[RP] La Tour aux Etoiles

Timonstre

Une fois Callix soigneusement recousu, Timonstre vérifia son état qui semblait maintenant stabiliser. Callix semblait dormir et c’était très bien, elle avait vraiment besoin de se reposer pour se refaire des forces et les évènements qui avaient suivi l’accouchement l’avait encore un peu plus affaibli. Tout rentrerait dans l’ordre d’ici quelques jours de repos. Voyant Cat s’installer pour veiller sur la mère, Timonstre savait qu’elle pouvait avoir confiance en elle pour surveiller l’état de Callix, elle retourna donc au chevet de El qui semblait avoir repris un teint plus normal, mais il ne s’était toujours pas réveillé. Elle revérifia les pansements qui étaient légèrement souillés. Elle passa un linge humide sur son front et s’installa le plus confortablement possible. Elle aussi avait eu une journée pleine de rebondissement et elle commençait à être un peu exténuée, mais étant donné que El n’avait donné aucun signe de vie, sauf le teint qui rosissait un peu, il n’y avait pas eu d’autre changement. En attendant le Fou, lui dire :

Citation:

Pour Elween ca ira ? Si tu as besoin tu le dis. Tant que je peux rester auprès de ma Bonne Etoile moi ca me va.

Elle tourna la tête vers lui, lui fit un léger sourire et lui répondit :

Je crois que ça ira, il me reste plus qu’il finisse par se réveiller et tout devrait aller mieux. Je te remercie de l’offre, mais je ne pense pas avoir besoin pour l’instant, surveille ta femme et avertit moi s’il y a un problème ce sera déjà beaucoup…

Sur ses quelques mots, elle se retourna vers l’escalier, ayant entendu de petits pas, c’est alors qu’elle vit Sio sur le bord de la porte, le Fou s’activa rapidement, le voyant se diriger vers son fils, elle attrapa rapidement Sio, afin d’éviter que cette dernière voie le champs de bataille et qu’elle accoure pour voir sa mère qui a vraiment besoin de sommeil. Entendant Ylan, elle espéra que le petit n’avait pas faim… Une fois que le Fou eu pris son fils, Timonstre parla doucement à Sio.

Regarde ma belle ton papa s’en vient avec ton petit frère, attend-le ici.

Elle fit un rapide geste de la tête vers ce dernier pour lui faire comprendre qu’il pouvait y aller, sachant que l’hémorragie avait été éradiquée, elle savait que tout ce qui manquait maintenant à la sauvageonne c’était du repos. Elle se sentait exténuer, mais elle devait surveiller l’état de El. Après un certain temps, elle plongea dans un demi-sommeil, elle assurait sa surveillance mais sans plus, elle devait aussi se reposer, au cas où une autre surprise se présente. Elle ne remarqua donc pas que la sauvageonne s’était éveillée et levée, elle sursauta par contre quand elle entendit une porte se fermée doucement. Elle regarda rapidement El, qui dormait toujours, mais qui semblait encore un peu mieux et se tourna vers l’endroit où Callix devait normalement dormir et découvrit l’endroit vide, elle s’affola un peu ne la voyant pas, mais où pouvait-elle être passée. Dans son état, elle ne devait surement pas être allée bien loin… Elle regarda donc rapidement autour d’elle, afin de voir toute les portes qui pouvaient avoir été fermées. C’est à ce moment qu’elle l’entendit qui appelait son ange. Timonstre fut un peu soulager en entendant le Fou lui répondre, mais elle voulait voir l’état de la femme, elle ne voulait surtout pas qu’elle s’épuise encore plus, elle ouvrit donc avec délicatesse la porte, puisqu’elle voulait éviter de réveiller Cat, qui dormait du sommeil du juste, pour constater que la sauvageonne était là et que son visage était livide…
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Pour une fois, le Fou fit preuve de sagesse en acceptant la décision de Cat. Il récupéra donc délicatement son fils nouveau-né dans le creux de son bras, lui créant ainsi un berceau de chaleur et de tendresse. Cependant le visage de l'ange noir était tiraillé par le doute et l'on pouvait presque y lire ses pensées qui défilaient à toute allure. Sa voix, habituellement douce et chaleureuse, trahissait également ce sentiment : elle semblait à présent sortie d'outre-tombe.

La féline retourna au chevet de Callix, bientôt rejointe par l'infirmière. Celle-ci lui montra où et comment suturer, et les deux jeunes femmes se mirent au travail, accompagnées par les pleurs du petit Ylan. Mais le nouveau-né, probablement rassuré par la présence de son père et l'effet du bain, cessa de pleurer rapidement.

Seuls les conseils de Timon résonnaient à présent dans la pièce de vie, entrecoupés de clapotis discrets provenant du baquet.
Le travail était ardu et minutieux mais les deux jeunes femmes ne rechignaient pas à la tâche. Chaque seconde qui s’égrenait était précieuse pour la bonne étoile, sans compter le fait qu'Elween était toujours inconscient et sans soins tant que la sergente serait au chevet de la jeune accouchée.

La féline officiait en se mordant les lèvres sous l'effet de la concentration, veillant à ne pas faire plus de dégâts. Heureusement, l’inconscience de Callix leur facilitait la tâche ; cependant la proximité forcée des deux jeunes femmes était gênante et entravait certains mouvements. Le moindre geste devait donc être calculé et réévalué au dernier moment.

Le bruit léger des clapotis avait disparu dans leur dos, et Cat sentait le regard perçant du Fou sur sa nuque. Seuls quelques points devaient encore être faits, et l’hémorragie avait été stoppée grâce à Timon qui avait su la localiser sans le moindre doute.
La sergente félicita la féline une fois le travail achevé puis lui demanda de veiller sur la tigresse. Cat opina du chef et s’exécuta sans broncher tandis que Timon retournait au chevet du Doc.

La pistacheuse crut voir un bref sourire sur le visage de la bonne étoile alors qu’elle lui épongeait le front sous l’œil attentif de l’ange noir. Elle fronça les sourcils quelques secondes, perplexe, se demandant si elle avait rêvé, puis haussa les épaules en mettant cela sur le compte de la fatigue.

Fou avait dû se rendre compte de son changement d’attitude car il vint la trouver pour la remercier, et l’incita à se reposer. Cat voulut protester puis y renonça : c’était son tour d’être docile. Elle se dirigea donc vers le canapé et s’y installa confortablement.
Sitôt ses paupières closes, la féline sombra dans un profond sommeil : sa dernière nuit remontait à des lustres. Elle n’entendit pas la poussière d’étoiles entrer en trombe dans la pièce de vie et son père l’écarter in extremis de la sauvageonne, ni Timon prendre soin d’El.

Son sommeil était agité et empli d’événements sans queue ni tête ; Darga était dans le Syl Fou Plaît en proie aux flammes avec la menotte de la petite Katara serrée dans sa main, et l’appelait :

Mon ange, tu es où ?

Etrange… Darga avait une voix très efféminée, qui ressemblait à s’y méprendre à celle de Callix. Callix ?
Cat se leva d’un bond et aperçut Timon qui se dirigeait vers l’escalier, ouvrant la porte.
La bouche pâteuse, semblable à un lendemain de soirée trop calvanisée, elle manifesta péniblement son incompréhension, puis se tourna vers la couche de la sauvageonne

Elle… elle est où Callix ?

Sur ces mots, elle courut rejoindre Timon, manquant de marcher sur El au passage
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Callixta

Callix sentait ses jambes faiblir tout petit doucement, mais l'envie de voir ses enfants et son époux était plus forte que le reste.
Elle s'apprétait à appeller de nouveau quand la porte de la chambre à l'étage s'ouvrit et qu'elle vit sortir son ange noir en trombe, restant quoi au sommet de l'escalier de la voir debout derrière la porte qui menait à ses marches et à ses amours.
Il prononça son nom en restant figé sur le palier du premier, la façon dont son Fou avait dit "Callix" refletait milles et un sentiments, allant de l'allégresse à la colère de la voir là.

La sauvageonne détourna la tête quand le porte sur son coté s'ouvrit sur Timon qui la détailla rapidement prenant une mine grave devant la probable paleur de son teint.
Cela étant la tigresse avait toujours eu une peau d'opale, si l'infirmière de l'Ost s'inquiétait, c'est qu'elle devait être devenue translucide.
Cette pensée la fit sourire, et s'appuyant un peu plus contre le mur derrière elle, Callixta s'adressa à la jeune femme.

T'inquietes, ça va, je t'assures, je serais encore mieux dans mon lit, avec mon fils, ma fille et mon mari, avec les miens.
Si tu veux tu pourras vérifier, mais plus tard s'il te plait, là je ne veux qu'une chose, "eux"...

Le regard de Callix était teinté de détermination et de supplique mélangés, et de toute façon quoiqu'elle dise, d'une façon ou d'une autre la sauvageonne monterait à l'étage voir les siens.
Cathy apparu aussi dans l'entrebaillement de la porte, encore à demi ensommeillé et toute essouflée, lui envoyant un immense sourire, elle repondit.

Je suis là Catounette, mais plus pour longtemps

Callixta se tourne légèrement, relevant la tête pour regarder son amour en souriant malgrè son bas ventre qui commençait à la tirailler, et ses jambes flageollantes.

Mon ange, tu descend me chercher où je me débrouilles seule pour te rejoindre ???

Un sourire amusé s'affiche sur son visage, sachant très bien qu'il y a de grandes chances pour qu'il dévale les escaliers à toute allure, au risque de se rompre le cou.
Tendant la main vers une rampe que son ange avait installé durant sa grossesse pour l'aider à monter les étages, Callix entame de monter la première marche.

Lemayeur

Callix titubait en se s’appuyant sur le linteau de la porte de la salle commune. Le simple fait de la voir en vie, même si elle était d’une lividité à faire pâlir un verre de lait, l’emplissait d’un bonheur incommensurable. Même la présence des ses deux trésors n’aurait probablement pas suffit à lui maintenir la tête hors de l’eau s’il avait du, une fois de plus, perdre son aimée. Bien que le doute persisterait encore bien longtemps et il serait le dernier à s’en plaindre.

Passés les premiers moments de réjouissances, qu’il extériorisa bien peu, le Fou fronça les sourcil d’un air de reproche envers Callix. Il ne pouvait cependant pas la blâmer, en pareille situation, il n’aurait pas agi autrement. Il savait de plus l’importance que pouvaient avoir ses enfants aux yeux de Callix, bien plus que pour une mère aimante et attentionnée.

Les deux amies, qui avaient littéralement arraché Callix et Ylan des mains de la dame à la faux, se précipitèrent aussi à la suite de la Sauvageonne. Quel réconfort de se savoir ainsi entouré et soutenu. Toutes deux s’enquirent du l’état de Callix qui tenta péniblement de le rassurer. De toute manière, sa décision était prise, elle rejoindrait ses joyaux, dusse-t-elle gravir les étages avec ses dents. Face à une telle détermination, le Fou ne put que sourire en secouant la tête. Elle était terrible…presque aussi têtue que lui.

Toujours chancelante, elle entama l’ascension. Celle de la première marche du moins. Le Fou hésita une fois de plus. Siobhan maîtrisait l’usage des escaliers mais ne devait cependant pas se précipiter dans les jupes de sa mère. Ylan quand à lui ronchonnait de plus en plus, et même les bras protecteurs de son père ne semblaient plus lui suffire. Il descendit cependant les marches, tenant son fils comme s’il avait été en cristal. D’ailleurs ne l’était-il pas ce petit morceau de bonheur, ce présent de la Vie.

Mais attend bourrique !!!

Il tendit le petit braillard aux deux jeunes femmes.

Je peux confier cette merveille à l’une de vous ? Mais attention ça casse hein !!!

Il leur fit un clin d’œil complice. En dépit de l’état de faiblesse de Callix, la joie et la bonne humeur réinvestissaient la Tour.

Normalement il doit pas trop avoir de dents, mais…

Il chuchota pour que Callix ne se presse pas inutilement

…à mon avis il a les crocs. Accompagnez nous la haut, je vais soutenir Callix jusque là. Oh puis non…

Avec d’infinies précautions, il prit son épouse dans ses bras, et la transporta malgré ses faibles protestations jusque dans la chambre aux étoiles. Un étranger à cette aventure aurait put y voir jeune marié portant son épouse le soir de leur noces. Ce n’était cependant pas une union qui allait se dérouler dans cette chambre au plafond constellé d’étoiles multicolores, on serait proche de la fusion et tout les acteurs de cette délivrance y seraient conviés.

Callixta

Callix se mit à sourire en entendant son ange commençer à descendre les escaliers avec leur trésor dans les bras, se mettant quasi à jurer mécontent contre elle.
Relevant vivement la tête, elle l'aperçut qui avait dévalé les escaliers plus vite qu'il ne l'avait jamais fait, du moins sans arriver les fesses par terre.

Hé ho !!! Ca va hein !!! Tu sais ce qu'elle te dit la bourrique !!!

Tendrement, elle passa une main dans les petits cheveux noirs de son fils avant que son mari le donne à une de ses deux infirmières.
Une fois de plus on éloignait son fils, mais c'était pour une bonne cause, cependant les petits cris qu'il poussait lui fendait le coeur, cet appel pleureur, lui vrillait l'âme.

Son ange noir chuchotta de façon à ce qu'elle ne puisse entendre, lui faisant faire la moue, elle n'aimait pas qu'il lui cache les choses, ça ne presageait en général rien de bon.
Il commença par vouloir l'aider à gravir les marches pour finir par la soulever tel un fétu de paille, pour la monter à l'étage.

Mais... J'aurais pu... Oh pis après tout...

Finalement la tigresse se résigna à se laisser monter au premier, plus vite là haut, plus vite avec ses étoiles.
La poussière était restée étonnament sage sur le palier sans descendre, chose assez rare, dès qu'elle en avait l'occasion elle s'amusait dans les escaliers.
Son Fou la déposa enfin sur la couche de leur chambre, avec toutes les précautions nécessaire, il ne fallut pas longtemps à Siobhan pour crapahuter sur le lit et sauter sur sa mouma.
Le sourire aux lèvres, Callix serra sa puce tout contre elle, l'embrassant tendrement, cajolant sa petite puce devenue maintenant grande soeur.

Ca va ma puce ? Tu as vu ton petit frère ?

Sa fille d'acquiesser en argumentant, qu'il était tout petit et pas drôle, qu'on pouvait pas jouer avec, puis s'approchant d'elle, elle lui touche le ventre avec un regard tout étonnée s'écriant : "Bah !!! l'es où le ros bidon ???"

La sauvageonne ne put s'empecher de se mettre à rire, pestant contre ses infirmières qui mettaient du temps à monter les marches, peut-etre fallait-il que son ange noir aille les porter à leur tour...

Timonstre

Timonstre ne voulait pas déranger la famille réuni, elle prit Ylan des mains du Fou, le catina un peu. Elle aimait vraiment beaucoup les enfants et cela lui fit vraiment plaisir, par contre, elle ne pouvait pas les suivre, elle devait retourner au chevet de El, comme elle ne savait toujours pas trop comment il allait, il lui fallait veiller sur lui jusqu’à son réveil. Elle remis donc le petit à Cat et regarda le couple. Voyant que le Fou apportait dans ses bras Callix, Timonstre savait qu’il ferait attention. Elle se retourna donc vers Cat et lui tendit le poupon un peu à regret d'ailleurs…

Cat, Callix semble quand même bien et comme ton ami ne s’est pas réveillé encore, je crois que ma place est vraiment à son chevet. Je ne voudrais pas vous dérangez non plus, alors vaut peut-être mieux que je retourne auprès de lui.

Elle était vraiment contente d’avoir pu aider et cela l’avait vraiment marqué, elle avait pu se rendre utile, cela la rendait vraiment heureuse, mais elle ne voulait vraiment pas déranger les retrouvailles de la petite famille. Callix semblait très faible et avait un teint pas très naturel, mais la fatigue et les évènements devaient y être pour beaucoup, donc Timonstre était convaincue que le repos et le bien-être de se retrouver en famille lui ferait le plus grand bien.

Cat, s’il y a un problème quoi que ce soit vient me chercher, en attendant, j’espèrerai que ton ami, se réveille bientôt. Le fait de ne pas le voir réagir me déconcerte un peu. Je ne te cacherai pas que je vous aurais bien suivi, mais ce ne serait pas digne d’une infirmière de laisser un de ses patients, un étage plus bas sans surveillance.

Elle avait l’impression qu’une amitié avait débuté avec les habitants de la tour et cela lui fit chaud au cœur, puisqu’elle les appréciait vraiment beaucoup. Elle espérait que tous deviendraient amis, cela lui ferait vraiment très plaisir, puisque l’expérience qu’elle venait de vivre auprès d’eux était d’abord particulière et en même temps très enrichissante. Timonstre regarda donc le Fou amener sa belle en haut et finit par se diriger vers l’endroit où elle avait laissé El et se retourna vers Cat.

Tu diras au nouveau papa, s’il a une minute de venir m’aider, je monterais bien ton ami en haut pour être auprès de vous…
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Elween95

Un oeil s'ouvre , la vue tout d abord floux redevient peu a peu normale ..Un visage se dessine petit a petit , celui de Timon
Le doc se redresse difficilement , un arriere gout au fond de la gorge , bouche pateuse et et ma l de tete
Un regard rapide dans la piece vide puis il se tourne vers sa sauveuse

Sont ou ?

Le bras d'appui le lache un instant le laissant tomber sur l'infermiere , il se reprend saississant l'avant bras de Timonstre et la tirant plus vers lui jusqu'a ce que sa bouche soit a hauteur d oreille

Un ptit Gars ...Hein ?....

Lentement il se releve , chancellant un peu et prenant appui contre le mur , visage baissé

C'est un garçon dis moi ?

Sa main passe sur les bandages puis remonte derriere sa nuque qu il frotte tout en faisant des mouvement circulaire de la tete

Merci pour tout ...Mais je dois y aller ...Vas vite les rejoindre

Il avait remarqué dans les coups d'oeil insistant qu'elle portait vers l'escalier l'envie qu'elle avait d'etre presente a la suite des evenements

Passes donc a l'asile que j ai l'opportunité de te remercier et embrasses parents et enfants de ma part

d'un pas hésitant il se dirige vers les marches menant a la sortie se retournant juste pour envoyer un clin d'oeil suivi d'un sourire a l'infirmiere de l'Ost ...
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---fromFRTite_cathy

Callix était là, debout devant elle. Elle regarda la pistacheuse d'un air amusé avant de lui adresser un sourire radieux puis lui tourna le dos et entreprit de gravir lentement l'escalier en colimaçon.

Cat fronça les sourcils en la voyant faire : la sauvageonne tenait à peine sur ses jambes mais elle voulait absolument monter à l'étage. C'était à se demander lequel des deux était le plus borné. La féline secoua la tête puis commença à rire en voyant l'air dépité du Fou, un de ces rires qui permet de se libérer de sa nervosité à la suite d'événements tragiques ou angoissants.

L'ange noir descendit prudemment les marches en pestant gentiment contre sa bonne étoile,son adorable fardeau dans les bras.
La féline rit de plus belle en entendant les dires échangés entre les deux tourtereaux et laissa le soin à Timon de recueillir le petit astre, elle-même étant incapable de le faire à cause des soubresauts qui l'animaient.
Les propos du Fou la firent se calmer un peu, même s'il n'y avait pas péril en la demeure pour l'instant. Quoique... Cat ne savait pas combien de temps il s'était écoulé depuis la délivrance de Callix. Le petit homme était donc en droit de demander à se substenter incessamment sous peu.

L'ex-forgeron s'empara délicatement de sa femme avant de la monter à l'étage, tandis que la sergente s'inquiétait de l'état de santé du Doc.
Ni une ni deux, cette dernière confia l'enfant à la féline comme à regret, un air de déception pointant sur son visage. Cat écouta les consignes de l'infirmière tout en berçant Ylan, espérant ainsi calmer ses geignements. Cela avait très bien marché pour sa nièce, et elle n'avait rien à perdre.

Peine perdue cependant : l'astre céleste n'était pas aussi docile qu'Aénor ; rien d'étonnant vu ses têtes de mule de parents !
Cat sourit puis allait entamer son ascension lorsque Timonstre s'adressa de nouveau à elle. Elle l'écouta puis opina du chef pour lui faire part de son consentement et entama la montée, les yeux noyés dans le bleu du regard de l'astre céleste. En cet instant, la Terre aurait bien pu s'écrouler que la pistacheuse s'en serait fichue comme de l'an quarante, toute à son spectacle.

Le jeune Ylan se faisait un peu moins grincheux, lui permettant d'entendre qu'Elw avait repris connaissance et était sur le point de prendre la poudre d'escampette.
Le rouge monta aux joues de la féline qui s'empressa de faire demi-tour et de faire irruption dans la pièce de vie, une expression féroce sur le visage.

Elw ! Arrête tes bêtises maintenant et reste ici ! Timon a pris soin de toi, ce n'est pas pour que tu lui claques entre les pattes maintenant ! Tu comptes faire quoi ? sortir dans la rue puis faire deux pas avant de t'effondrer ?

Elle fit demi-tour en grommelant, et disparut dans la cage d'escaliers laissant Elw sous bonne garde. S'il croyait qu'il pourrait s'en tirer comme cela, il connaissait très mal la sergente !

Cat arriva au premier sans encombre cette fois, rien n'étant venu perturber son ascension. Elle cala délicatement Ylan dans le creux de son bras afin de frapper doucement à la porte de la chambre pour prévenir de leur arrivée, puis entra.

La sauvageonne, les traits tirés mais radieuse, était allongée sur sa couche, Sio dans les bras, sous les yeux de l'ange noir.
La féline s'approcha et déposa délicatement l'enfant dans les bras de sa mère puis recula de quelques pas. Le jeune Ylan s'était calmé instantanément, sans doute bercé par les battements du coeur de sa mère, sa petite menotte posé sur le sein maternel.
La gorge nouée, la pistacheuse ne perdait pas une miette du premier contact digne de ce nom entre la mère et le fils. Elle sentit ses yeux s'emplir peu à peu de larmes qu'elle s'empressa de chasser d'un revers de main puis alla timidement mander l'ange noir

Fou, Timon demande s'il est possible que tu ailles chercher Elw afin qu'elle puisse être ici, avec nous. Tu veux bien ?
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Lemayeur

Le Fou apprécia grandement la discrétion de leur amie. Frapper à la porte avant de les rejoindre témoignait d’une profonde considération car au vu des circonstances, il était tout à fait improbable que les amoureux fous de la Tour puissent s’adonner au simulacre de la reproduction. Simple respect de l’intimité familiale venant de quelqu’un qui pourtant y était entrée de plein pied, prodiguant une aide sans laquelle ce merveilleux jour se serait transformé en un cauchemar sans fond.

Etendu le long de son épouse, leur fille callée entre eux deux, le Fou contempla, les yeux emplis d’un bonheur ruisselant, l’arrivée du Roi des étoiles. Un sourire ininterrompu et probablement niais ornait son visage rayonnant.

Cath déposa l’enfant dans les bras de sa mère qui de suite ouvrit son décolleté et en fit jaillir sa poitrine redevenue imposante pour l’occasion. Sans se faire prier, Ylan se rua sauvagement sur son unique source d’attention. Il semblait avoir fait ça toute se courte vie, bien qu’on assistait là à une toute première. Le Fou glissa son gros index calleux dans la petite main de son fils. De l’autre il caressait les cheveux en bataille de celle qui désormais venait de perdre l’exclusivité de ses parents.

Pour le moment Sio ne semblait pas trop appréhender la situation sous cet angle et observait scrupuleusement ce petit bonhomme qui lui tirait des petits rires sonores à chaque fois qu’il bougeait d’un fifrelin. Tous étaient comblés. Son regard rejoignit celui de sa bonne étoile. Le bonheur qu’il y trouva malgré l’intense fatigue qui y séjournait aussi lui fit perdre définitivement toute contenance. Ses yeux s’embuèrent avant que ses joues à nouveau s’inondent de larmes de joie. Larmes qui terminèrent leur descente sur le sommet du crâne de Sio.

La gamine se retourna vivement vers son père et vit avec effroi que celui-ci pleurait. Elle s’en inquiéta aussitôt et le Fou n’eut de cesse que de la rassurer.

Sont bizarre les grands hein ? Ils pleurent quand ils sont contents !!! C’est fou non ?
Je suis tellement content que ton frère soit enfin arrivé. Tu sais j’ai aussi beaucoup pleuré quand tu es née. Peut-être même plus, je sais pas.

Il essuya ses larmes et remarqua que Cath n’était pas trop à l’aise non plus. Finalement il ne savait que peu de choses à son sujet. Un jour il lui en reparlerait.

Il se tourna encore une fois vers Callix pour lui poser une question muette. Celle-ci lui fit une réponse tout aussi muette d’un hochement approbateur de la tête. Hélas l’infirmière était restée auprès de son autre patient dans la salle.

Cath, ca serait bien si…

Au même moment Cath avait commencé sa phrase elle aussi. Après un moment d’hésitation mutuelle, il la laissa terminer. Et sa requête tombait à point nommé.

Je vais y aller Cath, je regarde encore un peu cette merveille et j’y vais.

Lentement, à regret même, il sorti du tableau familial pour aller chercher l’agonisant. Il le déposerait dans la chambre d’ami, juste à côté de la chambre aux étoiles. Il était hors de question que la Mort ne vienne trop près de le Vie. Conditionné par une ancestrale superstition peut-être, le Fou ne voulait prendre aucun risque. Lors qu’il rejoignit la salle il trouva un Elween en relative bonne forme et décida qu’il ne le porterait pas comme il l’avait fait avec Callix. Le boucher semblait même sur le départ.

El, il est pas question que tu sortes dans cet état, vient nous rejoindre à l’étage pour te requinquer un petit peu au moins. Y a de la place.

Il afficha un petit sourire moqueur lorsqu’il s’adressa à Timon.

Par contre on a besoin urgemment de toi là haut, tu viens. Je suis sur que El est capable de monter quelques marches seul vu qu’il s’apprêtait à partir tout seul.

Allez zou !!! hop hop hop !!!

Il gravit les marches quatre à quatre pour rejoindre la chambre du bonheur

Timonstre

Timonstre fut ravis de voir l’œil de El s’ouvrir, c’était bon signe, il était donc sortie du pétrin et cela lui fit terriblement chaud au cœur, cela signifiait donc, qu’elle avait vraiment très bien travailler. Lorsqu’il lui demanda si le nouveau né était un garçon, elle sourit et lui répondit :

Oui, c’est bien un garçon et le Fou semble être très heureux.

Le voyant essayer de se lever, elle essaya de le retenir un peu, mais voyant qu’il voulait se lever, elle l’assista donc. Elle ne pensait pas qu’il était vraiment idéal pour lui de se lever et encore moins de marcher, elle voulait le retenir mais elle ne le connaissait pas trop et ne voulait surtout pas que son insistance à vouloir le soigner passe pour une obsession de sa part. En voyant Cat revenir, cela lui fit plaisir de voir qu’elle était du même avis qu’elle, elle s’interposa donc.

Cat a entièrement raison, j’ai par ailleurs manqué une partie du travail pour m’occuper de vous, alors, vous ne me claquerez point dans les mains, j’ai fait de gros efforts et je vous surveille depuis que vous êtes inconscient alors vous ne partirai pas tout de suite.

Elle vit alors le Fou apparaître dans l’ouverture de la porte menant en haut. Elle fut d’ailleurs bien contente de le voir, comme ça elle n’aurait pas à trainer elle-même El en haut de force. Par contre, lorsqu’elle entendit le Fou lui dire qu’il avait un urgent besoin d’elle en haut, elle le regarda d’un regard interrogateur, mais dû se dépêcher de monter, puisque ce dernier ne lui en donnait point le choix, elle gravit donc les marches presse qu’à la course et dû l’attendre puisqu’elle ne connaissait point les aires de la Tour. Une fois la volé de marche monter par elle et lui, elle s’engouffra donc dans la chambre ou se trouvait une Callix étendu sur son lit avec le nouveau-né qui se nourrissait avidement et la petite Sio tout près d’eux. Elle remarqua aussi que Cat était là et semblait très émue et Timonstre la comprenait très bien. Elle se tourna donc vers le Fou et lui dit :

Euh, puis-je savoir ce qui semblait si urgent que j’arrive sans traîner votre ami par la peau du cou?
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Callixta

Siobhan et ses grands yeux bleus détaillait sa p'tite mouma qui avait dégonflé, et qui semblait bien fatiguée, elle ne l'avait surement jamais vu ainsi la pitchounette, le regard attendri, éreintée, Callix l'observait amoureusement, lui caressant les cheveux.

Ma puce, tu sais, le ventre est tout dégonflé parce que ton p'tit frère est plus dedans, tu l'as vu non ?

Le sourire radieux et le mouvement de tête rapide que lui adressa sa fille la fit largement sourire, la poussière d'étoiles avait l'air aussi ravie si ce n'est plus de l'arrivée de ce petit être qu'elle se languissait tant de tenir enfin dans ses bras.
La sauvageonne appréhendait cette rencontre, c'était quitte ou double, il faudrait cependant veiller à ne pas délaisser la petite princesse malgré l'attention qu'allait réclamer Ylan.

La porte s'ouvrit enfin sur son fils que Cat lui déposa enfin dans les bras, instinctivement le bébé cherchait à téter, Callix ouvrit son corsage lui donnant ce qu'il réclamait ardemment et qu'il trouva sans difficulté, arrachant une grimace à la tigresse, qui n'avait plus l'habitude et qui le trouvait franchement vorace.
Souriante elle se tourna vers son fou qui cajolait distraitement la puce en regardant le premier repas de son fils les larmes dans les yeux, tandis que la poussière d'étoiles se demandait ce que pouvait bien fiche son frère, observant avec des yeux tout écarquillés de le voir manger sa mouma.

Une réponse muette fut rendu au regard que lui adressa son Fou, pas besoin de se parler, certaines choses étaient d'une évidence limpide, surtout quand une telle symbiose unissait deux âmes comme l'étaient la sienne et celle de son amour.
Suivant du regard, elle regarda son ange noir sortir à la suite de Cat restant seule avec ses deux p'tits angelots, essayant de répondre tant bien que mal aux questions dont l'assaillait Siobhan.

Finalement tout le monde finit par revenir dans la chambre, Cat, Timon, son époux, toute une tribu réunie pour une occasion spéciale.
Regardant Timon qui semblait essouflée, limite en panique, Call se doutait que son Fou avait du user de sa dinguerie pour la faire monter.

Tout va bien Timon, t'inquiètes donc pas

Un clin d'oeil aux deux filles, un baiser à ces deux angelots, Callixta se tourne vers son ange d'amour, arborant un grand sourire, lui adressant un regard énamouré.

Vas-y mon ange, puisqu'on est d'accord

Lemayeur

Le Fou déboula à la suite de Timon. Il était un peu honteux, très peu à vrai dire, du tour pendable qu’il venait de lui jouer. Le Boucher semblait pas trop mal en point vu qu’il avait eu des velléités de départ. Il avait donc bien du fallu un peu ruser pour que l’infirmière délaisse son patient.

Callix semblait avoir comprit, si pas dans les détails au moins en substance, la manipulation du Fou et s’empressa de rassure Timon tandis que le plus beau bébé de Dieppe lui dévorait le poitrail.

Callix, complice de sa folie comme toujours l’encouragea à prendre la parole.
Amicalement, il saisit les deux jeunes femmes par les épaules et leur dit d’une voix teintée d’une émotion qu’il dissimulait bien peu.

On est bien là non vous trouvez pas ?

Timon et Cath le regardèrent quelque peu surprises.

On forme une bien belle famille …

…tous les six.

Ce n’était plus de la surprise que le visage des deux femmes affichait mais bien une incompréhension totale.

Ben oui quoi, après ce qui vient de se passer, nous tenons tous les deux à ce que vous nous rejoignez dans cette merveilleuse aventure. Et pas de discussions, vous n’avez pas le choix !!!

Il leur adressa un sourire radieux à l’une puis à l’autre.

Une pareille merveille aura bien besoin de deux marraines, vous pensez pas ?

Il les planta là, toutes à leur étonnement pour rejoindre le lit familial sur lequel il s’assit en les regardant, persuadé de peut-être leur forcer la main mais ayant l’excuse d’une folie encore plus débordante que d’accoutumée.

Timonstre

Timonstre tout essoufflé vit que tout allait bien et en était vraiment ravis, mais le Fou s’était bien joué d’elle, elle lui adressa par conséquent un sourire un brin frustré. Quand elle entendit Callix dire au Fou qu’il était d’accord, Timonstre se demandait bien qu’était cette manigance et les regarda avec un regard d’incompréhension.

Quand le Fou saisit son épaule, elle commença à se questionner et en l’entendant, avec autant d’émotion dans la voix, elle fut toute émue.

Citation:

On est bien là non vous trouvez pas ?

Elle lui jeta un regard surpris, elle se demandait bien où il voulait en venir, mais attendit de voir la suite, elle jeta quand même un regard à Cat qui était tout autant surprise qu’elle. Mais de quoi pouvait-il parler, comme toujours il semblait avoir un plan, mais sa surprise venait que Callix aussi était dans le coup. Mais de quel coup cela pouvait-il bien être…

Elle fut encore plus abasourdie quand il dit qu’il formait une belle famille et lorsqu’il ajouta le tous les six, ben elle n’y comprenait plus rien. Elle était complètement perdue.

Timonstre se disait qu’il devait vraiment être fou, mais de quoi parlait-il? Abasourdie et complètement incapable de dire un mot, il en rajouta !!!

Mais de quoi tu parles toi, vous rejoindre dans cette merveilleuse aventure et pas de discussion en plus ben, c’est du jamais vu, j’y comprend plus rien et toi Cat ?

Elle s’était tournée vers Cat, espérant qu’elle comprendrait de quoi il parlait et c’est à ce moment qui ajouta que ce cher nouveau-né aurait besoin de deux marraines… Et bien là Timonstre était des plus perdues… Elle ne les connaissait pas beaucoup et se demandait ce qu’elle avait vraiment fait pour avoir attiré l’attention pour avoir l’honneur d’être la marraine de cette petite merveille. Quand elle avait vu le sourire du Fou, elle était persuadée qu’il préparait encore un coup pendable, mais ne s’était point attendue à une chose pareille !

Ben…euh…ben…

Timonstre était tellement surprise, émue et contente qu’elle n’arrivait pas à aligner deux mots pour dire quelques choses de compréhensible et de logique.
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---fromFRTite_cathy

Le Fou répondit par l'affirmative à la question de la féline et s'extirpa du cocon familial à regret avant de quitter la pièce ; Cat, le regard embué, jeta un coup d'oeil au trio céleste et préféra sortir à la suite de l'ange noir afin de leur laisser un peu d'intimité.

Elle faisait donc des allées et venues sur le palier du premier, l'oreille aux aguets et prête à bondir au moindre signe alarmant, lorsque Timon et Fou remontèrent, seuls. El devait donc être en meilleure forme pour qu'ils décident de le laisser monter seul.

Cat s'effaça afin de laisser l'ex-forgeron et la sergente entrer dans la chambre puis leur emboîta le pas. Le jeune Ylan faisait visiblement preuve d'un appétit vorace puisqu'il était encore en plein repas, sous les yeux ébahis de Sio. La féline ne put s'empêcher de sourire en regardant la petite avant que la tigresse ne lui adresse un clin d'oeil.
L'ange noir, qui semblait visiblement au mieux de sa forme, la prit à parti ainsi que Timon.
Celui-ci passait de la sergente à la féline, de la féline à la sergente, une expression goguenarde sur le visage. Cat, bouche-bée, sentit son visage se décomposer au fur et à mesure des propos de son ami avant de finir par le regarder, incrédule. Elle se tourna alors vers Callix qui regardait les deux jeunes femmes avec un petit sourire.

Le Fou, pas perturbé pour un sou, s'assit tranquillement en attendant leur réponse. La sergente, décidément plus réactive que la féline, témoigna de son étonnement. Visiblement, elle n'en menait pas plus large que Cat qui réfléchissait à toute vitesse. Vu son état de fatigue, ce n'était pas gagné.

Marraine, moi ? Je suis celle de Letie mais c'est différent ! pensait Cat en contemplant le petit d'homme.
Et puis non, je ne mettrai jamais les pieds dans une Eglise aristotélicienne, même pour tout l'or du monde ! Avec un frère phookaïste d'ailleurs, je ne vois pas comment je pourrais.

Cat arrêta net ses tergiversations, pensant à un élément important. Mais... espèce de tubercule, va ! La famille de la Tour n'est pas aristotélicienne, il ne peut donc s'agir que d'un baptême civil !
Elle soupira de soulagement avant de devenir blanche comme un linge.

Oula, être marraine c'est pour la vie, comme un mariage. Je m'engage ou je ne m'engage pas ?
Cat réfléchissait toujours, sourcils froncés, consciente d'être à un moment-clé qui modifierait sa vie. La féline soupira à nouveau avant de planter son regard dans les yeux d'Ylan qui avait arrêté son repas quelques secondes. Elle se sentit fondre en voyant cette adorable frimousse avec sa touffe de cheveux bruns sur le crâne.
Cat s'éclaircit la gorge puis prit la parole après être passée par une bonne partie des couleurs de l'arc-en-ciel.

Je... j'accepte. Ce serait un honneur pour moi d'être l'une des deux marraines d'Ylan.

Elle les regarda tous en souriant timidement.
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Callixta

Callix ne put s'empêcher de sourire en secouant la tête devant la façon non conventionnelle de son ange noir, de demander à Timon et Cat d'être les marraines de leur trésor.
Les pauvres étaient complètement paumées et décontenancées de cette nouvelle, de cette demande pour le moins originale, Ylan quand à lui imperturbable continuait de se nourrir, commençant lentement à s'endormir sur le sein de la tigresse.

Sa fanfaronnade achevée, son époux vint s'installer à ses cotés pour compléter le tableau familial récemment modifié, le sourire amusé aux lèvres.
La sauvageonne se tourna vers lui sourire aux lèvres, lui mettant une légère petite tape derrière la tête.

T'es décidément incorrigible, in-fou-rnal !!!

La réaction de Timon fut assez amusante, la voir balbutier de la sorte était touchant, elle ne devait pas trop comprendre pourquoi vu que la famille de La Tour ne la connaissait que depuis peu.
Cela étant sans ses compétences, un des membres ne serait sans doute plus là, peut-être deux qui sait, et cela coulait donc de source qu'elle était là l'idéal.
Touchée par ses hésitations, Callix allait s'adresser à elle quand Cat lui donna une réponse tonitruante, après avoir été au bord de l'évanouissement à en juger par les diverses teintes par lesquelles elle était passée, acceptant sans concession le statut de marraine.

Tu m'en vois ravie Catounette !!! Et toi Timon tu décides quoi, ça nous ferait très plaisir mais rien en t'obliges tu sais, et puis chez nous Aristote n'a pas place je te le dis d'avance.

L'angelot avait fini par s'endormir au sein, relachant la pression sur le mamelon, doucement Callixta le repositionna en le détachant doucement, refermant son corsage.
Un regard attendri sur son ange noir, elle attendit donc la décision de Timon quand à savoir si oui ou non elle serait la seconde marraine d'Ylan.

La Tour aux Etoiles

Lemayeur

La Tour, majestueux édifice du temps passé, s’élevait à quelques pas à peine du Syl Fou Plait. Cette proximité avait eu bien des avantages jusqu’alors mais, dans la situation présente, il eut mieux valu qu’elle soit un peu plus distante. L’incendie semblait cependant vouloir épargner le fier refuge de la tribu aux Etoiles. La toiture hautement perchée était inaccessible aux escarbilles qui virevoltaient dans l’air environnant.

Tendrement et vigoureusement emboutie par sa fille, la Sauvageonne se retrouva cul en terre. Si la tension accumulée, et qui ne risquait pas de tomber de sitôt s’il avait bien compris les messages saccadés envoyés par son épouse, si cette tension n’avait été si vive il aurait sûrement poussé ce rire sonore qui le caractérisait. Il se précipita pour aider sa Bonne Etoile à se relever, ce qu’il ne fit pas sans mal tant il y mit délicatesses et attentions.

Callix ne semblait pas avoir capté la digression menée par Cath en vue de les éloigner de chez eux. Toute son attention semblait se porter sur son ventre rond, maintenant que son homme avait donné l’impression d’avoir changé ses priorités du moment.
Arrivés au pied des marches menant aux escaliers de la Tour, la curieuse procession fut stoppée par la voix de son meneur quelque peu hésitant. La précipitation des événements de la taverne avait occulté de la mémoire du Fou le bref entretien qu’il avait eu avec Cath avant son profond endormissement. Le corps…Enfer et putréfaction, impossible de faire marche arrière sans attiser la curiosité de l’un ou de l’autre. L’esprit tortueux du fou se mit à tournoyer en tout sens à vive allure. Une solution, vite. Un minimum plausible qui plus est.

Soutenant toujours fermement Callix, le Fou s’adressa à elle de manière suffisamment forte que pour être audible de chacun.

Mon ange, avant d’aller t’installer confortablement là haut je dois vérifier que l’endroit n’est pas trop enfumé

Fumeuse excuse vu la densité de fumée alourdissant de plus en plus l’atmosphère. Mais il n’en avait pas trouvé d’autre. Il plongea un regard insistant dans les prunelles de sa belle, espérant qu’elle comprenait qu’il était hors de question que la présence d’un macchabée à la Tour soit révélée à tous. Sans laisser à quiconque le temps de rétorquer, il s’en fut sans tarder à l’intérieur de la Tour. Tandis qu’il gravissait quatre à quatre les marches menant à la grande salle, une idée germa dans son esprit.

Mais oui !!! Comment j’y ai pas pensé plus tôt.

La façade méridionale de la Tour s’élevait aux bords des Lices Hautes. Il le savait bien vu que certains besoins urgents y avaient été déposés par ses soins lors de lendemains qui déchantaient, après de trop longues soirées arrosées dans leur taverne. Quelle idée d’avoir aménagé les latrines si loin de la chambre. Les architectes des temps anciens manquaient parfois d’esprit pratique.

Il enjamba le corps qui barrait encore l’entrée de la pièce de vie et remarqua avec stupeur qu’un autre cadavre était allongé non loin de là. La première surprise partie, il haussa les épaules avant d’attraper le cadavre de l’homme par les siennes. La femme le suivrait dans son dernier envol.
Péniblement toutefois, il traîna le corps du ravisseur et le hissa sur la margelle de la fenêtre. La vue vers Fécamp était de temps en temps obstruée par de lourds nuages de fumée émanant de Dieppe la Calcinée. Soufflant de tout ce qu’il pouvait souffler il fit basculer le cadavre qui finit sa chute dans les eaux vaseuses des Lices.
Avec un peu plus de facilités, il répéta l’opération avec la jeune femme. Le bruit des incendies couvrirait certainement celui des chutes respectives des corps dans l’eau croupissante.
Sans plus un regard vers les remparts, il se précipita à nouveau dans les escaliers afin de rejoindre la petite troupe qui devait sûrement l’attendre en tergiversant sur son attitude une fois de plus quelque peu loufoque.

---fromFRnissassa'l

Posté sur le toit de l'église

La danse Sylfouplayaine avait du mal a débuter , l'ambiance etant plutot aux présentations et autres "J'Fous en pris .Faites donc " quand le regard de Nissa se porte sur une petite escorte fuyant le brasier en direction de se qui semble etre un ancien beffroi . Trois femmes , le fou noir et une gosse s'engouffrent ainsi dans la mysterieuse tour .
Les quelques rais de l'aurore perçant l'épaisse fumée ne permettent pas au spadassin de voir l'édifice a son aise de sa position . Il detourne ses yeux un instant des fuyards et de leur refuge pour revenir sur la scène ardante ou les volontés sembles s'etre consumées avec la taverne quand un bruit provenant des abords du campanile attirent a nouveau son attention
Ce qui ressemble a un corps est balancé du haut du donjon

Il s'approche des douves , se melangeant aux ombres du jour naissant et du feu mourant ...
Un corps est sortit de l'eau vaseuse ...Une femme... Il pose sa tete sur sa poitrine ... Son coeur bat lentement ... Il essui le visage boueux ... Meggie !! La soeur du fléau ...
La garce et le boucher dans la meme ville ...Cela semble prometteur ....
Le corps est porté sur le parvis de l'eglise , cela lui laissant peu de chance vu les reactions salvatrices Dieppoise ne serait-ce que devant un feu de taverne ..Un baiser est posé sur les levres de la périssante ...

Yé t'aim...

Premiere utilisation de ce verbe donc premiere faiblesse de celui que peu voyent , peu n'entendent et dont les seules ayant apperçu le visage ne peuvent plus parler ...
Nissa retourne sur les toits observer la suite du combat qui se veut psycologique pour l'heure ...Il retournera a cette tour bientot .....
Tres bientot ...
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Callixta

Callix était restée là completement abasourdie en voyant son Fou se diriger vers la Tour en parlant d'enfumement de leur intérieur, elle le regardait avec insistance ne comprenant pas ce qui lui prenait.
Lorsqu'il se retourna la regardant avec tout autant d'insistance dans les yeux, la sauvageonne mis un temps à comprendre, avant d'acquiesser en se souvenant de ce qui ornait le sol de leur pièce de vie, reportant son attention sur Cat en laissant son ange oeuvrer chez eux, se demandant bien comment il allait pouvoir se dépétrer de ça seul.

Cat semblait au courant, comment Callix s'en moquait pas mal au moment, la toute jeune femme interrogeait la tigresse du regard, elle savait bien pourquoi ce regard sur elle, cet air interrogatif et limite compatissant.
Un long soupir s'échappa de ses lèvres avant qu'elle ne s'avance vers Cat en embrassant le front de sa poussière d'étoile, qui se trouvait dans ses bras.

Oui Cat... On risque d'avoir b'soin de toi d'ici peu, ne serais-ce que pour gérer Siobhan, si ce n'est pour plus...

L'instant fut choisi par le petit alien pour qu'il se mette à déformer avec violence le ventre arrondi de la dame z'yeux bleus, dans une contraction des plus intenses.
S'accrochant à Tite Cathy comme dans un réflexe, elle se pencha en avant une main portée sur son ventre en fermant les yeux.

Nom d'un chien !!!

Relevant la tête vers Cat, elle sentit un liquide chaud s'écouler le long de ses jambes, la faisant soupirer avec force.

Et m... je confirmes on va avoir besoin de toi Cat.
Bon sang qu'est-ce qu'il....

Pas le temps d'achever sa phrase, son ange noir sortait, comme un diable de sa boite, de la Tour...
Profitant d'un interlude dans la danse qu'orchestraient tous les muscles de son corps, elle s'avança vers lui en soutenant son ventre, se collant contre lui en posant son front contre le sien.

Mon ange... T'es prêt ? Parce que c'est pour maintenant ou en tout cas dans peu, je viens de perdre les eaux.

Le regard rivé à celui de son amour, fronts toujours collés, elle cherchait la réponse rassurante qu'elle espérait, même mélée à un peu de panique, mais elle avait besoin de la lire.
Un sourire, douloureux, illumina son visage lorsqu'elle vit "le" regard... celui là même qu'elle avait vu à peu près deux ans plus tôt, dans ce même endroit, entouré de Makiavel et de Kamra, quand la poussière d'étoiles avait décidé de pointer son petit nez.

Du temps avait passé depuis, mais le regard restait le même, la poussière d'étoiles lui semblait bien grande soudainement, alors qu'une seconde poussière d'étoiles ou un éclat de lune allait bientôt venir rejoindre la famille de la Tour.
Acquise à ses pensées, elle en fut sortie brutalement par une douleur intense qui la fit grimacer et se décoller de son ange noir.

Rentrons... La voie est pas trop "enfumée" ?

La sauvageonne attendit acquiessement de son ange, qui vint rapidement avant d'entrer dans leur Tour suivit de près par Cat et probablement Lili dans la foulée.

---fromFRTite_cathy

Cat avait failli s’arracher les cheveux en voyant l’ange noir s’engouffrer dans la Tour et s’était ravisée en comprenant où il voulait en venir.
Elle s’apprêtait à rejoindre Callix lorsque Lili lui demanda des explications. Une mise au point plus tard, elle s’avança vers la tigresse de nouveau. Les yeux de Cat devaient dévoiler ses pensées car les prunelles de Callix s’obscurcirent légèrement avant qu’elle n’admette qu’une aide future serait la bienvenue.

L’aide allait d’ailleurs être immédiate : Callix venait de lui broyer le bras sous l’emprise d’une contraction. Cat se mordit les lèvres pour ne pas hurler sous la douleur et réussit à rester suffisamment maîtresse d’elle-même pour ne pas faire tomber Sio à terre. Cat se remémora l’accouchement de Flam et se félicita intérieurement de ne pas l’avoir approchée de trop près.

Contraction isolée ou début du travail ? L’expression de la tigresse et le sol humide aux pieds de celle-ci laissaient présager le début du travail.
Cat aida la sauvageonne à se relever et celle-ci fila retrouver le Fou qui venait de sortir de la Tour. Elle sourit en les voyant ainsi réunis, front contre front, seuls au monde. Petit moment d’accalmie avant la tempête qui allait secouer la Tour et donner naissance à une nouvelle étoile.

Cat trouvait le destin assez ironique : une nouvelle vie allait apparaître alors que tout n’était que feu et désolation alentours. Elle sortit de sa rêverie lorsqu’elle vit le couple céleste entrer dans la Tour et leur emboîta le pas.

Une fois dans l’imposante bâtisse, la féline mit d’office Sio dans les bras de son père avant de prendre la parole.

Ne m’en veuillez pas mais je dois vous laisser quelques minutes, je vous promets que je ne serai pas longue.

Cat tourna les talons et, contre toute logique, s’engouffra dans l’escalier qui menait au toit sous le regard éberlué de Callix et Fou.
Elle monta les marches quatre à quatre et parvint au sommet en un temps record, les joues rouges et la respiration courte.

La ville s’offrait à son regard, impudique ; d’ici, Dieppe était visible dans son entier et mam’zelle pistache regretta de n’avoir jamais découvert ce splendide panorama avant. Elle vit avec un serrement au cœur que sa maison partait en fumée sous l’effet du vent, de terre pour une fois. Le sacrifice n’était pas vain, sa voix n’en porterait que plus.

Cat s’appuya au garde-fou, prit sa respiration et donna l’alerte, manquant de se faire éclater les poumons. Elle espérait que son cri serait entendu mais les événements ne lui laissaient pas le temps de cogiter. Elle se rua dans les escaliers et reparut quelques minutes plus tard dans la pièce de vie de la Tour, la cage thoracique en feu. Elle planta son regard félin dans les yeux de Callix et Fou :

Je vous l’avais dit que je ne serais pas longue. Quel est le programme maintenant ?

Elle attendit la réponse, les mains sur les hanches, cherchant à retrouver une respiration normale.
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Lemayeur

Face à la Mort, face à la Vie le Fou ne l’était pas. Plus de fanfouronnades, plus de calembredaines et billevesées. Les mots ne se jouaient plus de lui dans sa bouche. Même se gestes se faisaient précis, presque méticuleux.
Pour ce qui était de la mort il avait versé amplement son tribut les jours précédent. La Vie le réclamait et une fois de plus il répondrait « présent ».

Il installa Callix confortablement sur le sofa de la salle de vie. La couche de la chambre aux étoiles aurait certainement plus confortable mais il aurait du sans cesses passer d’un étage à l’autre afin de mener à bien l’accueil de leur second enfant.

Il se tint droit comme la Tour, les mains jointes sur sa bouche pour rassembler ses idées tant qu’il en avait encore le temps.
Un petit asticot remuant comme jamais se retrouva propulsé dans ses bras tandis que Cath se précipitait à l’étage.

Se débattant avec sa fille, il comprit la raison de cette fuite soudaine. La voix de la pistacheuse résonna dans tout l’édifice tout comme elle devait faire écho dans toute la ville.
Si il y avait encore un dieppois qui ignorait l’incendie de sa ville, c’est qu’il était sourd, ou mort…

Elle redescendit tout aussi précipitamment et proposa son aide oh combien venue.
Le Fou déposa sa fille auprès de sa mère en lui faisant bien comprendre qu’il fallait y aller doucement avec sa mouma pour l’heure. Il leur caressa les cheveux à toutes les deux avant de prendre Cathy un peu à l’écart.

Nous avons un léger problème : Sio. Même si on a toujours voulu qu’elle participe à la vie de la famille depuis son tout jeune âge, ce qui s’annonce n’est pas pour elle. Surtout avec tout ce qu’elle a vécu ces dernières heures. Mais j’aurai aussi besoin de ton aide. Pourrais-tu me trouver quelqu’un de confiance pour garder Sio ici même. Pendant ce temps je préparerai tout pour la bienvenue de la deuxième merveille du monde.

Ses yeux pétillèrent de mille feux à l’évocation de ce petit bout de vie qui allait très certainement bouleverser un peu plus sa vie.
Il s’accroupit auprès de son épouse et lui prit la main.

Je reviens mon ange, je vais préparer tout ce qu’il nous faut pour le plus beau cadeau que tu ne pourras jamais me faire.

Il lui déposa un doux et tendre baiser sur le front.

---fromFRTite_cathy

Cat attendait la réponse du couple, le souffle de plus en plus régulier et observa la scène : Callix était allongée sur le sofa de la pièce de vie, et Fou essayait de calmer la mini sauvageonne qu'il avait dans les bras.

Il finit par confier la poussière d'étoile à la tigresse, lui murmurant quelques mots à l'oreille, puis leur caressa doucement les cheveux.
Cat les regardait, silencieuse. La féline s'était transformée en petite souris l'espace d'un instant, ne voulant pas perturber ce moment de tendresse pure. Mentalement, elle s'imagina en train de vivre cette même scène avec Darga et elle sentit une douce chaleur se répandre dans tout son être.

Fou la prit ensuite par le bras et l'entraîna un peu à part ; malgré l'inquiétude, son oeil était malicieux et l'ange noir semblait visiblement soulagé de l'aide qu'elle venait de proposer.

Cat, redevenue plus féline que jamais, fixa son interlocuteur. Quelque chose en lui avait changé : ses gestes étaient plus précis, sa volonté semblait plus affirmée. Le Fou, à ce moment précis, avait cédé la place au père de famille responsable comme l'illustrait son discours qui mettait Sio en avant.

Elle exerça une légère pression sur son avant-bras et opina du chef pour lui montrer qu'elle avait compris. Elle essaya ensuite de remettre ses méninges en route et sortit de la Tour sans prendre garde à ses occupants.

Une fois sur le seuil, elle regarda autour d'elle. Lili était toujours plantée là, perdue dans ses pensées. La lieutenante était sans nul doute une personne de confiance, habituée aux responsabilités. Adjugé vendu ! La famille de la Tour approuverait.
La pistacheuse fit redescendre Lili sur terre :

hé ho, Lili ! Réveille-toi... Si tu veux aider, c'est le moment !

Le regard de Cat fut attiré par un mouvement à sa gauche : Timon était là et se dirigeait vers l'incendie d'une démarche mal assurée.
Le cerveau de Cat se réveilla soudainement : Timon avait à plusieurs reprises gardé Katara* et la fillette l'adorait. Alors pourquoi pas deux nourrices pour le prix d'une ?
La féline l'interpella

Timon, viens donc ! Si tu es toujours partante, tu vas pouvoir te rendre utile ici.

Cat fit demi-tour et, sans attendre les deux jeunes femmes, s'engouffra à nouveau dans la Tour.
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Timonstre

Timonstre fût tellement surprise pas la réaction de Callix, qu’elle s’isola dans un coin. Elle se demandait pourquoi elle était allée là-bas pour apporter son aide vu l’accueil glacial qui lui avait été réservé. Elle aurait dû continuer à boire son calva et à rêver à son beau Chacounet adoré plutôt que de venir par ici !

Perdue dans ses pensées, elle n’avait pas remarqué que le feu se propageait. Elle finit par revenir à la réalité en entendant le cri que poussa Cat. Voyant que le feu se propageait, elle craignit pour sa maison, celle de son amour et celles de ses amis. Elle devenait terriblement anxieuse puisqu’elle ne savait pas où était Chac et ne voulait pas qu’il lui arrive quelque chose. Se préparant à partir pour aller rechercher son amour, elle s’arrêta en entendant Cat s’adresser à elle depuis le seuil de la Tour des Etoiles.

Citation:

Catdit :
Timon, viens donc ! Si tu es toujours partante, tu vas pouvoir te rendre utile ici.

Timonstre la regarda un peu perdu et lui dit :

Oui, je viens…

Elle suivit donc, Cat à l’intérieur de la tour, un peu perplexe et lui dit :

Euh, je veux bien aider, mais que dois-je faire… Et tu penses que Callix va encore crier…

Elle était un peu craintive, mais elle suivit quand même Cat espérant vraiment pouvoir être utile.
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Lilidu76

Lili sursauta à l'interpellation de Cathy.

Hein, euh ... Oui, tu disais?
J'arrive tout de suite.

Lili franchit donc le seuil de la porte et Sio éclata de rire aussitôt en la voyant.

Et bien on vient juste de se quitter petit ange mais tu m'as l'air bien ravie de me voir.
En même temps nous les adultes on imagine souvent des choses dans vos ractions qui ne sont parfois que purs coïncidences mais j'aime bien l'idée que je puisse te manquer ^^.

Lili se rendu alors compte que Siobhan qui l'observait curieusement, ne comprenant probablement pas un mot de tout ce charabia.

Bref ce que je voulais dire ce que ça tombe bien car je pense que je vais m'occuper de toi et qu'on va pouvoir jouer toutes les deux. Ca te dit?

Puis se tournant vers les adultes.

Je suppose que quelqu'un doit éloigner Sio de tout ça ?

/HRP : excusez moi pour tout ce temps, j'ai eu des petits contre temps ^^/ HRP

Lemayeur

Cath était descendue chercher du renfort tandis que Sio, l’air un peu inquiet tout de même restait sagement à jouer dans les cheveux de sa maman. Pour le moment la situation à la Tour était calme, mais il convenait te tout préparer. Le Fou courrait un peu comme une poule sans tête, gravissant les étages quatre à quatre, faisant des apparitions en coup de vent avant de redescendre à la recherche d’on ne sait quoi.

Callix le suivait tant bien que mal des yeux lors de ses passages furtifs. A son regard il se rendit compte qu’il déplaçait surtout de l’air pour pas grand-chose. Il s’arrêta soudain, mains jointes devant la bouche, devant l’âtre dans lequel il avait tout de même relancé une bonne flambée. En proie à une intense réflexion, il mit un peu d’ordre dans ses idées de manière méthodique et quasi obsessionnelle.

Bon…

le Fou dans sa cervelle ébouillantée a écrit:

-L’incendie : pas prioritaire, nous sommes en sécurité ici. Laisser la porte ouverte pour y accueillir d’éventuels réfugiés
-L’accouchement :

-La Maman

-un coussin pour mettre sous la tête

-un autre sous le bassin éventuellement

-une couverture bien chaude pour après

-de quoi mordre pour éviter que ça soit mon bras

-Le bébé

-de quoi le laver

-l’habiller

-le coucher

-le couvrir

-Le cordon : de quoi le couper

-La sœur : Cath est partie chercher du renfort

-L’accoucheur : hors de question que ca soit le boucher, c’est donc ma pomme qui va s’en charger, allez du courage mon gars c’est franchement pas la première fois.
-Les faire-part : ça peut attendre…
-L’inscription à la crèche : y a pas encore de crèche à Dieppe
-Le prénom : ...arf...
-Les invités : prévoir du Calva pour tout ce petit monde

A cette idée, il se servit on ne peut plus discrètement un bol de ce merveilleux remontant normand. Mais juste un, pas question de se retrouver dans l’état lamentable dans lequel s’étaient trouvés Maki et Kamra lors de l’arrivée de Sio.
Sa liste clairement imprimée dans sa caboche, il se mit en devoir de réunir tout ce dont il avait besoin et commença à amener tout ce fatras dans la salle commune. Régulièrement il allait s’enquérir des l’état de ses belles, avec il lui fallait bien l’avouer une attention plus poussée à l’égard de son épouse.

Cath revint de sa quête en fort belle compagnie. Lili, leur compagne des moments mauvais venait participer à l’heureux événement. Il l’accueillit avec un large sourire empli de reconnaissance. Un autre petit bout de femme fit aussi son apparition. La pauvrette que Callix avait mordu peu de temps auparavant. En tout cas elle n’était pas rancunière, ce qui dans le cas présent était judicieux. Callix aurait de toute façon mordu le premier qui passait, et ce fut elle, celle qu’on surnommait Timon. Il la gratifia également d’un regard chaleureux.

Bienvenue à la Tour aux étoiles. Aujourd’hui, Dieppe s’enorgueillira d’un astre nouveau.

Un fois de plus un sourire radieux illumina son visage. Il souhaitait ardemment que la Vie puisse lui offrir un petit couillu. Mais quoi qu’il en serait, cet enfant serait le mieux accueilli au monde.
Lili spontanément se dirigea vers la Poussière d’étoile qui la retrouva avec une joie manifeste. Restait à distribuer les rôles de chacun, Callix s’étant déjà auto-attribuée le rôle de l’accouchante.

Alors les filles ? Qui fait quoi ?

---fromFRAndjy

La m'zelle au regard azur entre dans la tour , pensant etre chez le valeureux Colo , elle grimpe les marches menant a l'étage otant le long des escaliers les vétements qu'elle porte , poussant la porte du haut en culotte elle lance son

Que la fête commenc...

Regard vers les occupants de la pièce suivi d'un Oupss tentant tant bien que mal de cacher sa nudité

Il semblerai que je me soit trompé de tour ....Heyy !!Mais que vois-je !!??? Un heureux évenement qui essai de pointer le bout de son nez !!! Les eaux se sont elles fait la malle depuis longtemps ?? J'peux vous aidez sans aucun soucis , j ai eu le meilleur professeur ....Le Grand Docteur Elween m'a tout appris enfin pendant qu'il me séquéstrait

Disant elle s'avance vers la femme a la machoir crispée et au gros ventre qui ne demande qu'a reprendre une forme moin bibindome
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Callixta

La sauvageonne s'était vu installée au mieux dans le simili sofa de la pièce à vivre, tendrement calinée par sa poussière d'étoiles qui la regardait avec de grands yeux inquiets et plein d'incompréhension de toute cette agitation.
Son ange noir courrait en tout sens, faisant milles fois le même chemin, pour revenir sans rien à chaque fois, il perdait les pédales, ce qui était bien compréhensible, Callix ne pouvait s'empecher de le regarder avec des yeux tout attendris à chaque fois qu'il venait les embrasser, et s'enquérir de son état.
Au dernier passage, la poule semblait avoir à peu près retrouvée sa tête, mais pas encore totalement, prenant le temps de se recentrer un court instant, mains jointes comme ci il se mettait à prier (ce qui aurait franchement étonné la tigresse) ou pour se faire une liste mentale, quelque chose du genre.

Tout le monde s'affairait, Cat après avoir été hurler du haut de la Tour, surprenant Callixta de sa puissance vocale, était sortie à la recherche de mains, de bras, d'elle ne savait trop quoi, mais de soutien pour l'arrivée du bébé.
Regardant sa fille avec tendresse, Callix la ressera un peu plus contre elle, posant une main sur son ventre qui se déformait au rythme des contractions, laissant sa puce en faire autant, elle se pencha souriante vers elle pour lui expliquer dans un murmure ce qui se passait ici.

Tu vois ma chérie, le bébé a décidé qu'il avait envie de te voir, alors il va bientôt sortir du ventre de Maman.
Pendant ce temps, toi il faudra être sage parce que Papa et Maman seront occupés, très occupés le temps que le bébé soit là, d'accord ?

Le regard et le hochement de tête que lui adressa Siobhan en lui faisant un bisou sur le bidou, lui murmurant quelque chose que Callix ne put entendre, fit fondre la sauvageonne.
Tournant la tête en voyant quelqu'un s'introduire, elle aperçut Lili dans l'embrasure de la pièce, et tapota le dos de son ange.

Regarde ma chérie, y'a Lili là bas, tu va aller avec elle le temps que le bébé soit là.

Ni une, ni deux, la petite se dirigea en courant vers le sergent, se ravisant un instant le temps de revenir faire un bisou à sa p'tite maman, Callix fut soulagée et remercia Lili d'un signe de tête.
La pauvrette qu'elle avait rabroué dans la ruelle, entra à son tour à la suite de Cat, et bah ça commençait à en faire du monde dans la Tour, risquait pas de manquer de bras sur ce coup là.

Tout commençait à s'organiser à peu près correctement, à se mettre en place, quand une furie quasi nue débarqua dans la pièce, cherchant Colo, s'était certain vu sa tenue qu'elle venait pas lui faire la lecture, se faire engrosser peut-être.
Les yeux écarquillés, elle vit l'inconnue s'approcher d'elle, en s'exclamant comme si elle était au marché aux poissons, elle proposait son aide, en déambulant dans la pièce sans autre attribut qu'une sorte de pagne en guise de sous vetements.

Qu'elle se rhabille déjà... songeait Callix en retenant l'envie de lui hurler de sortir d'ici.

La jeune femme arriva un peu trop près d'elle, demandant si la poche des eaux avait cédé, qu'elle pouvait aider sans soucis, qu'elle avait appris du meilleur.
Callix commençait à se tendre davantage, lançant un regard interrogatif à son ange noir en voyant la bougresse commencer à toucher son jupon, lorsqu'elle prononça le nom de son maître d'apprentissage : Elween !!!
La réaction de la tigresse ne se fit pas attendre, le pied parti direct dans le bras de la femme nue, lui dégageant la main de ses jupons, alors que la dague toujours à portée de la sauvageonne se mettait sous le nez de la donzelle.

Tu enlèves tes pattes de moi !!! Tu te rhabilles et tu FICHES LE CAMP D'ICI !!!!
Je te connais pas, j'ai bien assez de monde ici, y'a pas besoin d'être cent, Colo c'est dans le phare pas dans la Tour !!!
DEGAGES !!!!

Les nerfs de la sauvageonne craquaient et il ne valait mieux pas que la jeune femme aux yeux clairs restent ici si elle tenait à sa vie, le visage de Callix se crispa alors, une contraction intense s'empara d'elle, lui faisant laissant tomber sa dague, fait rarissime et son ange n'en serait pas dupe, jamais elle ne l'avait laché quelquesoit la situation.
Gardant les yeux fermés, Callix tentait de reprendre pied, mais elle avait senti quelque chose couler entre ses jambes, et ça n'avait rien à voir avec les eaux, elle en était certaine, intimement persuadée.
Ayant repris une respiration à peu près normale, elle se tourna vers les personnes présentes et se mit à invectiver, quelque chose clochait et elle ne voulait pas de tout le monde à ce moment.

Timon raccompagne la demoiselle s'il te plait...
Cat prépares des bassines d'eau, du linge, enfin tu vois quoi...
Lili, emmenes Sio à l'étage s'il te plait, je te dirais bien d'aller te promener mais avec ce qui traines dehors vaut mieux pas...
Mon ange...

Le ton de Callix était doux et calme, bien trop calme en donnant ses "ordres", elle tendit le bras vers son Fou en terminant sa phrase, le regard suppliant de venir la rejoindre.

Lilidu76

Lili réceptionnait la poussière d'étoile à la demande de Callix et encourager cette dernière du mieux qu'elle pouvait à travers le regard.

Allez Sio viens par là et dis moi à quoi tu veux jouer.

Sio ne semblait pas douter un instant de ce à quoi elle voulait jouer car elle marchait d'un air déterminé vers... quelque part.

Mais où vas-tu?

Elle s'arrêta sur un coffre où on trouvait des poupées et des petites tasses et assiettes.

Elle réfléchit à ce qu'elle allait bien pourvoir sortir de là lorsque qu'une femme qu'elle ne connaissa pas entra dans la tour et se présenta devant toute la petite assemblée nue comme un verre.

Lili détourna l'attention de la gamine en la ramenant à sa dinette et à ce qu'ils allaient bien pouvoir feindre de manger. Il n'y avait finalement pas vraiment de quoi fouetter un chat mais bon c'était pas trop le moment de chambouler plus la petite avec des inconnus à moitié nu qui veulent accoucher sa mère.
Sans mal, la petite repartit dans son jeu comme si rien n'était venu l'interrompre. Mais c'est alors Callix qui les ressortit de leur imaginaire lorsqu'elle se mit à hurler après l'inconnue. Elle demanda à Lili d'emmener Sio jouer à l'étage et ce n'était pas plus mal car même avec beaucoup d'imagination ce n'était pas simple de garder la gamine dans le monde du jeu avec tout ce qu'il se passait autour d'eux.

Elle tendit les bras à Sio, qui lui répondit en tendant les siens sans mal, prit un peu de dinette, une poupée et quelques babioles qui trainaient à côté et qui pouvaient servir pour imiter des aliments qu'elles feront semblant de manger.

Elle monta donc bien encombrée à l'étage et installa un petit coin où Sio et elle pourraient jouer tout en étant épargnées d'une partie des bruits étranges qui pourraient venir d'en dessous

Bon alors si j'ai bien compris on joue à la dinette?
Lili prit sa voix de petite fille et ajouta :

Alors on a qu'à dire que là c'est chez toi et moi j'étais invitée. Mais chez toi il y avait des travaux donc parfois il faudra que tu me bouches les oreilles pour pas que j'ai d'horrible mal de la tête et moi je boucherai tes oreilles à toi. On pourrait boucher chacun nos noreilles mais ça serait moins drôle. Et puis d'autre fois on crirait très très fort la chanson "tu me tiens je te tiens par la barbichette, le premier qui rira aura une tapette" parce que c'est très drôle aussi

Et puis aussi en dessous c'est chez moi mais il y a aussi des travaux et c'est de là aussi que viennent beuacoup des bruits donc on est mieux chez toi et puis quand les travaux y sont finis, c'est moi qui t'invitera chez moi. Ok ? on a qu'à dire ça ?

Elle regardait attentivement la réaction de la gamine qui était visiblement amuser par la voix de Lili

Bon alors tu me sers le thé ??

Lemayeur

Mon papounet court dans tous les sens. Je comprend très bien moi aussi je voudrais regarder le feu qui brûle tout, c'est joli. Pourquoi ils veulent tous l'arrêter ??? C'est pas parce que je suis une petite fille que je peux pas voir si ? Et que je te me trimbale dans les bras de l'un puis dans les bras de l'autre. C'est un jeu ou quoi? Puis je commence a avoir froid moi. Enfin, on peut entrer à la maison. Y a peut-être une surprise...

Bah non, même pô... Pff sont pas drôles les grands... Tout est normal ici, à part un truc rouge par terre, oh m'en fiche tiens.
Papa a une idée de génie un câlin à Mouma, l'as l'air d'en avoir b'soin, l'as pas l'air top forme ma p'tite mamounette, encore le bidou qui la tiraille.
N'empêches qu'elle est toute gentille avec moi, comme d'hab remarque... enfin... quand je vais pô de bitises.

Papou y fait rien que de courir même dedans, c'est rigolo on croirait qu'on lui a piqué les fesses, moi ça me fait bien sourire en tout cas, Mouma moins
Ah enfin elle m'explique ce qui se passe, bon je comprends pas tout bien mais ça a à voir avec le bébé, lui fait un grand sourire et je cause à l'autre là, un bisou sur sa trogne à travers le bidou et un p'tit mot histoire qu'il comprenne.

Bon tu te calmes hein !!! Arretes de faire mal à Mouma, ou fait doucement au moins !!!

J'espères l'aura compris, mais v'la Lili et ma tite maman elle me dit d'y aller vers elle, bah faut pas me le dire deux fois, je pars en courant et... Oh... retour en arrière bisou à maman et me v'la repartie vers ma topine.

Lili je la connais bien, elle vient souvent au travail de mes parents. Même que parfois on peut pas le dire, quand elle chante des chansons qui font rire mon poupa et que mouma elle aime pas trop. On a même regardé le feu ensemble tout à l'heure. Alors elle vient jouer avec moi. Mais qu'est ce qu'elle est sérieuse aujourd'hui.
Si ca continue je vais demander à papounet d'amour de lui donner de l'eau qui brûle. Je vais essayer un kruc avant parce que papounet à l'air vraiment occupé.
Je montre à Lili les jouets en bois que tonton Maki y m'avait fait quand j'était encore toute petite.

Ma non même pô le temps, v'la maman qui se met a crier contre une dame qui devait aller au bain vu qu'elle était toute nue.
La pauv dame elle doit pas trop bien savoir où se mettre, pis après c'est à Lili qu'elle cause Mouma et nous v'la parti là haut.
Pff c'est malin n'ai même pas pu prendre les jouets de tonton Mak, bô pas grave y'en a dans ma chambre je crois.

Je montre à Lili le joli cadeau que j'ai reçu pour mes deux ans. Une dînette. J'aime bien jouer avec ça. Je cuisine pour papa et lui il fait semblant de manger. Même parfois il se brûle hi hi
Lili aussi veut jouer à la dînette. On va faire à manger pour tout le monde. Mais je comprends pas tout de ce qu'elle raconte.
Elle veut jouer à deux choses en même temps. La dînette et le bricolage. Je veux bien essayer mais suis une petite fille moi, je suis pas comme maman je peux pas faire plusieurs trucs en même temps. Puis pas touche à mes noreilles

Pis en plus qu'est-ce qu'elle raconte y'a pas de travaux chez moi, pis en bas c'est pô chez elle.
Me demande si finalement elle en a pas bu de l'eau qui brûle à Papa, mais bon je l'aime bien alors on va pas la contrarier, on va jouer à son truc.
Allez c'est pas tout ça mais y'a a manger à faire pour tout le monde et y'en a du monde.

Ah bah non !!! elle veut un thé, va pour un thé alors !!!
Mais comment on fait ça, bah me v'la bien.
Je vais faire un peu la grande qui sait.

d'accord... tu me donne une carotte siouplé Lili

Timonstre

Voyant le visage qu'avait Callix, elle se dépêcha d'attraper les vêtements que la femme avait mis au sol. Elle était certaine que Callix risquait de perdre patience et comme Timonstre y avait déjà goûté, elle préférait se dépêcher de l'envoyer en dehors de la tour. Elle l'attrapa donc par le bras et lui dit:

Vous feriez mieux de m'accompagner, votre aide n'est pas nécessaire en ses lieux et nous sommes déjà beaucoup de monde. D'ailleurs dans la tenue que vous avez, c'est terriblement loin d'être appropriée alors, accompagnez-moi.

Elle lui tira donc sur le bras pour qu'elle descende rapidement.

Il vaut mieux que vous ne reveniez pas, puisque connaissant l'état de la future maman, vous ne feriez que la faire brusquer et elle n'en a vraiment pas besoin. Merci de votre visite et au plaisir.

Timonstre la poussa donc à l'extérieur et claqua la porte. Elle soupira alors en se disant qu'il était beaucoup mieux pour cette dame de ne pas revenir et qu'il serait préférable qu'elle se vêtisse rapidement. Elle remonta donc pour apporter l'aide qu'elle pourrait.

Bon, elle est partie, je peux vous être utile à autre chose maintenant.

Elle avait parlé pas trop fort et tout près de Cat, puisqu'elle craignait encore un peu les foudres de Callix.
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---fromFRTite_cathy

Cat poussa un soupir de soulagement en voyant Lili et Timonstre entrer dans la Tour. Elle observa les traits du Fou et esquissa un bref sourire lorsqu'elle vit l'accueil qu'il réservait aux deux jeunes femmes. Ainsi, elle ne s'était pas trompée en demandant de l'aide aux deux policières.

Fou devança la féline en leur demandant quelles allaient être leurs différentes fonctions ; Sio prit les devants en se précipitant sur Lili qui se chargerait donc de la poussière d'étoiles. Cat réfléchissait à l'aide qu'elle pourrait apporter lorsqu'elle vit une jeune femme inconnue débarquer dans le plus simple appareil, excepté une culotte qui ne cachait pas grand-chose ; même les dessous de Pink ressemblaient à ceux d'une grand-mère à côté.
Elle ne put réprimer un fou-rire en la voyant débarquer ainsi, appellant Colo. Le dieppois était donc de retour ; décidément, son retour avait été aussi discret que son départ.

La réaction de la tigresse fut immédiate et Cat s'arrêta de pouffer, craintive de s'attirer les foudres de la future maman. Vu l'humeur exécrable qu'affichait Flam sur le point d'accoucher, Callix ne devait pas être mieux et il valait mieux faire profil bas.

La sauvageonne était rouge de colère et Cat rentra instinctivement la tête dans les épaules. Elle leur donna des ordre, curieusement sur un ton doucereux, implorant son Fou du regard.

D'accord... ils ont besoin d'un peu d'intimité pensa Cat.

Timon s'exécuta et mit la femme en chaleur dehors en un rien de temps pendant que Lili montait à l'étage avec Sio.
Cat se dirigeait vers la cuisine lorsque Timon revint vers elle, lui parlait à mi-voix. La féline la prit par le bras et l'entraîna à sa suite

Tu tombes bien, je vais avoir besoin d'aide pour mettre de l'eau à chauffer et continuer de préparer tout ce qu'il faut pendant que Fou s'occupe de Callix.

Toutes deux allèrent alors dans la cuisine, permettant au couple d'avoir un peu d'intimité comme Callix avait l'air de le souhaiter.
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Lemayeur

Les rôles de chacun s'étaient distribués d'eux-même. La Poussière d'Etoile ayant opté pour la mairesse fila en compagnie de sa baysitteuse vers la chambre aux Etoiles. Nul doute que le monceau de jouets qu'avait pu accumuler la tiote les occuperaient pendant un bon moment.

Une furie déboula sans crier gare mais, en criant bien d'autres choses qui firent frémir le Fou sur ses bases. Il avait beaucoup d'estime amicale pour le bon docteur Elween mais, ce doux dingue semblait faire de plus en plus d'émules. À croire qu'il avait ouvert une faculté de médecine en secret. Bien que le mot médecine convienne bien peu à son art abstrait et spontané.

La belle, parce qu'il fallait bien reconnaître que les attributs qu'elle donnait à voir n'étaient pas négligeables, fut cependant vertement reçue par la Sauvageonne qui ne manqua pas de lui indiquer la sortie et la renvoyer à l'Ermite qui décidément avait l'art de s'entourer de gens d'exception. Le Fou n'avait cependant pas le temps de s'attendrir sur le temps passé, chose qu'il n'aurait pas manqué de faire en d'autres occasion à la simple évocation du Colonel.

Timon clôtura l'incident en raccompagnant l'imprévue vers la sortie. Le Fou ne pouvait prétendre connaître la comparse de Lili mais, il la trouva relativement réservée malgré la sympathie qui émanait d'elle. L'accueil quelque peu tonitruant que Callix lui avait réservé n'y était sans doute pas pour rien. Après l'accouchement il en irait certainement tout autrement. Callix avait toujours eu la souffrance féroce.

Tandis que les deux femmes s'afféraient en cuisine, le Fou se trouva seul avec son aimée. Pas trop longtemps, il l'espérait. Il se sentait tout à fait capable de faire front mais, dans de pareils moments, une aide, même symbolique comme l'avait pu être celle de Kam et de Maki, était toujours précieuse.

Il s'accroupit au chevet de son épouse et la regarda tendrement. Sa main se posa sur un bidou dur comme de la pierre, chaud comme de la braise. Clairement leur second enfant manifestait son désir de les rencontrer de manière de plus en plus pressante. A chacune de contractions, le Fou pouvait voir le visage de Callix se fermer. Pas un cri, pas un geste. Elle affrontait ça stoïquement en apparence. Le Fou la connaissait que trop bien pour savoir qu'on était toujours à un pouce de l'explosion.

Il roula des couvertures qu'il positionna le long des flancs de sa belle et sous sa nuque. Ensuite il confectionna un étrange petit boudin de tissu comprimé et le déposa sur la table basse, à portée de main. Il remplacerait efficacement les cuillères en bois qu'il avait pu voir Hester utiliser lors d'une précédente suture.

Tournant le dos à sa belle, il prépara un magnifique couteau qu'il avait forgé et ciselé avec amour pour cette occasion unique. Il le rangea discrètement sur la même table et se tourna vers Callix.

Alors ma belle ? D'attaque ?

Son ton se voulait badin et rassurant même s'il savait bien que ses mots ne calmeraient probablement pas la douleur qu'elle pouvait ressentir à chaque contraction. Il remonta nonchalamment la robe de son aimée, lui découvrant le bas ventre. Il contrôla tant bien que mal l'expression de son visage pour ne pas inquiéter trop Callix de ce qu'il venait de voir.

Si tu en doutais encore mon ange, je t'annonce que c'est pour bientôt.

Il lui caressa tendrement le visage de sa main enveloppante. Le front de Callix ruisselait déjà. Bien sûr il avait veillé à ce que la pièce soit plus chauffée que d'accoutumée, mais les efforts qu'elle faisait déjà étaient considérables. Il héla les deux jeunes femmes dans la cuisine.

Mesdames, nous sommes prêts, il ne manque que vous.

Le menton légèrement crispé, il s'adressait cependant à elles sans empressement. Le travail était bien avancé et bien que Callix ne soit pas à son premier coup d'essai, ils disposaient encore d'un peu de temps.

Et tant que vous y êtes, pourriez-vous rapporter la bouteille de calva qui se trouve sur l'étagère au-dessus du baquet, juste à côté du lait caillé de Sio.

Depuis quelque temps Callix n'avait plus été à même de le seconder dans les tâches ménagères et c'était donc lui le seul responsable du joyeux désordre ambiant.

Callixta

La femme de petite vertu avait été prestement raccompagnée par Timon pour le plus grand soulagement de la sauvageonne, malgré l’agitation extérieure et les évènements à venir, la Tour semblait reprendre sa quiétude habituelle.
Siobhan disparue enfin à l’étage avec Lili, la tigresse soupira d’aise de voir sa poussière d’étoiles sortir de cette pièce qui risquait de devenir sous peu la scène d’un évènement qu’elle n’avait pas à voir, même si cela la concernait grandement.

Callixta souffrait de plus en plus, se disant que jamais elle n’avait souffert autant pour aucun de ses précédents accouchements, Timon revint d’avoir ramené la bougresse dehors et fut rapidement agripper par Cat, tandis que son ange noir s’était rapproché d’elle et qu’il prenait grand soin à tout préparer avec minutie et précaution, comme il savait en faire montre dans les moments importants, laissant ses bouffonneries et autres maladresses de coté.
Il essayait de prendre ça légèrement, mais elle savait qu’il en était tout autre et qu’il tremblait intérieurement, tout comme elle, tout comme ils l’avaient fait pour Siobhan et tout comme ils le feraient pour chaque enfant qui serait le leur.

Son ange lui parlait calmement, en souriant caressant son visage de l’intérieur de la main, mais l’expression qu’il tentait vainement de dissimuler, Callix la connaissait trop bien, elle savait qu’il se passait quelque chose tant par ce qu’elle ressentait, que par la façon d’être de son ange noir.
Attrapant la main posée sur sa joue alors qu’il appelait les deux jeunettes, elle le tira à elle, approchant son visage du sien, le fixant droit dans les yeux en lui murmurant calmement en serrant les dents sous la douleur.

Mon ange… Qu’est-ce qui se passe… J’ai jamais eu maaaaaaalll… comme ça… et je te connais… hémorragie ou siège…

Le souffle court était entrecoupé de grimaces de douleur, les traits tirés, elle scrutait le regard noir de son Fou y cherchant la réponse qu’elle réclamait à corps perdu.

Mon amour, dis moi… maintenant… que j’essaie d’agiiiirrrr… en conséqueeennnce…. Parce que le bébé, arriivvveeesss….

La main saisie fut broyée sous la contraction que la sauvageonne venait de ressentir, l’arrivée était plus qu’imminente, d’ici quelques minutes, il serait là père et mère préparés ou non.
Se crispant au maximum, relâchant la main et les doigts de son ange noir dans un ultime éclair de lucidité, de peur de finir par les casser, la tigresse agrippa les bords du sofa, tournant la tête vers son amour en le regardant intensément avant de lui parler d’une voix froide.

Répond moi !!!!

Timonstre

Entendant la voix du Fou, Timonstre regarda Cat et lui dit:

Cat, on dirait bien qu’on est attendu…

Timonstre nouvellement prise comme infirmière pour l’OST avait quelques notions de médecine, mais c’était le premier accouchement qu’elle verrait. Elle se sentait nerveuse, mais voulait vraiment apporter son aide pour la venue de ce petit bébé. Elle était excitée d’ailleurs d’avoir la chance d’être là. Par contre, elle devenait anxieuse du fait qu’il n’y avait pas bruit qui venait du salon, après l’appel du Fou. Elle se tourne alors vers Cat.

Je me demande bien ce qui se passe, j’entend plus rien dans la pièce voisine, on ferait peut-être bien de se dépêcher d’aller voir ce qui se passe.

Regarde la porte avec appréhension, prend des linges propres et il tire le bras de Cat. Elle sentait son coeur qui battait à tout rompre et avait l'impression que quelques choses n'allait pas, mais quoi.

Allez vient, je m’inquiète de ne rien entendre prend l’eau et on y va sur le champs, il se passe quelques choses et je n’aime pas ça du tout.

Elle alla d’un pas rapide vers la porte et l’ouvrit en tirant toujours sur le bras de Cat.

Nous voilà…
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Lemayeur

Evidemment la Belle ne fut pas dupe bien longtemps. Elle lisait en lui comme dans un codex ouvert. Elle l'avait vu à l'oeuvre dans des situations délicates. Le visage qu'il affichait dans ces moments témoignait, ou plutôt trahissait, ses appréhensions. Elle seule pourtant parvenait à le décrypter. Maki aussi probablement.

Dans le cas présent, son corps l'y aidant, Callix comprit rapidement que quelque chose d'imprévu venait compliquer l'heureux et douloureux événement. Ce qu'elle ne manqua pas de lui faire remarquer avec un calme étonnant mais, tellement approprié. Il tenta bien de faire diversion en remuant les doigts de la main qu'elle broyait sous l'effet des contractions qui se rapprochaient rapidement. Mais Callix était têtue et ne se contenterait pas cette fois d'une pirouette salvatrice. Pas le choix il devait lui répondre sans détours. Le temps leur manquait pour se lancer dans les vaines polémiques qui pouvaient les occuper des heures en temps normal.

Grimaçant quelque peu sous l'étreinte puissante et bien peu tendre dont elle gratifiait sa main, le Fou toussota brièvement.

Effectivement mon ange, ça se passe pas comme prévu, il ...

Les deux jeunes femmes qui étaient venues lui prêter main forte réapparurent dans l'encadrement de la porte de la cuisine en signalant haut et fort leur retour, donnant ainsi au Fou quelque répit inutile. D'un ton hésitant et un peu trop empesé il s'interrompit pour leur répondre

Fort bien mesdames, votre aide me sera précieuse, voyez vous ...

Il tenta de se relever pour les rejoindre mais, son épouse maintint sa prise fermement, l'enjoignant silencieusement pour l'instant à lui donner la réponse qu'elle attendait. Il n'y couperait pas et de toute façon elle avait raison, bien informée, elle pourrait participer activement à la sortie de ce mauvais pas. Bien que leur enfant à venir ne serait pas le premier à bondir dans la vie en présentant la partie la plus charnue de son anatomie. On avait bien ouvert le ventre de la mère de César pour lui donner le jour.
Cette pensée ragaillardit un peu le Fou qui se sentit soudainement prêt à tout. Même s'il éprouverait quelques doutes au moment de trancher dans le vif de son aimée. Il n'en était de toute façon pas là.
Il fit une ultime tentative d'humour qui même si elle ne dériderait personne, lui permettrait en tout cas de lâcher un peu la pression intérieure qui l'oppressait.

Voilà mon ange, de deux choses l'une, ou tu m'a fait un petit chauve ou alors il a déjà les fesses dans les courants d'air.

Il reprit un ton bien moins badin pour poursuivre.

Notre enfant ne se présente effectivement pas la tête la première.

Il se saisit de la bouteille d'alcool que les deux femmes avaient ramené.

Ca risque d'être douloureux parce que nous devront agir vite. Si tu veux endormir ton corps dans l'alcool je comprendrai. Y a que les cons et les curés qui prétendent qu'il faut souffrir pour donner vie.

Sans grand doute sur sa réponse, il lui tendit négligemment la bouteille tandis qu'une contraction puissante s'annonçait. Il posa rapidement la bouteille et lui proposa de petit boudin de tissu qu'il avait précédemment confectionné.

Tu peux aussi mordre la dedans si tu veux, c'est prévu pour.

Mesdames, prêtes ?
Une à la contention, une à la réception.
Ma femme m'adore mais, je suis sûr que dans quelques minutes elle aura toutes les peines du monde à ne pas m'assommer et là, c'est pas le moment. Et j'ai besoin de quelqu'un derrière moi pour réceptionner ce petit bout de vie qui nous est offert.

---fromFRMirkwood

Prévenu par un gamin le Corbeau fourrage en tout hâte ses instruments dans sa sacoche et file comme un pet sur une toile ciré vers la tour de Dieppe où paraît-il une dame est en train de s'évertuer à donné la vie. Le bon docteur grimpe quatre à quatre les marches de l'édifice et arrive au seuil tout essouflé pour tomber dans une pétaudière infernale : Ils sont bien au moins trois ou quatre affairés, paniqués, gesticulant autour de la parturiente comme des mouches sur un étron fraîchement coulé. Mirkwood remonte les bras de chemise et se fraye un chemin jusqu'à la table de travail.

- Déguerpissez volaille, laissez faire les professionnels !

Regard vers le type dégingandé qui à l'air concerné au premier chef vu qu'il s'est rogné les ongles jusqu'au sang

- Alors mon brave, vous êtes le futur papounet ?

Le Corbeau jette un coup d'oeil à l'avancement des opérations

- M'est avis que votre baigneur à envie de sortir à reculons, vos le merdier que vous faites ça m'étonne guère...

Sortie des instruments ad hoc

- Je ne garde que le père pour m'aider, virez moi les autres pintades !
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Lemayeur

En ce qui concerne l'aide, la situation était sous contrôle. Lili à l'étage avec Sio, les deux jeunes femmes à ses côtés. Et bien sûr Callix qui semblait plus que désireuse de participer vu la moue de dégoût qu'elle fit à la vue de la bouteille qu'il lui avait proposée.

Un bruit se fit entendre dans son dos, la porte s'ouvrait. La petite, intenable à ses heures, aussi pie que sa marraine, devait vouloir voir ce qui se passait dans la salle. D'un geste vif, le Fou couvrit l'intimité ensanglantée de son épouse et se retourna vers ce qu'il croyait être sa fille.

Sio ... je t'en...

Son visage changea du tout au tout. Ce n'était pas sa fille...

Un inconnu, bien de sa mise certes, mais sans aucune retenue, déboula dans la pièce, bousculant Timon et Cath, s'approchant des parents comme d'un terrain conquis. Il alla même jusqu'à relever la robe de Callix pour observer sans pudeur l'avancement de l'accouchement.

Tout d'abord décontenancé, le Fou le vit sortir divers instruments. A croire que l'Académie de Médecine Improbable s'était donné rendez-vous en ces lieux. Imaginer que cet inconnu ne touche son aimée, qui plus est en pareilles circonstances provoqua chez le Fou une ire sans nom. Il eut à peine le temps d'arrêter le pied de sa belle qui aurait fini sa course dans la mâchoire volontaire de l'inconscient. Il ne devait pas savoir où il se trouvait et devait sans doute croire avoir à faire à de doux agneaux qui s'aplatissaient devant un supposé savoir.

Le sang gitan du Fou n'eut pas le temps de faire un tour complet qu'il s'était saisi du couteau qu'il avait destiné à un tout autre usage.

Il se rua sur l'inconnu, le saisissant à la gorge, ignorant le tranchant des instruments que celui tenait en main. Il le repoussa contre le mur, plaça sa lame juste sous la main qui serrait la gorge et maintint l'homme contre le mur d'une pression du coude sur son thorax.

Après un rapide coup d'oeil vers les filles estomaquées qui s'étaient de suite approchées de Callix, tant pour tenter de la calmer que pour prendre soin d'elle malgré l'agitation qui l'animait.

Le Fou plongea un regard très noir au plus profond de celui du prétendu praticien.

Premièrement on frappe avant d'entrer.

Ensuite si c'est pour voir une femme nue, tu dois pouvoir trouver ça ailleurs avec ta petite gueule de mignon.

De plus on est poli avec les dames, surtout si ce sont mes amies.

Pour terminer, Dieppe est en feu et je crois que tu pourras être bien plus utile là-bas...

Le Fou fut traversé par un moment de doute affreux. Et si cet homme était vraiment médecin ? Et si la délivrance se passait mal ? Et s'ils n'étaient pas à la hauteur tous les trois ? Et si ...

Laisser cet homme participer avait des avantages, certes, mais aussi pas mal d'inconvénients. Connaissant son épouse, elle ne se laisserait pas approcher si facilement. Virer l'homme pouvait cependant hypothéquer bien des choses. Le garder avec eux aussi...

Soyons donc clairs... Soit tu te casses vite fait et tu fermes cette p... de porte derrière toi, c'est plus une Tour c'est un moulin ici. Soit tu participes mais sous MES ordres et à MES conditions. Je saurais me montrer reconnaissant le cas échéant ou particulièrement rancunier dans le cas contraire.

Il appuya un peu plus la lame sur le cou de l'étranger.

Et j'ai pas le temps de te laisser réfléchir, tu décides, MAINTENANT...

Même s'il avait haussé le ton sa voix restait ornée d'une calme mais résolue menace. Un pas de travers, un mot déplacé supplémentaire et l'homme irait rejoindre les deux cadavres qu'il avait envoyé promener en direction des douves surplombées par la Tour.

---fromFRMirkwood

Ah c'était pas les tarés qui manquaient dans ce bas monde et le Corbeau venait de trouver un beau spécimen tout frais émoulu de la neuneu académie. Le forcené le plaqua contre le mur lui collant un couteau à pâté sous le cornet. Soit, le médecin en avait vu d'autres durant ses campagnes militaires, ses études, sans compter les hopitaux des vieux... C'était pas cette tarlouze avec son surin et son baratin hystérique qui allait l'empêcher de délivrer cette pauvre femme des tourment de l'enfantement. Il savait leur parler aux fâcheux le Corbeau. Il avait passé sa vie à ça...

Mirkwood déglutit et pousse son scalpel contre le bas ventre du présumé père

- Pour commencer mon couillonet, on sera deux à rejoindre le purgatoire si tu m'enlèves pas ta lame sur-le-champ... Ensuite, si tu veux que ta donzelle expluse un beau baigneur tout frais et tout rosé à la place d'un macchabbé, c'est toi qui a vraiment intêret à décider vite et surtout à calmer tes ardeurs déplacés de coq de basse cour doublées d'un vil instinct de propriétaire qui ne sied vraiment pas au moment précis...

Le médecin désigne la femme qui se tord de douleur sous la poussée de son avorton

- Choisit bien et vite, tu peux perdre l'enfant et aussi la femme à ce que je vois... Après éventuellement j'irai fermer ta lourde puisque ça à l'air de te perturber plus que la survie de ta tribu...
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Timonstre

Voyant un inconnu arrivée au moment qu'elle retourna avec Cat dans la salle, Timonstre prit feu. Elle était pourtant certaine d'avoir barré la porte après avoir expulsé autre bidule. Elle était tellement en colère qu'elle déposa tout ce qu'elle avait dans les mains sur la table près de Callix. Timonstre constatat alors que l'inconnu avait coincé le Fou dans un coin et qu'il semblait tenir quelques choses dans ses mains. Elle s'avança donc avec précaution.

On peut vous aider peut-être, vous semblez ne pas être à la bonne place et on a comme du travail qui nous attend, alors, ce serait bien que vous laissiez notre chef d'orchestre oeuvré pour son oeuvre.

Elle se tourna vers Callix et Cat, leur fit un clin d'oeil et se retourna vers cet idiot qui ne semblait pas trop à sa place dans cette tour.

Je vais me présenter ça va peut-être vous faire réfléchir un peu plus vite, on m'appelle Timonstre, je suis sergent de maréchaussée, infirmière pour l'OST de Normandie et bien plus encore, donc dans la situation où on se trouve présentement, il serait peut-être judicieux de votre part de vous diriger vers l'escalier, puisque je n'ai vraiment pas le temps de vous reconduire moi-même à l'extérieur.

Comme elle était proche de l'homme maintenant, elle savait qu'elle pourrait sans problème agir, donc d'un geste rapide et en fesant bien attention pour ne pas que le Fou soit blesser, elle lui prit le cou d'une main et attrapa le scalpel de l'autre, laissant assez de place au Fou pour se dégager sans danger.

Ça va toi!

Dit-elle au Fou, une fois que ce dernier ce fut dégager, à ce même moment elle relâcha l'idiot et lui dit bien haut et fort!

Tu n'es pas dans la bonne maison et encore moins au bon moment, alors prend tes clics et tes clacs et sort d'ici avant que ça tourne mal pour toi, on a pas de temps à perdre avec toi et encore moins besoin que tu viennes perturber les événements, alors, FOU LE CAMP D'ICI!

Timonstre était vraiment hors d'elle, elle ne s'était jamais autant emporter contre quelqu'un, mais le moment n'était pas au civilité, Callix était en souffrance et il fallait que tous agisse maintenant, donc pas le temps de perdre une minute. Timonstre attendit que l'idiot prenne les marches et finalement la porte et revient près des autres et leur dit:

Pardonnez moi, je me suis emportée, mais il faut bien qu'on bouge. Euh, je peux me mettre à la réception comme tu dis!!!

Elle fit alors un sourire au Fou et attendit la suite.
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---fromFRTite_cathy

Cat avait préparé de nombreuses bandes de calicot en cuisine, qu'elle avait ensuite faites bouillir à l'aide d'une grosse marmite tandis que Timon s'occupait de faire bouillir de l'eau.

Le silence était pesant dans la salle de vie et Cat chercha le regard de Timon, sourcils froncés. Visiblement la sergente pensait la même chose qu'elle et l'entraîna hors de la cuisine avant que la féline n'ait le temps de dire ouf, mais suffisamment quand même pour récupérer la bouteille de calva.
Les deux jeunes femmes prirent soin d'avertir leurs hôtes de leur arrivée imminente en parlant à haute voix afin de ne pas surprendre les futurs parents en pleine conversation.

Leur arrivée tombait à pic vu le regard du Fou qui fit mine d'aller vers elles avant de renoncerà cause des griffes de la tigresse plantées dans son avant-bras.

Visiblement, quelque chose clochait et les deux jeunes femmes n'eurent pas à attendre longtemps pour en connaître la raison : le futur enfant céleste se présentait par le siège, et l'accouchement en serait d'autant plus douloureux. La boulasseuse se remémora ce qu'elle avait entendu un jour alors qu'elle était encore enfant à ce sujet. La délivrance serait ardue et les vies de la mère et de l'enfant étaient menacées.

Fou la ramena à la réalité en lui arrachant presque la bouteille des mains avant de la tendre à son aimée puis se tourna vers elles, leur demandant de se mettre d'accord sur leurs rôles respectifs. Cat allait pour répondre lorsque tout à coup un hurluberlu fit irruption, remontant déjà ses manches avant d'articuler le moindre mot.

Cat le regarda, un sourire ironique sur les lèvres : le sieur ne savait pas ce qui l'attendait. Son sourire disparut en un éclair lorsque l'abject personnage, qui tenait encore sur ses chevilles par miracle, les apostropha en les comparant à des dindes.

Cat déglutit et sortit ses griffes sans y prendre garde, s'apprêtant à sauter à la gorge de ce piaf de mauvais augure. Cependant Fou l'avait devancé, se ruant sur le volatile. L'oeil félin de Cat crut voir la lueur d'une lame dans les mains de l'ange noir, et une scène violente éclata entre les deux hommes.

La féline s'approcha d'eux rapidement, voulant raisonner l'ex-tavernier, le moment ne se prêtait pas vraiment à un bain de sang. Mais celui-ci, apparemment en proie au doute, s'était quelque peu radouci. Le piaf en profita alors pour contre-attaquer.

C'était sans compter sur Timon. La jeune femme semblait habitée par une force que Cat n'avait jamais perçue chez la sergente : Timon, en proie à la colère, irradiait littéralement.
La pistacheuse resta ébahie, figée dans une attitude stupide, la bouche entr’ouverte.

Timon se tourna vers elle le temps d'un clin d'oeil et s'occupa de l'escogriffe, le maîtrisant en un tour de main.
Cat ne put retenir un sifflement admiratif en la voyant à l'oeuvre. Elle pensait avoir trouvé une baby-sitter en allant quérir la sergente, et voilà qu'elle se trouvait en présence d'une femme à la volonté de fer et à la force hors du commun.

Une fois l'oiseau de mauvais augure mis dehors à grand renfort d'instruments chirurgicaux, Timonstre revint vers eux, très calme. Son changement d'attitude était stupéfiant.
Elle se proposa d'être à la réception d'un ton presque décontracté. Cat serait donc à la contention.

La féline retourna en cuisine quelques instants et en revint avec les bandes de calicot stérilisées, puis fit de même avec l'eau bouillante.
Elle prit ensuite place aux côtés de Callix, encore plus sur les nerfs depuis l'irruption de l'odieux individu. Cat lui épongea doucement le front avant de lui parler

Callix, je vais te tenir et essayer de te soutenir de mon mieux. Si la douleur se fait trop intense, je te donne ma bénédiction pour me faire ce que bon te semble afin de te soulager un peu. Mais... ne m'assomme pas s'il te plaît, ça n'arrangerait pas la situation.

Cat leva brièvement le regard vers Timon et Fou et leur fit un clin d'oeil, avant de reporter son attention sur la tigresse

Nous sommes d'accord ?

Cat s'installa aux côtés de la sauvageonne, attendant sa réponse. La suite des événements risquait d'être mouvementée et riche en rebondissements. Elle inspira brièvement en fermant les yeux quelques secondes avant de les rouvrir, gonflée à bloc. L'épisode sur la Nébuleuse, la nuit blanche, l'incendie... toutes les pensées de Cat disparurent pour se concentrer sur une seule et unique chose : l'arrivée au monde d'un nouvel astre en pleine santé et la survie de la future mère.
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Callixta

Il en mettait un temps à lui répondre, Callix avait vu juste quelque chose clochait et vu son appréhension à répondre, ça devait pas être rien…
Son Fou se décidait enfin à lui donner la réponse qu’elle attendait quand les deux «assistantes » prévues firent irruption dans la pièce, tournant la tête, Callix n’eut surement pas le regard bien aimable.
Sentant son ange noir commencer à se lever, elle resserra fermement sa pogne sur le bras de son époux, y enfonçant quelque peu ses ongles en le regardant d’une façon qui ne laissait aucune équivoque sur le fait qu’il devait lui répondre, et maintenant.
Comprenant, sans doute douloureusement, il se décida à lui dire ce dont il retournait, un siège, ce bébé arrivait en marche arrière, on ne lui aurait rien épargné ses deux derniers jours.

………

Aucun mot ne sortit de sa bouche alors qu’elle relâchait le bras de son mari, en se laissant retomber en arrière sur les coussins amoureusement disposés par son Fou.
La sauvageonne comprenait maintenant pourquoi elle n’avait jamais autant souffert lors de ses précédents accouchements, décidément la vie ne lui aurait rien épargné à ce propos.
Ayant déjà vu son ange à l’œuvre avec l’arrivée de Siobhan, Callixta n’écoutait que d’une oreille distraite les invectives qu’il donnait aux deux jeunes femmes, quand un homme fit une entrée tonitruante dans la pièce, soulevant sans vergogne son jupon, que son mari avait pris soin de rebaisser en entendant quelqu’un arriver, pensant surement qu’il s’agissait de la poussière d’étoile vu les mots qu’il commença de prononcer.
Son époux eu juste le temps de retenir son pied qui partait déjà en direction des valseuses du prétendu médecin, qu’elle n’avait jamais rencontré auparavant sur Dieppe.

Tout se bouscula comme dans un mauvais rêve, un cauchemar éveillé, son fou se rua sur l’étranger, une sévère altercation s’engageait, l’un comme l’autre tenant apparemment à prendre la direction des opérations.

Hé !!!! Ca v…

Pas le temps de terminer sa phrase que Timon, qu’elle avait envoyé paitre dans la rue peu de temps avant, se transforma en une femme résolument sure d’elle et peu encline à conversation, mettant l’inconnu à la porte manu militari.
Le regard hagard, complètement estomaquée, Callix regardait la jeunette, elle n’avait rien compris à ce qui venait de se passer.

Beuh…

Cat qui vint se placer derrière elle pour la maintenir, la fit revenir à la réalité, tout comme la violente contraction qui la fit se raidir et plaquer la pauvre féline contre le mur, comprimée entre le froid de la brique et le corps tendu de la sauvageonne.
La contraction passée, son corps se détendant de trop brèves minutes, elle releva le visage vers Cat en souriant.

Euh oui on est d’accord, désolée pour ce coup là… tacherais de pas le refaire… par contre… évite mes mains… parce queeeeee…. HHHHUUUUUMMMMMFFFFFFFFFFF !!!!!!!!!!!!!!!!!

Les griffes de la tigresse se plantèrent dans la paillasse, traversant le tissu jusqu’à atteindre la paille, alors qu’elle serrait les dents contre la douleur, évitant de se mordre la lèvre de peur de se la fendre en deux.
Fermant les yeux, elle tentait de contrôler les contractions et leur satanée intensité qui ne faisait que croitre, tout comme par orgueil, par fierté, par dieu seul sait quoi, elle s’interdisait de crier, de hurler alors que l’envie était bien là de le faire.
Mais elle était comme ça, jamais elle n’avait crié pour cet avènement de la vie, elle ne commencerait surement pas aujourd’hui, et ce n’était pas ce bébé qui la ferait mentir.

La contraction passée, la bonne étoile du Fou rouvrit les yeux, et regarda son ange qui s’affairait avec Timon, tandis que Cat la maintenait tant qu’elle pouvait.
Les chats regardaient la scène comme deux couillons assis sur leur cul, se demandant sans doute ce qui se passait, lui arrachant un léger sourire malgré tout.
L’intervalle entre les contractions se faisait de plus en plus court, à peine la sauvageonne avait-elle eu le temps de reprendre son souffle et de décrisper ses doigts, que la suivante se manifesta plus que violemment.
Callix eu l’impression qu’on lui arrachait les entrailles, le bébé voulait sortir et maintenant, il n’avait clairement pas l’intention d’attendre que son père ou son assistante, si ce n’était l’inverse, ne se décide à agir.
La sauvageonne fut prise d’une incontrôlable envie de pousser, qu’elle ne put ni réfréner, ni retenir, contractant tout son bas ventre pour aider ce bébé à quitter son nid douillet.
Callix ferma les yeux, ayant l’impression sous la poussée qu’ils allaient sortir de leurs orbites, des larmes roulant sur ses joues rougies par l’effort.
La pauvre Cat fut soudainement plaquée avec rudesse contre le mur, recevant la tête de Callix avec violence, lorsque Callix ressentit une violence à son entrejambe qu’elle n’aurait su définir, comme lorsque sa main avait été tailladé par la lame de Duncan pour sauver sa fille.

HUUUMMPPPFFFF…. AAAAAAAAHHHHH !!!!!!!!

Finalement, la sauvageonne céda, ce bébé avait eu raison de sa fierté et de son orgueil, et l’aurait fait mentir, le jour où elle crierait en accouchant était bel et bien arrivé.

Elween95

Le pseudo doc reprit connaisance au milieu des decombres du SFP , ses heures voir meme ses minutes etaient deja comptées , la mort lui offrai une derniere danse mais n'était pas la cavalière qu'il aurai souhaité , les battement de son coeur qui venaient violement frapper ses tempes se faisait de plus en plus rare ...difficilement il rampa jusqu'a la tour , la bave sortant de sa bouche le rendait presque charitable

La lourde porte est poussé quand un individu sortant et maugréant lui ecrase la main ...point de douleur , le présage n'est guere bon , il grimpe une a une les marches menant a la salle , posant parfois sa tête sur son bras sentant la nuit prendre possession de son corps et luttant une derniere fois contre la facilité de fermer un oeil et de se laisser emporter vers l'inconnu

Son sang marquant chacune des marches il arrive enfin dans la piece ou se , joue peut etre l'avenir de Dieppe , il se pose difficilement contre le mur callant sa tête qui déjà ne repond presque plus contre celui-ci
Une vieille legende d'où il vient disait que lorsque qu'un etre s'éteint un autre prend vie ... Et il veut voir son successeur
le regard noir du fou se tourne vers lui ... dans un dernier effort il lui sourit levant non chaleureusement ses mains en signe de résignation face a celui qui c'était joué de lui dès leur premiere rencontre... il ne crevera pas ici comme un chien et meme si c'etait le cas il ne serai pas là pour le voir ... Un cri ...Premiere fois qu'il entend la sauvageonne hurler ..l'evenement n'est pas loin ...un instant il se laisse chavirer vers la facilité , relachant chacun de ses membres et se laissant porter vers d'autres dessins ... il est bien...mais il se ressaisi ... l oeil avide , la bouche ouverte , le souffle lent ...immobile , il observe ... presque heureux pour la premiere fois ... dur de combattre le "sommeil" qui l'envahi .....

*Creves pas ici comme un chien te dis je* dans un sursaut il se releve , chancelant et posant son bras sur une épaule inconnue pour se rattraper

Nouveau sourire montrant dents blanches mélées de sang a Callixta ...
Heyyy!!!m'zelle co..co..comment ça se pa..passssse ??...
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Lemayeur

Le temps n’était sûrement pas à la rigolade, ni même au combat de forcenés. Il lui fallait évacuer l’importun médicastre au plus vite et s’en retourner auprès de son épouse et de l’enfant à naître qui se faisait de plus en plus pressant. A part assommer l’homme, le Fou ne voyait pas comment faire taire son pérorage intempestif.
C’est pourtant de Timon que vint la surprise. Hors d’elle, en des termes judicieusement choisis et avec une surprenante poigne elle éjecta l’indésirable hors de la salle. Finalement ce n’était pas plus mal même si un médecin aurait pu s’avérer utile en cas de complication. Mais les attitudes conquérantes de ce spécimen auraient bien plus qu’indisposé le Fou. De toute manière l’individu avait été évacué manu militari impetuosa et la porte soigneusement refermée. Ils seraient tranquilles…

Pendant que la gente darmette faisait son office, le Fou retourna auprès de sa Sauvageonne. Il adressa un sourire reconnaissant à Cath qui s’était déjà mise en position de combat. Et sitôt en place sitôt elle se faisait rudoyer bien involontairement par une Callixta parcourue par des contractions de plus en plus intenses, de plus en plus rapprochées.

La Bonne Etoile faisait preuve de son courage habituel. Plus le temps passait et plus elle parvenait encore à impressionner son époux. Les récents événements n’avaient fait que renforcer la certitude qu’il en avait. Jamais, au plus profond de la douleur, il ne l’avait entendu se plaindre. Mordre par contre… Timon en avait d’ailleurs fait les frais au pied de la Tour et finalement il valait mieux que cette dernière reste derrière lui à accueillir l’enfant qui, même s’il avait le caractère de ses parents combinés, ne devrait pas encore avoir trop de dents à montrer dehors.

Tout était prêt

Le fou s’agenouillait entre les genoux écartés de son épouse lorsqu’une contraction plus violente que les précédentes sembla se présenter. Sachant la mère entre de bonnes mains, il concentra toute son attention sur l’enfant qui cette fois laissait entrevoir ses petites fesses toutes fripées. Callix poussa un cri qui vrilla l’âme du Fou. Sa douleur avait du atteindre des sommets tels qu’elle n’avait pu faire autrement. Après un rapide coup d’œil sur le corps meurtri de sa belle, il comprit pourquoi elle avait hurlé de la sorte. L’enfant s’était frayé lui-même un chemin plus ample que celui que la nature lui proposait. Il parvint à garder un visage impassible car il n’était pas sûr que dans ses contorsions, Callix ne le verrait pas.

Un bruit se fit entendre derrière lui, comme une défroque qu’on laissait choir au sol, mais il n’y prêta guère attention, la planète pourrait exploser qu’il ne bougerait pas d’un pouce.

Il cueillit le séant de l’enfant entre ses mains et le laissa sortir de lui-même. Deux petites jambes potelées firent leur apparition ainsi que le dos du bébé. Trop occupé à bien soutenir l’enfant, le Fou ne risqua même pas un œil pour s’assurer de son sexe. Bien peu lui en importait pour le moment. De toute façon les possibilités n’étaient pas illimitées. .

Très bien… tout va bien…tu es géniale mon ange.
Encore une fois et Sio sera sœur.

Le père accouchant se voulait rassurant et tentait d’avoir une voix douce et rassurante.
Profitant du répit dans les contractions, il fit pivoter avec d'infimes et tendre précautions le petit corps de l’enfant dans un sens puis dans l’autre afin de lui dégager les épaules. Seule la tête et les bras restaient encore invisible et n’apparaîtraient qu’à la prochaine contraction.

Timonstre

Timonstre ayant pris place derrière le Fou, attendait maintenant. Elle s’était un peu surprise d’avoir envoyé cet intrus aussi sèchement, mais elle était fière d’elle. Comment ne pas l’être, elle s’était débarrassée d’un élément vraiment perturbateur dans un temps record et lui avait foutu tout son matériel à la figure, mais pour qui il se prenait celui-là.

Timonstre était toujours un peu en colère, mais le moment était au sérieux et à l’urgence de faire sortir ce petit être du confort du ventre de sa mère. Elle afficha donc, un visage décidé et elle était prête à agir au besoin. Elle vit donc le sourire que Cat fit et Timonstre aimait mieux se préparer au pire.

Elle était nerveuse au début lorsqu’elle était entrée dans la tour, mais cette nervosité était maintenant disparue, une force de caractère inédite chez-elle. Avec les événements qui se bousculaient, cette force lui apporta une détermination et un calme d’agir vite et bien. Elle se sentait confiante et ne pouvait qu’être fier d’elle. Elle espérait aussi pouvoir s’accomplir et prouver sa valeur auprès de ses gens qu’elle appréciait.

Elle déposa alors une main sur l’épaule du Fou et lui dit du ton calme et rassurant:

Il est temps d’agir, nous n’avons plus beaucoup de temps.

Elle vit que Callix avait des contractions de plus en plus rapprochées et remarqua, qu’il était maintenant temps de faire sortir ce petit être qui voulait nous montrer son petit minois. Elle entendit hurler Callix et se prépara, puisqu’elle était maintenant convaincue que le moment de voir ce nouvel être était très proche. Entendre Callix crier aussi fort lui fit froid dans le dos et elle constatât à ce moment précis que la peau se déchirait sous la pression de l’enfant qui sortait avec force sous les contractions terrible que la Callix endurait. Timonstre trouvait qu’elle était vraiment très forte et courageuse. Le bébé commençait à se faire voir et sortie doucement, elle surveillait l’évolution de la situation, tout en surveillant l’état de tout le monde.

Timonstre entendit donc la voix d’un étranger, mais le moment n’était pas aux discussions. Elle sentie alors quelqu’un qui lui mis une main sur l’épaule, surprise et ce demandant qui pouvait bien être finalement cet inconnu, elle tourna la tête et entendit l’homme parler :

Euh… veuillez me pardonner mais le moment n’est pas vraiment propice aux questionnements, le bébé se présente par le siège et je doute que le moment soit vraiment bien choisi pour nous déranger…

Elle retourna ses yeux rapidement vers Callix pour ne rien manquer au cas où ses services d’infirmière pourraient être requis. Un peu décontenancé de voir cet homme toujours accroché à son épaule et encore un peu plus du fait qu’elle ne le connaissait pas, Timonstre s’adressa au Fou :

Euh, tu le connais ou je dois lui montrer la sortie à lui aussi…

Elle n’aimait pas du tout l’idée que cet homme puisse voir sous les jupes de Callix et Timonstre se sentait encore d’attaque pour se débarrasser d’un nouvel intrus. Par contre, à voir qu’il s’intéressait à ce qui se passait, elle doutait un peu que peut-être les propriétaires de la Tour connaissaient cet individu. Elle préféra donc attendre de voir ce que dirait le Fou.
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---fromFRTite_cathy

Cat venait à peine de rassembler ses pensées que Callix la projeta contre le mur suite à une contraction des plus violentes. La féline en eut la respiration coupée par le choc et tous ses membres frissonnèrent sous l'action conjugée des briques glacées et du corps brûlant de la tigresse.

Celle-ci jeta un regard à Cat, esquissant un vague sourire, et lui promit de ne pas l'assommer tout en la mettant en garde contre ses mains.
Bonne idée vu ce qui suivit : Callix lacéra littéralement la paillasse sous l'effet d'une autre contraction.

La pistacheuse maintenait ce corps arc-bouté comme elle le pouvait, faisant de son mieux, calant sa respiration sur celle de la bonne étoile. Elle n'était pas sage-femme mais le rapprochement des contractions et la respiration haletante de Callix annonçaient une délivrance imminente. Et il valait mieux, chaque contraction affaiblissait de plus en plus la future mère, le teint blâfard et les joues rosies par l'effort.

Des perles de sueur glissaient silencieusement sur le visage de Callix, se mêlant à ses larmes. Cat s'apprêtait à la rafraîchir avec un linge humide lorsqu'une contraction l'envoya à nouveau valser contre le mur, faisant voler la bassine remplie d'eau. La tête de Cat fut violemment projetée contre le mur et elle se mordit la langue sous le choc ; heureusement, son corps avait servi à protéger Callix qui n'avait pas besoin d'émotions supplémentaires.

Sous l'effet du choc, la féline commença à s'enfoncer dans l'inconscience ; pourtant, elle essayait de lutter contre cette douce torpeur : ce n'était pas le moment d'abandonner ses amis.

Le hurlement de Callix lui fit immédiatement reprendre possession de ses moyens ; Cat était en proie à des vertiges mais l'urgence n'était pas là.
Elle lança un regard hagard à Timon et Fou, et comprit à leur expression que le cri de la sauvageonne était justifié. D'ailleurs, Cat connaissait suffisamment celle-ci pour savoir qu'elle n'était pas du genre à crier pour un rien, surtout après la scène à laquelle elle avait assisté sur la Nébuleuse.

Le futur père encouragea sa femme, et la féline était sûre que l'évocation de Sio donnerait à Callixta la force nécessaire pour faire naître ce petit être. Même en ce moment de panique intense, une tendre complicité émanait du couple.

D'un geste, profitant du répit entre deux contractions alors que le Fou aidait le nouvel astre à entrer dans ce monde, Cat se saisit du boudin fabriqué par l'ange noir et l'inséra entre les dents de la belle, tout en évitant ses griffes.

Voilà ma belle, tu ne devrais pas te blesser avec ça. Et crie tant que tu veux, personne ici ne t'en tiendra rigueur !

Cat se saisit d'une bande de calicot à défaut d'autre chose pour éponger doucement le front de Callix, puis redressa la tête et manqua de s'étouffer en voyant Elween, couvert de sang, accroché désespérément à l'épaule de la sergente.
Elle cligna des yeux plusieurs fois, pensant à une hallucination à la suite du choc qu'elle avait subi, et regarda à nouveau droit devant elle. El était bien là, et en piteux état, débarqué d'on ne sait où.

La féline ne pouvait laisser Callix seule en cet instant et de toute manière elle était coincée entre la future mère et le mur. Elle saisit l'occasion que Timon lui présentait, s'apprêtant à le reexpédier aussi vite que l'oiseau de mauvais augure. La féline essuya d'un revers de manche le sang qui commençait à perler aux commissures de ses lèvres avant de s'adresser à la sergente.

Timon, non ! Occupe-t'en je t'en supplie, c'est Elween. Fais-moi confiance, il ne te fera aucun mal.

Cat vrilla son regard désespéré vers la sergente, espérant que celle-ci s'occuperait du Doc lorqu'un début de contraction se fit sentir. Ni une ni deux, Cat se saisit d'un coussin qu'elle glissa entre elle et le mur afin d'être parée à la suite des événements. Donner la vie était la plus belle preuve d'amour au monde...
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Callixta

La sauvageonne sentait se forces diminuer à vue d’œil malgré l’énergie qui restait en son corps meurtri, la souffrance que son enfant à naître lui infligeait était bien plus intense qu’aucune autre qu’elle n’ait jamais ressenti, pourtant dieu sait que la vie n’avait pas été tendre avec elle.
La pauvre Cathy faisait son possible pour rester impassible, malgré la façon dont la pauvre se voyait maltraitée par une Callixta qui ne contrôlait rien de ce qui se produisait, au point de perdre même emprise sur ses propres réactions, s’entendant crier sous la douleur, comme s’il s’agissait d’une autre.
Le souffle court, la tigresse amoindrie sentait son ange noir faire pivoter le bébé, probablement pour le dégager afin d’en faciliter la sortie proche, ravivant, bien malgré lui, la brulure des chairs meurtries de son intimité malmenée.

Callix n’osa pas croiser le regard de son Fou, pour ne pas y deviner de l’inquiétude, ou peut-être pour qu’il ne lise pas dans ses yeux océan, une vague de faiblesse, de tristesse très certainement, de peur à n’en pas douter, un abandon total de ce qui faisait d’elle « sa » Callixta, « sa » sauvageonne, « sa » tigresse…
Doucement elle tentait de se redresser, ne serait-ce que pour laisser la martyre qui la soutenait se dégager et reprendre meilleure position, ou même juste ses esprits, lorsqu’elle aperçut un homme dans le brouillard qui s’était lentement formé devant ses saphirs.
Puis la voix de Timon suivit de celle de Cat, qui parlait d’Elween, Callix ne comprenait pas de quoi il retournait, s’enfonçant dans une semi léthargie que la pause entre les contractions lui procurait, comme une drogue l’aurait fait, un répit de courte durée…

A peine le temps de revenir à la réalité en entendant la voix de son amour, qui se voulait neutre et dans laquelle elle entendit pourtant inquiétude et émotion mélangées, prononcer le nom de sa poussière d’étoile, de sa renaissance, la seconde bénédiction de sa nouvelle vie demandait à venir remplir son cœur, son âme et ses bras.
Un regain d’énergie envahit le corps de la sauvageonne, ou peut-être n’était ce que la contraction de la délivrance qui montait, redressant la tête, elle chercha le regard de son ange en lui souriant presque naturellement.
Bientôt il tiendrait son enfant, sa chair et son sang, leurs chairs et leurs sangs dans ses bras, sa fille ou son fils, le plus beau cadeau qu’elle pouvait lui faire, sa renaissance à lui, à qui la vie avait tout pris…

Ton enfant arrive mon ange…

Dans son dos, elle sentit Cathy qui préparait le terrain, prévoyant « l’impact » qui risquait de s’abattre sur elle, le corps de Callix commençait à se tendre fortement quand son amie lui colla un morceau de tissu roulé entre les dents lui marmonnant que ça l’aiderait et de crier si elle en avait envie.
La tigresse n’en avait aucune envie, la douleur fulgurante de la déchirure lui avait arraché un cri, il n’y en aurait pas d’autre, du moins l’espérait-elle, elle ne voulait pas que sa poussière d’étoile ne s’inquiète en entendant cela, ni que son nouveau-né ne soit assailli par les hurlements dès son arrivée en ce bas monde.
D’un mouvement de tête sur le côté, Callix cracha le boudin, prenant une grande inspiration et se tournant en souriant presque, malgré son teint blafard, éreinté vers Cat.

Ca ira… Pis tu veux… m’étouffer ou… quoooooooiiiiiiiiii !!!!!

Plaquant de nouveau la pistacheuse au mur, mais avec beaucoup moins de violence, Callix ancra ses doigts et ses griffes dans la paillasse, la serrant de toutes ses forces, poussant pour sortir ce petit être, comme son corps lui ordonnait de le faire.
Les traits tirés, tous les muscles de son corps contractés, la sauvageonne sentit le galbe du crane de son bébé s’extirper de l’étau de sa féminité, lui laissant comme un vide béant.
L’effort intense l’ayant vidé de toute son énergie, Callixta relâcha tout, laissant les larmes se déverser comme seul son Fou l’avait déjà vu, larmes de fatigue et de joie, témoignage d’un corps qui lâche prise.

Affalée sur le poitrail de Cat, à bout de force, elle sentait ses yeux qui refusaient de rester ouvert même si le sommeil n’était pas là.
Attrapant la main de son amie, sans brusquerie aucune, elle lui posa une question simple et somme toute étrange en faisant un léger signe en direction du père et de l’enfant.

Ils vont… bien…

La voix était fatiguée, calme, apaisée, l’enfant était là, avec son père, le reste pouvait bien s’écrouler…

Lemayeur

Le temps s’était arrêté l’espace d’un instant. Instant magique. Instant terrifiant. Le Fou était pleinement conscience de ce qu’il tenait dans ses mains. Deux vies. En un instant, l’histoire pouvait se rejouer. Il pouvait tout perdre à nouveau. Ou presque…

Tous semblaient figés dans leurs mouvements. Il n’en était rien, si ce n’était la perception tronquée de la réalité dans l’esprit bouleversé du Fou.

Callix, Cath, Timon, l’enfant et même la défroque avachie, il pouvait tout percevoir comme s’il observait la scène au travers d’un trou dans le plafond. Lui-même se voyait à l’œuvre.
Etrange sentiment d’abandon de soi, mysticisme improbable, illuminations.

Peu à peu, le Fou réintégra son enveloppe corporelle et temporelle. A nouveau plus rien n’existait, que l’enfant, sa mère et leur survie.

Bien que toujours partiellement engagé, il pouvait sentir déjà la vie faire frémir ce petit être dans les mains calleuses du forgeron qu’il avait été. Tout le corps de Callix s’arqua dans une ultime poussée. Tous seraient bientôt délivrés. Plus particulièrement la mère et l’enfant évidemment mais également les témoins de cette scène chaque fois nouvelle.

Aux épaules qu’il avait dégagées précédemment, succédèrent deux petits bras ornés de minuscules mains dessinées à la plume. Apparut ensuite une petite tête qui déforma une dernière fois l’intimité malmenée de la Bonne Etoile. Ne prêtant qu’une attention toute relative à l’abondante chevelure sombre qui auréolait le nouveau né d’une étrange dureté, le Fou le retourna vivement après lui avoir dégagé la bouche de ce qui pouvait entraver son cri primal. Un nouveau cri retentit dans la pièce. Tout aussi puissant, tout aussi émouvant et tellement différent. La Vie exultait de ce petit être recueilli dans les mains de son père.

Les yeux grands ouverts, le père et le fils se découvraient, se rencontraient, se contemplaient l’un l’autre avec une égale surprise.

Hypnotisé par ce premier regard, le Fou ne pouvait s’en détacher. Il s’en abreuvait tel un naufragé, s’en enivrait tel un desséché. Rarement le Fou n’avait si bien porté son surnom que ce jour là. Fou d’amour, de tendresse et de reconnaissance.

Cérémonieusement il se redressa tenant toujours l’enfant à bout de bras et le fit lentement pivoter en direction de sa mère. Une intense chaleur l’avait envahi comme en témoignaient les petits ruisseaux qui serpentaient sur son visage. Mais bien peu ne prenaient leur source sur son front. Les yeux inondés d’un incommensurable bonheur il déclara solennellement

Un fils…Notre fils…
Je…enfin il…C’est…

Et soudain le Fou, orchestrateur soigneux de cet heureux événement, perdit toute contenance. Il bredouillait, ne savait plus que faire, ni dans quel ordre. Tout se bousculait. Trop.

Il est quelle heure ?

Il est fort heureux qu’ils étaient judicieusement entourés car, peut-être pour la première fois de sa nouvelle vie, le Fou n’était plus vraiment là...

Callixta

Toute alanguie, la fatigue s’emparant d’elle, Callixta entendit pour la première fois la voix de son bébé, cette petite mélopée aigue, ce son de vie tant attendu.
Il pleurait, tout allait donc bien… dans un sursaut de vitalité, Callix se redressa légèrement laissant Cathy s’extirper de dans son dos, apercevant au passage son ange noir se redresser, la petite chose rose dans ses mains.
Lentement elle le vit approcher alors qu’elle se laissait retomber sur la paillasse, l’entendant bafouiller quelques mots. Un fils, elle lui avait donné un fils… en son fort intérieur elle le souhaitait plus qu’ardemment, Siobhan les comblait pleinement et un p’tit d’hom viendrait compléter leur bonheur.

Son ange lui présentait le fruit de leur amour, le fruit de cette soirée où même masqués, ils avaient su se reconnaitre… il était magnifique, des petits cheveux aussi noirs que ceux de son père, ses yeux ils le sauraient plus tard, et il avait une autre caractéristique connu des seuls intimes du Fou, mais c’était bien là aussi le fils de son père.
Le papa était complètement dans un autre monde, ne lui donnant pas pour autant son fils, grand bien lui en pris, une dernière contraction, une dernière poussée, Callix expulsait les vestiges de sa grossesse, qui terminaient dans la bassine au pied de la paillasse, dans un splosch lointain et peu ragoutant, se mêlant au sang qui continuait de s’écouler de la meurtrissure intime de la sauvageonne.

Callixta en avait fini pour sa part et n’aspirait qu’à une chose, prendre son bébé et embrasser son époux, l’homme qui lui avait fait ce cadeau.
D’un signe de tête, elle invita son ange à s’approcher d’elle, tendant sa main vers lui, réalisant que lé bébé était toujours nu comme un ver.

Cat faudrait une couverture, je sais pas quoi, un truc pour envelopper le bébé… s’te plait

Regardant amoureusement son Fou, elle lui caressa le visage, dévorant le bébé dans ses bras des yeux, elle ne voulait pas le prendre, trop faible, trop peur de le laisser tomber…

Il est… magnifique… c’est… tout toi…

Sa vue se brouilla de larmes, tant de l’émotion qu’elle ressentait, que de celle qui transparaissait chez le nouveau papa.
De la pulpe de ses doigts, elle parcourut le visage de son bébé, avant de lui caresser l’intérieur de la main, lorsqu’il referma ses petits doigts autour de celui de sa mère.
Plongeant son regard dans celui de son Fou, elle se mit à lui sourire malgré la fatigue, prenant une voix douce.

Mon ange… va falloir décider… comment on l’appelle… décide, s’il te plait…

La tigresse se sentait partir, le sang qu’elle avait perdu et celui qu’elle continuait de perdre, ça faisait trop, ça commençait à faire vraiment trop.
Lentement, elle sentit sa main glisser, retombant mollement sur la paillasse, ses yeux se fermant sans son consentement.

Mon ange… Cat… ça va pas….

Timonstre

Timonstre se tourna donc vers l’inconnus et le pris dans ses bras, elle se dirigea avec lui un peu à l’écart afin de pouvoir voir l’étendu des dégâts, ses vêtements déjà très déchirés, elle finit de les déchirer pour voir.

Pardon pour vos vêtements, mais ils étaient déjà en piteux état, alors, je les ai juste achevé.

Elle lui fit un petit sourire pour essayer de le mettre un peu en confiance. Elle ne le connaissait pas, mais il semblait bien que ce devait être un ami. Elle se présenta donc tout en finissait d’éponger un peu la peau de l’homme.

Bon, je pourrais au moins me nommer ça faciliterait un peu notre communication, on me nomme Timonstre, communément appelé par mes amis Titi ou Timon, je suis pas nouvelle, mais très vieille non plus, vous connaissez surement mon copain, il se nomme Lechacal. Euh, je vais aller chercher quelques linges propres à la cuisine, ne vous inquiétez, je reviens vite.

Elle se dirigea donc vers la cuisine ayant vu où était les linges, quand elle et Cat étaient dans la cuisine elle sut donc où regarder pour en trouver. Elle pris alors une cuvette dans laquelle, elle mis de l’eau qui était encore sur le feu. Elle regarda si elle ne trouverait pas un petit remontant pour l’inconnus, elle trouva donc une bouteille de calva déjà entammée, c’était déjà mieux que rien. Elle se dépêcha donc de retourner au chevet du malheureux.

Euh, je ne voudrais pas que vous vous inquiétez, je suis infirmière pour l’OST de Normandie, alors, je vais prendre bien soins de vous.

Elle commença donc à nettoyer sa peau et découvrit plusieurs lacérations sur sa peau, elle lui tendit alors la bouteille de calva et lui dit :

Je ne voudrais pas être indiscrète mais que vous est-il arrivée ?

Elle regarda muette l’homme et continua à nettoyer ses plaies pour ensuite les panser, habillement et sans lui faire de mal. Elle travailla donc avec délicatesse et professionnalisme.
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Elween95

La personne a qui appartenai l'épaule sur laquelle il s'était appuyé l'emmena a l'ecart , otant sa chemise avant de se présenter . Dans d'autres circonstances il se nommait avant de se devetir ...
Timonstre lui dit qu'elle avait "achevé" ses vetements puisqu'ils étaient en piteux état , pourvu qu'elle ne fasse pas de meme avec lui ... Son nom n'était pas des plus engageant
Comme pour le tranquilliser elle lui précisa qu'elle était infermière ...Esperons qu'elle n'ai pas officié a l'hopital de Dieppe se dit il
Il ressenti la fraicheur du linge humide qu'elle passait sur son corps pour le nettoyer , sensation étrange ...mais sensation tout de meme se voulant rassurante
Son torse était capable de sentir le toucher , le froid , meme les picottements ...
Toussottement , laissant échapper quelques bruines de sang

Moi c"est El et ...Arghhh ..me suis fait ça en ...ouchh ..Tomb.tombant ..

Tentative de regard par dessus l'épaule de l'infermiere

Alors il est nnnné le divin enfant ? ...C'est un pppprince ou une fée ?

Le visage de Timostre commença a se deformer , puis c'est le decor qui commença a vassiller , puis tourner de plus en plus vite , sa main se randit , son coeur battant la chamade il ouvrit la bouche dans un dernier effort

Là m'zelle je crois que c'est le moment ou je m'évanouuu...

se lançant doucement partir il referme la bouche
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Lemayeur

Submergé d’émotions, le Fou restait là, presque hagard, son fils, SON FILS !!!, tendrement tenu à bout de bras telle une offrande que la Vie lui faisait.
Une voix, faible et douce, le remit un peu, un très petit peu, dans la réalité du moment. Il était question de couverture. Tel un automate de foire, il s’avança vers une Callix pâle comme une pleine lune d’hiver dans la brume.

Les larmes continuaient à inonder son visage sans discontinuer, sans qu’il y prenne garde comme s’il ne s’en rendait même pas compte. Le trop plein débordait, son âme exultait.
La main de son aimée lui parcourut les joues ruisselantes, tandis qu’elle aussi s’émerveillait face à cette petite graine devenue arbrisseau.

D’une voix faible, elle lui demanda d’attribuer un nom à ce fragment de lune afin que la communauté des humains puisse l’identifier et l’accueillir comme tel en son sein. L’arbrisseau deviendrait le maître de la forêt. Comme une évidence, un nom surgit des traditions des temps anciens, nom côtoyé, apprivoisé lors de pérégrinations d’une autre vie.

Ylan…tu répondras au nom de Ylan, fils de la terre et des étoiles, ancrant tes racines dans notre terre mère, tendant tes bras vers les astres du jour et de la nuit.

Rarement le Fou avait fait montre d’un tel mysticisme. Et pourtant c’était la troisième fois qu’auprès de Callix il atteignait cet état de grâce que seuls ceux qui l’ont vécu peuvent comprendre.
Il tendit son fils vers le ciel aussitôt entravé par le dernier lien charnel qui reliait l’enfant à sa mère.
Intrigué, il se tourna vers Callix qui pâlissait d’instant en instant, lui conférant un teint diaphane des plus préoccupant. D’une voix faible elle émit un dernier appel à l’aide qui tira le Fou de sa douce torpeur.

Il se tourna vivement vers Timon qui s’occupait de la défroque en laquelle il put reconnaître le boucher qui heureusement pour Callix ne semblait guère opérationnel. Cat semblait remise des différents tourments que Callix lui avait fait involontairement subir. D’une main assurée, il lui tendit l’enfant.

Cat, mon amie, tu peux le tenir le temps que je lui donne une naissance officielle ?

De son autre main il se saisit du couteau qu’il avait amoureusement ciselé pour l’occasion.

---fromFRTite_cathy

Cat sourit en voyant Callix se rebiffer malgré la situation. Il est vrai que le boudin de tissu ne pouvait qu'agacer la tigresse, pourtant préparé avec amour par le Fou.
La future mère donnait une leçon d'humilité à toutes les personnes présentes, refusant de montrer sa douleur et réussissant même à esquisser un sourire en regardant la féline. Prendre le temps de sourire, et même de plaisanter, alors qu'elle était à bout de forces...

La contraction suivante plaqua de nouveau Cat contre le mur, mais cette fois-ci le choc ne fut pas rude grâce au coussin placé dans son dos. La féline eut même le temps de passer ses bras sous ceux de la sauvageonne afin de l'accompagner du mieux qu'elle pouvait, la berçant presque.

A partir de cet instant, tout s'enchaîna très vite : Callix se laissa aller sur la poitrine de la féline, épuisée, et saisit sa main avec une énergie surprenante, tandis que l'ange noir sortait de sous ses jupes, tenant en ses mains un nouvel astre auquel il prodiga les premiers soins.
Cat serra doucement la main de Callix pour la rassurer, tout en ne quittant pas Fou du regard. Elle se rendit compte à cet instant que Timonstre avait déserté son poste pour s'occuper d'Elween, sans doute après qu'elle le lui ai demandé. Il était donc entre de bonnes mains.

Le cri tant attendu résonna dans tout l'édifice : Siobhan avait dorénavant un petit frère, et Lili devait être en train de lui expliquer que le bébé était enfin sorti du ventre de sa mouma, alors que l'ex-tavernier dévorait son fils du regard... enfin, façon de parler car il pleurait tellement qu'il ne devait pas y voir grand-chose. Il tenait son nouvel héritier précautionneusement sans doute de peur de le casser, et tous ses gestes étaient guidés par une tendresse infinie.
Cat se pencha à l'oreille de la jeune accouchée et lui murmura en riant que son enfant était en parfaite santé, contrairement à son père qui commençait à ressembler à une poule sans tête.

La poule en question se leva lentement, tenant le corps céleste à bout de bras, comme pour le présenter au monde entier et déclara solennellement que la famille de la Tour venait d'accueillir un petit homme en son sein. Voir le père et le fils ainsi était plus qu'un honneur, c'était un privilège.

La féline recula de quelques pas afin de laisser les époux contempler leur merveille en toute intimité et dirigea son attention sur Timon et El.
Le Doc était étendu par terre au milieu d'une flaque de sang, à moitié nu, Timon penchée sur lui pour nettoyer les blessures. Cat sourit grandement en pensant au comique de la scène : en temps normal, Timon ne serait pas restée habillée plus de quelques instants. Heureusement pour elle, le Doc était trop faible pour montrer qu'il était grand amateur de chair féminine.

La voix de Callix résonna derrière elle, lui demandant un linge pour l'enfant. La pistacheuse s'exécuta, et au lieu d'aller chercher une couverture en cuisine se dirigea vers sa besace d'où elle en tira son cadeau de naissance pour le nouvel astre : une petite couverture brodée d'étoiles. Elle la débarrassa discrètement de la poussière de pistaches qui la recouvrait en partie, puis s'approcha du couple.
La tigresse, plus blanche que les linges qui traînaient deci-delà, témoignages de la bataille qui avait eu lieu, caressait la joue de son ange et lui demanda de nommer le nouvel astre tandis qu'avait lieu le premier contact entre la mère et l'enfant, moment magique. Il ne fallut pas longtemps au Fou pour se décider, comme s'il l'avait toujours su, et il annonça le nom de son fils avec une voix emplie de fierté.

Soudain, le bras tendu de Callix retomba ; elle les appella à l'aide, sa peau devenant subitement diaphane, aussi transparente qu'un morceau de tulle.
Le Fou prit la situation en main sans perdre un instant, confiant derechef l'enfant à la féline qui le plaça délicatement sur la couverture, petit nid douillet qui serait refermé sitôt le dernier lien charnel entre la mère et l'enfant coupé.

Le temps pressait pour la jeune accouchée, il n'y avait plus une minute à perdre. Cat maintint doucement le nouveau-né, faisant de ses bras un berceau tout en le dégageant suffisamment pour que l'ange noir puisse agir sans problème, puis elle s'adressa à lui :

N'aie aucune crainte, je vais m'occuper de votre trésor ; tu pourras ainsi prendre soin de Callix en toute tranquillité.
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Lilidu76

A l'étage avec Sio :

Lili n'entendait plus de cris de douleurs depuis quelques minutes déjà. Elle pensa donc que l'accouchement devait se terminer. Elle guettait, pour l'instant en vain, les premiers pleurs du bébé.
Sio la regardait, se demandant probablement pourquoi, d'un coup, Lili ne semblait plus vriament dans le jeu.

Sio tu te rappelles que quand on est monté maman avait très mal au ventre ?

...Et bien... je crois que c'est parce que tu allais être bientôt grande soeur !!

Comme ça faisait mal maman criait un peu, voire même beaucoup d'ailleurs, pendant qu'on prenait le thé mais là il n'y a plus de bruit.
Le bébé devrait donc être très très bientôt parmis nous. Notre signal pour descendre lui faire un gros bisous ça sera ses pleurs.

Vois les yeux de Sio grands ouverts :

Ba oui, il pleure le bébé parce qu'il était bien au chaud lui dans le ventre de ta maman et donc quand on l'oblige à sortir il est pas trop content et il pleure. Mais après quand il se rendra compte que c'est merveilleux d'être dans ta famille et bien il pleura plus... juste quelque fois quand il aura faim ou qu'il sera fatigué ou qu'il voudra un gros calin de sa grande soeur.

Bon alors on tend les oreilles et la première qui entend le bébé pleurer crie bienvenu Bébé très fort et on descendra toutes les deux pour voir si tu as une petite soeur ou un petit frère. D'accord ?

/Hrp : excusez-moi je n'ai pas trop participé j'ai été pas mal débordée et j'ai essayé de répondre là où c'était impératif et puis je préfèrai rien écrire que de faire n'importe quoi et de gâcher le rp, milles excuses /hrp

Timonstre

Timonstre était contente de au moins savoir le nom de l’homme dont elle prenait soins. Elle lui sourit donc à l’homme qui disait s’appeler El. Elle ne croyait pas vraiment qu’il s’était blessé en tombant à voir les blessures qui couvraient son corps. Elle décida de lui en faire part, mais l’entendit lui dire..

Citation:

Là m'zelle je crois que c'est le moment ou je m'évanouuu...

Le voyant tourné de l’œil, elle s’inquiéta, elle avait l’impression qu’elle avait peut-être omis une plaie importante quelques parts sur le corps du pauvre hommes, elle recommença donc son inspection et fût encore plus minutieuse, elle essaya aussi de le réveiller.

Euh, El, réveilles-toi mon cher, c’est pas le temps de dormir, allez réveille…

Ne le voyant pas réagir, elle se demandait vraiment s’il n’avait pas trop perdu de sang, elle l’observa donc, tout en passant un linge propre et humide sur son front.
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Callixta

Regardant son ange noir, elle cru le voir illuminé d'une étrange lumière, le vent de l'inspiration sans doute et l'entendit prononcer un nom dont il n'avait jamais parlé auparavant : Ylan...
Ainsi donc serait son nom, sans doute voulait il dire quelque chose pour lui vu le lyrisme qu'il mit à déclamer et la facon dont il tenta de lever son fils vers les cieux.
S'enfonçant doucement dans les coussins, sentant son corps se détendre plus que de raison, elle sourit à son époux, acquiessant d'un signe de tête, avant de réitérer son appel.

Ylan, bienvenu mon fils, c'est un très beau prénom... j'aime beaucoup... navrée de devoir vous abandonner...

Le teint déjà pale de la sauvageonne était devenu quasi blanc, rendant le bleuté de ses yeux presque translucide avant qu'elle ne les ferment en murmurant dans un souffle.

Prend soin d'eux... Je t'aime...

Avec les études de médecine qu'elle avait entamé, Callix sentait bien que rien n'allait et se sentant partir prononça ces quelques mots, une immense lassitude s'emparant d'elle.

Lemayeur

Le Fou était redevenu en pleine possession de ses moyens. Pour l’acte, tant symbolique que concret, il le valait mieux. Tandis que Cath accueillait Ylan avec bienveillance, il tint d’une main le cordon nourricier qui encore unissait l’enfant à sa mère. D’un geste habile, il le trancha de son couteau flambant neuf.
Répétant des gestes ancestraux comme s’ils lui étaient quotidiens, le Fou noua chaque extrémité du vecteur de vie tranché net. Rentrant la langue qu’il avait coincé entre ses dents durant cette délicate opération, il leva les yeux d’un air satisfait vers Cath puis vers Callix.

Sa mine changea du tout au tout lorsqu’il entendit la phrase que Callix prononça avant de sombrer dans l’inconscience. Ils résonnèrent à son oreille comme un coup de poignard l’étripant de bas en haut. Ces mots ne pouvaient pas, ne devaient pas être les derniers qui sortiraient de la bouche de son épouse. Il était hors de question de donner raison aux mauvais augures de l’importun précédemment éjecté.

Il se retourna vivement vers Timon et lui dit.

Timon, en tant qu’infirmière de l’Ost tu dois savoir cerner les priorités dans les soins. Je sais pas si cette rascasse a vraiment besoin de toi mais pour ce qui est de Callix, je ne peut que le confirmer du peu que j’y connaisse.

Sachant son fils en toute sécurité, il concentra toute son attention sur sa Bonne Etoile qui était en train de filer. Il prit une quantité conséquente de linge propre et se mit à faire ce qu’il jugeait bon pour soigner sa belle. Il savait qu’en cas d’hémorragie, une intense compression pouvait s’avérer salvatrice. Sans plus réfléchir et profitant de l’inconscience de Callix, il se mit à méticuleusement emplir la béance qui lui faisait face. Il n’omit pas non plus de comprimer la plaie latérale qu’avait occasionné le passage de l’enfant.

Je sais pas si je fais bien mais en tout cas ça doit pas être tout à fait contraire. Callix à plein de bouquins là-dessus et même si j’ai pas tout compris je crois être dans le bon. Mais de grâce dépêches toi Timon. On va vite tomber à cours de linge et je pense pas que cautériser au fer rouge réjouisse grandement Callix au réveil.

Comme bien souvent son humour déplacé marquait combien il était mal de ne pouvoir faire plus. Insupportable impuissance face aux mystères de la Vie…et de la Mort

---fromFRTite_cathy

Cat était aux premières loges pour la scène de séparation charnelle entre la mère et l'enfant et elle pouvait admirer le magnifique couteau, ciselé avec une précision d'orfèvre. Le tranchant ne laissait pas à désirer et le cordon fut coupé net sous l'action du jeune père qui se mordait la langue sans y prendre garde, absorbé par sa tâche.

Le jeune Ylan était très calme et ne cilla pas lorsque son père officia ; peut-être même percevait-il la solennité du moment du haut de son jeune âge. Il était vraiment adorable avec sa petite touffe de cheveux d'un noir de geai et aggripait un doigt de la féline avec l'une de ses minuscules menottes.

Cat modifia délicatement la position du nouveau-né sur son bras après avoir réajusté la couverture, s'assurant ainsi d'un meilleur équilibre. Elle admirait le travail de la Sauvageonne et du Fou, caressant la minuscule main de l'enfant céleste avec une infinité de précautions, puis se tourna vers l'heureux papa

Il faudrait peut-être lui donner son premier bain, à cet...

La féline s'arrêta net en entendant les propos de la jeune mère, manquant de faire tomber son précieux fardeau sous le choc causé par ces paroles.
Callixta était encore plus pâle que tout à l'heure ; d'ailleurs, elle n'était plus pâle, mais translucide, dévoilant les méandres de ses veines aux regards indiscrets.

Une seconde, un instant qui paraissent une éternité ; la scène se fige l'espace d'un instant dans la tête de Cat qui réalise à quel point Callixta est en danger.

La sérénité avait complètement disparu du visage de l'ange noir, maintenant défiguré par une expression de douleur et de rage sans nom.
Celui-ci apostropha la sergente avant de se ruer vers son aimée, essayant d'arrêter l'hémorragie grâce à tout le linge disponible.

Cat prit une inspiration, sachant qu'il allait probablement la haïr mais elle en acceptait les conséquences, s'approcha de lui et lui parla d'une voix douce, dont l'intensité alla crescendo

Fou, tu sais que j'adore ta femme mais... tu ne peux pas condamner Elween qui a autant besoin de soins qu'elle. Je t'en conjure, ne signe pas l'arrêt de mort de mon ami ! Je suis persuadée que si Callix était consciente elle ne cautionnerait pas cela.

Elle posa sa main libre sur l'avant-bras de l'ange noir et le fixa droit dans les yeux, tenant toujours l'enfant céleste tout contre son sein. Celui-ci, ayant senti l'angoisse de la féline, commença à pleurer doucement.

Je n'ai pas plus envie que toi que Callix quitte ce monde. Aie confiance en moi comme tu as su le faire jusqu'à présent, prends ton fils et va donc lui donner son bain ; il n'a pas à subir toute cette agitation et a besoin d'être lavé.

Cat lui tendit l'enfant précautionneusement, tout en hélant la sergente

Timon, je vais avoir besoin de toi quelques minutes : je sais faire des sutures, mais encore faut-il que je sache où suturer, si tu pouvais me venir en aide...

La phrase resta en suspens, elle n'avait pas besoin d'être achevée.
El pouvait être dispensé de soins pendant quelques minutes mais guère plus ; il faudrait profiter de la moindre seconde pour réussir ce défi que le destin venait de leur lancer : sauver la vie de deux personnes...
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Lemayeur

Il le savait déjà mais Cat se comporta tel qu’il l’attendait, amie attentive, attentionnée, auxiliaire efficace. En ses mains, le petit joyau que Callix venait d’offrir à la vie était en sécurité. Bien que dévoré d’angoisse, le Fou tentait de garder la tête froide. En ce qui concernait le gamin, la situation suivait favorablement son cours. Pour ce qu’il en était d’Elween, et ce malgré la sympathie qu’il pouvait éprouver pour le boucher tant qu’il ne s’essayait pas à son art improvisé, le Fou devait bien admettre que son état lui importait peu pour l’heure. Toute son attention se focalisait sur sa Bonne Etoile, scrutant alternativement son état et la disponibilité de Timon.

Bien qu’impressionné par l’efficacité dont l’infirmière de l’Ost avait fait preuve précédemment, les yeux du Fou lui lançaient des éclairs de feu. Si elle ne se dépêchait pas à porter secours à son aimée, il était à parier que l’homme de la Tour perde rapidement patience, avec toutes les conséquences déplorables qui pourraient naître d’un esprit Fou et affolé.

Cat s’approcha et lui expliqua d’une voix douce et rassurante sa manière de voir les choses. Ses mots, bien que justes, lui transpercèrent le cœur et l’âme. Mais il devait bien se rallier à cet avis, tant humainement parlant qu’au vu de ses capacités bien maigres à affronter une situation qui de toute façon le dépassait désormais.

Il hocha gravement la tête en tendant les bras pour y accueillir son fils nouveau né.

Tu as sans doute raison, enfin j’en sais rien, je sais plus…

De sombre son ton en était presque devenu lugubre…Mais comme venait de si bien lui dire Cat, Ylan n’avait pas à affronter ce genre d’angoisses dès son premier souffle. Il n’avait pas le choix, il devait lâcher prise et céder la place, ce qu’il fit plus facilement en découvrant chez son amie des capacités qu’il ignorait. Il ferma les yeux un court instant, faisant une brève pause pour rassembler ses pensées. Il secoua la tête avant d’emmener son fils d’un pas décidé vers le baquet d’eau fumante qu’une des deux femmes avait du préparer à cette attention. Il ne leur dirait pas mais il resterait prêt à les aider au chevet de son épouse le cas échéant.

Il regarda le baquet avec un air circonspect avant d’y plonger son fils qui pleurait doucement. L’effet bienveillant de l’eau chaude sur l’enfant lui permit de s’apaiser rapidement.
Cruel dilemme pour le Fou. Il concentrait toute son attention sur le petit et pourtant son regard se portait régulièrement vers l’autre extrémité de la pièce où les jeunes femmes s’affairaient.

Caressant le visage humide de son fils il lui murmura.

Bienvenue mon fils, bienvenue chez les fous.

Les mots qu’il aurait voulu lui adresser au sujet de sa mère restèrent coincé au fond de sa gorge.

Timonstre

Timonstre s’était retournée lorsqu’elle avait entendu Callix dire:

Citation:

Ylan, bienvenu mon fils, c'est un très beau prénom... j'aime beaucoup... navrée de devoir vous abandonner

Elle vit donc le Fou lui envoyer des éclairs de feu avec son regard, c’est à ce moment qu’elle comprit que quelques choses n’allaient vraiment pas bien. Entendre Cat parler de suture lui fit croire que l’état de Callix était pas très bon non plus. En s’approchant de l’endroit où Callix était toujours, elle vit alors un marre de sang, elle savait désormais que la vie s’évacuait rapidement du corps de la nouvelle maman. Elle n’osa pas regarder ni le Fou, ni le nouveau né, elle leur tournait systématiquement le dos. Elle savait que son visage toujours autant expressif devait montrer la crainte qu’elle avait pour la vie de Callix. Elle regarda donc Cat un peu perplexe.

Euh, tu sais faire des sutures si j’ai bien compris, donc tu sutureras en bas et moi en haut, comme je te montre où, comme ça on...

Elle parla dans un murmure pour éviter que le Fou comprenne ce qu’elle allait dire :

Il faut se dépêcher, elle a perdu vraiment beaucoup de sang et les plaies sont grandes, alors plus vite on aura refermé mieux cela vaudra. Regarde, tu sutureras d’ici à là et moi d’ici à là. Ne t’inquiète pas pour El, il est inconscient, il doit surement avoir besoin de reprendre des forces, mais je le surveille quand même.

Elle montra donc à Cat l'endroit ou elle devrait suturer et lui montra qu'elle partie elle ferait elle-même. Et comme elles suturaient toutes les deux de bas en haut, cela faciliterait le travail de chacune pour ne pas se nuire et donc travailler efficacement. Il y avait beaucoup de sang et elle devait régulièrement l’épongé pour ne pas faire de fausse manœuvre. Régulièrement, Timonstre relevait la tête, pour vérifier que la respiration de El ne se modifiait pas et qu’il était toujours inconscient. Elles travaillèrent d’arrache pied pendant un certain moment.

Cat, tu fais cela très bien, je ne sais pas où tu as appris, mais c’est très bien.

Elle la gratifia donc d’un sourire et continua son travail. Une fois le tout terminé, elle observa un peu Callix et demanda à Cat de la surveillée et de s’assurer que le sang ne se remettait pas à couler. Elle s’inquiétait beaucoup pour ce qui semblait être désormais sa nouvelle amie. Elle savait que Cat était capable de surveiller certaines choses et qu’elle l’aviserait le cas échant, donc elle lui donna quelques petites choses à surveiller.

Cat, tu peux la surveillée, sa respiration ne doit pas diminuer et on ne doit pas voir de sang coulé à nouveau, je vais retourner au chevet de El pour voir comment il va. Avise-moi si tu vois quelques choses de suspect.

Elle retourna donc au chevet de El, pour constater qu’il était toujours inconscient et que sa respiration était toujours la même.
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Callixta

La légèreté d'un nuage, la douceur d'un coton, la sauvageonne flottait au dessus de la réalité, dans un monde calme, paisible, sans bruit, sans douleur, sans flammes, sans... brutalité...
L'état d'inconscience dans lequel elle était plongée tombait fort bien pour ce que les autres devaient s'occuper d'elle, de son fils, de toutes ces choses qu'elle n'était pas apte à faire à cet instant.

Des voix, lointaines, de femmes, un murmure, inaudible, la voix de son ange noir et le cri du rayon de lune... l'étoile où est l'étoile, elle ne l'entend pas...
Des piqures, sa peau qui la tiraille, Callix redescend de son nuage de paix, on s'acharne sur elle, mais qu'est-ce qu'on lui fait...

Le visage de la tigresse se déforme sous la douleur de ce que lui font les deux femmes entre ses jambes, amies, Callix commence à en douter vu la souffrance ressentie.
Soupir de soulagement quand tout s'arrête, enfin se reposer, enfin dormir sans être torturée, une présence à ses cotés, un oeil entrouvert, Cat qui lui éponge le front après avoir officié à son entrejambe.... Cat qui veille sur elle...
Mais qui veille sur lui... sur elle.... sur eux.... A bout de force, la sauvageonne se rendort en esquissant un très léger sourire vers Cathy.

Quelques heures de sommeil plus tard...

Un brouillard épais, la gorge sèche, Callixta se réveille, ouvre un oeil, puis l'autre, regarde autour d'elle, tout à l'air si calme, le calme après la tempête surement...
Elle touche machinalement son ventre, non elle n'a pas rêvé, le bébé est bien arrivé, l'impression de fourmillement douloureux au niveau de sa féminité le lui confirme.

Grimaçante, la tigresse se redresse, regarde alentour, ne parvenant pas à s'assoier, mais se maintenant sur ses avant bras repliés sous elle, Cathy est assoupie près d'elle, elle a surement du la veillée tout le temps de son repos.
Timon, toujours aux cotés d'Elween, en revanche aucune trace de ses anges, surement à l'étage, mais elle ne saurait crier pour les appeller de peur de réveiller les convives de la Tour.

Faisant glisser ses jambes le long de la paillasse, Callix pose pied à terre, elle sait que l'idée n'est sans doute pas judicieuse, mais elle veut voir son fils, sa fille, son époux, les rassurer de son état.
Lentement, très lentement, elle parvient au prix de gros efforts à se redresser, avançant petit pas par petit pas, longeant le mur, en s'appuyant dessus pour atteindre le bas de l'escalier qui mène aux étages.
La sauvageonne n'est pas folle, elle sait qu'elle ne pourra pas les monter, mais au moins elle peut appeller sans réveiller toute la maison, refermant la porte qui mène aux étages derrière elle, Callix reste sur le palier, s'adossant au mur.

Mon ange !!! Tu es où ???

La phrase résonne dans l'escalier, rebondissant sur les murs comme pour aller frapper à chaque porte et trouver son Fou, sa poussière d'étoile et son rayon de lune.

Lemayeur

Pouvoir donner le premier bain à son fils remplissait le Fou d’une joie incommensurable. Le seul regret qu’il avait était de ne pas pouvoir partager ce moment d’exception avec son aimée.
Il s’était arrangé pour n’avoir qu’à lever les yeux pour pouvoir suivre le déroulement des soins prodigués avec un art manifeste à son épouse.
Ylan semblait apprécier les bienfaits de l’eau chaude à moins que ce soit les mains rassurantes de son père. L’enfant s’endormait progressivement alors que son père le faisait naviguer doucement dans le baquet.

Il le sortit enfin de l’eau et lui enfila tant bien que mal les habits que Callix avait depuis longtemps préparés. Mission complexe pour qui avait surtout l’habitude de marteaux, d’enclumes et plus récemment de billot et de carcasses pesantes. Le résultat était cependant assez satisfaisant, il y a des gestes qu’on n’oublie pas.

Le Fou déposa son fils nouveau né dans le couffin qui deux ans auparavant avait accueilli sa sœur aînée. Sœur à part entière, quoique pourraient en dire un jour certains malveillants. L’enfant dormait du sommeil du juste, lui aussi venait de passer avec succès au travers des mailles d’un filet aux mailles rudement serrées.

Il s’approcha des soignantes qui terminaient leurs sutures respectives. Dire qu’une plaie ainsi recousue était jolie aurait été quelque peu inconvenant, surtout si on imaginait un instant la douleur qu’elle impliquait, mais clairement les deux amies avaient fait du bon boulot. Le regard chargé de sens, il savait ce qu’il leur devait, il les remercia chaleureusement, les yeux à nouveau embués.

Cat avait l’air particulièrement éprouvée et la fatigue marquait profondément son visage. D’une voix douce le Fou lui dit

Repose toi ma belle je vais la veiller.

La pistacheuse ne se fit pas prier et s’installa confortablement sur le canapé tout proche. Le Fou se tourna ensuite vers Timon.

Pour Elween ca ira ? Si tu as besoin tu le dis. Tant que je peux rester auprès de ma Bonne Etoile moi ca me va.

Lui aussi tombait de fatigue mais pour rien au monde il n’aurait voulu manquer le réveil de Callix. Rien ?

A peine était-il installé auprès de son épouse inconscient qu’un bruit de petits pas précipités résonna dans l’escalier sitôt suivi d’un appel étouffé. Sio était parvenue à échapper à la surveillance rapprochée de la Mairesse. Et pour l’avoir vu à l’œuvre à plusieurs reprises, le Fou savait que ce n’était pas chose aisée. En un autre moment le Fou en aurait rit aux éclats, mais la pièce n’avait pas été rangée et la petite n’aurait sûrement qu’une envie, celle de sauter à l’assaut de sa mère pour un combat de câlins. Le moment était donc des plus mal choisis. Comme par un fait exprès c’est le moment qu’Ylan choisit pour émettre un tonitruant appel.

Le Fou réfléchit courtement en regardant alternativement la porte et le couffin. Après un bref coup d’œil à Timon, il prit son fils à bras le corps et l’emporta en dehors de la pièce escomptant revenir au plus vite.
N’ayant pas le cœur de faire un quelconque reproche à sa fille qui se tordait le cou pour apercevoir le bébé, il lui dit simplement.

Viens dans ta chambre, je vais te présenter quelqu’un. Mais pas de bruit, Maman se repose.

C’est avec un bonheur infini qu’il assista à cette première rencontre. Lili, pleine de prévenance et de respect pour cet instant magique s’était quelque peu effacée. Le Fou la convia d’un geste de la main. Il irradiait…

Les présentations furent faites, les petites mains en saisissant d’autres encore plus petites. Sio faisait preuve d’une surprenante timidité. Evidement la situation était nouvelle pour elle et pas mal de chose allaient être bousculées dans la vie de la Poussière d’étoile. Au bout d’un long moment, Ylan se remit à se faire entendre sans détours. Le cœur du Fou se serra : une nouvelle hantise l’envahit. Et si le petit commençait déjà à avoir faim…

C’est alors qu’une voix résonna faiblement dans l’escalier. Bonheur enfin complet, rage contre l’imprudence. Il se précipita vrs la porte et appaercu son épouse livide sur le pas de la porte de la salle.

Callix !!!

Dans sa voix se mêlaient dix milliards de sentiments qui se bousculaient à une allure…folle.

Timonstre

Citation:

Pour Elween ca ira ? Si tu as besoin tu le dis. Tant que je peux rester auprès de ma Bonne Etoile moi ca me va.

---fromFRTite_cathy

Callixta

Lemayeur

Callixta

Timonstre

Elween95

---fromFRTite_cathy

Lemayeur

Timonstre

Callixta

Lemayeur

Timonstre

Citation:

On est bien là non vous trouvez pas ?

---fromFRTite_cathy

Callixta

Timonstre

Timonstre était encore toute retournée de ce qui venait de se passer, ses idées redevinrèrent claires et elle sourit.

Vous voulez que moi et Cat soyons toute les deux les marraines de ce petit trésor !

En réalité, elle se posait la question à elle-même en réalité, l’idée de maintenant avoir une raison de plus de les apprécier tous encore d’avantage lui plaisait. Elle avait appris à tous les connaître d’avantage dans cette aventure et cela lui fit vraiment très plaisir cette offre, elle affichait un sourire radieux.

Bon et bien, oui j’accepte avec plaisir et au sujet de l’église ne vous en faites pas, j’avais bien compris que vous ne prêchiez pas de cette façon et je ne suis point là pour imposer quoi que ce soit, alors pas d’inquiétude à avoir…

Elle se dit que la religion a des bons côtés, oui pour certain, mais que ce n’est pour harcelé loin de là, Timonstre a un plan tout simplement, mais c’est pas le moment d’en discuté et loin de là. Elle était vraiment ravie d’être invitée dans cette merveilleuse aventure. Elle ne pouvait être plus heureuse d’ailleurs, elle les appréciait tous beaucoup, elle avait apprise à les aimer et elle les appréciait vraiment. C’était donc un réel honneur pour elle de devenir la marraine du petit Ylan.

Je suis vraiment ravie de l’offre que vous me proposez tout les deux et je vais tout faire pour que vous ne soyez pas déçu de la décision que vous venez de prendre…

Elle s’approcha doucement de la petite famille et fit un magnifique sourire.

Merci à vous
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Lemayeur

Le Fou, bien que quasi sur de son coup scruta les jeunes femmes toutes deux emportées dans d’intenses réflexion. Finalement ce n’était pas plus mal, elles ne s’engageraient pas à la légère, ce qui correspondait assez bien à l’idée qu’il s’était forgée d’elles.

Ce fut Cath, la bien aimée pistacheuse, qui accepta en premier. Après un moment de réflexion intense elle entra donc officiellement dans la famille des De la Tour. Timon pour sa part semblait un peu plus hésitante ou en tout cas plus lente. Mais il était vrai qu’elle ne les connaissait finalement que depuis peu. Le Fou était en amitié comme en amour, passionné et entier. Parcimonieux quand il s’agissait de l’accorder, débordant, déraisonnable, fou quand il l’avait accordé.

Callix, après s’être réjouie du choix de Cath se tourna vers Timon pour la rassurer sur le paganisme éhonté de la Tribu de la Tour. Ces mots replongèrent le Fou quelques années auparavant, quand dans un intime tête à tête il avait épousé, ici même, celle qui tout les jours faisait cligner son cœur de bonheur.

Timon, finit par accepter elle aussi, pour le plus grand bonheur de tous. Le Fou, au risque de réveiller Ylan endormi repu, bondit hors du lit pour les serrer fort dans ses bras.

Yepaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!

Lorsque Timon les remercia, il ne put s’empecher de la regarder avec un air de faux reproche.

Oulà non !!! Ne nous remercie pas trop vite ma belle, tu sais pas à quoi vous vous êtes engagés. Quand tu le regardes comme ca, il a l’air de rien, mais je suis sur que d’ici peu ca sera une vraie terreur, comme son père.

Il éclata d’un rire sonore qui emplit la Tour et résonna probablement bien au-delà de mers, bien au-delà des montagnes, bien au-delà des nuages, ou à n’en pas douter, elle lui souriait.

La famille de la Tour s’étoffait. En quantité certes mais également en qualité.

Callixta

La sauvageonne sursauta au cri poussé par son ange manquant de réveiller l'angelot endormi, adressant un regard mécontent à son époux, il allait falloir qu'il retrouve certaines habitudes qu'il avait perdu avec l'âge grandissant de leur poussière d'étoiles.
Un sourire à l'attention de Timon, la remerciant tacitement d'accepter de devenir la marraine d'Ylan et d'entrer ainsi dans la folle tribu de La Tour.
Se redressant légèrement dans le lit en grimaçant, elle s'adressa aux "non-habitants" du domaine des fous de Dieppe.

J'espère que vous ne m'en voudrez pas mais j'aimerais assez me retrouver en famille maintenant, et prendre du repos, merci pour tout en tout cas.

Joignant le geste à la parole, elle se tourna sur le coté, Ylan au creux du bras, le second caressant la chevelure cuivrée de Siobhan, laissant son amour raccompagner les deux jeunes femmes.
Seule à présent avec ses enfants, Callixta commençait à sombrer en contemplant ses angelots quand son Fou lui expliqua que Cat lui avait demandé un service et qu'il devrait s'absenter quelques jours, sans pour autant s'étendre sur le sujet.
Lasse et fatiguée, la tigresse ne chercha pas à en savoir davantage, laissant son ange noir se coucher dans son dos et l'entourer de ses bras tendrement, lui souhaitant à mots murmurés une bonne nuit en remontant la couverture sur eux.

Quelques temps après

Le vie avait repris un cours normal, s'adaptant au rythme d'Ylan, de ses phases d'éveil, de repas, le voyant évoluer et grandir à vue d'oeil, déjà quelques semaines qu'il était parmi eux.
Emerveillement quotidien de ce petit bouchon, tant pour ses parents, qui en étaient complètement gaga, que pour Siobhan qui découvrait les joies et inconvénients du statut de grande soeur.

Quelques jours après l'accouchement, son ange noir lui avait expliqué la raison de son départ avec Cat, plongeant la sauvageonne dans une tristesse que le baby blues accentua encore davantage, la faisant fondre en larmes.
Callix avait peine à croire que leur ami fossoyeur avait quitté ce monde, lui qui leur avait été si souvent d'une grande aide, passant outre bon nombre de préjugés.
Elle se souvint alors de leur première rencontre peu conventionnelle, comme beaucoup de choses avec elle, mais faire disparaitre un corps génant en guise de préambule à une grande amitié battait tout de même certains records.

Elle n'opposa donc aucune objection, comprenant très bien pourquoi il avait accepté d'accompagner Cathy sans même la consulter.
Le départ était proche et la bonne étoile préparait avec soin le sac de voyage de son mari, essayant de ne rien oublier.
Elle aurait du mal à se passer de lui, à ne pas l'avoir à ses cotés mais il était normal qu'il y aille.
Dans ses pensées, elle s'approcha de l'entrée y déposant le sac terminé avant d'aller donner le sein à Ylan pour la énième fois de la journée.

---fromFRAnonymous

Passant devant la majestueuse tour de Dieppe afin de se rendre aux tavernes. Elle s'arrêta. Ses yeux, sans commandements, allèrent vers les décombres du SFP, plus là, malgré ses ruines. Elle alla donc vers la tour, afin de rendre visite à ses propriétaires.

Toc toc toc.

Elle attenda, sur le porche, cinq minutes. Personne n'ouvrit. Devait-elle se rendre en taverne ou entrer ? Telle était la question. Elle réfléchit puis entra. Le rez-de-chaussé était calme, très calme. Elle s'imagina comment des personnes pouvaient bien mourrir ici. Et puis non en fait, elle n'arrivait même pas à se l'imaginer. On lui avait bien raconté comment ça c'était passé, à Cahors, mais elle n'était pas sure d'avoir bien tout saisi, peut-être se trompait-elle justement de lieu ?

Voulant savoir si il y avait quelqu'un comme elle l'aurait espéré, et ne voulant pas monter les marches en ayant l'air.....enfin en n'ayant aucun air.

- Hey ho !!!!! Il y a quelqu'un ??

Elle commença à crier, mains devant sa bouche , puis, se rappelant d' Ylan qui devait surement dormir, ainsi que Siobhan devait faire de même, elle se tut et monta au premier.

Lemayeur

La nouvelle s’était répandue comme une traînée de poudre dans toute la petite bourgade, bientôt ce serait la Normandie entière qui serait au courant et peut-être même bien au-delà.
Demenza n’était plus…

Etrange sentiments mêlés à propos du fossoyeur. Profonde tristesse de prime abord, incrédulité ensuite. N’était-il pas déjà mort une ou deux fois précédemment ? Bien que son humour ait toujours été très particulier, il y avait cependant peu de doutes sur son trépas. Il ne laisserait pas son enfant ainsi que la mère de celui-ci dans cette effroyable incertitude. Pas plus que la sœur qu’il chérissait de manière exceptionnelle.

C’était une Cath éplorée qui était venu demander son aide au Fou. Le drame avait eu lieu à Lisieux et comme de bien entendu elle tenait à ce que le fossoyeur regagne ses pénates cette fois comme résident définitif de la terre dieppoise. Elle lui demandais des les accompagner, Darga et elle, afin de rapatrier la dépouille.

La question ne s’était pas posée bien longtemps et il n’avait même pas pris le temps de consulter son épouse avant d’accepter. Sachant l’affection qu’elle portait tant pour Cath que pour Dem, il savait qu’elle ne lui en voudrait pas trop, même s’il risquait de se retrouver consolateur d'une turbulente veuve pour quelques jours.

Fort pensif pour autant il descendit rejoindre son aimée qui lui avait préparé ses effets avec l’attention qui la caractérisait. Il la serra très fort dans ses bras, sans un mot. Elle savait ce qu’il ressentait et inversement. Après l’avoir tendrement et longuement embrassé il se saisit de la besace et quitta la pièce. Il se dirigea vers la chambre de ses trésors, ouvrit délicatement la porte et les contempla endormis. Il chuchota

A tout de suite mes Etoiles.

Siobhan fit mine de se réveiller avant de se tourner sur le côté, le pouce âprement ancré entre ses lèvres.

En descendant les marches, le Fou croisa Mimie qui pointait le bout de son nez pour la première fois à la Tour. Ne sachant pas si elle était au courant des derniers développements du Fossoyeur, il n’aborda pas la question et tenta même de faire bonne mine face à la jeune femme.

Salut toi ! Bienvenue chez nous ! Je dois hélas m’absenter quelque temps mais je suis sur que Callix va te réserver un accueil des plus chaleureux. Vas y entre elle est juste là. Fais comme chez… enfin non …enfin si …bref entre donc.

Lorsqu’il eut quitté la Tour, le Fou se dirigea vers le cimetière. Il dut pour ce faire traverser la ville en ruine, ravagée par l’extension de l’incendie du regretté Syl Fou Plait. Bien des demeures avaient été touchées et c’est avec le cœur serré qu’il s’avança vers celle de leur amie Cath. Il ne s’était pas rendu compte, trop occuper à se délecter du bonheur de l’arrivée de son fils, que bien des villageois étaient actuellement dans la misère niveau logement. L ébaucha rapidement toute une série de solutions alternatives qu’il pourrait mettre en place à son retour. Cath était là assise au milieu des ruines de ce qui fut son agréable maisonnette. Assise sur un pan de mur effondré, elle restait là le regard vide. Tant de choses à affronter coup sur coup. Mais dorénavant elle pouvait se compter comme membre de la famille du Fou et pour lui comme tous les gens ayant les mêmes origines que lui, le Clan familial était sacré.
Il vint lentement auprès d’elle et lui posa la main sur l’épaule. Sans mots inutiles ou tergiversations inconvenantes il lui dit d’une voix profonde et douce :

Je vais au cimetière. Je pense qu’il est important que Flam nous accompagne pour aller chercher ton frère.

En voyant le peu que l’incendie lui avait laissé, il n’osa pas lui demander de préparer ses affaires. Il se contenta du même

A tout de suite

qu’il avait susurré à ses enfants et dit avec les yeux à son épouse.

Callixta

Le silence, pas un mot, pas besoin, comme à l'habitude, un regard, une étreinte passionnée, un baiser qui le fut tout autant, tout avait été dit avec leurs corps, avec leurs yeux....
Sans se retourner, juste entendit-elle un léger au revoir pour ses enfants, pour ses poussières d'étoiles, pour la prunelle de ses yeux, et il s'en était allé vers le rapatriement de la dépouille de leur ami, vers Lisieux.

Quelques éclats de voix depuis le rez, Callix se demande à qui son époux peu bien parler, lui qui n'aimait à parler lors d'un départ, entrebaille la porte du premier, la tigresse fronce les yeux pour essayer de voir dans la sombritude des marches, distinguant Mimie qui monte tranquillement.
Etonnée de la voir ici, la sauvageonne ouvre grand le battant pour laisser la lumière de la pièce envahir l'escalier.

T'y verra mieux comme ça, je t'en prie entre donc.

Laissant ouvert, Callix se dirige vers la fenetre, regardant le coeur gros son ange noir partir loin d'elle pour un temps indéterminé, autant le temps affirmait leur histoire d'amour, autant chaque séparation était paradoxalement de plus en plus difficile à vivre...
Chassant cette mélancolie, tristesse de son coeur, elle se ressaisit en se disant que le bonheur de le retrouver n'en sera que plus intense, lachant l'ombre qu'était devenu son Fou au coin de la rue pour revenir à sa visite.

Alors Mimie, qu'est-ce qui t'amènes par chez moi ? Tu veux boire quelque chose peut-être ?

Siobhan était restée sage malgré le départ de son poupa, Ylan l'imitant par chance, elle avait donc un peu de temps pour son invitée.

---fromFRAnonymous

Dans les marches pour arriver en haut, elle croisa le Fou qui descendait, l'air visiblement pressé et triste.

- Salut toi ! Bienvenue chez nous ! Je dois hélas m’absenter quelque temps mais je suis sur que Callix va te réserver un accueil des plus chaleureux. Vas y entre elle est juste là. Fais comme chez… enfin non …enfin si …bref entre donc.

- B'jour ! D'accord. Au revoir et bon voyage !

Elle continua de monter, toujours dans le noir, jusqu'à ce que Callixta ouvra quelque chose que d'abord ne vit pas, car la lumière, venut d'un coup, lui aveugla les yeux. Les pliçant un maximum, elle s'habitua progressivement à cette lumière froide de l'hiver, venant du soleil, qui normalement devait être chaud.

- T'y verra mieux comme ça, je t'en prie entre donc.

- D'accord, merci, j'entres.
Enfin elle arrva en haut des marches qui, il faut l'avouer, étaient pas mal hautes. Callixta était près de la fenêtre, surveillantsurement le départ du Fou.

- Alors Mimie, qu'est-ce qui t'amènes par chez moi ? Tu veux boire quelque chose peut-être ?

- B'jour Callixta. En fait, j'étais venue te féliciter pour Ylan, et ne t'ayant pas vu en taverne, enfin je ne crois pas, je suis venue ici. J'avoues quand même que c'est un peu tard, mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais.
Oui, merci, je veux bien boire quelque chose.

Elle était gênée. Les déranger pendant un moment de séparation......fallait le faire ! Elle savait qand même que le Fou allait partir à lisieux rapratrier le corps du défunt fossoyeur mais elle ne pensait pas que c'était effectivement ce jour-ci. Savoir qu'il n'était plus de ce monde lui faisait bizarre, elle était triste mais sa peine, comparée à celle ds autres, était minim, elle ne l'avait que peu connu.

Timonstre

Timonstre avait laissé le temps passer un peu, elle fut d’ailleurs fort occupée, mais ce disait qu’il serait temps d’aller voir comment Callix allait. Elle savait que le Fou devait partir, elle ne savait pas trop quand, mais sûrement que Callix voudrait un peu de visite. Elle partie donc avec un esprit qui gambadait vers la Tour. Elle était heureuse de pouvoir devenir une des marraines du petit Ylan et elle avait d’ailleurs très hâte de le revoir. Arriver au pied de la Tour, elle la scruta un moment ce remémorant les évènements qui avaient eu lieu quelques semaines plus-tôt et se dit qu’il s’en était passé beaucoup. Elle monta donc les quelques marches et cogna à la porte, elle savait qu’il y avait de forte chance que personne ne lui réponde, mais bon par politesse, elle se devait de le faire. Elle attendit un instant et se glissa à l’intérieur. Elle monta donc les marches et entendit des voix, dont celle de Callix. Une fois rendue en haut de l’escalier, elle afficha un sourire, puisqu’elle était contente de revoir cette nouvelle amie et Mimi.

Coucou, j’espère que vous allez bien, je venais voir comment tu allais Callix.

Elle s’avança doucement en regardant autour d’elle pour finalement conclure que le Fou était sûrement déjà partie. Elle lui envoya un vœu de bonne chance pour ce voyage, espérant que tout se déroulerait pour le mieux.

Je suis désolée de ne pas être passée plus-tôt, j’ai été très occupée, mais si je peux t’aider, cela me fera très plaisir.

Elle afficha un sourire pour démontrer qu’elle voulait vraiment donner un coup de main, si c’était possible.
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Callixta

S'empressant de chercher quelque chose à faire descendre dans la gorge de Mimie, Callix ne savait pas exactement quoi lui offrir, elle sortit donc de quoi alcoolisé et mis une marmitte avec de l'eau sur le crochet au dessus du feu dans l'atre, pour une éventuelle tisane.
Toute affairée à ses préparatifs, elle repondait distraitement à son invitée, sans quitter son fils du regard, l'esprit ailleurs bien loin d'ici.

C'est gentil Mimie et non tu ne m'as sans doute pas croisée en taverne, je n'y allais déjà plus beaucoup quand il s'agissait de la mienne, et depuis qu'elle a... qu'il n'y a plus de SFP...
Bref Ylan est arrivé et j'ai plus le temps.

Amenant un verre et la bouteille de calva fermier, elle eut la surprise de voir Timon débouler aussi dans La Tour.
Un sourire aux lèvres, elle se mit à se dire que son ange noir n'était probablement pas étranger à ces visites, surtout celle de Timon, quoique.
Se ravisant, elle attrapa un second verre, avec Timon pas de doute ce serait un calva pas une tisane.

Entre donc je t'en prie et viens te joindre à nous, ton filleul est là si tu veux guetter la merveille, toi aussi Mimie au fait.
Excusez moi j'ai un peu beaucoup l'esprit ailleurs, suis pas trop moi même.

Voyant la bouille de traviole de Timon à ses mots, Callix s'empressa de préciser.

je vais bien physiquement Timon, t'inquiètes donc pas, c'est là dedans que ça cogite ferme. termina t-elle dans un clin d'oeil.

L'eau frissonait dans la petite marmitte, et prenant une louche, Callixta deversa l'eau bouillante sur quelques feuilles de menthe dans une bolinette.
Le posant sur la table, elle servit ses amies en ébahissement gagatisant devant Ylan qui commençait à gesticuler un peu, Siobhan quand à elle devait aussi être reveillée vu les petits bruits de l'étage, elle devait surement jouer avec les bibelots en bois que Maky lui avait fait, il faudrait qu'ils aillent le voir plus tard lui et Pinkounette.

Mesdames, vous êtes servis.

---fromFRAnonymous

Ragardant distraitement les murs, cherchant des yeux où Ylan était, elle écouta Callixta.

- C'est gentil Mimie et non tu ne m'as sans doute pas croisée en taverne, je n'y allais déjà plus beaucoup quand il s'agissait de la mienne, et depuis qu'elle a... qu'il n'y a plus de SFP...
Bref Ylan est arrivé et j'ai plus le temps.

- D'accord. C'est compréhensible.

Puis, elle vit Timon arriver et Callix repartir chercher un autre verre. Elle salua Timon puis s'approcha près de la fenêtre, d'où elle vit des campements s'installer un peu partout.

Puis on lui proposa d'aller voir le petit. Elle s'approcha de lui et le regarda bouger, Timon à ses cotés.

- Mesdames, vous êtes servis.

Elle se retourna, surprise. En fait, elle n'avait pas vu la bolinette, mais elle n'avait pas non plus d'yeux derrière la tête. Elle s'assit près de la table et attendit.

Lemayeur

Une drôle d'impression pendant qu'j'roupille, comme un manque, un vent sur ma couverture.
Déjà c'est pas Ylan qui piaille, d'puis qu'il est là c'est du bonheur chaque jour, mais faut profiter du peu de répit qu'il laisse pour dormir, entre ses pleurs et les moments où il nous enquiquine de vouloir des calins.

Ouverture d'mes jolies mirettes bleutées de petite rouquine, pas envie de sortir mon p'tit nez de sous les plumes de la couverture, rester au chaud, ne pas bouger.
Des voix à l'étage du dessous, ça papotte sec dans le salon, Ylan semblait silencieux ou en vadrouille avec un des parents, vu la féminité des voix ça devait être avec le poupa.
Piquée au vif par ma curiosité maladive, je m'décide à me lever, curieuse comme une pie, bah oui fallait bien que j'ai quelque chose de marraine Kam, sinon à quoi bon.

Sortant avec grand mal de mon lit douillet, Miss poussière d'étoiles s'étire longuement avant de sauter de son plumard pour descendre voir qui jacassait de la sorte.
Enfilage rapidos de la tunique, retouche coquette des couettes en macaron ébouriffés, direction la salle de vie.

B'jour Mouma.

Ouverture de porte, tour de table des invités, je m'en va claquer un bisou à la tatie Timon et Mimie que j'connaissais moins déjà.

B'jour.

Ma frimousse de petite rousse se tourne vers maman et j'lui demande tout de go.

L'es où Poupa ?

Voyant la tête déconfite de ma mère, j'm'souviens qu'il devait partir en voyage chercher le fossoyeur, j'avais complètement oublié, ça devait être ça le froid sur sa couette, papa qui serait venu m'faire un poutou qu'j'ai juste senti m'effleurer dans mon sommeil.
Un bisou au frangin qui roupille avant que le monstre se reveille, j'viens me placer tout près de Mouma pour lui faire un simili calin en l'entourant de mes bras autour de son cou.
Pas plus hé ho y'avait du monde quand même.

Callixta

[HRP ON]
Avis aux participants, petit bond dans le temps pour la famille de La Tour, comme vous avez pu le constater Siobhan a grandi, elle a maintenant un peu plus de 6 ans et Ylan presque 2 (ouais je sais ça va vite ^^).
Le saut temporel n'a pas de raison spéciale mais entre le temps de la naissance et la mort de Dem sans compter tout ce qui s'est passé, la guerre and co, on en profites (bah oui quoi

)
Donc voilà vous êtes au courant

[HRP OFF]

***************************************************************************

Sa tisane achevée, Callix s'apprétait à se lever pour aller porter son bol à l'évier quand la porte de l'étage s'ouvrit sur sa poussière d'étoiles toujours aussi fraîche, qui lui redonna du baume au coeur jusqu'à ce qu'elle évoque son ange noir parti.
Pas besoin de mots, sa grande puce compris d'un regard que le départ de son père était arrivé, et vint donc cajoler sa maman après avoir poliment salué les convives en présence et bisouillé son petit frère qui s'éveillait doucement.

Le répit fut de courte durée, Ylan s'éveillant rapidement après ce bonjour affectueux de sa grande soeur chérie.
Se détachant de sa puce, la tigresse ramassa la table pour déposer dans le coin cuisine les restes de ce thé amical, revenant à Timon et Mimie après avoir récupéré son fils au passage.

Les filles pas que je vous chasse mais va falloir j'ailles au village pour préparer les funérailles de Demenza, d'autant que je ne sais si vous êtes au courant mais Ishtar et Syl reviennent aussi à Dieppe pour y prendre leurs dernières villégiatures, j'ai appris ça il y a peu...
A croire qu'une hécatombe s'abat sur les anciennes figures de Dieppe.

Un long soupir s'échappa de ses lèvres alors qu'une main passait sur le visage de Siobhan, un jour elle saurait, mais pas encore elle était trop jeune pour comprendre.
Affichant un sourire faussement moqueur, elle lança à ses amies.

Va falloir je fasse attention à moi si c'est ça.

La blague était de mauvais goût certes, mais lui était venue comme une évidence, la tigresse se demandait combien de temps elle pourrait rester à Dieppe.
Ceux qu'elle aimait disparaissait pour ailleurs ou à jamais, les uns après les autres, quand à ce qu'elle avait construit, il n'en restait plus que des ruines, lavées par le poids des années où les enfants s'amusaient maintenant à jouer aux chevaliers, là où avant le calva coulait à flots, et les vetements volaient pour la godriole.

Une pensée s'éloigna vers Makiavel et son éponge, dont elle avait eu vent que ce grigou était devenu maire de Cahors maintenant, comme quoi tout changeait.
Et elle pourquoi ne changerait-elle pas d'air aussi après tout...
Oubliant ses questionnements, elle emmitoufla Ylan dans son manteau d'hiver laissant Siobhan s'appréter pour sortir dans le froid hivernal.

Timon, Mimie, je suis désolée je dois sortir, que tout soit prêt avant qu'ils ne reviennent.

Invitant les jeunes femmes à la suivre, elle ouvrit la porte et les laissa passer les premières, emboitant le pas à sa poussière d'étoiles dans les escaliers menant sur l'extérieur.

---fromFRAnonymous

[RP ou HRP, je sais pas trop, en tout cas ON]

D'accord, mais ça nous vieilli pas mal tout ça quand même !!
profitage de situation en fait. ^^
bon, bah je sais pas pour Timon, mais Mimie va arrêter de regarder Ylan gazouiller dans son berceau....

[OFF]
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Pendant la tisane, elle vit une etite (enfin devenue grande) frimousse rousse aux yeux d'un bleu très bleu débarquer, saluer tout le monde et se blottir contre sa mouma.

- Les filles pas que je vous chasse mais va falloir j'ailles au village pour préparer les funérailles de Demenza, d'autant que je ne sais si vous êtes au courant mais Ishtar et Syl reviennent aussi à Dieppe pour y prendre leurs dernières villégiatures, j'ai appris ça il y a peu...
A croire qu'une hécatombe s'abat sur les anciennes figures de Dieppe.

- D'accord.

Elle ne connaissait ni déesse ni Sylphaël, étant arrivée à Dieppe il y a trop peu de temps. Vite fait bien fait, elle descendit les marches et sortit, elle salua la petite troupe descendue de la tour et s'en alla, direction, les tavernes.

Lemayeur

On en avait croisé du monde aujourd'hui, Mimie, Timon, et beaucoup d'autres, mais le principal c'était que j'allais avoir un beau collier aussi bleu que mes yeux et ça c'était tôp moumoutte.
Mouma avait décidé de partir assez rapidement, pour qui, pour quoi, ça j'en savais fichtrement rien, juste qu'elle avait des trucs à faire.
Elle a même décidé de nous refiler à garder à Mimie ou Timon, bof peu importe l'une ou l'autre, je resterais fidèle à moi même, autant vous dire que ça risque pas d'être triste. hihi.

Finalement nous voilà revenu à la maison sans nounou, pas plus mal, je verrais bien toute façon, mais quitte à choisir je prefererais que ce soit Mimie, elle me connait pas trop, plus facile à mener en bateau.
Bah oui quoi, qui vous a dit que j'étais un ange moi !!! hihi !!!
Maman arrete pas d'aller de droite à gauche, de gauche à droite, en haut en bas, en bas en haut, oh elle me file le tournis à force.
Toute façon dès que Poupa est pas là, elle est pire qu'une poule sans tête, à se demander si elle a déjà vécu sans lui avant, 'fin bref...

Occupée qu'elle est, elle entend même pas que ça frappe, je profites de son inattention et me glisse pour aller voir et ouvrir à qui, j'en sais rien.
Porte ouverte, mince c'est la marraine du frérot, loupé sur ce coup là, bô pô grave ce sera juste un peu plus compliqué de faire ce que je veux mais c'est jouable.
Sourire d'ange cachant le démon, je la fais rentrer avec un gros bisous au passage.

Mouma est là haut, viens.

---fromFRTite_cathy

Phookatruc, le pigeon de Demenza, arriva en vue de la Tour. Le pauvre volatile avait tellement voyagé ces derniers temps qu'il était en bien piteux état ; il rassembla ses dernières forces pour rejoindre sa destination mais manqua son coup et alla s'écraser sur la fenêtre qu'il pensait ouverte.

Booong !

Il tomba, inerte, au pied de la Tour ; une missive était attachée à sa patte :

Citation:

Cat la féline a écrit :

Bien chère Callix,

Sommes enfin arrivés à destination. Messire Gesualdo a pris grand soin de nos défunts et après une nuit dans des lits dignes de ce nom, nous reprendrons la route pour Dieppe.

Tu peux arrêter tes recherches concernant le prêtre phookaïste, j'en ai un sous la main. Il est d'accord pour s'occuper de la cérémonie. Par contre je n'ai pas trouvé beaucoup de coquelicots pour DS, pourrais-tu t'en charger s'il te plaît ?

Autre chose : mon frère ayant été un vivant peu ordinaire, autant que son enterrement le soit également. Peux-tu donc prévenir les dieppois qu'un concours sera organisé lors des funérailles ?

J'espère que les deux poussières et toi vous portez bien. Je vous embrasse tous très fort.

A très vite,
Cat.

Post-scriptum : merci de veiller à ce que Phookatruc ait sa dose de calva quotidienne. Le pauvre doit être éprouvé par tous les voyages qu'il a dû effectuer ces derniers temps, soigne-le comme si c'était ton pigeon s'il te plaît.

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Callixta

La tigresse avait retourné sa demeure en long en large et en travers, abandonnant son fils dans le parc qu'avait conçu son père pour pouvoir poser quelques instants sans lui courrir après.
Qu'est-ce qu'elle cherchait des informations, un truc sur Phooka mais elle savait pas trop bien quoi, c'était dans tous les parchemins qu'entassaient son Fou, sauf que vu le brin, c'était pas de la tarte de trouver ce qu'on cherchait, il avait toujours voulu preserver sa pièce à lui, elle comprenait mieux à présent.

Callix se détourna vivement de ses "occupations" en entendant sa puce causer, ne la voyant cependant pas, prise de panique, elle se mit à crier.

SIOBHAN, où tu es ????? Sio !!!!

Elle fut rassurée lorsqu'elle vit Timon qui lui emboitait le pas après s'être penché dans l'escalier au risque de tomber d'ailleurs.
Revenant voir Ylan, lui caressant la tête dans un geste tendre, vu que le petit bouchon c'était endormi, elle sursauta à un schbong dans ses carreaux.

Saleté de mômes, je vais leur apprendre à jeter des caillasses...

Se dirigeant vers la fenêtre, elle eu la surprise de découvrir un pigeon bien mal en point, elle l'attrapa doucement pour voir de quoi il retournait, peut être des nouvelles de son ange noir après tout même si ce n'était pas l'habituel pigeon-pie.
Décrochant délicatement le message de la patte, elle présenta une ecuelle d'eau au volatile qui sembla presque faire la grimace, s'en ecartant pour aller taper dans un verre non vidée par Mimie de calva.

Bah bonjour le pigeon, pire que Crôa dit-elle en souriant.

Déchiffrant le message, Callix regarde le piaf avec un large sourire, même si teinté de mélancolie en pensant à son propriétaire, poussant un soupir de soulagement de les savoir sur le retour et surtout de ne pas avoir à courrir après un moine de phooka.

Je comprend mieux ta passion du calva toi, t'es comme ton maître.

Inspirant profondément, la sauvageonne attendit de voir la marraine d'Ylan arriver pour pouvoir préparer ce qui restait, faire creuser une, non deux tombes, avertir le village et cueillir des coquelicots.
Bref pas de quoi chomer encore les prochains jours, pour ce qui était de Syl il n'y avait rien de notifié, peut-être serais-ce plus tard, elle avait entendu dire que Night était en ville, il lui faudrait vérifier ça.

Timon, t'es la première arrivée, Sto a du se raviser surement.

Stoline

Stoline arrive essoufflée à La Tour.

Elle est passée chez elle vite fait pour prendre quelques affaires. Dans un tourbillon, elle a empilé à la va-vite quelques vêtements et des affaires de toilette, son poignard qui lui sert d'ange gardien. Elle prendra bien soin de le cacher loin de mains innocentes. Plus quelques babioles qui pourraient intéressées les enfants.

Après avoir fermé sa maison, elle s'est dirigée d'un pas vif vers la demeure du Fou et de la sauvageonne. Elle s'arrête devant la porte et reprend son souffle. Elle frappe à la porte.

Toc Toc... Vous êtes là?

Une expérience nouvelle commence, elle est à la fois excitée et craintive, milles pensées se bousculent dans sa tête. Elle entend des voix derrière la porte. M'ont-ils entendu?Elle passe la tête et aperçoit Callixta et Timon.

J'ai fait aussi vite que prévu, j'suis pas en retard?

Précipitation, stress? en tout cas Stoline s'emmêle les pieds et s'étale de tout son long en plein milieu de l'entrée. Son sac s'ouvre ses effets se répandent par terre... Elle entend les exclamations étouffées de ses amies mais surtout les rires des enfants! Manquer plus que çà! se dit-elle, comment je vais me faire obéir, moi, maintenant. Elle ne se voit pas mais se sent très ridicule, allongée par terre, les bras écartés en avant, les pieds et jupons relevés au-dessus de ses jambes!

Timonstre

Timonstre sourit en voyant son amoureux arrivée ne même temps que la petite Sio venait lui ouvrir. Elle était ravis de voir que son homme était venu la rejoindre sur le champs et pourrait annoncer aux habitants de la Tour présente la grande nouvelle. Elle regarda donc la petite.

Coucou ma puce, ta maman est en haut parfais on te suit alors.

Elle se tourna vers son amoureux, lui fait un doux sourire et lui donna un doux baiser. Elle était tellement heureuse qu’il soit venu la rejoindre.
Je suis vraiment contente que tu sois venu mon amour, on pourra annoncer la nouvelle à Callix en même temps.

Elle fit un sourire, entra doucement dans la Tour et vit Callix percher en haut des marches avec un équilibre un tant soit peu précaire.

Coucou Callix, tu es pas obligée de tomber pour venir nous saluer tu sais.

Timonstre laissa donc un petit rire passé ses lèvres et se dépêcha un peu plus de monter les marches qui la séparaient encore de sa chère amie. Une fois rendue en haut, elle remarqua que Ylan dormait dans le parc que le Fou lui avait fait, elle lui caressa donc les cheveux et rejoignit Callix. Elle prit la main de Esclio pour le sécuriser puisque c’était sa première visite à la Tour et ne semblait pas connaître non plus ses occupants.

Callix, je te présente l’homme qui a su réconforter et séduire mon cœur, c’est Esclio, il est le cousin de Sto d’ailleurs… Mon amour voici Callix la femme du Fou et la mère de ses charmants enfants. Euh… Sto n’est pas encore arrivée?

Timonstre regardait partout autour d’elle cherchant Sto des yeux, mais il semblait bien qu’elle n’était toujours pas arrivée. Elle attira donc son homme un peu plus près d’elle afin d’annoncer la nouvelle.

Callix, je vais en profiter en même temps que je suis là, Es m’a demandé en mariage et j’ai accepté de l’épouser!

Elle la regarda attendant une réaction de sa part, elle se demandait bien d’ailleurs le genre de réaction qu’elle aurait, jamais elle n’avait eu de nouvelle aussi magnifique à annoncer. C’est au même moment qu’elle attendit la voix de Sto dans l’embrasure de la porte en bas, elle se dirigea donc vers la porte et sourit en disant :

Quand je pense que j’ai parlé de toi, il y a à peine un instant, le loup était donc tout près!

Elle pouffa donc un peu de rire et voyant Sto s’étaler de tout son long sur le parquet, elle ne pu que laisser libre cours à ses éclats de rire.
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Lemayeur

Et voilà, retour à la case départ, je te jures, on devait aller se promener et t'as vu ça un peu, la frangine a eu son collier, moi j'ai même pas eu le droit de gouter ce coquillage et finalement on rentre.
Pff c'est trop injuste, t'es pas d'accord avec moi ?
Fin bon, suis trop petit y parait alors peu rien dire, je te dis pas quand je vais être grand.
Tu vois la grande maison là, bah c'est mon chez moi, allez viens, tu me suis je t'invites, je vais te faire visiter la maison de la tribu de La Tour. Ouais, ouais, je sais pas bien original, une famille qui habite dans une tour qui s'appelle de La Tour, qu'est-ce tu veux z'ont pas cherchés loin sur ce coup les parents.
Allez croche toi à la hanche de môman, comme ça tu t'épargnes la montée des marches, hop c'est parti.

Et bien elle est pas comme d'habitude maman. Tu savais que mon papa est parti il y a quelques jours ?
Fais juste attention, les murs griffent et maman fait hyper attention à moi. Je te rappelles qu'elle sait pas que tu es là. Mais moi je te vois, normal tu es mon ami
Elle comme toute perdue quand il est pas là. Moi ca me va je suis le Roi de la Tour à ce moment là.
Voilà je te présente la grande salle. C'est moi qui ai fait la décoration du bas des meubles

Bon je te l'accorde c'est pas encore du Magritte mais j'y travaille, bientôt tu verras je serais un artiste reconnu, les plus grands enlumineurs pourront se rhabiller.
Oh non, le parc !!! tu sais mon pôpa je l'adore mais ce truc qu'il a construit, c'est une horreur, tu sais rien faire dedans, y'a rien à choper que t'as pas le droit, c'est trop injuste.
Puisque c'est ça autant roupiller un peu, t'es pas d'accord ? Fin, tu fais ce que tu veux, moi je piques un roupillon, y'a de toute façon rien à faire tant qu'on est là dedans, on jetera deux-trois jouets au réveil histoire d'attirer l'attention, le tout c'est de bien viser les mollets, ça fait mal et là on s'occupe de toi à coups surs.

En plus je sais pas ce qui se passe mais maman essaie de nous refiler tous les trois à une nounou. Toi c'est pas trop grave je sais que tu as peur de rien mais moi je la connais pas
Heureusement Sio et maman sont à coté de mon infame prison. Hey cool regarde qui voilà.
Marraine !!!
Mais c'est qui ce grand dadet qui la tient prisonnière dans ses bras ? Fais comme moi, ferme les yeux on fait semblant de dormir.
Impossible, avec le rafut que vient de faire la nounou. Elle doit apprendre à marcher aussi je crois, tu as vu comment elle vient de tomber ?
Moi quand je tombe j'essaie de toujours tomber assis. Elle a une autre technique apparement.

Ah franchement et c'est moi qu'on enferme là dedans, tu trouves pas qu'elle pourrait nous y rejoindre la nouvelle.
Bon, Marraine elle lache le grand pas beau là, et c'est mon amoureuse vais pas supporter ça longtemps moi, dis tu m'aides on lui casse sa figure à celui là !!!
Allez le hochet de bois de Siobhan, un tonton ue je connais pas qui l'aurait fait, tu le connais toi ?
Vises, lances, touché !!! En plein dan le mollet du m'sieur !!!
Vite rallonge toi, ni vu, ni connu !!!
Ronfles un peu ça fera plus vrai !!!

Fais semblant de rien, pendant que moi je regarde si on a fait mouche.
Toi en plein dans le mille !!!
Même si il fait comme si le cube que tu as lancé dans son oeil lui fait pas mal. Tu es vraiment doué.
Je suis tout content de t'avoir comme ami. Moi j'ai touché le mollet, on va bien voir si il va encore faire le fort à bras.
A nous deux on va le terrasser.

Stoline

Elle resta quelques secondes sonnée, allongée par terre. Elle voyait ses amis rire de sa curieuse posture, évidement elle aurait fait la même chose dans le cas contraire. Puis Stoline se releva et les choses se gâtèrent... pour elle.

Ouille!

Elle ressentit une petite douleur au pied en le posant sur le sol. Elle se rassit et frotta sa cheville. Mais la douleur ne partait pas, bien au contraire, elle empirait. Timon en tant qu'infirmière s'approcha d'elle. D'un regard elle lui lui indique que malheureusement le mal est déjà fait! Elle lui chuchote à l'oreille.

Je crois que je me suis foulée le pied, je me demande même si ce n'est pas pire.

L'air penaud, elle s'excuse auprès de Callixta.

Je suis vraiment désolée Callix mais je ne vais pas pouvoir rester. J'ai bien peur que ma cheville soit cassée. Je voulais tellement te venir en aide, et voilà le résultat. Heureusement Timon et mon cousin Esclio sont là pour garder les enfants.

On l'aida à rassembler ses affaires. Elle était furieuse contre elle-même, elle n'allait pas rester et, elle était même déçue de ne pas s'occuper des enfants. Elle s'essuya les yeux d'un petit geste vif, refoula ses larmes et murmura.

Je vais devoir aller à l'hôpital me faire soigner. Es, tu pourras déposer ma valise chez moi, s'il te plaît? je vais à l'hosto directement.

Elle les embrassa, répéta combien elle était désolée et partit clopin clopan dans les rues de Dieppe.

HRP : je ne me défile pas Callixta mais je pars en retraite pour une semaine.

Callixta

Tout le monde avait fini par arriver, Timon, Stoline avec une entrée tonitruante et fanfaronnesque, et un homme dont elle ne savait rien, restant sur ses gardes malgrè les affinités évidentes avec la marraine de son fils.
Ylan semblait bien agité depuis l'arrivée du jeune homme d'ailleurs, ou du moins son simili sommeil semblait l'être, en étant plus assurée en voyant un jouet attérir dans le mollet du compagnon de Timon.
Genée, ne connaissant que trop bien comme cela pouvait s'avérer douloureux, elle profite de ce que Timon lui explique les récents évènements dans sa vie pour éluder "l'attaque" de son fils.

J'en suis ravie pour toi ma belle, félicitations à vous deux et... enchantée Esclio.
Je suis désolée de ne pas y avoir plus d'entrain mais ce sera à feter plus tard d'accord, au moment j'ai mille choses à faire.

Stoline semblait s'être fait plus mal qu'elle ne l'aurait cru et finit par dire qu'elle ne saurait resté, ce qui arracha un petit sourire à la sauvageonne.

T'inquietes pas Sto, Timon a l'habitude pis elle est pas seule. Va donc te faire soigner ma pauvre.

Embrassant Ylan qui simulait le sommeil et Sio qui se tenait étonnament sage auprès du parc, elle murmura à l'attention de ces p'tits anges.

Vous êtes sages hein ? Je vous fais confiance mes amours.
Je fais le plus vite possible, promis.

C'était chaque fois la même chose, ça lui déchirait le coeur de les laisser, mais ça serait bien plus pratique au demeurant.
Prenant à peine le temps de saluer les "nounous", elle enfila rapidement un des mantels de son Fou qui la tenait toujours bien au chaud, et sortit à la suite de Stoline, se dirigeant à travers les rues de Dieppe pour reprendre la préparation des funérailles.

On aurait pu t'attendre ma belle mais soit, ça permettra de bouger c'est vrai que d'autres attendent derrière aussi, merci pour ça

Esclio

Esclio rentrait dans la tour un peu en retrait de sa belle, c'était la premiére fois qu'il mettait les pieds dans la demeure et aperçut une petite, il lui fit un sourire et suivit sa belle montant a l'étage. Il resta toujours légérement en retrait, il ne savait ou se placer, tout cela lui était étranger. Quand cependant Timon lui prit la main, cela le rassura et s'avancea. Il sourit a Callixta et fit une révérence.

- Enchantée madame.

Il ne savait encore quoi dire et se contenta de ces quelques mots. Il recu toutefois un jouet dans le mollet. Il ne fit mine de rien sentir et regarda avec un sourire les enfants quand il recu un autre objet dans l'oeil, un cube cette fois, il releva la tete, se frotta légérement l'oeil et entendit Stoline, tombée en entrant dans la salle. Il ne put s'empecher de rire, mais s'arréta bien vite, elle avait vraiment mal et il l'aida a se relever. Il hocha la tête au moment ou elle lui demanda de ranger ces valises chez elle. Il vit ainsi partir sa cousine et Callixta tour a tour, et se retrouve maintenant seul avec Timonstre et les enfants.

- Et bien mon amour, on doit faire quoi maintenant?

Il la regardait en l'embrassant sans se préoccupé dans un premier temps des enfants. Il se rendit conte finnalement qu'ils n'étaient pas seul et ce mit a côté de sa belle a regarder les réactions des enfants...
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Timonstre

Timonstre ne savait que trop bien que les événements triste étaient davantage au rendez-vous que les événements heureux. L’ange noir de Callix étant partie pour aller récupérer la dépouille de Dem avec Cat et Flam. Elle avait appris à connaître Dem et elle était aussi triste de le savoir mort, il fallait préparer tout pour honorer sa mémoire et Callix devait faire les préparatifs pour leur retour. Avec l’entrée de Sto, Timonstre ne fut pas surprise d’apprendre qu’elle s’était blessée, elle lui souhaita de prompt rétablissement et retourna auprès de son homme. Elle vit alors un jouet volé directement sur le mollet de son homme et constata que Ylan ne dormait pas vraiment. Une fois Callix partie, elle s’approcha du par et prit le petit dans ses bras.

Coucou toi, je vois que tu fais connaissance avec ton futur oncle par alliance.

Elle se tourna alors vers son amour avec un magnifique sourire.

Mon amour, je te présente Ylan mon fillot! Ylan, je te présente l’amour de ta marraine, Esclio.

Elle leur fit alors un magnifique sourire et garda le petit dans ses bras. Elle regarda alors Sio et fit à nouveau les présentations. Voir son amour auprès d’elle ainsi, la rendait vraiment très heureuse et avec les enfants, c’était encore mieux. Elle était vraiment heureuse de partager un aussi bon moment avec l’homme qu’elle épouserait sous peu.

Et bien mon amour, notre mission si je puis me permettre est de s’occuper des enfants pendant l’absence de Callix. Donc, que diriez-vous d’une petite collation les enfant.
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Lemayeur

Et bé, tout le monde se radine à la casba, je vais être bien tiens pour faire ce que je veux, j'aurais pu le garder moi le frérot mais bon parait ch'uis trop "jeune" encore.
Ouais soit, suis trop petite, ahlala les adultes, à les écouter on est bon à rien avant d'avoir du poil partout et une voix bizzarre.
Oh bah tiens regarde moi celle là, Stoline les quatre fers en l'air, et "je" suis trop petite mouais.

J'en ai ma claque de ces adultes par moment, dès mouma partie ils vont voir.
Ah déjà une qui abandonne le terrain, dommage c'est celle que j'aurais mené en bateau le plus facilement, mais c'est pas grave avec son d'amour dans la pièce tata Timon va pas être 100 %, pis lui l'a l'air total largué, je devrais réussir à faire ce que je veux.
J'embrasse Mouma qui est sur le départ, et lui fait mon plus beau sourire d'ange lorsqu'elle nous demande d'être sage.

Mais oui Mouma t'inquietes, sage comme d'hab

Euh réflexion faite, j'aurais peut-être pas du dire ça, mais elle est tellement préoccupée qu'elle tilte pas, vivement que ça se termine tout ça et que poupa rentre aussi.
Bon comme prévu, je constate que l'homme de Timon est à la ramasse, parfait, elle par contre, elle gère la situation.
Ouais j'prendrais bien une collasse, ca c'est de la bonne idée, je la regarde et acquiesse d'un mouvement de tête, me dirigeant vers la table de la cuisine, prenant le lait au passage pour le déposer dessus.
Endormir les soupçons pour pouvoir faire ce que je veux après, aller opération séduction.

Tu veux je t'aide Tata Timon ?

Timonstre

Timosntre regardait Sio avec un regard scrutateur, elle savait que la petite était loin d'être un ange et malgré son regard angélique et l'aide qu'elle proposait de donner, elle restait sur ses gardes.

Très bien ma chère tu peux m'aider, mais ne pense pas que je serai dupe par contre, je te connais assez pour savoir que tu es loin d'être un ange.

Elle lui fit un clin d'oeil et tira la langue.

Bon, on y va pour la collation? Euh, ça va mon amour, je pense que mon fillot est lui aussi loin d'être un ange, on va devoir rester à l'affût tout les deux.

Elle lui fit donc un sourire et donna un baiser à son homme au passage.
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Esclio

Esclio observa la petite aida Timon a préparer la collation. Elle le prévint que les deux marmots n'étaient pas des anges. Il n'avait pas trop l'habitude des enfants, il espérait qu'ils seraient simpas du moins au début le temps de se mettre dans le bain comme on dit. Il répondit donc au baiser de Timon et voyant les deus demoiselles faire la collation il décida se s'occuper du p'tit garcon.

Il se baissa et le regardait attentivement, il était calme. Esclio prit donc quelques cubes, les superposa et regardait la réaction.

- Tu aimes joué au cube mon petit?

Il ne savait que dire de plus, se n'est pas qu'il était intimidé par les enfants mais il ne savait pas s'y prendre. Il fallait tout simplement apprendre. Et il savait que c'était un bon moyen d'en tirer des lessons pour l'avenir.
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Timonstre

Timonstre sourit voyant Es approché son cher fillot. Elle regarda donc dans les placarts afin de voir ce qu'elle trouverait bien pour préparer la collation et regarda Sio.

Ma belle, tu as une idée de ce qu'on pourrait préparer pour la collation, je ne sais pas trop, mais je pensais peut-être à des biscuits avec un bon verre de lait, tu en penses quoi?
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Lemayeur

T'as vu ça un peu, Môman elle part, pis elle veut que je sois sage, ouais on lui dit oui, mais tu sais je sais pas si je saurais, l'autre là y m'enerve un peu quand même.
Ah les bisous de Môman j'adore, tu sais que je m'en lasserais jamais je crois.
Siobhan elle a l'air de cogiter un truc pas clair, regarde tu vois son regard là, bah c'est pas bon signe.
Hi hi, et voilà gaulée par marraine, c'est qu'on la lui fait pas à ma marraine, moi je te le dis la frangine elle va pas être jouasse de s'être fait démasquer comme ça.

Mais revenons à ce grand escliogriffe, je sais pas comment tu as fait mais il a réussi à se frotter l'oeil. Dis t'es pourtant bien mon amirienquamouaqueleszautpeuvpasvoir quand même.
Enfin il se radine et prend un autre cube. Mouais il y a de l'idée. On lui demande de nous faire une Tour ca te va ?

Mouep une Tour, bon comment on lui fait comprendre ça au grand dadet, hein ?
Aller, tu prend un cube, j'en prend un et on les met sur son p'tit bidule qu'il a fait, y comprendra peut-être comme ça.
Ah ça a l'air de marcher, tu vois y fait pareil, l'es peut-être pas si bête tu vois, mais ca n'empeche que je l'aime pô moi, y veut me prendre ma z'amoureuse marraine, et ça tu vois c'est pas envisageable du tout.
Si il insiste on aura pas le choix, faudra le tuer. Tu m'aideras hein ?

J'ai déjà plein d'idées, le pousser dans les escaliers, lui arracher les pattes comme la mouche de l'autre jour, peut-être même le faire cuire au bout d'un baton comme les poissons de papa sur la plage. On demandera à Menza de nous aider, lui l'aime bien la viande.
Profitons du moment. Elle est un peu bancale sa tour. Celles des Pôpa elle tombent pas aussi facilement, regarde zou a plus de sa Tour.
A toi de le faire enrager moi je l'ai déjà fait tomber 4 fois, p'têtre qu'il devrait essayer de faire un truc comme dans le livre de Môman, tu sais l'image avec une espèce de grande chevre avec une bosse et plein de sable autour.

Hop hop hop, fini les blagues, t'as entendu ce que je viens d'entendre ?
Biscuits !!! Là on rigole plus, tu lui fous son truc par terre et après on se débrouille pour sortir de la dedans, quitte à hurler ou à se servir des bras du voleur de n'amoureuze.
Allez dépeches toi !!! Voilà parfait, allez on se lèves, tu va voir les biscuits Môman les a fait ce matin doivent être supers bons, on crie ou on demande les bras à l'autre j'hésite...
Allez les bras, hop t'agrippes un coté des braies et moi l'autre y devrait comprendre.
Et on secoue, allez plus fort, ooops pas solide sa ceinture...

Esclio

Esclio, qui avait construit une tour avec les cubes vit qu'Ylan la détruisait a chaque fois qu'on arrivait vers la fin, c'était signe qu'il jouait, il continua donc les constructions.
Il souriait a Ylan et commencait a se sentir bien parmi lui. Il l'aimait bien le garcon, sa lui faisait du bien de rencontrer des petites personnes pour changer.
Soudain a l'entente des biscuits, le marmot se leva et s'agrripa aux braies d'Esclio, la ceinture lacha et le pantalon baissa légérement, juste le temps du reflex rapide de son bras, afin de le retenir. Il prit par la même occasion Ylan qui était toujours attaché aux braies et se rapproche de la table.

Tu voulais aller dans mes bras toi, t'a un peu faim, c'est l'heure de manger un p'ti bout, je me trompe?

Il regardait l'enfant dans ces bras amusé et s'assit sur une chaise et prenant soin de garder l'enfant sur ces genoux, il sourit au passage a Timon et chatouilla légérement les côtes d'Ylan pour l'amuser un peu. Il pense bien s'en tirer pour le moment. S'occuper d'enfant n'est pas si dur que sa apparemment...
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Timonstre

Timonstre sourit voyant faire Es avec son fillot, elle ne savait pas trop comment ca irait avec les enfants, elle en avait souvent gardé, mais son homme, elle ne le savait pas. Elle le regarda donc faire des tours avec les blocs et afficha un doux sourire.

Hé bien mon ange, tu te débrouilles bien on dirait.

Elle le regarda avec attention et elle fut surprise de voir son fillot tirer sur les pantalons de son homme, elle rougit affreusement voyant sa ceinture cédée. Elle détourna vite fait le regard et s'assura que Sio ne regardait pas non plus. Elle tourna donc la tête après un court moment pour voir s'il avait remis son pantalon et fut surprise à nouveau puisque le petit était dans ses bras. Elle en était tellement heureuse que quand ils arrivèrent près d'elle, elle donna une bise à Ylan et un baiser à son homme.

Alors, on dirait bien que ce serait les biscuits et un verre de lait alors, donc tout le monde à table.

Elle prit donc les biscuits et les distribua et prépara finalement un verre de lait à chacun.
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Lemayeur

Bon, bah c'est pas gagné, c'est qu'elle est loin d'être bête la nounou, et même si le plus souvent elle était à la casbah pour Ylan, elle a pris le temps de m'observer, c'est bien ma veine;
A moins que Mouma lui ait parlé de moi, ce qu'est possible aussi.
Bon on la joue profil bas, on l'amadoue et je verrais bien ce que ça donnes.
Je lui indique où sont le lait, les biscuits et voilà tout le monde est servi pendant que le fiancé de tata Timon essaie de faire ami-ami avec le frérot, qui sais y arrivera peut-être après tout
Mais moi je goûte pas sans mon frangin, il serait encore bien capable de l'oublier le grand là bas. C'est pas parce qu'il est beau comme un prince qu'il doit pas aider Ylan à manger.

M'sieur, y peut pas manger mon frère ?

Je redescends du banc sur lequel j'étais montée et vais vers le chevalier aux yeux de feu.
Je lui fait un sourire comme maman fait à papa quand elle veut lui demander quelque chose de spécial qu'il lui donne tout seul à deux dans la chambre on étoiles et qu'on peut pas rentrer mon frère et moi.
Bon je vais bien voir si ça marche, et si j'ajoutais un p'tit bisou est-ce que ça pèse dans la balance, je tente.
et voila je lui claque un bec sur la joue, efficace apparemment, les voila assis à table et le prince charmant qui lui donne la becquée au frangin, c'est juste qu'il risque de pas aimé Ylan, déjà quand c'est Mouma ou Poupa il aime moyen alors là
Bah voila tout le monde est à table à boire le lait et picorer les biscuits, moi j'en perd pas une miette en tout cas.
Hein quoi ? Mais non pas les biscuits, mais lui, là ! Bon sang ce qu'il est beau... (soupir béa)
Mais y a un problème, je me rappelles plus de son nom à ce dieu gitan. Pas le choix, je dois savoir, suffit donc de demander.
Je pourrais le demander à Timon mais elle je vais pas trop lui cause je pense, si je veux me marier avec lui un jour
Mais à lui direct j'ose pas... je sais

Alors frerot tu es content de ton nouvel ami ? Il s'appelle comment dis moi

C'est vrai qu'il cause pas trop le frangin mais peut-être que le Prince aux étoiles va me répondre lui même

Je me tourne vers eux et pas de chance...mon coude rencontre mon gobelet...du si bon lait sur une si belle robe...

Ooops désolée
Attend, je vais t'aider

Je me lève et passe derrière le prince pour aller chercher un torchon pour tata, est-ce qu'il me regarde, est-ce qu'il me regarde...
Merci Poupa pour ton héritage maladroit, grâce à lui, j'ai pu rendre Timon pas présentable, j'aurais voulu le faire exprès j'aurais pas fait mieux.
Mais après tout qui a dit que c'était pas fait "exprès" hein ?

Esclio

Esclio donné donc a Ylan des biscuits, et lui fit boire de temps en temps le lait. Il prenait aussi quelques fois les gâteaux au passage. Gourmand comme il est, il ne pouvait s'empêcher de gouter à ces biscuits.

Esclio vit donc la p'tite fille dont il ne savait pas non plus le nom qui demandait justement son nom.. Il lui offra donc un sourire mais avant même qu'il ait pu ouvrir la bouche qu'elle avait renversé le lait sur la robe de Timon. Dans un premier tant il faillit rigoler, il se retenait comme il le pouvait et rassura la petite.

Ne t'en fait pas, sa arrive sa..

Puis il se tourna vers sa belle et lui sourit:

Heum, tu veux te changer mon coeur? Je m'occupe des deux p'tits.

Il lui offrit donc un sourire et la regardant dans les yeux lui vola un baiser et se baissa vers la p'tite:

Moi je m'appelle Esclio, et toi ton nom déjà? Je n'ai jamais eu la mémoire facile.

Il la regardait donc avec toujours dans ces bras Ylan...
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Timonstre

Timonstre maintenant couverte de lait, vu le rire que son homme essayait de retenir et lui lança un petit regard noir, elle était terriblement déçue, mais savait très bien que la petite avait peut-être pas fait exprès et oui juste peut-être, elle la connait quand même. Elle prit d'abord un linge et essuya le plus gros du dégât, par chance qu'elle connaissait bien les enfants, elle avait apporté des vêtements de rechange au cas... elle ne regrettait pas d'ailleurs d'en avoir apporté. Une fois le gros du dégât ramassé avec l'aide de Sio, elle se dirigea vers la porte pour sortir pour aller chercher son sac et se changer, mais laissa une petite phrase sur le pan de la porte...

Merci mon amour, pour ton aide et ton petit rire que tu essayaies de cacher, ça ne fonctionne pas avec moi ça...

Elle sortie donc de la cuisine, prit son sac et alla dans la salle de bains, se débarbouilla et se changea, elle apporta sa robe et retourna à la cuisine faire chauffer de l'eau pour pouvoir laver sa robe, mais fit comme si personne n'était présent, comme si elle boudait... Alors, elle se tourna et se mit à leur courir après dans la cuisine en riant.
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Callixta

Au rez-de-chaussée de La tour

Après avoir arpenté les rues de Dieppe, la sauvageonne fut enfin rendu au pied de sa demeure, invitant Bellisma à la suivre, elle pousse la lourde porte et se dirige vers une pièce attenante aux ateliers artisanaux des deux époux, lui indiquant une bassine ainsi qu'un énorme faitou d'eau qui chauffait dans l'âtre brulant.

Voilà, fait comme chez toi, tu te sers, l'eau est chaude, juste je te demande de remplir la marmite après l'avoir vider, on fait toujours ça pour avoir tout le temps de l'eau chaude à disposition.
Tu trouveras des vêtements à moi dans cette armoire, prend donc ce qui te plaira, et tu as du linge pour t'essuyer juste là.
Pour le reste tout est à portée normalement, je te laisse je vais rejoindre mes enfants et libérer leur nounou.
Profites bien Bell.

Sans attendre, Callix laissa l'amie de son époux se préparer son bain comme bon lui semblait et s'engagea dans les escaliers pour rejoindre sa marmaille.

A l'étage dans les pièces de vie

Lorsqu'elle poussa la porte donnant sur la pièce de vie, la tigresse ne put s'empecher de sourire, les "nounous" et les p'tits anges en garde étaient tellement occupés à faire les fous qu'ils ne l'avaient même pas entendus arriver.
Callixta resta un moment adossée dans l'embrasure de la porte à les regarder ainsi courrir en tout sens dans la cuisine, poursuivit par une Timon qui semblait en pleine forme.

Si elle en avait eu la force, elle serait surement entrée dans la danse, mais ses travaux de la journée l'avait épuisé.
Inclinant la tête, elle regardait tendrement l'ami de Timon qui courrait avec Ylan dans les bras, elle espérait juste qu'il ne se croute pas avec son fils contre lui, le résultat ne serait sans doute pas bien joli.

Cette franche partie de jeu lui faisait un bien fou, la sortant de ce à quoi elle avait travaillé tout le jour, lui rappellant que la vie continuait, ici et ailleurs.
Callix, fatiguée, resta là continuant d'observer ce joyeux spectacle sans rien dire, se rasserenant de ces jeux enfantins.

Bellisma

Bellisma avait suivit Callixta, sans rien dire, laissant les autres à leurs tâches respectifs. Arrivant devant la Tour, la celte fut impressionnée par la hauteur de cette demeure. Elle entra à la suite de la femme de son protecteur, puis observa l'intérieur de ce qui semblait être un atelier.

Elle écouta ensuite Callixta lui expliquer pour le bain. Elle acquiesça de la tête puis lui sourit.

Et bien... je vous remercie.

Callixta sortit, pressant presque le pas pour rejoindre l'étage ou devait se trouver ses enfants. Bellisma s'approcha de la bassine, puis prit l'eau chaude qui se trouvait dans la marmitte et la versa dans la bassine pour préparer son bain. Une fois fait, et à température souhaitée, Bellisma se mit dans un coin et ôta ses habits sale qu'elle déposa en tas à même le sol. Puis, elle entra dans la bassine d'eau, soupirant doucement. Elle se lava rapidement, lavant même ses cheveux longs. Elle ôta même sa pierre pour la nettoyé, puis rinça son visage. Elle remit ensuite sa pierre en place.

Après avoir reprit forme humaine et sentant bon, Bellisma sortit de l'eau, se séchant rapidement. Elle mit la serviette autour de sa poitrine, puis choisit une simple chemise et une longue jupe foncé. Elle s'habilla, se coiffa, avant d'entreprendre de vider la bassine d'eau sale et de remettre de l'eau dans la marmitte.
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Maman d'Elen

Lemayeur

Après un passage défoulant vers la Mairie, chacun évacue ses émotions en fonction de ses capacités, le Fou, fourbu, fougueux, fourbe peut-être, s’en retourna à la Tour.

Des bruits revigorants se faisaient entendre dans l’appentis attenant sa demeure. Sa Belle devait encore faire ses ablutions et des pensées plus que coquine lui traversèrent le corps et l’esprit. Sans bruits il s’approcha, fermement décidé à sauvageonner gaiement. Il y avait cependant un léger détail qu’il avait omis de graver dans sa mémoire déficiente. Bellisma…

Il poussa la porte et tomba d’abord nez à nez avec la grande bassine vide et ensuite avec son amie admirablement rafraîchie. Il s’en était fallu de peu pour qu’un regrettable incident diplomatique n’aie lieu à la Tour. D’autant qu’il n’avait que très peu parlé de cette amie d’antan avec son épouse et qu’il ignorait le contenu des propos qu’elles avaient immanquablement échangé lors de leur terrassement conjoint. Mine de rien il adressa un radieux sourire à Belli.

Je vois que Callix t’as réservé un chaleureux accueil. J’en suis très content. Tu dois être une des seules femmes qui pourra m’approcher tu sais. Et encore faudra pas mal palabrer.

Que veux tu un pareil trésor, ca ce partage pas hein ?

Un rire autodérisoire éclata au fond de sa gorge mais il le réprima aussitôt, ne sachant pas trop si rire était bienvenu en pareilles circonstances. Il se mit à réfléchir sur ce qu’aurait pu en penser le festoyant fossoyeur. Nul doute qu’il aurait continué à rire et profiter de la vie même si en deuil et le cœur taraudé par l’absence d’êtres aimés. Ca ne devait pas être incompatible bien qu’assez difficile à gérer. Mais avec Phooka comme guide, tout semblait plus simple.

Il laissa Belli terminer de se préparer et emprunta les escaliers de la Tour.

Rejoins nous vite j’ai du monde à te présenter.

Les rires et les cris de la tribu de la Tour le confortèrent dans ses réflexions. La vie de toute façon prenait toujours le dessus. Sans bruit, avec toujours l’intention de la surprendre mais d’une autre manière toute aussi agréable, il se glissa dans le dos de son aimée. Il la ceignit de ses bras puissants et lova son menton dans le creux de son épaule. Un moment d’éternité, une minute de béatitude, un bonheur complet. Le chef de Tribu, si toutefois il convenait d’ainsi le nommer, refaisait le plein d’énergies positives, partageant muettement ce bonheur avec celle qui lui avait redonné la vie.

Timonstre

Timonstre courrait toujours après son homme et les enfants quand son regard fut attirer vers la porte, tout le monde s'amusait comme des petits fous et elle aussi d'ailleurs. Personne n'avait d'ailleurs remarqué la présence des maîtres des lieux, elle leur fit donc un sourire les voyant ainsi. Elle arrêta donc de courrir et fit remarquer aux enfants que leur parents étaient de retour et s'avança vers eux.

Coucou tout les deux, Callix tu me sembles vraiment épuiser et toi le Fou, le voyage s'est bien déroulé au moins?

Elle était un peu essoufflée leur avoir courru après, elle s'était bien amusée d'ailleurs, mais les maîtres de maison semblaient tout les deux exténués, elle ne voulait pas non plus leur imposer sa présence et celle de son amour.
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Callixta

Prise en sourire devant le spectacle qu'offrait les quatre dans la cuisine, la sauvageonne n'entendit même pas son ange noir grimper les escaliers, ne s'en rendant compte qu'en sentant des bras absents autour d'elle depuis bien trop longtemps, s'enrouler autour de sa taille, un menton se calant dans le creux de son épaule.
Portant les mains sur celles de son époux, Callix sourit, fermant les yeux pour caresser de sa joue celle de son Fou avant que Timon ne la sorte de sa douce caresse, indiquant aux enfants que leurs parents étaient là.

Juste le temps de se dégager de l'étreinte de son ange noir que sa poussière d'étoiles lui saute au cou, suivi de près par son frère.
Mauvaise vision ou réaction retardée, les deux petits se rendent compte de la présence de leur père parti depuis quelques semaines déjà et délaisse la tigresse pour se ruer sur lui.
Entrant dans la pièce, Callix regarde la scène attendrie comme depuis un long moment, ça lui faisait toujours le même effet ce tableau père-enfants, ne quittant pas cette image du regard, elle recule vers Timon.

Merci pour tout Timon, j'espère qu'ils t'en ont pas trop fait voir, vous pouvez partir avec ton fiancée on veux pas vous retenir plus.
Merci encore en tout cas, je te revaudrais ça.

Bellisma

Elle remit donc de l'eau dans la marmitte, finissant ensuite de se coiffer, les cheveux encore humdie. Elle entendit du bruit et en se retournant vit Fou. Elle en sursauta légèrement, quelques minutes plutôt et ça aurait été l'incident diplomatique. Rien qu'à cette pensée, que son protecteur aurait pu la voir dans son plus simple appareil la fit rougir. Les yeux grands ouvert, elle tenta de cacher son trouble tout en l'écoutant. Elle lui sourit avant de lui répondre.

Je dois dire qu'elle a été très gentille avec moi, mais faut dire qu'au début, ses yeux m'auraient tués sur le champs. Mais je peux la comprendre, je suis même moi-même très... jalouse et excessive.

Bellisma se retint de rire à sa plaisanterie. Il est vrai qu'il était bel homme, mais pour Belli ce n'était que son protecteur, l'homme qui l'avait vu grandir, fait sauter sur ses genoux étant petite, l'avait prise sous son aile quand ses grands frères étaient trop sévères avec elle. Car mine de rien, elle avait eu une enfance heureuse, mais bien tortionnaire d'être la seule fille de la famille, sans compter sa mère.

Elle le laissa rejoindre sa petite famille, lui faisant un sourire. Elle finit ensuite de ranger ce qu'elle avait utilisé, de manière à ce que tout soit bien en ordre pour le prochain. Quand tout fut propre, Bellisma prit les escaliers que Fou venait de prendre. Elle poussa une porte, en entendant des cris et des rires d'enfants. En entrant, elle eut la surprise de voir Timon et Esclio, ainsi que merveilleux bambins. Elle sourit, saluant ses amis de la main. Elle resta à l'écart, comme à son habitude quand il y avait un peu de monde. Elle laissa ainsi Fou retrouver ses enfants, que la celte observa d'un oeil attendrit.
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Maman d'Elen

Lemayeur

Ivre de bonheur, le Fou restait collé-serré à son ange lorsque Timon dénonça leur présence au reste de la vive tribu. Les deux enfants se précipitèrent logiquement vers leur mère qui leur tendit les bras. Ces deux petites crapules bifurquèrent d’un commun accord et se lancèrent dans les jambes de leur père, chacun en étreignant follement une. Le Fou fourragea gaiement dans les tignasses de ses enfants en adressant un sourire complice à sa Sauvageonne.

Un petit bruit discret se fit entendre derrière eux. A son habitude, Belli était restée en retrait. Tout en se rapprochant de son épouse il s’adressa à son amie et présenta taquinement ses enfants.

Il désigna sa fille : Belli voici mon petit garçon : Ylan, désignant son fils et ca c’est Siobhan, mon amoureuse.

Il éclata d’un grand rire sonore. Cette farce durait depuis l’arrivée du deuxième, les enfants étaient écroulés à chaque fois qu’il les inversait volontairement. Il fit entrer tout ce beau monde dans la salle commune et présenta Timon et Esclio à Belli. Avec un air un peu désapprobateur il dit à Callix

Mais non mais non, ces tourtereaux ont toute la vie pour faire ce genre de chose. Ce soir c’est retrouvailles générale. Je sais pas qui a cuisiné mais ca sent rudement bon. Et il y en a sûrement pour tout le monde.

Ils s’attablèrent tous autour du succulent repas et devisèrent gaiement tout le long de la soirée. Les événements funéraires étaient soigneusement occultés, à chaque jour suffisait sa peine et pierre qui roule n’amasse pas mousse. Il y avait bien longtemps que les poulaillers dieppois avaient fermé leur volets et peu à peu la conversation se fit moins animée. Les fatigues respectives gagnaient du terrain. Tapis dans un coin de la pièce les deux petites poussières d’étoiles s’étaient endormies enlacées. Le Fou les prit tour à tour et les coucha dans leurs petits lit douillets. Il revint vers ses amis mais ne se rassit pas pour autant.

Mes amis pour ma part je suis épuisé, je vais me prendre un bain rapide à l’étage puis j’irai me coucher. Mais je vous en prie continuez à vous régaler, ne vous vous arrêtez pas pour moi.

Il les salua amicalement et au moment où il quittait la pièce il senti un petit souffle coquin dans son cou, la Sauvageonne semblait vouloir l’accompagner. Arrivés dans la Chambre aux Etoiles, ils préparèrent un bain qui se voulait initialement décapant et réparateur. Mais tant l’un que l’autre, ils ne pouvaient assurer que l’eau resterait calme bien longtemps.

Callixta

Finalement la soirée c'était achevé par un repas convivial, la tigresse oubliant même ses vetements crasseux l'espace de ce moment de détente, qui lui permis d'oublier plus à proprement les raisons de son lamentable état.
Plus la soirée avançait, plus la conversation perdait de sa vigueur mais pour autant, la présence des convives lui restait agréable, même si plus d'une fois son coude avait rippé sur le bord de table, la ramenant parmi ses amis non ensommeillés.
Lorsque son ange noir, après avoir couché les angelots, indiqua qu'il montait se baigner et dormir, Callix se pressa de lui emboiter le pas, désignant d'un geste de la main une porte à Bellisma pour qu'elle comprenne qu'elle pouvait coucher là si le coeur lui en disait.

Bonne soirée et bonne nuit mes amis, je vais dormir aussi.

Ni une ni deux, un souffle dans le cou, une main balladeuse sur le fessard de son Fou après un regard furtif, la sauvageonne reprennait une certaine énergie à l'idée de ce bain.
Laissant son époux le préparer, Callix jeta un oeil à Siobhan et Ylan, qui dormaient comme des bienheureux, avant de laisser derrière elle ses frusques repoussantes, pour rejoindre son amour dans l'eau bouillante savamment parfumée.
La sensation de l'eau qui lèche sa peau la lavant un court instant, avant que des caresses plus delectable encore viennent à mouvementer l'eau pendant un bonne partie de la nuit, répandant de l'eau plus que de raison autour du bac, avant que les deux amants ne s'effondrent dans les bras l'un de l'autre s'endormant dans le bain apaisé.

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Aux premisses du levé de soleil

Blottie contre son ange noir, la sauvageonne sent comme une fraicheur lui etreindre le torse, ouvrant un oeil, Callix se rend compte qu'ils se sont endormis dans le bain.
Habitude pour son ange, mais bien plus rare pour elle, la fatigue devait vraiment être intense, et le plaisir qu'il lui avait procuré après de si longues semaines avaient du l'achever un peu plus.
Sortant de l'eau, avec précaution, la tigresse s'emmitoufle dans une chemise propre de son aimé, avant de lui déposer un baiser pour tenter de le reveiller agréablement.

Mon amour, tu va choper froid, sort de là.

Se dirigeant vers leur chambre, Callix avait bien l'intention de se recoucher mais c'était sans compter sur ses têtes blondes qui l'avait entendu et réclamait déjà le p'tit déj.
Long soupir laché, la tigresse se dirige vers la chambre de son fils, le sortant de son lit en le prenant à bras le corps pour le descendre au petit déjeuner.
Passage chez la petite princesse, qui peinait à se reveiller, reclamant un calin de son père.

Timonstre

Timonstre avait déjà rencontré Belli auparavant et les présentations étaient déjà faite, mais voyant le Fou si content de faire les présentations, elle ne dit rien, elle s'avança et fit la bise à Belli tout en souriant. Elle présenta donc Esclio au Fou, puisque Belli aussi avait déjà rencontré son homme.

Mon coeur, le Fou et le Fou, Esclio mon homme. Bon les présentations faites, on peut bien prendre place, j'avais laissé mijoté un petit quelques et il y en aura suffisamment pour tout le monde.

Elle prit donc le bras de Es et se dirigea vers la table pour manger, les discussions allaient bon train et cela fit vite passer la soirée quand le Fou alla coucher les petits, elle savait qu'il ne tarderait sûrement pas étant donné le retour du voyage ce même jour. Il était par contre très tard et elle était exténuée, elle tira son homme avec elle, sortie une couverture de son sac et invita son coeur à prendre place sur un des canapé, puisqu'elle se sentait trop fatigué pour retourner chez-eux ce soir et prit place avec lui.

Mon ange, je suis trop fatiguée pour retourner à la maison, je suis certaine que cela ne dérangera personne si on reste à dormir sur le canapé, alors installes-toi et je m'installerai tout près de toi mon amour.

Elle se colla doucement contre son homme et s'endormi profodément, la journée avait été rempli de rebondissement et la petite poursuite l'avait bien fait rire, mais aussi un peu fatigué.
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Bellisma

Bellisma n'avait pu su être des plus discrètes. Fou n'avait déjà entendu. Quoi qu'il devait avoir l'habitude à force. Et zut... encore raté... j'y arriverais jamais avec lui. La celte fit un large sourire radieux à Fou, tout en observant les deux enfants. Fou inversa les rôles, ce qui fait sourire Bellisma. Il n'avait pas changé, toujours aussi farceur. Elle salua les enfants, puis Timon et enfin Esclio qu'elle avait rencontré à plusieurs reprise. Elle évita tout commentaire à Fou, vu que ça lui faisait plaisir de les présentés.

Le repas étant prêt, tous se mirent donc à table, Bellisma toujours aussi silencieuse et réservée. En fin de soirée, les enfants furent amener par Fou à l'étage pour dormir dans leur lit. Dès son retour, il souhaita une bonne nuit à tout le monde, puis partit à son tour suivit de son épouse. Bellisma comprit le geste de Callixta et lui sourit en guise de remerciement. Elle se leva ensuite.

Je vais dormir à mon tour. Bonne nuit les amoureux.

Elle les laissa ensemble puis entra dans la pièce, observa à l'intérieur. Elle y trouva un lit et une décoration accueillante et chaleureuse. Elle se coucha, après avoir ôté ses chausses et s'endormit d'un sommeil profond.

....

Au petit matin

Elle ouvrit doucement les yeux, presque difficilement. Elle avait assez bien dormit, mais c'était une nouvelle journée morose qui s'annonçait devant elle. Elle se leva d'un bond, se frottant les yeux, puis alla directement vers le petit coin d'eau pour se rafraichir le visage et se recoiffer un peu. Puis elle sortit de la pièce, observant les deux amoureux dormir sur le canapé, enlacer l'un l'autre. Elle en sourit, les laissant encore dormir, elle entendit quelqu'un descendre les escaliers. Sûrement le couple et les enfants qui étaient déjà réveillé. Bellisma se dirigea sans tarder à la cuisine et fit pour commencer chauffer de l'eau. Elle ne savait pas trop quoi faire comme petit déjeuner, ayant pour habitude que de manger un fruit et boire une tisane le matin. Mais les enfants devaient sûrement manger autre chose. Elle préféra alors attendre Callixta et lui donner un coup de main.
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Maman d'Elen

Esclio

Esclio aprés avoir un peu couru avec les enfants et Timon, regardait les parents arriver. Suivit de Bellisma. Il suivit sa belle et les enfants et alla a leur rencontre. Il souria a Belli et reagarda Lemayeur. Il lui semblait l'avoir déjà rencontrer jadis mais la présentation de Timon ne lui fit pas de mal afin de retrouver son nom.

Il leur demanda par la suite de rester pour le dîner. Il accepta et prit également le bras de son amour pour aller en direction de la table, il en profita pour l'embrasser et parla de bien de chose avec l'autre couple tout en essayant de trouver des sujets de conversation avec Bellisma.

Tous partirent finallement dormir et Timon le trainait vers le canapé avec une couverture afin de se reposer là ce soir. Il était inquiet malgrés que Timon était persuadé qu'ils ne dérangeraient pas.

Il s'installe donc et enlace Timon. Il la regarda tendrement, il aimait la voir dormir. Il se décida enfin a fermer les yeux et embrassa le front de sa belle.

LE MATIN

Il avait ouvert les yeux avant que son ange ne les ouvre et il la regardait comme la veille avec beaucoup d'amour, il la voyait peu ses temps ci. Heureusement qu'il pouvait encore la serrer contre lui ici. Il vit Bellisma tout d'abord, entrer dans les lieux et sourit en la voyant sourire. Elle ne l'avait surement pas vue qu'il entrouve les yeux et parti dans la cuisine.

Il resta allongé à caresser les cheveux, attendant son réveil.
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---fromFRKanvael

Il se tient bien droit devant la porte, le poing crispé, n'osant toquer. Les lèvres sont sèches, la bouche pâteuse, le cœur bat à tout rompre, il hésite. Il se sent petit devant cette tour, visiteur impromptu et certainement indésirable. Lentement le regard accroche les veines du bois de l'entrée, remonte le long des pierres taillées jusqu'au faîte de la bâtisse. La hauteur de l'édifice lui donne le tournis, l'oppresse. Le garçon s'apprête à faire demi-tour, quand il la voit. Une pie jacasse sur une branche basse, un signe... Kanvael s'octroie un sourire forcé, celui qui donne de l'assurance.

- Tu peux le faire, tu peux le faire, Night t'as donné sa parole qu'ils sont accueillants et amis de ta mère. Tu peux le faire! Se sermonne-t-il.

Sans barguigner il fait un pas et frappe à l'huis, beaucoup plus fort qu'il ne l'aurait souhaité. Le son emplit ses oreilles, bourdonne. Il est encore temps de fuir avant que quelqu'un ouvre. Non! Il est né Mandragore, il posera sa question, écoutera la réponse et l'assumera. A bientôt seize printemps il devait faire montre de courage et de détermination, sinon son cousin allait se moquer de lui quand il lui raconterait, et de moquerie il était hors de question.
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Timonstre

Timonstre se réveilla soudainement, quelqu'un avait cogné à la porte, mais on était à quel moment de la journée... Elle était un peu confuse, mais voyant son ange la regardé dormir, elle sourit. Elle l'aimait tant, le voir à son réveil était un cadeau du ciel, rien ne lui faisait plus plaisir. Elle sentait ses doigts lui caressés les cheveux, elle qui adorait cela. Elle réalisa à ce moment là qu'il y avait vraiment quelqu'un qui avait toqué à la porte, elle ouvrit donc la bouche...

Coucou mon amour! Mon ange... as-tu entendu un bruit... comme quelqu'un qui cogne à la porte?

Elle se leva doucement, elle avait bien dormi dans les bras de son homme et se sentait relativement bien. Elle n'aurait jamais pu se rendre à la maison la veille, elle était trop épuisée, mais maintenant qui irait répondre à la porte... Elle ne savait pas trop si elle devait y aller ou attendre les maîtres de la Tour....

Euh... mon amour, tu as vu le Fou et Callix... sinon, il faudrait ouvrir la porte...
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Callixta

Laissant sa princesse attendre la descente de son père, histoire qu'elle émerge tranquillement, Callix descend les escaliers avec Ylan callé sur sa hanche, découvrant Bell, déjà occupée à faire bouillir de l'eau, tendit que le petit couple émerge doucement.

Le bonjour tout le monde

Callix avait quelque peu zappé la présence de ses convives, mais la Tour leur était ouverte en cette nuit et ça ne lui posait aucune problème.
Se longs cheveux humides et la chemise un chouia mouillée était un peu étrange, mais après tout, étant à son ange noir, elle couvrait bien suffisament que pour être convenable.

Tandis qu'elle se dirigeait vers Bellisma, la tigresse sursauta en entendant frapper fortement à la porte, elle avait cru entendre dans l'escalier mais n'en était pas certaine.
Fronçant les sourcils, Callix se demandait qui pouvait bien se pointer si tôt, la boucherie de La Tour était close depuis un temps à cause des funérailles et elle doutait que ce soit Cat ou Flam.
Plutôt que de continuer à se poser la question indéfiniment, elle décida de descendre voir ce dont il retournait, s'avançant vers le petit couple allangui encore sur le canapé, elle déposa Ylan au creux du couple.

T'inquiètes j'y vais Timon, en attendant un p'tit invité pour votre calin matinal. lança t-elle dans un sourire amusé.

Se tournant vers Bell, elle lui demande avec une infinie douceur.

Bellisma, si tu peux faire bouillir du lait pour Ylan se serait très gentil, Fou ne va plus tarder je pense.

Ouvrant la porte descendant vers le rez, Callixta attrape au passage sa longue veste de laine, la croisant sur son poitrail, enpreintant les escaliers pieds nus.
Arrivant devant la porte massive du rez, la tigresse, encore dans le potage, tire la lourde se retrouvant face à un jeune homme aux cheveux longs, la tête enfoncé sous un chapeau.
Haussant les sourcils , en refermant les pans de son gilet de laine, Callix le regarde avant de s'adresser à lui.

Bonjour... Je peux quelque chose pour vous ???

---fromFRKanvael

Si elle peut quelque chose pour lui?
Kanvael baisse la tête, se pressant de penser rapidement à autre chose. Depuis quelques temps il perdait le contrôle facilement, une pression au bas ventre à chaque belle rencontre, le cœur s'emballant, le feu aux joues. Il se découvrit et plaça le chapeau où il se devait pour n'indisposer personne. Cela devait être lié à sa voix qui muait, un mécanisme compliqué qui partait des cordes vocales au pénis, il demanderait à tantine en rentrant.
Un soir en taverne, s'étant glissé entre deux tables pour écouter les conversations, jambon chapardé sous le bras,il avait entendu deux soldats parler de cela. Les deux hommes disaient que cela commençait par la bouche et finissait par le bâton tendu à chaque fois que des dames venaient au camps leur remonter le moral. Ils devaient aussi muer...
Se rappelant qu'il se tenait sur le perron d'une tour à la porte ouverte, il fouilla dans sa poche à la recherche d'un objet invisible pour se donner du courage et releva la tête.

-Be...Bonjour, dame. Ma tante Nigthwalf m'envoie vous convier, vous et vôtre époux, au dîner de ce soir. Débita-t-il d'un trait, sans prendre le temps de respirer.

Levant un œil sur la femme qui semblait aussi peu commode que tantine, il claqua des talons et parti à toute vitesse.
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Bellisma

Bellisma chercha des tasses dans la cuisine, elle était mal à l'aise à l'idée de fouiner ainsi. Elle ouvrit une première petite armoire et trouva son bonheur. Elle déposa cinq tasses sur la table, puis chercha maintenant ce qu'il fallait pour faire la tisane. Affairée à sa cherche, elle entendit quelqu'un frappait la porte, suivit d'une voix familière au salon. Sûrement le couple qui s'éveillait doucement. Bellisma trouva ce qu'il fallait pour faire la tisane, qu'elle mit dans l'eau qui bouillonnait. Un "Le bonjour tout le monde", la fit sursauté. Elle se tourna et regarda Callixta qui venait d'arrivé, tenant le petit Ylan dans les bras.

Bonjour Callixta!!

Un sourire, un coeur battant fort. Elle espérait ne pas avoir faire de bêtise en voulant aidé et préparer le petit déjeuner, mais l'épouse du Fou, ne dit rien, bien au contraire. Elle demanda même gentiment si elle pouvait faire chauffer du lait pour le petit. Bellisma sourit, acquiesçant de la tête, elle lui répondit.

Oui, bien sur!!

Soulagée de savoir que ça ne semblait pas déranger qu'elle s'affaire à la cuisine, Bellisma trouva du lait dans le sellier et en versa dans une caserolle et la mit sur le feu. Elle trouva des fruits, qu'elle déposa sur la table, ainsi que la tisane qui était prête. Elle avait même trouvé une grande carafe pour verser le liquide à l'intérieur. Bellisma se stoppa observant la table. Le petit allait boire du lait, d'accord, mais la petite? qu'est ce qu'elle mangeait le matin. La celte se trouva devant un dilèmne. Elle espérait que Fou descende assez vite pour lui ôter cette ignorance.
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Maman d'Elen

Callixta

Interloquée par l'attitude du jeune homme, Callix fronce les sourcils et l'observe, il avait quelque chose de familier mais n'aurait su définir quoi au juste.
Le voyant se découvrir, elle aperçut son visage et la chevelure noir de jais, écoutant d'une oreille attentive ce qu'il venait de dire.
Même pas le temps de répondre qu'il était peu probable qu'elle et son Fou est l'occasion de se rendre chez Nightwalf que déjà l'adolescent courrait à travers rues.

Bizzarre... Bon bah faudra passer par chez Night avant les funérailles de Dem et Ishtar, quoiqu'elle y sera surement, oh on verra

Refermant la porte, la tigresse tourna les talons remontant vers les pièces de vie, pour rejoindre sa tribu.
Arrivant, elle s'aperçut que Bell avait officié de main de maître et que le lait d'Ylan était quasi chaud.

Merci Bellisma, c'est gentil. Bien dormie ?

Un regard vers Ylan qui sautait gaiement sur le ventre d'Esclio dans un réveil "tonique", la sauvageonne esquisse un franc sourire, à la fois attendri et amusé, bien trop longtemps qu'un calin familial n'avait eu lieu dans le lit conjugual.

Lemayeur

La nuit fut aquatique et étoilée de mille feux. Mais comme les meilleures choses ont une fin provisoire, il en va de même pour l’eau d’un bain qui finit toujours par se refroidir et vous tirer d’une paisible torpeur par les coups de langue acérés du froid qui vous transpercent. Et pourtant c’est un doux et tendre baiser qui sortit le Fou de ses songes enchanteurs.

N’écoutant que son courage herculinaire matinal, le Fou ouvrit un demi œil et se précipita dans les plumes intimement persuadé qu’il n’y resterait que quelques instants histoire de se rechauffer seul, sa bonne Etoile ayant déjà pris le large ou en tout cas les escaliers.

Bien entendu Morphé le retint plus que de raison et lorsque que Siobhan déboula dans la chambre aux Etoiles et le serra fort fort. Il tenta bien de la retenir et de la faire se rendormir à ses côtés mais peine perdu cette petite diablesse arracha la bienveillante couverture qui couvrait la nudité du Fou. Sous peine d’attraper un rhume de cerveau, le Fou n’eut d’autre choix que de s’habiller et de rejoindre le reste de la tribu avec sa fille dans les bras. A son âge…

Il entra dans la salle qui était déjà bien animée. Il gromella un bonjour à tous et s’en fut directement boire un grand bol de lait glacé.

Bon les gens, c’est pas tout ca mais je vais devoir aller chercher nos amis à l’hopital.

Il se pencha sur son épouse

On a pas pris le temps d’en discuter mais je pense que les enfants ont leur place pour les adieux. La mort fait partie de la vie. Puis si ça se fait à la phookaiste ça risque même de les amuser.

Après avoir baisouillé copieusement tout le monde à l’exception du grand Esclio, il se dirigea vers la sortie.

Bellisma

A son grand damne, Fou ne venait pas. La Celte ne savait vraiment pas quoi faire comme petit déjeuné. Mais elle vit Callixta revenir, la remerciant pour le petit déjeuné. Bellisma lui sourit avant de lui répondre.

De rien... et oui, bien dormie, merci. Et t... vous?

Elle ne savait pas si elle pouvait lui dire "tu" ou non. D'ailleurs, Bellisma préférait qu'on le lui dise, plutôt que ça vienne d'elle. Elle avait toujours peur d'offusqué qui que ce soit en amenant le "tu" sans une demande au préalable.

Elle prit le lait, qui était maintenant assez chaud, du moins elle le pensa, lorsque Fou fit son apparition la tête dans les choux, pour être polie. Elle sourit, se souvenant qu'il était pas du matin lui non plus, et que des fois, il pouvait être de très mauvaise humeur étant fatigué. Elle lui fit un petit geste de la main pour le saluer. Il ne resta pas bien longtemps, avala juste un lait froid, bisouilla tout le monde ou presque et partit chercher les "corps" à l'hopital.

Bellisma se servit une tasse de tisane, qu'elle but assez rapidement, puis prit un fruit, qu'elle mangea. Elle détestait sortir le matin, sans avoir quelques chose dans l'estomac. Elle regarda en mangeant son fruit, les enfants, un sourire aux lèvres. Bientôt, les funerailles allaient commencer.
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Maman d'Elen

Callixta

Callix fut ravie de voir que Belli s'acclimatait à leur petit monde, à dire la vérité, elle lui plaisait bien après tout, et son aspect singulier de part ses tatouages et son étrange bijou au visage, elle aimait bien.

Oui on a bien dormi, un peu humide mais relaxant et reposant... enfin... oui reposant achève t-elle en souriant en se remémorant leurs retrouvailles.

Ylan ne tarde pas à revenir vers elle en voyant le bol de lait chaud, lui le matin fallait pas lui en promettre, tout comme son père à qui il ne valait mieux pas causer avant son lait froid et une bonne demi heure d'emergeance.
La sauvageonne esquissa un sourire en voyant sa puce qui tétait une tite goutte à son poupa en se laissant porter comme un bébé pour descendre, secouant la tête souriante, elle attrapa sa fille pour la coller devant sa bolée de lait et ses tartines.

Pas le temps de vraiment discuter avec son ange noir qu'il fuyait déjà, elle n'avait même pas eu le temps de lui dire pour l'invitation chez Night.
Haussant les épaules, elle embarqua les enfants à l'étage pour s'habiller et habiller les petiots, redescendant rapidement, tout de blanc vétue.
Regardant vers les trois amis en place dans la cuisine, elle lança s'en trop s'attarder.

Mes amis, vous pouvez végéter ici tant que vous voulez, je dois passer par la ville, prévenir certaines personnes et récupérer Cat et Flam.
On se rejoint donc au cimetière si vous voulez... enfin si vous assistez... bref vous avez compris.

Sans attendre, Callix entraine Siobhan et Ylan vers la sortie, n'oubliant pas de prendre les paniers de coquelicots au passage en confiant un à sa poussière d'étoiles qui ne comprenait pas trop quoi.
Les deux amants de La Tour n'avaient pas vraiment eu le temps d'en discuter et si la tigresse comprennait les raisons de son ange de vouloir que les enfants assitent à ce genre de cérémonie, elle ne l'approuvait que moyennement quand même.

Peut-être parce qu'elle ne se souvenait que trop de bien de ce que c'était de devoir enterrer ses parents, même si en l'occurence ce n'était pas le cas.
Faisant abstraction de tout cela, elle partit en direction de la demeure de Nightwalf.

Bellisma

Après avoir avaler un fruit, Bellisma se leva alors que Callix partait à son tour. Elle leurs demandait de les rejoindres au cimetière. La celte aquiesça de la tête approbateur, puis elle rangea sa tasse.

Elle observa ensuite les amoureux, puis leur dit.

Bien... je vous laisse aussi. On se verra plus tard.

Un petit signe de la main en guise de salut et Bellisma sortit de la Tour. Elle se dirigea directement vers le cimetière pour donner un coup de main à la finalisation. Elle ne rentrerait chez elle, que lorsque les funerailles seront terminés.
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Maman d'Elen

Esclio

Esclio salua une a une les personnes qui sortaient de la demeure, il donne néanmoin une bise a Belli. Il se retourna maintenant vers sa belle, seule avec lui dans la maison:

Mon ange, je pense qu'il serait temps de rentrer à la maison, qu'en pense tu?

Il l'embrassa tendrement, et tout en la serrant contre lui, il déscendit les escaliers et sorta de la tour. Il avait bien aimé s'occuper des enfants et si par hasard, les propriétaires demande au jeune couple de garder de nouveaux les enfants, il accepterai avec joie. Il respira donc longuement l'air frais et marche vers leurs demeure, en prenant soin de disposer ses mains sur la taille de Timon
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Timonstre

Timonstre avait salué toute les personnes présentent dans la Tour, lorsqu’elle les avait vu et s’était levée avec son homme, elle rangea toute ses choses dans son sac et le referma. Elle était songeuse maintenant, elle savait que le retour du Fou était l’annonce du retour des corps.

Elle avait connu Dem et l’avait d’ailleurs adoré. C’était un être unique personne ne lui ressemblait. Elle pensa alors à Flam avec la petite Aénor et le bébé à venir. Elle savait que Flam était forte, mais si elle avait besoin ben elle serait là pour l’aider comme elle le fait toujours pour ses amis.

Elle avait suivi son homme sans vraiment s’en rendre compte, elle savait que la journée serait longue et qu’elle en reverrait certains d’entre eux pour l’inhumation des corps. Lorsque son Escounet lui parla, elle sortie alors de ses pensées ou elle s’était perdue et approuva sa décision de retourner chez-eux.

Je vous revoie donc plus-tard… c’est sur la plage si j’ai bien compris…

Elle était déjà en direction de leur maison quand elle avait lancé ces que mots, mais ne s’arrêta pas pour autant, elle savait bien que tôt ou tard elle en entendrait parler par d’autres villageois.

Elle sentit donc les mains de son ange sur sa taille et le gratifia d’un doux sourire. Elle lui donna un baiser et prit une de ses mains et le suivi dans les rues de Dieppe.
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Timonstre

Timonstre ayant vu qu'il y avait un sondage pour savoir qui occuperait la Tour en fut presque offusquer... Non, mais personne n'occupera la Tour autre que des amis, voir si elle laisserait la Tour de ses amis tombées, ou encore se faire envahir par n'importe qui ou pire encore n'importe quoi... Ah non pas question...Elle surveillerait donc la Tour continuellement pour interdire l'accès à des intrus peut-être qui ils seraient ou encore n'importe quoi d'autres!
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Timonstre

Timonstre s'ennuyant toujours autant de ses amis décida d'aller faire un tour et de s'assurer que tout était toujours dans le même état que lors de sa dernière visite, elle était la gardienne pour le temps qu'il lui restait encore... Elle se préparait à partir... Elle regardait la tour se remémorant son aventure qui avait été particulière et se dit qu'aux moins tout ses souvenirs resteraient longtemps...
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Timonstre

Timonstre alla faire un dernier tour auprès de la Tour, elle voulait la gravée dans sa mémoire avant de partir définitivement de Dieppe, elle avait été heureuse, mais maintenant...
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Timonstre

Timonstre à sa grande surprise revint à Dieppe... elle en profita pour aller faire un tour du côté de la Tour des étoiles...
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Timonstre

Timonstre venait se balader fréquemment dans le coin de la Tour, c'était un endroit pour elle riche en souvenir et lui rappelait ses amis désormais très loin... Malgré la souffrant de leur départ et de l'abandon de celui qui devait l'épouser... Timonstre avait fait son bout de chemin... Elle était maintenant la mère de Kéa... Le Fou était venu dans la Confrérie de son amie avec le père de l'enfant soit Esclio pour la naissance de la petite...

Revenir se balader tout près des ruines de la taverne au pied de cette majestueuse tour... lui remémorait Callix qui avait fort mauvais caractère, mais qui savait très bien prendre soins de ses amis et d'un Fou très coquin... Une petite fille malicieuse en Sioban et finalement un petit prince des étoiles qui était le filleul de Timonstre et Tite-Cathy... Ylan.

La vie à Dieppe n'était plus la même... beaucoup de gens était déménagé et d'autres se préparaient à le faire... Timonstre étant devenu Grande Chambellan de Normandie ne pouvait point quitter la Normandie avait finalement décidé de revenir à ses sources... Elle se baladait donc tout près des ruines de la taverne le S'il Fou Plaie et monta doucement les marches de la Tour...

À son grand étonnement... la porte n'était point vérouillée... Le Fou avec ses idées farfelus l'avait probablement oublié avant de partir... Ce qui ne surprenait point celle qui se baladait sur les lieux... Elle y fit donc son entrée et monta les marches... rendu au premier... elle remarqua que rien n'avait changé tout était au même endroit que lorsqu'elle avait quitté la Tour... Il n'y avait que deux changements majeurs... la poussière qui envahissait l'espace... et le grand vide... Timonstre tenait Kéa dans ses bras et elle la déposa sur le sol... La petite prit quelques jouets ayant appartenu aux enfants de ses amis après les avoir dépoussiéré et s'occupa pendant que Tim, elle faisait le ménage... Pour une raison obscure... Elle tenait à ce que la Tour redevienne ce qu'elle était... les locataires même si absent... serait possiblement ravis de retrouver les lieux comme à leur départ...

Après quelques heures de ménage intensif... Elle fut heureuse de voir à nouveau les lieux propre... Elle prit alors sa petite perle et redescendit l'escalier la petite bien endormie dans ses bras et quitta les lieux se promettant de revenir y faire un tour pour s'assurer que rien n'y personne ne viendrait là sans affaire particulière...
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Timonstre

Timonstre arriva sur les lieux ou la Tour des Étoiles était... surprise et à la fois tellement heureuse de la voir encore debout après autant de temps... elle l'admira un instant... elle avait eu peur qu'elle soit tombée depuis sa dernière visite... il faut dire que cela remontait à tellement de temps... c'était avant son départ...

Elle s'avança... Kéa trottinant auprès d'elle et Marion dans les bras... elle monta les marches et entra dans la Tour... elle s'y attendait... il y aurait beaucoup de travail à faire... elle nettoya donc un coin et y déposa les filles avec quelques jouets...

Elle entama donc de faire le grand ménage de la Tour... elle répara ce qu'il y avait à réparer... elle travailla dur toute la journée...
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Timonstre

Timonstre était partie aussi vite qu'elle revenait... cette Tour... et bien... comment ne pas y venir chaque fois qu'elle passait à Dieppe... elle entra donc doucement... Kéa reconnaissait le coin... elle grippa les marches se souvenant ou était encore les cacher les jouets... cela rappelait toujours à Tim tout plein souvenir... des bons et quelques tristes... mais elle préférait se remémorer tout les bons quoi... pour une fois... elle fit le tour complet de la Tour... la cuisine... elle monta aussi à l'autre niveau... là ou s'était trouvé toute ces chambres... tout à coup... un éclat de rire la prit... elle venait de se souvenir du moment ou le Fou lui avait fait une peur bleue en venant la chercher en bas... comme s'il y avait eu un problème... mais tout ça pour lui demander à elle et à Cat... de devenir les marraines de leur petit dernier... un sourire aux lèvres... elle descendit rejoindre les filles... elles étaient là sagement assise entrain de jouer avec les jouets... elles sourièrent en voyant leur mère revenir... Marion à quatre pattes se dirigea vers sa mère pendant que Kéa courrait pour sauter au cou de sa mère... et bien elle les accueilla une après l'autre dans ses bras... Tim rangea le tout et se dirigea encore une fois vers la sortie de ce lieu qui lui rappelait toujours autant de doux souvenirs...

Elle se dit qu'il serait merveilleux que la Tour revive comme au temps de sa gloire... Elle la quitta un sourire aux lèvres... la petite dans les bras et Kéa qui tenait sa main fermement...

Timonstre

Timonstre venait de revenir à Dieppe... cette fois... elle se réinstallait... elle avait fait reconstruire son échoppe... elle acheta un nouveau champs... et elle passa faire un petit tour à la dite Tour ou sa vie avait grandement changé... elle ne fit que le tour... avec Kéa qui lui tenait la main et Marion dans les bras... elle avait fait un petit détour... et retourna en ville...
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Timonstre

Timonstre était allée faire une petite balade en sortant de taverne... La Tour... était toujours là... elle avait laissé les filles au Mont St-Michel sous bonne garde... elle sortie donc pour prendre l'air... elle avait envie d'aller voir le fameux parc donc Camisard lui avait parlé... mais avant... elle décida de se rendre au pied de la Tour... elle n'avait toujours pas compris pourquoi la taverne qui avait été incendiée n'avait pas été débarrassée de ses ruines... Elle resta devant les ruines de la taverne un petit moment... elle se remémora plusieurs souvenirs... un sourire aux lèvres... elle se remémora des faits coquasses qui s'y étaient passés...

Vient ensuite... les souvenirs du feu... ses amis dans un état de panique... Callix... qui avait été fort surprenante... mais Tim lui en tenait point rancune... elle se souvient alors du dernier pigeon du Fou... qui lui annonçait la mort de sa femme... elle eu alors un pincement au coeur... elle s'assit finalement dans les marches ou siègeaient la Tour... elle enveloppa ses bras autour de ses jambes et prit un moment pour demander à Aristote de prendre soins de son amie... mais aussi de protéger son cher ami le Fou et ses enfants... Elle espérait que tous allaient bien... mais elle avait lu la détresse de son ami dans la dernière missive reçue... elle était inquiète pour eux... elle prit alors dans sa besace une plume... un encrier et un bout de parchemin et écrivit une missive pour eux... quand elle eut terminé... elle scella la missive... un pigeon non loin... elle le siffla... elle lui donna quelques graines qu'elle avait dans une bourse dans sa besace et accrocha la missive à l'oiseau... d'une voix basse... elle dit à l'oreille de l'animal...

Retrouve mon ami... et remet-lui ceci...

Elle laissa l'oiseau partir et le regarda... elle resta là assise tout en réfléchissant...
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Timonstre

Timonstre avait quitté les lieux après avoir eu une réponse de son ami et se dirigea vers le Domaine des Montbazon-Navailles... mais avant... elle alla recupérer ses filles...
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Timonstre

Timonstre repassa par-là... elle entra rapidement... grimpa les marches... les filles étaient derrière elle et grimpaient aussi... elle décida que comme le printemps arrivait... il fallait remettre la tour en état... elle sortie serpillière... sceau... chiffon...

Je vais chercher de l'eau et je reviens bouger pas... je vais juste dans la cuisine...

Elle alla donc dans la cuisine remplit un sceau... elle revint alors et remarqua que les filles avaient commencé à travailler avec les chiffons... ce qui fit sourire Tim... elle s'approcha d'elles...

Ça va mieux quand on met de l'eau les filles... regarder faire maman...

Elle trempa son chiffon dans l'eau et commença à nettoyer les filles suivirent... Tim s'avança vers les fenêtres et ouvrirent les rideaux bien grand... que de poussière... elle avait décidé de remettre la Tour habitable... elle avait apporté une caisse... du tissus... des aiguilles... du fils... elle retira les vieux chiffons défraîchit des fenêtres et se mit au travail... les filles s'en donnaient à coeur joie tout en nettoyant partout... de nouveaux rideaux furent installer... et les tissus du canapé furent changer... Tim fit un énorme travail... elle tenait à ce que la Tour soit remise à neuf...

Et bien les filles... vous avez fait un travail magnifique vous en dites quoi de cet endroit???

Kéa et Marion sautaient de joie de voir que leur mère était fière d'elle... tout deux ensembles et à l'unisson dirent...

Beau... tout nous... merci...

Le sourire qui se lisait sur les lèvres des filles et de Tim en disait long... c'était signe que c'était bien... Tim passa la serpillière et alla ranger le tout après... elle pensa même à faire remettre la toiture de la tour en état... et même faire réparer la porte... la Tour reprenait sa place et sa beauté de l'époque ou Tim l'avait vu la première fois... elle prit Marion dans ses bras et avec Kéa... elles sortirent de la Tour... fermant la porte à clé...
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--Kea

Kéa était sortie de la taverne de sa mère avec Marion... elles reconnurent vite cette immense Tour... elle regardait des décombres sur le sol juste à côté et se dit qu'elle n'avait jamais pensé demander à sa mère ce que c'était.

Retournant vers la taverne tenant le petite menotte de Marion, elle se dit qu'il faudrait bien qu'elle lui demande un jour...

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[RP] La Tour aux Etoiles