[RP] Lenn-Borzh - Chez Fanch et Lau

Fanch avait choisi la maison seul, Lau étant en voyage à ce moment là. A son arrivée à Vannes, cette dernière ne perdit pas de temps à aller visiter sa nouvelle demeure. Son amoureux lui avait dit qu'elle était grande, près du port. Elle arriva à l'endroit où elle allait construire sa nouvelle vie. Elle était stupéfaite par la grandeur de la maison. Elle sourit puis se motiva à visiter toutes les pièces. Il y avait de quoi accueillir au moins 8 personnes !!! Au Rez-de-chaussée, ca sera la taverne. Fanch voulait une maison qui se rattachait à la taverne. Elle monta ensuite à l'étage. La première pièce serait la salle à manger et le salon pour se détendre après une bonne journée de travail. Plus loin il y avait la cuisine. Une très grande cuisine. Il y avait des fenêtres un peu partout ce qui donnait une luminosité exceptionnelle à la maison. Il y avait un troisième étage. Là il y avait toutes les chambres. La première était la plus grande. Celle de Fanch et Lau. Juste à côté serait celle de Tom. En face Il y aurait celle de Maélys. Ces deux chambres faisaient à peu près la même taille. Il restait deux chambres, Haile choisirait lui-même celle qu'il voudra. Il y avait aussi de quoi faire la toilette. Deux pièces exactement. Puis une autre pièce qui servait certainement de débarras.

Lau sourit. Elle était vraiment heureuse. Elle prit son courage à deux mains puis nettoya la maison de fond en comble. Fanch n'avait pas encore eu le temps de le faire. Elle passa sa journée à rendre cet endroit plus propre que jamais. La nounou l'avait aidé, en gardant les enfants bien naturellement. A la fin de la journée, elle mit ses affaires en place en attendant que son cher et tendre rentre à la maison.



De l'extérieur, on pouvait apercevoir cette vue plus que magnifique.

Lau était en plein travail quand elle entendit quelqu'un entrer dans la maison. C'était peut être la nourrice qui revenait avec les enfants pensa-t-elle. Mais elle n'entendit pas sa fille courir dans la maison pour lui raconter ce qu'ils avaient fait. Des pas assez lourd se dirigèrent vers l'endroit où elle se situait, la chambre. Elle se tourna et sourit en voyant son amour.

Coucou mon coeur, oh non ca ne me dérange absolument pas. J'avais besoin d'une pause justement.

Elle lui donna un baiser passionné qu'il aimait tant. Pourtant, cette fois-ci, les choses allèrent plus loin. Il caressa son dos, puis descendit ses mains le long de son corps, il lui donna de tendres baisers dans le coup, et tout naturellement ils se retrouvèrent dans leur lit. Lau frissonna tant elle en avait envie. Elle avait rêver de ce moment depuis des mois mais elle avait respecté son envie d'attendre le mariage. Ce moment était unique, Fanch se dévoilait un peu plus à elle, et elle en était ravie. Elle n'avait pas été aussi heureuse depuis le départ d'Eden, Fanch redonnait du sens à sa vie, et elle savait qu'elle voulait finir ses jours avec lui.

Il avait un corps merveilleux, et elle savait que ce qu'ils venaient de faire était très important dans leur vie de couple, cela renforcerait encore plus le lien qui les unissait. Elle l'aimait tellement.

Mon amour, je suis si heureuse.

Et voilà qu'il bossait encore le vieux chauve, la petite jeune, qui allait bientôt devenir sa femme, entra dans le bureau et s'assit sur ses genoux pour l'embrasser, décidément, il peut pas être tranquille!

Mais bon, il l'aime de tout son coeur, elle le rend heureux, elle et ses deux enfants, il lui céderait tout, alors quand elle vint lui proposer une journée ensemble, sans boulot, juste avant son départ, il ne peut que lui dire oui, le pire, c'est qu'il est content de passer la journée avec sa merveilleuse fiancée.

Il se leva donc et l'aida à tout préparer, un pic-nique avec les enfants, oui pas bête et ensuite, il se retrouverait de nouveau seul, dans la grande maison.
Il en avait un peu le cafard mais il savait que de toute façon, il aurait un maximum de travail pendant le voyage de sa belle donc il aurait été aussi absent.

Allons-y mon amour, je te suis, faisons de cette journée, une de nos plus belles.
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Memie était arrivée à Vannes depuis déjà quelques semaines.Son veuvage l'avait ébranlée , vivre quelques années au prés de Zen l'avait remise de cette grande tristesse,mais elle gardait au fond de son coeur,le souvenir des De Daîkiné.
Son beau frère Franch lui avait adressé de nombreux courriers pour lui donner des nouvelles de son fils Haïlé et le temps est passé...Memie n'attachait son existence qu'entre des allers retours au couvent, priait pour se repentir des années de débauches vécues au prés de Zen:un aventurier qui lui avait rappelé l'esprit fantasque de R-one son amour de jeunesse.
Ce matin là, elle revenait de la mine:travailler dur, prier et jeuner était devenu son quotidien,Fanch lui avait signifié son intention de mariage avec la belle et douce Lau.
Aristote aurait il décidé de se lasser des prières de Memie? Avait -il jugé que son repenti avait assez duré?bref..le hasard fit qu'elle se trouvait là. à la porte d'une demeure qu'elle ne connaissait pas..
Couverte de poussière, épuisée et affamée,elle n'osa pas se présenter,elle fit le détour et remit au lendemain sa visite. Elle esquiva un regard furtif,et sentit venir les larmes au souvenir cuisant de la fuite d'R-one, du décès de Bedax,de la déchirure qu'avait connue la famille des Daîkiné.
Mais, elle entendit le rire des petiots, elle remercia Aristote d'un sourire et reprit son chemin, d'un pas fatigué certes mais tout aussi gracieux qu'autrefois.
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[la même date hein faut pas être bête non plus ]

Fanch avait voyagé avec son épouse, visité des villes de Bretagne de l'Est, pas top, Vannes était mieux, y'avait la mer.

Mais bon ce qu'il aimait, par dessus tout, c'était d'être avec sa chère et tendre.
Le chauve n'aurait pas pensé qu'à son âge il aurait trouvé chaussure à son pied, et quelle chaussure, une des plus belle et quand vous la voyez nue, oh lala.

Secouage de tête pour chasser ses pensées salasses et revenir au moment présent.
Ils étaient rentrés à la maison, Lau appela les enfants, ces petits bouts d'homme et de femme lui avaient manqués.

Il attendait donc avec impatience, sourire aux lèvres, l'arrivée des petits monstres.
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Un cri, un de plus, le retour à la réalité.

Et voilà la gamine qui cours vers eux pour leur souhaiter la bienvenue.
Fanch sourit, heureux de la retrouver, de les retrouver.

Puis il tilta, Papa, on ne l'avait jamais appelé comme ça, un frison lui parcouru le dos, pourquoi, il ne savait pas, l'émotion surement.

Bref il espérait avoir bientôt les papiers officiels du mariage pour pouvoir lancer les adoptions et ensuite compléter la généalogie de la famille.

Et la, légalement, il sera leur père.

Ça va?
Vous avez été sage pendant que nous étions absent?
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Maélys fit un gros calin à sa maman qui lui avait manqué, puis répondit à ses parents.

Oui ca va. Tu manquais aussi maman et papa ...

Puis elle gigota des bras de sa mère qui finit par la reposer par terre pour qu'elle puisse dire bonjour à Fanch. Elle lui tendit les bras pour qu'il la porte, pour lui faire un bisous et pour lui faire un calin.

Tu sais papa, pendant que t'étais pas la, ben me suis entrainée comme tu m'as montré une fois !! Tu veux voir ?

Maélys fit un gros calin à son papa et sourit. Elle gigota dans tous les sens pour descendre.

D'accord papa, ze vais aider pour les bagazes, ça ira plus vite !! Tom aussi i va nous aider !!

La petite laissa son père dire bonjour à son petit frère s'apprête à porter un bagage de ses parents beaucoup trop lourd pour elle. Elle essaya de le soulever de toutes ses forces en grimaçant.

Ooohhh c'est louuurd !!!! Aller vite vite vite !! Ze veut montrer à papa comment ze me suis entrainée !!

La petite était pleine d'énergie, complètement heureuse de revoir ses parents.

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Lau et Fanch étaient parti en voyage de noces, encore, et avaient laissé la nounou avec Maelys et Tom, et aussi Hailé. Ils étaient à Rohan depuis presque une semaine et ils avaient décidé de rentrer à Vannes. Ils arrièvent chez eux, les enfants leur sautèrent dessus en souriant. Lau embrassa ses enfants, heureuse de les retrouver.

Après les retrouvailles, notre maman alla ranger les affaires et passa par la chambre d'Hailé qui était ... vide !!!

Faaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaanch !!!!!!!!!!!

Lau cria et descendit en panique.

Faaaaaaaaaanch ... Hailé ... l'est parti ... sa chambre est vide ...
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Maélys était en train de jouer dehors avec sa poupée quand une Dame vint lui parler. Elle la regarda, fronça les sourcils. Sa mère lui avait appris à se méfier des gens. Elle l'écouta puis se demanda si c'était vrai ou pas ce qu'elle racontait.

Hailé ? Ssemin du villase ? Accord, ze vais prévenir papa et maman.

La petite, sans regard ni sourire à la dame, partit en vitesse vers la maison pour rejoindre ses parents et tout leur raconter.

Mamaaaaaaaaaaaan, papaaaaaaaaaaaa !!!!!!! Une Dame dehors euh ... Memie, ben elle m'a dit que ... que .. que Hailé il était sur le ssemin du villase ... Papa, faut aller le ssersser, hein papa ?

La petite fille sautillait sur place, elle aimait bien Hailé et s'amusait bien avec lui. Elle attendit une réponse de ses parents.

Hailé, mais qu'est-ce qu'il fait encore celui-ci.
Bon oui il allait de mieux en mieux mais bon il était inquiet le chauve.
Puis Lau le tira de sa reverie.

Mon amour, il faut vite le rejoindre et essayer de comprendre pourquoi il est partit. Je te laisse y aller ? Moi je vais aller voir Memie si tu veux.

Oui d'accord, on va faire ça, je vais essayer de l'attraper.
Je fonce vers le village.

Sans même attendre la moindre réponse de sa femme, un petit bisous et hop le vlà qui court vers le centre du village.
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Dans sa fuite hailé avait laissé son petit coffre qu'il aimait cacher sous son lit, c'est là ou il aimait mettre le fruit de son dure labeur aux champs. Après avoir vider ses quelques écus , hailé écrivît une courte lettre destinée à son oncle qui l'avait chéri depuis tant d'années.




Puis il partis rejoindre ses champs près de la forêt, son nouveau domicile.
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Lau sourit à la Dame.

Je suis ravie de vous rencontrer. Qu'avez vous dit ? Votre fils Hailé ? Attendez, Hailé est votre fils ? Mais oui bien sur !!

Elle se plaqua sa main sur son front, quelle idiote, elle n'avait pas fait le rapprochement.

Pardonnez moi, je suis un peu longue à comprendre parfois.

Puis elle écouta de le récit de Mémie et l'attrapa doucement par le bras alors qu'elle s'apprêtait à partir.

Attendez Mémie, maintenant que vous avez retrouvé votre fils, pourquoi ne pas attendre ici avec moi que Fanch le ramène et que vous puissiez le revoir ? Il ne nous a pas beaucoup parlé de vous, ni de son père, il est très discret et à vrai dire, il parle rarement. Mais je suis persuadée qu'il sera content de revoir sa mère. Qu'en dîtes vous ? Vous venez de le retrouver, il serait dommage de le perdre à nouveau, vous ne croyez pas ?

Lau lui sourit, elle qui était maman aussi, elle n'imaginait pas la tristesse de perdre un de ses enfants. Elle voulait tout faire pour réunir Hailé et sa mère.
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Memie se tourna vers la petite qui avait la m^me vivacité D'"Haîlé au même âge. Le déhanchement de Maelys dans sa course était vraiment une marque de fabrique.; Les daïhikiné revivaient..
Maelys avait jeté le coffret en bois . cette boite retint l'attention de Memie
Memie sourit et se pencha pour la prendre .Elle s'exclama en blotissant le coffret contre sa poitrine.Elle revient prés de Lau à pas assuré.
OH , Merci Aristote! Cette boîte est celle que j'avais confié à R-one au moment de son départ.Elle me vient de ma mère que je n'ai jamais connue ,elle se fermait avec une clef que ma cousine Musy possède on l'avait ouvert et puis..OUI, j'accepte votre invitation,si Haîlé détient cette boite c'est le signe que je sois restée dans le souvenir de mon petiot..
Memie soupirait et voulait croire que son désespoir se terminait. Elle se tourna vers Lau qui déchiffrait ce petit mot.
Que dit -il?
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Memie tendit deux noix et une pierre à Maelys qui s'empressa de les prendre.
Memie se rappelait que Haîlé aimait jouer à casser des noix lorsqu'il jouait autour de la marmite en attendant son père.
Elle saisit le mot sans le lire car elle était si émue que des larmes lui brouillaient la vue,elle parvint à articuler dune voix claire.
La forêt n'a aucun secret pour nous, je lui ai enseigné tout ce que ma grand mère m'a transmis. Un jour,peut être que je te raconterai l'histoire de ma famille. Pour l'instant,il faut tout faire pour ramener Haïlé mais je crains que.... s'il est aussi tétu que son père..
Memie haussa les épaules, ne sachant si elle devait sourire pour l'espoir de retrouver son fillot ou s'apitoyer sur le sort qui semblait se reproduire.
Elle tendit la boîte et la lettre à Lau, avant de l'embrasser.
je dois vous quitter pour me rendre chez un brave qui me loue pour la journée. Je reviendrai prendre des nouvelles et puis.. j'aurai peut ëtre l'occasion de le rencontrer sur le chemin..Qu'Aristote vous protège!
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Plusieurs jours étaient passés,la famille De Daïkinée n'avait toujours pas de nouvelles. Le temps devenait maussade,les bourrasques rendaient la cueillette des fruits d'automne pénibles,Memie empruntait toujours le chemin boisé,pour ramasser noisettes, noix et champignons pour tenir l'hiver. Sentir l'odeur des feuilles fraichement tombée et les piétiner semblait le rapprocher de son fils,le froid venait rapidement cette année..Regarder, chercher le moindre signe était une seconde nature. Comme tous les matins,Memie passait,n'osant pas troubler la maisonnée. Elle marmonnait :A quoi bon remuer la peine?
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Lau était en train de donner un dernier coup de nettoyage et de rangement avant que Aca arrive. La nounou s'occupait des enfants. C'est elle qui alla ouvrir lorsque quelqu'un frappa à la porte.

Madame, on vous demande à la porte.

Lau sourit et pensa de suite que c'était Aca qui était enfin arrivée. Elle s'était vu en taverne juste avant, mais son amie lui avait dit qu'elle la rejoindrait chez elle. Elle réajusta un peu ses vêtements et ses cheveux, puis s'empressa d'aller accueillir son amie.

Acaaaaa !!!! Te voilà enfin !! Entres, ne restes pas dehors voyons ! Tu vas voir, la maison est super grande !!

Elle aida son amie avec ses bagages, et la laissa prendre un peu ses repères.
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Accompagnant son amie Aca, Geffroy de Belmont , attendit sur le pas de porte, tout en saluant Lau,

Bien le bonjour, et enchanté de faire votre connaissance, Aca m'a fait des éloges à votre sujet.

Après avoir déposé les affaires, elle vit avec Lau les deux petits bouts de chou, maelys et Tom.

Olala, comme tu as grandi ma chérie!!!!!!!!!!!! tu viens faire un bisou à tata?

Elle se mit à genoux et écarta les bras.

Bonjour petit Tom. La dernière fois que je t'ai vu, tu étais tout petit petit.

Elle fait la taille avec ses doigts en souriant.

On repars lundi, lau, nous continuons notre tour de Bretagne.

Elle sourit

aca suivait lau à travers tout le logement, le découvrant.

Oui en effet il est spacieux. Quant au tour de bretagne, comme je dois aller avec jessi, je dois encore voir.

Et toi alors que deviens-tu? As-tu du travail en tant que tribun?

Le lendemain, Fanch, Lau et Jess devaient parler d'un sujet important, il avait donc demander à sa femme et à son compagnon d'armes de venir dans le salon près du feu.

L'air grave, il commença dès que les deux femmes furent installées et que le chauve leur aient offert une boisson chaude pour se réchauffer, il prit la parole.


En regardant sa femme, Mon amour, puis son regard se tourna vers Jess, mon amie de toujours, il prit une grande inspiration j'aimerais votre avis à toutes les deux sur la vie en Bretagne, j'ai l'impression que ce Duché, ou plutôt ce Grand Duché coule, l'intégration y est difficile, les gens sont pas toujours très accueillant et la politique actuelle est pour moi mauvaise.

J'ai aimé ce pays, il fût mien pendant tous ces mois passés ici, j'ai tout fait pour m'y intégrer, j'ai tout fait pour que vous vous sentiez bien aussi mais aujourd'hui, je me sens encore étranger.

J'ai eu des nouvelles de nos compagnons d'infortune lors de la guerre Jess, ils sont tous en train de s'installer en Guyenne, à Bazas et ils nous ont proposés de venir les rejoindre.

Je vous avoue que cette proposition est très alléchante, ils sont mes amis, j'ai saigné pour eux, avec eux, j'ai envi de recommencer et de tenter de relever la Guyenne après les désastre de cette année passée.

Je sais que tout n'est pas rose la bas, loin de la, nous avons tous des gens que nous ne voulons pas revoir.

Alors voilà ma question, que pensez-vous de notre vie, que voyez vous pour notre futur?

Sachez déjà qu'Hailé veut rester ici, il s'y sent bien et est content d'être boulanger, il retrouve des couleurs alors je n'obligerais personne à ma suivre, j'ouvre donc cette discussion et je me plierais à la majorité de notre petit groupe, de notre famille. Il regarda Jess droit dans les yeux
Car oui, pour moi, Jess, tu fais parti de la famille.


Une petite pause pour boire une gorgée de sa boisson et il reprit.

J'ai démissionné de la Diplomatie Bretonne aujourd'hui, la ligne politique et Diplomatique du Grand Duché va à l'encontre de mes principes, je ne pourrais donc pas la défendre.

Il s'arrêta de parler pour laisser place au dialogue familiale.
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Memie passait comme tous les matins, devant la maison. Elle soupira avant le virage, haussa les épaules en passant devant et sourit en entamant le petit sentier pour rejoindre le bois. L'absence ne lui faisait rien car elle savait toute sa petite famille à l'abri du besoin.Memie respectait l'intimité de ces jeunes gens car depuis que Lau était tribun elle, devait bien avoir assez de tracas. Elle aperçut Fanch, alors elle décida de s' y arrêter: elle vit une silhouette féminine entrer dans la maisonnée.
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Memie avait bien hésité avant de se risquer chez Lau et Fanch. Elle était chargée de fruits d'automne et savoir ce que devenait Hailé démangeait sa curiosité.
TOC! TOC!
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La Rosita était à l'étage, en train de s'occuper des enfants. Leurs parents étaient au rez de chaussée à discuter de quelque chose de très important concernant leur avenir. La Rosita s'en fichait, elle aimait la Guyenne. Et pis, elle avait pas vraiment le choix de suivre de toute façon. Mais elle adorait Maélys et Tom et ses patrons n'étaient pas bien méchant.

Maélys, prête ton jouet à ton petit frère, tu vois bien qu'il veut y jouer. Faut apprendre à partager ma p'tite hein.

La Rosita sourit en voyant la petite prêter le jouet à son petit frère. D'un coup, elle entendit son patron crier :

Maélys sois sage et veille sur ton p'tit frère, je reviens !

La Rosita s'empressa de redescendre pour aller ouvrir la porte, et vit cette Dame qu'elle avait déjà vu. La belle soeur de ses patrons. Elle lui fit un sourire.

Bonjour m'dame ! Monsieur et Madame sont occupés pour le moment, une discussion importante. Puis je prendre un message ?

Lau regarda son époux en esquissant un sourire. Leur décision était prise, ils voulaient partir et elle en était ravie. Elle allait pouvoir se rapprocher de sa soeur. Puis elle se tourna vers Jessi :

En effet nous ne t'obligeons à rien, mais saches que nous serions ravie si tu décidais de repartir avec nous. A toi de voir ma belle.

Pendant qu'ils papotaient, elle entendit Rosita prendre le message de la personne qui était venu. Cependant, elle ne réussi pas à entendre la voix de la personne.
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Memie sourit et fit un signe de tête.
Je connais bien la famille de Messire, je suis sa belle- soeur. Dîtes lui que je lui envoie un pigeon dés ce soir, je comprends fort bien cette situation car je porte moi m^me les armoiries de la famille . Que notre Aristote veille sur eux!je repasserai pour le panier en réglant l'affaire.avec votre maitre.au revoir servante.
Memie remit son chaperon avant de repartir braver le vent du nord, quelques flocons commençaient à tomber
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