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[RP]Plaid du Gouverneur militaire ad intérim

Namaycush
Toujours pas de nouvelles de Kahhlan, une estafette dépose correspondance courante, Eusaias à deux nœuds de Patay, armée bientôt démontée et fuite en lance, bla bla bla… Thoros à Chalon demain, blablabla… et …des clients…

Carmin ne s’attarda pas à tenter de deviner les pensées de Delamark, tout au plus il le regarda dans les yeux, lui sourit…


Que Sa Grâce, le duc Delamark reconnu par Sa Majesté le Roi de France soit le bienvenu.

Plus loin arrivait l’écrin du canard… Namay jamais vénal, peut-être butor, n’avait jamais constaté s’il se composait d’or ou de diamants, mais pouvait décrire sur quoi il reposait sans avoir été constater de trop près, tout juste de visu.

Que son Altesse Armoria de Mortain soit la bienvenue ! Son Altesse désirerait-elle un siège ? Sourire un brin à la malice… Si c’était le cas notre garde se ferait un plaisir de vous y asseoir… Il n’avait pas dit le trône, il avait dit un siège… et la différence était de taille.

Adishatz Kervaline Kervella ! Au titre de votre fonction nous vous autorisons à participer à cette assemblée et surtout à y débattre.

La défense civile de Dijon faisait certainement partie du protocole de défense civile bourguignon mis en place par l’Auxerre.

Baron de Cudot, Adishatz ! Ravi de vous rencontrer, je suppose que vous êtes représentant de la noblesse militaire de Bourgogne ?

Si ses souvenirs étaient bons, il devait avoir été capitaine de Bourgogne…

Il jette un regard bref à sa garde, se dit que… Montjoie pas le nôtre pourrait éviter de fumer en service… Bastien, curieux, regardait à la dérobée…


Adishatz, Ser Toine ! Diacre, dites-vous, serez-vous le seul représentant des autorités ecclésiastiques à participer ?

A la porte ouverte et au soleil éclatant qui pénètre dans la salle un brin obscure, son attention se focalise sur la silhouette qui pénètre à l’instant. Un sourire à la carnasse révèle un brin de ses incisives, tandis que le vert émeraude de ses yeux s’éclaircit l’espace d’une fraction d’éclair…

Mais que Lenada de Valmont soit plus que la bienvenue… Qui connaissait Namay devinait à quoi il pensait à l’instant précis…

Arthur Pendragon, Adishatz ! à quel titre désirez-vous débattre en ce lieu ?

Les douze apôtres des différentes entités n’était point encore réunis…
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Arthur_pendragon
ÉH bien je suis Bourguignon depuis quelques temps déjà, l'ayant été dans le passé également. Sa majesté vostre frére m'a également demandé de rejoindre une armée alliée.

Le jeune Pendragon était quasiment sûr que le Roy n'avait jamais parlé de lui, mais celui-ci devait connaitre tellement de monde.


J'étais en Périgord d'ailleur peu de temps avant de rejoindre la Bourgogne, mais quand j'ai pris la décision de revenir en Bourgogne, les conflits n'avaient pas encore commencés.
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Debusy
Le jeune diacre baissa un peu la tête, car son interlocuteur avait probablement raison. En effet les camarades ecclésiastique du diacre étaient bien trop occupés dans leurs affaires.

Et bien oui, il semble qu'il n'y aura qu'un diacre qui représentera les autorités ecclésiastiques..
M'enfin c'est déjà ça !


Puis le diacre sourit au messire qui devait s'occuper de beaucoup monde.
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Anciennement connu sous le nom de Toine52
Isaline
Quand elle entendit son prénom se faire écorcher vif dans la bouche du Capitaine de l'Armée royale, Isaline sentit un fou rire lui monter dans la gorge. Le moment était plutôt mal choisi pour un éclat - fut-il de rire. Elle parvint à grand peine à se contenir mais ne put empêcher un grand sourire de s'étaler sur son visage.

Profitant d'une pause dans les questions et réponses, elle dit d'une voix douce où perçait néanmoins une trace du rire contenu à grand peine.


Kervaline, Votre Altesse ? Ma foi, voilà un joli surnom que je n'oublierai pas pour l'avenir. Je vous remercie de... m'autoriser... à participer aux débats, mais mieux vaut que ce soit sous mon prénom de baptême, ne pensez-vous pas ?
Elisabeth_stilton
Tous les bourguignons qu'ils ont dit, elle était quoi elle ? Anglaise de naissance et de terre mais aussi bourguignonne de par sa mère et ses terres. En plus là elle avait du temps de libre puisque les Ecuries et la Chancellerie n'étaient plus dans ses attributions malgré des très très nombreux mois de travail sans faille. Alors plutôt que de rester sur les terres de Lusigny elle décida de se rendre dans la fameuse salle du plaid pour participer à la reconstruction de la Bourgogne. Quelles étaient ses motivations ? Personne ne le saurait jamais. Elle prépara une de ses montures, emporta une robe made in Doigts d'Or, bleue bien évidement, elle ne portait que du bleu, couleur de la couronne d'ailleurs. Enfin ...

La blonde voyagea depuis ses terres jusqu'à Dijon, elle prit une auberge afin de se reposer de son voyage avant de se présenter au Prince de Pontoise. Dire que sa mère avait connu le prince de Montreuil alors qu'il n'était rien qu'un homme au service du Baron d'Arquian et de Seignelay et qu'elle même l'avait rencontré lorsqu'il avait eu besoin d'une aide juridique maintenant elle allait rencontrer pour la première fois l'autre prince, d'ici deux mois, elle verrait peut être le roy lui même. Allez savoir. Elle enfila donc sa robe et se coiffa, elle ne se maquillait point, elle préférait garder son teint naturel, ce qui ravit la fille de l'aubergiste qui au final aurait moins de travail pour l'aider, la robe étant relativement simple, la coiffure aussi, puisqu'elle avait relevé sa chevelure blonde dans un filet. Là voilà prête pour aller rejoindre la fameuse salle. Elle entra, pourquoi devrait elle ne pas se sentir à sa place ?


Bonjour, Elisabeth Stilton de Lasteyrie.

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Armoria
Des saluts - toujours discrets, elle mettrait un point d'honneur à donner dans la discrétion, quoi qu'il puisse lui en coûter, ce jour - étaient égrenés au fil des arrivées. Cependant, ne pas répondre quand on lui adressait directement la parole aurait été incorrect... Aussi le coin de ses lèvres se releva-t-il lorqu'elle parla à Namaycush :

Je puis tout à fait rester debout ; en matière de siège, celui de Dijon, hélas, m'a suffi pour le moment... Notre Duc, surtout, en mérite un.

Double sens : un partout, balle au centre. Répondre aussi quand il était question des us et coutumes du conseil de Bourgogne :

Dieu merci, l'Eglise chez nous n'a pas à attendre de poste élu pour œuvrer au Conseil : les portes lui sont ouvertes, selon le Concordat de Mervans.

Sentiment doux-amer quand elle parlait de ce texte. Parce que parler du concordat, c'était comme citer Asterius...

A l'arrivée d'Elisabeth, elle songea que le fait de l'accueillir dignement démontrerait que les loyalistes n'étaient en rien les instruments du roi, en ce sens où la jeune femme avait démissionné de ses charges avec pertes et fracas, récemment. Sans compter qu'elle ne s'était placée à aucun mot comme ennemie du conseil légitime. Elle en glissa un mot à l'oreille de Delamark.

Discrètement.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Gamalinas


Et très vite le défilé commença dans la salle du Gouverneur. La Princesse Guerrière arriva accompagnée du Duc légitime des lieux. Saint Gervais esquissa un baissement de tête, puis la garde s'étoffa avec Bastien. Ensuite d'autres inconnus pour le savoyard vinrent se présenter. On y nota la présence d'un diacre. Cela fit sourire intérieurement Gamalinas. L'aspect moqueur de la situation se fit encore plus, lorsque le diacre en question expliqua qu'il n'était que le seul représentant de l'Eglise. Ils sont forts ces diacres, vraiment le dynamisme d'Aristote. Saint Gervais aurait bien voulu lui déposer une tape dans le dos en lui disant "tu iras loin petit"

A la suite arriva un ami du Roi, une vicomtesse semblant intéresser le Gouverneur, une dame au nom anglois et le Lézard qui crapotait. Cette assemblée allait être le futur Conseil ? Ou était ce déjà l'ancien Conseil. Gamalinas nageait plus en eau trouble que son Suzerain, qui devait déjà connaître certaine personnes ici présentes. L'exercice de la diplomatie aide à se faire des amis et le contraire aussi. Bref, Gamalinas avait repéré un siège derrière lui et était prêt à l'assigner au séant de la Princesse si elle le désirait, mais elle souhaitait rester debout.

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Namaycush
L’estafette digne posait courrier après courrier sur le plateau de bois. De l’administratif, puis bla bla bla, Eusaias est entre Verneuil et Mortagne, après avoir séparé ses troupes, bla bla bla…

L’austérité de la salle s’amenuisait par le coup de soleil et un brouhaha discret signe de vie…


Arthur_Pendragon, nous en déduisons donc que vous êtes ici à titre de citoyen de Bourgogne, et vous accordons droit de parole et d’échange. Néanmoins nous vous rendons attentif que vous devrez respecter l’Etiquette du Royaume de France. Soyez donc le bienvenu.

Le gouverneur très intérimaire regarda le diacre franchement, lui répondit un sourire un peu triste…

Bien, soit, nous en sommes fort étonné, nous caressions l’espoir qu’un évêque viendrait et nous vous remercions de votre engagement.

Du coup, sentiment de se faire moquer en silence, il penche la tête vers la jeune dame accompagnant Armoria, se demanda à son sourire quelle erreur il avait bien pu commettre. La géographie observée de Valmont lui plombait le cerveau, ainsi secoua-t-il la tête et se remit en concentration, le mot était choisi et bien appliqué pour le militaire qu’il était.

Il en rougit presque à la mise à l’heure de la jeune dame.


Nous vous prions de nous excuser, l’homme d’armes que nous sommes a l’habitude de donner surnom à ses hommes. Ainsi daignerez-vous nous pardonner …dans cette séance de réconciliation bourguignonne. Donc, Isaline.. nous obtempérons.

Que se passait-il donc chez Carmin qu’il en devenait presque diplomate et faisait preuve de tempérance, à l’opposé de l’application pratique du terme héraldiques dit de : « Brisure de Gueule ».
Blonde comme les blés que lui n’avait pas, il donne un regard bienveillant à la Lasteyrie…


Adishatz Dame ! Lasteyrie dites-vous, donc de famille avec le Coms de Comborn, Ursin de Lasteyrie, qui est dans nos rangs ? A quel titre souhaitez-vous débattre ?
Princesse de Chantilly, nous prenons bonne note de votre requête… Montjoie que l’on donne un siège à sa Grâce Delamark, pas trop dur le siège, mais pas trop luxueux non plus !
Loin de nous, vassal de Cardinal, pour information, de remettre en cause la légitimité de l’Eglise, mais nous sommes ravi qu’un de ses représentants participe à notre débat.


Il allait falloir commencer sous peu mais la trinité se faisait attendre…
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Roi-lezard


Amusé était le Duc impérial qui avait mine de rien une grande expérience de ce genre de réunions diplomatiques à l'ambiance mi figue mi raisin. Il avait toujours en mémoire celles qu'il avait pu vivre en représentant les intérêts des Etats de Savoie en terres Genevoises au son des bruits de bottes confédérées, ou encore celles ou il avait eu pour mission de rappeler leur allégeance au bon souvenir de quelques Doges de Gênes avant de se faire expulser manu militari de la forteresse de Savone.

Sans doute la réunion n'allait pas tarder à accoucher de quelques mesures concrètes concernant la politique Dijonnaise car le Montegaudio ( voila un nom à l'accent Piémontais qui évitera toute confusion avec son homonyme français ), se sentit pris d'une envie soudaine de fraises en entendant évoquer la Principauté de Chantilly ...


" Un siège pour sa Grace, c'est comme si c'était fait Gouverneur ... "


Le Lézard, habituellement fort bien servi par son intendance daigna cependant faire l'effort lui-même, et avec la manière des plus grands maîtres d'hôtels à peine trahie par quelques volutes âcres d'une fumée toxique qui s'élevait au dessus de son chapeau comme des auréoles de représentations hagiographiques mais l'odeur de sainteté en moins.

Un pas nonchalant non dénué d'une certaine élégance le mena au Duc légitime de Bourgogne, le Grand d'Occident comme on disait en ce temps là. Il exécuta ainsi son office accompagné d'un petit commentaire personnel et sourire en coin :


" Je l'ai emprins* ... "



* cette phrase n'était en fait que boutade à partir de la devise personnelle du Duc Charles le Téméraire, et qui signifiait littéralement : Je l'ai entrepris ...

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Louise_
Elle était là présente prête à servir son capitaine pour un siège, un plat, un verre. Elle allait prendre le siège quand un colosse lui le prit presque des mains. Elle s'inclina et lui laissa la pièce de bois.
Retournant à sa place regardant ceux qui avaient fait pour la Bourgogne et ceux qui arrivaient après la bataille et se montraient enfin après s'être terrés au fond de leur terrier. Ces derniers ne méritaient que le mépris.

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Bastien_de_louhans


Bastien était heureux de pouvoir assister aux explications qui n'allaient pas manquer d'être données. Le silence n'apporte rien de bon quand on est au pouvoir, et il avait donc hâte de voir ce qu'allaient dire les Bourguignons qui se retrouvaient au pouvoir désormais, après le silence assourdissant qu'ils avaient gardé depuis le début des opérations.
Delamark
Accepter le siège ou le refuser poliment.
A cette question, le Balafré n'eut pas le temps de donner son sentiment vu la rapidité d'exécution de celui qui se faisait appeler...Montjoie. Or, il ne connaissait qu'un Montjoie, et quel Montjoie ! Rien à voir avec ce qui pouvait et devait s'apparenter à un homologue masculin. Et songeant à cela, il remarqua que la Duchesse d'Auxerre n'était point encore de la partie, mais cela ne saurait peut-être tarder.

En attendant, il pouvait voir un Capitaine de la Memento très enjoué. Etait-ce l'atmosphère aguichante de cette belle ville de Dijon ? Il n'espérait point trop que celle-ci ait trop d'effet sur le Prince, bien qu'il était certain que la capitale de Bourgogne ne laissait personne indifférent. François n'avait seulement nulle envie que Carmin ne s'attarde plus longtemps que... prévu.


Je vous remercie, Altesse, pour tant d'attention à mon égard.
Néanmoins, j'attendrai que tous puissent trouver bonheur pour leurs séants avant de donner repos au mien. Et puis, je n'ai rien contre une entame de discussion sur mes deux jambes.

D'ailleurs, en parlant de discussion, qu'est-ce que tout ceci ?


La question pouvait être anodine, il n'en était rien.
Les intentions de celui qui se faisait "l'hôte" n'étaient pas des plus claires.

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Elisabeth_stilton
De famille ? Non non j'ai choisi un nom comme ça dans le registre nobiliaire en arrivant d'Angleterre. Ouais l'humour anglais pouvait être mal interprété des fois autant l'éviter dans des situations qui pourraient être tendues.

Je suis la mère de son arrière petit fils, Milamber de Lasteyrie. Si je viens ce jour c'est en ancien conseiller ducal, pas ici certes mais cela montre que je ne suis pas un lapereau de trois semaines malgré mon âge, ancien officier royal, je doute fortement que vous ne le sachiez pas, juriste hautement qualifiée et surtout noble bourguignonne.

Elle avait entendu parlé de la religion et connaissant assez bien les personnes concernées, elle se devait de lever le doute sur au moins deux d'entre elles.

Votre Altesse, les ecclésiastiques ne font point la sourde oreille. L'évêque d'Autun est chez les moines, l'évêque de Nevers est très occupé par des affaires privées [irl], quand à l'archevêque de Lyon, il est un peu occupé lui aussi même si c'est celui dont je connais le moins bien l'agenda.
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Jerem51
Le Recteur de la Congrégation de St-Thomas, vice-préfet du Saint-Office, après avoir longtemps hésité, était finalement venu écouter ce que le Prince de Pontoise avait à dire.
Il salua l'assistance et plus particulièrement le duc Delamark et la duchesse Armoria.


Bonsoir, je suis Monseigneur Jerem, vicaire de Semur, vice-préfet du Saint-Office et Recteur de la Congrégation de St-Thomas.
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Recteur de la Congrégation de Saint-Thomas,
Vice-Préfet du St-Office,
Ex-Recteur du Chapitre Régulier Romain,
vicaire de Semur, théologue du St-Office,
Conseiller semurois
Ingeburge
La duchesse d'Auxerre faisait la tronche. Elle n'avait pas envie d'y aller :
— Je ne veux pas y aller.

Et les gens censés la conseiller de lui démontrer par a+b qu'elle était noble de Bourgogne et qu'elle était tout à fait désignée pour se montrer à cette réunion destinée à unir un duché qui connaissait la division de trop.
— Et je suis aussi Pair et Roi d'Armes de France et comme il est de mode de dire que Sa Majesté veut annexer la Bourgogne au Domaine Royal, on verra ma présence comme une preuve de cette volonté. Nous savons, vous et moi, que Sa Majesté ne le veut pas et ceux répandant cette rumeur surgi d'on ne sait où également... Mais les mensonges semblent aux oreilles de certains plus séduisants et tangibles que la réalité.
Là-dessus, un desdits conseillers risqua :
— Mais vous ne portez jamais votre manteau de pair, Montjoie. Ni votre tabard. Ni votre caducée, enfin, vous n'en avez plus, ce n'est pas comme si on ne voyait que...

Tous retinrent leur souffle, Ingeburge ne goûtait guère qu'on la contredît ou qu'on s'arrogeât la parole sans sa permission et le geste impérieux esquissé par sa main baguée coupa court aux propos du téméraire :
— Mais je le porterai, mon manteau.
— Vous y allez donc, Montjoie?
— Si fait car je n'ai jamais dit que je n'irai pas, simplement que je ne voulais pas y aller. Car je ne veux pas y aller. Mais je suis duchesse d'Auxerre et baronne de Donzy, quoiqu'on en dise.



Et elle vint donc la mâtine et avec son manteau bleu doublé d'hermine de Pair de France qu'elle portait, enfin que l'on portait pour elle car il n'était pas dit qu'Ingeburge porterait autre chose que des bagues à ses doigts et un chapelet à son poignet. La charge du lourd vêtement incombait à un gamin qui n'avait pas d'autre tâche que celle de porter ce par quoi la Prinzessin ne s'imaginait pas être encombrée, tâche partagée avec un garçonnet du même âge qui en ce jour était lesté d'une besace de cuir gonflé de documents et de menus objets. Outre les deux porteurs, il y avait aussi sa garde lombarde et... allez savoir!

Mine des mauvais jours – équivalente à celle des bons jours – soit une mine qui n'exprimait rien du tout, elle s'approcha du lieu de réunion sis dans l'enceinte du palais des ducs de Bourgogne, son escorte l'environnant. Il y avait longtemps qu'elle n'y avait pas mis les pieds mais nulle nostalgie ne vint l'étreindre, elle n'avait aucune envie d'être là, à coup sûr, son déplacement ne lui vaudrait que des ennuis puisqu'on lui cherchait déjà querelle quand elle se trouvait à plus d'une centaine de lieues de Dijon. Bast, un peu plus, un peu moins. Elle entra et avisa plusieurs têtes connues, encore un signe tangible qu'elle était bel et bien revenue en Bourgogne. Il y eut une inclinaison de tête pour Armoria mais sinon, elle garda la bouche close et même mieux, elle croisa les bras, demeurant, mince silhouette enveloppée en ses voiles noirs, dans un coin.

Vrai quoi, elle n'avait pas voulu y aller.



EDIT = Relecture
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