[RP] Quand une fiole porte plainte contre un nez !

Cassandre_louna

Cassandre fit la moue , elle espérant que la petite fiole changerait d'avis mais non, même pas ...

J’espère que tu ne regrettera pas ta décision

Dit la pucelle à voix basse, puis elle commença à rédiger la missive

Citation:

De nous Cassandre Louna de Leffe van Loos, Duchesse de Lorraine, Dame du grand Laurier, Ancienne pupille de France de feue La Reyne Béatriz I

A vous Béren de la Fiole Ébréchée

Salutation ,

Nous vous écrivons ce jour concernant une plainte nous venant droit au cœur, celle ci viens de votre jeune sœur Elfry.
Elle m'a raconté une bien sombre histoire comme quoi vous l'auriez abandonné et que entres autres vous aviez comme projet de la vendre ou même de l'envoyer au couvant.
Nous tenons à vous rappeler que vous n'êtes point le tuteur de cette jeune enfant et que donc vous n'avez aucun droit sur elle. Nous tenons également à vous dire qu'Elfry bénéficie à présent de ma protection et qu'elle désire que vous ne l'approchez plus ainsi que vous n’essayez plus de la vendre ou autre .
Je finirais seulement cette lettre en vous disant qu'abonnez sa famille n'ai pas un crime puni par la loi mais que le tribunal vous paraitra bien plus doux que Aristote quand vous aurez à vous expliquez prés de lui au Paradis Solaire, je ne peut donc , qu'en bonne Aristotélicienne , vous conseillez de vous confesser dans les plus brefs délais .

En vous remerciant de m'avoir lu est espérant que vous tiendrais ses engagements

Cassandre louna de Leffe van Loos
Duchesse de Lorraine

Cassandre montra ensuite la lettre à la jeune rousse

Alors qu'en penses tu ?

Elfry

Têtue, oh oui elle l'était, aussi têtue que ses cheveux étaient roux !
Elle garda un petit air buté malgré les recommandations sages de la Duchesse.
Regretter ? Comment pouvait-on regretter de ne plus souffrir à cause d'un horrible frère qui l'oubliait si facilement ! L'aimer et puis quoi encore ! Pour souffrir de nouveau ! Pas question !
Toutes ces pensées se bousculaient dans la tête de la petite rousse, tandis que la Duchesse écrivait.

Quand elle l'invita à le faire, la petite fiole parcourut la lettre. Elle avait la vue qui se brouillait un peu, l'encre des mots qui se mélangeait et elle relut la lettre plusieurs fois pour être sure d'avoir tout compris.

Elle répondit avec une voix à peine moins ferme que précédemment :

C'est parfait, Votre Grâce, je vous remercie encore de votre générosité. Il y a juste un détail, je crois que votre plume a avalé une syllabe dans le mot abandonnez sa famille.
Et vous avez raison, je crains pour l'âme de mon frère ! J'espère qu'il suivra vos précieux conseils !

Et la petite fiole qui n'avait pas manqué de noter ces incroyables mots : "Elfry bénéficie à présent de ma protection", sourit à sa protectrice, très fière et pourtant encore hésitante à croire à sa chance.

Vous êtes donc ma protectrice ? C'est si ... Elfry cherchait ses mots, n'en trouvant pas de suffisamment puissants... Si gentil, attentionné, extraordinaire pour moi ! Merci, merci beaucoup !

Un merveilleux sourire sincère de la petite fêlée vint appuyer ses paroles.
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Cassandre_louna

Cassandre sourit à la jeune rousse et lui dit en lui caressant la joue,

Ne t’inquiète pas ce n'était la qu'un brouillon

Elle sourit en corrigeant ses fautes, puis écouta à nouveau la jeune enfant

Si m'a lettre te plait, elle partira donc aujourd'hui même et j’espère sincérement que ton frère ira à confesse

Un nouveau sourire

Citation:

Si gentil, attentionné, extraordinaire pour moi ! Merci, merci beaucoup !

Oh mais avec plaisir, mon rôle est de protéger aux mieux tout les Lorrains et encore plus les gentilles petites filles comme toi

Elle la regarda un instant puis reparti dans ses songes

Tu voulais me demander autres choses ? ou pas ?

Un nouveau sourire à Elfry en attendant sa réponse tout en recopiant la lettre au propre

Citation:

De nous Cassandre Louna de Leffe van Loos, Duchesse de Lorraine, Dame du grand Laurier, Ancienne pupille de France de feue La Reyne Béatriz I

A vous Béren de la Fiole Ébréchée

Salutation ,

Nous vous écrivons ce jour concernant une plainte nous venant droit au cœur, celle-ci vient de votre jeune sœur Elfry.
Elle m'a raconté une bien sombre histoire comme quoi vous l'auriez abandonné et que entre autres vous aviez comme projet de la vendre ou même de l'envoyer au couvant.
Nous tenons à vous rappeler que vous n'êtes point le tuteur de cette jeune enfant et que donc vous n'avez aucun droit sur elle. Nous tenons également à vous dire qu'Elfry bénéficie à présent de ma protection et qu'elle désire que vous ne l'approchez plus ainsi que vous n’essayez plus de la vendre ou autre .
Je finirais seulement cette lettre en vous disant qu'abandonnez sa famille n'est pas un crime puni par la loi mais que le tribunal vous paraitra bien plus doux que Aristote quand vous aurez à vous expliquer près de lui au Paradis Solaire, je ne peux donc , qu'en bonne Aristotélicienne , vous conseillez de vous confesser dans les plus brefs délais .

En vous remerciant de m'avoir lu est espérant que vous tiendrais ses engagements

Cassandre louna de Leffe van Loos
Duchesse de Lorraine

Elfry

Pour le frère qui devrait aller à confesse, Elefry acquiesca :

Je l'espère aussi Votre Grâce ! Mais il est très doué pour se faire aimer et faire croire qu'il est un ange ! N'est-ce pas ainsi d'ailleurs que la bête sans nom se manifesterait aux Hommes ? Avec un visage angélique qui inspire confiance ?
Espérons que votre lettre saura le faire réfléchir ! Et peut-être même l'attendrir ! Merci pour tout.

La question suivant plongea la fiolinette dans ses pensées. Elle essaya d'abord de se rappeler ce qu'elle avait d'autres à demander, tant elle était encore obnubilée par le cas de son frère.
Puis elle se souvint que le frère de la Duchesse avait parlé d'un emploi, quel emploi ? En même temps la fiolinette hésitait, elle avait aussi des projets et elle ne savait pas si elle pourrait tout faire.

Votre Grâce, votre frère avait parlé d'un emploi, que vous étiez à la recherche d'une jeune fille comme moi. Mais je n'ai pas trop compris en quoi consistait cet emploi et donc je ne peux savoir si je peux convenir.

Elle ajouta un petit plus bas et penaude :

J'aimerais aussi suivre les pas de ma maman et de ma grande soeur et je compte envoyer ma candidature pour devenir ambassadrice. J'aimerais aussi être animatrice, si c'est possible. Je n'ai pas encore étudié tout cela vu que nous venons tout juste d'emménager.
Et puis j'ai un rêve, je veux devenir comme papa quand je serais grande, une savante !

Un petit silence, et la conclusion arriva :

Avec tout cela, je ne suis pas certaine de pouvoir accomplir d'autres devoirs, faute de présence, parce que vous méritez assurément une personne qui accorderait tout son temps à ce que vous lui demandez.
A vous de voir si une jeune fille, présente de temps en temps, peut vous suffire et si vous m'estimez digne de tenir la charge que vous voulez confiée.

Et par excès d’honnêteté sans doute...

Je dois aussi avouer que je suis assez maladroite, surtout avec tout ce qui touche au protocole. J'apprends mais doucement parce que c'est tout de même ennuyeux toutes ces règles de bienfaisances !

Ennuyeux... à commencer par apprendre les bons termes : bienséance par exemple, pour une petite fiole qui confond souvent les mots et leur sens !
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Cassandre_louna

Cassandre faisait une ou deux petites corrections quand la fillote se mit à parler.
La pucelle la regarda l'enfant en lui souriant .

Enfin travail n'ai pas vraiment le mot

Cassandre se mit à rire .

Je cherche en effet une dame de compagnie , c'est une personne qui vient avec moi quand je fais des grandes sorties comme des bals ou quand je vais commander des macarons

Un nouveau sourire à la jeune enfant

Si tu accepte de devenir ma dame de compagnie , tu auras des robes et bien sur tes appartements dans mon château ou tu pourra y vivre avec ta famille

Cassandre lui sourit

Je préviendrais naturellement ton tuteur et bien sur être une dame de compagnie n'ai pas être une esclave tu pourra mener ta vie à coté

Elfry

La petite fêlée réfléchit... longuement, ce qui lui arrivait assez rarement !
Elle eut soudain peur que son silence ne blesse sa bienfaitrice, alors elle lui sourit et lui fit part de ses pensées :

C'est un très grand honneur que vous me faites, Votre Grâce. Je ne pense pas en être digne, vraiment pas. Didil et Philo me reproche toujours mon manque de savoir-vivre et ma méconnaissance du protocole. Vous méritez une jeune dame plus âgée et expérimentée que moi.

Elle se dépêcha de compléter :

De surcroit, j'aurais beaucoup de peine à quitter ma soeur et notre bel hôtel où nous venons d'emménager. C'est moi qui supervise aussi la production de notre moulin.
Et Idril s'embêterait vite sans moi, je crois, et elle ne voudra pas déménager, surtout qu'elle va épouser son grand amour bientôt ! Je suis certaine qu'elle sera très triste et je veux pas qu'elle le soit. Il ne me reste plus qu'elle, maintenant que papa et maman sont au paradis solaire et que mes frères nous ont abandonnées ! Alos je ne crois pas que je peux devenir dame de compagnie maintenant.

Avec un petit sourire penaud, elle reprit :

Mais de temps en temps, si ma compagnie ne vous déplait pas, je serais ravie de vous accompagner, juste comme cela. Je vous considère comme mon amie, même si vous êtes plus grande et que vous avez beaucoup d'amis, et que moi je ne suis pas trop digne d'en faire parti. Vous êtes ma bienfaitrice !! C'est déjà merveilleux pour moi et bien trop d'honneur. Je peux peut-être rester une de vos protégées, sans devoir tenir les obligations d'un poste aussi important que Dame de compagnie.

La petite fêlée était sincère et laissait son coeur parler, avec ses craintes et ses envies. Non elle ne souhaitait pour rien au monde être éloignée de sa grande soeur, devenue de fait un peu comme sa maman de remplacement. La douleur de la disparition de Pegasine était encore trop vivace, puis qu'elle puisse s'éloigner d'Idril, ne pas partager son quotidien et savoir qu'elle va bien et qu'elle est simplement là près d'elle. Son jeune esprit était en ébullition en attendant la réaction de sa bienfaitrice.
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Quand une fiole porte plainte contre un nez !

Elfry

Cassandre_louna

Elfry

Cassandre_louna

Citation:

Si gentil, attentionné, extraordinaire pour moi ! Merci, merci beaucoup !

Citation:

De nous Cassandre Louna de Leffe van Loos, Duchesse de Lorraine, Dame du grand Laurier, Ancienne pupille de France de feue La Reyne Béatriz I

A vous Béren de la Fiole Ébréchée

Salutation ,

Nous vous écrivons ce jour concernant une plainte nous venant droit au cœur, celle-ci vient de votre jeune sœur Elfry.
Elle m'a raconté une bien sombre histoire comme quoi vous l'auriez abandonné et que entre autres vous aviez comme projet de la vendre ou même de l'envoyer au couvant.
Nous tenons à vous rappeler que vous n'êtes point le tuteur de cette jeune enfant et que donc vous n'avez aucun droit sur elle. Nous tenons également à vous dire qu'Elfry bénéficie à présent de ma protection et qu'elle désire que vous ne l'approchez plus ainsi que vous n’essayez plus de la vendre ou autre .
Je finirais seulement cette lettre en vous disant qu'abandonnez sa famille n'est pas un crime puni par la loi mais que le tribunal vous paraitra bien plus doux que Aristote quand vous aurez à vous expliquer près de lui au Paradis Solaire, je ne peux donc , qu'en bonne Aristotélicienne , vous conseillez de vous confesser dans les plus brefs délais .

En vous remerciant de m'avoir lu est espérant que vous tiendrais ses engagements

Cassandre louna de Leffe van Loos
Duchesse de Lorraine

Elfry

Cassandre_louna

Citation:

Cassandre montra ensuite la lettre à la jeune rousse

Alors qu'en penses tu ?

Elfry

La question de la Duchesse l'a prise au dépourvu, aussi la fiolinette prit le temps d'y penser.
Puis elle se souvint que son frère les avait laissé en premier, qu'il ne lui avait jamais écrit depuis ou montré la moindre volonté de conserver le contact.

Elle répondit donc le plus sérieusement du monde :

Je suis sure ! De toute façon, il a choisi de partir et de couper les ponts et de ne pas donner de nouvelles. Il ne souhaite pas me voir, sinon pour me vendre ou se débarrasser de moi dans un couvent. Je n'ai par conséquent pas besoin de lui non plus. Je ne veux plus le voir, je ne veux pas qu'il puisse me faire du mal encore. Je ne veux plus souffrir à cause de lui.

Elfry ne baissa pas la tête en disant ces mots, elle affronta leur portée, elle savait ce qu'elle demandait.
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Cassandre_louna

Cassandre commença à rédiger la lettre puis fit un bref résumé pour la jeune fille :

Donc si j'ai bien compris cela se résume aux points suivants :

- Pas bien d'abandonner les gens sans prévenir
- Qu'il n'a plus le droit d'essayer de vous vendre
- qu'il n'a plus le droit d'essayer de vous enfermer dans un couvant
- et qu'il n'a plus le droit de vous approch.... approcher ?

Cassandre regarda la petite rousse un instant

Êtes vous sur de cela ? Êtes vous sur que vous voulez que j'écrive dans cette lettre qu'il ne doit plus vous approcher si vous voir car c'est votre demande ?

Un nouveau regard vers l'enfant

Mon frère et moi avons eu de nombreuse dispute et plusieurs fois j'ai dis ne plus jamais vouloir le voir, heureusement il est resté ! Mais si il était vraiment parti à tout jamais j'aurais été très triste dans mon cœur ....Alors je me dois de vous reposez la question, êtes vous sur que vous ne voulez plus jamais le revoir ?

Elfry

A l'annonce de ce que la Duchesse lui demandait, Elfry fit la moue. Écrire des lettres n'était pas son passe-temps favori, loin de là. Une corvée, une punition, plutôt. Déjà qu'elle en avait écrit une longue à la procureur devenue Duchesse... Mais oui voilà la solution ! Elle avait déjà écrit une lettre à ce propos.
Elle rétorqua donc :

Je veux bien vous aider à lui écrire une lettre mais ça servira pas à grand chose, je crois. Faudrait plutôt prendre des mesures pour me protéger contre lui. Vous comprenez, il veut me vendre ou me mettre dans un couvent. J'ai presque 12 ans, et bientôt 14 ans et après je pourrais faire ce que je voudrais.

Elle ajouta cependant pour ne pas décevoir la Duchesse qui était si prévenante avec elle :

Mais si vous pensez que lui écrire est nécessaire, alors j'ai déjà tout dit dans ma lettre que je vous avais envoyée ! Que c'est un méchant frère qui nous a abandonné sans même nous prévenir, qui ne s'est pas inquiété de nous, puis qui a voulu me vendre et me mettre dans un couvent. Il a même surement comploter pour me faire disparaitre avec ses expériences d'amchimiques, enfin un nom comme cela, qui rataient tout le temps et faisait tout exploser quand il me demandait de l'aider !

Une petite pause... de réflexion enfin tout comme :
Sinon vous pouvez juste lui ordonner de ne pas m'approcher et de rester loin de moi. Et surtout lui interdire de me vendre ou de me mettre dans un couvent sinon vous le mettrez en prison et il sera même émartelé, j'ai entendu qu'on faisait cela aux criminels. Qu'il a pas le droit d'être méchant avec moi !

La petite fêlée plongea alors son regard empli d'attente et de confiance dans celui de la Duchesse, elle ne doutait pas, elle savait que la Duchesse allait la sauver de son horrible frère !
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Elfry

Un rêve ! Le rêve se poursuivait avec une boîte de macarons... pour elle !
La petite fêlée remercia chaleureusement la dame aux macarons. Mais elle n'eut guère le loisir de discuter jusqu'à l'arrivée du carrosse, vu qu'il était très impoli de parler la bouche pleine de macarons !

Elle suivit la Dame, serrant précieusement la boite de macarons, qui hélas se vidait. Et elle se retrouva devant une élégante et belle dame qui elle avait de jolies robes rien que pour elle à n'en pas douter !

Un moment d'hésitation suivit le salut de la Duchesse, Elfry essayant subitement de se rappeler comment on devait s'adresser à une Duchesse... et connaissant les affres du grand blanc... dans sa petite tête. Elle gagna du temps en se pliant dans une révérence particulièrement longuette.

Vo.. Votre Grâce ! Merci de tout coeur d'avoir eu la générosité de me recevoir. Oui je voulais vous parler.

Une tempête éclatait sous le crâne de la petite écervelée... tempête blanche, qui semblait recouvrir et éteindre toute lueur d'intelligence dans l'instant. Lui parler oui... Mais de quoi encore... ? Ah ! Oui Beren !... et peut-être d'un travail aussi non ? Quoique...

Oui je voulais vous demander de me protéger contre mon frère Beren qui veut me vendre ou m'envoyer dans un couvent !

La fiolinette laissa échapper un soupir de soulagement, voilà c'était dit !
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Cassandre_louna

Cassandre sourit en voyant la jeune enfant entrée, un peu surprise qu'elle n'ai pas de chaperonne pour l'accompagner elle l'écouta puis l'invita à s'assoir. Très vite un lait chaud et des petits gâteaux arrivèrent pour la jeune demoiselle, ainsi qu'un thé pour la duchesse .
Elle souffla légèrement sur sa tasse puis but une gorgée avant de dire :

Je vois, mon frère m'a fait un bref résume de la situation

Elle lui sourit, puis sortit un parchemin et un plume accompagné de son encrier :

Ça te dirait de m'aider à lui écrire une lettre ?

Bien sur cela était une " feinte" de la duchesse pour savoir ce que ressent la jeune enfant, à travers cette lettre qu'elle lui dicterait, elle serait les sentiments véritable de l'enfant pour son frère

Cassandre_louna

Sophie attendait la jeune enfant dans le carrosse, quand celle ci arriva elle la regarda et ne put s’empêcher de dire :

Mon dieu que vous êtes jeune ....

Elle tendit ensuite une boite de macaron à la jeune rousse et dit :

La duchesse vous offres une collation pour la route servez vous je vous en prie

Et après cela ... le silence se fut pour la chaperonne, elle n'avait rien à ajouter, d’ailleurs elle avait reçu l'ordre de ne point " traumatiser" Elfry.
Un petit quart d'heure après, la destination était arriva, dans les appartement luxueux de la pucelle Duchesse, la chaperonne conduisit la propriétaire de la lettre.

Nous sommes arrivé

Deux coups sur la porte, un " entrée" résonna et la domestique ouvrit la porte .

Voici Demoiselle Elfry, votre Grasce

elle fit entrer l'enfant et disposa aussitôt. Cassandre regarda l'enfant se leva pour la saluer et lui dit

Bonjour jeune fille, je suis Cassandre, alors tu voulais me parler ?

Robe de la duchesse ^^ :

Elfry

--- Le matin du 2 avril ---

Réveillé par les rayons de soleil qui s'amusaient à faire danser les poussières dans sa chambre, Elfry s'étira puis contempla la danse des particules, avant de se glisser hors de sa couche, cherchant de la pointe des pieds ses chaussons.

Elle repensa aux réprimandes de Didil hier, à propos de sa réponse qu'elle avait jugée trop rapide et précipitée envers la nouvelle Duchesse de Lorraine. Oui mais bon, on ne doit pas non plus faire attendre les Duchesse non ? Enfin ce qui est fait est fait. de toute façon Didil ne comprenait pas, elle trouvait juste qu'Elfry exagérait et qu'elle importunait pour rien le monde, que Beren n'était pas si méchant !

Enfin, elle se dirigea vers la cuisine où l'attendait un copieux petit-déjeuner. Elle avait trainé au lit, tout le monde était déjà à l'oeuvre.
Pendant qu'elle mastiquait avec ardeur une tartine de pain, Philo entra avec une lettre qu'elle lui tendit.

Fry, y a du courrier po toi qu'est arrivé à l'instant ! Presse toi ! C'est de la haute, y attende qu'tu répondes ! Carrosse et tout !

La fiolinette manqua s'étouffer en essayant de vider sa bouche le plus vite possible, saisit la lettre et la parcourut. Une minute après la fin de la lecture, la petite fêlée était sur le perron, prête à embarquer dans le carrosse.

Elle prit tout de même quelques instants pour prévenir Philo :

Philoo, dis à Didil que je suis partie chez la Duchesse, qu'elle m'a invitée à venir de suite, avec le carosse qu'elle a envoyée ! Et que j'ai obéi parce qu'on désobéit pas à une Duchesse, non ?

Et la fiole très fière s'installa dans le carrosse et se laissa emporter vers sa destination, un magnifique Château et une Duchesse. Des fois les rêves arrivent quand on est réveillé !
_________________

Cassandre_louna

**Le chant du coq pour la lecture de la lettre de la Fiole Ebréchée**

Des petites tartelettes aux petits déjeuner, encore chaudes , miam !!! Cassandre s'en léché les babines, croquant dans son gâteau, buvant une gorgée de lait elle parcourait les missives qu'elle avait reçu avait sa chaperonne

Alors damoiselle , invitation , invitation .... Ah ! tiens une lettre de la jeune enfant

Cassandre se redressa et prit la lettre la parcourant des yeux, elle fini son petit déjeuner, se leva, et avant même de se vêtir, elle écrivit :

Citation:

De Cassandre Louna de Leffe Van Loos, Duchesse de Lorraine, Dame du grand Laurier, Ancienne pupille de France.
A Elfry Gallene Franchesca de la Fiole Ebrechée,

Je vous remercie pour vos félicitations, croyez bien que je ferais tout durant mon mandat pour ne pas décevoir la Lorraine.
Votre demande je l'ai reçu, le jour ou j'ai appris être duchesse , et mon intérêt pour vous n'a pas diminué depuis !
Pourquoi attendre une semaine avant de rencontrer la jeune demoiselle qui à fait parler mon frère et qui pique ma curiosité ?!
Avec cette missive, vous trouverez une voiture qui vous emmènera directement à mes appartements ou je vous attendrais .

En espérant que me voir aujourd'hui même ne vous poses pas trop de soucis,

Bonne journée

Sophie préparez un carrosse vous partez chercher la jeune demoiselle pour un entretien privée avec moi . Enfin vous partirez quand je serais habillé ...

La Chaperonne aida la pucelle à ce vêtir, coiffer, et une fois que cela fut fait elle parti apporter la missive à Elfry avec bien sur, le fameux carrosse, pour la transporter !
Il était pas loin de 10 heure quand la chaperonne arriva à l'endroit ou habité la jeune rousse (?) elle tapa à la porte et une fois que celle ci lui ouvrit elle lui remit la fameuse missive, attendant sa rection .

Elfry

Elle n'est plus procureur !

Sur le coup ces mots résonnèrent dans la tête de la petite fêlée comme un glas. Elle allait commencer à pester sur le sort qui s'acharnait sur elle, la laissant sans protection face à ce frère monstrueux... Quand les mots suivants prononcés par sa soeur prirent enfin leur sens :

Elle est la nouvelle Duchesse de Lorraine !

Du coup au lieu de pester, la petite fiole faillit danser de joie :

Mais c’est encore mieux Duchesse non ? Elle a encore plus de pouvoir ! Elle pourra me protéger et tenir Beren à distance de moi !

Attendre ! Sa soeur lui conseillait d'attendre pour laisser la nouvelle Duchesse prendre ses marques. Oui c'était un bon conseil mais la petite fiole n'aimait pas attendre ! Et son frère allait-il attendre ? Elle réfléchit et répondit :

Oui je vais lui laisser une semaine, non ? Cela devrait suffire une semaine qu'en dis-tu ?

Et sans attendre la réponse, Elfry s'installa à l'écritoire dans la chambre de sa soeur, ne songeant pas un instant qu'elle la dérangeait en agissant ainsi. Elle se mit à faire courir la plume sur un vélin de qualité.

Citation:

De Elfry Gallene Franchesca de la Fiole Ebrechée,
A Sa Grâce Cassandre Louna de Leffe Van Loos, Duchesse de Lorraine

Félicitation pour avoir su conquérir le coeur des Lorrains et accéder ainsi au trône des ducs de Lorraine.
Ma demande était adressée au procureur, je me doute que la Duchesse de Lorraine aura mieux à faire.

Toutefois s'il vous plait toujours d'avoir la gentillesse de me recevoir, je me ferais une joie de vous rendre visite dans une semaine, le 7 avril dans l'après-midi. J'espère que ce délai sera suffisant pour ne pas vous importuner et vous laissera le temps de prendre vos marques, comme me l'a conseillé ma grande soeur Idril. Vous pouvez le reporter encore si vous estimez que c'est nécessaire.

Je vous remercie encore grandement de votre (rature)sollit.... sollicitudr...(rature) gentillesse à mon égard.

ce 1er avril,

Elle lut à voix haute sa lettre à Idril pour qu'elle lui donne son avis... Mais tellement pressée et distraite, la petite fiole n'attendit même pas avant de sortir de la chambre en trombe, en quête d'un porteur pour le message.

Elle y arriva et le porteur promit de remettre la lettre au plus tard le lendemain.
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Idril_de_sparte

Encore mal réveillée, Idril tenta de suivre des yeux le parchemin agité dans tous les sens par Elfry.

Il fallut un certain temps - ou un temps certain - pour que le babillage de la soeurette arrive au cerveau ensommeillé.

La procureur... Ah mais elle n'est plus procureur...

Une des raison de son retour tardif à la maison était en effet l'attente des résultats de l'élection du Duc.
Ignorant l'impact de ses paroles sur Elfry, Idril reprit la direction de son lit, quitta sa robe de chambre, souleva ses couvertures et s'assit sur le lit, regardant enfin la Fiolinette.

Cassandre Louna de Leffe Van Loos est la nouvelle Duchesse de Lorraine.

Bâillement fiolesque de la brune qui se recoucha et rabattit les couvertures sur elle en fermant les yeux.

T'peux attendres un peu laisses-lui l'temps d'prendre ses marques comme Duchesse d'Lorraine

Se rendormant, elle ne vit pas la réaction d'Elfry à ses propos.
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Elfry

Et une petite fiole qui déboule dans la chambre de sa grande soeur, manquant la renverser au passage, agitant dans sa main la lettre de Cassandre.

Regarde Didil, la procureur m'a répondu ! Je suis sure qu'elle peut m'aider, elle au moins ! Je suis sauvée !

La petite fiole glisse la lettre de Cassandre dans la main de sa soeur et va s'écrouler sur le lit, avec un air réjoui et rassuré. Un grand soulagement se dégage de toute sa personne, à croire qu'elle a vraiment cru que sa vie est en danger.

Laissant à peine le temps à se soeur de lire, elle la relance, en balançant ses jambes dans le vide, assise sur le lit.

Didil, je peux y aller aujourd'hui ? Dis ? C'est important ! Vital ! Et puis on doit pas faire attendre les procureurs !
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Idril_de_sparte

Quand on est maire, on cours à droite et à gauche, passant de se fait peu de temps au fond de son lit.
Rentrée tard dans la nuit... Où tôt au matin, c'est au choix... Idril cherchait donc à grappiller un peu de sommeil en retard, bien au chaud sous on lourd édredon de plumes, rêvant à sa vie futur, quand...

Didil, je suis invitée !! Didiiilll ! Où es-tu ? Didil ???

Se redressant d'un coup dans son lit, les cheveux dans tous les sens, l'air hagard, la bouche pâteuse, Idril chercha ce qui l'avait réveiller ainsi. Le bruit... que dis-je... le vacarme dans les couloirs lui donna bien vite une réponse. Soupirant, la brunette s'extirpa de son nid douillet, attrapa sa robe de chambre en satin - On a les moyen ou on les a pas hein- et, trainant les pieds, alla ouvrir la porte de sa chambre.

Ch'ui là Fyfy... 'c'qui'passe ?
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Elfry

Au petit matin, un coursier se présenta à l'Hôtel particulier des sirènes. Il détenait une lettre, à l'attention d'Elfry.

La fiolinette avait guetté dès son réveil ; elle fut la première à se présenter pour récupérer la lettre, suivie aussitôt par Philo qui s'empressa de vérifier que la petite fiole était bien la destinataire auprès du coursier.

Impatiente, la petite fêlée décacheta au plus vite le pli et un grand sourire de satisfaction s'afficha au fur et à mesure qu'elle prenait connaissance de son contenu.

Philo, je suis invitée par la procureur !

Et la petite fêlée de se mettre à courir dans les couloirs en criant à tue-tête. Elle devait immédiatement voir avec Idril quand elle pourrait y aller pour répondre au courrier.

Didil, je suis invitée !! Didiiilll ! Où es-tu ? Didil ???
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Cassandre_louna

six heures du matin la pucelle ouvrait seulement les yeux, ses cheveux long en bataille la tête, dans le ....enfin pas le plus beau minois du Duché, elle s'étira, bailla, râla avant de faire sonner la clochette et de voir une dizaine de minutes plus tard son petit déjeuner arriver, encore chaud, sur un beau plateau.
Entre le jus d'orange et raisin elle dit à sa chaperonne :

Sophie, va voir le courrier je te prie

Oui il fallait avouer que Cassandre attendait d'avoir la missive pour les élections et savoir qui d'entre elle et Lisandru sera le nouveau duc/chesse.

Pendant qu'elle tartiner un morceau de brioche de confiture et qu'elle songeait que les macarons trempé dans le lait ça devait être bon, la chaperonne arriva dans la chambre avec deux courriers, Cassandre ouvrit le premier qui disait à peu de chose prêt

Citation:

" le conseil à fini de voter, vous voila duchesse"

AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

Damoiselle quelques choses ne va pas ! Vous avez mal ou ?

Non sophie!!!!!Je suis duchesse !!!!!

Cassandre se leva improvisant des danses idiotes et des airs de chanson pas connu, bref elle faisait la zouave , pour montrer son bonheur ! Puis un instant de silence avant de hurler

AHHHHHHHHHH Je suis duchesse !!!! Faut que me prépare vite j'ai tellement de chose à faire !!

La pucelle fit un bon sur son placard prit une robe se mit derrière le paravent et se fit aider de la chaperonne pour se vêtir impeccablement et se coiffer. Une fois prête et dans l'empressement elle prit la seconde lettre qui était restée sur son lit et commença à la lire rapidement tout en descendant les escaliers pour partir de chez elle

Oh.....

Cette lettre était adressée à la Procureur de Lorraine, une demoiselle envoyait par son frère visiblement. D'ailleurs depuis quand son frère ce fait remarquer ? C'est bien une première . Il y'avait temps d'émotion dans cette lettre, tant de solitude, Cassandre connaissait cela.
Malgré son empressement elle prit le temps de sortir un parchemin et une plume et de lui répondre, avant de partir :

Citation:

De Cassandre Louna de Leffe Van Loos
A Elfry Gallene Franchesca de la Fiole Ebrechée

Salutation,

Votre lettre m'a beaucoup émue et je remercie les compliments que vous faites de mon frère ! En ce qui concerne le votre j'aimerais m'entretenir avec vous en privée .
J'aimerais donc, si vous avez l'autorisation bien sur, que vous passiez me voir .
Je vous joins à cette lettre un plan pour que vous trouviez facilement ma demeure

Puisse le Très-haut veiller sur vous

Amicalement,

Elle se tourna vers Sophie lui remit la lettre et dit :

Que cette lettre soit remise aujourd'hui à son destinataire le plus tôt possible je compte sur toi!!!

Sophie acquiesça mais Cassandre était deja partie pour le Castel, pour sa première journée en tant que Duchesse .

Elfry

---- Ce 31 mars 1460, à l'hôtel particulier des Sirènes, au centre d'Epinal. ----

Surement que de nombreuses fioles, dans l'atelier de la parfumerie familiale, "Le N'Ebrêché", pourrait avoir de nombreux motif de se plaindre des essais du fameux Nez :
Avec les associations de fragrances au résultat olfactif plus que douteux qu'il leur versait dedans, quand elles ne finissaient pas en milles petits morceaux éparpillés sur le sol suite à des explosions trop fréquentes.
Mais les fioles ne peuvent pas se plaindre, en général, ni porter plainte !

Non ? Sauf celles qui appartiennent à la famille de la Fiole Ébréchée, celles qui peuvent parler, communiquer, respirer, rire et souffrir ! Et qui ont leur petit coeur aussi fragile que le cristal des fioles d'atelier !

Elfry avait quitté la taverne ce soir, et la veille d'ailleurs, le coeur brisé, non plus simplement ébréché, le coeur empli de rage, de peur et d'une émulsion d'émotions qui n'étaient pas loin de l’explosion !

Depuis deux jours son lâcheur de frère la torturait et même si ce soir, elle avait fait la connaissance d'un nouvel ami, si gentil et attentionné, de si bons conseils, Angel, elle n'arrivait pas à pardonner à son frère, ce prétendu nez qui pourtant ne comprenait rien à rien, et qui ne voyait pas plus loin que le bout de son n... de son lorgnon !

Sa décision était prise, elle allait suivre le conseil de son nouvel ami, et écrire au procureur de Lorraine pour lui exposer ses griefs et ses peurs.
Un vélin, une jolie plume taillée, de l'encre et beaucoup d'amertume et de rancœurs animèrent la main de la petite fêlée, elle s'appliqua même, tant dans l'écriture que dans le choix des mots :

Citation:

De Elfry Gallene Franchesca de la Fiole Ebrechée,

Au procureur de Lorraine, Cassandre Louna, soeur de l'attentionné Angel.

Que cette journée vous soit agréable, même si j'ose venir vous déranger avec ma requête. Je le fais sur le conseil de votre frère, qui est venu à mon aide ce soir, dans la taverne la Spinalienne à Epinal.

Afin de calmer ma peine et ma colère, il m'a raconté votre histoire, votre enfance sans parents, enfermée. Je n'ai pas l'audace de croire que je peux comprendre ce que vous avez vécu, pour ne pas l'avoir partagé, mais j'ai celle de croire que vous saurez comprendre ma détresse et mes justes griefs.

J'ai 11 ans, ma maman a rejoint le paradis solaire l'an dernier, laissant les larmes creuser un gouffre dans mon tout petit coeur. Mon papa nous avait quitté un mois seulement après ma naissance, marquant ma vie d'un vide immense qui ne se comble jamais. Heureusement j'avais mes frères et ma soeur :
- Idril qui remplace maman chaque jour et veille sur moi.
- Beren son jumeau qui était pendant longtemps ce qui s'apparentait, d'assez loin, il ets vrai, à une référence masculine et paternelle.
- Prosper aussi, un compagnon de jeu, parfois de bêtises.

La famille a décidé de venir s'installer en Lorraine, tous ensemble. Le déménagement a été organisé et le jour du départ, sans que nous sachions pourquoi, sans un mot, ni explication, nos deux frères n'ont pas suivi le convoi, nous abandonnant Idril et moi pour le voyage mais aussi pour la découverte de la Lorraine, notre nouveau foyer. Mais un foyer peut-il l'être sans sa famille autour de soi ? Et ils ne sont pas inquiétés des dangers que nous encourrions pendant le voyage et même ensuite.

Sans un mot pour nous prévenir, sans prendre la peine de nous donner leurs raisons, car nous aurions pu comprendre peut-être et reporter le départ ou l'annuler...
Non, ils nous ont juste laissé partir, et nous ne nous sommes pas rendu compte de suite de leur abandon, ma soeur et moi.

Imaginez ! Après papa et maman qui eux n'ont pas eu le choix, c'était au tour de mes deux frères de nous abandonner, par choix ! Consciemment ! Avec préméditation !
Et pendant des semaines, pas de nouvelles. Pas de lettres, aucune explication.
Beren aurait écrit à sa jumelle, une seule lettre. Mais moi il m'a tout simplement oubliée !

Aimer est vraiment un drôle de piège, vous donnez votre coeur à votre famille et eux le piétine en vous abandonnant comme cela, du jour au lendemain.
Et subitement, avant-hier, Beren est là ! Il agit comme s'il n'avait rien à se reprocher et au contraire se plaint que je ne lui saute pas dans les bras, toute en joie de le revoir, pressée de lui prouver mon affection ! Calembredaine !

Ce soir, le comble, j’apprends qu'il a pour projet de me vendre. Il n'a pas réussi à se débarrasser de moi, alors il échafaude de nouveaux plans pour cela.
Votre frère en a été témoin, sa fiancée aussi, et d'autres aussi, comme ma soeur et même la Duchesse de Lorraine bien qu'elle ne soit pas restée longtemps.

Me vendre ! Je ne suis pas un objet dont il peut se débarrasser ainsi, même si après tout cela, je n'ai plus guère envie de l’embarrasser de ma présence.

Je viens donc à vous pour porter plainte contre mon frère et avec l'espoir que la justice saura me protéger de ses sombres desseins.
Aidez-moi ! Protégez-moi de lui ! Peut-être pouvez-vous l'obliger à ne pas m'approcher et me soustraire à son autorité et à son influence ? Je ne veux plus qu'il puisse disposer du moindre droit ou pouvoir sur moi.
Il ne m'aime pas, même si en public, il feint d'être blessé et proche de moi, ce n'est que de la comédie pour ne pas être jugé pour ce qu'il est : un monstre sans coeur, un homme horrible qui s'en prend aux plus petits et plus faibles que lui !

Quand votre frère a raconté vos années dans ce couvent, mon frère a semblé subitement très intéressé et visiblement ravi de cette nouvelle solution vu qu'il n'avait pas trouvé où, ni comment me vendre.

Je ne connais rien aux lois, ni aux moyens légaux existants.
Peut-être mon frère pourrait-il être accusé de vouloir mettre ma vie en danger ?
Ou encore accuser de maltraitance morale et même physique car quand j'y repense, à plusieurs reprises dans le passé, quand je ne me méfiais pas de lui, naïve et encore confiante dans l'amour fraternel, il m'a demandé de l'aide dans des expériences qui ont mal tournées, avec des explosions et des chutes.
Espérait-il me voir disparaitre dans ce qui passerait pour un malencontreux accident ?
Il disait être simplement maladroit... quand il n'était surement que machiavélique.

Et si vous ne trouvez rien à lui reprocher, comment puis-je trouver la sécurité, comment me garantir qu'il n'arrivera pas à ses fins ? Avez-vous la solution pour garantir ma sécurité et ma liberté ?
J'ai bien pensé partir, mais seule, je n'irais pas loin sans courir aussi de grands dangers. Et je ferais beaucoup de peine à ma grande soeur, qui ne peut croire que son frère jumeau puisse se révéler aussi démoniaque.

Au secours, Cassandre Louna, vous êtes mon seul espoir ! (et pour la référence "clin d'oeil", que le sens de la justice soit avec vous !)

Puisse le Très-haut veiller sur nous.

Avec tous mes remerciements pour votre aide et votre compassion.

Un coursier, quelques pièces et le lendemain, sa missive serait remise.
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[RP] Quand une fiole porte plainte contre un nez !