Sylvine
[Terrain 2 >> 1er Tour >> Sylvine - Pistache]
Sylvine laissa sa monture dessous le buisson. Il finirait bien par sortir.
Elle reporta son attention sur ses concurrents qui; pour certains étaient des jouteurs et dautres savaient manier écu et lance.
Elle suivit, avec intérêt, les deux premières joutes avant elle. Elle remercia le ciel dêtre de petite taille lorsquelle vit limposant comte dArtois sur sa monture ardennaise.
Au fur et à mesure que les fracas se succédaient, une petite boule grossissait dans la gorge de la brune bertincourtoise.
Elle se rendait compte quil était fort malaisé de conduire un pourceau. Heureusement que la joute se déroulait sur terrain sec.
Une chose humide vint farfouiller dans le creux de ses genoux. Elle essaya de rabattre les pans de ses cotillons avant de chasser le malotru. Ses mains battirent lair. Cela faisait si longtemps quelle navait revêtu de braies. Elle se rendit compte de son erreur et croisa un regard porcin.
Tiens, tu sors enfin de ta cachette.
Elle lui retira une branchette dépines coincée entre la selle et la couenne.
Jespère que tu mobéiras, couard.
Elle lui grattouilla derrière les oreilles en vérifiant au passage que rien ne pouvait piquer ou irriter sa monture.
Après la qualification du Comte, je vais appeler les deux prochaines jouteuse. Il s'agit de Sylvine de Bertincourt et de Pistache d'Azincourt. Si vous voulez bien vous avancer avec votre monture, et prendre place.
En route, cest à nous.
Serrant les hampes boulées et son écu d'une main et la corde de sa monture de lautre, elle entra dans la lice.
Elle déposa le surplus, ajusta le bandage de ses mains et son petit casque de cuir. Puis elle vérifia une dernière fois l' harnachement de Poltron avant de sinstaller sur son dos.
Monter un cochon était pour elle, une grande première. Elle était plus habituée au doux pelage de son ânesse quà la soie rude du porc.
Cela lui rappela quand elle montait le mâtin de son père alors quelle était haute comme trois pommes.
Bouclier main gauche, elle attrapa au passage la poignée d'une des hampes boulées quelle tint bien droite devant son nez. Une fois que ses adversaires de la joute précédente eurent quitté les lieux, elle se dirigea vers lestrade où se tenait Maighdin.
Elle mit pied à terre. Lanimal ne fit pas sa mauvaise tête et sarrêta à son grand soulagement.
Toujours assise, la jeune femme se redressa.
Bonjour Maighdin. Je suis Sylvine de Bertincourt.
Elle la salua.
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Sylvine laissa sa monture dessous le buisson. Il finirait bien par sortir.
Elle reporta son attention sur ses concurrents qui; pour certains étaient des jouteurs et dautres savaient manier écu et lance.
Elle suivit, avec intérêt, les deux premières joutes avant elle. Elle remercia le ciel dêtre de petite taille lorsquelle vit limposant comte dArtois sur sa monture ardennaise.
Au fur et à mesure que les fracas se succédaient, une petite boule grossissait dans la gorge de la brune bertincourtoise.
Elle se rendait compte quil était fort malaisé de conduire un pourceau. Heureusement que la joute se déroulait sur terrain sec.
Une chose humide vint farfouiller dans le creux de ses genoux. Elle essaya de rabattre les pans de ses cotillons avant de chasser le malotru. Ses mains battirent lair. Cela faisait si longtemps quelle navait revêtu de braies. Elle se rendit compte de son erreur et croisa un regard porcin.
Tiens, tu sors enfin de ta cachette.
Elle lui retira une branchette dépines coincée entre la selle et la couenne.
Jespère que tu mobéiras, couard.
Elle lui grattouilla derrière les oreilles en vérifiant au passage que rien ne pouvait piquer ou irriter sa monture.
Après la qualification du Comte, je vais appeler les deux prochaines jouteuse. Il s'agit de Sylvine de Bertincourt et de Pistache d'Azincourt. Si vous voulez bien vous avancer avec votre monture, et prendre place.
En route, cest à nous.
Serrant les hampes boulées et son écu d'une main et la corde de sa monture de lautre, elle entra dans la lice.
Elle déposa le surplus, ajusta le bandage de ses mains et son petit casque de cuir. Puis elle vérifia une dernière fois l' harnachement de Poltron avant de sinstaller sur son dos.
Monter un cochon était pour elle, une grande première. Elle était plus habituée au doux pelage de son ânesse quà la soie rude du porc.
Cela lui rappela quand elle montait le mâtin de son père alors quelle était haute comme trois pommes.
Bouclier main gauche, elle attrapa au passage la poignée d'une des hampes boulées quelle tint bien droite devant son nez. Une fois que ses adversaires de la joute précédente eurent quitté les lieux, elle se dirigea vers lestrade où se tenait Maighdin.
Elle mit pied à terre. Lanimal ne fit pas sa mauvaise tête et sarrêta à son grand soulagement.
Toujours assise, la jeune femme se redressa.
Bonjour Maighdin. Je suis Sylvine de Bertincourt.
Elle la salua.
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