[RP] La Tour aux Etoiles

Bon, bah c'est pas gagné, c'est qu'elle est loin d'être bête la nounou, et même si le plus souvent elle était à la casbah pour Ylan, elle a pris le temps de m'observer, c'est bien ma veine;
A moins que Mouma lui ait parlé de moi, ce qu'est possible aussi.
Bon on la joue profil bas, on l'amadoue et je verrais bien ce que ça donnes.
Je lui indique où sont le lait, les biscuits et voilà tout le monde est servi pendant que le fiancé de tata Timon essaie de faire ami-ami avec le frérot, qui sais y arrivera peut-être après tout
Mais moi je goûte pas sans mon frangin, il serait encore bien capable de l'oublier le grand là bas. C'est pas parce qu'il est beau comme un prince qu'il doit pas aider Ylan à manger.

M'sieur, y peut pas manger mon frère ?

Je redescends du banc sur lequel j'étais montée et vais vers le chevalier aux yeux de feu.
Je lui fait un sourire comme maman fait à papa quand elle veut lui demander quelque chose de spécial qu'il lui donne tout seul à deux dans la chambre on étoiles et qu'on peut pas rentrer mon frère et moi.
Bon je vais bien voir si ça marche, et si j'ajoutais un p'tit bisou est-ce que ça pèse dans la balance, je tente.
et voila je lui claque un bec sur la joue, efficace apparemment, les voila assis à table et le prince charmant qui lui donne la becquée au frangin, c'est juste qu'il risque de pas aimé Ylan, déjà quand c'est Mouma ou Poupa il aime moyen alors là
Bah voila tout le monde est à table à boire le lait et picorer les biscuits, moi j'en perd pas une miette en tout cas.
Hein quoi ? Mais non pas les biscuits, mais lui, là ! Bon sang ce qu'il est beau... (soupir béa)
Mais y a un problème, je me rappelles plus de son nom à ce dieu gitan. Pas le choix, je dois savoir, suffit donc de demander.
Je pourrais le demander à Timon mais elle je vais pas trop lui cause je pense, si je veux me marier avec lui un jour
Mais à lui direct j'ose pas... je sais

Alors frerot tu es content de ton nouvel ami ? Il s'appelle comment dis moi

C'est vrai qu'il cause pas trop le frangin mais peut-être que le Prince aux étoiles va me répondre lui même

Je me tourne vers eux et pas de chance...mon coude rencontre mon gobelet...du si bon lait sur une si belle robe...

Ooops désolée
Attend, je vais t'aider

Je me lève et passe derrière le prince pour aller chercher un torchon pour tata, est-ce qu'il me regarde, est-ce qu'il me regarde...
Merci Poupa pour ton héritage maladroit, grâce à lui, j'ai pu rendre Timon pas présentable, j'aurais voulu le faire exprès j'aurais pas fait mieux.
Mais après tout qui a dit que c'était pas fait "exprès" hein ?

Esclio donné donc a Ylan des biscuits, et lui fit boire de temps en temps le lait. Il prenait aussi quelques fois les gâteaux au passage. Gourmand comme il est, il ne pouvait s'empêcher de gouter à ces biscuits.

Esclio vit donc la p'tite fille dont il ne savait pas non plus le nom qui demandait justement son nom.. Il lui offra donc un sourire mais avant même qu'il ait pu ouvrir la bouche qu'elle avait renversé le lait sur la robe de Timon. Dans un premier tant il faillit rigoler, il se retenait comme il le pouvait et rassura la petite.

Ne t'en fait pas, sa arrive sa..

Puis il se tourna vers sa belle et lui sourit:

Heum, tu veux te changer mon coeur? Je m'occupe des deux p'tits.

Il lui offrit donc un sourire et la regardant dans les yeux lui vola un baiser et se baissa vers la p'tite:

Moi je m'appelle Esclio, et toi ton nom déjà? Je n'ai jamais eu la mémoire facile.

Il la regardait donc avec toujours dans ces bras Ylan...
_________________

Timonstre maintenant couverte de lait, vu le rire que son homme essayait de retenir et lui lança un petit regard noir, elle était terriblement déçue, mais savait très bien que la petite avait peut-être pas fait exprès et oui juste peut-être, elle la connait quand même. Elle prit d'abord un linge et essuya le plus gros du dégât, par chance qu'elle connaissait bien les enfants, elle avait apporté des vêtements de rechange au cas... elle ne regrettait pas d'ailleurs d'en avoir apporté. Une fois le gros du dégât ramassé avec l'aide de Sio, elle se dirigea vers la porte pour sortir pour aller chercher son sac et se changer, mais laissa une petite phrase sur le pan de la porte...

Merci mon amour, pour ton aide et ton petit rire que tu essayaies de cacher, ça ne fonctionne pas avec moi ça...

Elle sortie donc de la cuisine, prit son sac et alla dans la salle de bains, se débarbouilla et se changea, elle apporta sa robe et retourna à la cuisine faire chauffer de l'eau pour pouvoir laver sa robe, mais fit comme si personne n'était présent, comme si elle boudait... Alors, elle se tourna et se mit à leur courir après dans la cuisine en riant.
_________________

Bellisma avait suivit Callixta, sans rien dire, laissant les autres à leurs tâches respectifs. Arrivant devant la Tour, la celte fut impressionnée par la hauteur de cette demeure. Elle entra à la suite de la femme de son protecteur, puis observa l'intérieur de ce qui semblait être un atelier.

Elle écouta ensuite Callixta lui expliquer pour le bain. Elle acquiesça de la tête puis lui sourit.

Et bien... je vous remercie.

Callixta sortit, pressant presque le pas pour rejoindre l'étage ou devait se trouver ses enfants. Bellisma s'approcha de la bassine, puis prit l'eau chaude qui se trouvait dans la marmitte et la versa dans la bassine pour préparer son bain. Une fois fait, et à température souhaitée, Bellisma se mit dans un coin et ôta ses habits sale qu'elle déposa en tas à même le sol. Puis, elle entra dans la bassine d'eau, soupirant doucement. Elle se lava rapidement, lavant même ses cheveux longs. Elle ôta même sa pierre pour la nettoyé, puis rinça son visage. Elle remit ensuite sa pierre en place.

Après avoir reprit forme humaine et sentant bon, Bellisma sortit de l'eau, se séchant rapidement. Elle mit la serviette autour de sa poitrine, puis choisit une simple chemise et une longue jupe foncé. Elle s'habilla, se coiffa, avant d'entreprendre de vider la bassine d'eau sale et de remettre de l'eau dans la marmitte.
_________________

Maman d'Elen

Après un passage défoulant vers la Mairie, chacun évacue ses émotions en fonction de ses capacités, le Fou, fourbu, fougueux, fourbe peut-être, s’en retourna à la Tour.

Des bruits revigorants se faisaient entendre dans l’appentis attenant sa demeure. Sa Belle devait encore faire ses ablutions et des pensées plus que coquine lui traversèrent le corps et l’esprit. Sans bruits il s’approcha, fermement décidé à sauvageonner gaiement. Il y avait cependant un léger détail qu’il avait omis de graver dans sa mémoire déficiente. Bellisma…

Il poussa la porte et tomba d’abord nez à nez avec la grande bassine vide et ensuite avec son amie admirablement rafraîchie. Il s’en était fallu de peu pour qu’un regrettable incident diplomatique n’aie lieu à la Tour. D’autant qu’il n’avait que très peu parlé de cette amie d’antan avec son épouse et qu’il ignorait le contenu des propos qu’elles avaient immanquablement échangé lors de leur terrassement conjoint. Mine de rien il adressa un radieux sourire à Belli.

Je vois que Callix t’as réservé un chaleureux accueil. J’en suis très content. Tu dois être une des seules femmes qui pourra m’approcher tu sais. Et encore faudra pas mal palabrer.

Que veux tu un pareil trésor, ca ce partage pas hein ?

Un rire autodérisoire éclata au fond de sa gorge mais il le réprima aussitôt, ne sachant pas trop si rire était bienvenu en pareilles circonstances. Il se mit à réfléchir sur ce qu’aurait pu en penser le festoyant fossoyeur. Nul doute qu’il aurait continué à rire et profiter de la vie même si en deuil et le cœur taraudé par l’absence d’êtres aimés. Ca ne devait pas être incompatible bien qu’assez difficile à gérer. Mais avec Phooka comme guide, tout semblait plus simple.

Il laissa Belli terminer de se préparer et emprunta les escaliers de la Tour.

Rejoins nous vite j’ai du monde à te présenter.

Les rires et les cris de la tribu de la Tour le confortèrent dans ses réflexions. La vie de toute façon prenait toujours le dessus. Sans bruit, avec toujours l’intention de la surprendre mais d’une autre manière toute aussi agréable, il se glissa dans le dos de son aimée. Il la ceignit de ses bras puissants et lova son menton dans le creux de son épaule. Un moment d’éternité, une minute de béatitude, un bonheur complet. Le chef de Tribu, si toutefois il convenait d’ainsi le nommer, refaisait le plein d’énergies positives, partageant muettement ce bonheur avec celle qui lui avait redonné la vie.

Timonstre courrait toujours après son homme et les enfants quand son regard fut attirer vers la porte, tout le monde s'amusait comme des petits fous et elle aussi d'ailleurs. Personne n'avait d'ailleurs remarqué la présence des maîtres des lieux, elle leur fit donc un sourire les voyant ainsi. Elle arrêta donc de courrir et fit remarquer aux enfants que leur parents étaient de retour et s'avança vers eux.

Coucou tout les deux, Callix tu me sembles vraiment épuiser et toi le Fou, le voyage s'est bien déroulé au moins?

Elle était un peu essoufflée leur avoir courru après, elle s'était bien amusée d'ailleurs, mais les maîtres de maison semblaient tout les deux exténués, elle ne voulait pas non plus leur imposer sa présence et celle de son amour.
_________________

Elle remit donc de l'eau dans la marmitte, finissant ensuite de se coiffer, les cheveux encore humdie. Elle entendit du bruit et en se retournant vit Fou. Elle en sursauta légèrement, quelques minutes plutôt et ça aurait été l'incident diplomatique. Rien qu'à cette pensée, que son protecteur aurait pu la voir dans son plus simple appareil la fit rougir. Les yeux grands ouvert, elle tenta de cacher son trouble tout en l'écoutant. Elle lui sourit avant de lui répondre.

Je dois dire qu'elle a été très gentille avec moi, mais faut dire qu'au début, ses yeux m'auraient tués sur le champs. Mais je peux la comprendre, je suis même moi-même très... jalouse et excessive.

Bellisma se retint de rire à sa plaisanterie. Il est vrai qu'il était bel homme, mais pour Belli ce n'était que son protecteur, l'homme qui l'avait vu grandir, fait sauter sur ses genoux étant petite, l'avait prise sous son aile quand ses grands frères étaient trop sévères avec elle. Car mine de rien, elle avait eu une enfance heureuse, mais bien tortionnaire d'être la seule fille de la famille, sans compter sa mère.

Elle le laissa rejoindre sa petite famille, lui faisant un sourire. Elle finit ensuite de ranger ce qu'elle avait utilisé, de manière à ce que tout soit bien en ordre pour le prochain. Quand tout fut propre, Bellisma prit les escaliers que Fou venait de prendre. Elle poussa une porte, en entendant des cris et des rires d'enfants. En entrant, elle eut la surprise de voir Timon et Esclio, ainsi que merveilleux bambins. Elle sourit, saluant ses amis de la main. Elle resta à l'écart, comme à son habitude quand il y avait un peu de monde. Elle laissa ainsi Fou retrouver ses enfants, que la celte observa d'un oeil attendrit.
_________________

Maman d'Elen

Ivre de bonheur, le Fou restait collé-serré à son ange lorsque Timon dénonça leur présence au reste de la vive tribu. Les deux enfants se précipitèrent logiquement vers leur mère qui leur tendit les bras. Ces deux petites crapules bifurquèrent d’un commun accord et se lancèrent dans les jambes de leur père, chacun en étreignant follement une. Le Fou fourragea gaiement dans les tignasses de ses enfants en adressant un sourire complice à sa Sauvageonne.

Un petit bruit discret se fit entendre derrière eux. A son habitude, Belli était restée en retrait. Tout en se rapprochant de son épouse il s’adressa à son amie et présenta taquinement ses enfants.

Il désigna sa fille : Belli voici mon petit garçon : Ylan, désignant son fils et ca c’est Siobhan, mon amoureuse.

Il éclata d’un grand rire sonore. Cette farce durait depuis l’arrivée du deuxième, les enfants étaient écroulés à chaque fois qu’il les inversait volontairement. Il fit entrer tout ce beau monde dans la salle commune et présenta Timon et Esclio à Belli. Avec un air un peu désapprobateur il dit à Callix

Mais non mais non, ces tourtereaux ont toute la vie pour faire ce genre de chose. Ce soir c’est retrouvailles générale. Je sais pas qui a cuisiné mais ca sent rudement bon. Et il y en a sûrement pour tout le monde.

Ils s’attablèrent tous autour du succulent repas et devisèrent gaiement tout le long de la soirée. Les événements funéraires étaient soigneusement occultés, à chaque jour suffisait sa peine et pierre qui roule n’amasse pas mousse. Il y avait bien longtemps que les poulaillers dieppois avaient fermé leur volets et peu à peu la conversation se fit moins animée. Les fatigues respectives gagnaient du terrain. Tapis dans un coin de la pièce les deux petites poussières d’étoiles s’étaient endormies enlacées. Le Fou les prit tour à tour et les coucha dans leurs petits lit douillets. Il revint vers ses amis mais ne se rassit pas pour autant.

Mes amis pour ma part je suis épuisé, je vais me prendre un bain rapide à l’étage puis j’irai me coucher. Mais je vous en prie continuez à vous régaler, ne vous vous arrêtez pas pour moi.

Il les salua amicalement et au moment où il quittait la pièce il senti un petit souffle coquin dans son cou, la Sauvageonne semblait vouloir l’accompagner. Arrivés dans la Chambre aux Etoiles, ils préparèrent un bain qui se voulait initialement décapant et réparateur. Mais tant l’un que l’autre, ils ne pouvaient assurer que l’eau resterait calme bien longtemps.

Timonstre avait déjà rencontré Belli auparavant et les présentations étaient déjà faite, mais voyant le Fou si content de faire les présentations, elle ne dit rien, elle s'avança et fit la bise à Belli tout en souriant. Elle présenta donc Esclio au Fou, puisque Belli aussi avait déjà rencontré son homme.

Mon coeur, le Fou et le Fou, Esclio mon homme. Bon les présentations faites, on peut bien prendre place, j'avais laissé mijoté un petit quelques et il y en aura suffisamment pour tout le monde.

Elle prit donc le bras de Es et se dirigea vers la table pour manger, les discussions allaient bon train et cela fit vite passer la soirée quand le Fou alla coucher les petits, elle savait qu'il ne tarderait sûrement pas étant donné le retour du voyage ce même jour. Il était par contre très tard et elle était exténuée, elle tira son homme avec elle, sortie une couverture de son sac et invita son coeur à prendre place sur un des canapé, puisqu'elle se sentait trop fatigué pour retourner chez-eux ce soir et prit place avec lui.

Mon ange, je suis trop fatiguée pour retourner à la maison, je suis certaine que cela ne dérangera personne si on reste à dormir sur le canapé, alors installes-toi et je m'installerai tout près de toi mon amour.

Elle se colla doucement contre son homme et s'endormi profodément, la journée avait été rempli de rebondissement et la petite poursuite l'avait bien fait rire, mais aussi un peu fatigué.
_________________

Bellisma n'avait pu su être des plus discrètes. Fou n'avait déjà entendu. Quoi qu'il devait avoir l'habitude à force. Et zut... encore raté... j'y arriverais jamais avec lui. La celte fit un large sourire radieux à Fou, tout en observant les deux enfants. Fou inversa les rôles, ce qui fait sourire Bellisma. Il n'avait pas changé, toujours aussi farceur. Elle salua les enfants, puis Timon et enfin Esclio qu'elle avait rencontré à plusieurs reprise. Elle évita tout commentaire à Fou, vu que ça lui faisait plaisir de les présentés.

Le repas étant prêt, tous se mirent donc à table, Bellisma toujours aussi silencieuse et réservée. En fin de soirée, les enfants furent amener par Fou à l'étage pour dormir dans leur lit. Dès son retour, il souhaita une bonne nuit à tout le monde, puis partit à son tour suivit de son épouse. Bellisma comprit le geste de Callixta et lui sourit en guise de remerciement. Elle se leva ensuite.

Je vais dormir à mon tour. Bonne nuit les amoureux.

Elle les laissa ensemble puis entra dans la pièce, observa à l'intérieur. Elle y trouva un lit et une décoration accueillante et chaleureuse. Elle se coucha, après avoir ôté ses chausses et s'endormit d'un sommeil profond.

....

Au petit matin

Elle ouvrit doucement les yeux, presque difficilement. Elle avait assez bien dormit, mais c'était une nouvelle journée morose qui s'annonçait devant elle. Elle se leva d'un bond, se frottant les yeux, puis alla directement vers le petit coin d'eau pour se rafraichir le visage et se recoiffer un peu. Puis elle sortit de la pièce, observant les deux amoureux dormir sur le canapé, enlacer l'un l'autre. Elle en sourit, les laissant encore dormir, elle entendit quelqu'un descendre les escaliers. Sûrement le couple et les enfants qui étaient déjà réveillé. Bellisma se dirigea sans tarder à la cuisine et fit pour commencer chauffer de l'eau. Elle ne savait pas trop quoi faire comme petit déjeuner, ayant pour habitude que de manger un fruit et boire une tisane le matin. Mais les enfants devaient sûrement manger autre chose. Elle préféra alors attendre Callixta et lui donner un coup de main.
_________________

Maman d'Elen

Esclio aprés avoir un peu couru avec les enfants et Timon, regardait les parents arriver. Suivit de Bellisma. Il suivit sa belle et les enfants et alla a leur rencontre. Il souria a Belli et reagarda Lemayeur. Il lui semblait l'avoir déjà rencontrer jadis mais la présentation de Timon ne lui fit pas de mal afin de retrouver son nom.

Il leur demanda par la suite de rester pour le dîner. Il accepta et prit également le bras de son amour pour aller en direction de la table, il en profita pour l'embrasser et parla de bien de chose avec l'autre couple tout en essayant de trouver des sujets de conversation avec Bellisma.

Tous partirent finallement dormir et Timon le trainait vers le canapé avec une couverture afin de se reposer là ce soir. Il était inquiet malgrés que Timon était persuadé qu'ils ne dérangeraient pas.

Il s'installe donc et enlace Timon. Il la regarda tendrement, il aimait la voir dormir. Il se décida enfin a fermer les yeux et embrassa le front de sa belle.

LE MATIN

Il avait ouvert les yeux avant que son ange ne les ouvre et il la regardait comme la veille avec beaucoup d'amour, il la voyait peu ses temps ci. Heureusement qu'il pouvait encore la serrer contre lui ici. Il vit Bellisma tout d'abord, entrer dans les lieux et sourit en la voyant sourire. Elle ne l'avait surement pas vue qu'il entrouve les yeux et parti dans la cuisine.

Il resta allongé à caresser les cheveux, attendant son réveil.
_________________

Il se tient bien droit devant la porte, le poing crispé, n'osant toquer. Les lèvres sont sèches, la bouche pâteuse, le cœur bat à tout rompre, il hésite. Il se sent petit devant cette tour, visiteur impromptu et certainement indésirable. Lentement le regard accroche les veines du bois de l'entrée, remonte le long des pierres taillées jusqu'au faîte de la bâtisse. La hauteur de l'édifice lui donne le tournis, l'oppresse. Le garçon s'apprête à faire demi-tour, quand il la voit. Une pie jacasse sur une branche basse, un signe... Kanvael s'octroie un sourire forcé, celui qui donne de l'assurance.

- Tu peux le faire, tu peux le faire, Night t'as donné sa parole qu'ils sont accueillants et amis de ta mère. Tu peux le faire! Se sermonne-t-il.

Sans barguigner il fait un pas et frappe à l'huis, beaucoup plus fort qu'il ne l'aurait souhaité. Le son emplit ses oreilles, bourdonne. Il est encore temps de fuir avant que quelqu'un ouvre. Non! Il est né Mandragore, il posera sa question, écoutera la réponse et l'assumera. A bientôt seize printemps il devait faire montre de courage et de détermination, sinon son cousin allait se moquer de lui quand il lui raconterait, et de moquerie il était hors de question.
_________________