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[RP]Plaid du Gouverneur militaire ad intérim

Namaycush
Delamark avait omis de refermer la porte, même Patate s'y engouffra du coup... lui arrachant un sourire...

Il donna acquis tacite au planton …
Nous arrivons, quelques détails à régler …et que l’on ferme la mairie !

De retour au plateau de bois… quelques lignes…

Citation:
Ecus en caisse à la prise : 2204 et 88 deniers
Ecus en caisse ce jour : 2945 et 45 deniers
Réquisition de maïs aux frais de Dijon : 282, écus et 52 deniers

Solde à la fermeture des portes : 2662 écus et 93 deniers


Quelqu’un aurait-il quelque chose à ajouter ?

Main gauche ouverte à l’expecte…
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Varden
A la suite de Namay, écrit une autre ligne.

Celle de la situation financière au jour béni de leur départ.


Citation:
Écus sonnants et trébuchants détenus par le Duché.

Trésorerie : 29538,11 écus


Puis passant devant le Capitaine, non sans avoir salué Montjoie d'un signe de tête poli.

Quoi d'autre à rajouter ?


A Dieu Vat !

Et de sortir, long mantel s'imprégnant du courant d'air.

En route, mauvaise troupe eut il pu dire aussi ... Mais il faut savoir se montrer raisonnable en expression de qualité n'est il pas ?

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Namaycush
A l’extérieur un courant frais soulevait le mantel de Valère… A l’intérieur un air devenu lourd figeait la salle…

A l’extérieur les officiers ordonnaient, le cliquetis de la mise en branle des grosses armées s’amplifiait, les torchères illuminaient l’obscurité naissante, les bannerets dressaient les oriflammes et les tambours rythmaient déjà la mise en route.

A l’intérieur Namay allumait un cierge, puis deux, ramassa ses dossiers à présent à classer… lâcha rieur…


Si un jour une salle de plaid voyait le jour …choisissez celle-ci et appelez la « Salle de Pontoise », cela me ferait tout simplement plaisir….

Puis plus sec, sérieux…

Commandant de détachement, avancez d’un pas et garde à vous !

Il suivait du regard le Montjoie d’empire…
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Roi-lezard


La messe était dite ...


Carmin par ses paroles coupait court aux tergiversations houleuses au sujet d'une loi martiale qui avait de quoi effrayer les plus indolents. Il rappela la Bourgogne à ses droits comme à ses devoirs, et c'est un flambeau encore brûlant qui repassait aux mains des locaux.

A l'issue de cette main-mise militaire et royale sur les affaires publiques de Bourgogne, le bilan des hommes de la transition n'était pas mauvais, et Montjoye se disait pour lui même et se rassurer que le bon exemple était donné et qu'il appellerait sans doute à être suivi par le redressement à long terme de la fière province.

Mais un son bien familier tira l'homme de ses pensées, c'était le ramdam des tambours qui rythmaient déjà le nouveau départ des Francs Compagnons qui s'activaient au dehors : à mettre sur roues les canons, à stocker précieusement armes, poudre et réserves de céréales. Il lui sembla alors qu'il était des hommes qui ne trouveraient jamais de repos que lorsque la mort leur ouvrirait ses bras glacés.

Le Piémontais se prit à sourire lorsque le Prince évoqua avec audace mais non sans sa part de légitimité la "Salle de Pontoise", mais ce rictus ne put que s'estomper net lorsque l'ordre lui fut donné de s'avancer face à celui qui était également Capitan.

Le Commandant s'exécuta sans se laisser désirer, tandis que son pas teinté d'une nonchalance légendaire sembla le chalouper au son des éperons vers son altesse Namaycush. Il demeurait néanmoins stoïc ensuite et digne face à Pontoise avec lequel il ne pouvait échanger que franc regard.

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Aelith
Il y avait autant d'enthousiasme dans cette salle qu'il y avait de vie dans les yeux - morts - de la Prinzessin.

Partagée, la Flamboyante se mordillait la lèvre inférieure - signe, s'il en était, de son indécision. Partagée entre la colère, naissante, sourde, face au peu de reconnaissance de certains concernant l'intervention des armées royales, et le soulagement de voir la Bourgogne rendue aux mains des Bourguignons, elle n'avait toujours pas dit un mot, patiente. S'il avait fallu créer un Conseil à partir de ceux qui étaient ici rassemblés, elle n'avait aucune envie d'en faire partie - et on ne le lui aurait sans doute pas demandé - soit dit en passant - au vu de son peu d'expérience en la matière. Et maintenant, les militaires quittaient, à la poursuite du volatile qui avait commis l'irréparable.

Elle détestait le Blanc-Combaz. Cordialement. Comme on déteste quelqu'un qu'on ne connaît que par ses actes, sans l'avoir jamais rencontré - de façon incomplète, donc. Alors qu'ils partent à sa suite: ils feraient ce qui devait être fait.

Le regard du Carmin attrapé, elle lui rendit un sourire, et ses yeux brillaient de cette habituelle flamme qui faisait d'elle l'exact opposé de sa suzeraine en la matière.

Elles s'étaient si bien trouvées.

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Namaycush
Le Vin était tiré…


Une rousse, ça ressemble au feu, ça réchauffe l’esprit, comme les yeux. Comme lors d’un enterrement, une chape de plomb recouvrait la Bourgogne, comme si la nomination du nouveau conseil plaquait les bourguignons devant une fatalité irrémédiable…

Un pas, deux pas… une résonnance de talons sur les dalles de la salle…


Parce qu’il faut savoir tourner la page du passé pour écrire le chapitre de l’Avenir…Il pose sa main sur l’épaule du commandant de détachement… Par la volonté de Sa Majesté le Roi de France, nous vous présentons le futur « Bouillon », Raoul de Montjoie, qui prendra bientôt possession du duché maudit. Nous vous laissons en apprécier toute la symbolique…. Léger rire à la carnasse…

Commandant, départ, exécution !

Un dernier regard, des pas et un seuil se franchit, comme une aventure de plus dans l’existence mouvementée du Capitaine.
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Armoria
... Et parce que la messe était dite, que le vin était tiré et qu'il fallait le boire, parce que je connais encore plein d'adages comme ceux-ci, mais que si je les cite tous, vous allez me tirer l'oreille - comme le vin qui est tiré, sauf que vous ne boirez pas mes oreilles, je vous l'interdis - parce que tout cela, donc, la blonde altesse pouvait enfin s'autoriser à la non-discrétion.

Quelques foulées pour gagner le seuil de la salle :


Hem. Pontoise ? La Bourgogne est fort belle, et peuplée de braves gens - pour la plupart - souvent dotés de têtes de cochons. Fiers de leur terre, fiers d'être Bourguignons, éventuellement grincheux, ces temps-ci, un brin méfiants... Mais jamais ingrats.

Aussi, en leur nom, je vous remercie, vous et vos troupes, ainsi que celles de la Duchesse de Brie - et la Duchesse elle-même, évidemment.

Je n'ai pas pensé à prendre 37.000 Ecus sur moi, mais je ferai au moins en sorte qu'avant de quitter notre territoire, vous puissiez vous voir fournir quelques provisions pour la route.

... Et je ne présenterai pas la note à votre frère - parce que de fait, si le Duc, en tant que vassal, a fait appel à son suzerain, c'est ledit suzerain qui vous a mandé, n'est-ce pas...

Sourire, non pas à la carnasse, spécialité namaysienne s'il en fut, mais du plus pur style armorien : mi-figue, mi-raisin, moitié ironique et moitié provocant.

Cependant, j'espère que vous me pardonnerez de ne vous point dire "à bientôt"... En tout cas, dans ces conditions.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Bastien_de_louhans


Bastien était déjà sorti, ayant cru que la séance était levée, et étant peu attiré par la politique d'une province qui en plus n'était pas la sienne, quand il entendit Carmin retenir Raoul. Qu'est-ce qui se passait encore ? Le condottiere allait-il se faire taper sur les doigts ? Pourtant on n'avait rien fait de mal ! C'étaient les Milanais qui avaient posé problème ! Les Piémontais n'allaient pas cul-nu ! C'est vraiment pas juste !

Il revint sur ses pas et assista, rassuré, au transport de Bouillon à Montjoie... enfin, à Montegaudio. Hé bien finalement, il y avait une justice. Nul doute que le nouveau seigneur préférerait suivre les traces de sire Godefroi, le modèle des chevaliers, plutôt que celles de sire Corbeau, le modèle des félons. Mais le fief était sûrement encore aux mains des rebelles, il faudrait donc en prendre possession par la force. Mhhh, le calendrier s'annonçait chargé pour les prochains mois : Toulouse, Rome et Bouillon, ce n'était pas exactement la même région. Et passer quelques jours en Savoie, l'idée semblait de plus en plus délicate à envisager.

Montjoie au duc ! Honneur au prince ! ègzorcizèn l'duchâ môdi !


ègzorcizèn l'duchâ môdi = exorcisons le duché maudit, en patois savoyard
Namaycush
Quelques pas, quelques marches… « Oh non, ils nous rappellent pas déjà ! » pensa-t-il…

Il sourit aux paroles devenues paisibles. Le calme après la tempête, cliché rhétorique vieux comme la mythologie.


Chantilly, nous n’avons jamais douté que la Bourgogne était bien peuplée. C’est bien ledit Suzerain qui nous a mandaté, effectivement, en protection à son vassal. Rien de plus juste. Néanmoins, il n’est écrit nulle part qu’un vassal ne doive pas participer à l’effort financier de guerre servant à sa protection. Aussi, vous pourrez dire qu’un Prince a fait un cadeau royal.

Il évita de raconter que le Souverain lui avait passé une brossée de douze, en employant ces mots : « Mon frère, je veux bien être bon prince, mais à l’avenir n’oublie pas qu’être plus royaliste que le Roi n’est jamais bon ! ». Un comble.

Aux mots provisions, il regarda les mulets gascons, tous tirant une charrette en plus de la charge de bât et les compta… Les dix premiers transportaient les vins issus des vignobles de Chablis, chardonnay minéral parfait pour les grandes soifs d’été.

Les dix suivants étaient chargé des vins de la Côte d’Or, qui ne devait en rien son nom à un métal précieux, mais tirait son nom de Côte d’Orient, du fait que tous les vignobles étaient orientés à l’est et se subdivisait en deux régions : la septentrionale, Côte de Nuit, et la méridionale, Côte de Beaune.
Côte de Nuit ne produisait, à une exception près, que pinots noirs riches en tannins et exigeant de la garde, à l’image des Gevrey-Chambertin et des Nuits-St-Georges. Namay n’avait pris que les flacons âgés de six ans, donc délice soudain. Ils seront parfaits pour les grillades de viandes rouges à venir dans les jours qui suivraient. De Côte de Baune, le chargement des baudets se composait de Pommard en rouge pinot, et de Puligny-Montrachet, de Meursault en chardonnay, vin gras de soir par excellence, à partager avec les officiers et la noblesse. Quelques flacons de Romanée seraient offerts au Roy.

Le bât de la dizaine suivante se composait exclusivement de blancs, chardonnay omniprésent en Bourgogne, laissant peu de place à l’Aligoté local, et étaient issus de la région de Macon. St Véran et Pouilly-Fuissé donneraient les soirs de pêche, saveur à prise d’eau douce. Vin d’officier et de réception.

La dernière dizaine de ces baudets plus que chargés trimballait le rouge de troupe, celui que l’on donne aux hommes tous les soirs, un gamay issu du Beaujolais… Brouillis, Chénas, Chiroubles, Côte de Brouillis, Fleurie, Juliénas, Morgon, Moulin-à-vent, Régnié et St Amour donneraient surnom chois par logique aux bâtards de cheval et d’âne les transportant.

Laisser Carmin se balader seul en salle des coffres ne représentait aucun danger, tant l’argent et les richesses ne l’intéressaient nullement. Mais laisser Carmin se balader seul au château dans les caves, là était toute autre histoire. Il mourrait un jour certes, mais pas de soif, il l’avait juré !



Oh, nous vous remercions de votre sollicitude mais nous nous sommes servis de quelques provisions de bouche et d’un peu de grain pour nos bêtes. Vous ne nous en voudrez pas, nous le souhaitons vivement.

Effectivement, à bientôt ne serait point … de bonne augure. Prenez soin de la Bourgogne…


Il prit congé d’un sourire et d’un salut militaire symbolique, regrettant que l'Auxerre ne lui ait point souhaité bonne route...
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Gamalinas


Clap, clap auraient pu tinter les mains de Saint Gervais. Tant de temps passés avec Raoul, tant de discussions stratégiques partagées, tant d'aventures parcourues, tant de mésaventures solutionnées, tant de gloires et d'échec, que devenir témoin d'une marque de confiance Royale envers le Montjoie d'Empire faisait chaud au coeur.

Le jour du départ sonnait un peu comme le jour d'un nouveau départ. Abasourdit par la nouvelle, Gamalinas resta stoïque à côté du nouveau Bouillon. Après quelques secondes, il tourna la tête et repartit vers la porte, l'esprit plein de souvenirs. Ce fut là qu'il croisa Bastien qui dans un langage bien de chez nous conjura le sort. En même temps il était tout arrivé à Raoul. Il a dû déjà payé la malédiction de Bouillon bien avant d'en devenir Duc.

"A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire" quel triomphe pour Montegaudio ce jour.

Partant hors de la salle, le long du défilé de baudet, le ménestrel prit le soleil au son du tambour. Chacun semblaient prêt à repartir vers un nouveau point bouillant de la France. Un nouvel air en conséquence.

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