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[RP]Plaid du Gouverneur militaire ad intérim

Roi-lezard


Il Montegaudio, sérénissime ou presque Commandant de la Garde Palatine, réagit aux mots de celle que l'on nommait Lenada. Il se dit en tant que consciencieux pacificateur d'audience, que le ton connoté par l'émoi employé par une Dame qui découvrait un peu tardivement que le Palais avait été mis sous tutelle était à la limite du tolérable au sein d'une assemblée dont allait dépendre l'avenir d'un Duché et de son peuple.

En quelques frottements d'éperons sur le marbre glacial de la grande salle, le Lézard lui enlevait des mains, non sans solliciter son approbation au préalable, la-dite missive pour la lire à haute voix afin que son Altesse le Prince Gouverneur, mais aussi les autres participants purent en prendre connaissance.

Lecture faite, le Condottiere savoisien ajoutait grommelant :


" Il s'agit des membres composant le Conseil de transition, celui-ci fut mis en place dés reprise du château avec les meilleurs spécialistes de l'armée possédant le statu quo en la capitale ... Selon la coutume militaire usitée ici, ailleurs, et même partout ou la civilisation accompagne les armées.

Je vous rappellerai noble assemblée, que si le Plaid du Gouverneur se tient en ce lieu et en ce jour, c'est dans le but de préparer avec les féaux sujets de Bourgogne, la succession du-dit conseil transitoire. "



Pas de quoi fouetter un chat, donc, la discussion pouvait reprendre son cours.

Le ténébreux étranger en profita pour s'assurer que selon la volonté du Prince tout le monde dans l'assemblée fut généreusement servi en boisson, Armagnac de rigueur comme nous l'avons vu précédemment.

Aut bibat, aut abeat ! (*)





(*) veut dire : Buvez ou retirez vous. Formule attribuée à Cicéron, qui rappelait dans un de ses écrits cette règle de savoir vivre inspirée par les Grecs et qui était de rigueur au cours des festins.

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Lenada
Elle remercia l'homme d'un signe de tête

Je vous remercie de vos réponses elles me conviennent, chaque Bourguignon s'est posé la question sans oser le dire à haute voix.... maintenant c'est chose faite... encore merci à vous de ce que vous avez fait pour notre Duché.
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Edwen
Elle était là, elle attendait. Quoi au juste? Bonne question! Comme tout le monde d'ailleurs. Une discussion qui devait avoir lieu et qui n'avait pas lieu, une attente longueeeeeeeeeee et en attendant, des révoltes sur Dijon et Macon, des bourguignons qui ne savaient pas forcément ce que voulait Namaycush et pourquoi il était là, mise à part sécuriser le chateau mais en attendant...les jours avançaient, les mairies n'avaient pas pu vendre leur quotats et bien d'autres choses dans ce genre. N'y tenant plus, et oui, parce que mine de rien, la jeune Blanc-Combaz pouvait aussi avoir tout un tas de question, elle osa demander, à ses risques et périls en se tournant vers le prince Namaycush

Votre Altesse,

Voilà quelques jours maintenant que vous avez pris le chateau avec votre armée, nous vous remercions d'être venus nous aider mais voilà, quelques questions me viennent à l'esprit. Que son Altesse ne prenne pas cela pour une attaque mais juste, car grand nombre de Bourguignons se les demandent également.

-Vous savez qui était à la base le conseil légitime de Bourgogne, avez-vous fait le point avec eux concernant la trésorerie du duché? Les villageois n'ont plus d'animaux et cela commence à se voir, comptez-vous en racheter? Nos défenseurs ne savent plus quand ni comment défendre et la preuve, les brigands en tout genre tentent des révoltes contre les mairies, allez vous placer des personnes à ces postes? Les maires ne peuvent plus vendre les quotats au duché ce qui finira que leurs trésoreries risquent de baisser, allez vous y mettre le CaC?

-Que souhaitez-vous au juste en nous ayant réuni? Vous voulez qu'on vous propose une liste ducale? Que chacun se porte candidat à un poste? Dans combien de temps pourront nous ré-avoir un conseil ducal de Bourguignons?

Car au final, vous venez de prendre très récemment les commandes mais peu de postes sont occupés ce qui pénalise le duché. Je ne remets pas la faute totalement contre vous, mais il est vrai que si nous avons découvert que le conseil actuellement en place, nous ne pouvons qu'être surpris de voir que seulement trois postes ont été attribués à savoir le régent, le capitaine et le CAM. Si vous ne souhaitez pas occuper les autres postes du fait que vous êtes ici surtout pour le côté militaire et la protection, n'oublions pas sur demande du duc élu François Delamark, ne serait-il pas plus judicieux d'essayer de replacer au plus vite un conseil de régence de façon à ce que tous les postes soient occupés?


Ed se tut, elle avait toujours eu un franc-parlé et certains n'appréciaient pas forcément, mais au moins....l'abscès été crevé et les questions fondamentales posées.
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Tout courrier envoyé à ma Edwen lui appartient, elle n'hésitera pas à le diffuser là où elle le souhaite en cas de nécessité....
Namaycush
La fin de solde arrivait, à qui ou acquis la bonne enchère…

Baron grand maître entra à la fracasse de ses pas, nul besoin de se présenter, l’aplomb lui siégeait d’apparence… bien que Pontoise n’avait jamais point vu ou entendre narrer les couleurs de son blason. Cette Bourgogne l’exaspérait du haut de son arrogance donnée du passé comme si tout lui était acquis, alors qu’elle n’avait, dans les faits, plus rien… ni crédibilité, ni ressources et surtout dépendante des lames de *Memento Mori* la bien nommée.

Il observait une autre entrer, saluant Cudot, manquant à l’étiquette, voulant que les plus hauts soient salués de prime, non pas pour lui, mais dans la civilité décente due à haute noblesse.

Ceci, il aimerait le dire de front, mais il ne le dira pas, il est frère de Roy, il le gardera pour lui, comme tant d’autres choses qui voûtent parfois ses épaules, poids du secret que l’on ne peut partager, juste subir comme le font les capitaines de l’ombre souvent critiqués en clair. Auxerre se croit en carnaval de Venise et Lenada, fort d’un frottement de corps se permet interpellation au demeurant injustifiée.

Heureusement une rousse, de l’Auxerre, ainsi présente lui détendit un sourire... Il fallait savoir qu’en terre bourguignonne d’Ingeburge, il y avait un capitaine, un intendant, un imperator non encore démis, et une poitrine… Il en rêverait de s’y perdre, le terrain le ramenait à la réalité…


Lézard, que l’on nous sorte ces culs-nuls ainsi que le planton rompant la garde mise sous votre responsabilité. Et Exécution ! Profitez aussi de ce moment afin de clore les portes de cette salle !

Bien, donc…
première interpellation, penchement de tête de mauvaise augure, deuxième interpellation… un bure, un berrichon pur…peu de gens savent que le Berry a fourni des otages en gage de sa bonne foi envers la Couronne de France, comme peu de gens savent que le Berry informel a traité avec Carmin…

Les courriers s’empilent, Namay désespère, les trie, en vire la plupart, en retient un…
Affaire d’Etat, un instant je vous prie…Un seul le fait sourire, d’un sourire vrai, celui qui illumine un visage, celui qui lie un gypaète à un saumon.

Citation:
Te voila à ensanglanter la Bourgogne et te perdre dans les miasmes de la politique locale.
Je te souhaite bon courage car elle fut une ancre mortelle pour la Fronde et je la pense aussi néfaste pour la royauté.

Tu as du apprendre les réalistes prises de décision de la Cavalerie.
Dommage, Deos n'a pas voulu que je tue Eusaias.
J'ai fais mon devoir alors en gardant son flanc tout en choisissant des options militaires plus conformes à nos valeurs et priorités.

Quand tu seras lassé de ces choses la.

Informe Vonafred que j'étend ma juridiction au DR au niveau des Relais de Peages.
Et si le coeur t'en dis..Choisis 5 champions pour détruire cela et me contraindre à me limiter aux frontières du Ponant.

Le Mans a tenue, foutus hasards de guerre.
Mais au moins en peu de morts de tonnerre à Conflans ou cette capitale, nous alignons les plus beaux trophés de cette campagne.


Bien à toi, fripouille

Falco de Cartel


Le vélin se posa sur une pile ailleurs…

Bien reprenons nos affaires courantes.

Une révolte a eu lieu, en représailles nous nous sommes emparés du donjon. Ceci est inadmissible, néanmoins nous poursuivons ce dialogue.

Cette démarche se veut de réconciliation entre Bourguignons tant nous savons que les guerres civiles fratricides scindent parfois à jamais un pays.

Ce jour tout le périmètre bourguignon est sécurisé, ainsi nous allons remettre le pouvoir aux autorités civiles prochainement. Néanmoins pour en revenir à notre démarche, nous prions tout un chacun d’agir en bon aristotélicien et un bon aristotélicien n’accepte aucune compromission avec le mensonge, la violence, l’immoralité, l’injustice. Il refuse le nivellement par le bas, le syncrétisme, tout ce qui n’élève pas l’homme dans sa dignité.

Nous vous prions d’y méditer avant de prendre la parole.


Se tourne vers Delamark… Ser Duc, inutile de piaffer comme un cheval fou, jusqu’à présent aucune armée bourguignonne n’était prête à reprendre le pouvoir dans des conditions décentes. D’autre part, dans la vérité, vous avez été un régnant de quatre jours dans l’impossibilité physique de régner, donc obligé de le faire par délégation. Nous devons vous avouer que si la possibilité de provoquer de nouvelles élections nous étaient offertes, nous le ferions sans hésitation. Nous vous rendons attentif au fait que le peuple n’aime pas les perdants et ne pouvons que vous recommander de couper votre vin par un peu d’eau. Votre arrogance est mal placée et actuellement vous n’êtes pas grand-chose.

Nous solutionnons le problème dans l’heure, alors parlez, parlons, arrangez-vous mais dans les heures qui suivent nous quittons le périmètre et laissez un conseil local stable…

A vous…


La dernière missive arrivée le fit également sourire…

Citation:
tes clients sont entre Le Mans et Vendôme avec le Coeur Navré, sans étendard.


Fallait finir ce corbac de malheur perdu aussi…
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Ptitmec13
Intégration, force, qui a pris l'offre.. erf non on n'a pas la bonne personne.. Râler... recommencer le lendemain.. et rebelote.. nouvelle erreur.. Un jour peut être arriverait-elle a composer avec la non connaissance de certains. En attendant.. Elle se rendit compte un peu tard qu'elle allait louper le Plaid..
Envoyer les derniers courriers, elle en était sure cette fois ci était la bonne.. Puis se rendre en salle de Plaids où le Gouverneur tentait de nouer un dialogue.
Elle se faufila entre les battants qui étaient en train de se fermer, adressant un clin d’œil à Raoul au passage et vint se glisser discrètement non loin de Valère.
Signe de tête au Carmin pour salut, l'azur croisera bien l’émeraude... à un moment donné ou à un autre. Enfin elle salua ses voisins immédiat d'un large sourire avenant. Elle ne se présentera pas.. ou peut être si elle doit prendre la parole.. Même si elle sait que prendre la parole ici lui vaudrait surement un remontage de braies en règle de la part du Carmin.. ou pas.
Roi-lezard


A désordre ambiant, ordres du Carmin.


Le Condottiere jaugeait jusqu'ici du coin de l'oeil la soldatesque qui collait aux basques de la Prinzessin. C'est qu'ils étaient mignons les gardes d'Auxerre, mais fort peu à propos et leurs pectoraux étaient encore trop peu huilés et bronzés pour impressionner celui qui s'était autoproclamé autrefois la terreur des pirates Lombards, le Lézard du Piémont en personne.

Etiquette et convenances l'obligeant, messire Raoul adressa un regard respectueux envers son Altesse Ingeburge, avec cette insistance assurée qui voulait néanmoins expliciter sans clignement de la paupière qu'il allait indiquer sans se laisser infléchir une salle d'attente plus convenable pour les cul-nus incriminés par la verve du Capitan.

Le Châtelain du Valentino, débiteur invétéré auprès des usuriers de Lombardie et non moins célèbre pour ses échafauds aux reliques putrides fleurissant ses places fortes du Nord de l'Italie, alla donc s'adresser en la langue du pays natal à ses presques concitoyens impudiquement ennarmurés :



" I cornuti, precedetemi verso la parte posteriore sala. Voglio custodire i vostri sederi buoni in vista. " (*)




(*) traduction de ma phrase en italien made in reverso, lacunes obligent : " Les cornus, précédez moi vers l'arrière salle. Je veux garder vos fessiers bien en vue. "

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Aegon
Le Père Aegon se racla la gorge un instant.

Ahem, pardonnez-moi, Vostre Altesse. Mais ainsi que Vostre Altesse en a été informée, les autorités civiles légitimes de Bourgogne se sont déjà concertées pour établir un conseil de régence, dont la composition était déjà sensiblement arrêtée.

Bien entendu, nous prévoyions que vous cédiez la place forte de Dijon aux armées bourguignonnes. J’imagine que ce sera très prochainement le cas. Nous ne voudrions pas que la situation amène de l'eau au moulin des félons, comme a pu le faire vostre déclaration unilatérale de suspension des pouvoirs civils à vostre arrivée en nostre capitale.

Il était attendu, en effet, que les bourguignons fidèles à la Couronne et respectueux du droit puisse se choisir leurs gouvernants. Toute la question est maintenant de savoir si Vostre Altesse souhaite traiter la Bourgogne en province amie, ou en province vaincue.


Et le regard du prêtre de se plonger dans ceux du prince avec insistance, en espérant qu'il goûterait son franc-parler.
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Namaycush
Et le Prince de Pontoise le toisa de ses yeux clairs, sans vanité ni arrogance inutile....juste un homme qui répond à un autre...


Le problème mon père, c'est que votre gouvernement a été renversé, balayé et qu'il n'existe plus que par le papier. Que vous le vouliez ou non, nous vous prions de ne pas tomber dans le déni de vérité. Et croyez-moi que si de nouvelles élections seraient en cours, votre conseil ne serait pas réélu.

Nous n'avons pas envie de revenir d'ici une dizaine de jours, aussi nous vous recommandons de bien composer avec la volonté bourguignonne.

Nous sommes gens d'armes, point diplomates, la guerre se fait de plusieurs manières, par blocus, par couvre-feu et par la loi martiale, que celà vous plaise ou non, ce n'est qu'une réalité. De toute manière, par ailleurs, pourriez-vous m'expliquer comment des autorités civiles renversées pourraient exercer leur fonction ?

Il n'y a qu'une réponse possible, par la force des armes, et la force des armes c'est pas l'ost bourguignon qui l'avait ! Que cela plaise ou non également !

Nos réponses vous satisfont ?


Léger clignement de sourcils...
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Namaycush
Et le rapport des mines arriva....

Edwen de Blanc-Combaz, le rapport des mines....le lui tend...
Citation:
Mine 1 : Mine d'or - Noeud 51 - État : Bon
Rendement : 50.4 écus/travailleur
Travailleurs : 17/25
(12 qx de pierre et 9 kg de fer)
(204 qx de pierre et 154 kg de fer)

12 mineurs pour la journée du 28 Mai

Mine 2 : Carrière de pierre - Noeud 59 - État : Bon
Rendement : 2.1 qx pierre/travailleur
Travailleurs : 43/100
(13 qx de pierre et 9 kg de fer)
(160 qx de pierre et 156 kg de fer)

33 mineurs pour la journée du 28 Mai

Mine 3 : Mine d'or - Noeud 63 - État : Bon
Rendement : 50.4 écus/travailleur
Travailleurs : 63/100
(89 qx de pierre et 67 kg de fer)
(408 qx de pierre et 308 kg de fer)

89 mineurs pour la journée du 28 Mai

Mine 4 : Mine de fer - Noeud 73 - État : Bon
Rendement : 1.44 kg fer/travailleur
Travailleurs : 21/50
(14 qx de pierre et 11 kg de fer)
(90 qx de pierre et 66 kg de fer)

36 mineurs pour la journée du 28 Mai

Mine 5 : Mine de fer - Noeud 82 - État : Bon
Rendement : 1.52 kg fer/travailleur
Travailleurs : 24/100
(16 qx de pierre et 12 kg de fer)
(208 qx de pierre et 156 kg de fer)

36 mineurs pour la journée du 28 Mai

_________________
--Alphonse.



Il en tremblait encore le pauvre Alphonse. La dame de Beaumont ayant mis à mal presque tout le mobilier au fur et à mesure de son récit.
Muni d'un parchemin et assommé de recommandations , il se rendit donc à la salle du Plaid. les gardes y étaient plus impressionnants que l'habituel rangée de poireaux ventripotents.

Tirant sur son pourpoint, menton en l'air:

Alphonse, huissier du Conseil ducal, un pli est à remettre à sa Majesté le Roy Vonafred et son frère Namaycush Salmo Salar, Prince de Pontoise, Vicomte de l’Aubusson, Baron du Dorat, Seigneur de l’Agonac comme de Ste Anne a droit de la lire.


Ah ben oui.. La dame de Beaumont avait beaucoup insisté là dessus et Alphonse avait débité la liste interminable des titres de Namaycush sans en rater un seul.
Citation:
A Sa Majesté Vonafred, Roy de France
A Namaycush Salmo Salar, Prince de Pontoise, Vicomte de l’Aubusson, Baron du Dorat, Seigneur de l’Agonac comme de Ste Anne


    D'un hôtel dijonnais miteux mais seul abri après la folie meurtrière qui s'abattit sur notre si belle capitale la nuit du 25 avril, mon promis l'ex Duc Niall de Rivien et moi, avons appris qui dirigerait la Bourgogne.

    Entre des Parisiens ou étrangers à notre Duché , menés par le Prince de Pontoise Namaycush, ou des Bourguignons, suivant la Princesse Armoria , avides de pouvoir jusqu'à tuer leurs propres frères et soeurs sans aucune pitié, quelle avanie notre Duché devrait-il encore subir ?

    Vous avez choisi de confier ce duché, Notre Duché à des mains étrangères.
    Oui, Vous, Vonafred, Roy de France et personne d'autre.

    Et la Bourgogne, encore meurtrie par votre décision implacable d'attaquer à 140 contre une vingtaine, s'insurge à cette intrusion.

    La Bourgogne est vassale du Roy et non terre Royale, Majesté.

    Faut-il que vous convoitiez nos richesses ? Que vous soyez envieux de nos institutions, de notre passé pour vous l'approprier comme un lopin de terre à ajouter à votre Domaine Royal ?

    La Bourgogne n'est pas à vendre, ni à acheter Votre Majesté.

    Et j'imagine déjà ceux que vous avez soutenus, le petit Duc de Chalon de deux jours et les chiens charognards se retourner contre vous pour racheter leur conduite innommable face aux Bourguignons.

    Leur garde robe foisonne de surcots qu'ils enfilent à l'envi en fonction des événements.
    Humant l'air du pouvoir comme le parfum enivrant d'une femme.

    La Bourgogne n'est pas une catin, votre Majesté.

    Le Prince de Pontoise a instauré la loi Martiale à Dijon.
    Contre qui Majesté ?
    Combien d'innocents vont encore tomber?
    Tous vos soi-disant adversaires, Conseillers de la Régence dont je faisais partie ont été écrasés par vos troupes.
    La Princesse Armoria en tête. Une de vos favorites. Elle portait vos couleurs.

    De cette petite chambre, refuge provisoire, nous avons aussi appris la libération de Cosne.
    Non pas par une armée bourguignonne comme celle de La Princesse que nous avons exhortée à s'y rendre. Non plus par une armée royale.

    Sambre, le Berrichon s'en est allé comme par miracle hier.
    Puisse l'ancien maire Murdock relever cette ville qui a tant souffert et qui attendait du haut des remparts de voir une armée bourguignonne venir à leur secours!

    Le petit Duc de deux jours et non de quatre, mais ne soyons pas mesquins, le Duc Delamark, aussi "légitime" qu'un poissonnier qui affiche " Poissonnerie" sur une échoppe, alors qu'il n'aime que les dindes.

    Et donc, le "légitime" s'est bien gardé d'envoyer la Princesse et son armée à Cosne, tant il trépignait à l'idée de la voir prendre le château et de pouvoir toucher un jour .. un jour.. le velours du trône Ducal qu'il avait à peine effleuré.

    La Bourgogne a des lois, des institutions et une coutume, Majesté,

    Delamark le "couard", petit Duc de châlon , qui ne s'adresse aux bourguignons que par billets dictatoriaux et sans conseillers, depuis sa fuite le 12 mai, s'est ingénié à prendre la Maréchaussée en otage, à créer une basilique jumelle et une économie parallèle.

    Il est atteint et quelques-uns de ses proches de "Chalonnite" aiguë , une maladie qui ne peut être guérie que par saignées multiples.
    Si il n'était aussi "parvenu", je dirai presque qu'il brigue le trône Royal.

    Nous nous doutons que Edwen, grâciée par vous Majesté doit pester devant les portes du Conseil Ducal.
    Laissée sur le parvis alors qu'elle regagnait de nouveau l'armée du prince votre frère.
    Nul doute que vous saurez la consoler une nouvelle fois de cette déconfiture.

    Fasse le ciel qu'elle se trompe encore d'armée.

    La Bourgogne n'est pas un champ de bataille , Majesté!

    Combien de fois, nous vassaux de la Couronne avons pris l'épée pour la défendre et encore tout récemment au Berry?
    Beatritz, Reyne de Coeur, Nebisa, à qui le Prince de Pontoise doit tant, si je puis me permettre.

    Ecoutez les Vrais Bourguignons, Majesté.
    Vous les reconnaitrez parmi ceux qui ont défendu la capitale.
    Vaillants et fiers.

    Que vous n'ayez pas aimé leur conduite,
    Que votre colère se soit abattue sur eux à cause de votre combat contre le Duc Eusaias, un homme qui aura toujours une place dans mon coeur et qui restera un ami, au delà de ses choix, et vous oublieriez leur honneur et le vôtre.

    Majesté,
    Cette missive n'est pas une plainte
    Ni une supplique
    Encore moins une agression, ou une insulte,
    Empêchée par mes blessures et interdite de séjour à la salle du plaid ouverte par votre Frère Princier, l'écriture est la seule voie qu'il me reste pour vous parler, moi Dame de Bourgogne, vassale de la Vicomtesse Della.

    Avec mes respects, d'un écritoire plus que branlant.

    Maud Saint Anthelme
    Dame de Beaumont



Armoria
Discrète, d'accord, mais pas muette pour autant - sinon cela n'aurait pas été Armoria, hein.

... Je ne minimise pas la participation de la memento dans l'assaut de Dijon, loin s'en faut, mais il serait bon que vous en fassiez tout autant avec la nôtre, de participation. Ne serait-ce que par courtoisie.

Et le côté gauche de la bouche de se relever, mi-provocation, mi-ironie.

Il ne s'en est fallu que de quelques soldats pour que nos armées soit équivalentes, si je me souviens correctement des rapports affichés à l'Etat-Major. L'on m'accorde généralement assez bonne mémoire...

Le ton demeurait égal, la voix posée. Un parangon de self-control, pour tout dire.

... C'est sans doute pour cette raison que je me souviens de la parole que le roi a baillée. Avec des mots tels que "carte blanche", au milieu. Le Duc, se fiant à cette parole, pourrait tout à fait se baser sur le "Vae Victis", mais il a choisi, et n'est pas le seul à penser, que le futur Conseil légitime devrait rassembler autant que faire se peut. En cela, il démontre que la suite - entendez la reconstruction, et une reconstruction stable - l'intéresse.

Et toujours aussi calme et posée. Bon, moins discrète, pour le coup, certes. Mais tout de même !

Le fait est que, voyez-vous, nous, nous allons rester. Et le fait est que la Bourgogne est notre terre, à tous ici présents - ainsi qu'aux autres Bourguignons dignes de ce nom. Nous songeons donc bien évidemment à son avenir, mais surtout, nous songeons à son présent - et le tempus fugit bigrement, pendant que nous devisons aimablement.

Reconnaissants, nous le sommes. Mais pressés, nous le sommes aussi.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Edwen
Et le rapport des mines arriva, et le prince lui tendit devant les yeux équarquillés d'Edwen.

-Merci Votre Altesse

Pour une fois qu'elle ne demandait rien, elle se retrouvait avec tous ces chiffres incompréhensible sous les yeux. Oeil discret vers la Princesse Armoria qui, tout comme elle ne les aimait pas ces chiffres, elle se pencha sur les écrits, essayant de comprendre ce que ça représentait et pourquoi on lui avait donné, tout en écoutant ce qui allait se dire de ses deux oreilles
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Tout courrier envoyé à ma Edwen lui appartient, elle n'hésitera pas à le diffuser là où elle le souhaite en cas de nécessité....
Namaycush
Amusé il penche la tête vers Armoria... prend connaissance du pli qu'il enverra par Estafette avec les rapports du jour à Paris, à la chambre du Roi de France.

Princesse de Chantilly, par pitié, gérez l'Etat en femme d'Etat que vous êtes, mais ne venez point nous parler de choses de guerre. Quelques hommes dites-vous....ritVous en oubliez juste le prestigieux agrément du Bourbonnais - Auvergne qui doublait nos forces, et nos forces sont composées de gens d'armes, lourds et appuyé à tous les combats.

Saviez-vous seulement à combien se portait votre puissance de combat ? Ridiculement faible par rapport à la nôtre, du simple à passer le double en faveur de *Memento Mori*. Par courtoisie, nous vous prions de considérer que nous ne sommes point officier de cour, mais capitaine de terrain.

Votre armée est-elle au moins prête là à l'instant ?

Pressés, dites-vous, certainement moins que nous qui sommes appelés d'urgence à renforcer les armées royales sur d'autres fronts.


*écarte ses bras vers l'avant... à l'expecte...
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Armoria
Une sueur froide se mit à couler sur la nuque de la blonde altesse. A cause de la réponse de Namay ? Fichtre non... Elle ne l'avait quasiment pas entendue. Et pour cause. L'une de ses pires hantises venait de passer sous ses yeux.

DES CHIFFRES ! RHAAAAAAAAA !

Elle réprima à la dernière seconde le réflexe qui lui était venu : faire le signe du mauvais œil, pour conjurer le sort que, certainement, le document des mines allait lui jeter. Elle affronterait, stoïque, l'horreur.

Vwouf.

Pour le self-control, là, ça avait été moins une... Elle vit Edwen la regarder au passage, et sentit de nouveau la panique la gagner, songeant qu'elle avait peut-être l'intention de lui donner le document. Une migraine insidieuse commença à venir faire ses griffes sur sa tempe droite.


"armée... prête"

Hein ? C'était pour elle, ça ? Ah oui, apparemment, c'était pour elle.

Evidemment...

C'était la bonne réponse, hein ? Allez, oui, c'était la bonne réponse. Soyez chics, quoi.
_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Bastien_de_louhans
Armée prête ? Bastien leva un sourcil, se demandant ce que ça pouvait bien vouloir dire. Déjà ? Bonne nouvelle ! Mais comment avaient-ils fait ?
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