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Allégeance du Duc de Guyenne

Alexandre*
Au tour du nouveau régnant de Guyenne, ou plutôt au retour, de venir porter allégeance à la Reyne de France.

La Guyenne pas tout à fait redevenue ce qu'elle était lorsqu'il y vivait mais elle était maintenant redevenue vivable. Les choses s'étaient finalement calmées avec le départ de certains parasites et la mise au pilori de certains autres.

La Guyenne pourrait maintenant être un atout majeur dans la stabilité des provinces du Sud ouest. Alexandre espérait qu'un jour le Rouergue, sa terre d'adoption désormais, puisse elle aussi relever la tête. Mais pour le moment elle récupérait les incapables qui avaient fuit la Guyenne ce qui n'était pas de bonne augure.

Le Premier Huissier de France se présenta en salle du trône et fit passer un coup de balai par un page et remettre en place les fauteuils à leur place.

La Reyne arriverait par la porte habituelle et prendrait place sur son trône, Alexandre la saluerait comme il se doit et prendrait sa place à ses côtés pour que le nouveau Régnant puisse venir porter son allégeance après qu'il aurait été annoncé par l'huissier de service.

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Bartholome
Toujours là ... Pour la dernière fois ? Il se positionna à la place habituelle, prêt à annoncer.
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Argael
La routine par habitude tue. D’évidence ne souhaitant pas la mort de Son Altesse, et en son absence temporaire, c’est le Dauphin de France qui assurerait le serment d’allégeance à la couronne des grands Feudataires du Royaume de France.
Le protocole ne changerait en rien, le temps de prévenir l’huissier, et il ferait son entrée protocolaire.

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Pair de France
Marquis de Senlis,
Comte de Menin,
Vicomte de Monestier de Briançon,
Baron de la Tour du Pin,
Seigneur de Saint Giraud, de Gavre et de Vinderhoute
Bartholome
Changement de dernière minute. Il fallait annoncer le dauphin. Fichtre, il en avait des titres, celui là. Bon.

Son Altesse Argael Devirieux, Dauphin et Pair de France, Marquis de Senlis, Comte de Menin, Vicomte de Monestier de Briançon, Baron de la Tour du Pin, Seigneur de Saint Giraud, de Gavre et de Vinderhoute, au nom de Sa Majesté la Reyne Nebisa.
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Argael
Tout puissant une impression, quoi qu’il en soit humain. Un humain donc la plus imparfaite des créatures du Très haut par bien des aspects. Notre montagnard n’échappait pas à la règle, calife à la place du calife, il aimait faire courir les rumeurs, la dernière venant des Flandres, voulant que le Dauphin de France dans quelques coursives aussi noires que son esprit, fomentait complot pour faire tomber la Reyne. Assurément le voir accepter les allégeances en lieu et place de sa Majesté apporterait de l’eau à ce moulin, dont l’approvisionnement en eau ne saurait tarir. Au-delà des hypothèses et supputations, il n’en restait pas moins qu’il était un Homme qui plus est amoureux. Amoureux je vous le dis amis lecteurs, et de bien des choses ; ses montagnes, son épouse et….. SON génépi.

En alcoolisé qui se respecte, il ne pouvait trouver une certaine sérénité sans sa rasade horaire affirmait encore une rumeur, pour le coup plus proche de la vérité que beaucoup.

Que dirait les officiers royaux alors, si en plus le récipiendaire se trouvait de matrice faible d’autres diraient sexe faible, ou bien encore « les chieuses » ou bien encore « les casses noix » ou bien encore…. Bref vous m’aurez compris. Que dirait encore la rumeur, qui voulait qu’en épicurien la moindre de ses prouesses voulait qu’il couche à l’horizontale de la plus vérolée des femmes à la plus noble vertueuse….


Que me dites vous, un Homme, Sa Grandeur Alexandre, Comte de Camboulas, Vicomte de Nérac et d'Elves, Seigneur de Pierre Buffière et de Sainte Bazeille. Par les catins Anglaises refilant la chaude pisse, voici le Premier Huissier qui se présente. Non content d’être d’essence viril, il s’agissait d’une connaissance, pas de quoi alimenter les « on dit » tout en sachant que le « on » en général était le premier des cons.

Une main plongeant dans le long et large mantel, privilège de la Royauté permettant d’y glisser quelques fioles de Génépi, il en ressortit l’une d'elles pour s’envoyer une rasade. C’était que notre montagnard se trouvait contrarié voyez vous, pas de quoi parader devant une jeune pucelle malgré sa quarantaine bien frappée, pas non plus de quoi « torturer » le premier bellâtre venu.

Une pensée pour ses montagnes de Briançon, qui devaient être si blanches, de cette blancheur immaculée, puis un regard vers quelques serviteurs. Combien de traîtres, d’informateurs du Ponant infiltrés parmi eux ? Combien d’opportunistes n’aspirant qu’à se faire bien voir, combien fort heureusement de français convaincus ?….

Une pensée encore et toujours pour ses montagnes, aux premières fontes de neige il l’avait promis, la chasse aux gros gibiers, à l’ours, emblème familial. Tout le protocole et les rumeurs vivant sans lui alors, tandis que face à l’ours, ou au loup il se sentirait plus vivant que jamais.


Votre Altesse Royale ?

Hum oui je sais, Sa grandeur attend.


Attrapant le commis par le col avec vigueur, il lui susurra à l’oreille.

Jamais personne ne me dérange quand je suis dans mes chasses, la liberté que cela représente ne méritera jamais que l’on m’importune.

Regard des plus sombres avant de finir.

Allons jeune homme cesse de souiller tes braies, tu ne finiras que sur le supplice de la roue pour cela, soit un homme, foutre de Dieu.

Dernière petite torture de l’esprit du jeune homme, avant que le Dauphin ne lui offre une de ses fioles en souriant et en le relâchant pour finir par une petite tape sur l’épaule.

Son Altesse Argael Devirieux, Dauphin et Pair de France, Marquis de Senlis, Comte de Menin, Vicomte de Monestier de Briançon, Baron de la Tour du Pin, Seigneur de Saint Giraud, de Gavre et de Vinderhoute, au nom de Sa Majesté la Reyne Nebisa.

Protocole quand tu nous tiens, que la difficulté était grande pour un homme de la roture devant ce cérémonial psycho-rigide, manquant à son sens singulièrement de chaleur humaine, au final n’entraînant que des propos la moitié du temps vide de sens.
Prenant place dans le siège du pouvoir royal, il inspira observant l’assemblée….

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Alexandre*
Alexandre vit le Dauphin arrivé, surpris il l'était puisqu'il attendait la Reyne de France. Le Premier Huissier de France qui n'avait rien d'une pucelle ne pu que laisser sa surprise prendre place sur son visage. Il le salua comme il se devait.

Votre Altesse quel honneur de vous voir. Mais ...Mais sans vous offenser j'attendais Sa Majesté la Reyne. Serait elle souffrante ? ou bien est ce qu'elle est occupé à mettre son pied dans le c... du Vicomte Namaycush ?

Ou alors vous vous entrainer pour prendre place sur le trône ?

Mais cela ne me regarde pas , je vous le concéde.


Puis se tournant vers son huissier

Bartholomé , le nouveau Régnant est il arrivé ? Vous lui renvoyez une missive si tel n'est pas le cas.

Alexandre fit les cent pas inquiet de la situation




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Bartholome
Bartholomé observa perplexe le premier huissier se moquer du dauphin. Encore plus perplexe quand ce même huissier lui demanda d'avertir le régnant par missive.

Sauf votre respect, Votre Grandeur, si je lui envoie une lettre, il ne risque pas d'arriver aujourd'hui, vous connaissez comme moi les aléas des services postaux, de nos jours. Je vais plutôt l'envoyer chercher, cela sera plus efficace.
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Alexandre*
Alexandre écouta son huissier, il avait pas tord le bougre.

Oui oui bien sur c'est ce que je voulais dire, envoyez le chercher mais avec diplomatie, les Guyennois sont succeptibles

Ba oui il était de mauvaise foi, mais bon ce n'était pas le premier. Et puis il en avait envie, surement du au fait que c'était la dernière fois que son huissier officiait et bientôt laisserait sa charge à un autre.

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Kronembourg
Heureusement que le Régnant de Guyenne n'avait pas assisté à tout ce tintouin, autrement, il n'aurait pas pu s'empêcher de donner son avis et de tailler la bavette avec les intervenants. C'est qu'il s'imaginait toujours que son opinion intéressait les autres, le Kro. Un grand défaut qui lui venait directement de ses origines campagnardes où l'on parle de tout n'importe comment, n'importe quand, surtout pour dire n'importe quoi.
La route de Bordeaux jusque Paris lui sembla plus longue que la première fois - Curieux, il aurait pourtant dû l'apprécier davantage - C'est néanmoins bien moins furieux et bien plus calme ( logique ) que le bouseux habillé en duc pour l'occasion, se présenta à l'huissier. Ah, tiens, plus le même que la dernière fois ? L'était sympa pourtant le premier.
On le vit sourire brièvement en direction d'Alexandre*




Qu'il soit su que le frère Kronembourg de la Duranxie, Seigneur de Cazaugitat, Duc de Guyenne par la grâce de Dieu et la volonté du peuple et du conseil, vient prêter serment devant sa majesté.



Bah oui, il ne savait pas encore que ce serait le Dauphin sur le Trône derrière. Espérons d'ailleurs qu'il s'en aperçoive.
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Argael
Votre Altesse quel honneur de vous voir. Mais ...Mais sans vous offenser j'attendais Sa Majesté la Reyne. Serait elle souffrante ? ou bien est ce qu'elle est occupé à mettre son pied dans le c... du Vicomte Namaycush ?

Ou alors vous vous entrainer pour prendre place sur le trône ?

Mais cela ne me regarde pas , je vous le concéde.


Voici donc qu’en retour le premier Huissier du Royaume se trouvait déçu on le serait moins devant un homme trapu et barbu en place d’une Reyne. Basta, chacun se bornerai à son rôle sans autre forme de zèle et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, enfin le meilleur des monde c’était un titre de livre d’Aldous Huxley et puis c’était clairement anachronique avec le XV ème siècle et donc totalement hors propos.

Votre Grandeur, avec le respect du à votre personne, vous m’auriez offensé, vous l’auriez vite su, tel un combat de coq, il est des choses qui aurait sans délai demandé réparation. Vous avez encore votre tête et ma lame est restée au fourreau, comprenez donc qu’il n’y a offense.
La Reyne pour votre interrogation m’a demandé de l’aider dans le protocole comme ma charge me le permet pour lui permettre d’honorer toutes ses sollicitations, n’y voyez donc point quelques inquiétudes naissantes….


Bartholomé , le nouveau Régnant est il arrivé ? Vous lui renvoyez une missive si tel n'est pas le cas.

Sauf votre respect, Votre Grandeur, si je lui envoie une lettre, il ne risque pas d'arriver aujourd'hui, vous connaissez comme moi les aléas des services postaux, de nos jours. Je vais plutôt l'envoyer chercher, cela sera plus efficace.

Oui oui bien sur c'est ce que je voulais dire, envoyez le chercher mais avec diplomatie, les Guyennois sont succeptibles


Le Dauphin écouta l’échange en silence, d’évidence un des principal protagonistes étaient manquant. Situation fâcheuse même pour une belotte point assez nombreux, ou alors une personne de trop pour les échecs. Le temps était chose précieuse, et pour le coup l’attente inconfortable, avait il le choix ? Ne point trop y songer, il ne devait s’agir que d’un petit contre temps en espérant point quelques désagréables rencontre depuis la Guyenne jusqu’au Louvre….
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PLUS DE BLASON EN SIGNATURE ALORS HEUREUX ? Mode révolte ON
Pair de France
Marquis de Senlis,
Comte de Menin,
Vicomte de Monestier de Briançon,
Baron de la Tour du Pin,
Seigneur de Saint Giraud, de Gavre et de Vinderhoute
Kronembourg
Foutre longue attente ! Remarqua le cistercien - Entre deux prières bien entendu.
Plus personne pour l'annoncer, pas même un garde pour poser les yeux sur lui, c'était le moment où jamais de piquer l'argenterie du Louvre et de repartir Pronto en Guyenne, ni-vu ni-connu je t'embrouille. Le barbu commença à regarder attentivement autour de lui.

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Nebisa
Passant par là, la Reyne apprit la venue du Duc réélu de Guyenne et rejoint la Salle du Trône afin de le saluer, assurant, au dernier moment, la réception du serment d'allégeance...


Messire Kronembourg... Soyez le bienvenue, une nouvelle fois, au Palais Royal. Ainsi, vous avez fait le choix de vous offrir un peu plus au service de la Guyenne et Nos sujets ont choisit de vous remettre leur destinée ...

Soyez en félicité. A présent, si vous le voulez bien, nous pouvons procéder.

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Kronembourg
Un sourire apparut sur ses lèvres lorsque le Duc reconnut la voix de sa Souveraine. Il n'aurait pas pu se tromper ; la voix claire et souvent prompte à la plaisanterie autant qu'elle pouvait parfois, toujours avec cette même clarté, se montrer plus dure mais toujours avec une espèce d'ouverture et de respect envers ses interlocuteurs. Cette voix, il avait appris à l'entendre et l'apprécier durant son premier mandat.
Le duc se dirigea vers le trône sans plus attendre et posa le genou à terre.



Nous, Frère Kronembourg de la Duranxie, Seigneur de Cazaugitat, reconnu Duc de Guyenne par la volonté d'Aristote et du Conseil de Guyenne, prêtons à nouveau allégeance envers notre souveraine, sa Majesté la Reine Nebisa de Malemort, et à la couronne de France. Nous lui jurons fidélité (obsequium), aide et assistance (auxilium) et conseil (consilium).

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Nebisa, incarné par Akane
Le serment fut énoncé par un duc des plus réactifs. La Reyne ayant pris au pied levé l’allégeance, lui répondit en ces mots.

- Kronembourg de la Duranxie, en retour de vos vœux, Nous vous reconnaissons comme Notre vassal et Grand Feudataire de Notre Royaume de France en tant que légitime Duc de Guyenne. Nous vous assurons Notre justice et Notre protection pour la durée de votre Règne sur les terres qui sont vôtres et vous confions le devenir de Nos chers sujets.

Toujours le regard posé sur le nouveau duc, elle ajouta

- Je pense qu’il n’est point nécessaire que nous vous indiquions le salon des grands faudataires, nous espérons que y participerez.
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