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[RP] Cérémonie de Fin de Mandat- Juin 1460

Fredyanne
Que de monde ,pensait Fredy ,elle suivait la cérémonie tout en se délectant d'un délicieux vin blanc qu'elle affectionnait de temps à autre .

Cependant elle eut un gros moment d'émotion lorsque l'ex Franc-Comtesse attribua à sa feue amie Blanca une médaille à titre posthume .Comme elle lui manquait ,elle ne s'était toujours pas remise de sa perte car elles avaient été très proches et pensait à Raoul et Lupin qui devaient se sentir bien seuls sans elle qui avait tant donné à la FC .Elle remerçia intérieurement la Franc-Comtesse et son Conseil .d'avoir penser à son amie .

Fredy saluait les personnes qui arrivaient ,mais étaient dans ses souvenirs ,il fallait qu'elle se remue pour être présente et continuer à voir les personnes ,dont des enfants qu'elle connaissaient ou pas .

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VOTEZ UFC ! Pour votre bien et celui de notre FC ! Merci !
Hades29
hades était à l'écoute du disciurs de la Franc contesse.. quand elle parla de Blanca... une personne qui était respecter.. et qu'hades estimait.. il pensa a elle un instant... et attendait la suite de la céromonie...
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Piotr_alexander
Pjotr attendait sa réponse. Voyait la petite fille engloutir une poignée de maïs et se dit qu'elle était bien goulue pour son âge. Il ne parvenait pas à fixer une personnalité, une histoire, un caractère à ce visage à la fois tendre et impénétrable. Les grands yeux de la petite, posés sur les siens comme attachés à ceux-ci, le mettaient mal à l'aise. Ne sachant vraiment comment l'on devait agir avec les enfants, il se sentait maladroit. Il voulait bien faire, bien se comporter, mais le contexte ne s'y prêtait pas, et l'aplomb de la demoiselle lui rendait la tâche difficile. A croire qu'elle y prenait un malin plaisir. Il se dit que tenter de la sonder ne pouvait être une chose acceptable. Quand bien même les haillons de la fillette ne pouvait le freiner dans aucune de ses volontés, il voulait agir justement.
Le temps que la petite répondit, il s'accroupit doucement, disparaissant de l'horizon des têtes fort bien coiffées de ce troupeau de riches. Se mettant à la hauteur de la jeune fille, c'est en haussant les sourcils qu'il montra son intérêt pour la réponse de la petite. Le front un peu plissé, le regard plein de bonne volonté il s'apprêta à entendre ladite réponse.

Mais quelle surprise.
Laréponse de la jeune fille semblait fort peu attendue de l'homme. Ainsi donc Heloise Marie, la femme qui était au centre de tous ses intérêts, qui était la raison de toutes ses pensées, de toutes ses activités n'était pas venue seule. Qui plus est, elle était accompagnée d'une petite fille mal vêtue. Bredouillant quelque peu il tenta.

Co...comment cela tu es venue avec elle ? Il montra alors la Comtesse sur l'estrade. Clignant plusieurs fois des yeux, ayant du mal à comprendre, un peu paumé dans ses pensées. Il se décomposa alors littéralement lorsqu'elle ajouta qu'elle était sa fille. Après quelques instants un peu perturbant il reprit ses esprits.

Je ne peux pas y croire... Allons, cette dame est fort bien connue de ma personne, n'a aucune descendance, et quand bien même elle en avait une, et quand bien même c'était vous, vous ne seriez pas ainsi vêtue. Il reprit alors. Je ne supporte pas le mensonge jeune fille. Savez-vous au moins de qui vous parlez ? Dit-il, les sourcils froncés, la mine très sérieuse, le visage fermé. Et espérant par dessus tout de n'avoir pas à apprendre une nouvelle fort décevante ou ennuyante.
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Heloise_marie
Personne ne vint pour la médaille. La jeune fille la glissa dans sa poche, actant qu'elle l'enverrait à un des représentants de la famille de Blanca, avec certainement quelques fleurs. Puis, vint le tour des anoblissements... Des? Non. Un seul. La patente lui parvint dans les mains par un valet essoufflé et bien trop en retard! Ses demandes avaient été refusées toutes deux. La jeune fille regarde le papier un moment, puis relève les yeux vers la salle.

Citation:


Peuple du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ,


Nous, Erine de Sparte-Riddermark,Princesse de Namur et de Mulhouse, Marquise de Salins-les-Bains, Comtesse de Sarrewerden, Comtesse-Régente de Cordonnet, Vicomtesse de Saulx, Baronne d'Hérimoncourt & de Valdoie, Dame de Mélisey, Maréchale d'Armes Impériale,

A toutes et tous que la présente annonce liront ou entendront,
A Héloise Marie de Sparte, Franc-comtesse sortante,
Au peuple de Franche Comté,

Salut.

Actons le non-aboutissement de la procédure d'élévation de la seigneuries de mérite à Kran d'Ormerach et de l'octroie d'une seigneurie au mérite de Héloise du Val d'Haine , leurs mérites ayant été jugés insuffisants à cette date, en vertu des statuts nobiliaires impériaux ;

Actons ce jour l'octroie d'une vicomté de retraite, comme les lois l'y autorisent, à Héloise Marie de Sparte (IG: Heloise_Marie ), qui devient Vicomtesse du Lure & portera « D'azur au soleil d'or », soit, après le dessin :




Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel.


Faict à Aachen, le 3 juin 1460.

Pour l'Empereur,
Pour le Roy,

S.A.I. Erine de Sparte-Riddermark,
Maréchale d'Armes Impériale.



Bien, reprit-elle d'une voix claire. Il n'y aura donc aucun... Pardon. Il n'y aura pas d'anoblissement ce mandat-ci, je vais moi me retirer sur le Vicomté de Lure, à l'aide de ce magnifique présent de Héloise. Merci, Héloise.

Profitez tous des festivités, du banquet et des boissons et surtout, de vos cadeaux. Ce fut un réel plai...enfin, ce fut très chouette de travailler avec vous tous, merci.


Elle resta fixe un moment, puis inclina son visage pour les saluer, bien consciente d'être toujours au centre de l'intérêt de tous, elle descend les marches de l'estrade, passe à côté de Pjotr en pleine discussion avec une petite fille et s'arrête subitement, reconnaissant la petite du marché, mais peu encline à bavarder avec son fiancé, elle tourna les talons pour se diriger vers la porte. Cruel pensez-vous? Mmmmh non. Elle devait remettre cette patente en lieu sûr. Elle devait remettre cet écusson à quelqu'un. Quelqu'un qui méritait bien plus qu'un blason, bien plus qu'une couronne, bien plus qu'une étoile. Mais qui devrait se contenter de cette dernière.

L'Etoile des Sparte. Volant soleil, parcourant ciel d'Azur, et glissant sur la bizarrerie de sa vie.

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Jerone
Les annoblissements, enfin les refus d'annoblissement, furent enoncés. Le Major, futur retraité se releva afin de gratifier les comtois d'une dernière pitrerie. En effet il fit un tres beau salto arrière pour descendre de l'estrade et se meler à la foule surment pour la derniere fois, sauf si on le force à revenir. Alors qu'il se faufillait dans la foule son chapeau sur la tete saluant tous les comtois il parlait.

A plus les comtois, apres 6 petites années de service, je vais prendre ma retraite, tenez bon, la FC n'est pas encore morte.

Le nostalgique militaire, Ex-presque tout à l'armée et à la prévoté, allait prendre une retraite bien méritée, 9 médailles orneront sa biblothèque, une bonne vingtaine d'uniforme seront pendus dans une pieces spéciale, un page se tourne, Jerone le Militaire laisse sa place à Jerone le père de famille.
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Jerone Dellavandé

Ex-Adjudant de Luxeuil
Ex-Lieutenant de Luxeuil
Ex-Major de la Prévoté
Heloise
Héloïse ne put retenir un sourire en voyant que Jerone l'avait imité. Elle mit une main devant sa bouche et se retint de rire quand elle le vit plaqué un chapeau sur la tête d'Héloïse Marie qui ne comprenait pas ce qui se passait.

Puis un coursier arriva, la jeune fille fixa Héloïse Marie, on eut dit que tout ne se passait pas comme elle le souhaitait. Elle écouta la lecture de la lettre et déglutit... Oh... Il faut bien être franc qu'effectivement elle se doutait que Héloïse Marie eut fait une demande pour elle, mais elle n'osait pas vraiment y croire. C'était peut-être mieux qu'elle n'est pas cru du coup. Cependant la jeune femme se demanda ce qu'ils entendaient par "mérites jugés insuffisants à cette date, en vertu des statuts nobiliaires impériaux". Elle repensa à ces 6 derniers mois passés en Franche-Comté a plus compté son temps pour cette terre que pour elle, à se battre au parlement en affirmant qu'on travaillait pour la FC et non un titre, des remerciements. Plus loin les souvenirs refinrent de son père qui se plaignait chaque soir auprès d'elle de sa mère qui parlait divorce, de lui qui allait se retrouver roturier, sans terre et qui le refusait "après tout ce qu'il avait fait". Plus les souvenirs lointains ressurgissaient, plus elle palissait. Non il n'était pas question qu'elle se met à penser ainsi. Elle n'avait jamais parlé de son ressentit à son père sur ce sujet, mais il était hors de question que l'on pense qu'elle n'attendait que cela.

Elle ne travaillait pas pour les remerciements, elle travaillait pour la Franche-Comté et ses habitants, mais il y avait de quoi en pas comprendre cette phrase qui résumaient ses trois derniers mandats en six mois de paresse et d'inaction quand elle avait du se battre contre l'absence de mouvement de son propre père, alors qu'elle avait été une porte-parole active, alors qu'elle n'avait pas faillit à sa tâche de procureur. Elle resta plantée la, son dos en place, ses yeux fixant Héloïse Marie, elle la salua d'un hochement de tête quand elle la remercia du cadeau, mais le sourire ne percait pas. Elle n'avait pas le coeur d'étirer ses lèvres d'un rictus qui était plus une action sociale positive qu'autre chose. En tout cas si elle l'eut fait en cet instant ca ne serait pas venu du coeur non. Elle la regarda partir, puis tournant les talons fit de même. Elle n'avait qu'une envie, s'enfermer dans son bureau de Dole loin de cette foule, loin de cette agitation et laisser parler la fatigue qu'elle avait accumulé.

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Kran
La cérémonie avançait, les petites formalités, tout ça, tout ça ... Puis la patente fût donnée dans les mains de la Franc Comtesse sortante. Krän fût étonné d'entendre son nom, à vrai dire il ne s'attendait pas vraiment à voir son nom cité pour les anoblissements. Visiblement, les 2 demandes faites par la Franc Comtesse avaient été refusées en hauts lieu. Pour sa part, cela ne lui faisait rien du tout, en effet, il ne travaillait pas dans ce but. Cela étant dit, il fût touché de l'intention de la Franc Comtesse, la meilleure satisfaction qu'on puisse lui faire fût qu'on soit satisfait du travail qu'il avait accomplit. A présent, il attendait que permission soit faite de manger et boire pour fêster la cérémonie comme il se doit.
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Maistrechon
Elle s'échappait, et leur laissait à peine le temps de la remercier.

Chon se fraya un passage au milieu des convives, et saisit par la manche sa Comtesse d'amie, la retenant avec douceur.


" Je ne te retiens pas longtemps, je veux juste te dire merci, pour ce mandat, pour avoir été la plus cinglée mais la plus ... réelle, et parmi les plus méritantes des Comtesses que j'ai connues. Et merci pour la tenue, je m'efforcerai de la mériter au mieux ! "

En relâchant sa manche, il se pencha pour lui faire un petit baiser sur la joue, puis ajouta :

" Bonne route ! "

Il se retourna, cherchant du regard des vivres à engloutir, et des convives avec qui il se plairait à les partager.
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Chon, fabuliste trobador
Loulou
Un peu plus loin à son habitude, Loulou suivait la cérémonie, elle en avait habitude maintenant et ne se mêlait pas vraiment de tout cela. Elle préférait de loin faire acte de présence tout en prenant se moment pour penser à son travail.
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Yarwelh
Pauvre petit père.
A peine 5 ans et déjà obligé de veiller deux personnes. Oh bien sur sa mère n'était pas aussi sans défense qu'il le pensait, mais elle ne pouvait nier que quelqu'un se préoccupant d'elle lui faisait un bien fou.
La petite soeur, elle aussi avait une autre défense en plus de son frère. Sa mère, qui veillait elle, sur ses deux petits.
En tout cas, mesme si elle trouvait cela adorable, elle regrettait que son trop jeune fils endossa ce rosle.
Et elle regrettait encore plus le fait qu'il détesta son père. Oh bien sur, elle le comprenait. Mais elle ne pouvait que déplorer que les deux hommes qu'elle aimait ne s'entendent pas, mesme après la mort.
Lui ne voyait qu'un homme absent qui lors d'un unique passage avait rendu encore plus triste sa mère là où elle voyait la chance d'avoir pu lui dire au revoir, la chance de l'avoir revu, ne serait-ce qu'une dernière fois.

Alors une nouvelle fois, voir un homme arriver chez eux risquait de le perturber encore plus.
Yarwelh se baissa à la hauteur de son petit bout d'amour et le regarda bien en face.


Mon coeur. Ne t'inquiète pas. Cet homme ne me fera pas de mal. Il sera là pour m'aider à la maison.
Tu sais, comme Jacquemin et les autres dans la grande maison.


La famille, enfin les 2 vu que la petite soeur n'était pas née, et tout juste conçue, avait en effet passé quelques mois dans le castel de Fraize avant de partir pour la Franche Comté. Et la Dame du fief y avait des domestiques la bas.

Ne t'inquiètes pas, il n'y aura plus d'homme dans ma vie. Je n'aimerai plus comme j'ai aimé ton père. Maintenant, tu es l'unique petit homme de ma vie.
Et de le prendre dans les bras.
Et la petite soeur, jalouse, de se coller aux braies de sa mère.

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Créatrice de fresques et de portraits
Enguerrand.
Sa mère lui expliquât qu'il l'aiderait à la maison çà le rassura un peu, un tout petit peu. Le seul hic arriva quand ce fut Jacquemin...quoi lui ? Ce grand machin. A non, il lui faisait peur

Peut pas aller au sateau aussi lui ? Tu cuisines bien pis pis, un bon monsieur qui vend la viande à Dôle. Pis...

Et pis un monsieur en savait pas faire les choses comme çà maman, il urait pus en rajouter des tas se prenant dans un monologue long ou comme toujours l 'adulte finirait par ne pas l'écouté. Mais aidé maman à quoi ?
Il fit la mine boudeuse fronçant les sourcils en regardant sa maman dont les paroles qui suivirent le rassurèrent. Il se laissa prendre dans les bras, entourant le coup de sa mère et l'étreignant fort plongeant sa tête contre son coup


Je t'aime maman

Lui dit il avait de lui faire un gros bisous sur la joue tout collant puis de rigolé en voyant Alienor qui collait aux braies

Et toi aussi pot colle

Puis de rigoler en voyant sa mine renfrogner, un petit rire tout carillonnant et doux, souriant un peu rassurer mais pas tout à fait, il l'aurait à l'oeil ce Norbert, Herbert, Jeanbert, ou machin truc..
Yarwelh
Yarwelh pensait elle aussi à l'envoyer au castel, mais sa décision n'était pas aussi nette que celle de son fils. Et celui-ci était trop petit et pas assez concerné à ses yeux pour qu'ils en discutent ensemble. Enfin si, il était concerné, mais c'était à elle de décider.
Au moins, les compliments qu'il lui faisait la fit sourire. Gratifiant ou parti prit et intéressé?
En tout cas, il apprécia visiblement le caslin. Elle aussi appréciait et la fin du mandat annonçait une nouvelle ère, de nouvelles conditions de vie. Moins de responsabilité, donc plus de temps libre et donc plus de temps passé avec ses amours.

Une petite voix sorti de la teste agréablement enfouie dans son cou. Les plus beaux mots qu'une mère, mais aussi que toutes les femmes, peut s'entendre dire, ceux qui réchauffent le cœur.
Un baiser tout mouillé s'ensuivit et son rire cristallin et enjoleur.


Et toi aussi pot colle

Pot de colle? Maintenant, il appelait sa sœur ainsi? La pauvre.
Yarwelh caressa la teste de son fils avant de se baisser et de le poser au sol. Elle ne le lascha pas pour autant, prenant au contraire sa petite Aliénor dans les bras aussi. Et de profiter d'un caslin bien mérité à trois parmi la foule.

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Créatrice de fresques et de portraits
Aislynn.olwen
Savez-vous au moins de qui vous parlez ?

Et la petite de hocher la tête en ajoutant un "mh mh" convaincu, bien déterminée qu'elle était à ne pas abandonner son mensonge alors qu'il avait toujours des chances de réussir. Ou pas. Il ne pouvait pas y croire, il voyait bien qu'elle n'était qu'un raton mal vêtu, et puis il connaissait bien cette Dame. Encore une chance qu'il n'ait pas posé plus de questions. Soit. Deux options s'offraient à notre môme : d'un, abandonner son p'tit jeu et se fondre en excuses; de deux, renchérir. Hmm, choix difficile imposant réflexion... sauf pour une gamine. Et l'Aislynn de rétorquer :

-Mhf, mais bien sûr que j'sais d'qui j'parle, pour qui vous m'prenez dites ? Et puisque j'vous dis qu'elle est ma maman! Vous d'vez être aveugle sans même le savoir, m'sieur : seul un aveugle pourrait ignorer la ressemblance entre elle et moi.

La fillette prit la pose, espérant que l'homme reconnaisse qu'au-delà la couleur des cheveux, les vêtements, le statut social et les dizaines d'autres différences, il y avait quand même un semblant de presque-ressemblance entre elle-même et la Blonde. Suffisait d'un peu d'imagination quoi!

-Et puis parlons d'vous, d'abord, hein. J'vous retourne la question, m'sieur : que savez-vous d'elle que personne ne sait ? Non, en fait, si vous saviez de qui vous parlez, comme vous dites, ben vous sauriez qu'cette blonde a une fille, et qu'vous l'avez devant vous. C'est pas tout, les vêtements, et moi c'est pas de ma faute non plus si j'suis qu'une gamine qui les use vite, ses vêtements.


Elle se donnait des airs vexés, mais au fond, elle stressait à mort d'être démasquée, et plus en mentait, plus elle angoissait. Et aussi, un tout petit peu, elle regrettait d'avoir menti à cet homme : il s'était agenouillé devant elle, l'avait regardée très longuement dans les yeux, s'était montré doux, gentil... Ouais, et puis, pour un adulte, il était relativement attachant, 'fallait l'avouer! D'ailleurs, ce constat déstabilisa Aislynn, qui se demanda si finalement elle souhaitait lui mentir ou pas. Quoiqu'il était trop tard, en fait. Mais ne souhaitant plus s'enfoncer dans ses histoires, elle trouva un moyen de clore le sujet :

-De toute façon, c'est pas grave que vous soyez ignorant de sa progéniture, parce qu'on est jamais trop vieux pour apprendre. Elle sourit aimablement. Allons, 'vous en faites pas, j'lui dirai rien de vos doutes à mon sujet.

Elle tourna la tête, à la recherche d'elle, qui venait de quitter l'estrade. Peu ou pas attentive à la réaction du blond, elle la voyait s'éloigner et gagner la sortie à grandes enjambées. Que faire ? La rattraper ? Aislynn était fort curieuse d'en savoir plus sur cette femme, et puis, si la blonde quittait la salle, elle-même était cuite, et son mensonge avec.

-Oh, m'sieur !
dit-elle d'un ton pressé à l'homme, il faut vite que j'aille heu... visiter le buffet, oui ! Non, je veux dire : je dois aller saluer notre bon Maire Polinois! Enfin, tout ça avant que ma... avant que mère, et ce terme sonnait encore faux à ses propres oreilles, ne m'demande d'embarquer dans l'coche!

Elle tira plus ou moins une révérence à son noble interlocuteur, pressée d'en finir avec ces menteries. Franchement, quelle idée! Elle se souvenait à peine de la raison qui l'avait encouragée à prononcer le premier mensonge. Enfin, une révérence et puis zou, l'Aislynn de se faufiler entre les convives, de rapidement saluer Confucius et d'enfourner un fruit juteux. Grâce à Chon, elle put rejoindre la Comtesse, et s'emparer de sa main sans un mot. L'effrontée ! En plus, elle adressa un regard et un sourire au blond, de là où elle était. Restait plus qu'à espérer que la réaction de la blonde ne soit pas trop vive...
Heloise_marie
Rp qui se déroule toujours pendant la cérémonie, désolée pour la cohérence d'un nouveau RP il fallait la rencontre entre les deux.


Chon l'arrête et pose une bise sur sa joue. Elle, penaude et souriant doucement, le remercie d'un regard "qui voulait tout dire". Ses encouragements étaient précieux, ses paroles et ses actions aussi. Il comptait beaucoup, son ami, son maire. Elle serait triste certes de le quitter. D'un bref mouvement et lorsqu'il lâche sa manche, elle tourne les talons et se dirige vers la sortie.

Juste avant de passer la porte, elle se tourne tout de même vers la salle, d'un dernier regard embrasser ce qui fut sien durant deux mois. Conseillers, trône, couronne, puis elle hausse les épaules. Son regard tombe sur Pjotr, brièvement, et son coeur se serre, mais elle tourne son visage cette fois et prend une grande inspiration.

Un pas, un autre, un plus rapide un autre, une main... Quoi? Une main? Qui se glisse dans la sienne. Petite et fraîche. Un sourcil se hausse et son visage tombe sur la petite inconnue du marché, qu'elle avait sauvé du milicien. Attendrie et profondément en manque d'attention, la jeune Comtesse s'arrête et se penche vers la petite en posant ses deux mains sur ses épaules.


Écoute, je t'accompagne jusque dehors, mais je ne peux pas rester. Tu ne devrais pas être ici, tu sais. Surtout ainsi vêtue. La prochaine fois, viens me trouver avant.

Son index vient se glisser le long de la joue de la petite fille, attendrie, et regrettant le souvenir de la gifle qu'elle y avait asséné lors de leur rencontre. Elle lui sourit avec tendresse puis se relève sans attendre de réponse et sans avoir aucune notion de la fourberie actuelle de la petite fille et de ses mensonges honteux, qui risquait juste une belle rumeur sur une jeune fille d'une si grrrrrande et noble famille, puis lui reprend la main pour la guider à l'extérieur, avant de s'enfuir en Lorraine. Sans la gamine.
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