Sylvine
[Marécages SECOND TOUR --- Yosil vs Sylvine]
Sylvine avait passé une excellente nuit. Bête et cavalière étaient fin prêtes en ce deuxième jour. Elles se rendirent vers l’estrade.
A croire que le pourceau commençait à y prendre goût, la devançant d’un ou deux pas.
Elle salua ses adversaires et se rangea à leur côté. Elle se sentait bien petite à côté de ces messires au torse bombé. Elle se mit bien droite pour leur rendre le pendant et pour se grandir un peu.
Elle écouta, avec attention, Ombeline.
Bienvenue à tous pour cette Seconde journée !!!
Il ne reste plus qu'en lice, six talenteux jouteurs, de mémoire :
Sylvine, Brage, Robert, Maelic, Yosil et Leportel62.
La brunette opina du chef à l’énoncé de son nom, gratifiant d’un sourire, les tribunes.
…. Parmi les trois restants, un aura la possibilité d'être repéché en fonction de ses prouesses !
Je vais procéder maintenant au Tirage au sort.
Son cœur se mit à s’accélérer. Ses yeux ne quittaient pas la main de la vicomtesse.
Yosil ....Ce dernier affrontera .... ohhhhhhhhhhh l'unique femme de cette quart de finale, à savoir Sylvine
Yosil ?? Elle devait croiser la hampe avec le Cambrésien, l’animateur de la Cambraisienne du printemps dernier.
Elle le détaillait à la dérobée pendant qu’Ombeline continuait son tirage au sort.
Je vous donne tous rendez-vous au Terrain marécageux pour la première joute !
Sa bouche devint plus sèche, elle déglutit….Le terrain marécageux….
Ses yeux s’attardèrent sa monture puis sur elle-même. Elle vit un crochet par sa tente pour s’équiper tout de cuir. Elle enfila des bottes pour la première fois, vérifia que rien ne pouvait s’infiltrer entre sa peau et le cuir et resserra les lanières en conséquence. Elle tressa ses cheveux et les cacha sous son casque de cuir.
Elle grimpa sur Poltron et se dirigea vers les marais.
Le bestiau frétillant ne demanda pas mieux, mais au fur et à mesure que l’herbe faisait place aux joncs, il perdit de sa superbe.
Les relents d’eaux stagnantes flottaient dans l’air.
Hummm… heureusement qu’on n’est pas en été…...
A chaque crapaud plongeant ou au moindre craquement, sa monture faisait un écart.
La jeune femme regardait la boue noire à travers les roseaux ainsi que les bulles qui éclataient en surface, poursuivant son chemin.
Un frisson lui parcourut l’échine.
Tomber dans cette panacée demandera récurage au complet. .
Elle grimaça.
Elle invita son jeune verrat à poursuivre un peu plus vite.
La brunette casquée s’arrêta en haut de sa ligne ayant en ligne de mire le grand Yosil.
Gentes dames, demoiselles,
Gentes Sires et Damoiseaux,
Vont s'affronter pour votre bon plaisir le premier duo de la journée.
Applaudissez les, gente assemblée !!!
Encouragez les avec entrain !!!
Poltron fit un écart qu’elle maîtrisa, elle darda son regard dans celui de sa monture intimant un ordre muet.
Les yeux apeurés se baissèrent.
Honneur aux dames ... A ma droite, Sylvine, chevauchant courageusement Poltron. La dernière femme encore en lice en ces joutes porcines.
Elle leva la main mais n’en pensa pas moins. Elle détestait ce genre d’endroit, terrain à de vilains souvenirs. Elle prenait sur elle, de ne pas laisser son porc, partir avec elle sur le dos.
Elle rabattit sa main en la claquant sur son propre cou.
Arf en plus des moustiques !!! Ils ne peuvent pas mourir l’hiver.
Poltron vit un bond vers l’avant.
A ma gauche, Yosil sur hum enfin je crois ... Jambon sur pattes ...
La Bertincourtoise opina de la tête dès qu'elle croisa le regard de son adversaire.
Valeureux jouteurs, préparez-vous !!!
A mon signal, l'heure sera venue de montrer votre vaillance à cette foule rassemblée pour vous !
Courage Poltron… Plus vite on touche, plus vite on part de cet endroit nauséabond…
Si tôt le foulard fut à terre, les genoux se serrèrent, la bête s'élança, la lance descendit à la verticale. Les deux montures se rapprochèrent.
Sylvine essayait de lire sur le visage de son adversaire qu’elle allait être son attaque…
Il était difficile de déchiffrer ses intentions surtout lorsqu’on ne connaît pas la personne et que celle-ci est rouée au terrain des batailles. Elle décida d’opter pour une attaque simple avec protection du haut du corps.
Elle remonta, d’abord son écu, s’attendant à une attaque éclair de l’homme, puis leva sa hampe vers le visage de celui-ci.
Tout se passa très vite. Il lui sembla que son écu lui rentra dans les côtes. Elle en eut le souffle coupé et ferma les yeux.
Sa hampe toucha quelque chose mais ne sut si c’était le bouclier ou sa cible.
Elle souleva ses paupières. Poltron l’avait déjà menée à l’autre bout du couloir.
D’un petit coup sec sur la lanière, elle lui fit faire demi-tour, tout en le flattant. Elle regarda son adversaire et Ombeline pour savoir ce qu’il s’était passé.
Au moins, elle avait déjà échappé aux bas côtés, pour ce premier essai.
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Sylvine avait passé une excellente nuit. Bête et cavalière étaient fin prêtes en ce deuxième jour. Elles se rendirent vers l’estrade.
A croire que le pourceau commençait à y prendre goût, la devançant d’un ou deux pas.
Elle salua ses adversaires et se rangea à leur côté. Elle se sentait bien petite à côté de ces messires au torse bombé. Elle se mit bien droite pour leur rendre le pendant et pour se grandir un peu.
Elle écouta, avec attention, Ombeline.
Bienvenue à tous pour cette Seconde journée !!!
Il ne reste plus qu'en lice, six talenteux jouteurs, de mémoire :
Sylvine, Brage, Robert, Maelic, Yosil et Leportel62.
La brunette opina du chef à l’énoncé de son nom, gratifiant d’un sourire, les tribunes.
…. Parmi les trois restants, un aura la possibilité d'être repéché en fonction de ses prouesses !
Je vais procéder maintenant au Tirage au sort.
Son cœur se mit à s’accélérer. Ses yeux ne quittaient pas la main de la vicomtesse.
Yosil ....Ce dernier affrontera .... ohhhhhhhhhhh l'unique femme de cette quart de finale, à savoir Sylvine
Yosil ?? Elle devait croiser la hampe avec le Cambrésien, l’animateur de la Cambraisienne du printemps dernier.
Elle le détaillait à la dérobée pendant qu’Ombeline continuait son tirage au sort.
Je vous donne tous rendez-vous au Terrain marécageux pour la première joute !
Sa bouche devint plus sèche, elle déglutit….Le terrain marécageux….
Ses yeux s’attardèrent sa monture puis sur elle-même. Elle vit un crochet par sa tente pour s’équiper tout de cuir. Elle enfila des bottes pour la première fois, vérifia que rien ne pouvait s’infiltrer entre sa peau et le cuir et resserra les lanières en conséquence. Elle tressa ses cheveux et les cacha sous son casque de cuir.
Elle grimpa sur Poltron et se dirigea vers les marais.
Le bestiau frétillant ne demanda pas mieux, mais au fur et à mesure que l’herbe faisait place aux joncs, il perdit de sa superbe.
Les relents d’eaux stagnantes flottaient dans l’air.
Hummm… heureusement qu’on n’est pas en été…...
A chaque crapaud plongeant ou au moindre craquement, sa monture faisait un écart.
La jeune femme regardait la boue noire à travers les roseaux ainsi que les bulles qui éclataient en surface, poursuivant son chemin.
Un frisson lui parcourut l’échine.
Tomber dans cette panacée demandera récurage au complet. .
Elle grimaça.
Elle invita son jeune verrat à poursuivre un peu plus vite.
La brunette casquée s’arrêta en haut de sa ligne ayant en ligne de mire le grand Yosil.
Gentes dames, demoiselles,
Gentes Sires et Damoiseaux,
Vont s'affronter pour votre bon plaisir le premier duo de la journée.
Applaudissez les, gente assemblée !!!
Encouragez les avec entrain !!!
Poltron fit un écart qu’elle maîtrisa, elle darda son regard dans celui de sa monture intimant un ordre muet.
Les yeux apeurés se baissèrent.
Honneur aux dames ... A ma droite, Sylvine, chevauchant courageusement Poltron. La dernière femme encore en lice en ces joutes porcines.
Elle leva la main mais n’en pensa pas moins. Elle détestait ce genre d’endroit, terrain à de vilains souvenirs. Elle prenait sur elle, de ne pas laisser son porc, partir avec elle sur le dos.
Elle rabattit sa main en la claquant sur son propre cou.
Arf en plus des moustiques !!! Ils ne peuvent pas mourir l’hiver.
Poltron vit un bond vers l’avant.
A ma gauche, Yosil sur hum enfin je crois ... Jambon sur pattes ...
La Bertincourtoise opina de la tête dès qu'elle croisa le regard de son adversaire.
Valeureux jouteurs, préparez-vous !!!
A mon signal, l'heure sera venue de montrer votre vaillance à cette foule rassemblée pour vous !
Courage Poltron… Plus vite on touche, plus vite on part de cet endroit nauséabond…
Si tôt le foulard fut à terre, les genoux se serrèrent, la bête s'élança, la lance descendit à la verticale. Les deux montures se rapprochèrent.
Sylvine essayait de lire sur le visage de son adversaire qu’elle allait être son attaque…
Il était difficile de déchiffrer ses intentions surtout lorsqu’on ne connaît pas la personne et que celle-ci est rouée au terrain des batailles. Elle décida d’opter pour une attaque simple avec protection du haut du corps.
Elle remonta, d’abord son écu, s’attendant à une attaque éclair de l’homme, puis leva sa hampe vers le visage de celui-ci.
Tout se passa très vite. Il lui sembla que son écu lui rentra dans les côtes. Elle en eut le souffle coupé et ferma les yeux.
Sa hampe toucha quelque chose mais ne sut si c’était le bouclier ou sa cible.
Elle souleva ses paupières. Poltron l’avait déjà menée à l’autre bout du couloir.
D’un petit coup sec sur la lanière, elle lui fit faire demi-tour, tout en le flattant. Elle regarda son adversaire et Ombeline pour savoir ce qu’il s’était passé.
Au moins, elle avait déjà échappé aux bas côtés, pour ce premier essai.
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Ah... heu... mais je savais bien sûr, je rigolais!
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