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Info:
RP semi fermé, ouvert à tout personnage résident de Guyenne. Une simple démarche, contacter JD Bender.B.Rodriguez afin de mettre au point les détails éventuels de l'arrivée d'un nouveau personnage.

[RP] [Semi-fermé] A la recherche de l'outre perdue

Foire aux vins, incarné par Bender.b.rodriguez


[Foire aux vin de Guyenne - place centrale]


La foire au vin battait son plein, de larges tentes étaient disposées ça et là dans un fourre-tout assez bordélique. De grandes tablées étaient alignées au centre du marché avec une rangée de larges fûts de chênes bien gardée par des miliciens payés par les propriétaires viticoles. Les couleurs chatoyantes se mêlaient aux sons agréables des flûtes et des tambours, le tout, perturbé dans un cliquetis de godets qui trinquaient les uns contre les autres.

Sur chaque tente, le blason du chais dont le vin était tiré, avec un représentant ventant les mérites de son breuvage. Pittoresque, c'était le mot qui venait en premier à l'esprit. Les grandes tentes laissaient à peine une allée centrale se former entre elles, et avec le monde, il était difficile de se frayer un chemin sans bousculer quiconque. Les marchands tenaient des outres pour servir les passants lorsque ceux-ci tendaient leur bock. L'odeur qui se dégageait du lieu était à la fois sueur, puanteur de paysan, alcool et terre. Le sol poussiéreux se soulevait sous le spas des badauds et les yeux piquaient.

Lorsque l'on se déplaçait, on ne pouvait faire un pas sans être alpagué par un vendeur à la sauvette ou un négociant. Aux allures des accoutrements, nombre des clients étaient des taverniers, des aubergistes ou des marchands venu se ravitailler en bon vin. Certains amateurs bourgeois s'étaient aussi déplacés pour acheter leur stock personnel. Bref, il y avait là un amalgame assez éclectique dans lequel, quelques malandrins profitait de la moindre occasion pour rapiner une bourse. Il fallait donc se méfier et garder son or bien contre soi pour éviter les mauvaises surprises.
--Assistant_norbert


[Foire aux vin de Guyenne - stand de Norbert]


A quelques encablures du centre de la foire, un petit stand était disposé, avec bouteilles de verre, fiole et outres en tous genres. Le tout, bien rangé sur une table avec, à terre, quelques tonnelets fermés surplombé d'un écriteau : "Vin Sacré, béni par l'évêque de Cahors".

Norbert, assistant organiste de l'évêque de Cahors, musicien hors pair mais alcoolique légendaire s'était réservé un emplacement pour vendre les quelques litres qu'il avait tiré des vignes de presbytères de Cahors. Sa connaissance en matière œnologique n'était plus à faire, même si son nez avait subi les aléas du temps en raison des multiples cuites successives qu'il s'était pris, il restait néanmoins excellent dans ce domaine.


-"Allezzzzz il est bon mon pinard, il est bonnnnn ! Approchez, approchez, m'sieurs dames ! Y a que du bon cache-nez par là !"

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Bender.b.rodriguez
Bender Rodriguez, évêque de Cahors, autrement appelé "padré", était venu flâner sur les étals de la foire au vin. Il n'avait qu'un objectif, récupérer des bonnes bouteilles pour son stock personnel et quelques fûts pour le vin de messe. Ainsi, il déambulait dans la chaleur matinale et sous le soleil chaleureux d'un fin de mois de mai. Son sourire en disait long et sa tenue, robe noire cintrée par une corde de lin, large col blanc, belles bottes noires, ne laissait pas de place au doute. l'homme était un ecclésiastique, même si sa fonction n'était pas écrite sur son front, personne ne pouvait s'y tromper. D'environ un mètre soixante-quinze pour environ 70 kilos, les cheveux roux, les yeux bleus et une barbiche aussi rousse que les braises d'un braséro, le padré arpentait les allées.

Le padré marchait ainsi, goutant ça et là un verre de vin, grimaçant ou appréciant selon le breuvage qu'on lui donnait. Il était plutôt content d'être là et pensait faire de bonnes affaires. Bender furetait et cherchait la perle rare, ce vin de qualité qui ne demandait qu'à se faire connaitre, pour l'heure sans succès. Il fallait dire que l'homme n'appréciait guère le vin local qu'il avait coutume d'appeler piquette. C'est pourquoi, il s'était déplacé pour tenter de se convaincre que Dieu n'avait pas oublié la Guyenne dans sa répartition des talents de viticulteurs.

Alors que son regard le menait vers la place centrale, il fut attiré par un gras du bide criant, il reconnu aussitôt la voix de Norbert et se dirigea vers lui l'air passablement furibond...


Merci de me contacter si vous souhaitez intégrer le RP. Il est organisé pour se développer par la suite avec certains joueurs, mais la porte est ouverte.

Pour ce premier poste, merci aux joueurs de faire une courte présentation de leur perso.

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Zorgl
L'épée au coté , l'Adventac tentai de se frayer un chemin parmi la foule qui se pressai au centre du marché, et donnant des coudes , du haut de ses un mètre soixante cinq chignon compris , arrivai à progresser à assez vive allure vers les tonneaux et leurs protecteurs.

Le teint buriné par les longues chevauchées et le temps passé au grand air sur les routes lui donnai presque l'allure d'une bohémienne du Sud , si ses cheveux noirs de jais n'avaient été relevé soigneusement et qu'il ne se reflétasse dans ses yeux verts émeraude la sagesse d'une habituée des livres savants plutot que des lignes de la main.

Rentrée la veille de voyage, elle se délectai de se retrouver ainsi parmi les siens, savourer l'accent rocailleux et le francparler de la Guyenne. L'occitan qui lui avait tant manqué que ses oreilles ne savaient plus ou donner du pavillon.


Eh , la bonne femme , tu vois t'y pas qu'tu met l'épée dans l'oeil....

Zorgl se retourna , puis se pencha en avant pour enfin voir l'origine du grognement .

A quatres pattes , à moitié ivre mort , un bougre essayai de se relever , mais porté par le mouvement des badauds, était poussé inéluctablement un peu plus loin à chaque tentative.
Ce qui semblai le désoler le plus, malgré tous ses efforts déployés , c'est que son godet qu'il tendai au plus haut, n'arrivai pas a la hauteur des outres. Inlassablement , il continuai pourtant son manège.


Et bien , bonhomme , lève donc la tête un peu plus haut que ton posterieur , et je gage qu'il n'y paraitra plus.

D'un bras ferme malgré son allure fluette , elle tenta de l'aider à se remettre sur pied, et failli basculer a son tour, c'est alors qu'elle senti qu'il tentai de lui dérober sa bourse et le lacha sur le champ.

Voleur.. filou... malandrin.....

mais l'homme avait déja filé
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Zorgl d'Adventac, dame de Meauzac
Cymoril
Foire aux vins... vous avez dit Foire aux vins !!!

Deux mots qui sonnent doux à l'oreille de la Fourmi. Retraitée certes, mais toujours marchande spécialiste es produits de luxe. Alors quand le vent vient lui porter cette charmante mélopée, ça résonne comme une invitation...

Elle délaisse pour l'occasion sa vieille bure. Les vendeurs ont toujours tendance à essayer de prendre leurs porteurs (de bure) pour des lapins de six semaines ; Du coup, cela engendre irrémédiablement d'interminables négociations pour en arriver à quelque chose de financièrement acceptable. Mieux valait s'éviter cette peine, les palabres ayant tendance à lui pomper l'air.

La fluette chose de quatre pieds neuf orteils* bottes comprises déambulait donc, comme une ombre gracile au milieu des marchands. Parfois elle émettait quelques réflexions sur la qualité, les tarifs, calculant marge de bénéfice et autres petites facéties qui remplissaient son crâne, et tout en écoutant les ambuleurs vanter leurs produits, elle convertissait en jambon ou yaourt... Qui eut cru que derrière ce minois fin et pâle se cachait une étudiante studieuse, maitrisant aussi bien l'air de la guerre, sa spécialité première il est vrai, qu'un chirurgien aguerri ayant fait ses armes sur le terrain avec un expert descendant d'une longue lignée de médecins mauresques. Le tout savamment saupoudré d'une habileté pour les affaires presque déconcertante...

L'attention attirée par un vague esclandre un peu plus loin, un tire laine pris la main dans le sac vraisemblablement et qui s'enfuyait à toutes jambes, elle replace une mèche noire échappée de sa sage et lourde tresse en souriant presque amusée. Un godet à demi rempli en main, dégustation oblige, elle s'approche à pas lents, s'amusant à faire claquer ses bottes sur le pavé et de voir les regards des badauds intrigués. Son air sage dépare presque de sa tenue de spadassin, où la sobriété dispute à la richesse et la qualité... Fourmi, inclassable, jamais là de la façon dont on l'attend, et sa voix douce qui vient gentiment taquiner la victime de cette tentative de tirage de bourse.


C'est le lot de toute foire qui se respecte... Vous vous en tirez plutôt bien, Dame...



*En gros, un mètre 48.. et pas franchement épaisse non plus.
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Lanceline
« Il faut remplir les caves » qu'elle avait dit Ellya. Forcément, avec cet ivrogne d'Alfonse qui buvait plus que de raison, et qui vidait sans vergogne les biens du Prieuré.
Alors forcément, la Valdesti pestait. Ses longs cheveux blonds tombaient en cascade jusque ses reins. Méfiante, elle tenait bien contre elle sa bourse. Méfiance héritée d'une Italienne, tout comme la cicatrice qu'elle arborait sur sa jour gauche. Pourtant de cette méfiance, rien n'apparaissait sur son visage. Avec le temps, elle avait appris à dissimuler ses émotions. Du moins celles pouvant être « négatives » comme la peur, etc. Elle arborait un fin sourire et ses noisettes voltigeaient d'un étal à l'autre, curieuses de découvrir ce qui s'y trouvait.
À sa droite, Faustine. La Balafrée se tourne vers elle.


Non. Tu n'es pas ici pour voler.

Comment croire que cette enfant au minois innocent est en réalité très cruelle ? La Blonde l'avait retrouvée par hasard à Limoges et l'avait entraînée à sa suite. Personne n'avait osé s'attaquer à elles.
Elle lui sourit, s'approchant plus près d'un étal, et pris un godet servi. Le goûta avant de faire une grimace discrète, le nez plongé dans son verre.


Y vous plaît pas mon vin ?
Si, si... C'est juste que je ne m'attendais pas à ce goût...
Et vous z'attendiez à quoi avec du vin d'mûres ?
Hum...

Elle en boit une nouvelle gorgée. À la réflexion, ce n'est vraiment pas mal du tout... Juste la première gorgée qui l'a surprise...
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Childesinthe
Jambes lourdes, lassitude exaspérée, mauvaise humeur de magnitude sept, Childesinthe se décida d'aller faire un tour à cette fameuse foire aux vins. Autrefois possédée par le mal de l'addiction au vin, elle aimait jouer avec le feu en allant titiller ses nerfs entourés de litres et de litres de ce doux nectar grisant.

Mais voilà, la demoiselle châtaigne était enceinte "jusqu'aux dents" comme disait le Padré - elle préférait l'expression "jusqu'aux yeux", car elle ne voyait plus tout ce qui se trouvait en dessous du bidon, et franchement, vu la lourdeur des gambettes fluettes d'autrefois, elle préférait bien ne pas voir ce qu'elle imaginait s'être transformés en deux grosses saucisses de porc - ... elle était enceinte donc, et son cœur se retournait à sa guise rien qu'à humer ce qu'elle aimait tant. Pis encore : la miniature qui se trouvait en elle, donnait des coups dans l'estomac et lui faisait souvent régurgiter tout ce qui s'y trouvait. Sacré bordel de Dieu !!!

Elle trainait son petit mètre soixante-cinq et ses deux quintaux approximatifs actuels dans les allées de cette foire. Quelle mauvaise idée ! Elle était noire de monde ! Son ventre frôlait les chalands devant elle ! La miniature donnait des coups, ce qui les faisaient se retourner furieux, se demandant pourquoi la demoiselle de 26 ans, d'un aspect plutôt poli, les pressait d'une manière si peu courtoise d'avancer plus vite. Même sourire gêné de façade pour chacun, accompagné d'un bouillonnement intérieur prêt à exploser.

Son énervement était tel qu'elle avait envie de fondre en larmes. Dans quelle misère s'était-elle empêtrée ? Coincée au milieu de cette masse mouvante comme une vague, elle était incapable de se frayer un chemin pour pouvoir se mettre à l'écart. Et c'est là qu'elle vit le gros Norbert, et ses yeux verts-gris furent vite attirés par les cheveux de feu du Padré qui se tenait d'un air tout aussi tendu qu'elle devant le stand improvisé par le poivrot. Elle se mit à hurler, en tendant les bras dans leur direction.


A l'aiiiiiiiiIIIIIIIIIIIIIIIIiiiide, à l'aiiiiiiiiiIIIIIIIIIIIIIIIIiiide !
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Bender.b.rodriguez
Bender avait lu le panneau dont Norbert avait affublé ses tonnelets. Il était rentré dans une colère noire et pestait sur le pauvre bougre qui avait déjà plus qu'un coup dans le nez. Peu importait les esclandres lointains les "voleurs" qui fusaient, il continuait à brailler tel un veau sur sa génisse :

-"Mais vous allez donc pas cesser ? C'est pas possible de m'avoir fourré un engin pareil ! Béni ? Et par qui ? Par vous ? Sans déconner ? Vous voulez me foutre la honte ?"

La main levée en direction de la joue du gras musicien, cette fois-ci, alors qu'il s'était promis de se contenir, il n'y tint plus et les doigts écartés vinrent s’aplatir sur la joue graisseuse et sale de la barrique qui lui faisait face. Dans un bruit sec et fort, le padré continua à hurler.


-"Tiens, vous l'avez pas volée celle-là ! Depuis l'temps que j'vous la promet, j'm'en voulais d'vous avoir fourni d'faux espoirs ! Allez, hop, remballez-moi ça espèce de crétin ! Et j'vous ai à l'oeil !"

Au loin, les cris d'une damoiselle en détresse se faisaient entendre, la foule commençait doucement à se tourner vers celle qui criait à l'aide en se demandant si elle était timbrée ou mourante. Le padré était encore totalement pris par la colère mais tourna son regard noire de fureur vers le lieu en question. Il plissa les yeux et mis sa main droite en visière pour ne pas être ébloui et chercha ce qui pouvait bien se passer. Il ne vit que mains en l'air, godet qui trinquaient et quelques badauds attroupés en cercle, probablement autour de la geignarde. Il marmonna dans sa barbiche :

-"Qu'est-ce que c'est encore que c'bordel ?"
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Milicen, incarné par Bender.b.rodriguez


La milice fut plus attirée par les cris d'une donzelle en perdition que par les beuglement du cureton. Sans doute étaient-ils plus alléchés par l'idée de voir une paire de miches plutôt qu'un ivrogne éméché. Ainsi, les quelques gardiens présents firent un peu de ménage à coup de coudes et à grand renforts de :

-"Allez, on s'bouge... poussez-vous là ! Allez, tas d'vermine pleines de vin ! Laissez passerrrrrrr !"

Trois des miliciens se frayèrent un chemin au travers de la foule, tant bien que mal, surtout pour les pécores qui avaient la malheur de croiser leurs coups de matraque. Sur leur chemin, il poussaient sur les côtés et vers l'avant pour se diriger vers la source du cri qui avait héler à l'aide. Il arrivèrent face à un attroupement qu'ils s’échinèrent à séparer pour trouver une dame enceinte. L'un d'eux glissa à l'autre, sans plus de discrétion que ça :

-"Fallait qu'on tombe sur la seule vache à lait du coin... bravo..."

Un autre lâcha tout en l'aidant à se relever avec difficultés :


-"Alors ma p'tite dame ? On met bas ?"

Le troisième totalement affolé demanda à l'assistance :


-"Y-a-t-il un médicastre ou un guérisseur dans les environs ? Magnez-vous l'train on a un mioche en cours là !"
Mittys
Il était venu voir le grand océan, il ira d'abord voguer sur les flots embrumé des vapeurs alcoolique de la foire aux vins d'Aquitaine, grand cru qui sont connus jusque dans sa lointaine Ruhr. Il avait entendu par ci par la, ces derniers jours, l'annonce de ce rassemblement populaire, de cette présentation des exceptionnels caves de la région, des crus les plus sublimes que l'on pouvait voir servit dans les grandes cours de ce pays. Et tout alléchant qu'était le programme ainsi devisé, il ne pouvait parfaitement pas le manquer, pas une occasion pareille.

[...]

La grande place, pleine de ses étales et plus encore de monde, magnifique décor. Le tout saupoudré, de l'odeur sucré et ambré des alcools viticoles, forgés par le temps sous leurs pieds et si savoureusement rendu séduisante par le soleil du Sud.
Arrêté au milieu de la foule, il cherchait de ses yeux un coin pour gouter, il devait bien exister un stand ou le bon plaisir de pouvoir gouter lui serait offert. Il était certes étranger, mais il avait bien un ou deux sous pour s'offrir une ou l'autre bouteille avant de quitter la foire.
Il marchait donc à travers la foule, sans vraiment faire attention aux gens, guettant le lieu propice ...

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Zorgl
Citation:
C'est le lot de toute foire qui se respecte... Vous vous en tirez plutôt bien, Dame...


Zorgl retira la main du pommeau qu'elle venai de saisir , pour s'interesser au bretteur qui s'approchai en claquant des bottes... un nain sans doute quoiqu'a bien y regarder..

la jeune femme de cuir vétu, tenue légére pour une armure , qui dénotait de son bon gout comme de sa connaissance du combat, la regardai avec une légère impertinence mélée de moquerie , sentation toutefois atténuée par la douceur de sa voix.


C'est que celui ci mettai tant de conviction à simuler l'ivresse que je ne me suis pas assez méfiée .... voila qui m'apprendra à faire bonne action....

Tout en parlant, elle essayai d'attraper à son tour un godet que tendait a la volée les differents producteurs et marchands.
Elle fini par en saisir un , que l'homme donnai comme vin de Savoie.


mais je dois tout de même jouer de malchance... A la foire de Toul déja, j'ai failli avoir maille à partir avec un ivrogne de cette espèce, qui me bousculai cette fois pour prendre meilleur emplacement sur le marché.

et le goutant non sans qu'une partie ne fut renversée par les coups de coudes de ceux qui, au centre de l'allée , tentai d'avancer vers les futs.


Il me semble que cette fois, je ne pourrai même pas y poser un tonneau
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Zorgl d'Adventac, dame de Meauzac
Childesinthe
[Emportée par la foule qui nous traîne, nous entraîne. Ecrasés l'un contre l'autre.*]

Et voilà que la foule se resserait encore, après ses cris. Vraiment, la populace, c'est vraiment de la vermine ! Ils ne comprennent donc rien ? pensait-elle. Si bien qu'elle ne vit même plus le Padré, ni un de ses poils roux dépasser. Rien que des visages éberlués, des badauds en quête de divertissement, de sang, de scènes de souffrance. Ah bravo ! Il est beau le Royaume !

Deux miliciens éduqués vinrent à son secours. Deux beaux hommes musclés, comme sculptés dans la pierre par des artistes venus d'outre Méditerranée. Ça changeait du pécore de base, soit tout sec, soit tout rond. Elle fantasma l'espace d'un instant, priant que si la miniature au fond de son ventre était un garçon, il serait taillé de la sorte quand il serait grand. Puis, elle secoua vigoureusement sa tête, formant de petits mouvements pour chasser les vils pensées qui l'encombraient.

Elle s'accrocha à l'un d'eux en ronchonnant.

Mettre bas ? Non mais comment me parlez vous ? Et puis, j'ai l'air d'être au terme ? questionna-t-elle de son air inquisiteur, sachant très bien que oui, elle ressemblait à une grosse vache pleine qui ne se donnait même plus la peine de lever son gros cul pour aller manger, vu qu'on lui apportait tout. Je voudrais rejoindre l'autre gros plein de vin, en face là ! Pourriez me faire voler au dessus des gens ?
Sentant sa demande difficile à satisfaire, au vue de son gabarit, elle ajouta :

Ou au moins me faire traverser cette marée humaine, cette multitude de pécores sans éducation qui se conduit comme des animaux sauvages...

Là, elle fit un de ses sourires les plus enjôleurs, espérant que ses joues gonflées ne ressortiraient pas trop.

*Edith Piaf

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Ellya
Rrrou, Rrrou... Les pigeons débarquent.


A combien vendez-vous cela, mon brave?
... Pou' vous, 100 écus.
Le lot?
La bouteille.
Mais n'est-ce pas excessif, comme prix?
Bah ma p'tite dam'! Faut savoir c'qu'on veut! Du bon ou du moins bon?
Du bon, du bon. C'est pour un présent voyez-vous et...
120 écus si vous la prenez tout de suite!
Ah? Vendu.

Et ainsi repartit la nonnette, bouteille de piquaille en main, un grand sourire aux lèvres reflétant le plaisir qu'elle avait eu à marchander. Certes, elle ne savait pas y faire. Mais puisqu'elle ne savait pas qu'elle ne savait pas, tout était pour le mieux. De sang noble et à l'alliance bourgeoise, religieuse de surcroît, elle n'avait aucune valeur de l'argent, et encore moins du vin.

Elle n'avait pas vraiment voulu y aller, au départ. En Prieure respectable, elle avait chargé sa nouvelle retraitante et ancienne cousine d'aller faire quelques emplettes, préférant glaner auprès de son époux quelques marques de tendresse. Mais il avait fallu qu'elle lui parle de la foire et... Ni une, ni deux, il l'avait embarqué. Puis, dans la foule, ils s'étaient perdus. Que lui importait, puisqu'elle savait que Sainte Illinda la guiderait le moment venu! Mais sur l'heure, elle avait décidé de gâter son quasi-sextagénaire d'époux.

La blonde Duranxie n'avait pas une vie maritale rêvée. Aristotélicienne fervente, elle avait été mariée bien malgré elle à ce spinoziste caché, célèbre dans son art et furieux dans ses coups de canne. Femme de pardon, elle avait tenté de le haïr, puis de l'aimer et il résultait de tout cela le couple d'aujourd'hui: ils avaient un fils. Fin d'un conte? Début d'un drame!
Quelques semaines auparavant, c'était dans les prisons de Paris que l'Oblate Cistercienne était allée chercher son époux, mis derrière les barreaux pour avoir succombé aux plaisirs vénériens qu'offrent les putains. L'excuse fournie lui avait fait l'effet d'une claque.

Vêtue d'une simple chemise légère -habit des humbles du début de chaque mois-, ses cheveux dorés tressés et battant sur son épaule droite, le visage masqué d'un semblant de "tout va bien dans mon monde, je suis très très vertueuse et heureuse dans mon mariage", elle tenta de retrouver celui qui faisait son malheur.

Son clair regard balaya l'horizon mais elle n'arriva à discerner que ventres des uns et postérieurs des autres. Pas bien grande mais gracieuse, elle se fraya un chemin comme les truites remontent le cours d'eau. Elle discerna alors un écriteau des plus attirants pour la femme de foy qu'elle était et s'y dirigea.


Vous l'enlevez? Oh non! Ne me dîtes pas que tout est parti! Du vin béni de Cahors, c'est tout ce qu'il me faudrait! J'ai encore 127 écus et 36 deniers sur moi! Vous allez bien me vendre une bouteille, non?!

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Bender.b.rodriguez
La foire était un vrai bordel, dans tous les sens du terme. Il ne faisait nul doute que quelques cagaudes vendaient leur corps pour quelques piécettes tandis que les stands s'alignaient dans un foutoir innommable. Bagarres et autres altercations s'enchainaient et c'est pourquoi, les cris poussés n'avaient que peu attirés l'attention du padré. En revanche, alors qu'il finissait d'engueuler ce bougre de Norbert, tout en retirant l'écriteau "vin béni", un voix féminine l'interrompit :

{Ellya} -"Vous l'enlevez? Oh non! Ne me dîtes pas que tout est parti! Du vin béni de Cahors, c'est tout ce qu'il me faudrait! J'ai encore 127 écus et 36 deniers sur moi! Vous allez bien me vendre une bouteille, non?!"

Bender toussota de stupeur en voyant une religieuse qu'il avait croisé rapidement à l'archevêché de Bordeaux. Il sourit puis reprit un air grave tout en ajoutant :

-"Non mais, ma soeur, c'est cette grosse barrique à deux pattes qui n'en fait qu'à sa tête. Personne n'a béni ce pinard, surement pas moi ! Ce serait mentir que de laisser ça afficher... mais bon, maint'nant, si vous voulez du picrate âpre et âcre... un bon jus de pieds, c'est vot' droit ma bonne amie !"

L'évêque tendit une bouteille du vin du domaine presbytéral à la soeur Ellya tout en lui demandant :


-"Vous savez ce que c'est que ce cirque là-bas ? On a crié à l'aide... vous avez vu quelque chose ?"

Puis, nonchalamment, il lui demanda :

-" 5 écus... et encore, je trouve ça cher. Si vous voulez, je vous l'offre, parce qu'extorquer une consœur, franchement, je l'aurais sur le cœur jusqu'à la nuit tombée..."

Puis, il releva la tête et cria à la foule, pour attirer le chaland. L'air affable, la mine légèrement renfrognée, il lança :

-"Par ici le bon cache-nez qui pique ! Allez, allez, allez, on s'ramène ! Venez boire le jaja du padréééééééééééé ! Alleeeeez tournée gratuite, vous m'en direz des nouvelles... ou pas !"


Bender déboucha un tonnelet dans lequel il planté un robinet de bois. Il saisit un godet qu'il remplit à raz bord et tendit à Ellya en ajoutant :

-"Tenez, s'rez la première à gouter à cette chierie."
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Milicen, incarné par Bender.b.rodriguez


Le garde qui avait tenté de relever Childesinthe resta coi devant l'outrecuidance de la damoiselle. S'il n'était qu'un pécore de Guyenne, il savait quand même quand une bourge lui adressait la parole comme à un benêt. Décidé à l'ennuyer proprement, il la regarda et lui rétorqua sèchement :

-"Houlà, houlà ma p'tite dame. Z'êtes be'n gentill' mais z'avez pas l'air en forme... bougez donc pas, y a be'n un médicastre qui va s'pointer... pis j'm'en voudrais qu'vous prendiez un coup d'lame dans l'bide..."

L'homme, bien amusé de jouer un petit tour à la bourgeoise qui lui avait parlé comme au dernier des débiles, regarda ses deux compères et leur rétorqua :

-"Sécurisez l'périmètre ! Que pas un gusse ne passe sans notre autorisation !"

Les deux autres miliciens se mirent en position, matraque au point et arborèrent une mine patibulaire de circonstance tout en ajoutant d'une voix sèche et ferme :


-"Le premier qui essaye de passer sans autorisation, on l'fume ! C'est clair ? Allez, faites place ! Médicastrrrrre ! Médicaaaaastreeee !"
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