrimables, il y a tant de mois que le froid est incessant. Les Hommes se font violents, et se mortaillent. Le diamant rutile de milles feux, le révolté dans cette sédition devient démon. Il se perd dans ses tourments et ne voie que son Joyau. Il lui abandonne son souffle pour que la Belle y puise sa ferveur, sa passion son amour. Il ne meurt pas, il renaît en elle.
Le joyau en son antre l’a laissé se retirer, elle l’a suivi bien au-delà des monts, bien au-delà des incertitudes. Elle ne l’espère pas, elle le respire, elle le happe à chaque instant. La Belle, le Joyau , donne force, en cet instant où le corbeau prend son envol. Un seul et unique cri les unis, une complainte a la vie. Les larmes ruissellent, et l’enfant vagit, le regard du Joyau devient merveille, le diamant éternel brille de son Hora.
Point n’est besoin pour elle de partir le rejoindre, son cœur ne fait qu’un, son amour est son hymne. Un sourire épanche son envie, une caresse en son sein donne sa puissance, son énergie. Que pourrait-elle espérer, sinon d’avoir en son cœur le souvenir de son bonheur, et l’artifice de leurs rires.
Deidamie de Rouen,


Deidamie souffle enfin, et relèvela tête, rien ne transparait sur les visages, et Deid ne sait trop que faire, car elle est complètement prise par ce qu'elle vient de lire et a un peut de mal a revenir a sa réalité. Elle regarde de droite et de gauche, et...

Je vous remeçie de votre écoute et espère vous avoir emmené avec moi dans le labyrinthe de mes pensées.

Deidamie sourit et les salut.

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Ami qui que tu sois, entre par la grande porte et ne baisse jamais les yeux.






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