[RP] La Tour aux Etoiles

Posté sur le toit de l'église

La danse Sylfouplayaine avait du mal a débuter , l'ambiance etant plutot aux présentations et autres "J'Fous en pris .Faites donc " quand le regard de Nissa se porte sur une petite escorte fuyant le brasier en direction de se qui semble etre un ancien beffroi . Trois femmes , le fou noir et une gosse s'engouffrent ainsi dans la mysterieuse tour .
Les quelques rais de l'aurore perçant l'épaisse fumée ne permettent pas au spadassin de voir l'édifice a son aise de sa position . Il detourne ses yeux un instant des fuyards et de leur refuge pour revenir sur la scène ardante ou les volontés sembles s'etre consumées avec la taverne quand un bruit provenant des abords du campanile attirent a nouveau son attention
Ce qui ressemble a un corps est balancé du haut du donjon

Il s'approche des douves , se melangeant aux ombres du jour naissant et du feu mourant ...
Un corps est sortit de l'eau vaseuse ...Une femme... Il pose sa tete sur sa poitrine ... Son coeur bat lentement ... Il essui le visage boueux ... Meggie !! La soeur du fléau ...
La garce et le boucher dans la meme ville ...Cela semble prometteur ....
Le corps est porté sur le parvis de l'eglise , cela lui laissant peu de chance vu les reactions salvatrices Dieppoise ne serait-ce que devant un feu de taverne ..Un baiser est posé sur les levres de la périssante ...

Yé t'aim...

Premiere utilisation de ce verbe donc premiere faiblesse de celui que peu voyent , peu n'entendent et dont les seules ayant apperçu le visage ne peuvent plus parler ...
Nissa retourne sur les toits observer la suite du combat qui se veut psycologique pour l'heure ...Il retournera a cette tour bientot .....
Tres bientot ...
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Cat avait failli s’arracher les cheveux en voyant l’ange noir s’engouffrer dans la Tour et s’était ravisée en comprenant où il voulait en venir.
Elle s’apprêtait à rejoindre Callix lorsque Lili lui demanda des explications. Une mise au point plus tard, elle s’avança vers la tigresse de nouveau. Les yeux de Cat devaient dévoiler ses pensées car les prunelles de Callix s’obscurcirent légèrement avant qu’elle n’admette qu’une aide future serait la bienvenue.

L’aide allait d’ailleurs être immédiate : Callix venait de lui broyer le bras sous l’emprise d’une contraction. Cat se mordit les lèvres pour ne pas hurler sous la douleur et réussit à rester suffisamment maîtresse d’elle-même pour ne pas faire tomber Sio à terre. Cat se remémora l’accouchement de Flam et se félicita intérieurement de ne pas l’avoir approchée de trop près.

Contraction isolée ou début du travail ? L’expression de la tigresse et le sol humide aux pieds de celle-ci laissaient présager le début du travail.
Cat aida la sauvageonne à se relever et celle-ci fila retrouver le Fou qui venait de sortir de la Tour. Elle sourit en les voyant ainsi réunis, front contre front, seuls au monde. Petit moment d’accalmie avant la tempête qui allait secouer la Tour et donner naissance à une nouvelle étoile.

Cat trouvait le destin assez ironique : une nouvelle vie allait apparaître alors que tout n’était que feu et désolation alentours. Elle sortit de sa rêverie lorsqu’elle vit le couple céleste entrer dans la Tour et leur emboîta le pas.

Une fois dans l’imposante bâtisse, la féline mit d’office Sio dans les bras de son père avant de prendre la parole.

Ne m’en veuillez pas mais je dois vous laisser quelques minutes, je vous promets que je ne serai pas longue.

Cat tourna les talons et, contre toute logique, s’engouffra dans l’escalier qui menait au toit sous le regard éberlué de Callix et Fou.
Elle monta les marches quatre à quatre et parvint au sommet en un temps record, les joues rouges et la respiration courte.

La ville s’offrait à son regard, impudique ; d’ici, Dieppe était visible dans son entier et mam’zelle pistache regretta de n’avoir jamais découvert ce splendide panorama avant. Elle vit avec un serrement au cœur que sa maison partait en fumée sous l’effet du vent, de terre pour une fois. Le sacrifice n’était pas vain, sa voix n’en porterait que plus.

Cat s’appuya au garde-fou, prit sa respiration et donna l’alerte, manquant de se faire éclater les poumons. Elle espérait que son cri serait entendu mais les événements ne lui laissaient pas le temps de cogiter. Elle se rua dans les escaliers et reparut quelques minutes plus tard dans la pièce de vie de la Tour, la cage thoracique en feu. Elle planta son regard félin dans les yeux de Callix et Fou :

Je vous l’avais dit que je ne serais pas longue. Quel est le programme maintenant ?

Elle attendit la réponse, les mains sur les hanches, cherchant à retrouver une respiration normale.
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Cat attendait la réponse du couple, le souffle de plus en plus régulier et observa la scène : Callix était allongée sur le sofa de la pièce de vie, et Fou essayait de calmer la mini sauvageonne qu'il avait dans les bras.

Il finit par confier la poussière d'étoile à la tigresse, lui murmurant quelques mots à l'oreille, puis leur caressa doucement les cheveux.
Cat les regardait, silencieuse. La féline s'était transformée en petite souris l'espace d'un instant, ne voulant pas perturber ce moment de tendresse pure. Mentalement, elle s'imagina en train de vivre cette même scène avec Darga et elle sentit une douce chaleur se répandre dans tout son être.

Fou la prit ensuite par le bras et l'entraîna un peu à part ; malgré l'inquiétude, son oeil était malicieux et l'ange noir semblait visiblement soulagé de l'aide qu'elle venait de proposer.

Cat, redevenue plus féline que jamais, fixa son interlocuteur. Quelque chose en lui avait changé : ses gestes étaient plus précis, sa volonté semblait plus affirmée. Le Fou, à ce moment précis, avait cédé la place au père de famille responsable comme l'illustrait son discours qui mettait Sio en avant.

Elle exerça une légère pression sur son avant-bras et opina du chef pour lui montrer qu'elle avait compris. Elle essaya ensuite de remettre ses méninges en route et sortit de la Tour sans prendre garde à ses occupants.

Une fois sur le seuil, elle regarda autour d'elle. Lili était toujours plantée là, perdue dans ses pensées. La lieutenante était sans nul doute une personne de confiance, habituée aux responsabilités. Adjugé vendu ! La famille de la Tour approuverait.
La pistacheuse fit redescendre Lili sur terre :

hé ho, Lili ! Réveille-toi... Si tu veux aider, c'est le moment !

Le regard de Cat fut attiré par un mouvement à sa gauche : Timon était là et se dirigeait vers l'incendie d'une démarche mal assurée.
Le cerveau de Cat se réveilla soudainement : Timon avait à plusieurs reprises gardé Katara* et la fillette l'adorait. Alors pourquoi pas deux nourrices pour le prix d'une ?
La féline l'interpella

Timon, viens donc ! Si tu es toujours partante, tu vas pouvoir te rendre utile ici.

Cat fit demi-tour et, sans attendre les deux jeunes femmes, s'engouffra à nouveau dans la Tour.
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Lili sursauta à l'interpellation de Cathy.

Hein, euh ... Oui, tu disais?
J'arrive tout de suite.

Lili franchit donc le seuil de la porte et Sio éclata de rire aussitôt en la voyant.

Et bien on vient juste de se quitter petit ange mais tu m'as l'air bien ravie de me voir.
En même temps nous les adultes on imagine souvent des choses dans vos ractions qui ne sont parfois que purs coïncidences mais j'aime bien l'idée que je puisse te manquer ^^.

Lili se rendu alors compte que Siobhan qui l'observait curieusement, ne comprenant probablement pas un mot de tout ce charabia.

Bref ce que je voulais dire ce que ça tombe bien car je pense que je vais m'occuper de toi et qu'on va pouvoir jouer toutes les deux. Ca te dit?

Puis se tournant vers les adultes.

Je suppose que quelqu'un doit éloigner Sio de tout ça ?

/HRP : excusez moi pour tout ce temps, j'ai eu des petits contre temps ^^/ HRP

La m'zelle au regard azur entre dans la tour , pensant etre chez le valeureux Colo , elle grimpe les marches menant a l'étage otant le long des escaliers les vétements qu'elle porte , poussant la porte du haut en culotte elle lance son

Que la fête commenc...

Regard vers les occupants de la pièce suivi d'un Oupss tentant tant bien que mal de cacher sa nudité

Il semblerai que je me soit trompé de tour ....Heyy !!Mais que vois-je !!??? Un heureux évenement qui essai de pointer le bout de son nez !!! Les eaux se sont elles fait la malle depuis longtemps ?? J'peux vous aidez sans aucun soucis , j ai eu le meilleur professeur ....Le Grand Docteur Elween m'a tout appris enfin pendant qu'il me séquéstrait

Disant elle s'avance vers la femme a la machoir crispée et au gros ventre qui ne demande qu'a reprendre une forme moin bibindome
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Lili réceptionnait la poussière d'étoile à la demande de Callix et encourager cette dernière du mieux qu'elle pouvait à travers le regard.

Allez Sio viens par là et dis moi à quoi tu veux jouer.

Sio ne semblait pas douter un instant de ce à quoi elle voulait jouer car elle marchait d'un air déterminé vers... quelque part.

Mais où vas-tu?

Elle s'arrêta sur un coffre où on trouvait des poupées et des petites tasses et assiettes.

Elle réfléchit à ce qu'elle allait bien pourvoir sortir de là lorsque qu'une femme qu'elle ne connaissa pas entra dans la tour et se présenta devant toute la petite assemblée nue comme un verre.

Lili détourna l'attention de la gamine en la ramenant à sa dinette et à ce qu'ils allaient bien pouvoir feindre de manger. Il n'y avait finalement pas vraiment de quoi fouetter un chat mais bon c'était pas trop le moment de chambouler plus la petite avec des inconnus à moitié nu qui veulent accoucher sa mère.
Sans mal, la petite repartit dans son jeu comme si rien n'était venu l'interrompre. Mais c'est alors Callix qui les ressortit de leur imaginaire lorsqu'elle se mit à hurler après l'inconnue. Elle demanda à Lili d'emmener Sio jouer à l'étage et ce n'était pas plus mal car même avec beaucoup d'imagination ce n'était pas simple de garder la gamine dans le monde du jeu avec tout ce qu'il se passait autour d'eux.

Elle tendit les bras à Sio, qui lui répondit en tendant les siens sans mal, prit un peu de dinette, une poupée et quelques babioles qui trainaient à côté et qui pouvaient servir pour imiter des aliments qu'elles feront semblant de manger.

Elle monta donc bien encombrée à l'étage et installa un petit coin où Sio et elle pourraient jouer tout en étant épargnées d'une partie des bruits étranges qui pourraient venir d'en dessous

Bon alors si j'ai bien compris on joue à la dinette?
Lili prit sa voix de petite fille et ajouta :

Alors on a qu'à dire que là c'est chez toi et moi j'étais invitée. Mais chez toi il y avait des travaux donc parfois il faudra que tu me bouches les oreilles pour pas que j'ai d'horrible mal de la tête et moi je boucherai tes oreilles à toi. On pourrait boucher chacun nos noreilles mais ça serait moins drôle. Et puis d'autre fois on crirait très très fort la chanson "tu me tiens je te tiens par la barbichette, le premier qui rira aura une tapette" parce que c'est très drôle aussi

Et puis aussi en dessous c'est chez moi mais il y a aussi des travaux et c'est de là aussi que viennent beuacoup des bruits donc on est mieux chez toi et puis quand les travaux y sont finis, c'est moi qui t'invitera chez moi. Ok ? on a qu'à dire ça ?

Elle regardait attentivement la réaction de la gamine qui était visiblement amuser par la voix de Lili

Bon alors tu me sers le thé ??

Voyant le visage qu'avait Callix, elle se dépêcha d'attraper les vêtements que la femme avait mis au sol. Elle était certaine que Callix risquait de perdre patience et comme Timonstre y avait déjà goûté, elle préférait se dépêcher de l'envoyer en dehors de la tour. Elle l'attrapa donc par le bras et lui dit:

Vous feriez mieux de m'accompagner, votre aide n'est pas nécessaire en ses lieux et nous sommes déjà beaucoup de monde. D'ailleurs dans la tenue que vous avez, c'est terriblement loin d'être appropriée alors, accompagnez-moi.

Elle lui tira donc sur le bras pour qu'elle descende rapidement.

Il vaut mieux que vous ne reveniez pas, puisque connaissant l'état de la future maman, vous ne feriez que la faire brusquer et elle n'en a vraiment pas besoin. Merci de votre visite et au plaisir.

Timonstre la poussa donc à l'extérieur et claqua la porte. Elle soupira alors en se disant qu'il était beaucoup mieux pour cette dame de ne pas revenir et qu'il serait préférable qu'elle se vêtisse rapidement. Elle remonta donc pour apporter l'aide qu'elle pourrait.

Bon, elle est partie, je peux vous être utile à autre chose maintenant.

Elle avait parlé pas trop fort et tout près de Cat, puisqu'elle craignait encore un peu les foudres de Callix.
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Les rôles de chacun s'étaient distribués d'eux-même. La Poussière d'Etoile ayant opté pour la mairesse fila en compagnie de sa baysitteuse vers la chambre aux Etoiles. Nul doute que le monceau de jouets qu'avait pu accumuler la tiote les occuperaient pendant un bon moment.

Une furie déboula sans crier gare mais, en criant bien d'autres choses qui firent frémir le Fou sur ses bases. Il avait beaucoup d'estime amicale pour le bon docteur Elween mais, ce doux dingue semblait faire de plus en plus d'émules. À croire qu'il avait ouvert une faculté de médecine en secret. Bien que le mot médecine convienne bien peu à son art abstrait et spontané.

La belle, parce qu'il fallait bien reconnaître que les attributs qu'elle donnait à voir n'étaient pas négligeables, fut cependant vertement reçue par la Sauvageonne qui ne manqua pas de lui indiquer la sortie et la renvoyer à l'Ermite qui décidément avait l'art de s'entourer de gens d'exception. Le Fou n'avait cependant pas le temps de s'attendrir sur le temps passé, chose qu'il n'aurait pas manqué de faire en d'autres occasion à la simple évocation du Colonel.

Timon clôtura l'incident en raccompagnant l'imprévue vers la sortie. Le Fou ne pouvait prétendre connaître la comparse de Lili mais, il la trouva relativement réservée malgré la sympathie qui émanait d'elle. L'accueil quelque peu tonitruant que Callix lui avait réservé n'y était sans doute pas pour rien. Après l'accouchement il en irait certainement tout autrement. Callix avait toujours eu la souffrance féroce.

Tandis que les deux femmes s'afféraient en cuisine, le Fou se trouva seul avec son aimée. Pas trop longtemps, il l'espérait. Il se sentait tout à fait capable de faire front mais, dans de pareils moments, une aide, même symbolique comme l'avait pu être celle de Kam et de Maki, était toujours précieuse.

Il s'accroupit au chevet de son épouse et la regarda tendrement. Sa main se posa sur un bidou dur comme de la pierre, chaud comme de la braise. Clairement leur second enfant manifestait son désir de les rencontrer de manière de plus en plus pressante. A chacune de contractions, le Fou pouvait voir le visage de Callix se fermer. Pas un cri, pas un geste. Elle affrontait ça stoïquement en apparence. Le Fou la connaissait que trop bien pour savoir qu'on était toujours à un pouce de l'explosion.

Il roula des couvertures qu'il positionna le long des flancs de sa belle et sous sa nuque. Ensuite il confectionna un étrange petit boudin de tissu comprimé et le déposa sur la table basse, à portée de main. Il remplacerait efficacement les cuillères en bois qu'il avait pu voir Hester utiliser lors d'une précédente suture.

Tournant le dos à sa belle, il prépara un magnifique couteau qu'il avait forgé et ciselé avec amour pour cette occasion unique. Il le rangea discrètement sur la même table et se tourna vers Callix.

Alors ma belle ? D'attaque ?

Son ton se voulait badin et rassurant même s'il savait bien que ses mots ne calmeraient probablement pas la douleur qu'elle pouvait ressentir à chaque contraction. Il remonta nonchalamment la robe de son aimée, lui découvrant le bas ventre. Il contrôla tant bien que mal l'expression de son visage pour ne pas inquiéter trop Callix de ce qu'il venait de voir.

Si tu en doutais encore mon ange, je t'annonce que c'est pour bientôt.

Il lui caressa tendrement le visage de sa main enveloppante. Le front de Callix ruisselait déjà. Bien sûr il avait veillé à ce que la pièce soit plus chauffée que d'accoutumée, mais les efforts qu'elle faisait déjà étaient considérables. Il héla les deux jeunes femmes dans la cuisine.

Mesdames, nous sommes prêts, il ne manque que vous.

Le menton légèrement crispé, il s'adressait cependant à elles sans empressement. Le travail était bien avancé et bien que Callix ne soit pas à son premier coup d'essai, ils disposaient encore d'un peu de temps.

Et tant que vous y êtes, pourriez-vous rapporter la bouteille de calva qui se trouve sur l'étagère au-dessus du baquet, juste à côté du lait caillé de Sio.

Depuis quelque temps Callix n'avait plus été à même de le seconder dans les tâches ménagères et c'était donc lui le seul responsable du joyeux désordre ambiant.

Entendant la voix du Fou, Timonstre regarda Cat et lui dit:

Cat, on dirait bien qu’on est attendu…

Timonstre nouvellement prise comme infirmière pour l’OST avait quelques notions de médecine, mais c’était le premier accouchement qu’elle verrait. Elle se sentait nerveuse, mais voulait vraiment apporter son aide pour la venue de ce petit bébé. Elle était excitée d’ailleurs d’avoir la chance d’être là. Par contre, elle devenait anxieuse du fait qu’il n’y avait pas bruit qui venait du salon, après l’appel du Fou. Elle se tourne alors vers Cat.

Je me demande bien ce qui se passe, j’entend plus rien dans la pièce voisine, on ferait peut-être bien de se dépêcher d’aller voir ce qui se passe.

Regarde la porte avec appréhension, prend des linges propres et il tire le bras de Cat. Elle sentait son coeur qui battait à tout rompre et avait l'impression que quelques choses n'allait pas, mais quoi.

Allez vient, je m’inquiète de ne rien entendre prend l’eau et on y va sur le champs, il se passe quelques choses et je n’aime pas ça du tout.

Elle alla d’un pas rapide vers la porte et l’ouvrit en tirant toujours sur le bras de Cat.

Nous voilà…
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Prévenu par un gamin le Corbeau fourrage en tout hâte ses instruments dans sa sacoche et file comme un pet sur une toile ciré vers la tour de Dieppe où paraît-il une dame est en train de s'évertuer à donné la vie. Le bon docteur grimpe quatre à quatre les marches de l'édifice et arrive au seuil tout essouflé pour tomber dans une pétaudière infernale : Ils sont bien au moins trois ou quatre affairés, paniqués, gesticulant autour de la parturiente comme des mouches sur un étron fraîchement coulé. Mirkwood remonte les bras de chemise et se fraye un chemin jusqu'à la table de travail.

- Déguerpissez volaille, laissez faire les professionnels !

Regard vers le type dégingandé qui à l'air concerné au premier chef vu qu'il s'est rogné les ongles jusqu'au sang

- Alors mon brave, vous êtes le futur papounet ?

Le Corbeau jette un coup d'oeil à l'avancement des opérations

- M'est avis que votre baigneur à envie de sortir à reculons, vos le merdier que vous faites ça m'étonne guère...

Sortie des instruments ad hoc

- Je ne garde que le père pour m'aider, virez moi les autres pintades !
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Ah c'était pas les tarés qui manquaient dans ce bas monde et le Corbeau venait de trouver un beau spécimen tout frais émoulu de la neuneu académie. Le forcené le plaqua contre le mur lui collant un couteau à pâté sous le cornet. Soit, le médecin en avait vu d'autres durant ses campagnes militaires, ses études, sans compter les hopitaux des vieux... C'était pas cette tarlouze avec son surin et son baratin hystérique qui allait l'empêcher de délivrer cette pauvre femme des tourment de l'enfantement. Il savait leur parler aux fâcheux le Corbeau. Il avait passé sa vie à ça...

Mirkwood déglutit et pousse son scalpel contre le bas ventre du présumé père

- Pour commencer mon couillonet, on sera deux à rejoindre le purgatoire si tu m'enlèves pas ta lame sur-le-champ... Ensuite, si tu veux que ta donzelle expluse un beau baigneur tout frais et tout rosé à la place d'un macchabbé, c'est toi qui a vraiment intêret à décider vite et surtout à calmer tes ardeurs déplacés de coq de basse cour doublées d'un vil instinct de propriétaire qui ne sied vraiment pas au moment précis...

Le médecin désigne la femme qui se tord de douleur sous la poussée de son avorton

- Choisit bien et vite, tu peux perdre l'enfant et aussi la femme à ce que je vois... Après éventuellement j'irai fermer ta lourde puisque ça à l'air de te perturber plus que la survie de ta tribu...
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Cat avait préparé de nombreuses bandes de calicot en cuisine, qu'elle avait ensuite faites bouillir à l'aide d'une grosse marmite tandis que Timon s'occupait de faire bouillir de l'eau.

Le silence était pesant dans la salle de vie et Cat chercha le regard de Timon, sourcils froncés. Visiblement la sergente pensait la même chose qu'elle et l'entraîna hors de la cuisine avant que la féline n'ait le temps de dire ouf, mais suffisamment quand même pour récupérer la bouteille de calva.
Les deux jeunes femmes prirent soin d'avertir leurs hôtes de leur arrivée imminente en parlant à haute voix afin de ne pas surprendre les futurs parents en pleine conversation.

Leur arrivée tombait à pic vu le regard du Fou qui fit mine d'aller vers elles avant de renoncerà cause des griffes de la tigresse plantées dans son avant-bras.

Visiblement, quelque chose clochait et les deux jeunes femmes n'eurent pas à attendre longtemps pour en connaître la raison : le futur enfant céleste se présentait par le siège, et l'accouchement en serait d'autant plus douloureux. La boulasseuse se remémora ce qu'elle avait entendu un jour alors qu'elle était encore enfant à ce sujet. La délivrance serait ardue et les vies de la mère et de l'enfant étaient menacées.

Fou la ramena à la réalité en lui arrachant presque la bouteille des mains avant de la tendre à son aimée puis se tourna vers elles, leur demandant de se mettre d'accord sur leurs rôles respectifs. Cat allait pour répondre lorsque tout à coup un hurluberlu fit irruption, remontant déjà ses manches avant d'articuler le moindre mot.

Cat le regarda, un sourire ironique sur les lèvres : le sieur ne savait pas ce qui l'attendait. Son sourire disparut en un éclair lorsque l'abject personnage, qui tenait encore sur ses chevilles par miracle, les apostropha en les comparant à des dindes.

Cat déglutit et sortit ses griffes sans y prendre garde, s'apprêtant à sauter à la gorge de ce piaf de mauvais augure. Cependant Fou l'avait devancé, se ruant sur le volatile. L'oeil félin de Cat crut voir la lueur d'une lame dans les mains de l'ange noir, et une scène violente éclata entre les deux hommes.

La féline s'approcha d'eux rapidement, voulant raisonner l'ex-tavernier, le moment ne se prêtait pas vraiment à un bain de sang. Mais celui-ci, apparemment en proie au doute, s'était quelque peu radouci. Le piaf en profita alors pour contre-attaquer.

C'était sans compter sur Timon. La jeune femme semblait habitée par une force que Cat n'avait jamais perçue chez la sergente : Timon, en proie à la colère, irradiait littéralement.
La pistacheuse resta ébahie, figée dans une attitude stupide, la bouche entr’ouverte.

Timon se tourna vers elle le temps d'un clin d'oeil et s'occupa de l'escogriffe, le maîtrisant en un tour de main.
Cat ne put retenir un sifflement admiratif en la voyant à l'oeuvre. Elle pensait avoir trouvé une baby-sitter en allant quérir la sergente, et voilà qu'elle se trouvait en présence d'une femme à la volonté de fer et à la force hors du commun.

Une fois l'oiseau de mauvais augure mis dehors à grand renfort d'instruments chirurgicaux, Timonstre revint vers eux, très calme. Son changement d'attitude était stupéfiant.
Elle se proposa d'être à la réception d'un ton presque décontracté. Cat serait donc à la contention.

La féline retourna en cuisine quelques instants et en revint avec les bandes de calicot stérilisées, puis fit de même avec l'eau bouillante.
Elle prit ensuite place aux côtés de Callix, encore plus sur les nerfs depuis l'irruption de l'odieux individu. Cat lui épongea doucement le front avant de lui parler

Callix, je vais te tenir et essayer de te soutenir de mon mieux. Si la douleur se fait trop intense, je te donne ma bénédiction pour me faire ce que bon te semble afin de te soulager un peu. Mais... ne m'assomme pas s'il te plaît, ça n'arrangerait pas la situation.

Cat leva brièvement le regard vers Timon et Fou et leur fit un clin d'oeil, avant de reporter son attention sur la tigresse

Nous sommes d'accord ?

Cat s'installa aux côtés de la sauvageonne, attendant sa réponse. La suite des événements risquait d'être mouvementée et riche en rebondissements. Elle inspira brièvement en fermant les yeux quelques secondes avant de les rouvrir, gonflée à bloc. L'épisode sur la Nébuleuse, la nuit blanche, l'incendie... toutes les pensées de Cat disparurent pour se concentrer sur une seule et unique chose : l'arrivée au monde d'un nouvel astre en pleine santé et la survie de la future mère.
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Le pseudo doc reprit connaisance au milieu des decombres du SFP , ses heures voir meme ses minutes etaient deja comptées , la mort lui offrai une derniere danse mais n'était pas la cavalière qu'il aurai souhaité , les battement de son coeur qui venaient violement frapper ses tempes se faisait de plus en plus rare ...difficilement il rampa jusqu'a la tour , la bave sortant de sa bouche le rendait presque charitable

La lourde porte est poussé quand un individu sortant et maugréant lui ecrase la main ...point de douleur , le présage n'est guere bon , il grimpe une a une les marches menant a la salle , posant parfois sa tête sur son bras sentant la nuit prendre possession de son corps et luttant une derniere fois contre la facilité de fermer un oeil et de se laisser emporter vers l'inconnu

Son sang marquant chacune des marches il arrive enfin dans la piece ou se , joue peut etre l'avenir de Dieppe , il se pose difficilement contre le mur callant sa tête qui déjà ne repond presque plus contre celui-ci
Une vieille legende d'où il vient disait que lorsque qu'un etre s'éteint un autre prend vie ... Et il veut voir son successeur
le regard noir du fou se tourne vers lui ... dans un dernier effort il lui sourit levant non chaleureusement ses mains en signe de résignation face a celui qui c'était joué de lui dès leur premiere rencontre... il ne crevera pas ici comme un chien et meme si c'etait le cas il ne serai pas là pour le voir ... Un cri ...Premiere fois qu'il entend la sauvageonne hurler ..l'evenement n'est pas loin ...un instant il se laisse chavirer vers la facilité , relachant chacun de ses membres et se laissant porter vers d'autres dessins ... il est bien...mais il se ressaisi ... l oeil avide , la bouche ouverte , le souffle lent ...immobile , il observe ... presque heureux pour la premiere fois ... dur de combattre le "sommeil" qui l'envahi .....

*Creves pas ici comme un chien te dis je* dans un sursaut il se releve , chancelant et posant son bras sur une épaule inconnue pour se rattraper

Nouveau sourire montrant dents blanches mélées de sang a Callixta ...
Heyyy!!!m'zelle co..co..comment ça se pa..passssse ??...
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Timonstre ayant pris place derrière le Fou, attendait maintenant. Elle s’était un peu surprise d’avoir envoyé cet intrus aussi sèchement, mais elle était fière d’elle. Comment ne pas l’être, elle s’était débarrassée d’un élément vraiment perturbateur dans un temps record et lui avait foutu tout son matériel à la figure, mais pour qui il se prenait celui-là.

Timonstre était toujours un peu en colère, mais le moment était au sérieux et à l’urgence de faire sortir ce petit être du confort du ventre de sa mère. Elle afficha donc, un visage décidé et elle était prête à agir au besoin. Elle vit donc le sourire que Cat fit et Timonstre aimait mieux se préparer au pire.

Elle était nerveuse au début lorsqu’elle était entrée dans la tour, mais cette nervosité était maintenant disparue, une force de caractère inédite chez-elle. Avec les événements qui se bousculaient, cette force lui apporta une détermination et un calme d’agir vite et bien. Elle se sentait confiante et ne pouvait qu’être fier d’elle. Elle espérait aussi pouvoir s’accomplir et prouver sa valeur auprès de ses gens qu’elle appréciait.

Elle déposa alors une main sur l’épaule du Fou et lui dit du ton calme et rassurant:

Il est temps d’agir, nous n’avons plus beaucoup de temps.

Elle vit que Callix avait des contractions de plus en plus rapprochées et remarqua, qu’il était maintenant temps de faire sortir ce petit être qui voulait nous montrer son petit minois. Elle entendit hurler Callix et se prépara, puisqu’elle était maintenant convaincue que le moment de voir ce nouvel être était très proche. Entendre Callix crier aussi fort lui fit froid dans le dos et elle constatât à ce moment précis que la peau se déchirait sous la pression de l’enfant qui sortait avec force sous les contractions terrible que la Callix endurait. Timonstre trouvait qu’elle était vraiment très forte et courageuse. Le bébé commençait à se faire voir et sortie doucement, elle surveillait l’évolution de la situation, tout en surveillant l’état de tout le monde.

Timonstre entendit donc la voix d’un étranger, mais le moment n’était pas aux discussions. Elle sentie alors quelqu’un qui lui mis une main sur l’épaule, surprise et ce demandant qui pouvait bien être finalement cet inconnu, elle tourna la tête et entendit l’homme parler :

Euh… veuillez me pardonner mais le moment n’est pas vraiment propice aux questionnements, le bébé se présente par le siège et je doute que le moment soit vraiment bien choisi pour nous déranger…

Elle retourna ses yeux rapidement vers Callix pour ne rien manquer au cas où ses services d’infirmière pourraient être requis. Un peu décontenancé de voir cet homme toujours accroché à son épaule et encore un peu plus du fait qu’elle ne le connaissait pas, Timonstre s’adressa au Fou :

Euh, tu le connais ou je dois lui montrer la sortie à lui aussi…

Elle n’aimait pas du tout l’idée que cet homme puisse voir sous les jupes de Callix et Timonstre se sentait encore d’attaque pour se débarrasser d’un nouvel intrus. Par contre, à voir qu’il s’intéressait à ce qui se passait, elle doutait un peu que peut-être les propriétaires de la Tour connaissaient cet individu. Elle préféra donc attendre de voir ce que dirait le Fou.
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La personne a qui appartenai l'épaule sur laquelle il s'était appuyé l'emmena a l'ecart , otant sa chemise avant de se présenter . Dans d'autres circonstances il se nommait avant de se devetir ...
Timonstre lui dit qu'elle avait "achevé" ses vetements puisqu'ils étaient en piteux état , pourvu qu'elle ne fasse pas de meme avec lui ... Son nom n'était pas des plus engageant
Comme pour le tranquilliser elle lui précisa qu'elle était infermière ...Esperons qu'elle n'ai pas officié a l'hopital de Dieppe se dit il
Il ressenti la fraicheur du linge humide qu'elle passait sur son corps pour le nettoyer , sensation étrange ...mais sensation tout de meme se voulant rassurante
Son torse était capable de sentir le toucher , le froid , meme les picottements ...
Toussottement , laissant échapper quelques bruines de sang

Moi c"est El et ...Arghhh ..me suis fait ça en ...ouchh ..Tomb.tombant ..

Tentative de regard par dessus l'épaule de l'infermiere

Alors il est nnnné le divin enfant ? ...C'est un pppprince ou une fée ?

Le visage de Timostre commença a se deformer , puis c'est le decor qui commença a vassiller , puis tourner de plus en plus vite , sa main se randit , son coeur battant la chamade il ouvrit la bouche dans un dernier effort

Là m'zelle je crois que c'est le moment ou je m'évanouuu...

se lançant doucement partir il referme la bouche
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Cat sourit en voyant Callix se rebiffer malgré la situation. Il est vrai que le boudin de tissu ne pouvait qu'agacer la tigresse, pourtant préparé avec amour par le Fou.
La future mère donnait une leçon d'humilité à toutes les personnes présentes, refusant de montrer sa douleur et réussissant même à esquisser un sourire en regardant la féline. Prendre le temps de sourire, et même de plaisanter, alors qu'elle était à bout de forces...

La contraction suivante plaqua de nouveau Cat contre le mur, mais cette fois-ci le choc ne fut pas rude grâce au coussin placé dans son dos. La féline eut même le temps de passer ses bras sous ceux de la sauvageonne afin de l'accompagner du mieux qu'elle pouvait, la berçant presque.

A partir de cet instant, tout s'enchaîna très vite : Callix se laissa aller sur la poitrine de la féline, épuisée, et saisit sa main avec une énergie surprenante, tandis que l'ange noir sortait de sous ses jupes, tenant en ses mains un nouvel astre auquel il prodiga les premiers soins.
Cat serra doucement la main de Callix pour la rassurer, tout en ne quittant pas Fou du regard. Elle se rendit compte à cet instant que Timonstre avait déserté son poste pour s'occuper d'Elween, sans doute après qu'elle le lui ai demandé. Il était donc entre de bonnes mains.

Le cri tant attendu résonna dans tout l'édifice : Siobhan avait dorénavant un petit frère, et Lili devait être en train de lui expliquer que le bébé était enfin sorti du ventre de sa mouma, alors que l'ex-tavernier dévorait son fils du regard... enfin, façon de parler car il pleurait tellement qu'il ne devait pas y voir grand-chose. Il tenait son nouvel héritier précautionneusement sans doute de peur de le casser, et tous ses gestes étaient guidés par une tendresse infinie.
Cat se pencha à l'oreille de la jeune accouchée et lui murmura en riant que son enfant était en parfaite santé, contrairement à son père qui commençait à ressembler à une poule sans tête.

La poule en question se leva lentement, tenant le corps céleste à bout de bras, comme pour le présenter au monde entier et déclara solennellement que la famille de la Tour venait d'accueillir un petit homme en son sein. Voir le père et le fils ainsi était plus qu'un honneur, c'était un privilège.

La féline recula de quelques pas afin de laisser les époux contempler leur merveille en toute intimité et dirigea son attention sur Timon et El.
Le Doc était étendu par terre au milieu d'une flaque de sang, à moitié nu, Timon penchée sur lui pour nettoyer les blessures. Cat sourit grandement en pensant au comique de la scène : en temps normal, Timon ne serait pas restée habillée plus de quelques instants. Heureusement pour elle, le Doc était trop faible pour montrer qu'il était grand amateur de chair féminine.

La voix de Callix résonna derrière elle, lui demandant un linge pour l'enfant. La pistacheuse s'exécuta, et au lieu d'aller chercher une couverture en cuisine se dirigea vers sa besace d'où elle en tira son cadeau de naissance pour le nouvel astre : une petite couverture brodée d'étoiles. Elle la débarrassa discrètement de la poussière de pistaches qui la recouvrait en partie, puis s'approcha du couple.
La tigresse, plus blanche que les linges qui traînaient deci-delà, témoignages de la bataille qui avait eu lieu, caressait la joue de son ange et lui demanda de nommer le nouvel astre tandis qu'avait lieu le premier contact entre la mère et l'enfant, moment magique. Il ne fallut pas longtemps au Fou pour se décider, comme s'il l'avait toujours su, et il annonça le nom de son fils avec une voix emplie de fierté.

Soudain, le bras tendu de Callix retomba ; elle les appella à l'aide, sa peau devenant subitement diaphane, aussi transparente qu'un morceau de tulle.
Le Fou prit la situation en main sans perdre un instant, confiant derechef l'enfant à la féline qui le plaça délicatement sur la couverture, petit nid douillet qui serait refermé sitôt le dernier lien charnel entre la mère et l'enfant coupé.

Le temps pressait pour la jeune accouchée, il n'y avait plus une minute à perdre. Cat maintint doucement le nouveau-né, faisant de ses bras un berceau tout en le dégageant suffisamment pour que l'ange noir puisse agir sans problème, puis elle s'adressa à lui :

N'aie aucune crainte, je vais m'occuper de votre trésor ; tu pourras ainsi prendre soin de Callix en toute tranquillité.
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Timonstre était contente de au moins savoir le nom de l’homme dont elle prenait soins. Elle lui sourit donc à l’homme qui disait s’appeler El. Elle ne croyait pas vraiment qu’il s’était blessé en tombant à voir les blessures qui couvraient son corps. Elle décida de lui en faire part, mais l’entendit lui dire..

Le voyant tourné de l’œil, elle s’inquiéta, elle avait l’impression qu’elle avait peut-être omis une plaie importante quelques parts sur le corps du pauvre hommes, elle recommença donc son inspection et fût encore plus minutieuse, elle essaya aussi de le réveiller.

Euh, El, réveilles-toi mon cher, c’est pas le temps de dormir, allez réveille…

Ne le voyant pas réagir, elle se demandait vraiment s’il n’avait pas trop perdu de sang, elle l’observa donc, tout en passant un linge propre et humide sur son front.
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Le Fou était redevenu en pleine possession de ses moyens. Pour l’acte, tant symbolique que concret, il le valait mieux. Tandis que Cath accueillait Ylan avec bienveillance, il tint d’une main le cordon nourricier qui encore unissait l’enfant à sa mère. D’un geste habile, il le trancha de son couteau flambant neuf.
Répétant des gestes ancestraux comme s’ils lui étaient quotidiens, le Fou noua chaque extrémité du vecteur de vie tranché net. Rentrant la langue qu’il avait coincé entre ses dents durant cette délicate opération, il leva les yeux d’un air satisfait vers Cath puis vers Callix.

Sa mine changea du tout au tout lorsqu’il entendit la phrase que Callix prononça avant de sombrer dans l’inconscience. Ils résonnèrent à son oreille comme un coup de poignard l’étripant de bas en haut. Ces mots ne pouvaient pas, ne devaient pas être les derniers qui sortiraient de la bouche de son épouse. Il était hors de question de donner raison aux mauvais augures de l’importun précédemment éjecté.

Il se retourna vivement vers Timon et lui dit.

Timon, en tant qu’infirmière de l’Ost tu dois savoir cerner les priorités dans les soins. Je sais pas si cette rascasse a vraiment besoin de toi mais pour ce qui est de Callix, je ne peut que le confirmer du peu que j’y connaisse.

Sachant son fils en toute sécurité, il concentra toute son attention sur sa Bonne Etoile qui était en train de filer. Il prit une quantité conséquente de linge propre et se mit à faire ce qu’il jugeait bon pour soigner sa belle. Il savait qu’en cas d’hémorragie, une intense compression pouvait s’avérer salvatrice. Sans plus réfléchir et profitant de l’inconscience de Callix, il se mit à méticuleusement emplir la béance qui lui faisait face. Il n’omit pas non plus de comprimer la plaie latérale qu’avait occasionné le passage de l’enfant.

Je sais pas si je fais bien mais en tout cas ça doit pas être tout à fait contraire. Callix à plein de bouquins là-dessus et même si j’ai pas tout compris je crois être dans le bon. Mais de grâce dépêches toi Timon. On va vite tomber à cours de linge et je pense pas que cautériser au fer rouge réjouisse grandement Callix au réveil.

Comme bien souvent son humour déplacé marquait combien il était mal de ne pouvoir faire plus. Insupportable impuissance face aux mystères de la Vie…et de la Mort

Il le savait déjà mais Cat se comporta tel qu’il l’attendait, amie attentive, attentionnée, auxiliaire efficace. En ses mains, le petit joyau que Callix venait d’offrir à la vie était en sécurité. Bien que dévoré d’angoisse, le Fou tentait de garder la tête froide. En ce qui concernait le gamin, la situation suivait favorablement son cours. Pour ce qu’il en était d’Elween, et ce malgré la sympathie qu’il pouvait éprouver pour le boucher tant qu’il ne s’essayait pas à son art improvisé, le Fou devait bien admettre que son état lui importait peu pour l’heure. Toute son attention se focalisait sur sa Bonne Etoile, scrutant alternativement son état et la disponibilité de Timon.

Bien qu’impressionné par l’efficacité dont l’infirmière de l’Ost avait fait preuve précédemment, les yeux du Fou lui lançaient des éclairs de feu. Si elle ne se dépêchait pas à porter secours à son aimée, il était à parier que l’homme de la Tour perde rapidement patience, avec toutes les conséquences déplorables qui pourraient naître d’un esprit Fou et affolé.

Cat s’approcha et lui expliqua d’une voix douce et rassurante sa manière de voir les choses. Ses mots, bien que justes, lui transpercèrent le cœur et l’âme. Mais il devait bien se rallier à cet avis, tant humainement parlant qu’au vu de ses capacités bien maigres à affronter une situation qui de toute façon le dépassait désormais.

Il hocha gravement la tête en tendant les bras pour y accueillir son fils nouveau né.

Tu as sans doute raison, enfin j’en sais rien, je sais plus…

De sombre son ton en était presque devenu lugubre…Mais comme venait de si bien lui dire Cat, Ylan n’avait pas à affronter ce genre d’angoisses dès son premier souffle. Il n’avait pas le choix, il devait lâcher prise et céder la place, ce qu’il fit plus facilement en découvrant chez son amie des capacités qu’il ignorait. Il ferma les yeux un court instant, faisant une brève pause pour rassembler ses pensées. Il secoua la tête avant d’emmener son fils d’un pas décidé vers le baquet d’eau fumante qu’une des deux femmes avait du préparer à cette attention. Il ne leur dirait pas mais il resterait prêt à les aider au chevet de son épouse le cas échéant.

Il regarda le baquet avec un air circonspect avant d’y plonger son fils qui pleurait doucement. L’effet bienveillant de l’eau chaude sur l’enfant lui permit de s’apaiser rapidement.
Cruel dilemme pour le Fou. Il concentrait toute son attention sur le petit et pourtant son regard se portait régulièrement vers l’autre extrémité de la pièce où les jeunes femmes s’affairaient.

Caressant le visage humide de son fils il lui murmura.

Bienvenue mon fils, bienvenue chez les fous.

Les mots qu’il aurait voulu lui adresser au sujet de sa mère restèrent coincé au fond de sa gorge.

Une fois Callix soigneusement recousu, Timonstre vérifia son état qui semblait maintenant stabiliser. Callix semblait dormir et c’était très bien, elle avait vraiment besoin de se reposer pour se refaire des forces et les évènements qui avaient suivi l’accouchement l’avait encore un peu plus affaibli. Tout rentrerait dans l’ordre d’ici quelques jours de repos. Voyant Cat s’installer pour veiller sur la mère, Timonstre savait qu’elle pouvait avoir confiance en elle pour surveiller l’état de Callix, elle retourna donc au chevet de El qui semblait avoir repris un teint plus normal, mais il ne s’était toujours pas réveillé. Elle revérifia les pansements qui étaient légèrement souillés. Elle passa un linge humide sur son front et s’installa le plus confortablement possible. Elle aussi avait eu une journée pleine de rebondissement et elle commençait à être un peu exténuée, mais étant donné que El n’avait donné aucun signe de vie, sauf le teint qui rosissait un peu, il n’y avait pas eu d’autre changement. En attendant le Fou, lui dire :

Elle tourna la tête vers lui, lui fit un léger sourire et lui répondit :

Je crois que ça ira, il me reste plus qu’il finisse par se réveiller et tout devrait aller mieux. Je te remercie de l’offre, mais je ne pense pas avoir besoin pour l’instant, surveille ta femme et avertit moi s’il y a un problème ce sera déjà beaucoup…

Sur ses quelques mots, elle se retourna vers l’escalier, ayant entendu de petits pas, c’est alors qu’elle vit Sio sur le bord de la porte, le Fou s’activa rapidement, le voyant se diriger vers son fils, elle attrapa rapidement Sio, afin d’éviter que cette dernière voie le champs de bataille et qu’elle accoure pour voir sa mère qui a vraiment besoin de sommeil. Entendant Ylan, elle espéra que le petit n’avait pas faim… Une fois que le Fou eu pris son fils, Timonstre parla doucement à Sio.

Regarde ma belle ton papa s’en vient avec ton petit frère, attend-le ici.

Elle fit un rapide geste de la tête vers ce dernier pour lui faire comprendre qu’il pouvait y aller, sachant que l’hémorragie avait été éradiquée, elle savait que tout ce qui manquait maintenant à la sauvageonne c’était du repos. Elle se sentait exténuer, mais elle devait surveiller l’état de El. Après un certain temps, elle plongea dans un demi-sommeil, elle assurait sa surveillance mais sans plus, elle devait aussi se reposer, au cas où une autre surprise se présente. Elle ne remarqua donc pas que la sauvageonne s’était éveillée et levée, elle sursauta par contre quand elle entendit une porte se fermée doucement. Elle regarda rapidement El, qui dormait toujours, mais qui semblait encore un peu mieux et se tourna vers l’endroit où Callix devait normalement dormir et découvrit l’endroit vide, elle s’affola un peu ne la voyant pas, mais où pouvait-elle être passée. Dans son état, elle ne devait surement pas être allée bien loin… Elle regarda donc rapidement autour d’elle, afin de voir toute les portes qui pouvaient avoir été fermées. C’est à ce moment qu’elle l’entendit qui appelait son ange. Timonstre fut un peu soulager en entendant le Fou lui répondre, mais elle voulait voir l’état de la femme, elle ne voulait surtout pas qu’elle s’épuise encore plus, elle ouvrit donc avec délicatesse la porte, puisqu’elle voulait éviter de réveiller Cat, qui dormait du sommeil du juste, pour constater que la sauvageonne était là et que son visage était livide…
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Un oeil s'ouvre , la vue tout d abord floux redevient peu a peu normale ..Un visage se dessine petit a petit , celui de Timon
Le doc se redresse difficilement , un arriere gout au fond de la gorge , bouche pateuse et et ma l de tete
Un regard rapide dans la piece vide puis il se tourne vers sa sauveuse

Sont ou ?

Le bras d'appui le lache un instant le laissant tomber sur l'infermiere , il se reprend saississant l'avant bras de Timonstre et la tirant plus vers lui jusqu'a ce que sa bouche soit a hauteur d oreille

Un ptit Gars ...Hein ?....

Lentement il se releve , chancellant un peu et prenant appui contre le mur , visage baissé

C'est un garçon dis moi ?

Sa main passe sur les bandages puis remonte derriere sa nuque qu il frotte tout en faisant des mouvement circulaire de la tete

Merci pour tout ...Mais je dois y aller ...Vas vite les rejoindre

Il avait remarqué dans les coups d'oeil insistant qu'elle portait vers l'escalier l'envie qu'elle avait d'etre presente a la suite des evenements

Passes donc a l'asile que j ai l'opportunité de te remercier et embrasses parents et enfants de ma part

d'un pas hésitant il se dirige vers les marches menant a la sortie se retournant juste pour envoyer un clin d'oeil suivi d'un sourire a l'infirmiere de l'Ost ...
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Le Fou apprécia grandement la discrétion de leur amie. Frapper à la porte avant de les rejoindre témoignait d’une profonde considération car au vu des circonstances, il était tout à fait improbable que les amoureux fous de la Tour puissent s’adonner au simulacre de la reproduction. Simple respect de l’intimité familiale venant de quelqu’un qui pourtant y était entrée de plein pied, prodiguant une aide sans laquelle ce merveilleux jour se serait transformé en un cauchemar sans fond.

Etendu le long de son épouse, leur fille callée entre eux deux, le Fou contempla, les yeux emplis d’un bonheur ruisselant, l’arrivée du Roi des étoiles. Un sourire ininterrompu et probablement niais ornait son visage rayonnant.

Cath déposa l’enfant dans les bras de sa mère qui de suite ouvrit son décolleté et en fit jaillir sa poitrine redevenue imposante pour l’occasion. Sans se faire prier, Ylan se rua sauvagement sur son unique source d’attention. Il semblait avoir fait ça toute se courte vie, bien qu’on assistait là à une toute première. Le Fou glissa son gros index calleux dans la petite main de son fils. De l’autre il caressait les cheveux en bataille de celle qui désormais venait de perdre l’exclusivité de ses parents.

Pour le moment Sio ne semblait pas trop appréhender la situation sous cet angle et observait scrupuleusement ce petit bonhomme qui lui tirait des petits rires sonores à chaque fois qu’il bougeait d’un fifrelin. Tous étaient comblés. Son regard rejoignit celui de sa bonne étoile. Le bonheur qu’il y trouva malgré l’intense fatigue qui y séjournait aussi lui fit perdre définitivement toute contenance. Ses yeux s’embuèrent avant que ses joues à nouveau s’inondent de larmes de joie. Larmes qui terminèrent leur descente sur le sommet du crâne de Sio.

La gamine se retourna vivement vers son père et vit avec effroi que celui-ci pleurait. Elle s’en inquiéta aussitôt et le Fou n’eut de cesse que de la rassurer.

Sont bizarre les grands hein ? Ils pleurent quand ils sont contents !!! C’est fou non ?
Je suis tellement content que ton frère soit enfin arrivé. Tu sais j’ai aussi beaucoup pleuré quand tu es née. Peut-être même plus, je sais pas.

Il essuya ses larmes et remarqua que Cath n’était pas trop à l’aise non plus. Finalement il ne savait que peu de choses à son sujet. Un jour il lui en reparlerait.

Il se tourna encore une fois vers Callix pour lui poser une question muette. Celle-ci lui fit une réponse tout aussi muette d’un hochement approbateur de la tête. Hélas l’infirmière était restée auprès de son autre patient dans la salle.

Cath, ca serait bien si…

Au même moment Cath avait commencé sa phrase elle aussi. Après un moment d’hésitation mutuelle, il la laissa terminer. Et sa requête tombait à point nommé.

Je vais y aller Cath, je regarde encore un peu cette merveille et j’y vais.

Lentement, à regret même, il sorti du tableau familial pour aller chercher l’agonisant. Il le déposerait dans la chambre d’ami, juste à côté de la chambre aux étoiles. Il était hors de question que la Mort ne vienne trop près de le Vie. Conditionné par une ancestrale superstition peut-être, le Fou ne voulait prendre aucun risque. Lors qu’il rejoignit la salle il trouva un Elween en relative bonne forme et décida qu’il ne le porterait pas comme il l’avait fait avec Callix. Le boucher semblait même sur le départ.

El, il est pas question que tu sortes dans cet état, vient nous rejoindre à l’étage pour te requinquer un petit peu au moins. Y a de la place.

Il afficha un petit sourire moqueur lorsqu’il s’adressa à Timon.

Par contre on a besoin urgemment de toi là haut, tu viens. Je suis sur que El est capable de monter quelques marches seul vu qu’il s’apprêtait à partir tout seul.

Allez zou !!! hop hop hop !!!

Il gravit les marches quatre à quatre pour rejoindre la chambre du bonheur

Timonstre tout essoufflé vit que tout allait bien et en était vraiment ravis, mais le Fou s’était bien joué d’elle, elle lui adressa par conséquent un sourire un brin frustré. Quand elle entendit Callix dire au Fou qu’il était d’accord, Timonstre se demandait bien qu’était cette manigance et les regarda avec un regard d’incompréhension.

Quand le Fou saisit son épaule, elle commença à se questionner et en l’entendant, avec autant d’émotion dans la voix, elle fut toute émue.

Elle lui jeta un regard surpris, elle se demandait bien où il voulait en venir, mais attendit de voir la suite, elle jeta quand même un regard à Cat qui était tout autant surprise qu’elle. Mais de quoi pouvait-il parler, comme toujours il semblait avoir un plan, mais sa surprise venait que Callix aussi était dans le coup. Mais de quel coup cela pouvait-il bien être…

Elle fut encore plus abasourdie quand il dit qu’il formait une belle famille et lorsqu’il ajouta le tous les six, ben elle n’y comprenait plus rien. Elle était complètement perdue.

Timonstre se disait qu’il devait vraiment être fou, mais de quoi parlait-il? Abasourdie et complètement incapable de dire un mot, il en rajouta !!!

Mais de quoi tu parles toi, vous rejoindre dans cette merveilleuse aventure et pas de discussion en plus ben, c’est du jamais vu, j’y comprend plus rien et toi Cat ?

Elle s’était tournée vers Cat, espérant qu’elle comprendrait de quoi il parlait et c’est à ce moment qui ajouta que ce cher nouveau-né aurait besoin de deux marraines… Et bien là Timonstre était des plus perdues… Elle ne les connaissait pas beaucoup et se demandait ce qu’elle avait vraiment fait pour avoir attiré l’attention pour avoir l’honneur d’être la marraine de cette petite merveille. Quand elle avait vu le sourire du Fou, elle était persuadée qu’il préparait encore un coup pendable, mais ne s’était point attendue à une chose pareille !

Ben…euh…ben…

Timonstre était tellement surprise, émue et contente qu’elle n’arrivait pas à aligner deux mots pour dire quelques choses de compréhensible et de logique.
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Le Fou, bien que quasi sur de son coup scruta les jeunes femmes toutes deux emportées dans d’intenses réflexion. Finalement ce n’était pas plus mal, elles ne s’engageraient pas à la légère, ce qui correspondait assez bien à l’idée qu’il s’était forgée d’elles.

Ce fut Cath, la bien aimée pistacheuse, qui accepta en premier. Après un moment de réflexion intense elle entra donc officiellement dans la famille des De la Tour. Timon pour sa part semblait un peu plus hésitante ou en tout cas plus lente. Mais il était vrai qu’elle ne les connaissait finalement que depuis peu. Le Fou était en amitié comme en amour, passionné et entier. Parcimonieux quand il s’agissait de l’accorder, débordant, déraisonnable, fou quand il l’avait accordé.

Callix, après s’être réjouie du choix de Cath se tourna vers Timon pour la rassurer sur le paganisme éhonté de la Tribu de la Tour. Ces mots replongèrent le Fou quelques années auparavant, quand dans un intime tête à tête il avait épousé, ici même, celle qui tout les jours faisait cligner son cœur de bonheur.

Timon, finit par accepter elle aussi, pour le plus grand bonheur de tous. Le Fou, au risque de réveiller Ylan endormi repu, bondit hors du lit pour les serrer fort dans ses bras.

Yepaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!

Lorsque Timon les remercia, il ne put s’empecher de la regarder avec un air de faux reproche.

Oulà non !!! Ne nous remercie pas trop vite ma belle, tu sais pas à quoi vous vous êtes engagés. Quand tu le regardes comme ca, il a l’air de rien, mais je suis sur que d’ici peu ca sera une vraie terreur, comme son père.

Il éclata d’un rire sonore qui emplit la Tour et résonna probablement bien au-delà de mers, bien au-delà des montagnes, bien au-delà des nuages, ou à n’en pas douter, elle lui souriait.

La famille de la Tour s’étoffait. En quantité certes mais également en qualité.

Passant devant la majestueuse tour de Dieppe afin de se rendre aux tavernes. Elle s'arrêta. Ses yeux, sans commandements, allèrent vers les décombres du SFP, plus là, malgré ses ruines. Elle alla donc vers la tour, afin de rendre visite à ses propriétaires.

Toc toc toc.

Elle attenda, sur le porche, cinq minutes. Personne n'ouvrit. Devait-elle se rendre en taverne ou entrer ? Telle était la question. Elle réfléchit puis entra. Le rez-de-chaussé était calme, très calme. Elle s'imagina comment des personnes pouvaient bien mourrir ici. Et puis non en fait, elle n'arrivait même pas à se l'imaginer. On lui avait bien raconté comment ça c'était passé, à Cahors, mais elle n'était pas sure d'avoir bien tout saisi, peut-être se trompait-elle justement de lieu ?

Voulant savoir si il y avait quelqu'un comme elle l'aurait espéré, et ne voulant pas monter les marches en ayant l'air.....enfin en n'ayant aucun air.

- Hey ho !!!!! Il y a quelqu'un ??

Elle commença à crier, mains devant sa bouche , puis, se rappelant d' Ylan qui devait surement dormir, ainsi que Siobhan devait faire de même, elle se tut et monta au premier.

Timonstre avait laissé le temps passer un peu, elle fut d’ailleurs fort occupée, mais ce disait qu’il serait temps d’aller voir comment Callix allait. Elle savait que le Fou devait partir, elle ne savait pas trop quand, mais sûrement que Callix voudrait un peu de visite. Elle partie donc avec un esprit qui gambadait vers la Tour. Elle était heureuse de pouvoir devenir une des marraines du petit Ylan et elle avait d’ailleurs très hâte de le revoir. Arriver au pied de la Tour, elle la scruta un moment ce remémorant les évènements qui avaient eu lieu quelques semaines plus-tôt et se dit qu’il s’en était passé beaucoup. Elle monta donc les quelques marches et cogna à la porte, elle savait qu’il y avait de forte chance que personne ne lui réponde, mais bon par politesse, elle se devait de le faire. Elle attendit un instant et se glissa à l’intérieur. Elle monta donc les marches et entendit des voix, dont celle de Callix. Une fois rendue en haut de l’escalier, elle afficha un sourire, puisqu’elle était contente de revoir cette nouvelle amie et Mimi.

Coucou, j’espère que vous allez bien, je venais voir comment tu allais Callix.

Elle s’avança doucement en regardant autour d’elle pour finalement conclure que le Fou était sûrement déjà partie. Elle lui envoya un vœu de bonne chance pour ce voyage, espérant que tout se déroulerait pour le mieux.

Je suis désolée de ne pas être passée plus-tôt, j’ai été très occupée, mais si je peux t’aider, cela me fera très plaisir.

Elle afficha un sourire pour démontrer qu’elle voulait vraiment donner un coup de main, si c’était possible.
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Ragardant distraitement les murs, cherchant des yeux où Ylan était, elle écouta Callixta.

- C'est gentil Mimie et non tu ne m'as sans doute pas croisée en taverne, je n'y allais déjà plus beaucoup quand il s'agissait de la mienne, et depuis qu'elle a... qu'il n'y a plus de SFP...
Bref Ylan est arrivé et j'ai plus le temps.

- D'accord. C'est compréhensible.

Puis, elle vit Timon arriver et Callix repartir chercher un autre verre. Elle salua Timon puis s'approcha près de la fenêtre, d'où elle vit des campements s'installer un peu partout.

Puis on lui proposa d'aller voir le petit. Elle s'approcha de lui et le regarda bouger, Timon à ses cotés.

- Mesdames, vous êtes servis.

Elle se retourna, surprise. En fait, elle n'avait pas vu la bolinette, mais elle n'avait pas non plus d'yeux derrière la tête. Elle s'assit près de la table et attendit.

Timonstre sourit en voyant son amoureux arrivée ne même temps que la petite Sio venait lui ouvrir. Elle était ravis de voir que son homme était venu la rejoindre sur le champs et pourrait annoncer aux habitants de la Tour présente la grande nouvelle. Elle regarda donc la petite.

Coucou ma puce, ta maman est en haut parfais on te suit alors.

Elle se tourna vers son amoureux, lui fait un doux sourire et lui donna un doux baiser. Elle était tellement heureuse qu’il soit venu la rejoindre.
Je suis vraiment contente que tu sois venu mon amour, on pourra annoncer la nouvelle à Callix en même temps.

Elle fit un sourire, entra doucement dans la Tour et vit Callix percher en haut des marches avec un équilibre un tant soit peu précaire.

Coucou Callix, tu es pas obligée de tomber pour venir nous saluer tu sais.

Timonstre laissa donc un petit rire passé ses lèvres et se dépêcha un peu plus de monter les marches qui la séparaient encore de sa chère amie. Une fois rendue en haut, elle remarqua que Ylan dormait dans le parc que le Fou lui avait fait, elle lui caressa donc les cheveux et rejoignit Callix. Elle prit la main de Esclio pour le sécuriser puisque c’était sa première visite à la Tour et ne semblait pas connaître non plus ses occupants.

Callix, je te présente l’homme qui a su réconforter et séduire mon cœur, c’est Esclio, il est le cousin de Sto d’ailleurs… Mon amour voici Callix la femme du Fou et la mère de ses charmants enfants. Euh… Sto n’est pas encore arrivée?

Timonstre regardait partout autour d’elle cherchant Sto des yeux, mais il semblait bien qu’elle n’était toujours pas arrivée. Elle attira donc son homme un peu plus près d’elle afin d’annoncer la nouvelle.

Callix, je vais en profiter en même temps que je suis là, Es m’a demandé en mariage et j’ai accepté de l’épouser!

Elle la regarda attendant une réaction de sa part, elle se demandait bien d’ailleurs le genre de réaction qu’elle aurait, jamais elle n’avait eu de nouvelle aussi magnifique à annoncer. C’est au même moment qu’elle attendit la voix de Sto dans l’embrasure de la porte en bas, elle se dirigea donc vers la porte et sourit en disant :

Quand je pense que j’ai parlé de toi, il y a à peine un instant, le loup était donc tout près!

Elle pouffa donc un peu de rire et voyant Sto s’étaler de tout son long sur le parquet, elle ne pu que laisser libre cours à ses éclats de rire.
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Elle resta quelques secondes sonnée, allongée par terre. Elle voyait ses amis rire de sa curieuse posture, évidement elle aurait fait la même chose dans le cas contraire. Puis Stoline se releva et les choses se gâtèrent... pour elle.

Ouille!

Elle ressentit une petite douleur au pied en le posant sur le sol. Elle se rassit et frotta sa cheville. Mais la douleur ne partait pas, bien au contraire, elle empirait. Timon en tant qu'infirmière s'approcha d'elle. D'un regard elle lui lui indique que malheureusement le mal est déjà fait! Elle lui chuchote à l'oreille.

Je crois que je me suis foulée le pied, je me demande même si ce n'est pas pire.

L'air penaud, elle s'excuse auprès de Callixta.

Je suis vraiment désolée Callix mais je ne vais pas pouvoir rester. J'ai bien peur que ma cheville soit cassée. Je voulais tellement te venir en aide, et voilà le résultat. Heureusement Timon et mon cousin Esclio sont là pour garder les enfants.

On l'aida à rassembler ses affaires. Elle était furieuse contre elle-même, elle n'allait pas rester et, elle était même déçue de ne pas s'occuper des enfants. Elle s'essuya les yeux d'un petit geste vif, refoula ses larmes et murmura.

Je vais devoir aller à l'hôpital me faire soigner. Es, tu pourras déposer ma valise chez moi, s'il te plaît? je vais à l'hosto directement.

Elle les embrassa, répéta combien elle était désolée et partit clopin clopan dans les rues de Dieppe.


HRP : je ne me défile pas Callixta mais je pars en retraite pour une semaine.

Esclio rentrait dans la tour un peu en retrait de sa belle, c'était la premiére fois qu'il mettait les pieds dans la demeure et aperçut une petite, il lui fit un sourire et suivit sa belle montant a l'étage. Il resta toujours légérement en retrait, il ne savait ou se placer, tout cela lui était étranger. Quand cependant Timon lui prit la main, cela le rassura et s'avancea. Il sourit a Callixta et fit une révérence.

- Enchantée madame.

Il ne savait encore quoi dire et se contenta de ces quelques mots. Il recu toutefois un jouet dans le mollet. Il ne fit mine de rien sentir et regarda avec un sourire les enfants quand il recu un autre objet dans l'oeil, un cube cette fois, il releva la tete, se frotta légérement l'oeil et entendit Stoline, tombée en entrant dans la salle. Il ne put s'empecher de rire, mais s'arréta bien vite, elle avait vraiment mal et il l'aida a se relever. Il hocha la tête au moment ou elle lui demanda de ranger ces valises chez elle. Il vit ainsi partir sa cousine et Callixta tour a tour, et se retrouve maintenant seul avec Timonstre et les enfants.

- Et bien mon amour, on doit faire quoi maintenant?

Il la regardait en l'embrassant sans se préoccupé dans un premier temps des enfants. Il se rendit conte finnalement qu'ils n'étaient pas seul et ce mit a côté de sa belle a regarder les réactions des enfants...
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Esclio observa la petite aida Timon a préparer la collation. Elle le prévint que les deux marmots n'étaient pas des anges. Il n'avait pas trop l'habitude des enfants, il espérait qu'ils seraient simpas du moins au début le temps de se mettre dans le bain comme on dit. Il répondit donc au baiser de Timon et voyant les deus demoiselles faire la collation il décida se s'occuper du p'tit garcon.

Il se baissa et le regardait attentivement, il était calme. Esclio prit donc quelques cubes, les superposa et regardait la réaction.

- Tu aimes joué au cube mon petit?

Il ne savait que dire de plus, se n'est pas qu'il était intimidé par les enfants mais il ne savait pas s'y prendre. Il fallait tout simplement apprendre. Et il savait que c'était un bon moyen d'en tirer des lessons pour l'avenir.
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Timonstre sourit voyant faire Es avec son fillot, elle ne savait pas trop comment ca irait avec les enfants, elle en avait souvent gardé, mais son homme, elle ne le savait pas. Elle le regarda donc faire des tours avec les blocs et afficha un doux sourire.

Hé bien mon ange, tu te débrouilles bien on dirait.

Elle le regarda avec attention et elle fut surprise de voir son fillot tirer sur les pantalons de son homme, elle rougit affreusement voyant sa ceinture cédée. Elle détourna vite fait le regard et s'assura que Sio ne regardait pas non plus. Elle tourna donc la tête après un court moment pour voir s'il avait remis son pantalon et fut surprise à nouveau puisque le petit était dans ses bras. Elle en était tellement heureuse que quand ils arrivèrent près d'elle, elle donna une bise à Ylan et un baiser à son homme.

Alors, on dirait bien que ce serait les biscuits et un verre de lait alors, donc tout le monde à table.

Elle prit donc les biscuits et les distribua et prépara finalement un verre de lait à chacun.
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Esclio donné donc a Ylan des biscuits, et lui fit boire de temps en temps le lait. Il prenait aussi quelques fois les gâteaux au passage. Gourmand comme il est, il ne pouvait s'empêcher de gouter à ces biscuits.

Esclio vit donc la p'tite fille dont il ne savait pas non plus le nom qui demandait justement son nom.. Il lui offra donc un sourire mais avant même qu'il ait pu ouvrir la bouche qu'elle avait renversé le lait sur la robe de Timon. Dans un premier tant il faillit rigoler, il se retenait comme il le pouvait et rassura la petite.

Ne t'en fait pas, sa arrive sa..

Puis il se tourna vers sa belle et lui sourit:

Heum, tu veux te changer mon coeur? Je m'occupe des deux p'tits.

Il lui offrit donc un sourire et la regardant dans les yeux lui vola un baiser et se baissa vers la p'tite:

Moi je m'appelle Esclio, et toi ton nom déjà? Je n'ai jamais eu la mémoire facile.

Il la regardait donc avec toujours dans ces bras Ylan...
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Après un passage défoulant vers la Mairie, chacun évacue ses émotions en fonction de ses capacités, le Fou, fourbu, fougueux, fourbe peut-être, s’en retourna à la Tour.

Des bruits revigorants se faisaient entendre dans l’appentis attenant sa demeure. Sa Belle devait encore faire ses ablutions et des pensées plus que coquine lui traversèrent le corps et l’esprit. Sans bruits il s’approcha, fermement décidé à sauvageonner gaiement. Il y avait cependant un léger détail qu’il avait omis de graver dans sa mémoire déficiente. Bellisma…

Il poussa la porte et tomba d’abord nez à nez avec la grande bassine vide et ensuite avec son amie admirablement rafraîchie. Il s’en était fallu de peu pour qu’un regrettable incident diplomatique n’aie lieu à la Tour. D’autant qu’il n’avait que très peu parlé de cette amie d’antan avec son épouse et qu’il ignorait le contenu des propos qu’elles avaient immanquablement échangé lors de leur terrassement conjoint. Mine de rien il adressa un radieux sourire à Belli.

Je vois que Callix t’as réservé un chaleureux accueil. J’en suis très content. Tu dois être une des seules femmes qui pourra m’approcher tu sais. Et encore faudra pas mal palabrer.

Que veux tu un pareil trésor, ca ce partage pas hein ?

Un rire autodérisoire éclata au fond de sa gorge mais il le réprima aussitôt, ne sachant pas trop si rire était bienvenu en pareilles circonstances. Il se mit à réfléchir sur ce qu’aurait pu en penser le festoyant fossoyeur. Nul doute qu’il aurait continué à rire et profiter de la vie même si en deuil et le cœur taraudé par l’absence d’êtres aimés. Ca ne devait pas être incompatible bien qu’assez difficile à gérer. Mais avec Phooka comme guide, tout semblait plus simple.

Il laissa Belli terminer de se préparer et emprunta les escaliers de la Tour.

Rejoins nous vite j’ai du monde à te présenter.

Les rires et les cris de la tribu de la Tour le confortèrent dans ses réflexions. La vie de toute façon prenait toujours le dessus. Sans bruit, avec toujours l’intention de la surprendre mais d’une autre manière toute aussi agréable, il se glissa dans le dos de son aimée. Il la ceignit de ses bras puissants et lova son menton dans le creux de son épaule. Un moment d’éternité, une minute de béatitude, un bonheur complet. Le chef de Tribu, si toutefois il convenait d’ainsi le nommer, refaisait le plein d’énergies positives, partageant muettement ce bonheur avec celle qui lui avait redonné la vie.

Ivre de bonheur, le Fou restait collé-serré à son ange lorsque Timon dénonça leur présence au reste de la vive tribu. Les deux enfants se précipitèrent logiquement vers leur mère qui leur tendit les bras. Ces deux petites crapules bifurquèrent d’un commun accord et se lancèrent dans les jambes de leur père, chacun en étreignant follement une. Le Fou fourragea gaiement dans les tignasses de ses enfants en adressant un sourire complice à sa Sauvageonne.

Un petit bruit discret se fit entendre derrière eux. A son habitude, Belli était restée en retrait. Tout en se rapprochant de son épouse il s’adressa à son amie et présenta taquinement ses enfants.

Il désigna sa fille : Belli voici mon petit garçon : Ylan, désignant son fils et ca c’est Siobhan, mon amoureuse.

Il éclata d’un grand rire sonore. Cette farce durait depuis l’arrivée du deuxième, les enfants étaient écroulés à chaque fois qu’il les inversait volontairement. Il fit entrer tout ce beau monde dans la salle commune et présenta Timon et Esclio à Belli. Avec un air un peu désapprobateur il dit à Callix

Mais non mais non, ces tourtereaux ont toute la vie pour faire ce genre de chose. Ce soir c’est retrouvailles générale. Je sais pas qui a cuisiné mais ca sent rudement bon. Et il y en a sûrement pour tout le monde.

Ils s’attablèrent tous autour du succulent repas et devisèrent gaiement tout le long de la soirée. Les événements funéraires étaient soigneusement occultés, à chaque jour suffisait sa peine et pierre qui roule n’amasse pas mousse. Il y avait bien longtemps que les poulaillers dieppois avaient fermé leur volets et peu à peu la conversation se fit moins animée. Les fatigues respectives gagnaient du terrain. Tapis dans un coin de la pièce les deux petites poussières d’étoiles s’étaient endormies enlacées. Le Fou les prit tour à tour et les coucha dans leurs petits lit douillets. Il revint vers ses amis mais ne se rassit pas pour autant.

Mes amis pour ma part je suis épuisé, je vais me prendre un bain rapide à l’étage puis j’irai me coucher. Mais je vous en prie continuez à vous régaler, ne vous vous arrêtez pas pour moi.

Il les salua amicalement et au moment où il quittait la pièce il senti un petit souffle coquin dans son cou, la Sauvageonne semblait vouloir l’accompagner. Arrivés dans la Chambre aux Etoiles, ils préparèrent un bain qui se voulait initialement décapant et réparateur. Mais tant l’un que l’autre, ils ne pouvaient assurer que l’eau resterait calme bien longtemps.

Timonstre avait déjà rencontré Belli auparavant et les présentations étaient déjà faite, mais voyant le Fou si content de faire les présentations, elle ne dit rien, elle s'avança et fit la bise à Belli tout en souriant. Elle présenta donc Esclio au Fou, puisque Belli aussi avait déjà rencontré son homme.

Mon coeur, le Fou et le Fou, Esclio mon homme. Bon les présentations faites, on peut bien prendre place, j'avais laissé mijoté un petit quelques et il y en aura suffisamment pour tout le monde.

Elle prit donc le bras de Es et se dirigea vers la table pour manger, les discussions allaient bon train et cela fit vite passer la soirée quand le Fou alla coucher les petits, elle savait qu'il ne tarderait sûrement pas étant donné le retour du voyage ce même jour. Il était par contre très tard et elle était exténuée, elle tira son homme avec elle, sortie une couverture de son sac et invita son coeur à prendre place sur un des canapé, puisqu'elle se sentait trop fatigué pour retourner chez-eux ce soir et prit place avec lui.

Mon ange, je suis trop fatiguée pour retourner à la maison, je suis certaine que cela ne dérangera personne si on reste à dormir sur le canapé, alors installes-toi et je m'installerai tout près de toi mon amour.

Elle se colla doucement contre son homme et s'endormi profodément, la journée avait été rempli de rebondissement et la petite poursuite l'avait bien fait rire, mais aussi un peu fatigué.
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Esclio aprés avoir un peu couru avec les enfants et Timon, regardait les parents arriver. Suivit de Bellisma. Il suivit sa belle et les enfants et alla a leur rencontre. Il souria a Belli et reagarda Lemayeur. Il lui semblait l'avoir déjà rencontrer jadis mais la présentation de Timon ne lui fit pas de mal afin de retrouver son nom.

Il leur demanda par la suite de rester pour le dîner. Il accepta et prit également le bras de son amour pour aller en direction de la table, il en profita pour l'embrasser et parla de bien de chose avec l'autre couple tout en essayant de trouver des sujets de conversation avec Bellisma.

Tous partirent finallement dormir et Timon le trainait vers le canapé avec une couverture afin de se reposer là ce soir. Il était inquiet malgrés que Timon était persuadé qu'ils ne dérangeraient pas.

Il s'installe donc et enlace Timon. Il la regarda tendrement, il aimait la voir dormir. Il se décida enfin a fermer les yeux et embrassa le front de sa belle.

LE MATIN

Il avait ouvert les yeux avant que son ange ne les ouvre et il la regardait comme la veille avec beaucoup d'amour, il la voyait peu ses temps ci. Heureusement qu'il pouvait encore la serrer contre lui ici. Il vit Bellisma tout d'abord, entrer dans les lieux et sourit en la voyant sourire. Elle ne l'avait surement pas vue qu'il entrouve les yeux et parti dans la cuisine.

Il resta allongé à caresser les cheveux, attendant son réveil.
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Timonstre se réveilla soudainement, quelqu'un avait cogné à la porte, mais on était à quel moment de la journée... Elle était un peu confuse, mais voyant son ange la regardé dormir, elle sourit. Elle l'aimait tant, le voir à son réveil était un cadeau du ciel, rien ne lui faisait plus plaisir. Elle sentait ses doigts lui caressés les cheveux, elle qui adorait cela. Elle réalisa à ce moment là qu'il y avait vraiment quelqu'un qui avait toqué à la porte, elle ouvrit donc la bouche...

Coucou mon amour! Mon ange... as-tu entendu un bruit... comme quelqu'un qui cogne à la porte?

Elle se leva doucement, elle avait bien dormi dans les bras de son homme et se sentait relativement bien. Elle n'aurait jamais pu se rendre à la maison la veille, elle était trop épuisée, mais maintenant qui irait répondre à la porte... Elle ne savait pas trop si elle devait y aller ou attendre les maîtres de la Tour....

Euh... mon amour, tu as vu le Fou et Callix... sinon, il faudrait ouvrir la porte...
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Si elle peut quelque chose pour lui?
Kanvael baisse la tête, se pressant de penser rapidement à autre chose. Depuis quelques temps il perdait le contrôle facilement, une pression au bas ventre à chaque belle rencontre, le cœur s'emballant, le feu aux joues. Il se découvrit et plaça le chapeau où il se devait pour n'indisposer personne. Cela devait être lié à sa voix qui muait, un mécanisme compliqué qui partait des cordes vocales au pénis, il demanderait à tantine en rentrant.
Un soir en taverne, s'étant glissé entre deux tables pour écouter les conversations, jambon chapardé sous le bras,il avait entendu deux soldats parler de cela. Les deux hommes disaient que cela commençait par la bouche et finissait par le bâton tendu à chaque fois que des dames venaient au camps leur remonter le moral. Ils devaient aussi muer...
Se rappelant qu'il se tenait sur le perron d'une tour à la porte ouverte, il fouilla dans sa poche à la recherche d'un objet invisible pour se donner du courage et releva la tête.

-Be...Bonjour, dame. Ma tante Nigthwalf m'envoie vous convier, vous et vôtre époux, au dîner de ce soir. Débita-t-il d'un trait, sans prendre le temps de respirer.

Levant un œil sur la femme qui semblait aussi peu commode que tantine, il claqua des talons et parti à toute vitesse.
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A son grand damne, Fou ne venait pas. La Celte ne savait vraiment pas quoi faire comme petit déjeuné. Mais elle vit Callixta revenir, la remerciant pour le petit déjeuné. Bellisma lui sourit avant de lui répondre.

De rien... et oui, bien dormie, merci. Et t... vous?

Elle ne savait pas si elle pouvait lui dire "tu" ou non. D'ailleurs, Bellisma préférait qu'on le lui dise, plutôt que ça vienne d'elle. Elle avait toujours peur d'offusqué qui que ce soit en amenant le "tu" sans une demande au préalable.

Elle prit le lait, qui était maintenant assez chaud, du moins elle le pensa, lorsque Fou fit son apparition la tête dans les choux, pour être polie. Elle sourit, se souvenant qu'il était pas du matin lui non plus, et que des fois, il pouvait être de très mauvaise humeur étant fatigué. Elle lui fit un petit geste de la main pour le saluer. Il ne resta pas bien longtemps, avala juste un lait froid, bisouilla tout le monde ou presque et partit chercher les "corps" à l'hopital.

Bellisma se servit une tasse de tisane, qu'elle but assez rapidement, puis prit un fruit, qu'elle mangea. Elle détestait sortir le matin, sans avoir quelques chose dans l'estomac. Elle regarda en mangeant son fruit, les enfants, un sourire aux lèvres. Bientôt, les funerailles allaient commencer.
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Maman d'Elen

Après avoir avaler un fruit, Bellisma se leva alors que Callix partait à son tour. Elle leurs demandait de les rejoindres au cimetière. La celte aquiesça de la tête approbateur, puis elle rangea sa tasse.

Elle observa ensuite les amoureux, puis leur dit.

Bien... je vous laisse aussi. On se verra plus tard.

Un petit signe de la main en guise de salut et Bellisma sortit de la Tour. Elle se dirigea directement vers le cimetière pour donner un coup de main à la finalisation. Elle ne rentrerait chez elle, que lorsque les funerailles seront terminés.
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Maman d'Elen

Timonstre avait salué toute les personnes présentent dans la Tour, lorsqu’elle les avait vu et s’était levée avec son homme, elle rangea toute ses choses dans son sac et le referma. Elle était songeuse maintenant, elle savait que le retour du Fou était l’annonce du retour des corps.

Elle avait connu Dem et l’avait d’ailleurs adoré. C’était un être unique personne ne lui ressemblait. Elle pensa alors à Flam avec la petite Aénor et le bébé à venir. Elle savait que Flam était forte, mais si elle avait besoin ben elle serait là pour l’aider comme elle le fait toujours pour ses amis.

Elle avait suivi son homme sans vraiment s’en rendre compte, elle savait que la journée serait longue et qu’elle en reverrait certains d’entre eux pour l’inhumation des corps. Lorsque son Escounet lui parla, elle sortie alors de ses pensées ou elle s’était perdue et approuva sa décision de retourner chez-eux.

Je vous revoie donc plus-tard… c’est sur la plage si j’ai bien compris…

Elle était déjà en direction de leur maison quand elle avait lancé ces que mots, mais ne s’arrêta pas pour autant, elle savait bien que tôt ou tard elle en entendrait parler par d’autres villageois.

Elle sentit donc les mains de son ange sur sa taille et le gratifia d’un doux sourire. Elle lui donna un baiser et prit une de ses mains et le suivi dans les rues de Dieppe.
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Timonstre s'ennuyant toujours autant de ses amis décida d'aller faire un tour et de s'assurer que tout était toujours dans le même état que lors de sa dernière visite, elle était la gardienne pour le temps qu'il lui restait encore... Elle se préparait à partir... Elle regardait la tour se remémorant son aventure qui avait été particulière et se dit qu'aux moins tout ses souvenirs resteraient longtemps...
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Timonstre à sa grande surprise revint à Dieppe... elle en profita pour aller faire un tour du côté de la Tour des étoiles...
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Timonstre arriva sur les lieux ou la Tour des Étoiles était... surprise et à la fois tellement heureuse de la voir encore debout après autant de temps... elle l'admira un instant... elle avait eu peur qu'elle soit tombée depuis sa dernière visite... il faut dire que cela remontait à tellement de temps... c'était avant son départ...

Elle s'avança... Kéa trottinant auprès d'elle et Marion dans les bras... elle monta les marches et entra dans la Tour... elle s'y attendait... il y aurait beaucoup de travail à faire... elle nettoya donc un coin et y déposa les filles avec quelques jouets...

Elle entama donc de faire le grand ménage de la Tour... elle répara ce qu'il y avait à réparer... elle travailla dur toute la journée...
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Timonstre venait de revenir à Dieppe... cette fois... elle se réinstallait... elle avait fait reconstruire son échoppe... elle acheta un nouveau champs... et elle passa faire un petit tour à la dite Tour ou sa vie avait grandement changé... elle ne fit que le tour... avec Kéa qui lui tenait la main et Marion dans les bras... elle avait fait un petit détour... et retourna en ville...
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Timonstre avait quitté les lieux après avoir eu une réponse de son ami et se dirigea vers le Domaine des Montbazon-Navailles... mais avant... elle alla recupérer ses filles...
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