--Poilagratter
Poil s'était préparé tôt ce matin, il avait pris soin d'écrire lisiblement sur son corps, puis d'enfiler une tenue confortable, mais surtout facilement enlevable.
Son sac dans son dos, il s'était dirigé vers le stade de soule où la partie battait son plein et s'était trouvé une place parmi le public .... Et elle était fort plaisante, cette partie. Voir ainsi les ecclésiastiques et les nobles en démordre de la sorte, le prévôt étalé comme une bouse, le Régent sourire, ... tout cela ne manquait pas de sel ....
Il regrettait presque de devoir l'interrompre, ... mais il avait trop longtemps préparé son coup, et rêvait trop de leurs têtes à tous pour renoncer maintenant ...
Il profita donc de cet arrêt de jeu, que l'arbitre avait un peu repris la main, que certains se faisaient soigner, qu'il y avait réclamation, pour s'approcher du terrain...
Une fois sur la touche, il regarda à droite, à gauche, devant, derrière, à droite, à gauche, ... puis se déshabilla lestement et (presque) entièrement, mit son masque sur son visage pour ne pas être reconnu, bourra sa mante dans son sac et traversa le terrain ainsi accoutré en courant vers la sortie du stade ....
Comme il l'avait prévu, ils étaient tous trop surpris pour tenter un quelconque geste pour l'arrêter... Il s'amusait de voir un à un, dans un éclair, leurs visages aux yeux exorbités, voire injectés ... il crut même déceler un sourire chez certains.
Leur surprise venait de son accoutrement, bien sûr, mais aussi du texte peint sur son corps ... Tous n'avaient pas pu lire entièrement, car il allait trop vite ou était trop loin, mais ils savaient pourtant parfaitement ce qui était écrit sur le corps du Poil :
Vive la République Réformée de Pontarlier
Malheureusement, il fallait s'éclipser TRES rapidement, il ne pouvait pas profiter davantage du spectacle ...
Il sortit du stade sans encombre, se précipita dans la forêt, se rhabilla, ôta son masque et s'en débarrassa, et regagna la ville en sifflotant, ni vu ni connu je t'embrouille.
Mieux valait peut-être éviter le coin ... pour quelques temps ....
Son sac dans son dos, il s'était dirigé vers le stade de soule où la partie battait son plein et s'était trouvé une place parmi le public .... Et elle était fort plaisante, cette partie. Voir ainsi les ecclésiastiques et les nobles en démordre de la sorte, le prévôt étalé comme une bouse, le Régent sourire, ... tout cela ne manquait pas de sel ....
Il regrettait presque de devoir l'interrompre, ... mais il avait trop longtemps préparé son coup, et rêvait trop de leurs têtes à tous pour renoncer maintenant ...
Il profita donc de cet arrêt de jeu, que l'arbitre avait un peu repris la main, que certains se faisaient soigner, qu'il y avait réclamation, pour s'approcher du terrain...
Une fois sur la touche, il regarda à droite, à gauche, devant, derrière, à droite, à gauche, ... puis se déshabilla lestement et (presque) entièrement, mit son masque sur son visage pour ne pas être reconnu, bourra sa mante dans son sac et traversa le terrain ainsi accoutré en courant vers la sortie du stade ....
Comme il l'avait prévu, ils étaient tous trop surpris pour tenter un quelconque geste pour l'arrêter... Il s'amusait de voir un à un, dans un éclair, leurs visages aux yeux exorbités, voire injectés ... il crut même déceler un sourire chez certains.
Leur surprise venait de son accoutrement, bien sûr, mais aussi du texte peint sur son corps ... Tous n'avaient pas pu lire entièrement, car il allait trop vite ou était trop loin, mais ils savaient pourtant parfaitement ce qui était écrit sur le corps du Poil :
Vive la République Réformée de Pontarlier
Malheureusement, il fallait s'éclipser TRES rapidement, il ne pouvait pas profiter davantage du spectacle ...
Il sortit du stade sans encombre, se précipita dans la forêt, se rhabilla, ôta son masque et s'en débarrassa, et regagna la ville en sifflotant, ni vu ni connu je t'embrouille.
Mieux valait peut-être éviter le coin ... pour quelques temps ....