Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP] Cérémonie de Fin de Mandat- Juin 1460

Fredyanne
Fredy saluait les nouveaux arrivants au fur et à mesure de leur entrée ,avec une parenthèse pour son ami Estebaiy , Sa Gandeur Héloise fit son entrée très élégante comme toujours et écouta son discours .

Elle en retint sa prestance et surtout l'humour dans le don de cadeaux ,c'était très original de récompenser de la sorte ses conseillers ,ils auraient tous un souvenir .Cependant elle alla discrètement vers Este ,à la fin du discours de sa Grandeur ,lui glissa à l'oreille


Este fait quand même gaffe ,le ricin ça fait en effet courir....Heu... pas dans ce terme là mais ça purge ,vois tu ce que je veux dire ? alors pas plus de 5 hein ! !lui dit elle en riant discrètement

Elle attendit la continuation de la cérémonie en regagnant son banc
_________________

VOTEZ UFC ! Pour votre bien et celui de notre FC ! Merci !
Misselyzya
Ely assise dans un coin non loin de la sortie en écoutant le discours de la Franc-Comtesse. Comme à l'habitude des fin de mandat, un récapitulatif des 2 mois qui venait de se passer...

Regardant à l'horizon pour que la cérémonie ce termine au plus rapide et que la Gouverneur puisse retourné à ses occupation . Elle entendit la suite des choses...

_________________

Ce n'est pas parce qu'on ne se parle pas que je ne pense pas à toi... Au contraire, tu me manques bien plus que tu ne le crois....
Yarwelh
En tant que conseillère comtale sortante, Yarwelh se devait d'estre présente. Elle n'aimait pas cela, les cérémonies interminables, la foule et tout le tintouin. Mais c'était son devoir et elle le ferait jusqu'au bout.
Aussi troqua-t-elle sa chemise et ses braies habituelles pour... une chemise et des braies propres. Et aussi un peu moins ternes. Autre effort remarquable, elle avait défait sa longue tresse retenant en quasi permanence sa chevelure blonde. Elle se passa un coup de brosse avant d'ajouter une douzaine de fils d'or dans les cheveux puis... refit sa tresse! Une tresse parfaite. Au dernier moment, elle décida malgré tout de changer un peu, et enroula la dite natte en un chignon tout aussi bien fait.

Sur le chemin, elle rappela, encore une fois pour estre sure, les consignes à ses enfants. Pas de chahut pendant le discours et après la cérémonie marquant la fin du mandat, leur maman serait plus disponible et ils n'auraient plus à venir avec elle dans le grand bureau du grand castel.

Arrivée à destination, on patiente tranquillement avant le discours de la franc comtesse. Le bilan, on le connait, on y était!
Le discours fait sourire. Les récompenses encore plus. Ou pas.
Enfin une seule la fit moins rire, c'était la sienne.

Pauvre Roger. Certainement un gentil garçon, mais dont elle n'avait que faire. A Dole, elle habitait une maison, pas trop petite, mais pas immense non plus, sans domestique. Mais par choix. La Dame de Fraize et de Contréxéville ne reniait absolument pas sa noblesse mais aimait la simplicité et n'étalait pas ses titres. Les domestiques étaient donc resté en Lorraine, dans ses fiefs et les entretenaient pour elle.
Allait-elle avoir le courage de le déraciner de sa terre surement natale et de l'envoyé en Lorraine? Il fallait en discuter avec lui...

En tout cas, elle remercia Heloise Marie puis retourna à coté de ses petits amours.

_________________

Créatrice de fresques et de portraits
Piotr_alexander
Pjotr entra dans la grande salle de cérémonie. Cérémonie qu'il commençait à connaître depuis le temps qu'il était en voyage en Franche Comté. Son carrosse était parti rapidement alors qu'il entrait par la grande porte déjà ouverte. Son long mantel brillant de noirceur, sa chevelure blonde très claire et fort bien soignée donnait à son entrée une certaine sacralité. Le pas décidé quoique s'attardant çà et là afin de saluer un proche, un ami, une connaissance, il se dirigeait vers la dame qui était au centre de toutes les discussions, de tout l'intérêt journalier. Les bras croisés derrière le dos, aucun dossier sous le coude, la journée libre pour toutes les discussions et pour profiter pleinement de ce jour solennel, il se plaça à la droite de la Franc Comtesse, quoiqu'un peu en retrait, le buste relativement droit, comme à son habitude, et le regard se posant tour à tour sur les gens présents à la cérémonie. Faisant le moins de bruit possible lors de la longue allocution de ladite femme, il ne bougeait pas, la regardait, l'admirait même. Ecoutait son verbe sarcastique, la légèreté de son air, de sa voix, plongeant de temps à autre dans ses pensées, fort encline à d'autres réflexion qu'au remerciement ou contre-remerciement de chacun des conseillers. A la fin dudit discours il se tourna vers l'assemblée dont les réactions ne se firent pas attendre, et dont certaine étaient, il faut le dire, assez amusante également, et s'étonnait de la quantité de cadeaux qui avaient été remis.
_________________
Aislynn.olwen
Du haut de ses sept printemps, la jeune Aislynn se trouvait fort impressionnée dès qu'elle apercevait des jupes de taffetas, des corsets de soie ou des voilages. Elle ignorait le nom de tous ces tissus ; toutefois, ils étaient synonymes d'aisance, et elle enviait leurs propriétaires. Or, toute occasion qui promettait de réunir quelques nobliaux risquait de voir apparaître cette petite tête noire, dont la curiosité n'avait d'égal que sa hardiesse.

Aussi, voyant qu'une quantité considérable de froufrous avait pénétré cette salle, la gamine s'était rapprochée, sac de maïs en main. Il y avait des gardes, mais, apparemment, ils ne posaient de questions à personne... Elle, jeune fille, avait-elle le droit d'entrer ? Regard en plongée sur son accoutrement : "M'ouais, pensa-t-elle, ben qu'ils essaient de me retenir, pour voir!" Et puis ses petites jambes d'enchaîner un pas puis un autre, jusqu'à ce que, à son plus grand étonnement, Aislynn se retrouve à l'intérieur. La voilà qui était parvenue à entrer le plus honnêtement du monde, et sans se faire taper! Peut-être était-ce là une preuve qu'il valait mieux devenir sage? Peut-être que Neti disait vrai, et que la vertu, finalement, c'était pas si mal.

La môme se tenait donc fièrement, dos à la large porte qu'elle venait de passer. Devant elle, les nobliaux qu'elle venait voir - et ils semblaient si las, alors qu'elle était si excitée! Toutes ces couleurs, toutes ces textures, tout ce luxe! Béate, la petite souriait niaisement, à la fois curieuse, enthousiaste, impressionnée et impatiente d'en voir plus... de s'approcher. Ce qu'elle fit. Elle se faufila à travers eux qui discutaient mondainement, ne semblant pas se soucier de ce qui passait à hauteur de leurs hanches. Sans gêne aucune, elle s'avança le plus possible, gagnant le côté de la salle (parce que bon, 'fallait pas se retrouver en face de l'estrade non plus). Elle accordait peu d'attention aux visages : son regard flottait ici et là, et même, ses doigts osèrent toucher un velours qui se trouvait sur leur chemin.

La bienheureuse arrivait trop tard pour les discours, soit, elle ne souhaitait assister à aucun autre spectacle que celui de son imaginaire, et elle se plaisait admirablement à imaginer qu'elle porterait un jour ce genre de tenues. De toute façon, à quatorze printemps, elle aurait un prince, et il lui offrirait sans aucun doute des lieues de tissu! Il lui suffirait pour cela de battre des cils, comme elle voyait faire les Dames parfois. Enfin, elle se trouvait dans cet état de songe lorsque ses billes bleues se posèrent nonchalamment sur un noble blond aux vêtements noirs. Elles le fixèrent longuement, lui qui était assez proche d'elle. Puis, en fillette des rues qui ne se pose pas de question concernant la bienséance, elle offrit à l'homme de piger dans son sac de maïs.

-Z'en voulez?
Piotr_alexander
Pjotr, visiblement, s'ennuyait déjà. Les discussions allaient çà et là et son esprit se plaisait à divaguer au fil des mots, à s'enhardir de quelques remarques très personnelles sur les accoutrements des uns, sur les mots parfois ridicules des autres, et surtout sur ces conseillers extraordinaires qui n'avaient même pas eu l'intelligence de comprendre que la Franc Comtesse leur faisait un cadeau. Quelle tristesse se disait-il, que d'être dirigé par des gens ainsi faits. Son esprit décida de se défaire de ces viles considérations, et se posa sur les dorures qui ornaient les angles des murs de la belle pièce. Lorsque ses yeux s'en défirent, il les posa sur la porte d'entrée. Les gardes somnolaient à moitié au dehors, et une petite tête surgit d'entre les portes et se perdit dans la foule béante. Il s'en défit puis se retourna vers la comtesse. Alors, la petite tête brune ressurgit devant lui. Feignant un bon en la voyant si vite arrivée, il a l'impression d'être envoûté par le regard de la petite. Regard doux comme celui d'un écureuil trempé par la pluie. Il lève un sourcil, étonné, puis s'apprête à lui parler mais s'arrête et manque de fondre devant la douceur de la jeune demoiselle.

Je vous remercie... mais je n'ai pas faim... Que faites-vous seule ici, jeune fille ?
_________________
Heloise
Héloïse observait tout le monde qui le souhaitait allant chercher son cadeau comtale. Une fois la ronde fini. En tout cas de ceux ayant le bon gout de se bouger les fesses, la brune alla prendre place à côté de la blonde.

Elle lui adressa un sourire puis regarda tout le monde.


- Je vous interrompts un instant pour moi aussi vous remercier, je n'aurais pas l'audace de le faire au nom de mes collègues n'ayant pas demander leur accord. Malgré tout ce que l'on peut dire sur ce mandat et sur vous en particulier : magouille, favoritisme et j'en passe. Je crois qu'il est indéniable que vous avez été une franc-comtesse très active. En aucun cas vous avez été une franc-comtesse silencieuse ou absente contrairement aux craintes de départ de certains.
Il est vrai que parfois le débat était trop envenimé avant vos interventions mais qui peut se targuer d'avoir toujours agis parfaitement ? Pas même celui qui se prend pour le meilleur des meilleurs.

Cependant, je sais que vous allez avoir besoin de repos après ce difficile mandat. C'est pourquoi une jument du meilleur élevage de pur-sang arabe vous attend à la sortie prête à vous enlever aussi loin que vous le souhaitez. Une saccoche accrochée à elle contient le minimum vital afin de survivre le temps de faire parvenir vos malles une fois la destination trouvé. Je vous aurais bien pris un franc-comtois mais j'eu peur que la lourdesse de ces cheveux dit de trait ne soit pas plutôt un frein.


Héloïse adressa un grand sourire à son homonyme blonde et amie, puis elle la salua d'une révérence appuyé comme elle savait fort bien le faire, le pied gauche derrière le droit face contre terre, le genoux gauche plié. Les mains tenant sa robe à hauteur convenable pour ne pas découvrir ses pieds, fléchissement des genoux tandis que les mains maintiennent la robe en position pour éviter qu'elle ne s'étale par terre.

Elle se redressa ensuite et après un ultime sourire retourna s'effacer dans la masse de personne présente.

_________________
Enguerrand.
C'était quoi aujourd'hui ? Le petit bout venait de se réveiller encore les yeux dans son oreiller. S’apprêtant, manger un bout le matin dans leur petite maison puis regardant sa maman terminer de s’apprêter hésitant sur sa coiffure. Il ne comprenait pas fort bien ce qui faisait la différence mais assis sur un petit tabouret attendait sagement sans mot dire mais osa un

Tu es jolie maman ainsi.

Bah et puis quoi, maman c'était la plus belle de toute façon avec des jolies nattes ou pas et pis c'est tout. ils se mirent en route, lui veillant sur sa petite soeur qui gazouillait alors que maman faisait les recommandations de mises. Il ne comprit pas fort bien mais çà semblait important et un truc de grand. Le genre de choses où on peut pas jouer, pas bouger pas parler, un calvaire en soi ce qui fit tourner la mine d'Enguerrand à impassible voir morne. Un sourire, des petits "bojour" de sa petite voie fluette pour saluer quand on le regardait fallait être poli puis il attendit patiemment prenant sa petite soeur dans la main, deux petits bout pas plus haut que trois pommes. L'attente, le looong discours, tien elle parlait de maman et d'un Roger...

"C'est qui lui ? C'était qui ce Roger, pas un grand monsieur de plus à la maison à çà non. maman pleurait déjà assez"

Maman revint puis Enguerrand la regarda fronçant les sourcils voulant faire comme les grand bombant le torse puis parla d'une voie nette mais assez basse juste pour sa maman


Ze veut pas un monsieur à la maison, y...y ..y sera pas encore gentil...

Une mine fachée qui se radoucit aussitôt regardant sa mère de ses deux grands yeux brun tendre plus embêté qu'autre chose et tracassé ressentant bien que l'idée ne plaisait pas à sa maman à voir sa tête
Jerone
Etant donné l'étonnante lenteur de l'hérauldrie, malgré la présence de Julie, la cérémonie etait un poil en pause, et Héloïse intervenant pour elle aussi faire un cadeau à Héloïse-Marie. Le Porte-Parole, peu avare de bétise en tout genre, revint sur le devant de l'estrade un chapeau de paille à la main.

Ce chapeau de paille symbole de la ténacité de Jerone, sans le ruban rouge toute fois. Il arriva derriere la comtesse et lui posa sur la tete.


Tiens, le chapeau de la tenacité, faire par mes soins. Il fallait etre tenace et lors de ce mandat, tenir face à des anciens qui souvent restent profondément ancrés sur leurs bases.

Cela ressemble à un simple chapeau de paille mais tu peux constater qu'il est un peu plus lourd et avec, ta tete est protégée.

Jerone alla ensuite s'assoir sur le bord de l'estrade au cas où des amis voulait lui taper la causette.
_________________
Jerone Dellavandé

Ex-Adjudant de Luxeuil
Ex-Lieutenant de Luxeuil
Ex-Major de la Prévoté
Maistrechon
En retard le Chon ? Non ! Il était arrivé quand tout le monde, se fondant à la foule des conseillers, lançant un bonjour par-ci et un mbfvvr par-çà, quand il n'était pas certain de bien connaitre.

Et puis était venu le temps des allocutions. Rappel. Bilan. Capitaine. Commerce. Jerone parlait surement très bien, mais lui manquait de sommeil, et de grands morceaux du bilan, donc.

Hélo avait suivi, avec un petit mot pour chacun. Pour l'amitié qu'il avait pour elle, il s'était efforcé de suivre. C'était du noir et blanc, avec un son 8-bits, chose qui décrivait le mieux l'état de ses perceptions, même s'il aurait été incapable de dire à quoi servaient ces 7 superflues.

Les conseillers y passaient, les uns après les autres, et pour chacun elle avait aussi un petit cadeau bien senti. Arrivé à son tour, il grommela quand elle révèla qu'il n'était pas le Thésée qu'un maire se devait d'être dans le château, mais cette humeur s'effaça vite ensuite. Des vêtements. Une tenue complète ! C'était incroyable, on ne lui avait jamais offert ça ! Et même une bague ! Et des bals !

Des bals ? Il avait déjà beaucoup trop refusé de choses, il ne savait pas comment il pourrait encore éviter les bals. Certes, il n'avait pas vraiment d'idée de ce à quoi ressemblaient des "bals" pour la Comtesse. Ca ne ressemblait surement pas à ses souvenirs de village, où on ramassait jusqu'aux enfants souls comme des cochons, et où les hommes se bagarraient à la fin, sans raison autre que le goût du défi.

Bon, il admettait qu'il ignorait ce qu'était un bal, comme il ignorait presque tout de la danse. Eh bien, c'était une nouvelle occasion d'apprendre quelque chose.



Et puisque personne ne se gênait, il alla à son tour donner un petit mot à sa simple administrée, entamant par une petite salutation bien de Vesoul :

Salut les blonds !

Je remercie Sa Jesté des Gallinacées pour ce formidable présent ! Je te promets d'en faire bon usage, et ceci, je le jure sur mon prochain programme !
Et puisque l'heure est aux cadeaux, je t'offre une remise de 25 écus sur ta promesse de don à la mairie qui doit être en retard, à l'heure qu'il est. Je te fais même grâce des intérêts, allez.


Bon, il avait radicalement piétiné le protocole ; il attendit un instant qu'elle répondît en jetant des regards alentours, préparant une retraite précipitée devant une armée de majordomes outrés, cherchant comment lui, le gaillard en vert aux cheveux blonds, pourrait disparaître dans cette foule.

Lorsqu'il comprit que c'était peine perdue, il s'arma d'un sourire benêt, espérant que personne ne se donnerait la peine de faire faire des reproches à un hurluberlu de cette trempe.


Tout ceci, il ne le fit pas, il s'était simplement laissé aller à son imagination. Il était resté debout, peut-être même s'était-il endormi un instant. Il attendit que son tour vînt d'adresser une parole de remerciement, choisissant des mots plus seyants pour cette assemblée.

_________________
Chon, fabuliste trobador
Heloise_marie
La jeune Comtesse souriait, contente de voir quelques réactions ci et là, et faisant les gros yeux à Kran qui venait de gâcher la surprise du gâteau géant dans lequel étaient cachés des danseurs comtois. Bah quoi? On peut rêver nan? Elle sourit à son connétable, contente de que le cadeau lui plaise et certaine qu'il en ferait un bon usage à l'avenir.

Ce fut un honneur pour moi aussi de travailler avec vous, connétable. Lui répondit-elle tandis qu'une tête blonde vêtue d'une cape noir qu'elle n'avait pas vu arriver non loin d'elle se déplaçait pour se rendre un peu plus loin. Léger haussement des épaules contraint, un peu de trouble dans le regard et de défaillance dans les gestes, puis elle se reprend calmant les battements de son coeur qui éveillaient en elle la panique des événements à suivre. La jeune fille sourit à Flory en la voyant regarder son cadeau ainsi que retenir quelques fou-rires, vit deux trois conseillers entrer en s'en fichant totalement de leur présent, chose qui la contrarie quelque peu, mais elle n'en démontre rien, sourit à Yarwelh avec un clin d’œil posé, puis Héloise vint vers elle pour lui énoncer son cadeau.

Les battements de son cœur reprirent de plus belle alors que la porte s'ouvrait devant l'échappatoire certaine. La brune avait donc retenu ce qu'elle lui avait expliqué. Elle lui offre un sourire gratifiant et amical. Tout commençait à se mettre en place et l'issue de la cérémonie s'approchait.
Je te remercie, Héloïse. Pour ton présent et pour ta mémoire...

Petit clin d'oeil, quand soudain, elle se retrouve avec un chapeau de paille sur la tête. Intriguée, elle se tourne vers le responsable et sourit de toutes ses dents en voyant Jerone, lui expliquer la symbolique de ce chapeau. Touchée, elle porte sa main à son coeur .
Merci, Jerone, ça me touche énormément. J'espère m'en montrer digne.

Ensuite, la jeune fille passa à autre chose.

Bien, puisque pas mal de monde est déjà, le parlement et moi-même avons décidé de remettre à feue Blanca, à titre posthume la médaille du mérite.



Pour son implication, sa présence, ses idées, sa volonté de changer les choses et d'en faire quelque chose de mieux. Blanca, tu as été quelqu'un de grand, quelqu'un de bien pour la Franche Comté et tu vas manquer à beaucoup de monde. Mais plus encore, tes idées et ton esprit vont manquer à la Franche Comté.

Si quelqu'un de la famille est présent, je l'invite à venir jusqu'ici.
..

    _________________
    Silanie


    La jeune femme était en Franche Comté, pour beaucoup de raison, mais la première, elle voulait découvrir, connaitre, apprendre. Et quoi de mieux qu'une cérémonie pour découvrir les coutumes? Elle s'était sagement apprêter, revêtant une robe sobre, de sable et d'or, couleurs de sa famille. Elle avait orné son cou d'un petit médaillon aux couleurs de ses terres. Une fois prête, elle avait donc, prenant renseignement par ci par là, rejoins les lieux de la cérémonie. Ignorant si elle était en droit d'y être, elle préféra se faire discrète. Elle alla donc dans un coin pour suivre l’événement, s'amusant intérieurement à comparer les coutumes.

    _________________
    Jerome
    Jerome, ne savait que penser du présent fait par la Franc comtesse, un livre : "comment charmer les femmes en 230 leçons" ...

    Etant veuf, je suis pourtant un des plus beaux partis de FC ... cela devrait suffire non ?
    _________________
    Jerome du Val d'Haine
    Vicomte de Montbarrey et de Laviron
    Baron d'Ornans
    Seigneur de Roches-lès-Blamont
    Juge de FC

    Confucius
    Une fois n'est pas coutume, Confucius se rendit au banquet de fin de mandat comtal. Toute cette hypocrisie latente lui donnait la nausée, voilà que les gens faisaient amis-amis alors qu'ils avaient passé la plupart de leur mandat à se manger le visage. Malgré tout, Confucius appréciait ces gens, cela le rendait juste malheureux de voir que la politique faisait le plus souvent ressortir les plus mauvais côtés de ses camarades.

    Se promenant un peu parmi la foule, il alla saluer les têtes qu'il connaissait avant de se diriger vers les tonneaux en perce qui étancheraient sa soif en ce mois chaud de Juin. Alors qu'il entamait quelque discussion, la Franc-Comtesse sortante se mit à discourir et le silence se fut. Voilà qu'on lui décernait un entretien à barbe, lui qui n'en avait pas. Un cadeau peut être humoristique mais l'intention était là... La remerciant, il s'en retourna coffret-sous-le bras jusqu'au buffet où il attendit de croiser rencontrerait surement d'autres personnes.

    _________________
    Aislynn.olwen
    Si certaines personnes n'avaient aucun style pour s'adresser aux enfants, d'autres savaient y faire, et l'homme en noir était certainement de ceux qui, par de simples mimiques, parvenaient à déjouer la méfiance des mômes de rues. Le blond arracha donc un sourire à cet ange aux cornes limées. Si Aislynn n'était en rien un exemple de douceur, elle avait vite appris à se servir de ses grands yeux et de son apparente innocence pour charmer les nobles gens. Rappelons que la petite n'avait qu'une idée en tête, c'est-à-dire accéder à ce mode de vie, à cette classe sociale. Refusez quelque chose à un enfant et il fera en sorte de l'obtenir en vous contournant - c'est ce que la môme s'efforçait de faire : déjouer le destin qui avait fait d'elle un rat puant, et devenir, coûte que coûte, telle que tous ces exemples de beauté qu'il lui était donné de voir. Peut-être qu'elle ne mesurait pas l'enjeu dans son ensemble - car la noblesse, parfois, n'avait rien de rose -, mais elle n'était qu'une enfant, avec des rêves, et beaucoup!

    La fillette adressa donc un bref sourire à cet homme, avant de plonger la menotte dans son sac de maïs et d'en ressortir une relativement grosse poignée, qu'elle enfourna. Tandis qu'il devait déjà penser qu'elle évitait sa question, elle s'efforçait de trouver la réponse. Cet excès de gourmandise n'était rien d'autre qu'une parfaite excuse pour prendre tout le temps d'inventer quelque chose. Et ses yeux ne quittaient pas le visage masculin... curiosité, effronterie? De loin, cela devait contraster de les voir tous deux : lui blond et richement vêtu de noir ; elle brune et pauvrement couverte de haillons couleur terre. Enfin, la petite chercha cette fameuse réponse, balayant la salle du regard dans l'espoir d'y trouver un indice. C'est qu'elle-même s'expliquait assez mal l'absence de Neti, qui normalement l'accompagnait partout. Quoique, jamais Neti n'aurait mis les pieds dans cet endroit. Elle était donc seule, oui, mais comment l'expliquer? Et puis, devait-elle vraiment l'avouer, ou valait-il mieux mentir? Peut-être que ce nobliaux était un garde déguisé, et qu'il la traiterait comme une misérable s'il découvrait qu'elle était orpheline, et qu'il l'enverrait en geôle, et qu'elle dormirait avec les rats, et même, qu'on la battrait! Oh là, l'imagination!

    'Fallait arrêter ça tout de suite, les scénarios-catastrophes. Oui, bonne résolution, mais un autre élément vint la perturber, et non le moindre ! C'est qu'en cherchant la réponse des yeux, Aislynn avait finalement accordé un peu d'attention aux visages des gens présents, et que le visage, qu'elle n'avait d'abord pas vu puisqu'il était caché par l'homme en noir, se trouvait directement sur l'estrade, et tout près d'elle. Oui, ce visage, qu'elle aurait reconnu parmi des milliers d'autres et qui l'avait profondément marquée déjà, lui fournit la réponse.

    -Mais je n'suis pas seule, m'sieur, prétendit-elle. Je suis venue avec elle, dit-elle en pointant Héloise Marie du doigt.

    Et c'est qu'elle était bien fière de son mensonge, la môme, sûre qu'il allait fonctionner. L'ennui, c'est qu'elle ne connaissait rien de la Comtesse : ni son titre, ni la raison de sa présence à cet événement, ni même son prénom. Elle espérait donc que le riche blond ne pose plus beaucoup de questions. En fait, elle avait reconnu cette Dame qui, au marché, l'avait à la fois sauvée et apeurée, et lui avait fait vivre beaucoup d'émotions. Depuis leur rencontre, elle avait beaucoup repensé à elle... (Aislynn avait aussi beaucoup entendu parler d'une Héloise Marie de Sparte qui était Franc Comtesse, mais comment aurait-elle pu établir le lien qui unirait, dans son esprit, ces deux nobles femmes?) Aussi, dans un excès d'assurance, la gamine poussa un peu plus loin ses menteries :

    -Même que c'est ma maman que vous voyez là, m'sieur !

    'Restait plus qu'à espérer que la blonde Dame en question la sauve une nouvelle fois, s'il advenait que le mensonge ne plaise pas à Monsieur...
    See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
    Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
    Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)