[RP] Festivités de la St Lazare - THE partie de soule

[HRP] RP ouvert bien sûr!
Et au fait, Ingeburge n'est pas encore là [/HRP]


Le soleil se levait sur la Bourgogne baignant de lumière le paysage hivernal. Le jour tant attendu était enfin arrivé.

Personne n'aurait pu dire à cet instant précis à quoi il ressemblerait même si chacun pressentait qu'il s'agirait vraisemblablement d'un jour spécial. Pas moins de quatre prélats seraient présents, le conseil ducal serait largement représenté, l'Eglise également. Et ce rassemblement hétéroclite et pour le moins peu courant serait accessible à l'ensemble des Bourguignons.


Tout autour du terrain aménagé spécialement pour l'occasion, les derniers préparatifs allaient bon train.
La construction du stade avaient été mené dans le plus grand secret, à un train que l'on pourrait qualifier d'enfer. Les organisateurs de la rencontre s'étaient assurés de la discrétion et de la diligence des ouvriers. Tous les corps de métier avaient été mis à contribution, des charpentiers aux forgerons en passant par les tailleurs de pierre. Bientôt, l'on avait pu s'apercevoir qu'un étrange édifice était sorti de terre mais la surprise avait pu être gardée jusqu'au moment de l'annonce de la partie et l'ouverture des inscriptions.

Oui, en cette claire matinée de février, la nouvelle construction ressemblait à l'intérieur d'une ruche. Les taverniers terminaient l'approvisionnement en bière et en diverses autres boissons non moins alcoolisées, les marchandes disposaient les précieux melons d'Espagne sur les étalages, des marmitons commençaient à faire rôtir les viandes et le chirurgien vérifiait qu'il avait en sa possession assez d'onguent et de bandes de charpie pour parer à toute éventuelle blesssure.

Enfin, les portes du stade furent ouvertes et les premiers spectateurs pénétrant dans les lieux purent découvrir le terrain :

Ils furent orientés vers les tribunes. De là, ils avaient une vue imprenable sur le futur théâtre des opérations mais également sur les divers bâtiments l'entourant : tavernes, infirmerie, tentes et autres buvettes... ainsi qu'une estrade où avaient pris place quelques musiciens. Pour l'heure, ces derniers accordaient leurs instruments.

La composition de l'équipe du Clergé de Bourgogne fut également dévoilée :














Ne manquaient plus que les joueurs des deux équipes et l'arbitre...



[HRP] Je remercie les personnes m'ayant aidée pour le terrain et sans qui cette espèce de chose colorée n'aurait pas pu voir le jour :
- LJD UterPendragon, tu es un artiste!
- LJD Esponstylus, merci pour vos trouvailles
- LJD Håkon, le roi du détourage et de la miniaturisation
- LJD Theognis incapable de me trouver des trucs mais présent pour me faire marrer
- mon chat qui m'a étrangement foutu la paix alors que je galérais
- forum de la soule normande, d'ailleurs euh, mon terrain est décalé de quelques pixels, faut me pardonner^^
Merci! [/HRP]
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Pourquoi je ne suis toujours PAS là

Installé sur les gradins, Brillantin observais l'homme qui annonçait la composition de l'équipe ecclésiastique. Il se demandais s'il était séant de les acclamer, ou s'il convenais au contraire de garder un silence solennel. Se dandinant un instant, il regarda à gauche et a droite pour observer les spectateurs. Aucun ne lui était connu...

Il se demandais ce qui convenais de faire, n'ayant aucune idée de comment se jouais une partie de Soul

Puis il décida d'aller acheter des cuisses de poulet grillé à grignoté durant la match. Il en prit une écuelle complète, se disant que s'il s'ennuyait, au moins banquetterais t'il bien.

Sirantonio arriva au stade en marchant assez vite de peur d'être en retard, il s'était fait tout beau pour ce match qu'il prenait très à coeur. Une fois que le diacre passa la grille il contempla le grand terrain sur lequel il jouerait avec ses partenaires de l'Eglise.
Ne voyant aucun de ses coéquipiers, il se mit à attendre sur le bord du terrain.
C'était la première fois qu'il jouait à ce jeu, mais il savait qu'il passerait un très bon moment..

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Bonjour demoiselle, je fais partis de l'équipe du Clergé, et en ce qui concerne les règles ... c'est la première fois que je joue, je ne les connais presque pas.
Désolé mais je préfère ne pas vous répondre plutôt que de vous raconter des salades.

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L'évêque de Nevers s'était préparé pour la fête. Il avait laissé dans ses malles sa soutane de prélat pour ne porter que sa robe de bure de moine franciscain, plus solide pour ce genre d'activité.

Sur le départ, il fit demi-tour ayant oublié sa crosse d'évêque qui, sait-on jamais, pourrait bien lui servir.

Arrivé sur le lieu des festivités, il fut émerveillé par le travail que les hommes et les femmes de Bourgogne avaient réalisé ici. Il s'approcha d'un petit groupe dans lequel il pensa reconnaître quelques visages.

Bien le bonjour, mes enfants ! Alors, prêts à en découdre ?

Puis s'approchant un peu plus du groupe, il dit à demie-voix, sur le ton de la confidence :

L'un d'entre vous peut-il m'expliquer les règles du jeu ? Je ne sais même pas le but du jeu... On m'a juste dit qu'il fallait être prêt à recevoir et rendre quelques coups, d'où la crosse...
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Mgr Laurent de Nivellus, Evêque de Nevers

Vaxilart s'était (du moins en avait-il le choix?) enrôlé dans l'équipe du conseil... Il arriva donc sur le terrain, il regarda autour de lui? Personne de son équipe? Le match était-il pour plus tard? Cependant, le clergé faisait belle figure (pour une fois qu'ils auraient le droit de frapper sans doute...), un doute germa dans son esprit: tenteraient-ils de le blesser avant la partie? Rien n'était moins sûr! (ils sont orgueilleux les curés, et "Dieu" ne pouvait les laisser perdre)

Somme tout, fort de son expérience passé dans ce fameux sport (Capitaines de plusieurs équipes, délégués de soule en Bourgogne, arbitre), il avait pensé sécurité avant tout! Ainsi, il avait commandé à son forgeron la semaine dernière une culotte de métal question de lui protéger l'entre-jambe. N'ayant point encore de descendance, et les choses commençant à presser, Vaxilart tentait évidemment au mieux de se préserver et de se dénicher une accoucheuse à enfanter! Tâche qui n'était pas aisé: trouvé une femme, assez noble, mais pas trop que sa famille accepte l'épousaille. C'était pour dire, le Vicomte était même prêt à fermer les yeux sur la dot! Pour en revenir à la soule, il avait enfilé cette culotte de fer par dessus ses sous-vêtements, remonté son pantalon par dessus, noué le tout, enfilé chemise et gambison à multiple protection: contre le froid et la douleur. Il était fin prêt. Il aurait voulu s'assurer de son allure, mais il avait brisé son grand miroir la veille... 8 ans de malheur en vu. La malédiction frappa le mâtin même, le soleil reflétant sur le pavé de neige, le Vicomte n'avait vu aucun de ces regards, de ces sourires, et de ces fou-rires à peine retenu sur son passage!

Chemin faisant, le souleur "incontinent" (de par son énorme couche) pénétra sur le terrain. Malgré la fumé qui sortait encore de sa bouche, il commença à s'étirer. Les bras, les jambes, les poignets, les chevilles, le tronc, le dos, le cou, la bouche... s'étirait la bouche? Oh non, ce n'était que sa surprise de croiser la sublime Lenada qui s'échauffait par un petit jogging autour du "stade"... Subjugué par la beauté légendaire de la dame, le Vicomte manqua de geler sur place. Heureusement pour lui, le terrain ayant forme rectangulaire, ramena Lenada en sa direction. Il rougit énormément, se rappelant leur dernière rencontre qui avait finit... heu... plutôt mal.

Par hazard, ou par dédain, elle sembla quitter le terrain sans l'apercevoir... Rentrait-elle chez elle? Déjeuner? La picole si tôt? Curieux, il la suivit du regard s'éloigner, jusqu'à la perdre de vu au détour d'une rue. Il fit quelques pas pour aller la rejoindre, mais se retint finalement. Sa visite serait sans doute impromptu et gênante...
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Le père Bender salua ses confrères et, aujourd'hui coéquipiers de soule, il répondit à Guiguil sur un ton plein d'humour :

Ne vous inquiétez pas pour l'homélie, je leur réserve quelques unes des plus belles tirades du Livre des Vertus, tous sur le péché, et j'y ajouterais quelques éléments du Droit Canon expliquant ce qu'il en coute de s'en prendre à un religieux !

Le curé de Dijon regarda l'enceinte dans laquelle ils allaient disputer ce match qui, sans aucun doute possible, allait être mémorable.

Puis, il se tourna vers ses coéquipiers et s'agenouilla, d'une voix habité par la grâce et sur un ton de prédicateur, il fit une petite bénédiction, poussant la chose en sortant de sa poche une petite fiole d'eau bénite et en aspergeant ses confrères au passage :

Mes frères, mes soeurs, puisse le Très haut nous porter vers la victoire et montrer à la Bourgogne que son clergé n'est pas qu'un ramassis de vieillards décatis passant leur temps le nez dans les bouquins !

Puis, produisant des jets d'eau bénite en secouant la main, il ajouta :

Saints Archanges, qui nous soutenez dans tous nos justes combats, qui nous protégez de nous même comme vous avez protégé les justes à Oanylone, qui portez nos âmes devant notre Juge et Créateur, bénissez-nous pour ce match de gala !
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Assis....Non, plutôt vautré sur le trône ducal, les bras pendants aux accoudoirs, le Régent contemplait l'échauffement des hommes d'Eglise avec un certain....étonnement. Untel aspergeait le terrain d'eau bénite, Untel faisait des étirements, untel discutait avec une telle beauté qu'elle en était blasphème, un autre avançait sur le terrain comme un guerrier, derrière lequel dépassait une crosse épiscopale. Ces messagers du Très-Haut se préparaient avec ferveur à la castagne.
De son côté....Soupir. Il y avait bien Vaxilart, splendide, sa superbe carrure jaunissant les brins d'herbe, un peu gêné aux entournures, mais soit! Un athlète, un guerrier bourguignon, une bête.
Hélas, tout espoir fut perdu dès qu'il aperçut Lenada. Dès lors, il se mit à errer au bord du terrain.
Le Régent se leva....Soupir du trône. Théo le toisa d'un oeil sévère.

Je n'ai pas grossi, tu m'entends? J'ai juste pris mes quartiers d'hiver.dit-il en se grattant le ventre.

Il descendit l'escalier à pas pesants. Etait-ce le cochon de lait cuit dans sa graisse, le pigeon rôti à la braise, ou le fromage d'Epoisses qui en était la cause?
Une chose est sûre. On mangeait trop sur le trône. Obligé par la sacro-sainte coutume de se gaver d'une nourriture délicieuse, des meilleurs plats bourguignons ou d'ailleurs. La vie de Régent lui pesait.
Hélas, il fallait bien tenir sa place.

Et les autres joueurs, où sont-ils? Vaxilart, tu m'écoutes? Vaxilart? Hé Vaxilart! Vaxi!

....

Bon, tant pis. En attendant, je vais m'échauffer un peu les sangs.

Sur le tonneau, aimablement disposée une chopine se laissa cueillir entre les doigts fermes du Baron. L'échauffement avait commencé.
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Partage des RP

Le Vicomte sublimé devant sa Béatrice n'entendit rien des remarques du Régent. Ce n'est que lorsqu'elle disparut au loin qu'il revint à lui, remarquant alors Theognis. Il allait faire un pas vers lui, mais sa couche de fer lui était tombé sur les genoux, il s'y empêtra les pieds et tomba sur le sol. Incapable de se relever seul, il se hissa à la rampe du terrain. Une fois debout, il remonta la lourde culotte qu'il s'harnacha à la ceinture par une quadruple nœud périlleux! Faudrait pas qu'elle tombe pendant le match...

Une fois les fesses de fer de retour en place, il se dirigea saluer le Régent.

-Je ne vous avais point remarqué Régent. Mais je me réjouis d'avance de savoir que nous serons au moins deux!

Il lui lança un sourire, puis observa les mimiques du clergé, peut-être y découvrirait-il quelconque plan de match à travers ces marmonages de prières. D'ailleurs, ils devraient peut-être s'y mettre aussi à la prière... C'était les festivités de St-Lazare après tout!
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Le Seigneur de Sermages... arrivait sur le terrain, le lieu de rendez vous.

Chope en main, car enfin, la convocation était claire... "...je requisitionne Olivier1er et..." pfff... voilà ce que c'est dés qu'on cour un peu partout dans les tavernes à la chasse au Bazin sauvage et au Ryllas de basse court...on passe pour un sportif de la chopine.

Or pensa t il en souriant interieurement et en continuant d'avancer.. moi les matchs de saoule, j'ai mes armes...et à Olympie, je ferai un malheur dans l'épreuve de la descente du Tonneau de biere.

En entrant sur le terrain...et à la vue de l'équipe des sous tané, il s'adresse à Lénada...

Ma Chere...le matche de saoule, je pensais qu'il était à la biere et non au vin de messe. Euh...j'ai tout mon entrainement à revoir.

Mais ce n'est pas Aristotelicien cela de tricher... Apres tout, boire le vin de messe, c'est professionnel chez vous, et dés potron minet. Non, là c'est totalement déloyal, Vous serez vainqueur au Saoulage...

Puis il se dirige vers Vaxilart et le Regent, les membres de son équipe histoire de voir si ils étaient au courant de cette déloyauté.

Pfff...c'est un combat au Vin de Messe et non à la biere...ils s'entrainent tous les jours de l'année et plusieurs fois par jour...on est mal engagé...
Ca va etre dur pour le mal de crane cette histoire, j'vous le dis.

Bon sinon l'un de vous peut il me resumé les regles en 4 ou 5 phrases ?

Dit il en tendant sa chope de competition au Regent pour qu'il la remplisse.

Lena était revenue sur le terrain avec sa tenue " spéciale " soue, peut être que leurs adversaire croyaient que l'équipe du Clergé allait participé en soutane!!!!

Naméo!!! elle était une femme comme les autres, et même sur le terrain, elle savait être élégante. Sa chemise, juste assez longue pour cacher le necessaire, laisser voir ses jambes fuselées et fermes.

Elle atttacha ses longs cheveux de jais, puis commença à s'entrainer. En courant autour du terrain, elle reconnu le Régent, elle s'arrêta.

Mes hommages Régent, dites moi, votre équipe, elle se trouve ou? sous une table dans une taverne, ou attablée devant moult nourriture?

Elle se mit à rire, lorsque tout à coup elle aperçu Vax, marchant comme un canard, avec quelques rondeurs étranges!!!

Essayant de faie bonne figure pour ne pas véxé l'homme, elle se retint d'éclater de rire en sa présence, mais les hoquets qui montées de sa gorge, n'allaient pas tarder à exploser si elle continuait de le regarder.Dandinant son popotin, celui-ci venait vers le Régent.

Elle reprit son entrainement, et vit arriver Olivier, qui arrivait à sa hauteur lui dit :

Et bien Mon Cher Prévot, il ne faut pas croire tout ce que l'on vous raconte!!! et puis il est vrai que je préfère le bon Vin de Bourgogne, à une mauvaise biere.

Vous venez faire votre échauffement avec moi .....
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Ex Bourgmestre de Tonnerre ( 5 fois ) Bourgmestre de Chalon - Prefet - Diaconesse

Bien que fatiguée et d'une humeur massacrante, Frim se dirigeait d'un pas vif vers le terrain de Soule, où devait se dérouler un match des plus étonnant

A défaut d'apprécier les ecclésiastiques en tout genre et les nobles et autres Conseillers, elle espérait au moins qu'ils se taperaient dessus et que quelques uns resteraient sur le carreau.

En tout cas, elle était bien décidée à les encourager à se massacrer, ça aurait peut être le don de la défouler, à défaut de participer

Arrivant en bordure de terrain, elle s'arrêta et observa les énergumènes en train de s'agiter sans aucune harmonie.

- Eh be, ils ont sorti l'artillerie lourde, du côté d'Aristote....

Détaillant l'équipe des ... nobles représentants , Frim ne put s'empêcher de sourire.

- Ben, sont où ?

Elle tourna d'un coup la tête et vit Breiz s'installer en bord de terrain, avachie sur un tonneau qui n'appelait qu'à la consommation.

Tout en continuant à sourire, elle s'approcha de Breiz pour la saluer.

- Salut Breiz !!!

- c'est rempli de quoi ton tonneau, là ?

Tout en jetant un regard sur le terrain, elle reprit

- C'est ça l'équipe de nos nobles représentants ?

- Ils sont où, les autres, en train de ripailler ?

Oui, le voyage avait été des plus calmes et des plus paisibles... enfn, il faut croire puisque si quelquechose était survenu, elle n'en savait rien. Elle n'avait fait attention à rien, pas regardé les personnes croisées, à peine répondu quand on lui avait adressé la parole, rien. Elle avait toujours eu cette faculté de se détacher, d'être présente physiquement sans vraiment être là et tous les événements survenus au cours de ces dernières années, deuils successifs et ascension rapide dans la hiérarchie de l'Eglise, n'avaient fait que conforté cette faculté de se détacher comme ils avaient conforté sa solitude.
Elle avait passer la chevauchée comme absente, tout occupée qu'elle était à peaufiner dans son esprit la stratégie qu'elle avait arrêtée un peu plus tôt, dans la matinée.

Elle ne s'anima légèrement quand ils se trouvèrent arrivés à destination. Elle se composa alors une figure de circonstance, distante mais néanmoins attentive. Il ne pouvait de toute façon en aller autrement, elle était un personnage public et on attendait d'elle qu'elle assume son rôle, enfin le rôle qu'on lui croyait dévolu. Et puis, son réveil s'expliquait également par le fait qu'ayant supervisé les travaux d'aménagement du stade, elle voulait vérifier par elle-même que les instructions avaient été suivies à la lettre.
Ce qu'elle vit en pénétrant dans l'enceinte la contenta, tout paraissait à sa place, aussi bien les étals de ceux chargés de nourrir les spectateurs que les tavernes spécialement installées pour l'occasion. Sa rapide inspection, alors qu'elle longeait une des tribunes, s'avéra satisfaisante.

Mais alors qu'elle en était à ce point de ses constations, quand les troubadours qu'elle avait engagés pour divertir les spectateurs venaient de finir leurs derniers réglages et s'apprêtaient à jouer devant une foule apparemment déjà conquise et bruyante.

Elle n'avait tout d'abord pas compris la clameur qui venait de se lever alors qu'elle s'apprêtait à immobiliser sa monture. Les premières notes résonnant dans l'air la renseignèrent et elle regarda en direction de l'estrade des troubadours.
Elle fit la grimace, elle n'aurait peut-être pas dû engager ces énergumènes, elle savait pourtant qu'ils n'étaient pas des plus sortables, elle en avait d'ailleurs déjà fait l'expérience par le passé. Elle avait longuement hésité avant de leur confier le soin d'assurer le fond sonore mais elle aimait trop leur talent pour s'en passer.
Elle fit donc contre mauvaise fortune bon cœur, après tout, la musique était bonne, elle était là pour s'amuser et peu lui importait ce que l'on pensait d'elle. Et ce n'était pas maintenant qu'elle allait s'en formaliser et tout ceci reflétait au final son état d'esprit.

L'heure était au spectacle, elle serait en représentation, comme de coutume mais comme de coutume également, elle ne suivrait pas le scenario imposé.
Ses lèvres s'étirèrent en un sourire moqueur, non, elle ne marcherait pas dans le chemin tout tracé qui se déroulait devant elle, elle n'en ferait qu'à sa tête.

Oooh...You set my soul alight
Oooh...You set my soul alight

Elle regarda le ciel, vers le soleil, là où Celui qui illuminait son âme présidait à sa destinée. Elle était là pour Lui, c'était là la seule raison rationnelle qui la poussait à se couvrir de boue et d'herbe, c'était la seule force qui était capable de lui faire oubier qu'elle allait se tâcher et prendre des coups. Lui seul existait, Il était tout.

Ses hommes, déjà descendus de monture, s'affairaient autour d'elle afin de l'aider à mettre pied à terre. Elle se laissa faire, docile.
Une fois sur ses deux pieds, elle fit glisser sa capuche sur ses épaules puis ouvrit le fermail retenant sa pelisse de fourrure sombre. Elle retira finalement le lourd manteau et hésita un instant sur ce qu'elle allait faire.
Essayer de trouver l'arbitre?
Aller saluer l'équipe adverse qui n'avait d'équipe que le nom au vu du faible nom de ses représentants?
Rejoindre ses co-équipiers qui eux étaient déjà présents, prêts à en découdre?

Elle opta pour la dernière option et se dirigea vers ses confrères.

You're the queen of the superficial
And how long before you tell the truth

Oui, après tout, son choix se révélait plus pertinent qu'elle l'aurait cru et l'ascétique cardinal traversa le terrain, ses bottes de cuir noir martelant le sol d'un pas sûr et décidé.
Point de jupes de soie en ce jour pour la Sublimissime, elle avait revêtu une tenue plus appropriée pour la rencontre à venir. Certes elle avait privilégié le confort et le pragmatisme mais elle n'avait pas pour frustré son goût de l'élégance. Ses jambes étaient moulées dans des braies de couleur noir, ses bottes s'arrêtant en dessous du genou. Elle avait également passé un bliaud de cendal noir et rebrodé délicatement, manches longues et collantes, ceinture serrée sous la poitrine et reste du précieux tissu retombant en pli soyeux jusqu'à mi-cuisses. Ses cheveux sombres étaient regroupés en une longue natte dont le bout était entouré par un nœud de velours. Elle s'était résolue, attristée à laisser ses pierreries dans leurs écrins et elle avait simplement conservé sa médaille cardinalice autour du cou, le bijou mettant une tache écarlate dans toute cette débauche de noir.
On ne se refait pas.

Oooh...You set my soul alight
Oooh...You set my soul alight

Parvenue à la hauteur des joueurs de l'équipe du clergé, elle s'exclama :
— Le bonjour mes frères et sœurs! Je suis ravie de vous voir tous ici!
Elle jaugea, l'air réjoui, la mine et l'attitude de ses co-équipiers et ajouta :
— Vous m'avez l'air en pleine forme et je ne suis pas en reste... j'ai même hâte de me mettre en action.

Elle regarda ensuite les quelques joueurs de l'équipe adverse qui semblait vraiment à la peine et elle lâcha, narquoise :
— On ne peut pas dire autant pour tout le monde.

Et elle sourit, amusée.
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Pourquoi je ne suis toujours PAS là

Sirantonio vit tous le monde arriver et les salua les uns après les autres.
Puis le diacre se dirigea vers la Capitaine de son équipe et dit en souriant :

Eminence Ingeburge, vous avez fait bon voyage?
J'espère que vous êtes en forme.
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Snell arriva un terrain de soule, un petit baril sous le bras. Il n'était arrivé ni à l'avance, ni en retard, mais bien exactement au moment où il était arrivé. Il ne fallait pas trop en demander, quand même.

Voyant certains participants se réchauffant les muscles en vue du match, le Borgne se dirigea vers ses coéquipiers et les salua un à un, en commençant par le capitaine.

Bonjour messire baron notre régent! J'ignorais que vous jouiez à la soule. Il y a de forts contacts physiques, vous savez. Ce ne sera pas facile pour un diplomate de carrière comme vous. Justement, j'ai apporté un petit remontant pour ceux qui recevront un coup de trop. Vous m'en donnerez des nouvelles.

Snell déposa le baril à la limite du terrain, puis se tourna vers Vaxilart et son étrange culotte.

Vicomte, je suis heureux de vous revoir, mais dites-moi ce que vous portez là. Est-ce la dernière mode de Paris ou un stratagème pour baisser votre centre de gravité? Quoiqu'il en soit, le fou rire qu'inspire votre culotte nous donnera sûrement un avantage. Bien pensé!

Il offrit un sourire taquin à son ancien colonel avant de saluer Olivier1er et Verbam.

Mes frères Basilics! Avec nous dans la même équipe, la victoire nous est acquise! Soyons polis quand même et amusons un peu les ecclésiastiques avant de placer la soule à l'autre bout, mais ne prenons pas trop notre temps quand même. En effet, il ne faut pas trop faire attendre le vin qui célèbrera notre victoire!

En vétéran de nombreux matches de soule, Snell s'étala ensuite sur le terrain de tout son long, s'appuyant sur son coude pour observer les autres et attendre patiemment le début de la rencontre.
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Kaeronn sifflotait tranquillement en arpentant les rues. Ce n'était pas le tout, mais un match allait bientot avoir lieu. Ce n'était pas pour autant qu'il se pressait. Il n'était pas du genre, sauf quand il était énervé. Tout est question de logique. Sans arbitre, le match ne pouvait commencer. On l'attendrait donc.

Peut être aussi préférait il arriver dans les derniers. Il n'avait absolumment aucune envie de voir la cardinal archevêque (il avait mis trois bonnes heures avant de réussir à se souvenir du titre correct) lui énumérait les noms des membres du clergé et de l'autre équipe, constitué à priori à grande majorité de nobles. Il allait de toute façon déjà assez répéter leurs noms durant le match. Quoiqu'il hésitait encore... les numéros suffiraient peut être.

Il aurait aimé taper sur les membres du clergé, mais sur certains nobles aussi. Finalement, il avait un double lot de consolation. Celui de ne pas être capitaine d'une équipe qu'il n'aurait pas envie de mener à la victoire. Et enfin celui d'être arbitre. ARBITRE! Il sourit tout en se rapprochant du terrain. On ne discute pas les ordres d'un arbitre. C'était lui le tout puissant sur le terrain. Il pouvait bien s'amuser. La pauvre Ingeburge ne savait pas à qui elle avait demandé d'arbitrer.

Les paris étaient en tout cas pris, sur la victoire de l'une ou l'autre équipe. Lui n'avait pas à le faire. Dommage, de l'argent gagné facilement n'aurait pas été de refus. Mais l'argent n'avait jamais été sa motivation principale dans la vie, et ce n'est pas maintenant qu'il allait changer.

Vétu simplement, comme à son habitude de vert, de rouge et de noir, il commença par se frayer un chemin dans la foule qui se pressait aux abords du stade. Depuis le temps qu'on essayait d'organiser un championnat bourguignon ou une coupe... Peut être ce match allait dire avoir un impact psychologique sur les habitants du duché et relancer la soule.

Pardon... pardon... 'scusez moi pour votre pieds dame... pardon... hey pousses pas toi!!! Quoi? Non je pousse pas moi!! J'ai l'air de pousser?? Je passe, c'est tout!! Si t'as un problème, vas sur le terrain de soule, je te réglerais ton compte!! Non mais on croit halluciner parfois... pardon messire... pardon...

Il arriva enfin en vu du terrain. Ca se pressait dans les tribunes, et on commençait deja à reconnaitre els deux équipes qui allaient s'affronter. Très nettement, celle du clergé, nombreux. Il devinait que c'était celle du clergé car il avait reconnu Theognis qu'il avait deja aperçu de l'autre côté, parmi quelques hommes. Pas de Bastienz en vu pour l'instant. Cela serait vraiment le seul qu'il apprécirait parmi tous ces gens.

Il regarda alors partout autour de lui. Le terrain était correct. On pouvait même presque le qualifier de beau. On voyait à l'herbe haute et grasse qu'il n'avait pas servi. Rien de tel pour de beaux plaquages. Le seul inconvénient de cette herbe était qu'elle ne faisait pas ressortir la boue.

Dommage, ça aurait été encore plus drole. Avec un peu de chance, le match durera longtemps et on aura des bains de boue à la fin.

Il faisait beau et il doutait qu'on en arrive la cependant. Haussant les épaules, il repéra enfin le principal. La buvette. En revanche, après de multiples regards à droite et à gauche, il ne remarqua que très peu de tonneaux. Bien trop peu.

Non mais ils ont pas l'air au courant qu'un match sans bière, sans tonneaux pleins d'alcool, ce n'est pas un match de soule... Enfin... Il soupira un peu... on fera avec.

Il regarda à nouveau les deux équipes. Il fallait maintenant repérer la cardinal, celle qui l'avait contacté. Il la trouva rapidement, habitué qu'il était à repérer ses cibles. Il se dirigea vers le groupe du clergé. Apparemment, ceux ci semblaient se moquer de leurs adversaires, légèrement désorganisés et en nombre moindre. Il sourit, se disant que cela promettait un gros match. Puis, sans plus de cérémonie, il interpella Ingeburge, passant juste devant un homme qui devait être diacre et qui avait du parler à la cardinal juste avant lui.

Bonjour dame! Alors, vous ne vous impatientez pas trop? Il fit un grand sourire niais aux membres du clergé. Vous semblez préts à en découdre dis donc. Attention quand même de ne pas trop casser de membres adverses... Au fait, où sont vos tonneaux? Non parce que sans tonneaux, ça ne va pas le faire!

Kaeronn se gratta la tête un instant, puis regarda à nouveau Ingeburge.

On doit attendre tout le monde pour commencer? Ou alors je dois tout de suite aller gueuler que vous allez bientot vous taper dessus? Enfin, dés que vous m'aurez montré les tonneaux bien sur. Vous etes la capitaine je suppose? Parfait... parfait... Ah, dernière question! Vous avez pensé à amener un sifflet pour moi j'espère?
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"La vie est un long fleuve tranquille...
Mais attention de ne pas s'y noyer..."

Devant la réponse de son coéquipier, Azraelle comprend qu'une seule solution était envisageable : foncer dans le tas et se défendre par tous les moyens ! Pas d'hésitation et pas de pitié.

Les adversaires arrivent à leur tour au terrain. Les échoppes de victuailles, bières et vin, s'installent.
Elle a hâte de goûter les fameux crus régionaux.
Résolution d'aprés-rencontre : dégustation. Du moins, si elle survit.

Il était temps d'enfiler son maillot. Le n° 9 a-t-elle vu.
L'aspirant-capitaine n'a pas le temps de réflechir davantage sur la symbolique de ce chiffre qu'elle subit une douche improvisée.
Mince la pluie ... Manquait plus que ça.

Observe le ciel, puis entend une voix rassurante.
Ouf, c'était juste une bénédiction du Pére Bender. Quelle charmante atention ! Le salue, puis se dirige vers les vestiaires.

Elle passe à côté d'un membre de l'équipe adverse, dont la silhouette l'intrigue.
La jeune dame veut s'approcher pour le saluer quand elle perçoit des bruits étranges en provenance de ... du haut de ses braies ... Comment dire d'autre ? Elle rougit déjà au fait d'avoir eu le regard attiré vers cet endroit .
En même temps, c'est la premiére fois qu'elle entend un son métallique émanant de ... là.

L'explication ne se fait pas attendre : l'homme perd d'un coup une sorte de culotte renforcée en fer, sans doute un modèle de ceinture de chasteté locale.
Elle tente comme elle peut de contenir un éclat de rire, ne sachant comment le Sieur pourrait prendre cette soudaine hilarité.
Profitant de son début de conversation avec un autre Messire de haut rang à en voir son allure, elle se précipite à l'intérieur du vestiaire et se change.


C'est quoi ce boucan ?


Elle finissait d'ajuster son chignon, consciente qu'aucune méche ne doit dépasser pour prévenir le tirage violent de cheveux lorsqu'un tintamarre de tous les diables s'immisce dans ses oreilles.

Elle sort, et constate la présence de la capitaine-cardinal-connétable-princesse-archevêque sous la garde rapprochée de ses bellâtres méditerranéens.

Azraelle connaît peu de monde. Elle choisit donc de faire profil bas, rejoignant son équipe.

Toute façon, après l'affrontement et une dizaine de verres de vins ou choppes, nous serons tous potes !
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Enimia Sélène Loews, dite Azraelle

Ingeburge adressa un sourire au diacre de Dijon qui était venu à ses côtés et s'exclama suite à sa demande :
_ Pour sûr que je suis en forme! Je dois même avouer que je ne me suis jamais sentie aussi combattive.
Et je gage qu'il en va de même pour toute notre équipe.

Son œil clair avisa que le Régent et un de ses acolytes se dirigeaient dans sa direction et elle croisa les bras, attendant le début des hostilités. Il parla alors de Sainteté et elle se retourna, soudain excitée... quoi le Saint Geranium avait fait le déplacement? Gégène était enfin sorti de sa légendaire léthargie? Son arrosage régulier avait donc eu raison de son état légumier?
Las, elle ne vit rien car il n'était pas là.

Elle regarda à nouveau Montereau et lâcha :
— Ah, c'est à moi que vous vous parliez?
Elle haussa les épaules et ajouta :
— Effectivement c'est une belle journée pour tâter la soule et pas seulement. Je sens que mon pied me démange.
Elle adressa un sourire éblouissant — forcément — aux deux hommes et s'intéressant au second, elle dit à Theognis :
— Mais je ne crois pas connaître votre compagnon...


Elle fut interrompue par l'arbitre.
Elle écouta ce dernier pérorer, encore un qui avait la langue bien pendue pour sûr! Elle l'écouta donc, arquant de temps à autre son élégant sourcil, ne cherchant pas à interrompre l'extraordinaire débit de son interlocuteur.
Elle déclara enfin, un petit sourire moqueur aux lèvres :
_ Ne serait-ce pas enfin notre sauveur? Et quelle prévenance, vraiment... je suis charmée, je suis charmée.
N'ayez crainte, pour ma part, je n'ai pas attendu, je viens d'arriver. Quant à mes co-équipiers, ils sont pu se préparer avec soin.

Elle regarda ses frères, constatant qu'Azraelle, contrairement à son habitude, cherchait à se faire discrète et reprit :
— Pour les tonneaux, il y en a partout.
Elle agita la main devant les yeux de Kaeronn et poursuivit :
_ Si vous ne les voyez pas, je me demande comment vous comptez arbitrer. Non pas que je n'ai pas confiance, je m'interroge, simplement.
Et assurez-vous, personne ne mourra de soif, j'y ai veillé, j'ai même fait apporter de la Kölsch, c'est pour dire! Ne vous inquiétez pas, nous sommes peut-être des clercs mais on sait se pinter et avec classe. On s'entraîne à chaque messe, c'est pour dire.

Puis fouillant dans l'une des poches de ses braies, elle en sortit finalement un sifflet, ce petit objet sans lequel un arbitre serait à poil tout vêtu qu'il pourrait être et elle le tendit à l'homme :
— Voici pour vous.
De notre côté, nous sommes prêts. Pour les autres, demandez donc à Sa Grandeur le Régent, c'est lui le capitaine. Vous pouvez donc gueuler si cela vous agréé.

Et elle toisa Theognis, retenant un bâillement.
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Pourquoi je ne suis toujours PAS là

Stam arriva, il avait pour l'occasion revêtu les chausses qu'il portait pour aller houspiller ses serfs en ses champs, ainsi qu'un bandeau - rouge et noir comme la couleur de son habit de travail au tribunal - pour contenir la sueur qui perlait de son front. La chaleur était étouffante. Rouge le baron s'avança vers son équipe tout en baisant tendrement sa femme.

- Me voilà ! Frais, dispo et presque à l'heure. Messire le régent vous m'avez tout l'air d'un homme qui va nous mener à la victoire, nous comptons sur vous !!

Le juge se retourna vers Olivier,

- Allons, je vous vois bien bougon mon cher Prévôt ... n 'êtes vous pas content d'être enfin au plein air et sans votre ribambelle de gendarmes qui vous suivent à la trace sans vous laisser de répit dans votre travail ?? Et vous mon cher vicomte, prêt à en découdre ...

Stam, tout en inspirant et expirant rapidement, commença à faire gesticulations "gymnastiquiennes" de façon causasse et désordonné, plus habitué qu'il était à jongler avec le codex qu'avec ses muscles. Un petit attroupement au loin le fit sourire et il salua de la main en leur direction avec enthousiaste.
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Poup s'était échauffée sérieusement. elle avait fait le tour du terrain, fallait bien se préparer. Elle aperçut Angélique arriver, elle alla saluer la jeune femme.

Dit donc ma belle j'espère que tu compte pas sur tes charmes pour gagner. Ce sont des hommes d'église là ça marchera pas, au contraire tu va troubler ton propre camp.

Plus bas elle ajouta : on va peut être le voir dans la boue finalement Olivier et même d'autre du coup.

Elle lui sourit.

Pi avait appris que c'était un très fameux rusé qui arbitrait le match eglise vs noblesse... et quelque part en campagne le commandant se fendait la poire en se répétant le cocasse de la situation...

Il était loin le temps où les tacots étaient abattus a vu et il en était bien heureux le vieux tacot que les anges et la femme d'Aristote protège les pas des enfants du royaumes de France... au point d'en faire des arbitres...

Il ne lui resta plus, entre deux fou rire, a plonger dans l'horizon des possibles en ce demandant qui allait gagner...

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http://lepetitcosnois.blogspot.com/2009/04/interview-de-messire-pignon.html

Angélique sursauta au coup de sifflet de l'arbitre, il n'avait pas l'air commode celui là

Elle arrangea un peu ses jupes, mit son corsage en valeur



Puis elle s'approcha du Capitaine, qu'elle écouta consciencieusement, sans lui montrer qu'elle ne comprenait rien du tout à ce qu'il venait de dire et hochant vigoureusement la tête de haut en bas en souriant pour lui signifier qu'elle était tout à fait d'accord avec lui

ça marche je me mets en première ligne...Stam à mes côtés et Saxa et Bastienz derrière, ils ont un regard perçant et veilleront à ce que l'équipe d'en face ne nous fasse pas d'entourloupes....je soupçonne d'ailleurs le Curé Guiguil d'avoir caché des trucs sous sa soutane...et je suis sûre qu'il n'est pas le seul....

Angélique fit un clin d'oeil au Régent d'un air de conspiratrice, notant au passage qu'il avait le teint chiffoné, il espérait qu'il tiendrait le coup longtemps pour pouvoir les diriger jusqu'au bout....
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Maire de Joinville, Baronne d'Ancy-le-Franc

Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele s'étaient approchés, ils étaient l'ombre de leur maîtresse.

Mais pour l'heure, Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele se tenaient à distance regardant tout ce beau monde s'agiter.
Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele demeuraient calmes et silencieux, de véritables gravures de mode, le chic à la milanaise.

Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele observaient donc les gestes de chacun, commençant à bouillir en s'apercevant que tout de même, la patronne était pour sûr trop entourée d'hommes et d'hommes pour le moins curieux.

L'un d'eux se permit même un geste déplacé et Alessandro, Fabio, Gennaro, Gianluca et Manuele montrèrent les dents.
* Bastardo * fut leur unanime pensée.

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Angélique tourna la tête en direction de la Capitaine de l'équipe adverse, outrée de la voir leur jeter des regards condescendants et regarda à nouveau son équipe, bon ils étaient tous un peu chiffonés, mais encore debouts, et ils parvenaient à former un cercle plus ou moins rond autour du Capitaine

Angélique sourit à Emmaline et observa son équipe

hum, Theognis avait l'air un peu ahuri depuis qu'il avait cru voir des chèvres en Bourgogne

Verbam et Olivier avaient l'air d'être en mode parano, nul ne passerait, de plus elle était entre eux deux ce qui tombait bien

Ensuite il y avait un borgne, mais d'après ce qu'elle savait il voyait très très bien de l'oeil qui lui restait

Il y avait Saxotenor, il devait être encore alerte puisque Saxaltesse avait l'air resplendissante....

Emmaline avait l'air en pleine forme, Angélique la surveillait du coin de l'oeil afin qu'elle ne soit pas trop proche de son époux

Bastienz avait l'air en forme aussi

Stam comme d'habitude, dépensait toute son énergie avant même de commencer l'action, il faudrait qu'elle pense à le faire courir un peu plus, à trop rester enfermé avec ses dossiers, il s'empâtait

Bon allez!!! on se remue un peu, allez les filles on bombe le torse!!! et on arrête de lorgner sur les gardes d'en face!! on reste concentrées!!!!
Les hommes!!! on essaie d'avoir l'oeil vif!!! on va avoir l'équipe du clergé et on va leur faire ravaler leurs grands airs!! et on surveille l'arbitre, il m'a pas l'air très objectif celui là ni neutre!!!
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Maire de Joinville, Baronne d'Ancy-le-Franc

Répondant au cri de guerre de son capitaine, l'Evesque d'Autun jouât de la voix

Sus au bras mous !!!
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Azraelle est impressionnée par la transformation soudaine de ses coéquipiers si pieux en bêtes de soule.

Hébétée, elle se contente d'un "Waaaaaaaaaaaaaai !"

Bande de sauvages pense-t-elle un sourire aux lévres. Jette un regard plein de compassion vers l'équipe adverse, futurs agneaux sacrificiels.
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Enimia Sélène Loews, dite Azraelle

Lorsque Lena entendit le Cardinal crier " Sus aux bras casséééééééééééééééééééééééés!", elle se mit en position, regarda l'équipe adverse face à son équipe, repéra les deux personnes à qui elle avait envie de faire manger l'herbe du terrain

Elle marmonna :

C''est pour bientôt !!!!! ils vont gouter de mes poings ces deux là, il va falloir qu'il se protègent

Elle regarda Ingeburge et attendit
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Ex Bourgmestre de Tonnerre ( 5 fois ) Bourgmestre de Chalon - Prefet - Diaconesse

L'Eveque s'amusât d'entendre les paroles d'Olivier

[color=blue]En plus ces hommes d'églises eux, ne trichent pas ni ne mentent. C'est pas comme Bazin, Ryllas et Mazarin... [/b]

Souriant, il répondît à mi voix

Que non, nous ne sommes pas des tricheurs...part contre, nous pourrions bien excommunier deux ou trois joueurs disgracieux...

D'ailleurs, le premier qui me chipe la balle, je l'excommunie moi même...

L'Eglise va gagner, ça ne fait pas un pli...

Le prélat riait comme un gamin, il observait avec délectation la réaction de ceux qui pouvaient l'avoir entendu...

Un Evesque qui fait des menaces pour gagner, voilà bien une chose inhabituelle qui ne manquerait pas de surprendre...

...et M4DBORIS adorait faire ce genre de farce toujours aussi drôle.
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Accompagné de la nourrice de Miguaël qui tenait Esyllt Caterina par la main, la Louve avait décidé de venir voir son époux. Il ne l'avait pas persuadé que cela lui changerait les idées, celles-ci étaient bien sombres depuis l'annonce du décès de son fils ainé, le comte Rehaël. Mais une sortie ferait plaisir aux enfants et à leur père de les voir présents.
Miguaël babillait joyeusement dans les bras de sa mère, bavant sur le velours noire de sa tenue, tirait sur les poils doux de la fourrure bordant son manteau et s'exclamant à chaque nouveauté apercue.

Gwen haussa un sourcil en voyant la tenue de son mari. Finalement elle avait bien fait de venir...
Ces derniers temps, il avait passé nombre d'heures à s'exerciser pour retrouver sa forme. Le bon coté des choses était qu'alors le soir, il était trop rompu que pour la prendre d'assaut. De toute manière, elle n'avait pas l'esprit aux frivolités. Pas besoin de se chercher une excuse vu qu'à la place de gémissements, il lui offrait des ronflements.
Un vague sourire naquit sur les lèvres de la duchesse alors qu'elle le couvait du regard en pensant à cela.

A bonne distance, il s'adressait à ses coéquipiers. De la main, elle indiqua aux enfants où il se trouvait.

Il ne nous a pas encore vu. Il faudra bien le soutenir ainsi que son équipe.

Au moment ou tous ses coéquipiers hurlaient à qui mieux mieux, Bender ne pipa mot, il ferma les yeux et fit une prière au Très Haut et en guise de cri de guerre, il déclara d'une voix calme :

Amen !

Cette parole résonnait comme une fatalité et en écho aux cris de ses partenaires de jeu, il entérinait ainsi l'envie de victoire de l'équipe cléricale.

Regardant Théognis, avec un brin de bonne humeur et d'humour il lança aux siens :

Tapez pas trop fort sur le régent, après, il risquerait de faire voter n'importe quoi et ça serait encore pire qu'aujourd'hui...

Puis, tournant son regard vers SE Ingeburge, il attendit avec fébrilité le signal qui allait lui permettre de laisser libre court à son envie de cogner.
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L'Ordre Teutonique Recrute !

Ses compagnons de castagne avaient répondu à son exclamation et n'étaient pas en reste... Et Asdru se présentait enfin à eux, fidèle à lui-même.
Ils étaient tous en forme, cela promettait une partie engagée.

En face, leurs adversaires usaient de formules pour le moins déplacées et inappropriées. Comme si elle ressemblait à une grenouille, humpf.
* Non mais les valeurs se perdent ma parole... *
Ingeburge, offusquée, mains sur les hanches, écoutait donc les malheureuses invectives des conseillers de la Régence. Elle haussa les épaules, qu'ils en profitent le temps de la rencontre, dans quelques heures, tout reviendrait comme avant et elle pourrait se mettre à hurler index tendant vers l'avant : " Vous là, z'êtes excommunié! "

Puis, elle réfléchit tant aux règles de la soule qu'au droit canon... et elle conclut avec ravissement que rien ne l'interdisait d'excommunier tout en balançant une torgnole à l'un des adversaires. Ce serait assurément un coup imparable : un pain pour allonger, une excommunication pour achever. Et elle s'y voyait déjà, botte sur la gorge du Régent, regard lançant des flammes, index point vers le bas (oui vu que ledit Régent est censé être à terre dans sa rêverie), les terribles paroles franchissant la barrière de ses lèvres au doux incarnat... En voilà un coup extraordinaire, coup qui dans la foulée règlerait une bonne fois pour toutes les ennuis conjugaux du sieur.

Elle se redressa, conquérante et impatiente, ses yeux morts traversés par une lueur vengeresse. Elle écouta Boris, se retenant de rire, contaminée par l'hilarité de son frère.
Elle toisa ensuite Theognis et déclara, narquoise :
— Essayez donc de m'attraper Montereau... Beaucoup s'y sont déjà cassé les dents et il vous faudra être patient pour tenter, vous n'êtes pas le seul à avoir de telles prétentions... tant sur ce terrain qu'en dehors.

Elle inclina légèrement la tête, moqueuse. Puis, elle prit sa médaille, l'embrassa et la glissa sous son corsage.
Elle jeta enfin un coup d'œil à l'arbitre, prête à s'élancer quand il en donnerait l'ordre.
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Pourquoi je ne suis toujours PAS là

Bastienz était arrivé un peu en retard mais ayant appris que Kaeronn allait arbitrer, il s'attendait a se faire un peu avantager. Quand il vit qu'il était tres en retard, il courut et se placa parmi son équipe. Il regarda les équipes et hallucina. D'un coté que des religieux, de son coté des conseillers. Si il tapait les religieux, eux allaient se venger sur lui, mais si il ne rentrait pas dans le tas, les conseillers pouvait bien l'enfermer dangereusement. Alors il décida de faire comme avec son équipe "les Foudres", rentré dans le tas tout en surveillant la soule. Il ne taperait pas trop fort, car apres avoir bien observé, les religieux étaient moin costaud que les autres équipes dont il avait combattu. Attendant quelques ordres, il décida d'avancer avec les autres. Se préparant a crier, il s'arreta net en attendant les cries des autres joueurs.

"Pfff... ALLLLEZ FIERS CONSEILLERS !... RENVOYONS CES GRENOUILLES A LEURS BENITIERS !" par ci

"Sus aux grenouilles et aux popotins bénis!!!! " par la

et l'autre équipe qui faisait du chantage:

"D'ailleurs, si vous m'approchez à moins d'un mètre, j'exige que chaque joueur de votre équipe baise mon anneau. "

il se demanda comment aller se passer le match. Cela risquait d'etre drole, bien que Bastienz se doutait que chacun des joueurs étaient pret a cogner si le signal venait.
Alors il décida qu'il jourait comme d'habitude et s'occuperait des conséquences plus tard.
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Asclepiade suivait le jeu attentivement avec une nette préference pour la tenue d'angelique alors il l'encouragea fortement
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Chambellan de Bourgogne
Copiste des Sciences à l'Academie Royale

Bon, je crois qu'il ne voudrons pas nous croire sur parole...

Il va falloir apporter des preuves...

Alors prouvons leur que nous sommes les meilleurs !
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Ingeburge vit une vieille pomme toute ridée arriver sur le terrain, un peu, voire même carrément, paumée. Elle reconnut Sidney et s'approcha de lui, un grand sourire aux lèvres et s'exclama :
— Aaaaaaah, mon père, vous êtes là! Je suis bien heureuse de vous voir.
Elle fronça légèrement les sourcils, un peu intriguée et ajouta :
— Ne vous inquiétez pas, nous sommes le 25, il n'y a pas de messe. Et en ce qui concerne la partie, tranquillisez-vous, comme je vous sais fatigué, je vous ai mis remplaçant. Alors allez vous asseoir et donnez de la voix!
Elle désigna un banc en bois et retourna se mettre en position.

Autour d'elle, c'était toujours invective sur invective, provocation sur provocation. Les vivats fusaient ça et là marquant la préférence des spectateurs pour telle ou telle équipe.
Elle tentait de demeurer concentrée et prête à bondir au coup de sifflet de l'arbitre mais justement, ce dernier l'inquiétait.
Il restait silencieux et étrangement amorphe et elle commençait à craindre qu'il ne fût indisposé.

Peut-être se mettait-il simplement en condition, tentant de gagner en concentration et en flegmatisme.
Pour ce dernier point, c'était largement réussi, il était totalement imperturbable. Pour le reste...

Le regard de la jeune femme se reporta sur l'équipe. Et si elle fonçait dans le tas pour balancer quelques bourre-pif, ce serait mal? Pas pour mettre de l'ambiance, pour cela, c'était plutôt réussi... non juste comme ça, pour s'échauffer et se détendre.

Elle allait finir par devenir complètement barge à essayer de tromper son attente.


EDIT > fauuuuuuuuuuuutes
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Pourquoi je ne suis toujours PAS là

Le père Bender avait pris position sur le terrain, et il n'avait pas peur du contact, il était en première ligne et attendait avec impatience le début du match.

Il n'était plus temps de balancer quelques provocations orales, désormais, il fallait se concentrer et agir car au delà des belles paroles, il allait falloir assurer la victoire.

Ainsi, le prêtre regarda son capitaine et attendit les consignes qu'elle allait donner par son premier déplacement, il avait hâte d'en découdre et tremblait d'excitation à l'idée de laisser libre court à une certaine violence.

Son regard alternait ensuite entre son capitaine et l'arbitre, sa pensée devenait confuse et une seule chose lui venait à l'esprit :

Allez...mais allez...tu vas siffler oui ? On va pas rester là comme ça pendant dix plombes, j'vais me refroidir moi...
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L'Ordre Teutonique Recrute !

L'Evesque d'Autun se dirigeât vers l'arbistre pour le questionner...

Messire arbistre, dictes moi, est ce que les Evesque peuvent jouer avec leur crosse de prélat ?

Disons que cela fait parti de nostre...hum...habillement !
Je me demandais donc si son port était permis...

M4DBORIS se voyais déjà faire de majestueux crocs en jambe avec sa crosse d'Evesque.
Oh oui, que cela pourrait lui être d'une aide colossale...
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Bastienz! Qu'est ce que tu fiches sur le banc? Viens prendre ta place, tu as le numéro 11, je te rappelle! Et prends ton casque. Oui, nous ne pouvons pas frapper, fracasser, démantibuler des gens d'Eglise, mais nous pouvons leur rentrer dans le plexus!
Eééééquuuuipe! Caaaaasque à pointe! Ce ne sont pas ces deux missel qui nous résisteront.

Un peu plus bas.

Par contre, gaffe avec Son Eminence, j'ai entendu dire qu'elle avait le plexus chatouilleux....

Il toisa son adversaire direct avec un sourire en coin.
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Partage des RP

Guiguil après avoir hurler, afin de s'encourager, prit place sur le terrain entre Lolotlse et Azraelle.

Bien, Capitaine, si vous voyez que je suis en mauvaise posture, fondez comme la peste sur mon agresseur, nous parlerons ultérieurement à la Citadelle de vostre absolution.

Puis, il regarda vers la gauche. Il vit alors l"evesque semblant préparer ses articulations et sa crosse à une lutte sevère.

N'oubliez pas Monseigneur, que je suis tout près de vous, donc si vous pouviez éviter de faire tounoyer vostre crosse trop près de ma tête, je ne m'en porterai pas plus mal.

Il se mit ensuite à rire, tout en retroussant ses manches, il chercha où il avait bien pu cacher sous sa soutane ses cordelettes.
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Poup était sur la première ligne, sa première intervention d'essai sur olivier n'avait pas été un succès. Heureusement cela ne comptait pas. Elle écoutait scrupuleusement les instructions. Tiens on pouvait utiliser son matériel de travail? Bon alors nous pouvons lister les choses alors.

Le matériel de travail, alors, les tonneaux, les couteaux, et les livres
oui des livres pour assommer. Les tonneaux pour souler et les couteaux pour découper. Je vais prendre tout mon éventail de couteaux de boucher.

Vous allez voir.

Non pas que cela me déplairait de voir du combat à l'épée, mais seuls les batons et autre cannes sont acceptés! On veut éviter un trop gros bain de sang quand même... Que cela ne vous empèche pas de vous défouler cependant!! Les batons, c'est très bien pour ça!!

Aller, il est temps de commencer...

Kaeronn jeta un dernier regard aux deux équipes, puis donna un grand coup de sifflet, se meurtrissant les oreilles au passage.

Aie ouille...

Tour 1:
L'équipe du clergé:
1 1 3 2 1 2 1 3 2 1 2
+ + + + + + 0 0 + + 0
L'équipe du Régent:
1 2 1 1 1 1 1 1 1 2 2
0 + + + 0 + 0 0 + + +



Et voila!!! C'est partit!!! Immédiatement, le clergé avance!! M4dboris suit la capitaine Ingeburge qui donne le bon exemple!! On fonce!! Et c'est d'un coup toute l'équipe qui monte à l'assault!! Theognis en reste paralysé!!! Heureusement qu'il n'est pas tout seul dans l'équipe, et que ses compagnons se reprennent et se ruent devant à la rencontre des hommes d'église!!!

Poupounet et Asdrubael restent en revanche à discuter. Sans doute une conversation passionante, car ils ne bougent pas d'un pouce!! Et... mais... oui!! De l'autre côté, on semble trouver la tactique passionante et ingénieuse, car Verbam et Snell imitent les deux autres, prenant même position, ne bougeant pas et se fendant la gueule en les regardant!! Tentative de déstabilisation??? Marchera t elle?

Sirantonio fait son jaloux et se retourne pour discuter à son tour, ou peut être faire sa prière, aller savoir... Mais dans l'équipe du Régent, on a compris qu'il valait foncer tout de suite!! Et sans se poser de question, Angélique, Olivier et Bastienz partent à l'assault!!

Pas mal de monde au milieu de terrain deja, ce qui promet de la baston... Bastonnnn!!! Et la soule dans tout ca me dirait vous?? Elle navigue de ci de la! Ingeburge avait bien tenté de passer rapidement et en force mais Saxaltesse avait aussitot bousculer le cardinal archevèque pour remettre la soule au milieu. Et... superbe passe pour Saoténor qui courre dans le camp adverse!! Lolotse tente bien de reprendre l'avantage, mais c'est peine perdu quand on voit son coup de pied qui balance la soule... a quelques coudées devant elle... manque d'entrainement flagrant!! Erreur dont profite immédiatement Stam qui effectue une longue passe lobée pour Angélique qui... réussit à attrapper la soule d'un bond!! (je fais une petite parenthèse pour vous faire remarquer qu'absolumment tous les hommes se sont pencher pour la regarder de dessous, aller savoir pourquoi...). Angélique balance alors fortement la soule d'un joli coup de pieds!!!

La soule monte dans les airs... Qui sera à la retombée??


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"La vie est un long fleuve tranquille...
Mais attention de ne pas s'y noyer..."

L'évêque de Nevers, dès le coup de sifflet retenti, se lança à l'assaut de la soule. Mais c'était sans compter la pagaille qui commençait déjà à régner sur le terrain.

Mais vous allez arrêter de bouger dans tous les sens ! Comment voulez-vous qu'on s'y retrouve ???

Tout à coup, il aperçut le recteur Saxotenor arriver dans sa direction. D'un geste magistral de la crosse, il réussit à lui dérober l'objet de toutes les convoitises et décida d'en faire la passe à un des ses coéquipier. Mais l'herbe était humide de temps hivernal et le prélat glissa lamentablement et s'étala de tous son long envoyant la soule à quelques pas à peine de lui tout droit dans les bras de l'adversaire.

Par la malepeste ! Ils ont saboté le terrain ! Il faut prévenir l'Inquisition ! Hérétiques !
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Mgr Laurent de Nivellus, Evêque de Nevers

Poup discutait tactique avec Asdrubalvect quand elle entendit des cris, des splatch. Elle vit Mgr lolo à terre.

Mais monseigneur que vous ont-ils fait ses malandrins. Honte à vous !!

S'adressant à Verbam et Snell.

Alors mes frères vous avez peur de moi ? Et vous avez bien raison.

Elle leur fit un grand sourire.


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Le père Bender entendant le coup de sifflet monta à l'assaut tel que lui avait dit son capitaine. Il avança, vif comme un chat et la tête baissée, prêt ) foncer dans le tas.

Il vit du coin de l'oeil Sirantonio garder une position défensive et pensa que cela protègerait leurs arrières.

Le rôle de Bender était simple pour l'instant, distraire Stam et Saxoténor de manière à ce qu'aucune attention ne soit prêtée à la soule.

Il s'avança alors dans leur direction et se mit à faire de grands gestes en guise de provocation. Il leur lançait de l'eau bénite au visage grâce au goupillon qu'il avait planqué dans sa manche et disait :

Approchez pas, viles créatures ! Sinon c'est l'excommunication sans préavis ! Arrière, arrière mécréaaaaaaaaaaaaaaaants !

Le prêtre le savait, cette technique n'avait que peu de chance de fonctionner mais elle avait au moins le mérite de l'amuser...

Voyant Lolotse se ramasser sur l'herbe fraichement coupé, d'ailleurs à dessin car, c'est bien connu, les religieux préfèrent toujours joués sur une assise plus sèche et plus haute, le curé retint un rire pensant que celui-ci donnerait du moral aux troupes d'en face.

Il beugla :

Allez monseigneur, debout ! Ils ont honteusement ratiboisé et arrosé cette herbe sachant pertinemment que notre terrain favori est l'herbe sèche et haute de nos campagne !

Puis, il regarda Angélique sauter d'un bond pour récupérer la soule et ne parvint pas à contenir un sifflement un peu grossier à la vue de si jolis cuisseaux :

♬♩

Il resta ébahi quelques secondes, le temps de la voir donner un magistral coup de pied dans la soule qui monta très haut dans le ciel, presque satellisée. Bender pensa alors : "c'est en l'air qui faut le j'ter c'truc ?"
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L'Ordre Teutonique Recrute !

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Partage des RP

Le Sauveur avait enfin réagi et avait sommé tous les joueurs de gagner leur poste :
— En place!!!!!!!

Ingeburge avait alors glissé un coup d'œil à son équipe, surveillant que tous prennent position là où elle l'avait décidé... Son regard avait vacillé un instant, avait-elle fait les bons choix? Elle ne connaissait que dalle à la soule, elle s'était improvisée capitaine comme elle aurait pu s'improviser averroïste... c'est dire qu'elle était profane en la matière.
Elle s'était néanmoins redressée, ne laissant pas voir son trouble tandis qu'elle se mettait à observer l'équipe adverse.

Elle avait murmuré, plus pour elle-même que pour l'arbitre :
— Oh non, nous n'avons pas peur...
Et ce qu'elle avait tu, c'était son désarroi maintenant que la partie était sur le point de commencer.

Avait-elle choisi la bonne tactique? N'avait-elle pas surestimé ses capacités à mener son équipe à la victoire? Certes, il s'agissait d'une rencontre amicale et elle savait que tous ceux qui osaient présentement s'adresser à elle en faisant fi de ce qu'elle était baisseraient les yeux dès le lendemain, quand ils la croiseraient. Elle acceptait d'être ainsi malmenée, cela faisait partie du jeu et puis, elle pourrait toujours se venger ensuite.
Et à bien y réfléchir, tenait-elle tant que cela à l'emporter? Après tout, elle avait organisé cette partie dans le seul but de célébrer un saint important pour la Bourgogne, la Bourgogne qu'elle avait choisie pour reconstruire sa vie ou tout du moins, recoudre les lambeaux épars de son existence. Et puis, elle tenait à montrer que l'Eglise, ce n'était pas que des vieillards occupés à réciter des prières, elle voulait montrer que l'Eglise, c'était une communauté unie et ouverte, une commmunauté qui n'avait pas peur de mettre les pieds là où on ne l'attendait pas. Elle regarda ses bottes en cuir de Cordoue d'u air désabusé. Oui, ils mettaient littéralement les pieds dans des endroits où l'on ne penserait pas les voir.
Alors oui, la victoire importait pour elle au final, elle avait déjà gagné en faisant se rencontrer les clercs de Bourgogne et en les soudant autour d'un objectif commun. Elle avait déjà gagné en rassemblant sur ce terrain de soule des personnes de condition et d'origine diverses.
Pour autant, même si remporter la victoire n'était pas ce qui comptait pour elle, elle donnerait tout pour vaincre, elle ne rognerait pas ses efforts. Et puis, la perspective de balancer une mandale au Régent était des plus réjouissantes, elle lui ferait payer son impudence. Dommage que pour jouer, elle avait dû retirer toutes les bagues qui de coutume ornaient chacun de ses doigts. Le spectacle de l'empreinte des pierres sur le visage arrogant de Theognis aurait été des plus plaisants... elle n'en mettrait que plus de force.


Les troubadours s'étaient eux aussi remis en place et sous la clameur garndissante veant des tribunes, débutèrent une nouvelle ballade...

Alors que tout le monde était fin prêt, Boris interrogea l'arbitre. Ingeburge regarda alors son équipe se déliter et poser des questions sur ce qu'ils pouvaient utiliser sur le terrain en matière d'ustensile.
Elle leva son regard clair au ciel, pas excédée pourtant et éclata de rire. Décidément, cetta partie ne ressemblerait à aucune autre surtout si les prélats usaient de stratagèmes aussi déloyaux que leurs crosses. La mauvaise foi était de leur côté, ça devenait poilant.
Toujours hilare, ele remarqua que le toujours comte de Nozeroy la jaugeait, le sourire aux lèvres.
Elle cessa de rire et lui jeta un regard vengeur.

I wanna play the game
I want the friction

L'arbitre rappela tout le monde à l'ordre et cahin-caha, tout le monde reprit son poste, du moins Ingeburge l'escomptait.
Le coup de sifflet indiquant que les hostilités commençaint retentit dans les airs, vindicatif et encourageant.

bury it
I won't let you bury it
I won't let you smother it
I won't let you murder it

Le massacre pouvait commencer.

Et elle se mut la première, prenant tout le monde de vitesse et Boris lui emboîta le pas. En face, Theognis en resta coi, il faut dire que lorsque la Sublimissime se mettait en frais, elle n'hésitait pas une seule seconde.
La suite sembla plus confuse, elle fut heurtée par quelqu'un mais ne s'attarda pas, cherchant la soule des yeux... Oui la confusion régnait.

our time is running out
and our time is running out

Elle se tourna un peu désorientée par la bousculade, essayant de comprendre la situation. Etait-il possible qu'ils soient déjà aussi mal en point?
Autour d'elle, les imprécations succédaient aux ordres et elle ne savait plus où donner de la tête.
Bast, quitte à perdre la partie, autant le faire avec classe. Et quitte à connaître la défaite, autant en mettre à terre quelques-uns au passage.

Ses lèvres s'étirèrent en un sourire carnassier, elle avait toujours aimé la castagne.
Elle secoua enfin la tête, même si la partie semblait mal embarquée, rien n'était totalement compromis, rien ne serait foutu tant que l'arbitre n'aurait pas sifflé la fin de la rencontre, tant que la soule n'aurait pas franchi l'en-but.


Et la soule, où était-elle d'ailleurs?

our time is running out
and our time is running out
you can't push it underground
we can't stop it screaming out

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Pourquoi je ne suis toujours PAS là

Bastienz voyait les évenements bougés. Il apercut Olivier le suivre et amené avec lui Angélique. Puis le regardant il apercut un baton. Parfait, il pourrait toujours lui preter en cas de nécessité. Puis entendant une musique, il se tourna et vit des troubadours. Si eux aussi étaient de la fête alors...
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Théo croisa les bras. Tout se passait bien. Il se surprit même à taper du pied sur l'herbe fraîche. Ces jeunes trouvères arboraient des tenues plutôt étranges et chantaient en anglais, ce qui ne s'était pas vu en Bourgogne depuis l'alliance avec l'anglois contre le royaume de France.
Autour de lui, la furie n'avait pas encore commencé. Chacun se plaçait suivant ses directives, avec une obéissance rarement vue en Bourgogne, patrie de la chamaille et des rixes.
Théo sourit. Il regardait Son Eminence, qui semblait prendre confiance malgré la débandade de ses ouailles. Elle avait délaissé les rubis et saphirs pour un sourire diamant, et ses yeux émeraudes cherchaient la meilleure prise pour arracher des bijoux de famille.
Théo s'écria:

Saxa, Saxo et....Vaxi, emparez-vous de la soule et avancez vers l'en-but! Pour les autres.....

Son index se pointa vers Ingeburge.

Tous sur Sa Sainteté!
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Partage des RP

Vaxilart qui avait raté le départ, il s'était embourbé dans la boue, tint sa culotte de fer à deux mains et fonça droit vers la soule! Tel un taureau en rut sur sa grosse vache! Il remarqua au passage la tête démoniaque de son Éminence, bonne chose qu'il ait enfilé sa culotte, il ne serait pas castré aujourd'hui!

Le castrage a deux âge:
1- L'âge de la gloire que celui-ci survient avant la puberté
2- L'âge de la faillite lorsque celui-ci survient après la puberté et avant la descendance!
Et, comme le Vicomte avait passé l'âge de la gloire, il préféra laisser le castrage aux jeunes chanteurs.
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Lolo se relevant péniblement, entendit crier : "Tous sur Sa Sainteté!"

Il regarda et vit les membres de l'équipe adverse, menés par le régent courir en direction du cardinal.

Eminence ! Prenez garde !

Il partit en courant dans sa direction pour lui prêter main forte mais reçut un grand coup qui le jeta une nouvelle fois à terre.

Aïïïeuuuh !!!! Mais je vais passer toute la partie à compter les fourmis ou quoi ??? Laissez-moi jouer un peu !
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Mgr Laurent de Nivellus, Evêque de Nevers

Isanbo, ne comprenait rien a ce jeu, dut coup elle parcourait du regard les tribunes, puis y reconnaissant, une grenouille elle lui cria

Attention bouffon, une boule de chépakoi

[/Hrp] J'ai demandé a Alexandredut, a qui on avait demandé au debut d'arbitrer le match si il pouvait prendre la releve.
LJD Bastienz[/Hrp]
Bastienz voyait ses équipiers se préparer a massacrer la futur victime. Se tournant vers elle, il s'aperçut qu'elle semblé avoir compris et s'était mis de facon a se protéger le plus. Puis regardant autour de lui il observa que les spectateurs commençaient a etre de plus en plus nombreux. Puis se fixant sur ces ordres, il alla se preparer.
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Allez y Ingege! Le Régent il a pas de culottes de fer! pas de quartier!

Elle rougit brusquement des idées qui lui passaient par la tête. Bof, pas bien grave, elle ruisselait de vin de toutes façons...
Et puis si ça pouvait aider son Emminence...

Elle parcourut la pelouse du regard, essayant de découvrir quels autres hommes de l'équipe adverse avaient oublié de se munir d'une culotte renforcée...
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Lena voyant Vax au prise avec sa couche culotte lui chuchota

Messire je crois que votre couche est à changer, suivez moi pendant que le match est interrompu, vous serez mieux apres!!! tout propre

Lena le prit par la main et l'entraina en dehors des limites du terrain de Soule
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Ex Bourgmestre de Tonnerre ( 5 fois ) Bourgmestre de Chalon - Prefet - Diaconesse

Monseigneur d'Autun avait foncé, à la suite de son archevesque, à l'assaut du camp ennemi.

La manœuvre faisait un peu attaque suicide...car peu dans l'équipe cléricale partaient à l'attaque, tandis que l'adversaire avançait en masse.

Qu'à cela ne tienne, M4DBORIS n'avait jamais fuit devant des hérétiques...alors devant des fidèles, ce serait bien ridicule.

Puisqu'on lui avait autorisé la crosse, il fît ce qu'il peut pour se protéger et imposer une distance de "sécurité".

Malheureusement, Son Eminence semblât moins prompte à réagir et trainassait déjà par terre comme une espèce de larve, encore trop petite pour voler de ses propres ailes...le genre de larve fragile qui va se faire bouffer par le premier prédateur venu...

Avant qu'Ingeburge ne reçoive trop de "coup de main", l'Evesque d'Autun se postât près de son cadavre pour éviter qu'on le profane plus...
...finalement, le cadavre respirait encore...en fait, ce n'était donc pas un cadavre...CQFD.

M4DBORIS remerciât le Très Haut...vu l'impact, il aurait juré que l'archevesque de Lyon était morte sur le coup...il était heureux de s'être trompé...

Eminence, ça va aller ?
Je crois qu'il est temps de vous venger...euh...de donner une leçon d'humilité à nos chers fidèles...
D'ailleurs, n'hésitez pas à vous servir de vostre crosse pour vous assurer de l'humilité de certains adversaire masculin...

...c'est peut artistique mais cela fait partie du jeu...

Les voies du Seigneur sont impénétrables...
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Quoi? Ce n'était pas une pause finalement? Le clergé... une vraie bande de tricheur! S'il le fallait!

-YARRRRRRRRRRR

Et il fonça, cul premier, dans la meute de fracassant et fracassés personnages!
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Kaeronn n'avait pas supporté la puissance de son coup de sifflet, il n'entendait plus rien et s'énervait sur tout ce qui se trouvait devant lui.
Il fallut alors l'emmener à l'infirmerie et appeler de toutes urgences l'arbitre remplacent.
Heureusement, Alexandredut était prêt à prendre la relève au cas ou il se passerai quelque chose. Il s'installa dans le siège d'arbitrage et fit signe aux joueurs de continuer.

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Suite à ce petit incident, je remplace Kaeronn.

Tour 2:
L'équipe du clergé:
1 1 3 2 1 2 1 3 2 1 2
+ + + + + + 0 0 + + 0
0 - - - - + - + + 0 -

L'équipe du Régent:
1 2 1 1 1 1 1 1 1 2 2
0 + + + 0 + 0 0 + + +
1 + + 1 + 1 1 1 1 1 1




L'équipe d'Aristote semble avoir décider de reculer la plupart de ses joueurs un par un, tandis que du côté du Régent, certains joueurs avancent ou essaient d'attraper des mouche... C'est assez classique quand la soule monte à la tête mais trois d'entre eux se sont jetés sur Dame Ingeburge qui a réussi à rester debout!!!
On voit maintenant que l'équipe du Régent a de bonnes positions face à l'équipe d'Aristote notamment avec un joueur en plus, mais le match n'est pas finit!



[Modifié]

[HRP]En accord avec LJD Theo, on pose une réclamation (un mp envoyé par chacun à l'arbitre) car en toute logique, mon perso aurait dû se bouffer trois mandales et non pas reculer^^

Désolée

LJD Ingeburge.[/HRP]

Poil s'était préparé tôt ce matin, il avait pris soin d'écrire lisiblement sur son corps, puis d'enfiler une tenue confortable, mais surtout facilement enlevable.
Son sac dans son dos, il s'était dirigé vers le stade de soule où la partie battait son plein et s'était trouvé une place parmi le public .... Et elle était fort plaisante, cette partie. Voir ainsi les ecclésiastiques et les nobles en démordre de la sorte, le prévôt étalé comme une bouse, le Régent sourire, ... tout cela ne manquait pas de sel ....

Il regrettait presque de devoir l'interrompre, ... mais il avait trop longtemps préparé son coup, et rêvait trop de leurs têtes à tous pour renoncer maintenant ...

Il profita donc de cet arrêt de jeu, que l'arbitre avait un peu repris la main, que certains se faisaient soigner, qu'il y avait réclamation, pour s'approcher du terrain...

Une fois sur la touche, il regarda à droite, à gauche, devant, derrière, à droite, à gauche, ... puis se déshabilla lestement et (presque) entièrement, mit son masque sur son visage pour ne pas être reconnu, bourra sa mante dans son sac et traversa le terrain ainsi accoutré en courant vers la sortie du stade ....

Comme il l'avait prévu, ils étaient tous trop surpris pour tenter un quelconque geste pour l'arrêter... Il s'amusait de voir un à un, dans un éclair, leurs visages aux yeux exorbités, voire injectés ... il crut même déceler un sourire chez certains.

Leur surprise venait de son accoutrement, bien sûr, mais aussi du texte peint sur son corps ... Tous n'avaient pas pu lire entièrement, car il allait trop vite ou était trop loin, mais ils savaient pourtant parfaitement ce qui était écrit sur le corps du Poil :

Vive la République Réformée de Pontarlier

Malheureusement, il fallait s'éclipser TRES rapidement, il ne pouvait pas profiter davantage du spectacle ...
Il sortit du stade sans encombre, se précipita dans la forêt, se rhabilla, ôta son masque et s'en débarrassa, et regagna la ville en sifflotant, ni vu ni connu je t'embrouille.
Mieux valait peut-être éviter le coin ... pour quelques temps ....

Il n'y avait pas de blessés, il n'y avait pas de réclamation. Fantasme, quand tu nous tiens.
Ingeburge soupira et comme à chaque fois qu'elle effectuait un mouvement, esquissait un geste ou arborait telle ou telle moue, ça suintait la classe par tous les pores.

Ingeburge n'était pas surprise, elle pensait à Florence.
Ingeburge n'avait pas les yeux exorbités. Et encore moins les yeux injectés. Injectés de quoi d'ailleurs à ce propos?
Quant à sourire, c'était fort possible mais certainement pas parce qu'elle avait vu Superman, non parce que comme Superman l'a indiqué lui-même,

Alors non, Ingebuge ne sourit pas car elle ne vit rien. Et pourquoi ne vit-elle rien? Car il n'y avait tout simplement rien à voir.

Et personne d'ailleurs ne vit rien. Parce que le streaker n'était qu'un fantasme. Parce que s'il avait été bien réel, il se serait mangé des torgnoles par la Garde de Carpentras.
Bah oui, les super héros, ça n'existe pas.
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Pourquoi je ne suis toujours PAS là

Pratiquement tous les derniers messages dans ce sujet sont soit du HRP soit contiennent du HRP, ne croyez vous par que vous devriez retournez au RP ? - Gellone
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***Gellone***
Chef Censeur, Bourgogne & Toulouse
Réclamations exclusivement par MP. Précisez la Halle. Merci.

Et c’est parti ! Positionnée en début de partie en défense, Azraelle se déplace vers le camp opposé.

Les adversaires prennent un air dégagé, sûrs d’eux. Trop de confiance leur fera perdre cette rencontre. Oser sous-estimer l’équipe protége par le Très-Haut … Sacrilège. Ils paieront pour ces malveillantes pensées.

La soule passe de mains en mains, hors de la zone de la jeune dame. Une envolée autant artistique qu’acrobatique laisse plusieurs joueurs adverses pantois, ce qui lui permet de se placer à un endroit stratégique pour une attaque rapide et efficace. Elle évite de peu Lolotlse , en plein entraînement de glissade d’anthologie. Hum, faudra lui rappeler que c’est après avoir ouvert le score que cette figure s’exécute …

Le régent a donc choisi la tactique du « Tous sur une et une en-dessous de tous ». L’aspirant-capitaine préfère ne pas tenter de disserter autour des multiples facettes de cette phase de jeu, et reste en admiration devant cet acte d’abnégation de la Cardinale.

Son sacrifice ouvrira la voie du but adverse à l’équipe cléricale, et Azraelle compte bien en profiter.

La lâche attaque massive sur leur capitaine se déroule devant ses yeux effarés. Une, deux, trois beignes ... Ouch ... Fidéle à sa tactique, Azraelle ne se laisse pas attendrir et se porte vers l'avant.

Ben, elle est où la soule ? J'avais juré la voir passer pourtant , se dit-elle en tournant la tête de gauche à droite.
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Enimia Sélène Loews, dite Azraelle

Une première feinte, un cri rageur. Celui d'un homme.

Un premier coup, imprévu. Un cri de surprise. Le sien.

Un deuxième coup, non anticipé. Un cri de douleur. Le sien. Encore.

Une deuxième feinte, l'espoir, idiot. Le soulagement. Le sien.

Une troisième feinte, la confiance, inconsidérée. Un demi-sourire, prématuré. Le sien.

Et un troisième coup, fatal. Plus de rictus mais l'effroi. Plus de répit mais le sol. Plus de cri mais un râle étouffé.


Il fait froid.
Beaucoup trop froid.
Il lui semble entendre quelqus jurons étouffés et la clameur, lointaine. Une ombre passe devant le soleil, elle sent comme de la chaleur lui parvenir mais il est trop tard.
Il fait froid.
Il fait beaucoup trop froid.

Et cette douleur, lancinante. Cette douleur qui irradie, de la racine de ses cheveux à la moindre parcelle de sa peau.
Douleur qui cuit, douleur qui lance, douleur qui transperce.
Et toujours ce froid, mordant, paralysant.

Quoi? C'était donc ça le paradis solaire? Froid et douleur? N'était-ce pas censé être agréable chaleur et sérénité éternelle? Où étaient les couleurs chatoyantes? Où était le parfum enivrant?
Non parce que même si elle sétait parfois écartée du chemin de la vertu, elle s'attendait tout de même à avoir droit à un aller simple pour là-haut, près de Lui.

C'est alors qu'elle le vit. Il était là, toujours le même, comme si elle l'avait quitté la veille. Les cicatrices, la jambe en moins, le regard empli de désir, quasi animal. Il était là, tout proche, si proche qu'elle aurait pu le toucher. Elle hésita cependant et ne put que dire souffler :
* — Ah, je suis donc sur la Lune si je te vois. Froid, laideur, souffrance. Tout s'explique. *
Oui tout s'expliquait, s'il était là, c'était qu'elle avait pris le chemin inverse de ce qui avait été prévu.
Il était là, lui, sa vie, son amour, sa déraison. Vitou.
Il rit, de ce rire sans timbre et rauque et il la regarda encore, les prunelles folles et sombres.
Il dit simplement :
* — Arrête tes conneries amour et remets-toi debout. Ce n'est pas maintenant que tu dois me rejoindre. Tu n'as pas encore franchi les limites. *
Il se tut, songeur, presque triste.
* — Si tant est que tu les franchisses un jour.
Alors relève-toi et colle-leur des mandales. Je sais que tu le peux, j'en ai fait l'expérience. Rien ne peut t'abattre Inge. *
Elle voulut protester mais il s'éloignait déjà.

Elle gémit, les membres douloureux, surtout au niveau du poignet gauche.
* — Non, reviens... tu n'as pas le droit de me quitter encore. Tu n'as pas le droit! *
Son visage tuméfié se contracta.
Lui, soupira.
* — Je reviendrai te hanter, c'est promis amour. Tu seras plus consciente et tu en hurleras de terreur, mais je reviendrai. *
De nouveau, ce sourire triste. Elle en ressentit une nouvelle souffrance. Enfin, nouvelle, pas tant que cela. Cela ressemblait trop à ce qu'elle avait connu quand il était décédé.

Elle le regarda partir puis se força à rouvrir les yeux. Il le voulait et elle avait toujours suivi le moindre de ses désirs. Et puis, elle n'aurait plus l'impression d'encore le perdre.


Elle bougea, doucement, tel un oiseau blessé.
Theognis était au-dessus d'elle, narquois et vainqueur. Elle le fixa longuement et leurs regards se croisèrent.

Alors, elle referma les yeux, instantanément.
Quitte à devoir supporter un regard noir et brûlant, autant affronter celui d'un mort. Ce dernier ne pouvait plus lui faire de mal... contrairement à celui d'un vivant.


EDIT > Aaaaaaaaaaaaaah, que de fautes, ça m'apprendra à poster à l'aube
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Pourquoi je ne suis toujours PAS là

Snell était bien déçu de n'avoir pu mettre la main sur le cardinal. Pour une fois qu'on ne le lui reprocherait pas. Mais ce fut en vain, car l'ecclésiastique avait su parfaitement éviter son coup. Il était évident qu'elle avait déjà jouer à la soule.

Le Borgne leva l'oeil et remarqua l'énervement des religieux. Il sourit. Assistait-il au péché de colère? En tout cas, les évêques à crosses regardaient tous le régent Théognis avec des envies meurtrières dans les yeux!

Cela serait à l'avantage de l'équipe du conseil, surement, puisque la soule seraient à eux. Snell regarda le sac en question, en se préparant à passer à l'action.
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Curé de Joinville? Eliminated!

Le temps que les brancardiers évacuent le blessé, que chacun rende hommage à l'ecclésiastique tombé dans la bataille, Théo évalua la situation. Allongé dans l'herbe. Il avait manqué son placage sur Ingeburge, laquelle s'était retirée dans le sanctuaire de son camp. Un brin de luzerne entre les dents, il s'écria, railleur:

Alors, Votre Eminence, on a pris les ailes à son cou?

Avec souplesse, il se releva et contempla le carnage. La soule était hors de portée des joueurs, sauf de Lenada. Il avait bien fait de laisser Vaxilart loin d'elle, vu la mêlée qui se préparait pour l'empêcher de passer. Devant, un curé de l'espace allait s'en prendre plein les dents....

A défaut de choper les Monseigneurs, nous aurons la curée! A l'attaque! Aristote reconnaîtra les siens.
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Partage des RP

Elle tenta de remuer ses doigts, en vain. Chaque parcelle de son corps protestait, alors réussir se lever... il ne fallait pas y compter.

Pourtant, il lui faudrait bien bouger, elle se trouvait toujours trop en avant sur le terrain, bien trop vulnérable, bien trop proche de Theognis. Il lui avait promis qu'il l'aurait et elle avait su que ce serait une de ces promesses qu'il ne manquerait de tenir.
Il avait d'ailleurs essayé une première fois de l'atteindre et rien ne laissait supposer qu'il n'en irait pas de même lors de son prochain déplacement.

Où trouva-t-elle la force de ramper hors de sa portée? Elle ne sut le dire sur le moment mais sa rancune et sa colère contre lui l'expliquaient certainement.
Et elle fit bien de puiser dans ses réserves afin de s'éloigner car de nouveau, il tenta de l'attraper.

Elle fit alors un effort violent, sentant l'odeur de l'herbe fraîchement écrasée par son corps bien trop douloureux, sentant également la moindre aspérité du terrain labourer ses chairs à vif. Elle gémit, sa voix se cassant lors du râle mais elle parvint tout de même à se mettre à l'abri, temporairement du moins.

Elle souffrait bien trop et son regard clair chavira quand elle aperçut Guiguil tomber au sol à son tour... le noir, enfin, mais pour combien de temps?
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Pourquoi je ne suis toujours PAS là

La Soule s'était approchée si près des buts du Régent qu'il y eu un froid du côté de cette équipe, quand à l'équipe adverse, la perte de Guiguil donnait un désir de vengeance, mais tous savait que deux de leur joueurs pouvaient tomber à ce tour...
Il y eu donc un silence pesant sur l'ensemble du stade, chacun voulait voir la suite.

Tour 4:
L'équipe du clergé:
1 1 3 2 1 2 1 3 2 1 2
+ + + + + + 0 0 + + 0
0 - - - - + - + + 0 -
- 3 + + + + - + 0 + 0
- + - + + 0 + + - + +

L'équipe du Régent:
1 2 1 1 1 1 1 1 1 2 2
0 + + + 0 + 0 0 + + +
1 + + 1 + 1 1 1 1 1 1
1 6 5 6 6 9 6 - 10 9 9
10 5 - 5 5 9 10 - 9 10 -



K.O.:

5 Bender.B.Rodriguez
6 Guiguil
10 Lenada

Il dirigeait les coups de son équipe comme un chef d'orchestre dirige ses musiciens, en moulinant des bras, mimant le crochet, la droite et l'uppercut, la mandale sympathique ou le pilon biscornu, le doux écrasement des vertèbres, le brise-nuque de bon aloi, la délicate torsion du nez en trompette, et enfin, signe du maître tacticien qui s'adapte à l'adversaire, le chapelet dans les dents et les Vertus dans l'arrière-train.

Il s'enflammait à ce point sur le match, vociférant des encouragements à en perdre haleine, qu'il ne remarquait plus la petite dame placée en face de lui. A sa décharge, pendant deux tours confondue avec l'herbe où elle glissait, il était difficile de l'apercevoir. Aussi, il ne vit pas qu'elle se relevait.

Il était concentré sur les prochaines victimes:

Asdrrrubael! Ne le laissez pas passer! Il va brouter l'herbe, comme les autres, et il en redemandera! Sus aux moutons d'Aristote!
Oui, Femmes et hommes d'Eglise, écoutez-moi, je suis le berger de vos corps en souffrance, la lumière qui vous brule et l'urne de vos cendres, vous ne passerez pas!
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Partage des RP

Tour 5
L'équipe du clergé:
1 1 3 2 1 2 1 3 2 1 2
+ + + + + + 0 0 + + 0
0 - - - - + - + + 0 -
- 3 + + + + - + 0 + 0
- + - + + 0 + + - + +
+ + + + 0 0 + - - 0 +

L'équipe du Régent:
1 2 1 1 1 1 1 1 1 2 2
0 + + + 0 + 0 0 + + +
1 + + 1 + 1 1 1 1 1 1
1 6 5 6 6 9 6 - 10 9 9
10 5 - 5 5 9 10 - 9 10 -
0 8 + 8 8 8 0 + 9 + +




K.O.:
5 Bender.B.Rodriguez
6 Guiguil
8 AsdrubaelVect
10 Lenada

C'est fini. Sa diabolique stratégie a fini par payer. Avant le septième et dernier tour, Théo prend un instant de pause, un brin d'herbe dans la bouche.

J'adore quand un plan se déroule sans accroc.

Il passe outre les regards courroucés de Boris, il le sait. On aime une chose, on adore le Trés-Haut. Mais la phrase parait bien ponctuer son indiscutable triomphe. L'équipe de l'Eglise a été laminée. Il se penche et tire par les cheveux la figure de Lenada écrasée dans le sol.

Tu entends ça? Laminée, je te dis!

Un rire machiavélique roule dans sa gorge, quand il relâche Lenada dans son manteau de graminées. Il est plus heureux que le matin d'une nuit passée en douce compagnie. Il se sent plus serein qu'en sortant de la messe. Il savoure sa gloire en contemplant, plutôt en s'apitoyant sur la pauvre Ingeburge, éreintée de coups, debout malgré la grêle, mais se dressant en vain sur sa route.
Car il tient en ses mains puissantes la soule. C'est à lui de jouer. Et la victoire lui tend les bras.

Equipe de la Régence! A mon signal! En avant! En avant! En avant!
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Partage des RP

Bastienz regarda le terrain. C'était la fin. Ils avaient gagné. Au tour prochain, l'équipe d'Aristote serait mis en morceau et la soule serait dans leurs but. Soit dit, "en morceau", il regarda l'équipe adverse et sourit. Presque la moitié était deja tombé, et quelques uns tenaient encore debout, bien que le premier coup qu'ils recevraient leur serait fatale et les mettrais K-O. Bastienz sourit. Le match s'était parfaitement passé pour lui. Pour son équipe plutot. Tout le monde semblait en forme. Un ou deux étaient mal au point mais tenait le coup. "Allez se dit Bastienz, on les achèves!!!" Mais au dernier moment, il se rappela la soûle et attendit les ordres de Theognis.
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Mgr Laurent de Nivellus, Evêque de Nevers

Angélique, à l'appel du Régent rentra dans le tas, tête la première, bien décidée à faire mordre la poussière aux hommes et femmes d'église, que le très haut la pardonne mais elle ne ferait pas de quartiers!!!!

SUS AUX SOUTANES!!!!!!


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Maire de Joinville, Baronne d'Ancy-le-Franc

La victoire venait d'etre confirmé! Le capitaine le laissait se defouler sur l'equipe adverse. Se tournant vers Théognis, il lui répondit:

Avec Joie Mais attendez que je le finisse avant de finir le match. je préfère partir avant qu'il se réveille au cas ou la mauvaise idée d'excommunier quelques personnes ou autres choses lui vienne.

Puis se tournant vers l'évêque de Langres, il lui souria tout en parlant a voix basse.

A ton tour mon cher, je n'ai rien contre toi mais j'ai besoin de me défouler a cause de quelques problèmes. Mais ne t'inquiète pas, tu seras vivant a la fin du match.

Tout en parlant, un étrange sourire s'était formé au niveau de sa bouche, n'annonçant rien de bon. Bastienz avançait doucement, profitant de ce moment, ou toute la barbarie était autorisé, ou tout actes qui aurait était puni de mort en dehors du terrain était le bienvenue.

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[HRP]Chui là, chui là[/HRP]

Il est des évidences qui s'imposent à vous, claires, nettes et surtout irrémédiables. Aussi claires que la pâleur marmoréenne de la glaciale Empourprée, aussi nettes que ses ongles amoureusement polis, aussi irrémédiables que son foutu caractère.

Debout mais tremblante, elle observait les champ de bataille.
Le terrain verdoyant transformé en mare de boue.
Une équipe du Clergé toujours aussi fière et classe — bah oui — mais avec quatre joueurs à terre.
Et une soule entre les mains d'un impudent régent. *

Et l'évidence claqua. Ils avaient perdu.
Elle contempla un instant les positions de ses camarades et ne repoussa pas l'inévitable. Encore deux passes et c'en était fini.
En fut-elle irritée? Non, elle n'avait pas joué pour gagner et elle avait toujours eu pour maxime que ceux pour qui seul le résultat compte n'emportaient pas au final une complète victoire.
Alors, il lui importait peu de ne pas être celle qui marquerait en ce jour, elle avait déjà conquis et vaincu.

Elle se redressa encore, occultant la douleur qui irradiait ses membres. La partie bien que jouée n'était achevée.
Ils allaient perdre, oui mais avec panache.

Et dans un râle, elle ordonna :
— Massacrez tous ceux que vous pourrez, le Très-Haut nous a déjà reconnus comme je vous ai déjà absous.

Et elle avança de nouveau, défaillante mais conquérante.


* [HRP]le RP a lieu le 25 février, NDLR.[/HRP]
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Pourquoi je ne suis toujours PAS là