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[RP ouvert] Les Cars - Terres, famille et tout le reste

Sofja
Un vieil homme arriva à leur hauteur, de dernier se présenta et la jeune femme le salua. Peut importer les conditions, la politesse prenait toujours le dessus.

Enchantée de faire vostre rencontre, je suis Sofja JAGELLON, la Vicomtesse de Bellegarde en Marche et accessoirement, la sœur d'Ilia.

La jeune femme adressa un petit sourire et reprit sa respiration.

Et voilà mon fiancé, le Seigneur des Billanges et mes frère et sœur, Nikolaï et Anna. Nous venons donc pour les fiançailles.

Bon ben elle avait tous dit, elle attendit donc les directives à prendre.
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Samhuinn
Ilia avait été guidé jusqu'à ses appartements. Il n'avait que très peu regardé autour de lui. Une boule étreignait son abdomen. Les fiançailles approchaient à grandes enjambées. Il était aux Cars.
Timidité, anxiété, impatience et tellement d'autres états encore lui compressaient la poitrine.
Ilia suivait les directives sans broncher. A peine osait-il une respiration vitale.

Depuis la fenêtre de sa chambre, il regardait tout le monde arriver. Il en reconnaissait certain et pas d'autre. Sa future belle-mère était arrivée accompagnée de plusieurs membres de sa famille. Nouvelle angoisse. Comment serait-il accepté?

Sa soeur et Bosk accompagnés des jumeaux. Une bouffée d'air. Il ne serait pas seul contre tous. Savoir sa famille à ses côtés lui enlevait un poids non négligeable.
Ses pensées volèrent alors vers Marie Alice et Enguerrand, son oncle et sa tante. Il leur avait fait parvenir une invitation. Ilia savait que la route serait bien trop longue pour qu'ils puissent venir. Mais, dans ces cas là, on croit toujours au miracle.

Les cents pas, peut-être un ou deux de plus d'ailleurs. Ilia marchait.
En long, en large, un pas sur le travers, presque une gigue.
Faire un peu le fou pour décompresser. Une petite révérence, une courbette, une grimace. Il aurait pu, il aurait certainement crié. Impossible ici.
Simulation. Crispation de tous les muscles, ça fatigue. La fatigue détend.
Quoi d'autre? Craquement des doigts et du cou.
Un nouveau regard par la fenêtre.
Un soupire.
Eloin
La vicomtesse de Bellegarde et ses proches n'étaient point encore entrés, que l'abbesse arrivait en vue du castel vicomtal, juchée sur sa jument qui, bien que vieillissante, supportait encore le poids de sa maîtresse, pour peu que cette dernière ne luy mande point de se mettre au galop.

Eloin stoppa Noisette à quelques pas derrière dòna Sofja, attendant qu'elle et sa famille aient passé les grilles pour se présenter à son tour. En tant que chapelaine, elle se doutait que l'entrée luy serait ouverte en grand, et sans rechigner, mais elle ne s'était jamais accordée nul passe-droit de toute son existence, et n'allait point commencer meshuy.
Elle patienta donc calmement, songeant à la missive qu'elle avait envoyé à l'un de ses frères cisterciens juste avant de prendre la route des Cars, espérant que le pigeon ne se perde point en chemin...

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Héraldique
Bruenor
Le Blondinet venait de passer les portes du domaine des Cars après plusieurs années de errance sur les chemins du royaume.

En effet cela faisait 2 ans et demi qu’il avait quitté le Limousin pour suivre les armées Royales, a ce moment la il n’était rien, un gueux a l’avenir incertain, depuis il avait grimpé les échelons, participant a pratiquement toutes les guerres, Provence, Savoie, Croisade de Genève, Ponant, Lutte contre la fronde ….
Sans compter les chasses aux brigands, les traques contre les Pirates, et j’en passe.

Il avait visité nombre de Pays également, SRING, Italie, Espagne, Portugal … et le voici de retour sur sa terre natale, non pas pour s’i installer, enfin pas pour le moment, mais pour un événement familiale, des fiançailles, non plus comme un Gueux, mais comme un Garde du corps du Roy, noble de surcroit.

Il i a une semaine encore il était en train de défendre la ville de Troyes contre les assauts menés par des pilleurs, il avait pris ensuite la route pour le Limousin, il voyait enfin la fin du voyage.

C’est fatigué et poussiéreux qu’il ce présenta a l’intérieur, et la surprise, il ne reconnaissait rien ni personne, il ce nicha dans un coin attendant de croiser sa sœur ou sa cousine.

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Mahelya
[Les Cars - Dans la Chambre de la future fiancée.]

Tout va bien... Tout va bien... Tout va bien...
Aïe !
C'est la catastrophe.
Le Jour J, fatidique, prophétie d'un avenir longuement souhaité.
L'Heure H, bien pressée, arrivée bien trop vite pour le cœur de la jeune fiancée.
L'Instant I, et dire qu'elle n'avait même pas fini de se préparer.
Là dans la chambre où sa chère tante Sindanarie, l'avait installée, une véritable tempête de sentiment virevoltait, implosait, explosait dans les entrailles de la jeunes Rouquine. Bien qu'isolée depuis le petit déjeuner, l'agitation qui régnait dans les lieux avait fini par gagner les appartements de la jeune Étincelle, et bien évidement la nervosité s'était insidieusement imposée.
Illogique ! Diront certains. Ridicule ! Ajouteront d'autres. N'était-ce pas précisément ce qu'elle et lui avaient désiré ? Si ! Alors pourquoi en faire tout un foin ? Et bien parce que justement, c'était enfin la concrétisation de leur plus grand souhait, une reconnaissance officielle de l'amour qui unissait leurs deux cœurs, leurs deux âmes, et après le mariage leurs deux corps. Et si la Petite Flammèche vacillait sous la panique c'est parce qu'en ce jour merveilleux, serait-elle l'objet de toutes les attentions, de tous les regards, et de toutes les curiosités. Ses moindres faits et gestes examinés sous toutes les coutures, épiés, guettés, décortiqués, pourvu qu'ils ne soient pas critiqués...

Tout va bien ... Tout va bien ... N'oublions pas de respirer... Ah oui c'est vrai !

Une longue inspiration plus tard, tentative désuète pour calmer ce cœur surexcité, et la Frêle se dirigeait vers la fenêtre afin de trouver l'apaisement tant souhaité en mirant le paysage alentours. Mauvaise idée ! Très mauvaise idée ! La Cour était envahie de monde, de carrosses, de cochés, de valets et de chevaux... Une foule indisciplinée aux couleurs chatoyantes s'agitait sous ses fenêtres, réveillant les angoisses de la toute jeune Rouquine. Maman ! Aurait-elle crié si d'aventure, elle avait succombé pleinement à la peur. Mais La Carsenac modèle moyen, ne pouvait si facilement renoncer et montrer ses failles d'enfant et non de femmes. Ce sont bien les enfants qui pleurent et crient Maman, point les futures épousées.

Tout va bien ... Tout va Bien ... Mince la Robe !


- Bertiiiiille !! Aides-moi ! Aides-moi je t'en prie ! je ne suis pas encore habillée, je ne suis pas prête ! Et ... et ... et ... les invités arrivent déjà, tu crois qu'ils viendront tous ? Oh Seigneur ! je ne suis pas prête. Aides-moi ! C'est la cata ! et mes cheveux ?! As-tu vu mes cheveux ? Ils ne ressemblent à rien ! Comment allons-nous les coiffer ?
- Du calme ! du calme ! Jeune fille ! Allez-donc faire votre toilettes derrière le paravent, je m'occupe du reste.

Tout va bien ... Tout va bien ... Et la Flammèche d'obéir non sens prononcer à haute voix quelques angoisses et raleries. Et tandis que l’Étincelle se toilettait à l’abri des regards l'on pouvait entendre sa voix cristalline affolée déverser à la va-vite, quelques notes frivoles.


- Du calme ? du calme ? Comment veux-tu que je reste calme quand je vois tout ce monde s'agiter ! Il s'agit de mon jour, de mon Fiancé ! Oh Bertille, et s'il s'apercevait que ce mariage n'est pas vraiment ce qu'il désirait.

Et la servante de marmonner.

- Ridicule, si ça se trouve il se pose les mêmes questions.
- Et s'il me trouvait hideuse ?
- Bah voyons ! et ça lui prendrait d'un coup comme ça ? tsss
- Et s'il en aimait une autre ?
- Bah il ne serait pas là aujourd'hui.
-Que deviendrai-je Bertille ? que serais-je s'il m’abandonnait. Je suis vraiment folle de lui et ne peux me passer de sa présence à mes côtés... Oh j'ai envie de pleurer.
- AAAAHHHHH Non ! Fiancée aux yeux rougis égale mariage en pénurie ! Ne pleurez pas sinon vous ferez tout rater ! Bon ... Êtes vous suffisamment propre ?


Bien entendu le proverbe avait été inventé de toutes pièces, par la gouvernante mais au moins avait-il eu le don de retenir les larmes de la petite Flamme. Sans plus attendre, la servante se glissa derrière le paravent, munie de la magnifique robe ocre et miel que la marraine de la Fiancée lui avait commandée. Quelques longues minutes et un serrage de corset plus tard et la jeune fille était parée. Cette couleur mettant en valeur sa chevelure de feu, qu'une brosse essayait habilement de discipliner.
Bientôt l'on viendrait chercher la jeune fille et les festivités commenceraient. Bientôt le jeune couple amoureux éblouirait l'assemblée par les sentiments fort et profonds qui les unissaient.

Tout va bien ... Tout va bien ... C'était celui qu'elle aimait et qu'elle avait choisi...

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Sindanarie
        [Chambre de la marraine, future suzeraine et actuelle hôte]


L'ébullition n'avait pas gagné uniquement les petites gens des Cars. La Vicomtesse elle-même se sentait encline à y céder, et accusait cette agitation de la fièvre qui lui était montée au front depuis la veille. Si elle ne s'était pas directement mêlée de superviser tout ce qui se tramait, elle était régulièrement tenue au courant par Elric, son intendant, qui l'informait de la progression des préparatifs. D'un haussement d'épaule résigné, car elle savait ce dont la cuisinière était capable en la matière, au récit de la panique de Gersinde à un éclat de rire à la relation de l'épisode de la chasse au rat, elle avait tout suivi, à peu de chose près, entre deux envois d'instructions pour la conduite du Comté ou, plus exactement, de son économie.

Arriva le moment où il lui fallut s'apprêter, car le repas se profilait désormais comme une affaire de minutes plus que d'heures. Elric était venu lui rapporter qui s'était déjà présenté aux portes, et Alice l'avait rejointe peu après pour l'aider à se vêtir sinon somptueusement, du moins de la manière qu'elle avait prévue. Cela n'empêchait pas la Carsenac, désormais concentrée sur l'organisation de la réception, de presser le mouvement, cédant finalement à l'agitation à l'écart de laquelle elle s'était quelque peu tenue pendant les jours précédents. Et cela donna une cascade de questions et requêtes, accueillies avec une patience angélique par la jeune blonde qui habillait Sindanarie :


Alice, il faudrait te dépêcher... On ne sera jamais prêtes à temps. Tu as vu avec Gersinde ce qu'il faut pour le repas, tout est prêt ?
C'est impeccable, Vicomtesse. Elle s'est occupée de tout, et elle est en train de peaufiner des détails de présentation.
Très bien. Tu as bien fait installer un pupitre pour Marche ? Fourni avec encre, trois feuillets de vélin et une bougie ?
C’est en place, oui. Venez, votre tenue est prête, il faut vous préparer.
Et les nappes ?
En place. Ne bougez pas, je vais ajuster votre...
Oui, oui, bien sûr. Hmpf. Tu n'y vas pas de main morte, aujourd'hui. Et pour les habits d'Ilia et Mahelya ?
C'était dans leurs chambres respectives quand ils sont arrivés, Vicomtesse, je vous l'ai déjà dit.
Ah, oui, c'est vrai... Et au sujet de...


Et cela continua, continua et continua encore pendant tout le temps qu'Alice passa à ajuster la tenue sortie pour la Carsenac. Sindanarie ne l’avait pas choisie au hasard, même si les raisons de cette sélection dans la garde-robe désormais fournie de la Vicomtesse avait laissé Alice quelque peu perplexe avant qu’une petite explication ne lui soit donnée. D’une part, il s’agissait d’affirmer qu’elle était maîtresse en la demeure. Une robe de qualité s’imposait donc. D’autre part, il était question de célébrer deux engagements – trois, en réalité – extrêmement importants, en scellant deux anoblissements et des fiançailles. Deux couleurs ne pouvaient par conséquent être évitées. Le blanc et le rouge, symboles pour l’un de deuil autant que de pureté, de chasteté et de justice, pour l’autre de force, de courage, de largesse et de charité, et ensemble du mariage. Deux couleurs qui figuraient également en bonne place sur le blason de la Vicomtesse. Cette robe, elle aurait voulu la porter pour une union qui n’avait pas eu lieu. Elle avait été un temps le souvenir d’une période heureuse achevée abruptement. Ce jour-là, elle devait en ouvrir une d’espoir et de confiance en l’avenir. La cotte blanche fut passée, la surcotte rouge, les manches, corset et ornements enfilés par-dessus, le large col blanc ajusté. Sindanarie était prête… Il ne restait plus qu’à battre le rappel des invités.

Tu t’en occupes ?
Bien, Vicomtesse.
Amène-les directement dans la salle de réception. J’y serai déjà. Dis à Elric et Gersinde de t'aider.


Seul un signe de tête avait accueilli la dernière demande de la Carsenac, et les deux femmes étaient parties d'un pas vif dans des directions différentes. La blonde vers les appartements apprêtés pour les invités. La brune, fébrile, vers la salle où se déroulerait le banquet et la cérémonie. Secouée d'une quinte de toux.


        [Dans la salle de réception – Accueillir est un art.]


Ils étaient là. Elle les avait vus entrer dans la pièce, avait adressé à qui un signe de tête, à qui un sourire, à qui les deux. La chapelaine de Saint-Georges-de-Lydda, le jeune frère, la cousine, les neveux, le cousin, les invités, la famille des promis (futurs promis, plus exactement), leurs amis, leurs proches. Deux familles réunies en une... Un léger sourire passa sur le visage de la Carsenac. Elle allait offrir - elle et d'autres, bien sûr - un mariage d'amour à sa protégée, à l'opposé de ce qui lui avait été imposé dans sa prime jeunesse. Une pensée vola vers un couvent mainois, vers une jeune fille qui en sortirait bientôt, vers le fruit d'une union non désirée mais imposée. Avait-elle été détruite si profondément qu'elle avait été incapable de reconstruire une famille, d'aimer jusqu'aux épousailles, d'avoir un fils qu'elle aurait appelé de ses voeux ? Aristote seul le savait, et cette réflexion n'était pas au menu du festin. Seule la joie devait demeurer et, si des traces d'angoisse devaient demeurer sur certains visages, Sindanarie se convainquit de ne voir que du bonheur sur les autres. Et elle-même se rappela ce pour quoi et ceux pour qui ils étaient présents... Un nouveau sourire naquit sur les traits quelque peu fatigués de la Carsenac.

Ne restait plus qu’à inviter chacun à prendre place, selon l'ordre établi. La table répondait aux espérances de la Vicomtesse, et chacun s'y verrait installé selon son rang et son lien avec les deux bientôt promis et nobles. A la table d'honneur, il y aurait les deux futures suzeraines, la chapelaine, le héraut et les deux héros du jour. Bien plus de femmes que d'hommes, mais des personnes qui seraient absolument nécessaires et dont la participation aux réjouissances justifiait la présence au centre de l'attention. De chaque côté seraient répartis, mêlés, les invités des deux familles selon leur rang de noblesse et leur âge. Coup d'oeil aux trois acteurs essentiels de la préparation. Alice, Gersinde, Elric. Les piliers des domaines de la Carsenac. Un signe de tête de l'intendant des Cars répondit au regard. Ils avaient bien expliqué aux invités où se placer, selon un plan de table qui avait été élaboré une fois la composition de l'assistance à peu près connue.

La fête pouvait commencer... Et Sindanarie entama :


Dames et Sires, le bonjour à chacun. Je vous remercie d’être venus, parfois de loin, jusqu’en cette demeure pour assister à un moment qui se fixera à jamais, j’en suis convaincue, dans nos mémoires. Nous sommes ici pour assister, d’une part, à deux anoblissements, et d’autre part à des fiançailles. En ce jour de bonheur, je vous invite à renoncer à tout trouble qui ne serait pas heureux, à oublier tracas et soucis, en honneur de ces deux jeunes gens dont les vies vont prendre un tournant décisif. Que vous soyez Carsenac, Jagellon, Malemort, amis, cousins, alliés, soyez les bienvenus en ces lieux, et sentez-vous libres d’y séjourner le temps qui vous plaira.

Les prunelles sinople se reportèrent sur les deux jeunes gens qui avaient justifié que l'on se trouve là ce premier jour d'août mil quatre cent soixante. Un sourire leur fut adressé, à eux et eux seuls, avant qu'elle ne reprenne, désignant le U parfait formé par les tables derrière elle :

Marie-Amelya, Ilia, chers hôtes, je vous invite à prendre place.

Elle-même initia le mouvement. Bientôt, Gersinde apparut, suivie de demoiselles qui l'aidaient occasionnellement, pour apporter et déposer sur les tables le début du banquet. L'ouvre-bouche. Mais c'est encore la cuisinière qui saurait le mieux en parler.
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Sofja
Ils avaient été conduits dans la plus grande pièce du domaine. Le feu battait son plein dans la cheminée de la pièce, une grande table au centre était parfaitement dressée. Les bonnes odeurs de la cuisine avaient déjà rempli la pièce. Tout le monde discutait, ils attendaient que la maitresse de maison arrive ainsi que les deux fiancés. Sofja était impatiente de voir tous ce petit monde.

Quelques minutes plus tard ce fut un Vicomtesse et des fiancés qui les rejoignirent. Ils étaient tous très bien habillés et elle était fière de voir son frère là. Sindanarie remercia chaleureusement tous les hôtes à travers un petit discours de bienvenu puis elle nous invita à prendre place autour de la table. Sofja avait bien évidemment regardé en arrivant afin de ne pas commettre d'impaire.

Alors qu'elle rejoignit sa place, elle alla saluer la Vicomtesse.


Vicomtesse je vous remercie pour l'organisation de cette belle journée et je suis très heureuse de partager cette si belle journée avec vous. Je ne pouvais espérer mieux pour mon frère.

Les mots étaient simples, ce n’était pas le genre de mettre de la fioriture, elle aimait la simplicité et la sincérité surtout. Ce n'était pas le moment de s'approprier la châtelaine, elle devait surement veiller à ce que tous se passe bien au niveau de l’organisation. Elle alla donc reprendre sa place et au passage elle embrassa son frère et sa future belle-sœur.

Je suis contente de vous voir, vous êtes si beaux. Profitez bien de cette journée surtout.

Elle s’installa à sa place et adressa un grand sourire à son fiancé et son frère, un peu plus loin.
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Mahelya
Ca y était ! L'instant tant attendu était arrivé. La Rousselotte avait, à l'apparition d'Ilia, tout d'abord écarquillé les yeux, tant le jeune homme, ex-soldat était séduisant, plus beau que jamais, un peu comme lorsqu'elle l'avait vu pour la première fois. Puis, les Sinoples expertes avaient alors détaillé la vesture du futur fiancé. Accordé, assortis, unis dans les mêmes tons, c'était absolument parfait et une sacrée surprise dont elle ne s'était même pas doutée. Le regard de la jeune fille glissa alors doucement sur la silhouette de sa bienfaitrice, Sindanarie. Pour sur, cette surprise venait d'elle, elle seule avait pu organiser cela dans le secret le plus complet. Alors doucement la Fine pivota et se dirigea vers sa marraine. Gracieuse, seul le frôlement du tissus sur le pavé trahissait le mouvement de l’Étincelle, qui une fois arrivée devant sa Marraine lui murmura.

- Merci ma chère cousine, c'est absolument parfait. Je ne parviendrais jamais assez à vous remercier pour ce que vous faites pour nous ce jour.

Puis, comme il fallait s'occuper des invités, les boucles de flammes s'éloignèrent alors de la jolie brune qui avait tout préparé dans les moindres détails, juste pour elle et son fiancé, et se mêlèrent à la foule, retrouvant bien vite le bras de son promis, auquel elle adressa un sourire radieux. La Flammèche ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle était bien chanceuse en cet instant : Entouré de sa famille adoptive et de ses amis, le vieil Harchi jamais très loin dans son ombre, et sa bienfaitrice qui donnait consistance à ses rêves.
Elle en était là de ses pensées quand la maîtresse de maison prit la parole et invita les convive à prendre place autour de la table selon le plan établis.

Aussi légère qu'une plume, Mahelya glissa jusqu'au fauteuil qui lui était réservé à la table d'honneur, attendant derrière son dossier que chacun prenne place, ne pouvant s'empêcher d'afficher un sourire large jusqu'au oreille tant cette journée était importante pour elle, des œillades discrètes mais enjouées, se posaient bien évidement sur la silhouette de sa mère et de ses frères, * Je deviens une femme ! vous avez vu ? je suis grande maintenant. Et je suis tellement heureuse que vous soyez là *. C'est le moment que choisi sa future belle-soeur pour venir les féliciter, accueillant le baiser de la Vicomtesse humblement même si celui-ci l'air de rien signifiait beaucoup pour la jeune fille qui allait maintenant se partager entre deux familles. La sienne et celle de son futur époux.


- Merci Vicomtesse, je ... regard vers Ilia, qui était tellement ébahis qu'il en restait muet. Sourire amusé de la jeune fille ... Nous sommes également ravie de vous voir ici. C'est un grand honneur pour nous. Et pour sur que nous allons profiter de notre journée, ce n'est pas tout les jours qu'on est promis à l'Homme qu'on aime. Prenez place Vicomtesse Sofja, profitez bien du repas, la cuisinière des Cars s'est surpassée, me semble-t-il.

Bien vite les plats défilèrent sur les tables, celle des Fiancés toujours servies en premier. Gersinde s'était vraiment surpassée. L'incandescente, goutait à tout, juste par gourmandise et curiosité, le potage jaunet avait été un ravissement pour les papilles, les viandes, un enchantement et que dire du vin qui sublimait chaque plat ? Pour sur, même au Paradis, on ne se régalerait pas autant.
L’Étincelle ne connaissait pas la suite du programme, mais il était fort à parier que les anoblissement auraient lieu pendant le repas. Et voilà que le palpitant se mettait à tambouriner plus fort encore que lorsqu'elle se préparait. Comment ça se déroulait un anoblissement ? Elle ne savait pas.

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Arnaut_de_malemort
Marche avait rendez-vous, et depuis longtemps déjà. Une mission héraldique tenue secrète avait retenu son attention, forçant au retard toute ses priorité. Maintenant qu'il s'en était délaissé, le temps rattrapait sa dette ; et comme à chaque fois, son empressement avait raison de son organisation méthodique. Forcément, un ou deux impératifs avaient été oubliés. C'est donc en toute hâte qu'une carriole avait été attelé pour Les Cars. Deux familles n'avaient que trop patientaient. Le mauvais temps n'avaient pas facilité son voyage, et son retard n'en fut qu'amplifié. Il en était rouge de colère. Arrivé devant les Cars, il ne se fit pas tout petit, ce n'était pas bien son genre, mais se faisant connaître par les gardes, il leur dit :

- Et bien ! Amenez moi à la maitresse des lieux.
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Elric_lesang
Ce n'était qu'avec moult retard que l'on informa l'intendant, retenu quelque part entre les cuisines et le lieu où devait se tenir le banquet, de l'arrivée du Héraut du Limousin et de la Marche. Oh, l'arrivée en elle-même n'était pas sujet à surprise : Marche était Comte limousin, et sa présence était nécessaire pour les anoblissements qui devaient avoir lieu. Aussi Elric se hâta-t-il vers l'entrée du domaine pour s'incliner devant le jeune Malemort et articuler précisément :

Votre Grandeur, je vous prie de m'excuser d'avoir tant tardé. Si vous voulez bien me suivre, je vais vous mener à la salle où se tient le banquet...

Et d'indiquer d'un signe de la main quel chemin il prendrait pour y aller.
Arnaut_de_malemort
A l'époque, les cigarettes n'existaient pas ; pourtant il se disait qu'à la Cour d'Appel, circulaient d'étranges objets à fumer, fabriqués avec des feuilles de maïs roulés. Le Malemort en cet instant, en aurait bien grillé une. Avant même d'avoir goûté, il était déjà accroc...

- Je vous suis messire. J'espère qu'il y aura des oreilles de moutons au miel, j'adore ça.

Et de prendre le pas de l'intendant, pour être introduit dans la grande salle du banquet.
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Sindanarie
Le jeune Malemort avait été introduit par l'intendant, d'une voix forte énumérant ses titres et fonction, et invité par la maîtresse des lieux à prendre place à la table d'honneur à côté de la Vicomtesse de Bellegarde-en-Marche, qu'elle savait de fort aimable et plaisante compagnie. Immédiatement après son entrée était arrivé l'ouvre-bouche. Salades et fruits furent cérémonieusement apportés par Gersinde, Alice et quelques jeunes filles des Cars engagées pour l'occasion. Si elles pouvaient sembler empruntées, ce n'était sans doute dû qu'à la gêne de se trouver ainsi propulsées sous les regards d'inconnus dans des tenues, certes correctes, confectionnées spécialement pour l'occasion pour elles mais qu'elles ne connaissaient pas avant le jour dit, le tailleur ayant eu besoin de quelque délai.

Salades et fruits furent donc dégustés par les convives, et vint le tour des potages et brouets. De larges soupières emplies de potage jaunet, de potage aux herbes et autres brouets légers. Gersinde, d'après les papilles de Sindanarie, avait réalisé mieux encore qu'à son habitude. Et Aristote savait qu'elle tenait à cette cuisinière, perle viamoise qui avait accepté l'exil vers les Cars ! Pour autant que la Carsenac puisse en juger, l'atmosphère, qu'elle craignait de voir alourdie pour des raisons familiales principalement, était des plus conviviales. Elle, du moins, appréciait pleinement le moment. Le souvenir d'où elle, la bâtarde pratiquement abandonnée, venait ne pouvait que renforcer son sentiment de quiétude. Désormais, elle ne craignait plus rien, et elle pouvait se consacrer à ce qui lui était cher. Le Comté, le Royaume, et quelques personnes en particulier.

Les entre-mets passaient également, apportant leur lot de divertissements. Elric avait fait, de ce côté-là, un travail remarquable. Parfois, il semblait à la Vicomtesse que blanchir, nourrir et loger ces quelques précieuses personnes était en fait bien peu par rapport à ce qu'ils accomplissaient pour elle, et ce jour-là pareille réflexion lui vint. Le rôt passa à son tour. Gibier et volailles au bec doré à l'or fin (à très fine couche d'or, plus exactement, pour cause de coût terrible) peuplèrent à leur tour les grandes tables. L'humeur était sans aucun doute à la liesse, et l'heure tournait. Tant et si bien que Sindanarie finit par se lever et, profitant d'un nouvel entre-mets ainsi que d'un moment d'attention de l'assistance, s'adressa en ces termes au Héraut du Comté :


Votre Grandeur, je tiens à vous remercier tout particulièrement pour votre présence. Comme j'ai eu l'occasion de vous le signaler dans nos échanges, je souhaite distinguer une jeune fille pleine de mérites. Elle a donné énormément de son temps et de son énergie pour le bien du Comté, au sein du Conseil comtal et de la Compagnie d'ordonnance du Limousin et de la Marche. Pour cela, j'ai souhaité l'enoblir, avec l'accord de sa mère adoptive ici présente, Aldraien de Malemort-Carsenac, en lui accordant la seigneurie de Saint-Julien-le-Vendonais. Marie, si vous voulez bien...

De la main, la Vicomtesse appelait sa filleule à se lever et à la rejoindre, avant de se tourner de nouveau vers le Comte de Turenne.

Nous pourrons procéder quand vous le jugerez bon, Marche.
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Mahelya
Les sinoples brillaient, le sourire fendait le visage aux tâches de rousseurs. En ce jour, tout été parfait, même si l'Etincelle sentait le rose venir pigmenter ses joues dès qu'un regard se posait sur elle. Ce qui arrivait très souvent, puisque cette journée était en son honneur. Ou plutôt en le sien et celui d'Ilia le Fiancé. Mais là à cette instant, c'était surtout elle que l'on dévisageait, pour l'heure, ledit Fiancé, indisposé après ce copieux repas était parti s'étendre quelques instants dans la Chambre qui lui avait été réservée par Sindanarie... Et pouf ! Y'a plus de Fiancé ! Pourtant minuit n'avait pas encore sonnée ...
Bref...
La Flammèche se retrouvait donc seule sous les feus des projecteurs devant une foule en délire qui acclamait son nom et des fans hystériques qui lançaient leur chemise ... Comment ça non ? Bon d'accord j’exagère.... Un peu ... Juste ...
La toute Frêle dans sa jolie robe ocre avait survécu au repas - elle n'avait fait que picorer un peu de chaque plat - Et ne pouvait donc feinter d'être malade, bien que cela l'ennuyait de se retrouver seule en ce jour particulier. Aaaaaaaah pauvre petite Flamme, si tu savais, ce ne sont la que les prémices de ta solitude. Mais il faut apprendre à souffrir avant de connaître à nouveau le bonheur. Bref ceci est une autre histoire.

Pour l'instant, la Rousseur se trouvait au repas en la Vicomté des Cars, en compagnie de ses proches et de sa famille. Tout lui souriait , aucune ombre à l'horizon ne menaçait le ciel bleu au dessus de sa tête. Arnaut son tonton adoptif chéri et intrépide était même arrivé, introduit comme il le fallait pas Elric... Que de titre ... Pas sur que l’Étincelle les ai tous retenus. Mais, une chose était certaine, c'est qu'elle était ravie qu'il eut pu se libérer pour partager le merveilleux repas préparé par Gersinde... Les discussions allaient bon train surtout avec sa cousine qui pour le coup était sa seule voisine même si les sinoples ne pouvaient s'empêcher de glisser sur Aldraien et Kylian. Puis, enfin la maîtresse de maison prit la parole. Et si les joues de la Flammèche n'avaient fait que rougir depuis lors, elle devenaient à présent cramoisies. * Et Mince ! Mordel de Berde ! Ne te trompe pas, ne chute pas, ne glisse pas et surtout ... surtout ... Vérifie que tu n'as pas une tâche sur ta robe. Pas bête comme idée, ça serait vraiment ri-di-...........*
Ahhhhhhh Panique ! Panique ! Alerte rouge ! Alerte généraaaaaaaaaaale (*)
Immédiatement à la formulation de la pensée dans son esprit, les émeraudes scrutèrent le tissu satiné, avec attention et concentration. Heureusement aucune médaille de graisse à déplorer sur la vesture ni le décolleté, même le collier était parfaitement en place.
Discret soupire de soulagement.
Doucement les prunelles adulescentes vagabondèrent jusqu'à la Rousse Mère, un sourire timide * Tu as vu Maman je grandi ! j'espère que tu seras fière de moi ! *, avant de se rapprocher de Sindanarie qui venait de l'appeler.


- Je suis là, Sindanarie. Bonjour ton... euh Marche.

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(*) Merci au commissaire du film taxi
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Arnaut_de_malemort
Avant d'être Marche, il était surtout Malemort, et ne manquait pas de saluer sa famille comme il se doit. Après quelque embrassade qui lui réchauffât le coeur. Ses articulations étaient ankylosées par le poids du voyage, sans parler du vide de son estomac. Comme cet octroi, le repas qui suivrait était donc bien attendu. Déroulant ses vélins, allumant un cierge prêt de son pupitre, il se tourna vers la maitresse de maison :

- Que voila une belle cérémonie qui s'annonce. Si le héraut que je suis se doit de conserver sa neutralité, j'avoue volontiers ressentir avec grande joie la chaleur fraternelle du lieu. Je vous renouvelle mes excuses pour mon retard. Nous pouvons donc débuter quand vous le souhaiter, mais ai-je besoin de rappeler les formalités d'une allégeance ? Dans le fond ou dans la forme ?
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Sindanarie
Les salutations se poursuivant, Sindanarie fit signe à Gersinde, qui jetait discrètement un oeil dans la salle pour vérifier l'appréciation qui serait faite de son travail acharné. Le message et le regard étaient clairs : à boire et à manger, au moins un peu, pour le Héraut, avant qu'il ne rejoigne la table. Et, alors qu'elle s'éclipsait vers les cuisines, Marche prit la parole. A ses quelques mots, la Vicomtesse répondit par ceux-ci :

Votre Grandeur, vous êtes tout excusé. Les aléas des routes sont bien connus de tous ici, et nul ne saurait vous en tenir rigueur.

Nous pouvons débuter quand vous le souhaiterez, mais je vous saurai gré d'expliquer à ma jeune cousine et future vassale ce en quoi consiste une allégeance, sous tous ses aspects. Un tel engagement ne se peut prendre à la légère.
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