Una_agnes
« Quand vous êtes en colère, comptez jusqu'à quatre. Quand vous êtes très en colère, jurez. »
Je suis bien dans les bras de ce frère que je ne connais pas. Je me sens forte, je me sens très forte. Je comprends mieux la nostalgie de mère après ses cauchemars. Je briserais la lune pour éclairer les jours d'Hadrien. Je me sens prête à le faire aussi pour Hakkon désormais. Je me sens forte oui, pour parler également à Arth. Pas assez sans doute pour l'affronter elle, mais lui oui. Après tout, c'est lui qui m'a écrit sans me dire ce qu'il en était. Après tout, c'est lui à qui j'ai écrit aussi, par peur toujours et encore de cette femme que je tente en vain de connaitre, de comprendre. Je prends sur moi pour rester sereine, je serre mes doigts sur ceux de Soren :
Arth... je... tiens à m'excuser d'avoir fait irruption dans votre chambre. Cela est impardonnable. Je pensais que ma voix serait chevrotante et pourtant non. Elle est clairement placée, je pourrais chanter tout le livre des vertus sans ciller. Vous devez admettre qu'il est, de mon côté, plus que choquant... de tomber sur la scène sur laquelle je suis tombée. Rien n'y fait que vous soyez mariés, d'ailleurs. Si je ne peux trouver que malsené que ni l'un ni l'autre n'ayez jugé utile de m'en informer. Je déglutis avec peine, ma voix est de nouveau trop forte, peu sereine. Mes doigts doivent littéralement écraser ceux de mon frère. Mais Mordieu ! Qu'auriez-vous imaginé à ma place si rentrant de chez les godons, vous trouviez votre mère en train de forniquer avec son propre cousin ? C'est inconvenant, obscène, c'est...
Mes mots ne dépassent même pas ma pensée. Ma colère est là, bien présente. Il me faut la surmonter, pour avoir une chance de le laisser m'expliquer. Je lui en veux de ce silence qu'il maintient alors que je sais désormais la vérité.
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Je suis bien dans les bras de ce frère que je ne connais pas. Je me sens forte, je me sens très forte. Je comprends mieux la nostalgie de mère après ses cauchemars. Je briserais la lune pour éclairer les jours d'Hadrien. Je me sens prête à le faire aussi pour Hakkon désormais. Je me sens forte oui, pour parler également à Arth. Pas assez sans doute pour l'affronter elle, mais lui oui. Après tout, c'est lui qui m'a écrit sans me dire ce qu'il en était. Après tout, c'est lui à qui j'ai écrit aussi, par peur toujours et encore de cette femme que je tente en vain de connaitre, de comprendre. Je prends sur moi pour rester sereine, je serre mes doigts sur ceux de Soren :
Arth... je... tiens à m'excuser d'avoir fait irruption dans votre chambre. Cela est impardonnable. Je pensais que ma voix serait chevrotante et pourtant non. Elle est clairement placée, je pourrais chanter tout le livre des vertus sans ciller. Vous devez admettre qu'il est, de mon côté, plus que choquant... de tomber sur la scène sur laquelle je suis tombée. Rien n'y fait que vous soyez mariés, d'ailleurs. Si je ne peux trouver que malsené que ni l'un ni l'autre n'ayez jugé utile de m'en informer. Je déglutis avec peine, ma voix est de nouveau trop forte, peu sereine. Mes doigts doivent littéralement écraser ceux de mon frère. Mais Mordieu ! Qu'auriez-vous imaginé à ma place si rentrant de chez les godons, vous trouviez votre mère en train de forniquer avec son propre cousin ? C'est inconvenant, obscène, c'est...
Mes mots ne dépassent même pas ma pensée. Ma colère est là, bien présente. Il me faut la surmonter, pour avoir une chance de le laisser m'expliquer. Je lui en veux de ce silence qu'il maintient alors que je sais désormais la vérité.
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