Theolenn
Theolenn lit et relit
le mystère est entier, elle ny comprend rien de rien et ça la titille! Il faut! Elle naura de cesse davoir trouvé
ne fut-ce quune piste, même un début
il en va de sa tranquillité desprit!
et de celle de Morelius
Alors elle lit et relit, même en oubliant volontairement un mot sur deux, puis sur trois et ainsi de suite. A lenvers, en commençant par la fin, rien!
Elle essaye en assemblant les majuscules: CHESLOTCTSRCEFEFEAAMLNA, peut-être sans les majuscules de début de phrases? HESLTTSRCEFEFEAMLN insensé!
Puis elle saccroche au sens premier du texte en pensant « alcool » , évidemment en grande partie ça marche: leau qui monte en vapeur sous laction du feu, leau de Feu récoltée, donc qui brule le gosier Mais que viennent faire la terre et le sel dans laffaire? Et puis quelque chose la chiffonne depuis le début, elle repense à sa trouvaille du grenier, les instruments si perfectionnés et les fioles, pourquoi les avoir cachés? Et soudain un nom lui saute aux yeux! Et là, plus elle réfléchit plus la chose devient évidente.
Mais oui bon dieu, évidemment, cest même certain!
Livide, elle informe Morelius de ses déductions car tout concorde, Sherlock na plus aucun doute.
- Je crois enfin, je suis certaine que lhomme qui vivait ici nétait pas un simple rebouteux, cétait un alchimiste!
Effarée par le verdict quelle énonce, Theolenn continue la voix aussi blanche que son teint, hormis le bout de son nez, si vous avez bien suivi.
- Regarde, le langage si hermétique, Hermès lui-même qui est cité dans les écrits, son symbole: les ailes, comme sur les caducées tout correspond!
Et puis cet appareil qui ressemble en effet à un alambic mais il est trop perfectionné pour ne servir quà ça. Pourtant cest évident, ça sert à distiller ou à fragmenter peut-être même à produire des choses, des choses impensables, en tous les cas: à transformer la matière en une autre.
Theolenn est perplexe. Ils sont soit dans la maison de Merlin ou bien dans celle du diable!??!
Cest excitant et terrifiant à la fois, tout ce quelle adore à condition que Morelius ne reste pas trop éloigné car un froid étrange la gagne, un froid quelle connait bien pour lavoir maintes fois éprouvé, celui quengendre la peur quand linconnu sinstalle et que sa nature nest pas encore vraiment définie.
Néanmoins elle résiste, et puis elle meurt littéralement de faim.
- Morelius, il faudra chercher dans les autres livres. Il y en a peut-être un qui donne les clés, la signification des formules utilisées pour mystifier volontairement le message. Il nous faut trouver un code bien précis
Regagnant la cheminée, autant pour tenter de sy réchauffer le sang que pour voir où en est le repas, elle se réjouit de pouvoir annoncer que:
- Je pense que les carottes sont cuites !
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Alors elle lit et relit, même en oubliant volontairement un mot sur deux, puis sur trois et ainsi de suite. A lenvers, en commençant par la fin, rien!
Elle essaye en assemblant les majuscules: CHESLOTCTSRCEFEFEAAMLNA, peut-être sans les majuscules de début de phrases? HESLTTSRCEFEFEAMLN insensé!
Puis elle saccroche au sens premier du texte en pensant « alcool » , évidemment en grande partie ça marche: leau qui monte en vapeur sous laction du feu, leau de Feu récoltée, donc qui brule le gosier Mais que viennent faire la terre et le sel dans laffaire? Et puis quelque chose la chiffonne depuis le début, elle repense à sa trouvaille du grenier, les instruments si perfectionnés et les fioles, pourquoi les avoir cachés? Et soudain un nom lui saute aux yeux! Et là, plus elle réfléchit plus la chose devient évidente.
Mais oui bon dieu, évidemment, cest même certain!
Livide, elle informe Morelius de ses déductions car tout concorde, Sherlock na plus aucun doute.
- Je crois enfin, je suis certaine que lhomme qui vivait ici nétait pas un simple rebouteux, cétait un alchimiste!
Effarée par le verdict quelle énonce, Theolenn continue la voix aussi blanche que son teint, hormis le bout de son nez, si vous avez bien suivi.
- Regarde, le langage si hermétique, Hermès lui-même qui est cité dans les écrits, son symbole: les ailes, comme sur les caducées tout correspond!
Et puis cet appareil qui ressemble en effet à un alambic mais il est trop perfectionné pour ne servir quà ça. Pourtant cest évident, ça sert à distiller ou à fragmenter peut-être même à produire des choses, des choses impensables, en tous les cas: à transformer la matière en une autre.
Theolenn est perplexe. Ils sont soit dans la maison de Merlin ou bien dans celle du diable!??!
Cest excitant et terrifiant à la fois, tout ce quelle adore à condition que Morelius ne reste pas trop éloigné car un froid étrange la gagne, un froid quelle connait bien pour lavoir maintes fois éprouvé, celui quengendre la peur quand linconnu sinstalle et que sa nature nest pas encore vraiment définie.
Néanmoins elle résiste, et puis elle meurt littéralement de faim.
- Morelius, il faudra chercher dans les autres livres. Il y en a peut-être un qui donne les clés, la signification des formules utilisées pour mystifier volontairement le message. Il nous faut trouver un code bien précis
Regagnant la cheminée, autant pour tenter de sy réchauffer le sang que pour voir où en est le repas, elle se réjouit de pouvoir annoncer que:
- Je pense que les carottes sont cuites !
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